QUE VONT FAIRE NOS FRANCAIS EN COUPES D "EUROPE ?????

MARDI ET MERCREDI
UNE PENSEE POUR LA CONVALESCENCE D "ERIC ABIDAL
LES AUTRES FRANCAIS QUE NOUS VERRONS MARDI ET MERCREDI

BENZEMA// LASS DIARRA// EVRA ... j'en vois que trois et vous

LES ÉQUIPES PROBABLES demain
Real Madrid: Casillas - Arbeloa, Sergio Ramos, Albiol, Marcelo
- Xabi Alonso, L. Diarra, Pepe - Özil, C. Ronaldo, Di Maria.
Barcelone: Valdes - Alves, Piqué, Puyol, Keita - Mascherano,
Busquets, Xavi - Villa, Messi, Iniesta.

- Schalke 04 - Manchester United : 0-2

IL Y AVAIT UN FRANCAIS NICOLAS PLESTAN mais je crois pas joué
Longtemps porté par Neuer, infranchissable avant le repos, Schalke 04 n'a pas pu rivaliser avec Manchester United, une équipe supérieure à tous les niveaux. Les Red Devils prennent une sérieuse option pour la finale de Wembley


C1 - Demies - Et encore, Neuer était là
Ryan Giggs est finalement parvenu à battre Neuer juste après l'heure de jeu. Il a été imité dans la foulée par Wayne Rooney.
Malgré les exploits de Neuer, Schalke 04 s'est incliné contre Man. United (0-2), mardi soir en demi-finale aller. Giggs et Rooney ont marqué.

L'un avait remporté tous ses matches de Ligue des champions à domicile cette saison. L'autre n'avait pas encaissé le moindre but à l'extérieur. La première manche entre Schalke 04 et Manchester United a logiquement tourné en faveur des Red Devils (0-2), mardi soir. Pour la première demi-finale de C1 de son histoire, le club de la Ruhr a affiché bien trop de lacunes pour se montrer à la hauteur de l'événement. Si Manuel Neuer a longtemps retardé l'échéance, deux buts coup sur coup de Giggs et Rooney ont récompensé la ténacité des Red Devils. Avant les retrouvailles programmées à Old Trafford, le 4 mai prochain, ils n'ont jamais été en aussi bonne posture pour briser la malédiction face aux club allemands. Ses quatre précédentes confrontations en match aller/retour avaient accouché d'autant d'éliminations.

Une occasion à chaque début de période. Une autre à l'heure de jeu (65e). Et puis ? Plus rien ou presque. Entre le dixième de Bundesliga et le leader de la Premier League, l'écart de niveau a été criant, mardi soir. Bien plus que le score ne le laisse suggérer. Face à une formation allemande extrêmement friable derrière, les joueurs de Sir Alex Ferguson ont asphyxié leurs adversaires à tel point qu'on se demande comment le score a pu rester vierge si longtemps. Jusqu'à l'ouverture du score de Giggs (67e), ce n'était pas Schalke 04-MU, mais bien Manuel Neuer face à l'armada offensive des Mancuniens. Longtemps à l'avantage du portier allemand, ce duel a basculé sur une énième incursion mancunienne dans le dos de la défense de Schalke. Trois minutes plus tard, sur une action jumelle, Rooney assommait définitivement les protégés de Ralf Rangnick (70e).

Avec un peu plus de lucidité dans le dernier geste, et sans un Neuer en état de grâce comme en attestent ses sept parades décisives en première période, Manchester aurait certainement pu plier définitivement l'affaire. Ces deux buts inscrits à l'extérieur lui confèrent toutefois 96,73% de chances d'accéder pour la cinquième fois de son histoire à la finale de la C1. Complètement dépassé dans la maîtrise du jeu et dans la récupération de balle, Schalke 04 a laissé bien trop d'espaces entre ses lignes pour espérer contrecarrer les plans des Mancuniens. Son exploit réalisé sur la pelouse de l'Inter Milan (2-5) au tour précédent devrait toutefois inciter les Red Devils à ne pas crier victoire d'avance. Si MU est toujours invaincu à domicile cette saison, Schalke 04 est désormais bien placé pour savoir que toutes les séries ont une fin. -

*Statistique établie toutes coupes d'Europes et tous tours confondus depuis 1970-1971

son regard semble dire de son doigt et celui là tu veux que je le mette ou

27 avril 2011«Mourinho est le p... de chef»
Pep Guardiola a répondu de manière très virulente à José Mourinho.
L'entraîneur du Barça lui donne rendez-vous mercredi (20h45) sur le terrain.

Après les piques envoyés par José Mourinho, Josep Guardiola s?est défendu en conférence de presse. Le match est lancé.
L'entraîneur de Barcelone a répondu de manière très virulente à José Mourinho lors de la conférence de presse à la veille de la demi-finale aller de Ligue des Champions (20h45).

