KARIM BENZEMA 1987

Benzema, le détonateur

Publié le 16/06/2014 à 08:14

Les joueurs au crible. Griezmann bien présent, Valbuena une fois de plus au cœur de l'animation


.




LLORIS (3).
- 68 minutes, c'est le temps qu'a dû attendre le capitaine des Bleus pour faire son premier vrai arrêt sur un tir de Boniek au ras du sol. Une manchette bien exécutée. Mis à part 2 ou 3 envolées, jusque-là, et même après ça, il n'a pas eu à forcer son talent. Bien aidé par sa défense il faut l'avouer.

DEBUCHY (2).
- Prudent en 1re période, le latéral droit a préféré fermer son couloir au lieu de monter au créneau. Après la pause, le score aidant, il prend plus d'initiatives et tente la frappe de loin sur un coup franc (72). Son tir terrasse Valladares qui n'a pas le temps de revenir…
VARANE (3).
- Si l'on oublie les 5 premières minutes, le Madrilène n'a pas vraiment eu beaucoup de boulot mais a fait preuve de rigueur. En fin de match, il intervient avec autorité devant Garcia et évite le corner (85).
SAKHO (3).
- Comme son compère au centre, le défenseur de Liverpool n'a pas été assommé de travail mais n'a pas failli à sa tâche. Comme à la 34e minute de jeu, et une des rares incursions du Honduras, où il met son pied gauche en opposition pour éliminer le danger.
ÉVRA (4).
- Le doyen des Bleus a eu du mal à rentrer dans le match. Son carton jaune pour une faute sur Costly (7) en témoigne. Par la suite, il a à merveille exploité son couloir et ses centres ont à chaque fois trouvé preneur. Des exemples ? La tête de Griezmann (23). Le pied gauche de Matuidi (64).
POGBA (3).
- Le Turinois a sans aucun doute fait basculer la rencontre. Rugueux dans les duels, il hérite d'un avertissement aux prises avec W. Palacios (28). Il provoque ensuite le penalty menant à l'ouverture du score (43). Remplacé par SISSOKO (56), qui a bien combiné avec Valbuena et Cabaye.
CABAYE (3).
-Auteur de la passe lobée en direction de Benzema (48) pour le second but des Bleus, le Parisien a été plus étincelant en 1re période qu'en 2e. L'essentiel du jeu se déroulant sur les côtés alors que lui avait du mal à sortir de son axe. Remplacé par MAVUBA (65) qui n'a pas pesé.
MATUIDI (3).
- La première action chaude du match est pour lui. À l'affût dans la surface, le poumon parisien reprend de demi-volée un dégagement de Bengston (15). En 2e période, il loupe de peu la balle de 3-0 sur un centre d'évra.
VALBUENA (4).
- Au four et au moulin. Comme d'hab'. Ses coups de patte ont à chaque fois amené un vent de panique dans la surface hondurienne. S'il n'a pas délivré de passe décisive, il a pesé dans le jeu en combinant bien avec Benzema et Griezmann, mais aussi Debuchy pour le break (72). Remplacé par GIROUD (78), sûrement déçu.
BENZEMA (4).
- Ce n'est pas un triplé pour l'attaquant madrilène mais presque. Son premier but sur penalty ne souffre d'aucune contestation (45). Contre-pied parfait. Son 2e, une reprise en force du droit (72). Et entre-temps, une volée qui trouve le poteau avant que Valladares ne dévie (48).
GRIEZMANN (4).
- Quelle détente ! La star de la Real Sociedad a parfaitement combiné avec Matuidi, Valbuena, évra et Benzema. Plusieurs fois, il manque de reprendre de la tête, malgré son petit gabarit, leurs centres. Seul un but lui manque.

Karim Benzema (attaquant français au micro de TF1) : « Ils ont eu un expulsé. Il y a eu des espaces et on a su en profiter. On est tous satisfaits du résultat, c'est important de gagner premier match

Karim Benzema assume comme un grand
Depuis le forfait de Franck Ribéry, l'attaquant du Real Madrid Karim Benzema est la grande star de l'équipe de France. Pour son premier match de Coupe du monde, il a répondu présent.

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Karim Benzema attire les éloges. (Reuters)





Pour en savoir plus sur les impressions du héros bleu, il faudra encore attendre un peu. A 14 heures, heure locale, Karim Benzema se présentera devant les journalistes, au théâtre de Ribeiro Preto. Auteur d’un doublé qui compte triple contre le Honduras (3-0), l’attaquant n’est pas passé en zone mixte dimanche soir, contrarié et attardé par un contrôle antidopage interminable. Mais avant d’aller voir les médecins, il eut le temps de recevoir le trophée de la FIFA décerné au meilleur joueur de la rencontre, et de prononcer en deux minutes quelques mots, d’exprimer sa fierté, son bonheur d’avoir largement contribué au succès de l’équipe de France. A l’issue de cette rencontre parfaitement maîtrisée, ses équipiers vinrent tout naturellement à saluer la performance de l’avant-centre du Real Madrid. Morceaux choisis.

