ET VOUS ...VOUS PENSEZ A QUI ..POUR ETRE CHAMPION ??

Qui sera le champion de France 2011 ?

Vers un duel Olympique
Cette course au titre s'annonce, comme souvent, intense, haletante, indécise... Logiquement, les deux premiers de l'exercice précédent, l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, s'avancent en en grands favoris

. Auteur du doublé Coupe -Championnat en 2010 - alors qu'il n'avait plus rien gagné depuis 1993 -, l'OM croit en ses chances de récidive. Pour le moment, le formation phocéenne n'a pas trop changée (Azpilicueta et André Ayew surtout sont venus renforcer l'effectif marseillais). Et si Didier Deschamps obtient ses deux renforts espérés (un milieu défensif et un attaquant d'envergure), l'OM sera outillé pour conserver sa couronne, à moins que les Marseillais - comme les Bordelais l'an passé - ne laissent trop de forces physiques et mentales en Ligue des champions, une autre priorité

. Demi-finaliste de la dernière C1, l'Olympique Lyonnais veut également bien figurer sur la scène européenne. Mais les Lyonnais, sevrés de titres depuis deux ans, ont faim. Les hommes de Claude Puel ont clamé haut et fort durant l'intersaison leur souhait de redevenir maîtres de la Ligue 1. Pour y parvenir, l'entraîneur rhodanien a joué la carte de la stabilité en ne recrutant - pour le moment - que Jimmy Briand pour compenser le départ de Sidney Govou. Un milieu de terrain d'envergure pourrait suivre pour apporter ce qui a manqué à l'OL la saison passée, de la créativité et de la justesse technique.


Bordeaux, Lille, Paris, Rennes...
Mais les deux Olympiques ne sont pas les seuls au monde. Les Girondins de Bordeaux, sacrés en 2009, seront privés de Coupe d'Europe. Ils n'auront donc que le Championnat en tête. Un plus indéniable. Mais, les Bordelais ont-ils digérés leur échec de l'an passé ? Jean Tigana, successeur de Laurent Blanc, réussira-t-il à redresser la baraque girondine ? Gourcuff et Alou Diarra seront-ils toujours Bordelais en septembre ? Les questions sont nombreuses, mais les Girondins de Bordeaux restent un candidat crédible au titre.

Comme Le LOSC, qui a réussi à garder son effectif intact. Les Lillois pourraient donc encore séduire avec leur puissance offensive et leur force collective. Et si le Paris Saint-Germain ? Sur le papier, le club de la capitale, qui a recruté malin en enrôlant Nenê et Bodmer, a de l'allure. Les Parisiens répondront-ils présents cette fois ? Cette question peut également être posée au Stade Rennais et à l'AS Monaco. Les deux formations se sont montrées actives sur le marché des transferts. Sans oublier les surprises de l'an passée, Auxerre (3e) et Montpellier (4e), qui n'ont qu'une envie : rééditer leur parcours. Cette liste pourrait encore s'allonger avec Lorient et d'autres encore. La Ligue 1 s'ouvre, alors faîtes vos jeux.

VAINQUEURS DE SAINT-ÉTIENNE (3-1)
Le PSG, premier leader



Nenê a inscrit hier en fin de match son premier but
sous les couleurs parisiennes. Le PSG a le sourire

On attendait Lyon au tournant. Après deux
ans sans titre, les septuples champions de France
se devaient de commencer la saison de la
meilleure des manières. Mais dans un stade de
Gerland copieusement garni, les Lyonnais n’ont
jamais été en mesure de prendre la mesure de
timides Monégasques. Malgré Briand, Gomis et
Bastos, les hommes de Claude Puel ont dû se
contenter du match nul face aux Monégasques.
L’OL accroché, l’OM sombrant à domicile, Bordeaux
jouant ce soir à Montpellier, il n’en fallait
pas tant pour que le PSG soit le premier leader
de cette saison 2010-2011. Face à de décevants
Stéphanois, les Parisiens ont dicté leur loi grâce
à des réalisations d’Erding et de Nenê, sans
oublier un but contre son camp de Janot. Antoine
Kombouaré pouvait avoir le sourire à la fin du
match mais sait pertinemment que la saison sera
longue et que le PSG est coutumier du fait de
briller en été et de s’effondrer dès que l’automne
arrive.
De son côté, Toulouse a facilement pris la mesure
du promu brestois (2-0) et se retrouve aux
avant-postes, tout comme Nancy, tombeur de
Lens, Sochaux, vainqueur d’Arles-Avignon et
Caen, qui a créé la sensation de la soirée.
PSG, Toulouse et Caen, ce premier podium de la
Ligue 1 est surprenant