Cette fois le match est lancé. Après les piques envoyés par José Mourinho (voir par ailleurs), Josep Guardiola s'est défendu. « Déjà comme il m'appelle "Pep", je vais le tutoyer aussi. José, on se retrouve demain (mercredi), 20h45, sur le terrain, commence l'entraineur du FC Barcelone. En dehors, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu peux en profiter et l'amener chez toi. » Sous le regard interloqué de son attaché de presse, Guardiola a enchaîné : «Tu es le p... de chef, le p... de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine.»

L'entraîneur du FC Barcelone n'a pas voulu en remettre une couche sur la polémique. « Je ne vais pas justifier mes mots. Ce qui m'embête c'est que l'on s'est côtoyé pendant quatre ans (ndlr : à Barcelone quand Guardiola était joueur et Mourinho dans le staff technique). Mais visiblement, il préfère lire Alberto (ndlr : en référence à la citation d'Albert Einstein de Mourinho) ou suivre les amis de Florentino Perez au sein de la laitière blanche. » Guardiola fait ainsi référence à la presse pro-madrilène qui aurait mal interprété ses premiers propos.

Sur le match en lui-même, Guardiola a mis une petite pression sur les Madrilènes en rappelant qu'il s'agissait «d'une des meilleures équipes d'Europe» et en énumérant puissance offensive du Real avec «Ronaldo, Ozil, Di Maria, Benzema, Adebayor, Higuain ou Kaka, ils peuvent te faire mal.» Presque ironique quand on sait que Madrid jouera de nouveau défensivement. Enfin, Guardiola n'a pas été précis quant au remplacement d'Iniesta, forfait. Il a juste mentionné «qu'il jouerait à 11 et que le Real terminerait surement à 10», en références aux plaintes de Mourinho de finir chaque match contre Barcelone en infériorité numérique. La provocation et l'ironie, propre à Mourinho a visiblement contaminé le Catalan.

FANTASTICO LE MESSIE



Messi fait plier le Real
Refusant le jeu contre Barcelone, le Real Madrid s'est incliné sur un doublé de Messi (0-2). Pepe et José Mourinho ont été expulsés.





Un doublé de Lionel Messi a permis à Barcelone de s'imposer à Madrid, et de faire un grand pas vers la finale de la C1.

José Mourinho préférait «un 0-0 plutôt qu'une victoire 3-1» ? Après la demi-finale aller de la Ligue des champions, il se retrouve en mauvaise posture, son Real ultra-défensif s'étant incliné au Bernabeu (0-2). Pris à son propre piège. Mercredi soir, Madrid a subi toute la rencontre, ne mettant jamais le pied sur le ballon (un peu plus de 30% de balle seulement...) Guardiola avait montré les dents en conférence de presse, répondant aux provocations de Mourinho. Ses joueurs ont fait de même sur le terrain. Plus agressifs, ils ont répondu au défi physique merengue. A part Pedro, truqueur et jamais dans son match, ils n'ont jamais baissé les yeux devant leurs adversaires. Il n'y avait qu'à voir les amabilités échangées par Ramos, Piqué, Arbeloa ou Xavi. Les retrouvailles en Seleccion s'annoncent piquantes...

C'est dans ce climat délétère, qui a vu le Barça commettre plus de fautes que le Real, que Pepe s'est fait expulser à l'heure de jeu. Payant sa réputation, le rude Portugais a pris un rouge sévère pour un pied en avant sur Alves qui ne valait qu'un avertissement. N'ayant jamais terminé un Clasico à 11, José Mourinho s'est alors moqué de l'arbitre. Il a aussi regagné les tribunes avant la fin de la rencontre. Auparavant, à la pause, Pinto (le gardien remplaçant du Barça) avait déjà pris un rouge pour avoir joué les justiciers entre Keita et Arbeloa. Et Marcelo a frisé la correctionnelle en s'essuyant les crampons sur Pedro. Mais comme dans tous les films noirs, il y a un personnage central duquel jailli la lumière. Le deus ex machina qui fait passer un match pourri à la postérité.