Pour Antoine Griezmann, «c’est un grand attaquant, il l’a prouvé. J’espère qu’il continuera à nous aider. On va essayer de le mettre dans les meilleures conditions.» « Karim a encore été très bon, a déclaré Mathieu Debuchy. C’est cool pour nous,  pour lui et pour la confiance. Impeccable.» Plus admiratif, Paul Pogba lâcha : «J’ai toujours dit que c’était un grand, il l’a toujours montré. On est très contents de l’avoir. J’espère qu’il nous aidera encore.» De son but où il s’est longuement ennuyé, Hugo Lloris a aussi apprécié le travail de Karim Benzema : «Il sort d’une belle saison avec Madrid. Il a montré de belles choses en amical. Il a encore répondu présent, c’est un grand joueur. Avec le forfait de Franck, il  a encore plus de responsabilités, mais c’est un joueur qui aime ça.»




Pourtant, l’entame du match de Benzema ne fut pas une franche réussite. Avant de transformer le penalty, il parut lent, incapable d’appuyer correctement une passe, d’effacer par sa vitesse et ses dribbles un adversaire. Et si les responsabilités évoquées un peu plus haut par le gardien de l’équipe de France avaient pesé sur ses épaules ? Ou alors peut-être la pression de découvrir à 26 ans une telle compétition ? Malgré tout, au moment de frapper le penalty, et malgré l’attente causée par les palabres et les plaintes des Honduriens, son pied droit ne trembla pas. Après cette transformation, et l’expulsion de Palacios, tout fut plus facile pour les Bleus, et le Madrilène, redevenu léger, rapide et superbement adroit. Il faut revoir, sur le deuxième but inscrit finalement par Valladares son équilibre parfait sur le centre de Cabaye, et, sur le troisième, sa frappe limpide, puissante, déclenchée à une vitesse folle. A deux autres reprises, il manqua de très peu d’inscrire un troisième but. Karim Benzema l’a peut être réservé pour vendredi, et le match contre la Suisse.

Benzema : «Je ne change pas, j'évolue»
Auteur d'un doublé dimanche contre le Honduras (3-0), Karim Benzema dit son plaisir d'être en équipe de France et le rôle qu'il y tient.

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Karim Benzema reconnaît traverser une bonne période. (Reuters)




« Karim Benzema, vous considérez-vous comme un leader technique de cette sélection ?
Je suis en équipe de France pour jouer au foot, me faire plaisir, après quand on parle de leader technique… Je suis quelqu'un qui s'exprime sur le terrain, un peu moins en dehors, même si avec les joueurs je parle beaucoup. Mais je parle football. Je peux parler football toute la journée. Il y a d'autres aspects sur lesquels je n'arrive pas à parler mais quand il s'agit de football, il n'y a pas de souci. On me demande d'être décisif, c'est normal.

Estimez-vous que votre passage sur le banc, après la Géorgie, en septembre, vous a fait du bien ?
Je ne sais pas si ça m'a fait du bien ou pas du bien. C'est sûr que j'étais dans une mauvaise phase, il fallait que ça change. J'ai enchaîné pas mal de matches, il y avait de la concurrence. A ce moment-là, il y avait d'autres attaquants qui étaient bons, qui marquaient des buts. Moi, j'ai continué à travaillé, j'ai discuté avec le sélectionneur et j'étais le premier à reconnaître que je n'étais pas à mon meilleur niveau.



«Quand tu es bien sur le terrain, tu fais de bonnes courses et forcément le ballon vient vers toi et tu as plus de chances de marquer.»Vous avez souvent parlé de l'importance de Zinedine Zidane dans votre carrière : l'avez-vous eu avant le match contre le Honduras ?
Je l'ai eu avant le match. Il m'a souhaité bonne chance, m'a dit de me faire plaisir, de prendre des risques. Après le match, il m'a mis un petit message et m'a dit qu'il était content pour nous.

Toutes les grandes nations ont une star. Considérez-vous être celle de l'équipe de France ?
Non, la star, c'est l'équipe. Tu ne peux rien faire sans les coéquipiers. On travaille tous ensemble.

Face au Honduras, vous avez marqué vos premiers buts dans une phase finale d'un tournoi. Etiez-vous obsédé par cette idée ?
Non. Ce qui m'obsédait hier (dimanche), c'était plus la victoire. Quand tu es bien sur le terrain, tu fais de bonnes courses et forcément le ballon vient vers toi et tu as plus de chances de marquer.



«C'est vrai que je suis bien, en pleine confiance»

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Foot - Bleus Benzema, ce qui a changé




Depuis le match au Parc contre l'Australie, en octobre, considérez-vous que votre image a changé ?
C'est vrai que cette image est bien. J'ai rigolé avec les supporters, au Parc, et je sens aujourd'hui qu'ils sont derrière moi. Mais ça passe aussi par des performances sur le terrain. Après, je ne change pas, j'évolue. Je suis heureux en équipe de France. On est une vraie famille tous ensemble.

