ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO

La Copa America 2011 expliquéeven. 1 juil. 2011 16:29

C'est parti ! La Copa America débute dans la nuit de vendredi à samedi. Cette année, c'est en Argentine que vont s'affronter les meilleures équipes américaines. Le pays hôte est le grand favori, mais le Brésil fera tout pour conserver acquis en 2007 face à ... l'Argentine ! Il faudra aussi surveiller le Mexique, qui a vraiment sa chance dans cette compétition.
Groupe A: l'Argentine n'a pas le droit à l'erreur
- Argentine

- Bolivie

- Colombie

- Costa Rica

La sélection Albiceleste est sous pression: malgré la détention du plus grand nombre de victoires dans la compétition à égalité avec l'Uruguay (14 fois), l'Argentine n'a plus gagnée de compétition depuis 1993. C'est pour cela que la sélection de Sergio Baptista doit à tout prix gagner cette Copa America devant son public, chose qui pourrait s'avérer très utile trois ans avant la Coupe du Monde qui se déroulera chez l'ennemi juré: le Brésil.

Les plus grandes pointures sud-américaines du ballon rond vont en effet s'affronter durant près d'un mois sur le sol argentin
une revue d'effectif des six stars à suivre.
Lionel Messi
Sur ses terres, le meilleur joueur du monde sera bien évidemment LA tête d'affiche de cette 43e Copa America. Avec 57 buts inscrits toutes compétitions confondues en 2010-2011, le double FIFA Ballon d'Or (2009 et 2010) vise une première victoire dans cette épreuve -que l'Argentine n'a plus remportée depuis 1993-, mais aspire également à être reconnu avec sa sélection sur le plan internationale. «Lionel Messi n'a pas encore eu suffisamment de reconnaissance pour ce qu'il a fait en équipe d'Argentine, mais je pense qu'il finira par l'obtenir par ses performances sur le terrain, assurait Sergio Batista, le sélectionneur argentin, vendredi. Je suis certain qu'on va voir un grand Messi.»

COPAAMÉRICA● L’Argentine commence mal... La sélection Albiceleste,
qui rêve de remporter un trophée qui la fuit depuis 18 ans,
a bien mal débuté sa Copa America en étant tenue en échec vendredi
soir à La Plata par la Bolivie (1-1). Menés au score, les Argentins,
assez décevants, ont évité le pire en fin de match, grâce à
Agüero.

Messi joue toujours bien, jamais mal, contrairement à ceux qu'il a autour de lui», a déclaré le président de la Fédération argentine Julio Grondona, dimanche sur Radio del Plata, après le nul (1-1) concédé vendredi à la Bolivie. «Comme le ballon ne lui arrive pas, Messi descend pour le récupérer, a avancé le dirigeant qui a aussi commenté le résultat de l'Aliceleste en ces termes : Il est difficile de commencer contre une équipe qui n'a rien à perdre. C'est pourquoi, je me contente du 1-1, parce qu'ils y ont mis du coeur, et peut-être qu'un 0-0 ne m'aurait pas plu.» L'Argentine affronte mercredi la Colombie, leader du groupe B après sa victoire (1-0) sur le Costa Rica, samedi.

c fou
encore un nul

07:42 - Foot - Copa America - Argentine - Colombie : 0-0

L'Albiceleste est déprimante.
Les Colombiens consolent Messi dont l'Argentine a été sifflée mercredi soir.
L'Argentine, qui a été contrainte au nul par la Colombie (0-0), n'a pas encore gagné dans sa Copa America. Messi et ses équipiers ont été largement sifflés par le stade de Santa Fé.