Pedro fantomatique, Villa perdu à gauche, Messi a passé le match seul devant. Attirant les ballons d'un Xavi toujours plus précis (62 passes réussies sur... 62 tentées avant la pause !), l'Argentin avait d'abord servi l'Espagnol à la 25e mais Casillas avait sorti le grand jeu. Le portier de la Roja n'a rien pu faire à la 76e : sur un centre parfait d'Afellay, il a été devancé par "La Pulga" qui avait fait l'appel au premier poteau. Dix minutes plus tard, Messi a réalisé un nouvel exploit, dont on se rappellera longtemps. Prenant le ballon dans le rond central, il est parti dans un slalom géant, éliminant quatre joueurs madrilènes avant de marquer d'un tir croisé du droit. A 23 ans, il a déjà marqué dix fois en douze duels contre l'ennemi madrilène ! Meilleur buteur de la C1 (11 réalisations), il peut établir un nouveau record puisque personne n'en a marqué plus dans cette compétition (van Nistelrooy avait autant scoré en 2002-2003). En se reposant sur sa star argentine, Pep Guardiola a tenu parole. «Je laisse la Ligue des champions des conférences de presse à José Mourinho», avait-il lâché mardi, laissant entendre que c'est lui qui soulèverait la «vraie» Coupe aux grandes oreilles. Le Portugais a une semaine pour le faire mentir

BARCA 2 REAL 0
REDEFAITE DES GALACTIQUES
MOU A SON COUP DE MOU ET S" EN VA

BARÇA - REAL, DEMAIN
Au bonheur de José
Voilà de quoi renforcer davantage le sentiment
de paranoïa qui anime José Mourinho.
L’UEFA a en effet désigné l’arbitre belge Frank
de Bleeckere pour diriger l’ultime acte du Clasico
printanier, demain soir au Camp Nou.
Convaincu d’être la cible d’un complot au stade
des demi-finales de la compétition, l’inimitable
technicien portugais avait dressé sa "liste noire"
des arbitres ; et le nom de De Bleeckere y figurait,
depuis l’expulsion de Thiago Motta la saison
dernière, lors d’Inter-... Barcelone !
Suspendu, au même titre que Pepe et Sergio
Ramos, Mourinho suivra la rencontre depuis une
loge du Camp Nou. Et espérera un improbable
exploit du Real, condamné à battre le Barça
dans son antre par au moins deux buts d’écart.
"Nous croyons en la remontée", affirme Kaka.
Cela ressemble fort à de la méthode Coué

MU-SCHALKE,MERCREDI
EnpensantàChelsea


Un but du revenant Aaron Ramsey - victime
d’une double fracture tibia péroné l’an dernier
et titularisé hier à la faveur des forfaits de Fabregas
puis Rosicky -, a relancé hier la Premier League.
Mais avant de recevoir Chelsea dimanche
prochain, pour une véritable finale du championnat,
Manchester United va devoir confirmer son
billet pour Wembley.
Cette demi-finale retour pourrait même s’apparenter
à une formalité pour les Red Devils,
tant ils avaient survolé la manche aller (0-2).
Schalke 04, étrillé hier à Munich (4-1), semble
plus que jamais au bout du rouleau après une
saison éprouvante. Mais les Allemands pourraient
profiter des soucis actuels de l’équipe
d’Alex Ferguson en championnat pour saisir leur
chance, comme ils avaient su si bien le faire face
à l’Inter Milan

4 mai 2011
Barcelone sans tumulte
Moins tendue qu'à l'aller, la demi-finale retour entre Barcelone et le Real Madrid n'a pas permis aux Merengue de refaire leur retard (0-2, 1-1).





Au premier plan, la tristesse de L. Diarra et C. Ronaldo. Derrière, la joie barcelonaise.
Moins tendue qu'à l'aller, la demi-finale retour entre Barcelone et le Real Madrid n'a pas permis aux Merengue de refaire leur retard (0-2, 1-1).

Et enfin, l'accalmie. Comme un symbole, l'orage sur Barcelone s'est arrêté net avant le coup d'envoi du Clasico, mercredi soir. Après avoir vécu deux semaines ombrageuses, rythmées de coups de tonnerre sur les terrains et dans les pages des quotidiens, le football espagnol a retrouvé un peu de paix au Camp Nou. La paix des braves, et les braves, ce soir, furent encore Catalans. Maîtres de leur cathédrale, inviolée depuis un certain 11 septembre 2010, les hommes de Pep Guardiola se sont qualifiés pour la 7e finale de C1 de leur histoire aux dépens d'un Real Madrid plus audacieux mais incapable de bousculer l'ordre établi (1-1, 2-0 à la session aller). Cette saison, ils en ont eu la preuve par quatre, les Grands d'Espagne portaient bien la tunique bleu et rouge.

Il n'est guère agréable de savoir qu'on est potentiellement éliminé au coup d'envoi d'un match. Alors, longtemps, les Madrilènes l'ont tout bonnement oublié. Et n'ont, par ricochet, pas proposé grand-chose pour changer cet état de fait. José Mourinho, tout exilé du terrain qu'il était, ne dira pas autre chose. Malgré une configuration bien offensive, ce 4-2-3-1 avec Kakà en distributeur et Higuain en finisseur, le bilan madrilène en première période s'avérait sans appel : zéro tir, 25% de possession de balle, bref, des jambes au ralenti et des yeux pour pleurer devant la domination adverse, étouffante durant le dernier quart d'heure. Ou pour admirer, c'est selon, les magnifiques parades proposées par Iker Casillas face à Leo Messi (32e, frappe enroulée du gauche ; 38e, à ras de terre) ou David Villa (35e, frappe enroulée du droit). Comme pour effacer, d'un revers de son gant, sa bourde remarquée le week-end dernier contre Saragosse (2-3).