On vous sent plus ouvert. Est-ce une consigne ou naturel ?
C'est naturel. Je ne calcule rien. Là, ça se passe bien avec les supporters. A l'entraînement, il y avait un jeune qui voulait mon maillot et je le lui ai donné tout simplement.
 
Etes-vous dans la meilleure forme de votre carrière ?
Je pense que je peux encore progresser. Mais c'est vrai que je suis bien, en pleine confiance, épargné par les blessures. Je peux tout donner sur le terrain.

[size=36]Deschamps: le match contre l'Australie a "changé le visage" de Benzema[/size]
Lu 138 fois


[size][size]Le sélectionneur français Didier Deschamps, le 16 juin 2014 à Ribeirao Preto[/size]
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a expliqué lundi que l'amical contre l'Australie (6-0) le 11 octobre 2013 avait "changé le visage" de Karim Benzema, auteur d'un doublé face au Honduras (3-0) dimanche lors du premier match des Bleus au Mondial-2014.
L'attaquant du Real Madrid avait ce soir-là mis un terme à 1222 minutes d'inefficacité. Gentiment chambré par le public aux cris de "Il a marqué", il avait réagi en applaudissant les supporteurs du Parc des Princes.
Depuis cette date, il a inscrit sept buts en six rencontres avec l'équipe de France dont un crucial en barrage retour de la Coupe du monde, le 19 novembre contre l'Ukraine au Stade de France (3-0).
"Le moment le plus important pour lui, c'est quand il est entré au Parc des Princes contre l'Australie. Le public le chatouillait et sa réaction a changé beaucoup de choses. Il n'avait plus le même visage, celui de quelqu'un de fermé, avec tous les trucs négatifs qui ont pu être dits. Ce n'est pas Karim, il n'est pas comme ça. Entre ce qu'il est et ce que le joueur peut faire transparaître, il y a un décalage", a déclaré le sélectionneur.
"Le mérite lui revient, a poursuivi Deschamps. Un attaquant qui a une période où il ne marque pas, c'est toujours difficile. Le fait d'égrener les minutes, les heures d'inefficacité, c'est quelque chose qui pèse et ne donne pas confiance. Karim a toujours eu une attitude professionnelle, que ce soit avant, pendant l'entraînement ou après. Il est heureux, joyeux, épanoui et en pleine possession de ses moyens."
[/size][size][size]Karim Benzema, buteur de l'équipe de France contre le Honduras en Coupe du monde, le 15 juin 2014 à Porto Alegre[/size]
"Cette image est belle"
"Il y a eu différentes situations à gérer depuis deux ans. Il a appris beaucoup, moi aussi, pas seulement sur le plan footbalistique mais aussi sur le plan humain. Il y a eu des périodes moins agréables pour lui où je lui ai dit des choses. Je ne vais pas lui apprendre à dribbler, à frapper ou à faire des passes mais quand il a cette force qui vient de l'intérieur, cette rage, il devient encore plus important", a ajouté le sélectionneur.
Pour Deschamps, Benzema (26 ans, 23 buts en 67 sélections) "ne doit pas se sentir investi d'une mission" et doit "garder son naturel".

"Ce n'est pas qu'un buteur. Il aime participer aux actions", a encore relevé Deschamps.
Interrogé plus tard en conférence de presse sur le match face à l'Australie, qui lui a servi de déclic, Benzema a répondu: "Peut-être que certains me connaissaient sous un autre angle. Cette image est belle. J'ai rigolé avec les supporteurs et les supporteurs sont aujourd'hui tous derrière moi. Mais c'est dû à mes performances sur le terrain."
L'autre moment charnière se situe lors du barrage retour contre l'Ukraine.
"On a connu des émotions contre l'Ukraine, il s'est passé quelque chose, on est une vraie famille, a affirmé Benzema. C'est une nouvelle équipe, avec plein de talents et avec qui on peut faire quelque chose d'extraordinaire dans cette Coupe du monde."


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Mondial 2014 : les Bleus réussissent leurs débuts face au Honduras
31 COMMENTAIRES
Publié le 16/06/2014 à 07h00 , modifié le 16/06/2014 à 08h31 par 
P.-Y.C.


Vainqueurs 3-0 face à une équipe réduite à 10 juste avant la mi-temps, les Français sont entrés de la meilleure des manières dans la compétition




[size][size]
[size=13][size=13]Stade : Beira-Rio (Porto Alegre, Brésil)
[/size][/size][/size][/size][size][size][size]
ACTIONS


Buts
[/size][/size][/size]

• 45'
  Benzema
  sur pénalty
  
• 48'
  Valladares
  Contre son camp
  
• 71'
  Benzema
  

[size][size][size][size]
Cartons
[/size][/size][/size][/size]

• 7'
  Évra
  28'
  Palacios
  
• 28'
  Pogba
  43'
  Palacios
  
• 45'+2
  Cabaye
  53'
  García
  
• 83'
  Garrido
  

[size][size][size][size]
Remplacements
[/size][/size][/size][/size]