CLASSEMENT PROVISOIRE DU CHAMPION DE FRANCE 2011
1 PARIS SG 3 POINTS 31 +2
2 LYON 1 POINT 0 0 +0
3 OM 0 POINT 1 2 -1
4 BORDEAUX 0 POINT 0 1-1



Bordeaux chute à Montpellier dimanche 08 août 2010 à 23H45
Le Montpelliérain Joris Marveaux (6) face au Bordelais Geraldo Wendel, au stade de la Mosson. Les Girondins ont entamé leur saison de Ligue 1 avec une défaite 1-0 sur le terrain de Montpellier.
MONTPELLIER - Bordeaux a entamé dimanche sa saison de Ligue 1 avec une défaite 1-0 sur le terrain de Montpellier.
L'arrière droit Garry Bocaly a inscrit de la tête le but victorieux à la suite d'un coup franc de la recrue chilienne Marco Estrada (46e).Les Montpelliérains avaient tiré les premiers avec une tête de l'ancien Tourangeau Olivier Giroud quelques centimètres au-dessus du but Bordelais en tout début de partie (6e).

Bordeaux réagissait et Benoît Trémoulinas voyait sa frappe du droit déviée sur le poteau par Romain Pitau.

Dans un match de début de saison avec peu de rythme, Montpellier prenait alors l'avantage par Bocaly sans que Bordeaux puisse se montrer véritablement dangereux dans la dernière demi-heure.

Handicapés par de nombreuses absences (Cédric Carrasso blessé, Marc Planus et Matthieu Chalmé suspendus), les Bordelais avaient aligné un charnière centrale inédite, composée du Brésilien Fernando et du jeune Serbe Vujadin Savic.

Montpellier effaçait sa déception de jeudi et son élimination de l'Europa League (contre les Hongrois de Györ). "Les garçons méritent cette victoire car ils ont réalisé un match plein", a déclaré l'entraîneur héraultais, René Girard, sur Canal Plus.

"Après la défaite en Europa League, on avait envie de montrer que l'on pouvait continuer comme la saison dernière", a affirmé le buteur de la soirée, Garry Bocaly.

Montpellier avait terminé la saison dernière à la cinquième place de la Ligue 1 alors que le club de Louis Nicollin venait tout juste de remonter.

Le début de l'exercice 2010-2011 de la Ligue 1 ne réussit pas aux gros clubs puisque samedi, le champion en titre, Marseille, avait été défait sur son terrain par Caen (2-1). Lyon n'a pu faire mieux qu'un poussif 0-0 face à Monaco au stade Gerland, également samedi.

à Toulouse, les anciens se rachètent, les jeunes se donnent



Leader surprise de Ligue 1, Toulouse a jusqu'à présent réussi, au-delà de ses espérances, l'amalgame entre l'esprit de revanche de cadres critiqués la saison dernière et l'enthousiasme des jeunes formés au club.

Le TFC a-t-il les moyens de tenir la distance ?


Pas question de s'emballer après seulement trois journées, surtout quand on vient, comme le TFC, de vendre son meilleur joueur à l'Olympique de Marseille et qu'on n'a plus que huit jours avant la fin des transferts pour remplacer André-Pierre Gignac.

"On n?a même pas fait 10% du championnat", tempère le président Olivier Sadran. "Il ne faut surtout pas s?enflammer", abonde Alain Casanova, entraîneur d'un club qui n'avait plus occupé la tête du classement depuis novembre 2004.