Coupables d'avoir pris trop tard leur destin en mains, les Merengue, plus percutants d'entrée de seconde période, ont pourtant réussi ce qu'ils n'avaient plus su réaliser depuis leurs trois derniers matches au Camp Nou : marquer un but. L'oeuvre de Marcelo (64e), prenant parfaitement Valdés à contrepied. Un peu plus tôt, Higuain croyait avoir ouvert le score (47e) mais l'arbitre invalidait l'action pour une faute inexistante de Cristiano Ronaldo sur Mascherano. Voilà qui vaudra sans doute une petite « Mourinade » d'après-match à M. de Bleeckere, pour le reste impeccable. Mais il était déjà presque trop tard pour l'espoir. Pedro, idéalement servi par Iniesta (54e), avait déjà fait se lever le stade dix minutes plus tôt. Au final, un score de parité, donc, pour boucler la boucle en toute neutralité. La sérénité d'Eric Abidal, entré en jeu à la 90e+1 minute, pour clore cette quinzaine sur une image positive. Pas de bagarre, pas de cheville foulée, pas d'expulsion. Juste des regrets, très vifs, dans le camp madrilène, qui n'a pas réitéré l'exploit de 2002. Juste des sourires, très grands, dans le camp barcelonais, qui se rendra à Wembley le 28 mai prochain. Et peu importe, alors, si l'orage anglais se met à gronder.

C1 - Ferguson a eu un «doute»





«Les faits m'ont donné raison», souligne Sir Alex Ferguson au suujet de son choix d'aligner une formation bis contre Schalke, mercredi. (REUT)
Aux anges après la qualification de MU pour la finale de la C1, Sir Alex Ferguson a révélé qu'il avait hésité à aligner un onze bis contre Schalke (4-1), mercredi soir.

La question lui a traversé l'esprit : «Est-ce que j'ai raison de faire ça ?» Ça ? Aligner une équipe bis en demi-finale de la Ligue des champions afin de préserver ses cadres dans l'optique du choc contre Chelsea dimanche. «Le fait que ce soit un match aussi important sème une forme de doute dans votre esprit, a révélé Sir Alex Ferguson après la qualification de Manchester United pour la finale de Ligue des champions aux dépens de Schalke 04 (2-0, 4-1). Je suis content que les faits m'aient donné raison. Je suis fier de mes joueurs. C'est fantastique pour le club».

Pour la troisième fois en quatre ans, MU disputera donc la finale de la C1. Il retrouvera à Wembley, le 28 mai, un adversaire qu'il connaît bien, le seul à l'avoir battu à ce stade de l'épreuve : Barcelone. «Ils jouent un football exceptionnel et ce sera bien sûr difficile. ils nous l'ont montré lors de la finale de 2009, anticipe Edwin van der Sar. Nous devrons montrer que nous avons retenu la leçon de ce match-là et arriver mieux préparés.» «Nous sommes où nous voulions être, complète Ferguson. J'ai souvent dit que nous aurions dû réussir mieux en coupe d'Europe au fil des ans et je suis sûr que cette équipe peut la gagner.»

Du côté de Schalke 04, Ralf Rangnick s'est montré beau joueur : «Manchester United mérite sa victoire. Ils ont été les meilleurs lors des deux matches». S'il a apprécié les «vingt premières minutes» livrées à Old Trafford durant lesquelles ses joueurs ont «mieux joué qu'à l'aller», le technicien a regretté leur incapacité à se «créer des occasions». «Ensuite, nous avons perdu trop de ballons et c'est devenu plus difficile». Quant au onze bis aligné par Sir Alex Ferguson, Rangnick n'a «pas été surpris». «Il l'avait annoncé avant le match en conférence de presse. La qualité de leur deuxième onze est exceptionnelle. La plupart des équipes de Bundesliga seraient heureuses d'avoir ces joueurs-là comme titulaires».