Il ne reste plus qu'un match à Batista pour sauver sa tête. Déjà... "Checho" jouera son avenir dans la nuit de lundi à mardi contre le Costa Rica. Avant le tournoi, tout le monde pensait que ce match servirait à faire souffler les stars, mais pour cela il faudrait déjà que ces dernières soient fatiguées ! Car après une rencontre moyenne face à la Bolivie en ouverture (1-1), elle a fait pire contre une Colombie (0-0) qui est presque qualifiée. Messi, le seul joueur de champ qui avait surnagé lors du premier match, a tout manqué dans un stade de Santa Fé où la bronca s'est peu à peu levée, comme les appels à Maradona. «C'est vraiment moche de nous siffler, a tenté Sergio Batista après la rencontre. Mais j'ai confiance en mes joueurs et en notre travail.» Mais quand on voit le meilleur joueur du monde tirer un coup-franc très bien placé à une dizaine de mètres du cadre (80e), cela pose des questions !

Face aux équipiers de Yepes ou Falcao, les entrées en jeu de Gago, Higuain et Agüero n'ont rien changé. La sélection argentine a réussi l'exploit de ne pas contrôler le match tout en possédant le ballon. Et à quoi servent donc les trois milieux défensifs s'ils n'arrivent pas à récupérer la balle lorsqu'elle est perdue? Cambiasso, qui a parfois joué plus haut que Messi (!) a de nouveau été rapidement sorti, tout comme Lavezzi. Ces deux hommes ont sûrement grillé leur dernière cartouche. La défense, elle, ne rassure pas non plus. Burdisso aurait du être sanctionné d'un penalty pour une faute sur Ramos à la 26e mais l'arbitre a laissé l'avantage à Moreno qui se trouvait seul devant le but... et a manqué le cadre !

Dans cette litanie de mauvaises nouvelles, la seule consolation pour Batista est la grande forme du gardien Romero. Après avoir sauvé les siens lors d'un double duel avec un attaquant bolivien il y a trois jours, le portier d'Alkmaar a été impérial, notamment devant Falcao. Mais on ne remporte pas une Copa America uniquement avec un dernier rempart infranchissable. Il faut aussi mettre des buts, parfois...

COPAAMERICA● L’Argentine à quitte ou double. Après deux
résultats nuls extrêmement ternes, l'Argentine joue, la nuit prochaine
(2h45), contre le CostaRica sa survie dans la Copa America
qu’elle organise. Elle est contrainte de l'emporter pour se
qualifier en quarts de finale sans dépendre des autres résultats
et pour s'éviter un psychodrame national

Copa America
L'Argentine se réveille et se qualifie
Après deux nuls poussifs, l'Argentine s'est réveillée face au Costa Rica (3-0), grâce à des buts signés Agüero et Di Maria. L'Albiceleste se qualifie pour les quarts de finale de la Copa America. (
L'Albiceleste a mis du temps, mais elle a fini par se réveiller et tenir son rang dans cette Copa America qu'elle organise. Après deux nuls laborieux, contre la Bolivie (1-1) et la Colombie (0-0), elle a déroulé face au Costa Rica lors du dernier match de poules (3-0), obtenant du même coup son billet pour les quarts de finale. L'Argentine termine deuxième de son groupe, derrière la Colombie, tandis que le Costa Rica devra patienter pour savoir s'il fait partie des meilleurs troisièmes.

Agüero voit double, Messi aussi

Il a fallu un peu de temps pour que la sélection de Sergio Batista parvienne à concrétiser sa domination et à convertir l'une des innombrables occasions créées par Higuain et Agüero. Ce dernier a fini par trouver la faille juste avant la pause, suite à une frappe de Gago repoussée par le gardien adverse (45e+1). Ce même Agüero a doublé la mise, sur un caviar de Messi, au retour des vestiaires (53e). Le double Ballon d'or a lui aussi réussi à se réveiller et à livrer un match plein, soutenu par le public de Cordoba qui acclamait chacune de ses actions. Et notamment celle du troisième but, une passe en profondeur parfaite pour Di Maria (64e).

En changeant son dispositif, avec Gago, Di Maria, Agüero et Higuain autour de Messi, Batista a permis à l'Argentine de retrouver son jeu. Trop naïfs, les Costariciens n'ont pas réussi à museler le Barcelonais, deux fois passeur décisif. Un réveil tardif mais prometteur pour l'Argentine et son meneur, qui tiennent enfin leur rang de prétendants au titre.