N'empêche, Toulouse, 14e du dernier championnat,

réussit son meilleur début de saison depuis 1982-1983 (3 victoires également). Et Alain Casanova aime bien ce qu'il voit, comme samedi contre Arles-Avignon (2-1).

"En ce moment, nous pratiquons un football de qualité, fait d?enchaînements et de vitesse, et c?est le football que j?aime", dit-il.

"Plus que cette place de leader", ce qui lui plaît aussi, c'est "le fait de revoir certains joueurs à leur vrai niveau".

Daniel Braaten est évidemment de ceux-là. Le Norvégien, critiqué comme d'autres la saison passée, est actuellement le meilleur buteur de la L1 avec 3 buts, et est impliqué dans cinq des six réalisations toulousaines cette saison alors que ce milieu de terrain ne fait qu'assurer à la pointe de l'attaque l'intérim de Gignac (transféré) et Xavier Pentecôte (blessé).

Mais les propos élogieux de Casanova semblent valoir aussi pour Etienne Didot, Paulo Machado, Etienne Capoue ou encore Antoine Devaux, joueurs qui décevaient il y encore quelques mois.

"On veut tous se faire pardonner notre saison dernière", convient Didot. Mais lui aussi préfère s'inscrire dans la durée: "Ce n'est pas au bout de trois matches que nous allons le faire".

C'est que le calendrier ne sera pas toujours aussi favorable, même s'il va le rester a priori quelque temps.

Toulouse a reçu deux promus (Brest, 2-0, et Arles), et s'il l'a emporté (2-1) à Bordeaux, il a profité du fait que les Girondins n'étaient pas remis de la calamiteuse saison passée. Il doit à présent se rendre à Nancy et accueillir Saint-Etienne.

En prévision d'affrontements plus rudes, chacun paraît s'accorder sur la nécessité de recruter pour remplacer Gignac.

Le TFC, qui réclamait à l'OM 18 millions d'euros pour son attaquant vedette et qui aurait largement obtenu satisfaction, devrait en réinvestir entre 5 et 10 millions pour se renforcer.

Pour rester un trublion crédible du championnat, Toulouse continuera cependant à miser sur la jeunesse: contre Arles, ils étaient quatre au coup d'envoi à avoir été formés au club, et trois sur le banc des remplaçants. Et encore: Moussa Sissoko et Pentecôte, blessés, ne figuraient pas sur la feuille de match, où huit joueurs avaient au maximum 22 ans. Sissoko et Pentecôte aussi ont appris leur métier à Toulouse, comme le champion du monde Fabien Barthez avant eux.

Black Widow 30/08/2010 à 08h15

Bah, 4 matches, 4 points, pas inquiétant, les autres ne font pas mieux, le haut du tableau étant composé des charettes de la L1, le retard va être vite comblé ....

EN REALITE 4 POINTS SUR RENNES QUI PARAIT ETRE L OUTSIDER DE CETTE SAISON MAIS ... ILS NOUS ON HABITUE A CRAQUER ...ALORS


Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
1 Toulouse 12 4 4 0 0 8 2 6
2 Rennes 8 4 2 2 0 5 1 4
3 Montpellier 8 4 2 2 0 2 0 2
4 Sochaux 7 4 2 1 1 7 5 2
5 Saint-Etienne 7 4 2 1 1 7 6 1
6 Caen 7 4 2 1 1 5 5 0
7 Monaco 6 4 1 3 0 4 2 2
8 Nice 6 4 1 3 0 4 3 1
9 Valenciennes 5 4 1 2 1 4 4 0
10 Marseille 4 4 1 1 2 6 6 0
11 Lille 4 4 0 4 0 2 2 0
12 Lorient 4 4 1 1 2 5 6 -1
13 Paris-SG 4 4 1 1 2 5 6 -1
14 Bordeaux 4 4 1 1 2 4 5 -1
15 Brest 4 4 1 1 2 3 4 -1
16 Lens 4 4 1 1 2 5 7 -2
17 Lyon 4 4 1 1 2 3 5 -2
18 Nancy 4 4 1 1 2 3 7 -4
19 Auxerre 3 4 0 3 1 4 6 -2
20 Arles-Avignon 0 4 0 0 4 2 6