19 mai 2011 - 11h45
Ferguson veut 3 renforts
Le manager de Manchester United Alex Ferguson a déclaré jeudi qu'il voulait recruter trois joueurs pour rajeunir et renforcer son équipe qui vient de remporter son 19e titre de champion d'Angleterre.
"Bien sûr, nous avons plusieurs excellents jeunes joueurs et beaucoup d'entre eux ont progressé, ce qui nous donne une forte équipe. Mais je recherche trois joueurs qui peuvent encore améliorer la qualité de notre équipe", a indiqué Alex Ferguson, à la chaîne de télévision du club. "Nous avons quelques idées en tête. J'espère qu'elles se concrétiseront", a-t-il ajouté.
"Gary Neville a déjà pris sa retraite, Edwin van der Sar va la prendre, Ryan Giggs et Paul Scholes sont en fin de carrière, il y a donc un trou que nous voulons combler pour sécuriser l'équipe pour les prochaines années", a expliqué le manageur écossais. De plus, le club doit faire face à la longue blessure de Owen Hargreaves et l'incertitude concernant la suite de leur carrière de Michael Owen et Wes Brown.
Manchester United serait intéressé par le gardien de l'Atletico Madrid David De Gea, le milieu de terrain d'Aston Villa Ashley Young et celui de l'Inter Milan, le Néerlandais Wesley Sneijder

LIGUEDESCHAMPIONS● Barcelone en car jusqu’à Wembley?
Le réveil du volcan islandais Grimsvoetn pourrait perturber l’espace
aérien européen. Si bien que le déplacement en avion de Barcelone
à Londres, pour la finale de la Ligue des champions contre
MUsamedi, est incertain. Les Catalans pourraient parcourir les
1500 kilomètres en car, soit un voyage de plus de 15 heures?

LOSC ..OM ET OL OU PSG




Tout le monde a adhéré»
le sacre de Lille est un aboutissement logique. Il récompense un projet porté par des joueurs et un entraîneur en osmose.

conseille à Gervinho (au centre) et Eden Hazard (à droite) de bien réfléchir à leur avenir.
le sacre de Lille en L1 est un aboutissement fort logique. Il récompense un projet bien défini et porté par des joueurs et un entraîneur en osmose.

«C'est logique que Lille finisse champion. L'identité du club, la qualité de jeu, l'humilité des joueurs... Lille était au-dessus. Et c'est un club qui ne se la ramène pas. On se reconnaît tous à travers ces valeurs. Ils ont su tout bien gérer, contrairement aux autres clubs. Lille m'a donné une impression de maîtrise générale. La saison passée, les Dogues s'étaient écroulés dans la dernière ligne droite en faisant preuve de fébrilité mentale. Beaucoup pensaient que cette année, ils allaient de nouveau flancher à cause de la jeunesse et de l'inexpérience de leur effectif. Mais ils ont mûri, cet échec leur a fait beaucoup de bien. J'ai eu un peu peur à un moment en raison de joueurs comme Rami, sous le feu des projecteurs, et de matches inquiétants comme à Monaco (0-1) où ils sont retombés dans leur travers, et pas seulement sur le terrain. Cette mini-crise a été gérée de manière remarquable.


J'ai apprécié leur façon de toujours aller marquer des buts, toujours vouloir pratiquer un beau jeu à terre, rapide, fluide, technique, conquérant. On a senti que tout le monde adhérait au projet. C'est ce qui me plaît dans le sport collectif, c'est quand les gens sont à un moment donné en osmose, en symbiose.

A Lille cette saison, c'était le cas. J'ai aimé la politique de jeu affiché, l'émergence de certains joueurs. Heureusement qu'ils sont champions et heureusement qu'ils ont finalement su garder Rudi Garcia il y a deux ans, alors qu'ils avaient failli le limoger. C'est un entraîneur qui connaît parfaitement ses joueurs depuis trois ans, il a instauré une certaine stabilité et sérénité. C'est lui qui centralise toutes les énergies de son équipe. Sa chance, c'est d'avoir des joueurs qui n'ont pas encore de carrière, des joueurs demandeurs, des morts de faim. Par exemple, Puel à Lyon n'a pas cette marge de manoeuvre.

Avec le projet du grand stade, le LOSC est devant un grand tournant à ne pas rater. Il faut que tout le monde suive. Je pense à la grande agglomération, aux collectivités locales, aux partenaires, aux sponsors, au public et au centre de formation. Mais il ne faut pas s'enflammer, ne pas avoir la folie des grandeurs. Il faut s'inspirer du vécu de certains clubs européens mais ne pas oublier d'où on vient. Par ailleurs, des joueurs vont s'en aller. Rami sera à Valence. J'ai envie de dire à ceux qui s'interrogent de rester à Lille.

Entre le grand stade et l'opportunité de jouer la Ligue des champions, il y a quelque chose de fabuleux à vivre. Personnellement, j'aurais bien voulu vivre ça avec Arsenal, au moment de l'arrivée à l'Emirates. C'est une expérience forcément très enrichissante. Hazard a un énorme potentiel, c'est diamant qu'il faut tailler. Il ne doit pas faire d'erreurs. S'il n'est pas encore titulaire en sélection, c'est qu'il lui manque de la régularité. Lui et Gervinho doivent donc bien réfléchir. Si c'est juste pour gagner deux fois plus ailleurs, je ne suis pas certain que ce soit la bonne solution aujourd'hui.»

