CLUBS EN FAILLITE ...ATTENTION

LE FAMEUX POINT DE CALAIS .....

BIEN MAL ACQUIS ( JURIDIQUE ° NE PROFITE JAMAIS

Calais en liquidation 10/06/2010 )

Promu en CFA dix ans après son épopée en Coupe de France, le club de Calais a été placé ce jeudi en liquidation judiciaire par le tribunal de grande instance de Boulogne. Le CRUFC, endetté à hauteur de 800 000 euros, a annoncé qu'il faisait appel à la décision du procureur.

Deux perspectives à la suite de cette mise en liquidation : soit elle entraîne la disparition du club, fondé en 1902, contraint à reprendre au plus bas échelon, en 4e division de district, revoyant ainsi sa structure ; soit le club calaisien se détache de son statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP) et resterait en vie grâce à son équipe réserve, qui évolue en Promotion d'honneur (PH).

DNCG: Cassis-Carnoux "exclu
des championnats nationaux".
Convoqué hier à Paris par la
La DNCG rétrograde
Cassis-Carnoux en...DH

La décision est tombée hier à
16h16 précisément, via un communiqué
publié sur le site de la
FFF. Convoqué à Paris par la
Commission Fédérale de
Contrôle des Clubs de la Direction
Nationale du Contrôle et de
Gestion (DNCG), le SO Cassis-
Carnoux a été "exclu des
championnats nationaux". En
d’autres termes, le Socc est rétrogradé
en Division d’Honneur, le
premier échelon régional.
Avec un déficit annoncé de
690 000¤, les dirigeants cassido-
carnussiens, Jean-Claude
Fisher, le président, en tête,
n’ont semble-t-il pas convaincu
la DNCG demaintenir le club en
CFA2, l’objectif avoué de Fisher
(lire La Provence des Sports du
14 juin).
Selon nos informations, Cassis-
Carnoux envisagerait toutefois
de faire appel et espère toujours
évoluer en CFA2 la saison
prochaine. Pour preuve, un
match amical a été organisé afin
d’effectuer une revue d’effectif,
vendredi au stade Marcel Cerdan.
I n j o i g n a b l e h i e r s o i r ,
Jean-Claude Fisher n’a pu nous
donner son sentiment après cette
décision. Mais le président du
Socc serait toujours optimiste
quant aux chances du club de se
maintenir et chercherait le
moyen de présenter un plan financier
cohérent en vue du passage
en appel.
Que va devenir le Socc?
Pour autant, l’avenir du club
demeure toujours des plus incertains.
Car, même si la DNCG décidait
de réintégrer Cassis-Carnoux
en CFA, ou en CFA2, ce qui
paraît largement plus probable,
rien ne dit que la DNCG de la Ligue
de la Méditerranée accepterait
le club dans ses championnats.
En effet, d’après quelques
confidences, Cassis-Carnoux a
également du retard dans le
paiement de ses engagements et
autres frais (on parle de la somme
de100 000¤).
L’ombre du dépôt de bilan plane
plus que jamais au-dessus de
Cassis-Carnoux....


Commission Fédérale de
Contrôle des Clubs de la Direction
Nationale du Contrôle et de
Gestion (DNCG), le SO Cassis-
Carnoux a été "exclu des
championnat nationaux". En
d’autres termes, le Socc est rétrogradé
en Division d’Honneur, le
premier échelon régional

LE CLUB FRANCE MALHEUREUSEMENT
- Bleus - «Eliminer le traître»

On en oublierait presque que les Bleus ont une Coupe du monde à terminer.
IL PARAIT QUE LUIS L A DIT A DD QUI L"AURAIT DIT A ...



Samedi, ils ont été pris par le tourbillon de l'actualité et l'exclusion de Nicolas Anelka.



C PIRE QUE DALLAS

Surréaliste. A gauche : Jean-Louis Valentin, directeur délégué de la FFF. A droite : Patrice Evra, capitaine de l'équipe de France. Au centre Jean-Pierre Escalettes, président de la plus haute instance française. A trois jours du dernier match de poule contre l'Afrique du Sud, probablement le dernier des Bleus dans cette Coupe du monde, tous les trois sont réunis dans un même but : justifier l'exclusion du groupe de Nicolas Anelka. L'évènement était suffisamment important pour que le président de la FFF se déplace. Pas suffisamment pour que le sélectionneur l'accompagne... Dans un climat plus qu'hostile, on en est venu à se demander qui était le plus fautif. La presse pour avoir affiché «de façon ostentatoire les propos inadmissibles» de Nicolas Anelka à l'encontre de Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique ? Nicolas Anelka pour avoir dit à son entraîneur : «Va te faire enc..., sale fils de p...» ? Ou bien «le traître» qui a rapporté aux médias les insultes proférées par l'attaquant ? «Pour moi, le problème, ce n'est pas Nicolas Anelka, c'est le traître», tranche Patrice Evra. Evidemment...

«Comment une chose comme ça a-t-elle pu sortir alors qu'il n'y avait que nous et le staff ?, s'insurge le défenseur. Il n'y a quand même pas quelqu'un qui s'est transformé en une petite souris ? Où va-t-on ? Si je vais aux toilettes, demain, ça sera dans la presse... Il y a quelqu'un dans ce groupe qui veut du mal à l'équipe de France. C'est ce traître qu'il faut éliminer.» «On a pénétré dans l'intimité du vestiaire et c'est grave», appuie Escalettes. A les entendre, ce le serait davantage que d'insulter son entraîneur. «Mais ne dîtes surtout pas que je minimise l'évènement», s'offusque le président de la 3F, sans convaincre. Dans la salle flotte l'intime conviction qu'aucune sanction n'aurait été prise à l'encontre d'Anelka si l'affaire n'avait pas été ébruitée dans la presse. D'ailleurs, Evra l'avoue : tous les joueurs «ont plaidé pour que Nicolas Anelka reste dans le groupe». Quelques minutes plus tôt, ses paroles étaient pourtant «inadmissibles», disaient-ils...

