EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

A MASSILIA LA CULTURE N" EST PAS QUE PHYSIQUE ...QUOIQUE

Constructa fait son trou

CA SE PREPARE..

Une seconde jeunesse
pour la rue Saint-Ferréol?
L’association des commerçants veut moderniser l’artère piétonne pour 2013

ÉCONOMIE
La CGPME veut créer
"SOS entrepreneur"

Après la vague des élections
patronales et consulaires, la période
de constitution des nouvelles
équipes… Après la Chambre
de commerce et d’industrie
lundi soir, la CGPME 13 a présenté,
hier matin, son nouveau
bureau. Pierre Allary succède
donc à Gérard Mongereau, à la
tête de cette organisation patronale
des TPE & PME. À ses côtés,
Alain Gargani et André Bencivenga,
respectivement 1er et
2e vice-président, sans oublier
les quinze autres membres du
bureau. L’actuel patron de Multi
Restauration Méditerranée a
pour ambition de se rapprocher
de ses 1 350 adhérents et
d’offrir plus de services aux
TPE et PME qui sont les premiers
employeurs du département.
"Nous sommes des chefs
d’entreprise avant tout mais
nous avons aussi une éthique,
explique le nouveau patron de
la CGPME 13. Notre rôle d’acteur
est très important. D’où la
nécessité de syndicats interprofessionnels
forts et d’une CGPME
active et présente. On s’inscrit
dans la continuité mais
avec une nouvelle équipe. Nous
souhaitons mettre en place
"SOS entrepreneur" pour soutenir
les chefs d’entreprise dans
leur parcours. Bref, nous voulons
défendre nos convictions,
c’est-à-dire de porter la voix des
entreprises à échelle humaine et
de peser dans les différents dossiers
territoriaux"… Engagé et
pugnace, Pierre Allary désire apporter
plus de visibilité à la CGPME13.
Plus qu’une promesse,
un vrai combat

LE PROJET
Avec "Marseille rêve", en 2013 on connaîtra la chanson
Jean-Jacques Goldman, Céline Dion, Johnny
Hallyday, Garou, Noah: depuis vingt ans,
le Marseillais Erick Benzi a réalisé bon nombre
d’albums pour quelques-uns des piliers
de la chanson d’ici. C’est donc un vrai "pro"
qui porte, avec son frère Roland, et la complicité
d’un collectif d’acteurs locaux le projet
"Marseille Rêve". Ce spectacle complet,
"dans l’esprit du Cirque du Soleil", indique
Alain Battaglia, sera présenté pour Marseille
2013. La fine fleur de la scène musicale marseillaise
(Papet et Gari, Carmona, Quartiers
Nord...), mais aussi des dizaines d’amateurs
enthousiastes y participent déjà : en décembre,
à l’Hypérion, ils ont enregistré en public le
single façon hymne fédérateur, mais le groupe
compte déjà une vingtaine de chansons. Si la
ville est au coeur de chacune d’entre elles, toutes
célèbrent "une image positive de Marseille.
On n’est pas là pour parler de ce qui fâche, les
médias s’en chargent déjà", sourit Alain. Or
tout l’esprit de "Marseille rêve", qui se déclinera
aussi en clips et making-off bien décidés à
"inonder Internet", est justement de "changer
l’image de la ville à l’extérieur". D.TA.
Pour rejoindre le projet : http://www.marseillereve.com


En 2011, l’espace musical
Hypérion va monter le son

Dans un box de répétitions, Franck Mattoni, fan de jazz et prof de batterie pour le Crac, qui donne des cours à Hypérion. En studio, Bruno
Gilles, maire UMP de secteur et Alain Battaglia, directeur de l’espace musical, autour de Thomas, un animateur