COPAAMERICA● Le réveil argentin.Un match vivant, des occasions
en pagaille et Messi double passeur décisif : l'Argentine a écrasé
le Costa Rica (3-0) dans la nuit de lundi àmardi, à Cordoba, et
s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Copa America, se réveillant
avec panache après deux nuls poussifs

L'Uruguay pour l'Argentine,
L'Argentine est fixée. L'Albiceleste de Lionel Messi et Sergio Agüero affrontera l'Uruguay samedi en quarts de finale de la Copa America. En venant à bout du Mexique (1-0) - son premier succès dans la compétition -, grâce à une réalisation signée A. Pereira (15e), bien servi par Forlan, la Celeste a pris la deuxième place du groupe C.

Le latéral uruguayen Alvaro Pereira meilleur buteur de la Celeste dans le tournoi (2 buts), est aligné comme milieu gauche à la place de Cristian Rodriguez, en quart de finale de la Copa America contre l'Argentine, samedi à Santa Fe. C'est Caceres qui occupera le poste d'arrière gauche. En défense centrale, Victorino remplace Coates, suspendu.

L'équipe d'Argentine se présente dans le même onze que lundi face au Costa Rica (3-0), comme son sélectionneur Sergio Batista l'avait annoncé vendredi soir.
Les équipes de départ :
Argentine: Romero - Zabaleta, Burdisso, G. Milito, J. Zanetti - Gago, Mascherano (cap.), Di Maria - Messi, Higuain, Agüero.
Uruguay: Muslera - M. Pereira, Lugano (cap.), Victorino, M. Caceres - A. Gonzalez, D. Perez, Arevalo Rios, A. Pereira - Forlan, Suarez

Copa America
Batista : «Pas un échec»

Pour le sélectionneur argentin Sergio Batista, l'élimination en quart de finale par l'Uruguay n'est «pas un échec» (1-1, 5 t.a.b. à 4). Satisfait des prestations de Messi, il veut désormais se concentrer sur la préparation du Mondial 2014. Son homologue uruguayen, Oscar Tabarez, lui, a mis en avant l'esprit combatif de son équipe. (Photo Reuters)
Sergio Batista, sélectionneur de l'Argentine : «Je n'appelle pas cela un échec, le mot échec est très fort. On a fait tout notre possible pour gagner, mais on n'y est pas parvenu. L'élimination me fait mal, comme à tout le monde, mais je n'imagine pas un instant partir, ça ne m'est jamais venu à l'esprit. On pensait venir ici pour gagner la Copa, mais en pensant au projet, parce que le plus important, c'est la Coupe du monde. C'était un match dur, et jouer à 10 contre 10 nous a désorganisés. Messi a fait 30 minutes exceptionnelles, puis il a baissé, un peu comme toute l'équipe. Il a fait un très bon match, et il a montré qu'il était à la hauteur.»

Oscar Tabarez, sélectionneur de l'Uruguay : «Dans un tel match, avec tant d'histoire, un adversaire avec autant de qualités, ce n'était pas évident. On n'aime pas avoir de difficultés, mais parfois les difficultés font ressortir les ressources de ce groupe. (...) Le combat, on l'a chevillé au corps, en tant qu'équipe. Au Mondial, c'était comme ça, on n'avait jamais davantage de possession, mais on avait les meilleures occasions. Il y a plusieurs manières de jouer, et il faut travailler pour contenir l'adversaire.»

La grande désillusion
Au terme d'un match engagé (onze jaunes, deux rouges), l'Argentine a été éliminée aux tirs au but par l'Uruguay (1-1, 4 t.a.b. à 5) en quart de finale de "sa" Copa America.
L'Argentine de Messi au tapis : elle a été éliminée aux tirs au but par l'Uruguay, en quarts de finale de sa Copa America.