CLASSEMENT REEL DES 8 GROS POISSONS
EFFACER LES AUTRES CLASSEMENTS

Rang Equipes Points
1 Rennes 12

2 Lille 10

3 Marseille 8
3 Paris-SG 8
3 Monaco 8

6 Bordeaux 7

7 Lyon 5
8 Auxerre 4

Il fait assurément partie des observateurs
les plus éclairés du moment pour juger la
concurrence de l’OM. Dimanche dernier,
Christophe Dugarry a officié comme consultant
auprès de Grégoire Margotton lors de
Bordeaux - Lyon (2-0), au stade Chaban-Delmas,
un match retransmis par Canal +.
Pour l’ancien international, pas de doute :
en dépit d’un médiocre fonds de jeu et d’une
situation des plus préoccupantes au classement,
l’Olympique Lyonnais reste un candidat
crédible pour la couronne de champion
et, de ce fait, un adversaire direct de l’OM
dans une éventuelle course au titre.
❚ "L’OL est aussi bien armé que l’OM"
"Lyon a le potentiel pour rivaliser, estime-
t-il ainsi. Bon, c’est vrai, depuis deux ans
et demi, ce club est beaucoup moins stable.
L’équipe joue moins bien. Il y a des signes
d’énervement chez certains joueurs et parmi
eux, on en trouve qui ne semblent pas prêts à
faire les efforts nécessaires. Mais ça peut aller
très vite dans l’autre sens. Tout peut repartir
à la faveur d’un déclic psychologique. En
tout cas, à mon sens, Lyon est aussi bien armé
que l’OM. Il dispose d’un effectif largement suffisant
pour redresser une situation critique et se
relancer complètement dans ce championnat."
❚ "Bordeaux, ça reste un peu léger"
Cela ne s’est pas forcément vu à Bordeaux, dimanche.
Mais selon Dugarry, le déroulement et
le contenu du match peuvent être trompeurs
malgré le succès de Girondins visiblement régénérés.
"L’équipe bordelaise, ça reste un peu léger,
tranche-t-il. Elle lutte et elle se bat énormément.
Le retour d’un cadre tel que Planus peut
également l’aider à retrouver un rendement
constant. Mais elle peut être handicapée par
l’absence d’un vrai buteur. Pour le moment, un
attaquant comme Modeste s’est essentiellement
illustré avec Angers en Ligue 2 et on attend
maintenant qu’il puisse confirmer au plus
haut niveau. En aura-t-il les aptitudes ? C’est
l’une des principales interrogations concernant
les Girondins de Bordeaux."
❚ "Pas 10¤ sur Toulouse et l’ASSE"
Christophe Dugarry est encore plus dubitatif
à propos des équipes classées aux premiers
rangs actuellement. Pour le champion du monde
1998 et d’Europe 2000, "celles-ci vont rentrer
dans le rang tôt ou tard, à l’exception
peut-être de Rennes." Et de développer : "Si tout
est possible, les autres m’apparaissent trop justes.
Je ne miserai pas 10 euros sur l’une d’elles.
Prenez Toulouse : cette formation est coleader,
alors que l’effectif est quasi inchangé par rapport
à la saison dernière, un exercice où elle
était à la peine (14e au final). Dès lors, je ne vois
pas pourquoi elle caracolerait en tête du championnat
maintenant."
❚ "Rennes peut finir dans les cinq premiers"
Devenu l’un des piliers du "Canal Football
Club", Dugarry a un avis un peu moins tranché
sur le Stade Rennais. "Cette équipe est régulièrement
en proie à des problèmes psychologiques,
car elle ne croit pas en ses chances, relève-t-il.
Avec elle, il y a pourtant toujours largement la
place pour terminer parmi les cinq premiers."
Rennes parviendra peut-être à se décomplexer,
cette saison...