• 57'
  Pogba
  parSissoko
  46'
  Bernárdez
  parChávez
  
• 65'
  Cabaye
  parMavuba
  46'
  Bengtson
  parGarcía
  
• 78'
  Valbuena
  parGiroud
  58'
  Najar
  parClaros
  

[size][size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES

4-3-34-4-2
[/size][/size][/size]

• TITULAIRES
  
  
• REMPLAÇANTS
  
  

[size][size][size][size]

[/size][/size][/size][/size]

• 1
  Lloris
  
  
• 2
  Debuchy
  
  
• 3
  Évra
  
  
  
• 4
  Varane
  
  
• 5
  Sakho
  
  
• 6
  Cabaye
  
  
  
  
• 8
  Valbuena
  
  
  
• 10
  Benzema
  
  
  
• 11
  Griezmann
  
  
• 14
  Matuidi
  
  
• 19
  Pogba
  
  
  
  

• 3
  Figueroa
  
  
• 5
  Bernárdez
  
  
  
• 7
  Izaguirre
  
  
• 8
  Palacios
  
  
  
  
• 11
  Bengtson
  
  
  
• 13
  Costly
  
  
• 15
  Espinoza
  
  
• 17
  Najar
  
  
  
• 18
  Valladares
  
  
• 19
  Garrido
  
  
  
• 21
  Beckeles
  
  

• 7
  Cabella
  
  
• 13
  Mangala
  
  
• 15
  Sagna
  
  
• 16
  Ruffier
  
  
• 17
  Digne
  
  
• 20
  Remy
  
  
• 21
  Koscielny
  
  
• 22
  Schneiderlin
  
  
• 23
  Landreau
  
  
• 9
  Giroud
  
  
  
• 12
  Mavuba
  
  
  
• 18
  Sissoko
  
  
  

• 1
  Luis López
  
  
• 4
  Montes
  
  
• 6
  García
  
  
• 9
  Palacios
  
  
• 10
  Chávez
  
  
• 12
  Delgado
  
  
• 16
  Martínez
  
  
• 22
  Escober
  
  
• 23
  Martínez
  
  
• 2
  Chávez
  
  
  
• 14
  García
  
  
  
  
• 20
  Claros
  
  
  

[size][size][size][size]






Coupe du Monde

[/size]
[/size]








O
n vous épargnera le remake du "Et un, et deux, et trois-zéro". La France n'a pas battu le Brésil ce dimanche soir. Et elle est encore loin d'avoir gagné la Coupe du monde. Mais son entrée en matière face au Honduras confirme l'impression qu'elle dégage depuis sa qualification contre l'Ukraine. Les Bleus sont en forme et ça se voit. Mieux, ils prennent (et donnent) du plaisir tout en empilant les buts.

Le onze de départ© PHOTO AFP LUIS ACOSTA

Chanter la Marseillaise ou pas ? Les Français n'ont pas eu à se poser la question puisqu'aucun hymne n'a été joué au stade Beira-Rio de Porto Alegre. Mais si la sono a eu quelques ratés, l'équipe de France, elle, a tout fait pour éviter le coup de la panne.
En dépit de quelques petites mésententes en attaque, les Bleus mettent d'entrée de jeu le pied sur le ballon. Techniquement, les deux formations évoluent sur deux planètes différentes, les Sud-Américains ne relevant le défi que dans l'impact physique.
Mais la réussite fuit les hommes de Didier Deschamps. Par deux fois, ils touchent du bois, d'abord sur une superbe frappe de Matuidi que le gardien hondurien dévie du bout des gants sur le dessus de la transversale (15e). Puis c'est un centre d'Evra qui est  repris de la tête par Griezmann au second poteau. La barre repousse encore (22e).
A l'image de cette action entre Griezmann, Valbuena et Benzema (24e), les Bleus multiplient les offensives mais il leur manque un soupçon de réussite dans la dernière passe. De quoi énerver Pogba, après une faute hondurienne. Son geste d'humeur lui vaut un carton jaune alors que Palacios est averti également (27e).

Pogba face à Palacios, un duel clé© PHOTO AFP LUIS ACOSTA

Ce même Palacios en remet une couche, toujours sur Pogba, mais cette fois dans la surface de réparation. Deuxième carton jaune synonyme de carton rouge pour le milieu de terrain hondurien et penalty transformé dans un fauteuil par Benzema (1-0, 45e).

Un carton rouge pour Palacios et la rencontre bascule© PHOTO AFP LUIS ACOSTA


La joie avant la pause© PHOTO AFP RODRIGO BUENDIA

A le reprise, les Français se montrent toujours aussi entreprenants. Benzema décoche une belle frappe croisée qui rebondit d'abord sur l'intérieur du poteau puis sur la main du portier hondurien, Valladares, qui semble marquer contre son camp (2-0, 48e).
C'est l'occasion d'un petit micmac lié à la nouvelle technologie utilisée pour les franchissements de ligne. Dans un premier temps, les écrans de contrôle indiquent "no goal" parce que le ballon a touché le poteau sans entrer dans le but. Puis l'image se fige sur "goal", une fois que le cuir a passé la ligne. L'arbitre a donc bien fait de valider le deuxième but français.