Ce devait être "sa" Copa America, celle de la rédemption après 18 années sans trophée. La 43e édition de l'épreuve continentale -pourtant disputée sur ses terres- aura finalement une nouvelle fois mis en exergue les limites actuelles de l'Argentine sur le plan international. De Lionel Messi dépendrait en grande partie le renouveau de l'Albiceleste, avait-on écrit avant le coup d'envoi de la compétition. Comme un symbole de son incapacité à véritablement peser dès lors qu'il troque sa tunique blaugrana pour celle bleu et blanc de son pays, le double Ballon d'Or est resté de longues secondes étendu au sol après un dernier duel perdu face à Muslera (125e). Sa première demi-heure ponctuée d'une passe décisive pour Higuain (18e) avait pourtant esquissé l'hypothèse d'un Messi enfin transcendant en sélection.

A l'image d'Higuain qui a trouvé le montant et les gants de Muslera (79e, 105e), les joueurs de Sergio Batista sont tombés sur un gardien en état de grâce.
En 4-3-3 ou en 4-2-3-1, le système privilégié samedi soir, l'Argentine se sera donc montrée incapable de hisser son niveau de jeu et son degré d'efficacité. Elle a pourtant évolué en supériorité numérique pendant plus d'une période. Buteur dès la cinquième minute, Diego Perez a quitté ses partenaires juste avant la mi-temps pour un second avertissement (39e). L'occasion pour les Argentins d'asseoir leur domination, pensait-on. La solidité défensive et la discipline tactique des Charruas nous ont donné tort. A l'image d'Higuain qui a trouvé le montant et les gants de Muslera (79e, 105e), les joueurs de Sergio Batista sont tombés sur un gardien en état de grâce. Pour ne rien arranger à leurs affaires, Javier Mascherano a lui aussi été expulsé à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (87e).

«Pas un échec», dit Batista

Pour ne pas avoir su mettre à profit sa supériorité numérique lorsqu'elle en a eu l'occasion, l'Argentine s'est fait punir lors de la séance de tirs au but. Ironie du sort, c'est Carlos Tevez, surnommé "le joueur du peuple", qui a manqué le sien. Si Sergio Batista refuse de considérer cette élimination prématurée comme un «échec», la réalité semble plus dure que ne veut bien l'admettre le sélectionneur argentin. Sur quatre matches, ses joueurs n'en ont remporté qu'un, et encore, contre une formation du Costa Rica composée d'éléments de moins de 22 ans. C'est dire si ses jours à la tête de la sélection semblent désormais comptés. Comme en 1987, année où la Copa America avait également eu lieu en Argentine, le clasico du Rio de la Plata a une nouvelle fois été fatal à l'Albiceleste. Elle n'a plus rien gagné depuis 1993. Une éternité...

Si le sélectionneur Batista affirme que l'élimination de l'Argentine en quart de finale de la Copa America n'est «pas un échec», la presse nationale, elle, n'est pas du tout de cet avis.

Battue à domicile, par l'Uruguay (1-1 , 5 t.a.b. à 4), l'Albiceleste de Lionel Messi a déçu en sortant dès les quarts de finale. «Nous sommes footballistiquement morts, parce que c'était la Copa, c'était le moment de décoller, d'armer une équipe autour de Messi et de rêver à un avenir, regrette Olé. Ce fut une nouvelle claque, cette fois à la maison, contre une sélection qui a joué avec expérience, avec confiance, sans avoir à porter le poids de la responsabilité.»

«Chercher des solutions pour l'avenir»

Pour Clarin, le premier quotidien national, la sélection a joué avec deux équipes, «une qui défend l'idée de son entraîneur quand elle attaque, et une autre pleine de doutes quand elle défend, boycottant tout ce qui peut se faire de bien à l'autre extrémité du terrain. Il faudra surmonter le deuil de cette élimination précoce de la Copa America et commencer à chercher des solutions pour l'avenir.»