au bout de 7 MATCHS ET 20 % DU CHAMPIONNAT

JE VOIS

OM PARIS ET RENNES SUR LE PODIUM
DS QUEL ORDRE

Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs

2 Rennes 15 7 4 3 0 9 3 6

5 Paris-SG 11 7 3 2 2 11 6 5
6 Marseille 11 7 3 2 2 13 9 4

Frédéric Antonetti a calmé l'enthousiasme né de la place de leader décrochée par son équipe après son succès 3-1 contre Toulouse :
«Il faut être lucide et clairvoyant»,
a-t-il martelé, «passablement énervé»
par le contenu du match.






«La première place ne semble pas vous réjouir ce soir car le contenu de la rencontre ne vous a pas plu ?
Je suis passablement énervé ce soir. Il faut savourer la 1re place, être content. C'est bien d'être premier, avoir 18 points en 8 journées c'est très bien, mais il faut être lucide et clairvoyant. Je ne peux pas ne pas parler du contenu ce soir. L'analyse est importante, on doit mieux maîtriser le match. Cela veut d'abord dire récupérer le ballon, tout le monde doit être plus vigilant. A la décharge des joueurs, Toulouse jouait à cinq milieux. Mais on doit tout de suite répondre à la situation. Il y a un goût d'inachevé pour moi, après, on a fait de beaux contres. Sur les occasions de but, on mérite notre victoire. Mon expérience me fait dire qu'il faut savourer, mais aussi être lucide et clairvoyant.

Tout de même, Rennes est en tête pour la première fois depuis 40 ans ?
Moi, ce qui m'intéresse, c'est de rester dans les cinq premiers et quand je vois le match de ce soir, je me dis que ça va être compliqué. On n'a pas maîtrisé la tenue de balle, mais on concède peu d'occasions. Ca m'a rappelé les années auxerroises de Guy Roux: vous aviez l'impression de gagner le match, mais vous en preniez trois. Il a réussi à être champion alors pourquoi pas nous ? Non, c'est une boutade !

«Il faut savoir gérer le succès»
Qu'est-ce qui vous fait croire que vous ne pouvez pas aller au bout ?
On a beaucoup trop de blessés. Encore ce soir, je perds Montano (élongation à l'ischio-jambier, trois semaines minimum, ndlr) et Danzé (genou). Déjà, il me manquait Tettey, Fanni et Lemoine. Quand vous ne pouvez pas compter sur cinq joueurs majeurs, c'est compliqué. Après, on a aussi dans notre équipe cinq gamins à moins de 15 matches de L1. Il nous manque sans doute un milieu de terrain expérimenté.




Comment allez-vous faire pour calmer l'éventuelle euphorie née du classement ?
De part mon expérience, je sais qu'il y a deux choses délicates à gérer. Il y a d'abord l'échec. Je l'ai connu, et il faut gérer l'échec car la caméra est impitoyable. Il faut aussi savoir gérer le succès. Pour cela, il faut l'analyser. L'euphorie ne sert à rien, il faut être objectif. L'an dernier, on maîtrisait mieux certaines de nos rencontres, mais il arrivait qu'on perde. Ce soir, ça nous a réussi et il faut regarder tous les progrès qu'il nous reste à faire. On a un peu de chance dans le jeu, il en faut.»

PARIS A MON SENS SERA SUR LE PODIUM CETTE SAISON

Dominateur et particulièrement à son aise sur la pelouse du Stadium, le Paris-SG s'est imposé ce samedi à Toulouse (2-0) et remonte provisoirement à la troisième place du classement en compagnie de l'Olympique de Marseille

C'est sans conteste sa prestation la plus aboutie de la saison que le Paris-SG vient de présenter à Toulouse (2-0). Maîtrise, confiance, engagement et réussite. Tout, ou presque, a souri à des Franciliens sur un petit nuage.

Capitaine en l'absence de Claude Makelele, suspendu, Mamadou Sakho a d'ailleurs parfaitement rempli son rôle pour conduire ses partenaires à la victoire. En ouvrant le score d'une frappe du droit à ras terre à l'entrée de la surface (11e), le défenseur central parisien a d'entrée placé sa formation sur la voie du succès.