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HON MÉDOC LIBOURNE LANGON LA ROCHELLE SAINTES ROYAN COGNAC ANGOULÊME PÉRIGUEUX AGEN AUCH PAU BAYONNE BIARRITZ MONT-DE-MARSAN DAX



[size=16]mardi 17 juin 2014

 
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Mondial 2014 : les Bleus réussissent leurs débuts face au Honduras
31 COMMENTAIRES
Publié le 16/06/2014 à 07h00 , modifié le 16/06/2014 à 08h31 par 
P.-Y.C.


Vainqueurs 3-0 face à une équipe réduite à 10 juste avant la mi-temps, les Français sont entrés de la meilleure des manières dans la compétition

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[size=13][size=13]Stade : Beira-Rio (Porto Alegre, Brésil)
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ACTIONS


Buts
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• 45'
  Benzema
  sur pénalty
  
• 48'
  Valladares
  Contre son camp
  
• 71'
  Benzema
  

[size][size][size][size]
Cartons
[/size][/size][/size][/size]

• 7'
  Évra
  28'
  Palacios
  
• 28'
  Pogba
  43'
  Palacios
  
• 45'+2
  Cabaye
  53'
  García
  
• 83'
  Garrido
  

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Remplacements
[/size][/size][/size][/size]

• 57'
  Pogba
  parSissoko
  46'
  Bernárdez
  parChávez
  
• 65'
  Cabaye
  parMavuba
  46'
  Bengtson
  parGarcía
  
• 78'
  Valbuena
  parGiroud
  58'
  Najar
  parClaros
  

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COMPOSITIONS D'ÉQUIPES

4-3-34-4-2
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• TITULAIRES
  
  
• REMPLAÇANTS
  
  

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• 1
  Lloris
  
  
• 2
  Debuchy
  
  
• 3
  Évra
  
  
  
• 4
  Varane
  
  
• 5
  Sakho
  
  
• 6
  Cabaye
  
  
  
  
• 8
  Valbuena
  
  
  
• 10
  Benzema
  
  
  
• 11
  Griezmann
  
  
• 14
  Matuidi
  
  
• 19
  Pogba
  
  
  
  

• 3
  Figueroa
  
  
• 5
  Bernárdez
  
  
  
• 7
  Izaguirre
  
  
• 8
  Palacios
  
  
  
  
• 11
  Bengtson
  
  
  
• 13
  Costly
  
  
• 15
  Espinoza
  
  
• 17
  Najar
  
  
  
• 18
  Valladares
  
  
• 19
  Garrido
  
  
  
• 21
  Beckeles
  
  

• 7
  Cabella
  
  
• 13
  Mangala
  
  
• 15
  Sagna
  
  
• 16
  Ruffier
  
  
• 17
  Digne
  
  
• 20
  Remy
  
  
• 21
  Koscielny
  
  
• 22
  Schneiderlin
  
  
• 23
  Landreau
  
  
• 9
  Giroud
  
  
  
• 12
  Mavuba
  
  
  
• 18
  Sissoko
  
  
  

• 1
  Luis López
  
  
• 4
  Montes
  
  
• 6
  García
  
  
• 9
  Palacios
  
  
• 10
  Chávez
  
  
• 12
  Delgado
  
  
• 16
  Martínez
  
  
• 22
  Escober
  
  
• 23
  Martínez
  
  
• 2
  Chávez
  
  
  
• 14
  García
  
  
  
  
• 20
  Claros
  
  
  

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Coupe du Monde

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O
n vous épargnera le remake du "Et un, et deux, et trois-zéro". La France n'a pas battu le Brésil ce dimanche soir. Et elle est encore loin d'avoir gagné la Coupe du monde. Mais son entrée en matière face au Honduras confirme l'impression qu'elle dégage depuis sa qualification contre l'Ukraine. Les Bleus sont en forme et ça se voit. Mieux, ils prennent (et donnent) du plaisir tout en empilant les buts.

Le onze de départ© PHOTO AFP LUIS ACOSTA

Chanter la Marseillaise ou pas ? Les Français n'ont pas eu à se poser la question puisqu'aucun hymne n'a été joué au stade Beira-Rio de Porto Alegre. Mais si la sono a eu quelques ratés, l'équipe de France, elle, a tout fait pour éviter le coup de la panne.
En dépit de quelques petites mésententes en attaque, les Bleus mettent d'entrée de jeu le pied sur le ballon. Techniquement, les deux formations évoluent sur deux planètes différentes, les Sud-Américains ne relevant le défi que dans l'impact physique.
Mais la réussite fuit les hommes de Didier Deschamps. Par deux fois, ils touchent du bois, d'abord sur une superbe frappe de Matuidi que le gardien hondurien dévie du bout des gants sur le dessus de la transversale (15e). Puis c'est un centre d'Evra qui est  repris de la tête par Griezmann au second poteau. La barre repousse encore (22e).
A l'image de cette action entre Griezmann, Valbuena et Benzema (24e), les Bleus multiplient les offensives mais il leur manque un soupçon de réussite dans la dernière passe. De quoi énerver Pogba, après une faute hondurienne. Son geste d'humeur lui vaut un carton jaune alors que Palacios est averti également (27e).