Entre le centre Fissiaux et le
petit Casino, on peut passer
mille fois devant sans le
voir. À l’Espace Hypérion, longtemps,
pour vivre heureux, on a
vécu caché. "Peut-être un peu
trop", sourit Bruno Gilles, le sénateur
maire UMP de secteur. Depuis
le 1er janvier, il a repris les rênes
de ce lieu étonnant et méconnu,
jusqu’ici placé sous la houlette
de la mairie centrale. "Mon
idée, explique-t-il, c’est de
l’ouvrir davantage au public,
d’en faire un élément fort de la
vie culturelle du secteur." Quartier
général de l’opération "Marseille
rêve" (lire ci-dessous), Hypérion
veut ainsi exister sur
l’échiquier Marseille 2013.
Une ambition qui excite toute
l’équipe d’Alain Battaglia, le directeur
de cette structure municipale
unique en son genre: studio
d’enregistrement high-tech
("Quand les gens découvrent notre
matos, ils s’en décrochent la
mâchoire", rigole Thomas, derrière
sa table de mixage) et lieu de
répétitions couru (5 boxes insonorisés)
pour musiciens de tous
poils, Hypérion propose aussi
des cours de musique et du coaching
de groupes. Le tout à des
tarifs imbattables : les deux heures
de répétitions coûtent ici de
5à 7¤. La semaine de studio, "le
prix d’une journée" dans le privé.
Alors forcément, ça se bouscule
dans les couloirs moquettés de
rouge: combo de lycéens se rêvant
MGMT de demain, vieux
briscards de Quartiers Nord ou
Massilia Sound System, nouvelles
formations prometteuses
("Vous allez entendre parler de
Starliner, qui vient de signer chez
Universal", jure ce vieux fou de
pop rock de Battaglia), orchestre
oriental fantasque ou fans de
thrash metal, ils sont nombreux
à pousser la porte d’Hypérion
chaque année. Même des stars
de la variète comme Jean-Jacques
Goldman,Maurane, Yannick
Noah ou Patrick Fiori sont
venus enregistrer un bout d’album
ici. "Il ne vous le dira pas
parce qu’il est trop modeste, glisse
Bruno Gilles, mais ça, c’est grâce
au réseau d’Alain dans le milieu
musical." Les vedettes ne
font pas vivre Hypérion, mais elles
lui donnent un petit supplément
d’éclat : "Quand on avait
emmené Patrick Fiori manger
une pizza chez Vincent, à côté, rigole
Alain, les gens m’avaient dit :
’Oh, vous êtes un vrai studio,
alors ?’" Un vrai de vrai, OK, mais
pas un lupanar rock’n’roll pour
autant. Ni bière, ni clope, ni brochette
de groupies avachies sur
le canapé du studio, "oui, je suis
un peu pénible là-dessus", reconnaît
Alain. Son équipe acquiesce,
hilare. "Ici, on est là pour bosser",
ajoute Thomas, l’un des animateurs.
Tout pour la musique.
C’est déjà un beau programme.
DelphineTANGUY
Hypérion, 2 bis avenue Maréchal-Foch
(4e),04 91 49 27 88.
www.espacehyperion.com


De Goldman aux fans
de thrash metal, tout
le monde est passé ici

Ça déménage dès lundi
pour les salariés de CMA CGM
Les 2100 personnes du groupe mettront trois semaines pour investir la tour


LE CONTEXTE
Le déménagement de CMA CGM,
prévu en janvier 2010, a plusieurs fois été reporté.
Dès lundi, les employés y migrent

Les 147 mètres de la Tour CMA CGM accueilleront 2100 salariés
d’ici au 7 février




Deux mille cent salariés,
cinq sites, une tour de
147mètres. L’emménagement
tant attendu en interne
du groupe CMA CGM démarre
ce lundi et ce jusqu’au 7 février.
Trois semaines agitées pour
l’armateur français, troisième
acteur mondial dans sa spécialité.
Un ouvrage livré avec un an
de retard par rapport au calendrier
initial après quatre ans de
travaux. Ingénieurs et architectes
ont dû faire face à de nombreux
défis techniques, parmi
lesquels l’assemblage des
1 172 poteaux, tous d’inclinaison
et de section variables. La
tour CMA CGM est par ailleurs
le seul bâtiment de la ville
construit selon des règles parasismiques
et ce, bien qu’aucune
réglementation ne l’impose.
Actuellement, le groupe paie
266 000 euros par mois au
Conseil général pour occuper
ces locaux rachetés par la collectivité
locale l’année dernière.
Imaginé au début des années
2000, ce signe architectural situé
à l’entrée de la ville a été dessiné
par l’architecte anglo-irakienne
Zaha Hadid. L’investissement
estimé est de 300 millions
d’euros pour ce bâtiment
emblématique de l’opération
Euroméditerranée.
Au vu de la taille du chantier,
le groupe CMA CGM a mis en
place un comité de déménagement
qui réunit les services administratifs
du groupe ainsi
que ses deux directions des ressources
humaines et de la communication
avec la nomination
de coordinateur dans chaque
service. En externe, des spécialistes
du déménagement accompagneront
l’ensemble des
collaborateurs tout au long de
ces trois semaines.
La plus haute tour de Marseille
accueillera sur 33 étages
la quasi-totalité des effectifs du
groupe installé à Marseille et
présidé par Jacques Saadé. Seule
la filiale croisières, Compagnie
Le Ponant, restera dans ses
locaux avenue du Prado .
La tour est reliée par une passerelle
à un bâtiment annexe
comprenant un restaurant d’entreprise
et cinq niveaux de parking.
Ce restaurant proposera
8stands différents sur deux étages
afin de répondre aux goûts
culinaires les plus variés pour
les 20 nationalités qui travailleront
sur place.