Incapables de répondre au défi physique et technique lancé par les hommes de Kombouaré, les Toulousains ont donc cédé au fil des minutes pour finalement s'incliner pour la deuxième fois de la saison à domicile en L1.


Erding retrouve ses sensations
Un mois après s'être fait piéger par Saint-Etienne (0-1, 5e j.), le TFC, bien trop brouillon, a de nouveau bu la tasse devant son public. Les Violets, désormais huitièmes, n'ont ainsi plus remporté le moindre succès en Championnat depuis une victoire décrochée à Nancy (2-0, 4e j.), fin août. A l'opposé, le Paris-SG présente une solidité offensive et défensive capable de faire tomber les plus grosses cylindrées. Alors qu'Erding (56e) a enfin retrouvé le chemin des filets après plus de deux mois de disette, Apoula Edel n'a de son côté plus encaissé le moindre but depuis sept rencontres toutes compétitions confondues ! Un véritable renouveau, donc, pour le club de la capitale. D'ordinaire plus proche de la crise au mois d'octobre que des sommets, le PSG, troisième devant l'OM à la différence de buts (+7 contre +5), est paré cette saison pour jouer les premiers rôles.

CLASSEMENT ORIENTE..........TOP 8 PROBABLE
MAIS DANS QUEL ORDRE
OM EN EMBUSCADE QUI TRAINE SON DEPART CALE



Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
1 Rennes 19 9 5 4 0 12 4 8

3 Paris-SG 15 9 4 3 2 13 6 7
3 Marseille 15 9 4 3 2 15 10 5

6 Lille 14 9 3 5 1 12 8 4
6 Bordeaux 14 9 4 2 3 9 7 2

14 Lyon 11 9 3 2 4 10 12 -2

16 Monaco 9 9 1 6 2 7 7 0
17 Auxerre 8 9 1 5 3 11 11 0

L’ANALYSE de Mickaël Landreau
"Marseille et Lyon font un autre championnat"

À l’instar de son entraîneur Rudi
Garcia, le gardien de but lillois
la jouait plutôt fataliste dimanche
soir.
En quinze jours, l’outsider nordiste
qui n’avait perdu aucun de
ses huit premiers matches, a chuté
deux fois. Face à Lyon d’abord,
puis contre l’OM. "Le bilan ne
trompe pas. À chaque fois, on a
fait de bonnes prestations dans le
jeu, très intéressantes, avec la manière.
Mais, au final, c’est deux
fois trois buts encaissés et zéro
point, jugeait Mickaël Landreau.
Et les regrets sont toujours les mêmes,
ne pas avoir inscrit ce second
but que l’on méritait, surtout
devant Marseille... Car, ensuite,
on reste à la merci d’un adversaire
aussi puissant, mature, de
qualité. Il n’y a qu’à voir leur nombre
d’internationaux, leur expérience
de la Ligue des champions...
Ce n’est pas un hasard !"
Et l’ancien portier du FC Nantes
et du PSG, qui a eu une longue discussion
avec Nicolas Dehon, l’entraîneur
des gardiens de l’OM,
avant la rencontre sur la pelouse
du Stadium Nord, de s’amuser à
comparer les deux Olympiques.
"On l’a déjà vu l’année dernière
: pour battre l’OM ou l’OL, il
faut marquer trois buts !, poursuit-
il. Pour nous, le niveau n’est
pas trop haut, mais il reste à franchir
un cap... Comme l’a dit Frédéric
Antonetti, un autre championnat
va débuter pour les places de
3e, 4e et 5e ; il y a Lyon et Marseille
d’un côté, et les autres. Si ça sourit,
on peut terminer 3e, sinon 7e."
Et son coéquipier Yohan Cabaye
d’accuser le coup à son tour,
sans verser dans le pessimisme.
"On ne va pas se mettre la tête
sous l’eau, simplement l’OM a été
ultra-réaliste. On a rivalisé avec
eux pendant 45 minutes, mais
malheureusement on n’a pas tenu
jusqu’au bout", concédait le milieu
de terrain, qui avait ouvert le
score. Une efficacité dont se réjouissait
Didier Deschamps, après
des semaines à marquer le pas devant
les buts adverses, quand
bien même l’OM est la seule équipe
de Ligue 1 à avoir inscrit au minimum
un but à chaque journée.
"C’est une victoire importante
pour la sérénité. On a vu deux visages,
mais la priorité demeure
toujours le résultat. Quand on
joue bien, on a plus de probabilités
de gagner. Mais les trois
points, ça reste l’objectif." Message
reçu cinq sur cinq.