Pogba face à Palacios, un duel clé© PHOTO AFP LUIS ACOSTA

Ce même Palacios en remet une couche, toujours sur Pogba, mais cette fois dans la surface de réparation. Deuxième carton jaune synonyme de carton rouge pour le milieu de terrain hondurien et penalty transformé dans un fauteuil par Benzema (1-0, 45e).

Un carton rouge pour Palacios et la rencontre bascule© PHOTO AFP LUIS ACOSTA


La joie avant la pause© PHOTO AFP RODRIGO BUENDIA

A le reprise, les Français se montrent toujours aussi entreprenants. Benzema décoche une belle frappe croisée qui rebondit d'abord sur l'intérieur du poteau puis sur la main du portier hondurien, Valladares, qui semble marquer contre son camp (2-0, 48e).
C'est l'occasion d'un petit micmac lié à la nouvelle technologie utilisée pour les franchissements de ligne. Dans un premier temps, les écrans de contrôle indiquent "no goal" parce que le ballon a touché le poteau sans entrer dans le but. Puis l'image se fige sur "goal", une fois que le cuir a passé la ligne. L'arbitre a donc bien fait de valider le deuxième but français.



Evra donne un ballon parfait à Matuidi au premier poteau, la reprise du joueur du PSG passe de peu à côté (64e). Mais les Bleus insistent. Et après un corner de Valbuena, Benzema hérite du ballon et place un missile sous la transversale (3-0, 72e). Quelle frappe !

Karim Benzema, le grand bonhomme de la partie© PHOTO AFP JUAN BARRETO

Sereins et concentrés, les Français ont donc pleinement réussi leurs débuts en Coupe du monde. Reste à savoir si leurs bonnes intentions resteront d'actualité lorsque le niveau de jeu de leurs adversaires s'élèvera. Dès vendredi prochain (21 heures), c'est la Suisse qui se présentera face à eux, avec pour enjeu la première place du groupe E.
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Équipe de France : surtout ne pas s'emballer

Publié le 17/06/2014 à 08:25

Premier match. Dimanche, les Bleus ont battu le Honduras (3-0), équipe réputée la plus faible du groupe E

Pour son premier match de Coupe du monde, Benzema a ajouté 2 buts à son compteur bleu, portant son total à 23 réalisations./ AFP



C'est indéniable. Ces Bleus-là ont du chien. Pour la première fois depuis 1998, l'équipe de France est entrée dans sa Coupe du monde avec une victoire, et une nette en plus. Sa victime ? Le Honduras. Le score ? 3-0. Pour le moment, seule l'Allemagne a fait mieux contre le Portugal (4-0) pour cette première journée de phase de poules.

Si les Bleus ont explosé de joie après chaque but, ils sont cependant sortis du terrain plus calme que jamais, en faisant presque profil bas. Didier Deschamps a expliqué pourquoi : «C'est une joie mesurée. Les joueurs ont répondu présents mais il n'y a pas d'euphorie particulière parce que c'est un premier match et les joueurs savent que la route est encore longue.» Il fallait aussi y lire entre les lignes qu'affronter le Honduras n'était qu'une formalité et que le plus dur reste à venir.
Benzema jubile, Giroud panique
Il porte le n°10 et il ne s'appelle pas Zinedine Zidane. L'aura n'est pas la même. Mais Karim Benzema a bel et bien pris le pouvoir dimanche – bien aidé par l'expulsion de Wilson Palacios, il faut l'avouer. N'en déplaise à Olivier Giroud, relégué sur le banc pour laisser le Madrilène s'épanouir dans l'axe de l'attaque, son poste de prédilection. Sous pression car très attendu, le nouveau leader technique des Bleus a relevé le challenge en marquant deux buts et demi. Le premier sur penalty. Le second à bout portant dans la surface. Et le demi-but, entre les deux, grâce à la technologie sur la ligne de but, qui elle aussi réussit son entrée dans le Mondial.
Sur et en dehors du terrain, «Benzegoal» assume son statut. Son ego surdimensionné, il l'a définitivement mis aux oubliettes et prend désormais plaisir à mettre son talent au service du collectif. «L'objectif était de faire un bon match collectivement, gagner et jouer mon football sans pression. C'est ce que j'ai fait.» Et bien fait, surtout grâce à l'animation offensive détonante de Valbuena, la valeur sûre, qui fait complètement oublier l'absence (voulue par Deschamps) de Nasri.
La jeunesse s'engaillardit
Inexpérience et jeunesse n'égalent pas forcément danger. Au contraire. Avant le Mondial, c'était l'inquiétude principale. Elle ne s'est pas complètement envolée puisque si Varane et Sakho ont fait preuve d'assurance, ils n'ont pas pu se confronter à une véritable attaque. Le Honduras ayant vite perdu pied. Le premier est resté en retrait, au cas où. Le second est monté sur les coups de pied arrêtés mais n'a pas pu s'inviter au débat. Les autres jeunes pousses, Pogba en chef de file, ont géré le contexte comme des grands. Même si le Turinois est passé à deux doigts de la correctionnelle, trop nerveux aux prises avec Palacios. Deux fois d'ailleurs, puisque c'est lui qui entraîne le Hondurien vers la sortie et provoque le penalty.
Titulaire pour sa 5e sélection et son premier match de Coupe du monde, Griezmann n'a pas déçu. Il a mis du temps à s'habituer aux duels rugueux puis il est rapidement monté en puissance. Permutant avec Valbuena quand il le fallait et avec Benzema dès qu'il en avait l'occasion. Nouvelle source de souci pour Giroud. La première étape brésilienne a été franchie facilement. Prudence pour la deuxième, contre la Suisse. Il va d'abord falloir récupérer des coups donnés par ces Honduriens limités.