Notre-Dame de la Garde va briller en 2013

Ce n’est pas encore officiel - la présentation
devrait se faire à la fin janvier ou en février - mais on sait
déjà que la basilique Notre-Dame de la Garde ne restera pas sur la touche en 2013 : plusieurs projets
ont été déposés.


Création d’un espace muséal ludique pour les enfants,
d’un grand son et lumière…
Un appel à la générosité des Marseillaissera aussi lancé ces prochainsmois

Ça déménage dès lundi
pour les salariés de CMA CGM
Les 2100 personnes du groupe mettront trois semaines pour investir la tour

LE CONTEXTE
Le déménagement de CMA CGM,
prévu en janvier 2010,
a plusieurs fois été reporté.
Dès lundi, les employés y migrent

Deux mille cent salariés,
cinq sites, une tour de
147mètres. L’emménagement
tant attendu en interne
du groupe CMA CGM démarre
ce lundi et ce jusqu’au 7 février.
Trois semaines agitées pour
l’armateur français, troisième
acteur mondial dans sa spécialité.
Un ouvrage livré avec un an
de retard par rapport au calendrier
initial après quatre ans de
travaux. Ingénieurs et architectes
ont dû faire face à de nombreux
défis techniques, parmi
lesquels l’assemblage des
1 172 poteaux, tous d’inclinaison
et de section variables. La
tour CMA CGM est par ailleurs
le seul bâtiment de la ville
construit selon des règles parasismiques
et ce, bien qu’aucune
réglementation ne l’impose.
Actuellement, le groupe paie
266 000 euros par mois au
Conseil général pour occuper
ces locaux rachetés par la collectivité
locale l’année dernière.
Imaginé au début des années
2000, ce signe architectural situé
à l’entrée de la ville a été dessiné
par l’architecte anglo-irakienne
Zaha Hadid. L’investissement
estimé est de 300 millions
d’euros pour ce bâtiment
emblématique de l’opération
Euroméditerranée.
Au vu de la taille du chantier,
le groupe CMA CGM a mis en
place un comité de déménagement
qui réunit les services administratifs
du groupe ainsi
que ses deux directions des ressources
humaines et de la communication
avec la nomination
de coordinateur dans chaque
service. En externe, des spécialistes
du déménagement accompagneront
l’ensemble des
collaborateurs tout au long de
ces trois semaines.
La plus haute tour de Marseille
accueillera sur 33 étages
la quasi-totalité des effectifs du
groupe installé à Marseille et
présidé par Jacques Saadé. Seule
la filiale croisières, Compagnie
Le Ponant, restera dans ses
locaux avenue du Prado .
La tour est reliée par une passerelle
à un bâtiment annexe
comprenant un restaurant d’entreprise
et cinq niveaux de parking.
Ce restaurant proposera
8stands différents sur deux étages
afin de répondre aux goûts
culinaires les plus variés pour
les 20 nationalités qui travailleront
sur place

La Corniche, joyau de Marseille
Une balade familiale époustouflante où chaque pas est une leçon d’histoire, d’architecture et un grand bol d’air

Vue du jardin Valmer, la presqu’île de Malmousque est magique. Oscillant entre petits ports, criques, ruelles, grands restaurants et
bastides, la balade révèle l’âme de Marseille : une diversité préservée du tourisme de masse



LE COUP DE
PROJECTEUR


Comme les pénitents gravissant
autrefois la colline de
la Bonne Mère toute proche,
on serait capable de faire
cette promenade avec des pois
chiches dans les chaussures,
tant le panorama de cette balade
relève de l’exceptionnel. L’embarquement
se fait au pied de
l’impressionnant Monument
aux héros de l’armée d’Orient
sur la Corniche Kennedy (à 5mn
en voiture du Vieux-Port), d’où
l’on rejoint en contrebas le Vallon
des Auffes, qui tire son nom
du chanvre en provençal. "Dès
l’époque médiévale, on venait de
toute la Méditerranée pour faire
réparer, calfater son bateau, souligne
la guide de l’office du tourismede
Marseille, Elsa Ghio-Léaunard.