BREST CAMIPION

VOUS N Y PENSEZ PAS

Deschamps : "Brest leader de L1 ? Pas l'idéal pour le foot français..."
Publié le lundi 01 novembre 2010 à 20H04

http://www.laprovence.com/video/Deschamps+%3A+%27%27Brest+leader+%3F+Pas+l%27id%C3%A9al+pour+le+foot+fran%C3%A7ais%27%27/iLyROoafZVHV

Si l'OM n'a pas disputé son match contre Rennes, ce week-end, la 11e journée de Ligue 1 a propulsé le promu brestois en tête du classement de Ligue 1. D'après l'entraîneur olympien, les hommes d'Alex Dupont n'ont pas volé leurs points. En revanche, même si ce n'est pas nouveau en France, c'est un signe clair de nivellement par le bas du championnat. Et pour Didier Deschamps, "ce n'est pas l'idéal..."

LE DERNIER PEUT BATTRE LE PREMIER

si RENNES BAT LYON CA POURRAIT ETRE UN INDICE DES AMBITIONS

Sur les traces de Lyon
Deuxième au classement, Rennes reçoit Lyon samedi. Un test pour les Bretons qui semblent copier le modèle lyonnais.




François Pinault sera-t-il le Jean-Michel Aulas de Rennes ? L'homme d'affaires français aimerait que les Rouge et Noir suivent les traces de l'OL.
Deuxième au classement, Rennes reçoit Lyon (10e) samedi soir. Un test pour les Bretons qui semblent emprunter la même voie que le modèle lyonnais depuis quelques saisons.

C'est l'une des comparaisons à laquelle se risque de plus en plus Frédéric Antonetti : «Rennes (lui) fait penser au Lyon des années 90.» Souvent placé, mais jamais premier, le parcours du Stade Rennais ces dix dernières années rappelle en effet l'ascension du club rhodanien, entre l'arrivée de Jean-Michel Aulas à sa tête en 1987 et son premier titre de Champion de France en 2001. «J'ai connu Lyon qui jouait devant 5000 personnes en deuxième division», se rappelle le technicien corse. «Ils ont franchi les étapes une à une et ont su grandir. Ils ont construit leur histoire», poursuit-il.

Avec ses sept titres consécutifs, Lyon s'est imposé comme la place forte du football hexagonal. Un exemple à suivre pour la capitale bretonne qui, depuis l'arrivée de François Pinault à sa tête en 1998, s'est stabilisée dans le deuxième chapeau des clubs français. Après plusieurs saisons passées dans l'indifférence. «Aujourd'hui, nous dégageons du sérieux et du positif, parce que le club a très bien travaillé depuis une dizaine années, mais je me rappelle être venu jouer contre Rennes alors que c'était une équipe anonyme», explique Antonetti.

Alors, Rennes s'est développé ces dernières années. D'abord, en se dotant d'un centre de formation performant. Puis, en se structurant et en s'offrant des infrastructures de qualité. Aujourd'hui opérationnel, le club peine cependant à franchir le palier nécessaire à son envol total. En 99, Lyon avait changé de statut en recrutant Sonny Anderson. Un investissement non négligeable et réalisé grâce à l'entrée de Jérôme Seydoux dans le capital du club. Avec à sa tête la septième fortune de France, Rennes serait en mesure de réaliser le même type d'opération. François Pinault attend le déclic lui permettant de replonger totalement, après avoir pris des risques non payants sur le marché des transferts à son arrivée au club. Une qualification en Ligue des Champions en mai prochain pourrait en être un.