[size=33]Mondial 2014. Zidane a appelé Benzema avant le Honduras[/size]
Brésil - 16 Juin
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• Zinedine Zidane et Karim Benzema. | Photo : AFP
  

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L'attaquant français Karim Benzema, auteur d'un doublé face au Honduras (3-0) dimanche, a indiqué lundi avoir reçu avant le match un coup de téléphone de Zinédine Zidane.
« Je l'ai eu avant le match, il m'a souhaité bonne chance, m'a dit de me faire plaisir, de prendre des risques, de jouer comme je sais le faire, a déclaré l'avant-centre du Real. Il m'a envoyé un petit message après, pour dire qu'il était content pour nous. »

Le 21/06/2014 à 00:38:00 | Mis à jour le 21/06/2014 à 00:46:20
FOOT
[size=40]BLEUSBenzema : «Je rêve depuis le début»
Une nouvelle fois élu homme du match après son but et ses deux passes décisives face à la Suisse (5-2), vendredi soir, Karim Benzema s'est montré soucieux de ne pas tirer la couverture à lui. Il a malgré tout assuré pouvoir «encore faire mieux»

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Karim Benzema a inscrit son troisième but de la Coupe du monde. (Reuters)

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«Karim Benzema, quel est votre sentiment après cette soirée presque parfaite ?
Je suis content et fier. On a fait un gros match, on a marqué des buts, on a joué en équipe… Les réponses, c’est sur le terrain. On avait à cœur de gagner ce match-là.

Encore un but et deux passes décisives : vous donnez l’impression d’avoir du feu dans les jambes…
Je suis bien dans ma tête, à 100%, mais je peux faire encore mieux. Je profite aussi du travail de mes équipiers. Ce n’est pas que moi, c’est tout le monde. Même ceux qui n’ont pas débuté le premier match et qui sont rentrés sur celui-là.



[size]Justement, comment expliquez-vous que l’association Benzema-Giroud fonctionne enfin ?
On a pris confiance, on joue ensemble, on a des automatismes… Après, ce n’est pas que Karim ou Olivier, c’est tout le monde qui tire l’équipe vers le haut.

Commencez-vous à rêvez pour cette équipe de France ?
Depuis le début, je rêve. J’ai des objectifs en tête. Petit à petit, on y arrive. Ça fait un moment que je suis persuadé qu’on avance.

Un mot sur votre but refusé. Que s’est-il passé ?
Je n’avais pas entendu que l’arbitre avait sifflé la fin du match. (Sur le ton de la boutade) Ça fait deux buts qu’on m’enlève, ça commence à un peu à me prendre la tête (sourire).»
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Le 20/06/2014 à 23:03:00 | Mis à jour le 21/06/2014 à 00:46:49
FOOT
[size=40]BLEUSUn sixième but fantôme
Karim Benzema aurait dû se voir accorder un but inscrit à la dernière seconde du match. L'arbitre l'a finalement refusé pour avoir sifflé la fin du match avant le terme de l'action...

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Le score final de Suisse-France est bien 5-2 et non 6-2. Ce sixième but, inscrit par Karim Benzema de fort belle manière, sur un service de Moussa Sissoko, était pourtant parfaitement valable. Pas de hors-jeu ou de faute entachant l'action. Rien. Juste le coup de sifflet de l'arbitre qui renvoyait les deux équipes aux vestiaires après 93 minutes et 37 secondes de jeu, soit 37 secondes de plus que le temps additionnel offciellement accordé.

Karim Benzema qui exultait avec ses coéquipiers en est resté incrédule et n'a pas insisté même si ce but aurait fait de lui le seul meilleur buteur de la compétition. Didier Deschamps, lui, préférait en sourire (voir le gif de @saintmtex ci-dessus), la victoire étant acquise. Il en aurait été certainement autrement si ce but avait été décisif...