Cette conférence de presse -à laquelle Valentin n'a fait qu'acte de présence- a donné lieu à un florilège d'incohérences. Sur le déroulement du clash, Jean-Pierre Escalettes a «mené son enquête». Voici ses conclusions : «Nicolas ne s'est pas adressé directement à Raymond. Après avoir entendu les remarques de son entraîneur, Nico est allé dans son coin et a prononcé ces paroles de manière audible. Raymond a entendu, mais il a continué son discours comme si de rien n'était. Ce n'est qu'après qu'il lui a dit qu'il le remplaçait. Il n'y a pas eu d'affrontement comme ça (il fait mine de se taper les mains)». Quelques minutes plus tard, Evra raconte une scène sensiblement différente : «Je peux témoigner. C'est moi qui ai fait que ça se termine entre le coach et Nico. Les joueurs peuvent vous le confirmer. Ce n'est pas allé plus loin parce que le leur ai dit : quot;A quoi on joue là ? On a un match à gagnerquot;». Après nous avoir répété depuis un mois que le groupe France était «sain», Patrice Evra reconnaît enfin qu'il «ne l'est plus». «Parce que cette histoire est sortie dans la presse, pas parce qu'il ne l'était pas». Allez comprendre

NICO A DIT TRES EXACTEMENT CES MOTS

ENC..LE DE TA BONNE MERE
ET NON PAS ENC..LE FILS DE P..E.. NUANCES

ALLEZ LES BLEUS

DOMENECH AVEC SA TETE DES MAUVAIS JOURS
IL VA ENCORE NOUS CONCONCTER
UN MARDI SURPRISE 22
APRES CE FABULEUX DIMANCHE

AVEC LUI ... ON NE S ENNUIE JAMAIS

QD MEME IL A LAIR DE FAIRE LA GUEULE
22 VLA RAYMOND CHAUVE QUI PEUT

FONTENAY ..AUSSI TOURMENTEE QUE L"EDF

DALLAS BIS REPETITA DEPART ENDEMOL LE FILS JE REVIENS
LE MOTEUR DE TOUT CETTE PANTOMIME .. BEN LE FRIC

FFF EDF GOUVERNEMENT FRANCAIS ETC ...ILS SONT TOUS EN FAILLITE MORALE
QUAND LES AFFAIRES NE SONT PAS BONNES ...IL FAUT PASSER A LA CAISSE

RETRAITES
Deux tiers des Français
pour la grève de demain

La journée d'action de demain
contre la réforme des retraites
est soutenue par deux
Français sur trois, selon un sondage
BVA paru hier dans Les
Échos. Les sondés sont 64% à la
trouver justifiée, dont 30% qui
jugent l'appel à manifester de
cinq syndicats "tout à fait justifié".
Les actifs sont ceux qui soutiennent
le plus la journée de grève
(70% pour les 25-64 ans), tandis
que chez les Français de
65 ans et plus, moins d'un sur
deux est favorable à cette action.
Selon un autre sondage réalisé
pour le Figaro par l’Ifop, 67%
des Français jugent que le gouvernement
n'est "pas juste dans
ses choix" sur la réforme des retraites
mais 58% estiment "acceptable"
le recul de deux ans de
l'âge légal.
Le gouvernement a lui exclu
de revenir sur l'allongement de
la durée de cotisations et le relèvement
de l'âge légal de la retraite
de 60 à 62 ans, coeur de son
projet de réforme des retraites.
Nicolas Sarkozy a toutefois demandé
vendredi au ministre du
Travail, Éric Woerth, de proposer
des "évolutions" d'ici septembre
sur des sujets comme la
pénibilité ou les carrières longues.

198MANIFESTATIONS

La CGT prévoit 198 manifestations
et rassemblements demain
en France pour lutter
contre le projet gouvernemental
de réforme des retraites.
"Le 24 juin s'annonce comme
une grande journée nationale
d'action, d'arrêts de travail et
de manifestations", écrit hier
le syndicat dans un communiqué.

LE CLUB FRANCE EST EN FAILLITE
VOUS PRENEZ TROP DE CONGES
ET TRAVAILLEZ PAS ASSEZ LONGTEMPS

SOCIÉTÉ● Les Français rois des congés. Les Français sont parmi
les plus friands de congés, avec une moyenne de 34,5 jours par an.
Voilà ce que montre une enquête réalisée auprès de 9000 actifs de
13 pays par l'institut Harris Interactive pour le voyagiste Expédia.

Avec en moyenne neuf jours de repos par an, les Japonais sont, à
l’opposé, ceux qui prennent le moins de vacances, suivis par les
États-Unis (17 jours/an

ÉCONOMIES● Après l'Élysée, le Quai d'Orsay renonce à sa
garden-party. "Compte tenu du contexte budgétaire actuel, Bernard
Kouchner a décidé de ne pas organiser de réception au ministère à
l'occasion de la Fête nationale", a déclaré hier le porte-parole du
Quai d'Orsay. Le 14 juillet prochain, il n’y aura donc pas de garden-
party au ministère des Affaires étrangères, pas plus qu’au palais
de l’Élysée qui avait annoncé un peu plus tôt son intention de
renoncer à cette coûteuse tradition (plus de 700000 euros l’année
dernière tout de même).

Il pourrait ceder un de ses multiples salaires à la fondation EMMAUS .. CE SOCIALISTE DE DROITE

GOUVERNEMENT //EDF VOUS AVEZ PERDU LA LUMIERE ...

Woerth soutenu
parl e président
NicolasSarkozy, depuis le sommet du
G20 auCanada, a exprimé sa confiance
envers son ministre


AFFAIRE BETTENCOURT
Nicolas Sarkozy
soutient son ministre Je maintiens
ma confiance
à Éric Woerth."


Après dix jours émaillés de révélations
et de rebondissements
dans l'affaire Bettencourt, Nicolas
Sarkozy a déclaré hier qu’il
soutenait "totalement et complètement"
le ministre du Travail,
Éric Woerth.