26 mai 2011Lyon, les femmes en renfort
La mauvaise saison masculine de l'OL pourrait être en partie gommée par une victoire des filles en finale de C1 jeudi soir (21h).
Entrée en cours de match, Lara Dickenmann a offert la qualification à l'OL.
Finalistes pour la deuxième année d'affilée de la Ligue des champions, jeudi face à Potsdam (21 heures), les Lyonnaises ont l'occasion de faire oublier la saison agitée de l'équipe masculine.

«C'est chaud au club en ce moment, alors c'était important de partir de Lyon.» De Saint-Malo, où l'OL féminin était en stage jusqu'à mardi soir, Patrice Lair n'a pas changé un iota à sa manière de voir les choses : directe, sans langue de bois. L'entraîneur préfère la «fraîcheur de la Bretagne à la chaleur étouffante de Lyon». Chaleur, à tous les sens du terme. Cette effervescence, positive cette fois, devra gagner les rangs de l'équipe féminine. Jeudi dans le stade londonien de Craven Cottage, elle peut amener au club son premier titre de champion d'Europe et, en cette période délicate, lui offrir une belle bouffée d'oxygène.

«On peut apporter un peu de baume au coeur», confirme Lair. A tel point que les filles se sentent investies d'une mission : remporter la Ligue des champions pour redonner joie et sourire. «C'est surtout pour le président (Aulas). Je l'ai eu hier soir, il est super motivé et super motivant. Par rapport à ce qu'il a fait pour nous, ce serait un juste retour des choses», affirme Lair. Ce que Jean-Michel Aulas a décidé de faire, c'est dégager un budget de 6 millions d'euros pour composer un groupe de 20 joueuses devenues toutes professionnelles, et lui adjoindre un staff complet. Il a fait revenir Camille Abily et la capitaine Sonia Bompastor, parties aux Etats-Unis et brouillées avec certaines personnes du club. «C'était un rêve de disputer le meilleur championnat du monde mais si je suis rentrée en France, c'est pour jouer la Ligue des champions, souligne la première, milieu de terrain. Ce serait une grande fierté de la remporter avec l'OL et un aboutissement pour l'équipe.»

Bien sûr, les filles ne focalisent pas encore les attentions de tous les joueurs de l'OL et il fallut rappeler à Ederson que la semaine lyonnaise était jalonnée d'un autre événement que le match à Monaco, dimanche. «C'est une magnifique occasion d'amener le nom du club encore plus haut, et c'est important, se reprend le Brésilien. Et puis, si elles gagnent la Coupe d'Europe jeudi, et que nous on attrape la troisième place dimanche, ce sera parfait !» «Nous aussi, on espère qu'ils vont se qualifier pour la Ligue des champions», insiste Patrice Lair. Car les performances des garçons ont un impact sur le fonctionnement de l'équipe féminine. «S'il n'y a pas la Ligue des champions, notre budget sera diminué», indique l'entraîneur rhodanien. Sans aucun doute, les féminines seraient bien inspirées de remporter la finale, jeudi. Et si le rebond de l'OL venait d'elles ?

FELICITATIONS ..


27 mai 2011
Les Lyonnaises reines d'Europe
Pour la première fois de l'histoire, un club de foot féminin français remporte la C1. A Londres, Lyon bat les tenantes allemandes de Potsdam (2-0).





Les féminines de l'OL ont remporté leur premier titre européen.
L'Olympique Lyonnais a remporté la Ligue des champions, mardi à Londres. Les Lyonnaises ont pris leur revanche sur le club allemand de Potsdam (2-0), sacré il y a un an.

Il la tient bien. Enfin, il la tient. Jean-Michel Aulas a accompli son rêve de soulever un jour la Ligue des champions, sa grande ambition, son rêve avoué. Il aurait sans nul doute préféré voir son équipe masculine sacrée face à Barcelone ou Manchester, il devra se contenter de ses féminines, ce qui est quand même une belle consolation, surtout après une saison éprouvante comme il vient de vivre. Deux jours avant la finale hommes à Wembley, l'Olympique Lyonnais a donc remporté la coupe aux grandes oreilles face au club allemand de Potsdam (2-0), dans une enceinte de Craven Cottage (Fulham) bucolique à souhait et à moitié remplie (10 000 spectateurs environ), un an après avoir échoué d'un rien lors d'une cruelle séance de tirs au but (0-0, 6-7). Devant ces mêmes Allemandes, les Lyonnaises ont pris leur revanche et entrent ainsi au Panthéon des clubs français, après les sacres européens de l'OM et au PSG en 1993 et 1995. A Lyon, en matière de football, ce sont les femmes qui dominent.