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Pourquoi-le-6e-but-n-a-pas-ete-valide/475855

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Pourquoi-le-6e-but-n-a-pas-ete-valide/475855

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Karim Benzema après France - Suisse : "il faut garder la même envie"
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Publié le 21/06/2014 à 08h18 , modifié le 21/06/2014 à 08h26 par 
Frédéric Laharie, envoyé spécial


"Personnellement, je prends du plaisir à chaque fois que je suis sur le terrain". L'attaquant des Bleus, en pleine réussite, a confié ses impressions à l'issue de France - Suisse (5-2) 
Karim Benzema a inscrit face à la Suisse son 3e but du mondial.© PHOTO 
AFP DIMITAR DILKOFF








[size=13]Après la rencontre largement dominée 5-2 par les Bleus face à la Suisse, l'attaquant français est revenu sur la prestation de l'équipe, et ses performances. 
Vous attendiez-vous à un match aussi facile ?
Benzema : Je dirais qu'on a su se le rendre facile. On est bien rentré dans le match, avec beaucoup d'envie et l'objectif de gagner, ce qu'on a réussi à faire dès la première mi-temps.
Cette équipe semble prendre beaucoup de plaisir à partager le ballon…
C'est ce qu'il faut : énormément de mouvement, jouer les coups à fond, ensemble. On prend des risques, on est fort en contre-attaque. Personnellement, je prends du plaisir à chaque fois que je suis sur le terrain. J'aime le beau jeu, les bons mouvements, les buts. Je suis bien, à 100 % mais c'est aussi parce qu'on est bien collectivement. Il faut garder la même envie, la même détermination. On a envie de finir premier du groupe.
Cela ne vous dérange pas de vous décaler à gauche, d'aller chercher les ballons plus bas ?
C'est une Coupe du Monde. Je suis heureux de la jouer, peu importe ma position sur le terrain. Je bouge, je fais des appels, je bénéficie aussi du travail de mes coéquipiers. Et j'ai de la réussite en ce moment.
Vous avez compris pourquoi votre deuxième but a été refusé ?
(Rire) Cela fait deux buts qu'on m'enlève (avec celui marqué contre son camp par le gardien du Honduras, NDLR). Je n'avais pas vu sur le moment puis on m'a dit que l'arbitre avait sifflé… Ce n'est pas grave, l'essentiel c'est d'avoir 
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Coupe du Monde 2014 @CM2014_
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Le but de Benzema sur une belle passe de Pogba https://vine.co/v/MTXBQ6zupxP 

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Karim Benzema a réagi après le match France-Suisse (5-2) à la victoire des Bleus qui enregistrent un deuxième succès en deux matches dans la poule E de la Coupe du monde. "On a tous fait un bon match, on est bien rentré dedans car c'était un match compliqué et on est resté dans la lancée du Honduras, a jugé sur BeIn Sports l'attaquant du Real Madrid auteur d'un but et d'une passe décisive. On a joué en équipe, ça s'est vu ce soir. On joue tous ensemble, il n y a pas d'états d'âme. Celui qui rentre fait la différence, celui qui est titulaire aussi. Je suis bien, il faut continuer, j'en profite au maximum. L'ancien Lyonnais aurait même pu s'offrir un doublé en fin de match mais M. Kuipers avait sifflé la fin du match quelques secondes avant ! "Ça fait deux buts qu'on m'enlève, a-t-il confié en rappel à celui contre le Honduras (3-0) accordé en contre son camp par la Fifa. Mais ce n'est pas grave, l'essentiel c'est qu'on a gagné. Je suis content."

[size=36]France: Benzema à nouveau homme du match[/size]

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Déjà désigné homme du match contre le Honduras (3-0), Karim Benzema a récidivé contre la Suisse vendredi pour la large victoire de l'équipe de France (5-2) lors de la deuxième journée du groupe E. L'attaquant madrilène a été omniprésent: passeur décisif pour Matuidi (17e), il a également obtenu un penalty, qu'il n'a pas converti (32e). Buteur après la pause (67e), il a ensuite adressé une nouvelle passe décisive à Sissoko (73e). L'ancien Lyonnais présente un bon bilan dans ce Mondial: trois buts et deux passes décisives.

Equateur : Pas de plan anti-Benzema mercredi à Rio

L'Equateur ne fera pas de marquage individuel sur Karim Benzema lors du dernier match du groupe E contre la France, mercredi à Rio (22h00). «Marquage individuel ? Non, sur personne», a répondu le sélectionneur d'El Tri, Reinaldo Rueda, lorsqu'il lui a été demandé si l'attaquant français (3 buts, deux passes décisives) ferait l'objet d'une attention particulière.
«Du caractère et de l'application pour nous en sortir» «Il faut faire un match intelligent, avec beaucoup d'application. Nous ne savons pas comment la France va l'aborder, si elle va changer quelques hommes puisqu'elle est pratiquement qualifiée», a-t-il ajouté. «L'équipe française a un style différent de la Suisse et du Honduras. Il nous faudra du caractère et de l'application pour nous en sortir», a-t-il dit.