Éric Woerth sortant de
l’Élysée vendredi, avec
François Fillon

Le chef de l'État est intervenu
pour la première fois dans la saga,
alimentée chaque jour depuis
la mi-juin par la parution
d'informations dans la presse,
du Canada, où il assiste aux sommets
du G8 et du G20. "Est-ce
que je maintiens ma confiance à
Éric Woerth? Oui, totalement et
complètement", a dit le Président
lors d'une conférence de
presse à Huntsville, dans l'État
canadien de l'Ontario. "Si vous
me reposez la même question demain
matin, je ferais la même réponse",
a-t-il assuré. "Éric
Woerth conduit la réforme des retraites
avec beaucoup de professionnalisme
et de calme et c'est
précieux".
Le ministre du Travail et son
épouse, Florence, sont au coeur
d'une tempête médiatico-politique
en raison des liens qu’ils entretiendraient
avec l'entourage
de Liliane Bettencourt, héritière
du groupe de cosmétiques
L'Oréal.
Face à la pression grandissante
de l'opposition, qui juge intenable
la position d'Éric Woerth,
la droite a volé au secours de
l'ancien ministre du Budget.
Vendredi, au lendemain d'une
journée de forte mobilisation
contre la réforme des retraites,
François Fillon lui a renouvelé
sa confiance, jugeant "manifestement"
inexactes les accusations
le visant. Dans l'édition du Monde
datée de dimanche et lundi,
Jean-François Copé dit soutenir
"absolument" Éric Woerth. "On
utilise contre lui la vieille technique
de l'amalgame (...) C'est la
victoire de la rumeur, c'est sordide",
dénonce le président du
groupeUMP à l'Assemblée.
"J'ai un peu l'impression d'être
l'objet d'une chasse à l'homme",
déclare de son côté le ministre
du Travail dans le Journal du dimanche,
démentant une fois de
plus avoir eu connaissance de la
situation fiscale de Liliane Bettencourt,
qui, elle, a confirmé
avoir placé 78 millions d'euros
en Suisse.
Éric Woerth, qui sera l'invité
aujourd’hui en début de soirée
du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro,
devrait s’expliquer

UNE CLARIFICATION NÉCESSAIRE
Hier, les appels à la clarification
se sont multipliés à l'adresse
d'Éric Woerth, de plus en plus fragilisé.
"Depuis une semaine maintenant,
on voit se succéder des affirmations
et des contre-affirmations,
ce qui hier était totalement inconnu
du ministre se révèle
aujourd'hui parfaitement connu
(...) Franchement, on est là dans
une situation qui est très préoccupante",
a jugé la députée socialiste
Marisol Touraine sur France
Info.
Pour le dirigeant du Parti de gauche,
Jean-Luc Mélenchon, "Éric
Woerth est contraint de clarifier
rapidement les choses, c'est en
train de tourner à l'affaire
d'État". À l'instar du député souverainiste
Nicolas Dupont-Aignan,
le président du MoDem, François
Bayrou, juge que c'est tout le gouvernement
qui est fragilisé par
l'affaire Bettencourt.

UMP... CLUB EN FAILLITE MORALE ...ATTENTION
UNION MANIFESTEMENT POLLUEE

AFFAIRE
Woerth-Bettencourt:
dîner et bouclier fiscal



Éric Woerth, actuel ministre du Travail mais ses jours sont comptés



Nicolas Sarkozy s'efforce toujours
de contrecarrer les effets
déstabilisateurs de l'affaire
Woerth, ministre du Travail et
maître d'oeuvre de la réforme
des retraites, soupçonné de
conflits d'intérêts dans le dossier
Liliane Bettencourt, l'héritière
de L’Oréal suspectée d'évasion
fiscale. Une opération reconquête
qui ne parvient toutefois
pas à épuiser les rebondissements
médiatiques.
Dernière révélation en date,
Mediapart a affirmé, hier, que le
fisc a remboursé 30 millions
d'euros à Liliane Bettencourt en
mars 2008 au titre du bouclier
fiscal, une opération qui, selon
le site d'information, n'a pu se
faire sans l'aval d'Éric Woerth,
alors ministre du Budget.
Autre rebondissement en date
qui ne va sûrement pas calmer
les choses : Le Monde rapportait
hier qu’Éric Woerth, trésorier
du parti majoritaire depuis
2002, avait dîné le 30 janvier
2008 avec Liliane Bettencourt
dans son hôtel particulier
parisien. Information d’ailleurs
confirmée par le cabinet du ministre.
Sept jours plus tôt, le ministre
avait remis la Légion
d'honneur à Patrice de Maistre,
le gestionnaire de fortune de
MmeBettencourt.
Par ailleurs, TF1 a diffusé, dès
hier sur son site internet, un extrait
de l’interview de l’héritière
de L’Oréal qui sera diffusée en
totalité ce soir au journal de
20heures.


Le renvoi du procès Banier-Bettencourt
contesté par le parquet
La décision était attendue. Le tribunal correctionnel de Nanterre
(Hauts-de-Seine) a ordonné hier un complément d'information dans
le procès visant les dons de l'héritière de l'Oréal Liliane Bettencourt
au photographe François-Marie Banier. La présidente du tribunal, Isabelle
Prévost-Desprez, s'est auto-désignée pour conduire le complément
d'enquête qui visera notamment des enregistrements clandestins
de la milliardaire où apparaît le nom du ministre du Travail Éric
Woerth. Le parquet a cependant immédiatement bloqué l'ouverture
de cette nouvelle enquête en faisant appel de cette décision.

350 000€ d'impayés pour le Jumping international de Marseille
Publié le mardi 06 juillet 2010 à 07H23

Une plainte pour "escroquerie" va être déposée


En décembre dernier, le Jumping international avait attiré à Marseille la "crème" du saut d'obstacles au parc Chanot.

Photo archives Cyril Sollier


C'est une réussite totale, s'exclamait, en décembre 2009 lors du dernier jour de la compétition du Jumping international au parc Chanot, Gisèle Leutier. Tout le monde est satisfait : le public et les cavaliers! Que demander de plus ?" Ben... 350 000€ pour payer la quinzaine de créanciers restés sur le carreau !

À vouloir viser trop haut, en décrochant une quatrième étoile, l'organisatrice de l'événement et présidente de l'association Bellerophron, semble avoir trébuché sur la comptabilité. Sept mois après la venue, à Marseille, de la crème du saut d'obstacles dont quelques vedettes comme Charlotte de Monaco, Gisèle Leutier a été contrainte de déposer le bilan.

"Oui, nous sommes en liquidation judiciaire depuis le 8 juin, admet-elle. Mais il n'y a pas eu de faute de gestion. Toute la comptabilité est carrée. Le problème est que nous avons été débordés par l'événement." Le coupable ? "SEPA, accuse-t-elle. C'est un prestataire à l'origine de gros événements hippiques. Il n'a pas trouvé assez de partenaires".