Toute une corporation
d’auffiers est venue s’installer".
Retour sur la Corniche. A gauche
toute avant de traverser
pour rejoindre la fresque Coca-
Cola (l’ex-mur de Zidane). Le
regard embrasse ici l’histoire de
la défense maritime. On discerne
le château d’If et l’archipel du
Frioul truffé de fortins. A 100m
du rivage surgit un îlot sur lequel
se dresse le "pain de sucre", borne
qui servait à régler les tirs militaires
et fixe encore la latitude situant
Marseille sur les cartes !
Sur votre gauche se découpe la
presqu’île de Malmousque avec
les anciens Bains Chauds (1909),
et un peu plus loin les célèbres
Bains militaires (très prisés mais
quasi inaccessibles aux profanes)
reconnaissables à leurs vestiaires
bleus. Marchons 150 m
avant de bifurquer à droite en
suivant le panneau "anse de Malmousque".
On bascule dans le silence
absolu des ruelles, jusqu’au
port. C’est de cette crique,
où les portefaix italiens venaient
briquer leurs tapis dans une atmosphère
pestilentielle propice
à la prolifération des "malmosque"
(les mauvaises mouches),
que le quartier tire son nom. On
continue par la rue "Va à la calanque"
pour rejoindre celle du Génie
qui conduit au fort de la Légion
étrangère. On contourne la
propriété jusqu’à la mer pour
emprunter à droite la promenade
surplombant les flots. Instants
paradisiaques. On est alors
face à l’îlot du Pendu (où l’on
pendit nombre de renégats)
et l’îlot Degaby avec
son joli fortin restauré.
Revenez sur vos pas
pour suivre la mer par l’escalier,
remontez l’impasse
Notre-Dame des Grâces
jusqu’à la rue de la
Douane où vous bifurquez
à droite vers l’imposant
Centre d’Océanologie.
Là, plongez
dans la montée de Maldormé
conduisant
dans l’anse du même
nom - admirez les villas baroques
-, jusqu’au restaurant étoilé
"Le Petit Nice", que l’on contourne
par la mer vers le Pont de la
Fausse Monnaie. Remontez sur
la Corniche par l’escalier. Direction
plein Sud devant le Marégraphe
(point zéro de l’altitude en
France). En 20 minutes, on rejoint
le vallon de l’Oriol au fil du
plus long banc du monde (2km!)
avec des haltes devant Château
Berger, et la villa Gaby qui hébergea
Gaby Deslys, l’état-major allemand
et le général Aoun. Il sera
alors temps de faire demi-tour
et de retirer les pois chiches de
vos souliers
On en connaît qui vendraient
leur âme pour acquérir
un cabanon au vallon des
Auffes. Ce port de poche est
un "must", mais les "autochtones"
- pêcheurs et restaurateurs
- veillent au grain.
Car ici, dans ce condensé de
Marseille niché au pied du viaduc
routier haut de 32 mètres,
on trouve encore sept pêcheurs
professionnels quittant
le port en fin d’après-midi
pour lancer leurs filets au large
et vendre le matin sur le quai
des Belges. C’est aussi le temple
de la gastronomie phocéenne
avec L’Épuisette (restaurant
étoilé au Michelin, qui serait le
plus ancien de Marseille) où
l’on dîne de plantureuses langoustes
à flanc de rocher,
Chez Fonfon, le roi de la
bouillabaisse, le Café des Arts
et ses grillades et la pizzeria
Chez Jeannot (lire ci-dessous).
Un vallon exquis, connu
dans le monde entier mais
qui, hors saison, conserve une
indéniable touche d’authenticité,
avec ses bateaux et ses
multiples clins d’oeil comme
ce panneau "étendage privé"
et même un ancestral urinoir
encore en service au pied du
pont