L'OL est désormais est au firmament du football féminin. Le président Aulas a tellement investi qu'il n'a pas à le regretter. Ses filles ont survolé le Championnat de France comme rarement avec 21 victoires en 21 matches, 101 buts inscrits et seulement 5 encaissés... L'Europe, c'est autre chose. Mais elles ont bien digéré l'échec de la saison passée et elles ont triomphé notamment grâce à un effectif retouché et amélioré. Cette fois, l'OL était vraiment plus fort. Face au défi physique imposé par les bûcheronnes germaniques, les Rhodaniennes ont répondu intelligemment avec leur technique et leur vitesse, à tout casser. Si les Allemandes ont aussitôt obligé la gardienne Bouhaddi à sortir le grand jeu (5e et 10e), ce sont bien les protégées de Patrice Lair qui ont ensuite eu la mainmise sur la première période, quasiment à sens unique.

Très en verve contrairement à Necib, Abilly (11e, 14e et 18e) a fait souffler un vent de panique, tout comme la Suédoise Schelin (17e et 20e). Le spectre de la finale 2010 à Getafe a alors ressurgi, l'OL avait dominé en vain. Mais c'est suite à une à un corner à triple bandes que l'OL a enfin et logiquement concrétisé sa domination, Wendie Renard poussant le ballon au fond à bout portant (27e). Impériale depuis sur son côté, la longiligne latérale droite a été récompensée de son ardeur. Ce but a eu l'effet d'un coup de massue pour Potsdam, longtemps affecté et qui a vu ses derniers espoirs s'envoler à cinq minutes de la fin sur le second but lyonnais magnifiquement signé du pied gauche de la remplaçante Dickenmann (85e). Mais il ne faut pas oublier que si Lyon a su conserver son avance après la pause comme un trésor intacte, il le doit à son dernier rempart, l'incroyable Sarah Bouhaddi (58e et 62e). C'était elle l'ange gardienne d'un OL assis sur le toit de l'Europe. Non Monsieur Aulas, vous ne rêvez pas. -

Il faut leur rentrer dedans»
Le silence assassin de Messi, les conseils de Wilshere, les âmes du ballon ... Notre coup d'oeil au kiosque avant la finale Barça-MU samedi.


Finale de la Ligue des champions anglo-espagnole oblige, les quotidiens des deux pays font la part belle à cet évènement ce vendredi, sans forcément lui consacrer sa Une, comme c'est le cas en Espagne, où As et Marca préfèrent faire les gros titres avec Agüero et Benzema. De l'autre côté du Channel, les quotidiens nationaux font dans l'analyse, que ce soit le «Silence Assassin» de Messi dans The Independent, les conseils de Jack Wilshere dans The Sun - «Il faut leur rentrer dedans» - ou le besoin pour Wayne Rooney «de réussir ce match pour entrer dans l'Histoire» (The Guardian).

En ce qui concerne le petit Argentin, qui avait crucifié Edwin van der Sar de la tête il y a deux ans en finale de la C1, The Independent explique qu'«il y a des silences qui sont déconcertants pour les défenseurs». C'est le cas avec Lionel Messi. «Il ne dit jamais rien», explique Asier del Horno, qui s'est pourtant essayé dans l'exercice de la provocation en février 2006, lorsqu'il évoluait à Chelsea. «Il y a beaucoup de provocations dans le foot entre les défenseurs et les attaquants, mais ce n'est pas son style. Messi ne provoque jamais», poursuit le latéral espagnol.

Ce qui n'est pas le cas de Wayne Rooney, l'attaquant de Manchester United, qui est un spécialiste du genre. The Guardian ne s'attarde pas sur cet aspect de sa personnalité. Il préfère s'imaginer la portée qu'aurait un match réussi de la part de l'international anglais. «Wayne Rooney n'a jamais été une arme secrète, écrit le quotidien. Il a un autre rôle à jouer samedi. Manchester United va savoir s'il a le profil pour empoisonner Pep Guardiola. (...) S'il le fait, il imprimera son nom dans l'Histoire du football». «Le truc du Barça, c'est trois passes - bang, bang, bang - et ils ont contourné l'obstacle [...] Ils ont des joueurs comme Xavi, Messi ou Iniesta qui peuvent vous tuer. Si vous leur rentrez dedans, ils vont faire circuler la balle. Il faut aller chercher le ballon à ce moment-là.»