"Faux ! rétorque le patron de la SEPA, François Bourey. Nous avons ramené 180 000€ en partenariat ainsi que l'engagement de grands cavaliers. Je ne pense pas qu'elle soit malhonnête. Elle n'avait pas les épaules assez larges pour supporter un événement de cette ampleur. C'est très dur. Au-delà des 36000€ qu'elle nous doit, elle a sérieusement sali notre réputation". Pour Gisèle Leutier, la situation n'est pas si "catastrophique", puisqu'il reste à "payer 6 ou 7 créanciers"...

"Préjudice moral pour Marseille"

"Une quinzaine, rectifie Me Bertrand Haut de Sigy, l'avocat de certains créanciers. Dont la Safim,un traiteur d'Avignon,ceux qui ont mis en place la piste et les obstacles, les cavaliers, les chevaux... Il y a bien 350000€ d'impayés. Et je me demande bien où cet argent est passé puisque la Ville de Marseille a subventionné l'événement à hauteur de 300000€ !"

Alors qu'une plainte pour "abus de confiance" et "escroquerie" doit être déposée d'ici à quelques jours, du côté de la municipalité, on tentait de justifier la somme allouée... alors qu'en 2008, le Jumping avait déjà laissé une ardoise de 145 000€. "On n'avait pas de raison de s'alarmer outre mesure", indiquait, hier, l'adjoint aux Sports UMP, Richard Miron, en concédant pourtant "avoir été au courant des problèmes". "Elle était certaine de pouvoir se refaire" poursuit-il.

Désormais avec ces 350000€ de dettes, c'est promis, la Ville ne se fera plus avoir. Gisèle Lautier n'a pas eu droit à sa belle subvention, en février dernier. Il ne faut pas abuser tout de même... "Notre ville a subi un préjudice moral", note, peiné, Richard Miron. "Ce type d'événement doit contribuer à améliorer l'image de Marseille", avait pourtant souhaité, en décembre dernier, le conseiller municipal en charge des Grands événements, Maurice Di Nocéra.

JOUER DE L'ARGENT EN LIGNE
PROVOQUE POUR LES JOUEURS ISOLEMENT ET SURRENDETTEMENT

ET LE Jackpot pour les sites de paris en ligne




Le montant des mises engagées
sur les sites de paris en ligne
en France était de 80 millions
d'euros, un mois après
leur ouverture, a déclaré le président
de l'Autorité de régulation
du jeu en ligne (Arjel),
Jean-François Vilotte.
La France a autorisé 11 opérateurs
à démarrer leur activité
dans les paris et jeux d'argent
en ligne le 8 juin, tout en lançant
la chasse aux sites illégaux
qui récoltaient jusqu’alors les
deux tiers des 3,5 milliards
d'euros de mises.
Sur le seul segment des paris
sportifs, relève Jean-François Vilotte,
l'activité légale était de
50 millions d'euros en 2009
pour un marché total estimé à
environ un milliard d'euros.
"En moins d'un mois, nous
avons ramené dans la légalité
plus que ce qui a été parié en un
an sur le seul site officiellement
autorisé dans l'ancien système",
dit le président de l'Arjel. "Nous
y voyons la preuve que la migration
vers l'offre légalisée fonctionne",
ajoute-t-il, précisant
qu’un million de comptes de
joueurs ont été ouverts en quatre
semaines sur les sites d'opérateurs
autorisés.
L'institut NPA Conseil estimait
le chiffre d'affaires du marché
pendant la Coupe du monde
de football entre 400 et
600millions d'euros en France.
La légalisation des paris en ligne,
mise en oeuvre pour se
conformer aux règles européennes,
avait soulevé des questions
sur le problème de l'addiction
aux jeux, notamment parce que
la compétition entre opérateurs
les conduit à appliquer
des taux de redistribution des
mises très importants, qui peuvent
inciter à jouer plus et parier
plus d'argent.
"D'après les premiers éléments
dont nous disposons, (le
taux de retour au joueur) se situe
à ce jour entre 69% et 83%.
Cela signifie qu’aucun site n'a
mené de politique commerciale
particulièrement agressive", explique
Jean-François Vilotte.
Les autorités françaises ont
fixé le plafond de redistribution
à 85% des mises totales que la
fiscalité globale "autour de
10%" rend difficile à dépasser,
ajoute-t-il.

Nicolas Sarkozy peut-il reprendre la main?




Le président de la République s’explique ce soir sur France 2, après des semaines de tourmente autour del’affaire
Woerth-Bettencourt, devenue affaire d’État. Séquence capitale pour le locataire de l’Élysée, bousculé par la polémique
Pressé par sa majorité de s’exprimer, malmené par les soubresauts de l’affaire Woerth, au plus bas
dans les sondages, Nicolas Sarkozy joue ce soir une partition difficile
Comment?

LE BILLET
Par Marjory CHOURAQUi
Dos au mur. Nicolas Sarkozy
va tenter d’éteindre le brasier.
Pour que la crise politique ne se
transforme pas en crise de régime,
l’Élysée doit répondre d’une
manière précise et franche aux
questions posées par ce scandale.
Mais comment?
Depuis quelques mois, le chef
de l’État, qui a su faire mieux en
son temps, a perdu son flair, son
sens de la communication. La
"Sarko attitude" ne paie plus, le
"Sarko show" ne fait plus recette.
Toutes les techniques classiques
de pare-feu se sont avérées improductives.
D’abord le mutisme,
ensuite la promesse d’un remaniement
équivalente à une
condamnation avec sursis des ministres
fautifs. Puis l’éviction en
catastrophe des punis d’octobre
qui le seront finalement en
juillet, les justifications tétanisées
de Woerth. Enfin, le refrain
anti-presse qui n’a fait qu’aggraver
l’air irrespirable.
Nicolas Sarkozy interviendra
ce soir... Le mal est fait. Le "tous
pourris" n’éclabousse pas seulement
les hommes politiques.
Mais aussi les démocraties.

Que fait la police ?
PROSTITUTION...