«Une Copa America à oublier»

La Nacion, elle, a titré : «Bilan négatif: une Argentine et une Copa America à oublier», pointant le fait que l'Albiceleste n'avait remporté qu'une victoire en quatre matches, contre les jeunes du Costa Rica. «Avec ou sans Batista, cela fait 18 ans que l'Argentine n'a plus gagné de titre en sélection A, rappelait le quotidien. Le dernier fut la Copa America 1993, en Equateur.»

L'Argentine «dans l'impasse»
Le Franco-argentin Alexandre Valente, chef des Sports à RFI, nous explique pourquoi selon lui l'Argentine est passée à côté de sa Copa America.

L'Argentine a été éliminée en quarts de finale de la Copa America qu'elle organisait.

« Il y a plusieurs raisons à cet échec. A la base, le gros problème de l'Argentine, c'est surtout un manque de préparation, un manque de travail sur le long terme. La plupart des joueurs évoluent dans des grands clubs européens. Ils sont donc rarement à disposition du sélectionneur, qui n'a pas pu réellement travailler la tactique. Ça s'est vu nettement. A y regarder de plus près, l'Albiceleste a de très bons joueurs offensifs mais la défense a été totalement improvisée. Elle n'avait rien à voir avec celle de la dernière Coupe du monde. Ce manque de continuité dans un secteur aussi important montre que la compétition n'a pas été bien préparée.

Ensuite, les errements tactiques du sélectionneur ont été flagrants. Sergio Batista a d'abord voulu adopter le système de jeu de Barcelone, estimant qu'il était le plus approprié pour mettre en valeur Lionel Messi, sans tenir compte du fait que l'Argentine n'a pas du tout le même profil que le Barça. Il n'a pas un milieu de terrain aussi joueur et mobile. Il n'y a pas non plus des arrières latéraux qui montent pour ouvrir les espaces. Cette volonté de vouloir trop protéger Messi par des joueurs qu'il aime bien (Milito, Mascherano) était davantage psychologique que footballistique. Ça n'a pas du tout marché. La meilleure façon de l'entourer, c'est le mettre avec des joueurs qui le comprennent sur le plan du jeu. Sur ce terrain, Batista a beaucoup tâtonné, sans trouver la solution. Il s'est retrouvé bien vite dans une impasse et a dû revenir à un autre système. Il a fallu improviser, et cela s'est traduit par un manque de visibilité dans le jeu.

Plusieurs autres facteurs sont peut-être aussi entrés en ligne de compte. Le football argentin était encore par exemple sous le choc de la relégation de River Plate, qui avait conduit beaucoup à s'interroger sur la décadence d'un football argentin. Le fait que les matches se déroulent dans différentes villes de province a peut-être aussi enlevé un peu de pression mais, d'un autre côté, a créé une forme de manque de repères dans cette équipe qui a plutôt l'habitude de jouer à Buenos Aires.

Enfin, Batista n'inspire vraiment pas confiance. Son manque d'expérience et ses incessants changements de discours n'ont rassuré personne. Tout ça montre qu'il ne travaille pas en totale indépendance et qu'il est soumis à une forte influence. Depuis le départ de Bielsa en 2004, le président de la Fédération Julio Grondona semble vouloir confier la sélection à des entraîneurs acceptant assez facilement les conditions qu'il impose (Pekerman, Basile et Maradona). Ce que le peuple souhaiterait surtout, c'est un véritable entraîneur, capable de penser le travail et de mobiliser l'équipe, de la construire sur des bases solides. La préférence des Argentins s'est clairement exprimée ces dernières années en faveur de Carlos Bianchi.

Travailler sans les personnes les plus qualifiées, sans réflexion sur le long terme ne va pas aider l'Argentine à mettre fin à cette longue période de près de vingt ans sans titre. Mais Batista a laissé entendre qu'il allait revoir sa stratégie pour les éliminatoires de la Coupe du monde. Ils auront l'occasion de peaufiner encore cette équipe, toujours autour de Messi mais sans doute avec une plus large revue d'effectif.