DÉTAILS TECHNIQUES
Le départ de la balade s’effectue
du Monument aux héros de l’Armée
d’Orient dominant le vallon
des Auffes, dans lequel on descend
avant de remonter sur la Corniche
par la ruelle Oraison, puis direction
la presqu’île de Malmousque
300m plus loin sur la gauche que
l’on suit en bord de mer jusqu’au
Pont de la Fausse Monnaie. Retour
sur la Corniche, on passe le dit
pont en laissant le Marégraphe sur
sa droite, puis Château Berger, la
Villa Gaby, et ainsi jusqu’au vallon
de l’Oriol avec la mer à ses pieds
(retour au point de départ en
20mn à pied ou prendre un bus de
la RTM). La durée totale est d’environ
2h15 et le niveau est facile.
Un conseil : effectuer cette visite
avec un guide de l’office du tourisme
tant il fourmille de perles historiques
et architecturales.
◗ INFOS PRATIQUES
L’office de tourisme et des
Congrès, 4, La Canebière,
0 826 500 500 ou www.marseille-
tourisme.com

SUITE DES INFOS DE LA CORNICHE


ET
LA PREFECTURE DE REGION DE MARSEILLE

MASSILIA...TOUTE BLANCHE..

QUAND ??? BIENTOT EUROMEDITERRANEE DE DE 1995 A 2035
LA C EST 2013

MARSEILLE
La Marseillaise a enfin son Mémorial
Ludique et instructif,
il se dresse au 23rue Thubaneau et
sera inauguré le 10février

C’était une anomalie : dans la ville qui a donné
son nom à l’hymne national, rien ne venait rappeler
les raisons de cette appellation. Certes,
les livres d’Histoire parlent des Fédérés qui, partis
de Marseille en se motivant au son de ce qui
était alors Le chant de guerre pour l’armée du
Rhin, l’ont "popularisé" jusqu’à Paris. Certes,
une plaque, dans la salle des délibérations de
l’Hôtel de ville, en évoque le souvenir. Mais La
Marseillaise méritait autre chose. Elle a désormais
son Mémorial, là même où elle a pris son
envol pour conquérir le coeur de tous ceux qui
se battent pour une certaine idée de la liberté,
de l’égalité et de la fraternité... Le Mémorial de
La Marseillaise, installé 23 rue Thubaneau, sera
inauguré le 10 février. Le défi est largement relevé.
Le parcours est instructif et... ludique. André
Stern, l’architecte, a transformé le bâtiment
et imaginé la scénographie, Dominique
Barbier, a mis l’histoire en images et l’a rendue
"spectaculaire" et Gabriel Chakra est à l’origine
des textes et des dialogues : tous ont su rendre
à l’hymne à la fois sa noblesse et son humanité.

COMMERCE
Le Vieux-Port se met
sur son 31
Un nouveau bistrot propose
une cuisine relevée dans
une ambiance lounge
Dans la catégorie nouveau
concept,ou vanté comme tel, on
demande la bistronomie. Une
contraction entre les termes "Bistrot"
et "Gastronomie", qui a fait
son apparitionmi-décembre sur
le Vieux-Port à la place de
l’oubliable fast-food asiatique le
Zenzen et du regretté Suffren.
"C’est un courant culinaire qui
existe déjà dans plusieurs villes
françaises", résume André Tommasini,
le patron âgé d’une cinquantaine
d’années, "il consiste
à proposer des assiettes copieuses
et de grande qualité, dans une décoration
chic et charme, mais à
des prix raisonnables." Rien de
neuf sous le soleil, en réalité,
mais un établissement qui mérite
tout de même qu’on s’y arrête.
Déjà, de par son immense espace
de 220 mètres² sur deux étages,
avec, en prime, une vue
splendide sur le Vieux-Port. Ensuite,
par le talent de son chef, Julien
Fernandez, un jeune cuisinier
de 24 ans qui élabore des
plats inventifs autour d’une cuisine
du marché. "C’est un garçon
humble dans sa démarche,
confie André Tommasini, quand
une recette n’apporte rien de
plus, il ne s’entête pas. Et puis Julien,
il privilégie toujours la qualité
et la fraîcheur du produit."
Autre renfort de poids, tout juste
débarqué de Perth, en Australie,
un expert en cocktails nommé
Grégoire qui a mis au point une
potion maison détonante : le
"B31", un breuvage élaboré à base
de Single Malt Aberlour 12 ans
et d’une larme de Pastis. Reste à
préciser, encore, que l’enseigne
propose des "after work" (après
le travail) dans une atmosphère
lounge parfaitement relaxante.
En plein centre, une sensation
précieuse.
Le Bistrot 31, 31 Quai des Belges (1er).
04 91 33 38 88
André Tommasini, le patron du Bistrot 31 et son équipe, propose
une cuisine dite "bistronomique