"Aujourd’hui, il m’est arrivé quelque
chose d’extraordinaire : j’ai
vu un policier sous mes fenêtres
!", plaisante Mme Thorez,
habitante du Chapitre quartier de marseille qui se palint de la prostitution

. Le fait
est que pendant la saison estivale,
tous les quartiers de Marseille
se retrouvent fort dépourvus
en policiers en tenue... La cité
phocéenne n’étant pas considérée
comme une station balnéaire
-malgré les milliers de
personnes qui se pressent tous
les jours sur nos plages- elle ne
bénéficie pas de renforts policiers.
Ce sont donc les effectifs
habituels qui assurent la sécurisation
du littoral. Et inutile de
compter sur la police municipale
: la lutte contre la prostitution
ne fait pas partie de ses missions,
qui prennent fin à 19h30

IL PARAIT QUE LES ECRITS DEPUIS TOUJOURS ONT FAIT LA (R) EVOLUTION

C’est une première, 93 députés
ont eu la surprise de
constater qu’ils faisaient
l’objet de sanctions financières
pour cause d’absences répétées
aux séances des commissions de
l’Assemblée nationale. Ces retenues
sur salaire découlent de l’application
du nouveau règlement
de l’Assemblée qui donne désormais
davantage d’importance
aux commissions permanentes.
La présence des parlementaires
est ainsi d’autant plus nécessaire
que les textes discutés en séance
publique sont désormais ceux qui
ont été établis en commission et
non plus les textes élaborés par
le gouvernement. Le principe de
ces sanctions ne peut être contesté.
Un député étant élu pour faire
la loi.
L’absentéisme est ainsi un mal
lancinant qui affecte le crédit que
nos concitoyens portent à leurs
députés. Moins les élus travaillent
et moins bonnes sont les
lois. Il faut cependant noter la
qualité des travaux du Sénat.
Mais s’il faut se féliciter de l’avertissement
ainsi adressé aux députés,
il ne faudrait pas que ce rappel
à l’ordre salutaire ne nourrisse
encore un peu plus l’antiparlementarisme.
Il faudrait surtout
s’interroger enfin sérieusement
sur les causes des dysfonctionnements
du Parlement. Car si l’on
souhaite vraiment que les députés
exercent à plein-temps la fonction
pour laquelle ils ont été élus,
il est indispensable de s’attaquer
enfin au cumul des mandats et réfléchir
à une réforme du mode de
scrutin.
Le cumul des mandats constitue
aujourd’hui encore la plaie de
notre régime. Les maires de villes
grandes ou même simplement
moyennes, les présidents d’agglomérations,
les présidents de
conseils régionaux ou de conseils
généraux ne sont pas des surhommes.
Ils n’ont pas le don d’ubiquité
et sont forcément dans l’incapacité
d’exercer parallèlement
deux métiers à plein-temps.
Quelques avancées timides ont
d’ores et déjà été réalisées – notamment
sous le gouvernement
Jospin. Elles sont insuffisantes.
On assiste même aujourd’hui à un
véritable recul. C’est ainsi que le
député PS Arnaud Montebourg,
qui fut le grand pourfendeur du
cumul, est devenu président du
conseil général de Haute-Saône.
Mais malgré les réticences d’une
classe politique incurablement cumularde,
il faudra bien en terminer
un jour avec cette fâcheuse
exception française.
L’autre cause de l’absentéisme
parlementaire tient au mode de
scrutin. Élus au scrutin uninominal
dans le cadre des circonscriptions,
nos députés privilégient
leur présence sur le terrain à leur
participation au travail parlementaire.
Voilà pourquoi il serait souhaitable
d’imaginer un mode de
scrutin comportant une dose de
proportionnelle. Élus au scrutin
proportionnel, les députés européens
donnent l’exemple de l’assiduité
aux travaux de leur assemblée.
Il serait opportun de s’inspirer
de cet exemple

LA FAILLITE PAS POUR TOUS ...

Comment les milliardaires
flambent en Provence
Dans la région, nos compatriotes fortunés évitent les excès bling-bling affichés par les riches de pays émergents

Digne d’une saga inspirée de Dallas et de ses milliards,
l’affaire Bettencourt, du nom de l’héritière de L’Oréal
et femme la plus riche de France, a révélé un monde inconnu
du plus grand nombre, où les chèques croulent
sous les zéros, où la menue monnaie du quotidien se chiffre en
centaines de milliers d’euros, où l’on achète une île aux Seychelles
comme d’autres loueraient par internet un bungalow sur la côte....
Bienvenue dans le monde merveilleux des milliardaires, qui
compterait un millier d’âmes sur la planète et des poursuivants
par centaines, pauvres riches qui comptent encore en millions.
Historiquement, ces héritiers, capitaines d’industrie ou grands dirigeants
ont leurs habitudes dans la région entre Saint-Tropez,
Côte d’Azur, Alpilles et Luberon. Et, ici aussi, de batailles de champagnes
en demandes extravagantes pour leurs yachts ou leurs villas,
les milliardaires ne regardent pas à la dépense

On compterait près d’un millier de milliardaires. Dont plusieurs dizaines viennent en vacances sur la Côte





L'ANALYSE de Bruno AUBRY*
"L’occasion de tisser des liens avec
d’autres personnes fortunées


❚ Les riches français ont-ils leurs habitudes dans
notre région ?
Ils y ont leurs habitudes mais ils restent très discrets.
Le bling-bling, ce ne sont pas les Français,
mais les Russes et les gens du Golfe. On les retrouve
d’abord à Saint-Tropez, dans et autour du lotissement
des Parcs. Mais aussi dans les palaces de la
Côte d’Azur.
❚ Font-ils les mêmes dépenses que les étrangers
fortunés ?
Que ce soit Bernard Arnault, François Pinault ou
Liliane Bettencourt, ils n’ont rien à envier en matière
de revenus aux oligarques russes ou aux princes
du pétrole. Mais ils se comportent différemment.
Les nouveaux riches ont leurs fortunes liées à des
événements internationaux, comme le krach pétrolier
pour les uns et la privatisation des mines consécutive
à l’éclatement de l’URSS pour les autres. Le
monde les amétamorphosés riches du jour au lendemain:
ils disposent soudainement d’énormes revenus
à dépenser. Chez nous, derrière chaque grande
fortune, il y a du travail : ce sont des milliardaires en
capital qui n’ont pas la même philosophie de l’argent.
Ils ont tous les attributs du riche, comme la
propriété ou le yacht, mais ils ne se situent pas dans
cette dynamique de la course à la démesure.
❚ À part Christian Audigier…
À part lui, je n’en vois pas d’autres. Mais Audigier
fait partie du showbiz. Les artistes ne sont d’ailleurs
pas forcément les plus bling-bling. On les retrouve
dans le Luberon ou dans l’arrière-pays varois, comme
Brad Pitt et Angelina Jolie, en recherche
d’authenticité, plus que sur les yachts de Saint-Tropez.
❚ À quoi ces riches français passent-ils l’essentiel
de leurs vacances?
On se reçoit beaucoup. En fait, ces gens ne s’arrêtent
jamais vraiment de travailler. C’est l’occasion
de tisser des liens avec d’autres personnes fortunées
dans un contexte plus détendu. Alors que les
Russes viennent ici pour déconner.
❚ Ils ont une vie de rêve…
Ils ne me font pas rêver. Quand on se fait construire
un sous-marin de poche pour s’enfuir en cas d’attaque
comme un millier d’entre eux l’a fait dans le
monde, ou que chacune de vos voitures est équipées
de vitres pare-balles, c’est que leur degré de parano
est très élevé. Leurs épouses s’ennuient beaucoup:
elles passent leurs journées à commander robes et
bijoux qu’elles se font livrer à domicile, quand elles
ne passent pas des heures à évoquer les amants et
les maîtresses de leurs connaissances. C’est une physiothérapeute
travaillant avec eux qui témoigne
dans mon livre de leur ennui insondable. Ces dépenses
inconsidérées peuvent générer de vrais drames
comme cet homme qui offre une Ferrari à son fils
pour ses 18 ans. Un bolide trop puissant : il s’est tué.
La morale de cette histoire : l’argent peut faire le
bonheur, à condition de ne pas être riche.