30 juillet 2011
crack, chercheur d'or
Le Mondial des 20 ans commence ce soir en Colombie.
un espoir qui veut le titre : Lamela,
Recruté par l'AS Rome cet été contre 18 millions d'euros, Erik Lamela va faire découvrir son talent à l'Europe. Mais en attendant, il a une équipe d'Argentine à mener vers le titre mondial des 20 ans. Formé par River Plate, le milieu offensif de 19 ans a connu l'horreur de la relégation millonaria malgré ses 35 matches (4 buts) lors de la saison 2010-2011. «Le football offre toujours des occasions de rebondir. Je suis très triste de la descente de River mais j'ai un super défi désormais avec ma sélection», a-t-il expliqué. Déjà international A (une cape contre le Paraguay en mai dernier), "Coco" a failli intégrer le centre de formation de Barcelone à l'âge de 12 ans pour un salaire hallucinant de 120 000 euros annuels mais le club argentin avait réussi à le retenir tout comme il avait refusé ces derniers mois des offres de l'Atletico et du Milan. La relégation a contraint l'équipe de Buenos Aires à vendre son joyau. Meneur très élégant, plutôt aligné côté gauche, Lamela le timide est un spécialiste des petits ponts.

L'Argentine, qui a fait un nul 0-0 contre l'Angleterre, aussi.presque qualifié

Vainqueur en ouverture face au Mexique (1-0), l'Argentine a pris un point contre l'Angleterre lundi soir (0-0). Malgré son prodige Juan Iturbe, le nouveau milieu offensif de Porto, l'Albiceleste n'a pas trouvé la faille après un joli match entre deux formations joueuses. L'apport offensif du défenseur de River Plate Pezzala n'a pas suffi. Les Anglais, qui avaient déjà fait un match nul sans but en ouverture contre la Corée du Nord (0-0), seront dos au mur face à un Mexique qui jouera aussi sa peau après son succès de la nuit contre les Coréens (3-0, notamment grâce à deux tirs lointains de Guarch et De Buen). Ça promet

Mondial FIFA U20 Colombie 2011
Les 5 premiers quart-de-finalistes connus
La Colombie acueille depuis le vendredi 29 juillet jusqu'au dimanche 20 août prochain la Coupe du Monde de la FIFA U20 la france Le Mexique, le Portugal, l'Argentine et la Colombie sont les premières nations à avoir validé mardi leur billet pour les quarts de finale
•Mardi 9 août : match 40 : Argentine - Egypte : 2-1 à Medellin

LES U 20 DE L ARGENTINA

Quarts de finale
Samedi 13 août : match 45 : Mexique - Colombie à Bogota (20h00, 3h00 françaises) 3 A 1
Samedi 13 août : match 46 : Portugal - Argentine à Carthagène (17h00, 00h00 françaises) 0 A 0, 5-4 tab
Dimanche 14 août : match 47 : Brésil - Espagne à Pereira (18h00, 1h00 françaises)
Dimanche 14 août : match 48 : France - Nigeria à Cali (15h00, 22h00 françaises)

CM - 20 ans
Dans l'autre match de la journée, l'Argentine, elle aussi favorite, a été sortie aux tirs au but par le Portugal (0-0, 5-4 tab). Malgré 19 tirs de chaque côté, rien n'a été marqué dans cette rencontre plaisante ! L'Albiceleste de Lamela (Roma) ou Iturbe (Porto) n'a pas trouvé la solution et ne briguera pas un septième titre mondial.

Lucho de retour avec l'Albiceleste3 contributions Publié le vendredi 19 août 2011 à 12H06


Lucho Gonzalez fait son grand retour avec l'Argentine ! El Comandante a été retenu dans le groupe albiceleste pour les matches amicaux contre le Venezuela et le Nigeria (le 2 et le 6 septembre en Inde et au Bangladesh). Privé de sélection depuis 2009, il sera accompagné par Lisandro Lopez (OL) et Javier Pastore (PSG).