En Espagne, et en Catalogne pour être précis, «Ils font peur», titre Sport en Une. Dans ses colonnes, le quotidien s'intéresse à Iniesta-Busquets-Messi, «les âmes du ballon», et rappelle que grâce à ces milieux, «le Barça passe en moyenne 43,9 minutes avec le ballon par match, personne ne fait mieux». Quand au Mundo Deportivo, l'autre quotidien catalan de référence, il indique que «Pep Guardiola et Alex Ferguson ont écrit une lettre conjointe adressée aux supporters qui assisteront à la finale. Un message de solidarité et de soutien au travail de l'Unicef». De leur côté, les quotidiens madrilènes rappellent que «le Barça est favori pour tous» (As) et que «Guardiola peut dépasser Mou» (Marca) s'il remporte sa deuxième Ligue des champions avec Barcelone en trois ans. Pour arriver à ce total, l'entraîneur du Real Madrid a eu besoin de six ans pour soulever ses deux coupes aux grandes oreilles : en 2004 avec Porto et en 2010 avec l'Inter Milan.

ABIDAL CHAMPIONAVEC LE BARCA



Un Barça quatre étoiles
Après 1992, 2006, 2009, le FC Barcelone s'est adjugé la quatrième Ligue des champions de son histoire en battant Manchester United (3-1) à Wembley

Pep Guardiola porté en trimphe par ses joueurs.
Bien meilleur dans le jeu comme il y a deux ans, le FC Barcelone a de nouveau dominé Manchester United (3-1), ce samedi à Wembley, en finale de la Ligue des champions.

On l'a clamé haut et fort, cette finale entre le FC Barcelone et Manchester United était celle de la décennie, le match parfait tant attendu. Cette 56e édition a tenu toutes ses promesses sauf que, sans bouder son plaisir, on a revécu un (bon) remake de la finale de Rome, il y a deux ans. Même choc, presque même déroulé et même vainqueur. Le Barça s'est une nouvelle fois montré supérieur à un Manchester (3-1), certes meilleur qu'en 2009, mais au final encore impuissant face à l'insolente qualité de jeu de l'équipe catalane. Les «Fergie boys» n'ont toujours pas trouvé la clé. Le Barça va vite, trop vite. Avec Messi et Cie, tout file à une allure sidérante. Les buts de Pedro, Messi et Villa ont permis au club espagnol de s'adjuger haut la main la Ligue des champions pour la quatrième fois, rejoignant ainsi l'Ajax Amsterdam et le Bayern Munich. Pour la revanche de Manchester, il faudra repasser.

Dans ce Wembley magique où tout a commencé pour les deux clubs (ils y ont remporté leur premier trophée européen, ndlr), on s'est aussitôt cru au Stadio Olimpico. Manchester a démarré pied au plancher en misant tout sur la vitesse et l'audace de Chicharito, pas en réussite. Mais comme en 2009, MU n'aura vraiment dominé que les dix premières minutes. Après, c'est l'ouragan Barça qui a déferlé sur Londres. Récupération impeccable, pressing d'enfer et décalages extravagants. Enfin, toute la panoplie habituelle appliquée à merveille. Les Red Devils n'avaient alors plus que leurs jambes pour courir. Car après des étincelles de Villa (10e, 20e et 21e), c'est Pedro qui a mis le Barça sur orbite. Il peut remercier la science et la vision du jeu de Xavi, auteur d'une passe sublime (27e, 1-0).

Sauf que contrairement à la finale de Rome, l'orgueil des Mancuniens était cette fois plus vivace. Ferguson ne leur aurait pas pardonné un nouveau comportement atone. Et puis l'Ecossais avait son plan : un milieu à plat avec Valencia et Park, pas très aventureux, au même niveau que Carrick et Giggs. Ainsi, moins de sept minutes après l'explosion Pedrito, Rooney remettait les pendules à l'heure après un bon dédoublement avec Giggs. Tant pis si le Gallois était un poil hors-jeu (34e, 1-1)... Mais cette égalisation n'était qu'une illusion pour les hommes de Ferguson, bouffés dans la conservation du ballon (67% de possession pour le Barça en première période, ndlr). Hernandez sous l'éteignoir et pas dans un bon soir, en face c'est Messi, ce génie, qui a régalé.

En seconde période, l'édifice mancunien a ainsi volé en éclats. Le magicien argentin est passé par là, dévastant tout de son pied gauche phénoménal. C'est lui qui double la mise d'une frappe magistrale en dehors de la surface avec une facilité déconcertante (54e, 2-1), bien aidé par l'absence de marquage. Le visage hagard de Ferguson en disait alors très long. Manchester était cuit. Le génial Argentin avait ouvert la voie à un troisième but, signé Villa, expédiant le ballon dans la lucarne d'un Van der Sar qui aurait mérité une autre sortie. Le portier néerlandais a mis un terme à sa carrière, certes sur une finale, mais sur une gifle, lui qui briguait une troisième C1.