Les dix Français les plus riches
 Selon le classement mondial 2010 du magazine
Forbes, la 1ère place revient au Mexicain Carlos Slim
avec 53,5 milliards de dollars. Bernard Arnault
(LVMH) est 7e avec 27,5 milliards de dollars ; Liliane
Bettencourt (L'Oréal), 17e avec 20 milliards ;
François Pinault (PPR), 77e avec 8,7 milliards ;
Serge Dassault (Dassault), 89e avec 7,6 milliards ;
Alain et Gérard Wertheimer (Chanel), 93e avec
7,5 milliards ; Jean-Claude Decaux (JCDecaux), 173e
avec 4,6 milliards ; Alain Mérieux (BioMerieux),
212e avec 4 milliards ; Martin et Olivier Bouygues
(Bouygues), 277e avec 3,4 milliards ; Pierre Bellon
(Sodexo), 437e avec 2,2 milliards ; Philippe
Foriel-Destezet (Adecco), 488e avec 2 milliards.
 Le magazine Challenges réalise également un
palmarès des fortunes industrielles. Bernard Arnault
y devance cette année Gérard Mulliez (Auchan)
et Liliane Bettencourt
on ne connait pas le classement définitif de nicolas sarkozy


La surenchère des méga-yachts

La démesure, pêché mignon des plus fortunés. Exemple avec l’"Octopus" de Paul Allen, cofondateur de
Microsoft, ici à Marseille. Il est l’un des 10plus grands yachts du monde.

Au même titre que les avions ou les châteaux, les
grands yachts incarnent la représentation ultime
de l’ultra-richesse. Dans la région, c’est àMarseille
et La Ciotat, deux ports spécialisés dans l’entretien,
la réparation et la transformation des navires
de grande plaisance, que l’on croise parfois la route
d’un de ces géants des mers seulement accessibles
à une poignée de milliardaires.
Parmi les anecdotes livrées par l’une ou l’autre
des entreprises qui travaillent dans le domaine de
l’hyper-luxe, celle du yacht Eco, à l’origine propriété
du magnat mexicain des médias, Emilio Azcarraga.
Long de 74,5m, le bateau avait été construit en
1991, pour environ 350millions de francs. Une fois
lancé, Eco adopta le rythme habituel des grands
yachts: l’hiver en Caraïbe, l’été en Méditerranée.
Chaque année, il traversait donc l’Atlantique à
deux reprises. Mais l’appétit en carburant de ses
deux moteurs diesel de 5000 cv chacun et de sa turbine
à gaz de 185000 cv l’empêchait de traverser
d’une seule traite. Son propriétaire était donc obligé
de se faire accompagner par un pétrolier ravitailleur
pour refaire le plein au milieu de l’Atlantique
et terminer ainsi son voyage. Sauf que le remplissage
prenait un temps fou, au grand dam de
l’impatient Emilio Azcarraga. Arrivé à destination,
Eco entra donc en chantier à Marseille. But de l’opération
: l’équiper d’un système de remplissage rapide
pour limiter l’attente lors des traversées. Un caprice
facturé à l’époque 1,5 million de francs. C’est
d’ailleurs à son bord qu’Emilio Azcarraga mourut,
en 1998 au large de Miami. Cédé par ses héritiers
au patron de la société informatique Oracle pour
52M$, le navire fut revendu en 2003 au fils du propriétaire
du journal anglais The Telegraph, pour
68M$. Le yacht s’appelle désormais Enigma.


"Ce qu’on m’a demandé de plus
insensé? Un ascenseur sur un voilier

France Desforges a
longtemps connu ce monde
de la démesure






Ses fenêtres s’ouvrent sur des
rangées de "pointus" marseillais
qui oscillent au gré du
vent, face à la mairie de Marseille.
Authentiques coques de
noix comparées aux yachts, voiliers
ou bateaux de croisière ultra-
sophistiqués "habillés" par
France Desforges, architecte
d’intérieur. Dans son catalogue
figure entre autres l’ancien quatre-
mâts de Bernard Tapie. Des
ponts du Phocea, donc, au
"quai des Milliardaires", à Antibes
où sont amarrés les yachts
les plus luxueux, bienvenue
dans le monde de la démesure!
France Desforges a longtemps
fréquenté "cet univers où
le champagne et l’argent coulent
à flots". Excentricités, caprices
de propriétaires "qui changent
continuellement d’avis", elle a
tout entendu, tout vu. Elle se
souvient de l’épouse d’un magnat
de la presse britannique
"qui tenait au bout des doigts de
minuscules petits paquets portant
la griffe des plus grandes
maisons" et d’une escouade
d’hommes d’équipage se précipitant
pour la décharger de tant
de poids! Ou du propriétaire du
plus élégant yacht qu’elle ait jamais
décoré, le Beaupré, exigeant
que l’étiquette du vin servi
à bord soit au nom du bateau.
"Élégance", un mot qui lui
convient si bien mais si rare
dans ce milieu où "l’on confond
souvent ce qui est cher et ce qui
est de bon goût". Il est vrai, souligne-
t-elle, que les donneurs
d’ordre sont le plus souvent les
hommes, "qui cherchent à
briller" et font mine d’ignorer
qu’à bord d’un bateau, "les tissus
se fanent très vite et les couleurs
résistent mal au soleil, aux
reflets..."
Petit bout de femme, France
Desforges a toujours mis assez
de distance entre elle et ses
clients. "C’était le meilleur
moyen de me faire respecter, de
les convaincre ou de pouvoir dire
non" quand l’idée était vraiment
incongrue. Et il y en a eu!
"Ce qu’on m’a demandé de plus
insensé...un ascenseur entre les
deux ponts d’un voilier. J’ai refusé
!"
Mais d’autres qu’elle ont souvent
dit oui, sans être à un sacrilège
près. France Desforges raconte
ainsi l’histoire de cet antiquaire
à qui l’on avait commandé
une commode Boulle. "Il l’a
vissée, car tout doit être fixé dans
un bateau!" De quoi douter sérieusement
de l’authenticité du
meuble. Il y a aussi ce propriétaire
qui a exigé "des baignoires faites
sur mesure pour chaque cabine
de son voilier, ce qui est très
coûteux et inutile car ça fuit".
Du stupide au grotesque, il
n’y a parfois qu’un pas. Un émir
lui a demandé du mobilier ancien,
mais des copies."Il ne voulait
pas de meubles qui aient déjà
servi". Un autre une table
pour 40 couverts, celui-là un escalier
en marbre ..."Ces riches
propriétaires s’imaginent qu’il
suffit de payer pour transformer
leur yacht en villa flottante. Ils
ne veulent pas admettre qu’un
bateau, c’est un volume, pas une
surface". Et quand le propriétaire
a décidé d’appareiller, il n’y a
pas une minute de sursis. "Il
m’est arrivé de partir avec mes
ouvriers en mer, car je savais
que si je ne restais pas à bord, je
risquais de ne plus jamais voir
mon client !" Et de ne jamais
être payée.

AVIS DE FAIBLESSE
ASSEZ ROCAMBOLESQUE

L'octogénaire séquestré avait peur de son épouse qui le battait
L'homme de 80 ans, séquestré pendant un an dans la buanderie de sa maison d'Arrou (Eure-et-Loir) et maltraité par une partie de sa famille, est apparu devant la presse en bonne santé, lundi au centre hospitalier de Châteaudun où il séjourne depuis mercredi.

Isolé une fois de plus dans une chambre seul, au fond d'un couloir, il a reçu quelques journalistes.
A l'aise à l'oral, mais visiblement affaibli moralement, l'octogénaire a répondu avec une distance assez déconcertante aux questions de la presse, tenant parfois des propos décousus vis-à-vis de l'épreuve qu'il a vécue pendant au moins un an.

Une épreuve qu'il qualifie de prime abord comme "un concours de circonstances", provoquée par "une femme peu commode", a-t-il dit lundi de son épouse, Béatrice Fautrè, 35 ans plus jeune que lui. "Elle m'en a fait baver".

François Deweille a toutefois avoué "avoir peur de Mme Fautrè (telle qu'il nomme son épouse soupçonnée d'être l'auteur principale de la séquestration), même s'il considère "ne pas avoir été séquestré", selon son récit lors d'une visite de la secrétaire d'Etat en charge des aînés au centre hospitalier de Châteaudun, Nora Berra.

"Elle me menaçait de mettre à la porte quand il ferait froid", a-t-il insisté, un peu apeuré.

Il a toutefois confirmé qu'il avait été "battu" pendant sa séquestration. "Elle me battait pour me punir. Elle me prenait pour un domestique", a-t-il indiqué. Et d'affirmer qu'elle "me supprimait des repas pour me punir des fois pendant trois jours. C'est elle qui m'a empêché d'aller dans le centre pour aveugles dans les Yvelines".

De son union avec Béatrice Fautrè, François Deweille garde un souvenir pragmatique.

"On s'est marié pour qu'elle devienne mon héritière. C'est moi qui lui ai proposé. C'était un mariage récompense parce qu'elle m'a recueilli chez elle", a-t-il dit sobrement.

Aujourd'hui, François Deweille voit l'avenir dans un centre pour aveugles près de Marly-le-Roi (Yvelines).

La secrétaire d'Etat, Nora Berra a indiqué qu'elle avait trouvé l'octogénaire "physiquement un peu affaibli, mais je suis rassurée parce qu'il va bien. Maintenant je ne suis pas aussi affirmative sur son état psychologique".

Face à ce type d'événement familial, la secrétaire d'Etat a refusé l'idée que l'Etat était impuissant.

"Je ne veux pas dire qu'on est impuissant. Au contraire, je suis extrêmement mobilisée sur ce sujet là. Si la population ne se mobilise pas pour dénoncer ce qui est inacceptable, comment voulez-vous que nous, nous fassions notre travail derrière?".

Pendant un an, François Deweille a vécu un calvaire, enfermé dans une buanderie, séquestré par une partie de sa famille qui le violentait et le sous-alimentait. Malvoyant depuis plusieurs années, il a désormais complètement perdu la vue du fait de ses conditions de vie déplorables.

D’importantes sommes d’argent lui appartenant auraient par ailleurs été détournées.

Interpellée mercredi, son épouse âgée de 45 ans a été placée en détention provisoire vendredi à la maison d'arrêt de Versailles.

Egalement arrêtés, l'amant présumé de cette femme et un de ses fils ont été libérés sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour complicité de séquestration criminelle et non dénonciation de mauvais traitements sur personne vulnérable.

QUAND C "EST SUR SES DENIERS PERSONNELS
LE GOUVERNEMENT FAIT DES ECONOMIES ...
c'est y vrai que toute l"année avec l'argent des contribuables
les déplacements exotiques succèdent aux rendez vous à l'autre bout de la planète



Vacances : rigueur oblige, le gouvernement boude la Provence bling-bling
mardi 03 août 2010 à 11H40


Comme l'an dernier, Nicolas Sarkozy et son épouse Carla ont opté pour des vacances au calme au Cap-Nègre.
ou nico leblanc va commencer
une formation de massage des meninges en prevision de la rentrée de septembre


C'est fini ! Le gouvernement tire le rideau, après un dernier conseil des ministres estival. L’an dernier, la Provence et la Corse s’étaient distinguées comme destinations préférées des ministres en vacances. Ainsi, sur l’Ile de Beauté, l’on pouvait croiser Bernard Kouchner ou Eric Woerth, tandis que les Provençaux cotoyaient Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde. Et cette année ?

Si Nicolas Sarkozy est resté fidèle au Var en se rendant à nouveau au Cap-Nègre dans la villa de ses beaux-parents, la majorité du gouvernement a déserté le sud de la France pour des destinations apparemment moins enviables. Qu’on se le dise, ces vacances seront placées sous le thème de la crise, car dans le monde politique la communication ne s’arrête jamais.

Ainsi, le ministre de la Défense Hervé Morin a opté pour la destination ô combien touristique de l’Eure, tandis que la secrétaire d’Etat chargée du Développement de l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet a opté pour Sainte-Mère-Eglise dans la Manche. Et si la Provence n’est plus à la fête, c’est le Limousin qui pourrait devenir la nouvelle destination préférée des ministres en vacances ! Alors que celui du Budget François Baroin devrait profiter du calme reposant de la Creuse, sa consoeur de l’Education nationale Valérie Pécresse a choisi un département tout aussi paradisiaque : la Corrèze.

A côté de ces annonces, les vacances du ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi et celles du ministre du Travail Eric Woerth font figure de luxe indécent : les deux hommes politiques se rendront à Chamonix. Et que dire du Premier ministre François Fillon qui se permet même de quitter le territoire français pour se rendre en Toscane !

Ils ne sont finalement que deux de l’UMP à avoir gardé le sud-est dans leur cœur… mais ils n’appartiennent pas au gouvernement. Comme l’an passé, les frères ennemis Xavier Bertrand (secrétaire général de l’UMP) et Jean-François Copé (président du groupe UMP à l’Assemblée nationale) se rendront sur l’Ile de Beauté, respectivement à L’Ile Rousse et Porto-Vecchio.

Et les autres ?

A l’UMP, certains ont préféré jouer la discrétion. Ainsi, au cabinet de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, on s’est contenté d’indiquer au Journal du dimanche que les vacances ne débuteraient pas avant le 3 août. Où ? "Sûrement pas loin." Il ne faut pas en attendre davantage du côté du secrétariat d’Etat chargée de la Famille de Nadine Morano où l’on confesse ne pas avoir "eu le temps d’y penser"…

On est encore moins bavard du côté du ministère des Affaires étrangères de Bernard Kouchner, du ministère de la Culture de Frédéric Mitterrand ou encore du ministère de l’Ecologie de Jean-Louis Borloo. "No comment", les vacances seront – ils l’espèrent – sans paparazzi !

Il faut alors enquêter du côté de l’opposition pour espérer y trouver quelques Provençaux… Raté avec Martine Aubry qui sera en Italie (au risque d’y croiser François Fillon ?). Pas de précisions chez Cécile Duflot où, pour couper court à toute rumeur, on indique juste que les vacances se feront en France. Le leader d’Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit fait moins de secrets : cela fait déjà deux semaines qu’il se repose dans sa maison de l’Hérault.

Il n’y aura donc que le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon pour sauver la réputation touristique de la Provence. Des vacances qu’il espère calme pour pouvoir achever la rédaction de son dernier livre. En tout cas, il ne risque pas d’y croiser un confrère…

TU JOUES DANS QUEL CLUB

POLE EMPLOI

AH BON JE CONNAIS PAS

ET POURTANT NOUS ON PEUT S ENTRAINER A LONGUEUR DE JOURNEE
ET NOUS AVONS LE NOMBRE DE ""LICENCIES"" QUI MONTE DE FACON VERTIGINEUSE


EMPLOI
La plus forte récession depuis 60ans
256 100.
C’est le nombre de destructions de postes qui ontlieu en 2009.

Selon le bilan publié,
hier, par Pôle emploi, la
France a connu l’an dernier une
baisse record. Et, pour la première
fois depuis 1976, ces pertes
d’emplois on été accompagnées
d’un recul du nombre
d’entreprises affiliées à l’assurance
chômage. Avec 7620unités
de moins, le recul est
de0,5%.
La France enregistre la plus
forte récession depuis 60ans. Selon
l’Insee, le produit intérieur
brut s’est contracté de2,5%, et a
fait reculer l’emploi salarié de
1,5% au total. Ce recul est proche
de celui enregistré en 1976,
après le premier choc pétrolier.
À l’époque, on avait dénombré
214100 destructions de postes.
Avec le début de la récession, en
2008, l’emploi salarié avait reculé
de 0,5 %. Cette baisse des emplois
a ramené à 16 287 700 le
nombre de salariés français des
secteurs concurrentiels à la fin
2009. Ils étaient répartis dans
un peu plus d’1,6 millions d’établissements
affiliés à l’assurance
chômage."Un tel niveau de
destructions nettes d’emploi salarié
n’avait jamais été observé depuis
l’après-guerre", précise Pôle
emploi dans un communiqué.
C’est l’emploi industriel,
en recul depuis 2001, qui a encore
perdu le plus de postes
(168 200), soit une baisse
de 5,2 %. Le secteur tertiaire a
perdu 44300 postes, soit - 0,4%.
Utilisécomme variable d’ajustement
en période de crise, le secteur
de l’intérim a connu une légère
hausse de 1,5% en deuxième
partie d’année, et l’emploi
féminin a diminué pour la première
fois depuis 1993. Il résiste
cependant mieux que celui des
hommes: 51400 postes perdus,
soit un recul de 0,7 %, contre
204700 (2,2%de recul).
Une seule région, la Corse, a
été créatrice d’emplois en 2009,
avec un solde p o s i t i f de
1050postes (+1,7%). A l’opposé,
les huit régions les plus touc
h é e s o n t é t é l a P i c a r -
die (-3,8%); la Haute Normandie
(-3 %) ; la Lorraine (-2,6%) ;
le Centre (-2,3 %) ; l’Alsace
(-2,2 %) ; le Poitou-Charentes,
Champagne-Ardennes et
Bourgogne, (-2,1%) chacune.
L’Île-de-France, avec une baisse
de 1,4%, a connu une diminution
d’emplois un peu moins
marquée que la moyenne nationale
sauf pour le tertiaire, avec
une perte de 33 290 postes,
soit1%de ses effectifs.