François Pinault sera-t-il le Jean-Michel Aulas de Rennes ? L'homme d'affaires français aimerait que les Rouge et Noir suivent les traces de l'OL.

LES GROS SONT ENSEMBLES

2 Lille 21 13 5 6 2 22 15 7

4 Paris-SG 20 13 5 5 3 19 12 7
5 Rennes 20 12 5 5 2 14 8 6
6 Marseille 19 12 5 4 3 20 14 6
7 Bordeaux 19 13 5 4 4 14 13 1
8 Lyon 19 13 5 4 4 15 15 0
9 Auxerre 18 13 4 6 3 19 15 4

16 Monaco 14 13 2 8 3 13 11 2


Cissé : "C'est un championnat bizarre" le mardi 16 novembre 2010 à 14H38
Ce matin au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, Edouard Cissé s'est exprimé à propos du début de saison en Ligue 1. "C'est un championnat bizarre, aucun équipe ne réussit à prendre le large. Chaque club connaît des problèmes et aucun n'arrive à enchaîner des victoires", a analysé le milieu défensif de l'OM.
"Aucune pensionnaire de Ligue1 n'a de garanties sur son jeu", a-t-il ajouté. L'OM ? "Je suis confiant et je suis sûr que l'on va réussir à faire beaucoup mieux rapidement."

Sa feuille de stats est remarquable. Avec 7 buts en 12 matches de Ligue 1, 3 en 5 matches de Ligue Europa, 146 centres délivrés, 62 dribbles réussis et 86 duels remportés, Nenê s'affirme comme LE joueur du Paris-SG de ce début de saison. Transfuge de Monaco, le milieu offensif s'est parfaitement adapté au club de la capitale, 4e du classement, qui a les moyens selon lui de décrocher le titre de champion de France. «On est bien parti. Les trois premières places du Championnat, c'est l'objectif. Mais je pense qu'on peut être champion, ambitionne Nenê dans L'Equipe, jeudi. On travaille bien ensemble, j'espère qu'on va continuer comme ça.»


«La priorité, c'est d'être efficace»
Les supporters parisiens doivent-il s'inquiéter du fait que le Brésilien avait fléchi la saison passée avec Monaco en deuxième partie de saison ? Non ! «Je ne suis pas d'accord. Monaco a moins bien marché en février-mars. J'ai aussi marqué moins de buts, c'est donc normal qu'il y ait eu des critiques, mais, dans le jeu, je me sentais très bien. Je n'étais pas en bas physiquement», répond à ses détracteurs le Brésilien qui dément aussi être trop individualiste. «Je ne comprends pas ces critiques, et ce n'est pas vrai. C'est moi qui centre et passe le plus en L 1. (...) La priorité, c'est d'être efficace. Mais je joue comme ça. Je contrôle et je provoque. Je l'ai toujours fait. Je ne vais pas changer parce que ça n'irait pas à certains...»

DANS LE HAUT DU TABLEAU
Brest, leader par défaut


Quand Didier Deschamps déclare que
"Brest leader, ce n’est pas bon pour le
football français", il soulève un tollé.
Pourtant, l’entraîneur olympien ne dénigre
pas le parcours du promu breton. Il
stigmatise simplement une Ligue 1 trop
homogène pour être très relevée.
Un coup d’oeil rapide sur les principaux
classements européens permet de
mieux comprendre; en Espagne et en Allemagne,
le Real Madrid (9 victoires,
2nuls) et Dortmund (10 v, 1n, 1 d) règnent,
tout comme Chelsea en Angleterre (9 v,
1n, 3 d) ou le Milan AC en Italie (8 v, 2n,
2 d). Des bilans qui contrastent avec celui
de la formation d’Alex Dupont (6 v, 4n,
3 d). Bref, si Brest est leader, c’est parce
qu’aucune formation ne parvient à enchaîner
les bons résultats. Et si l’écart le plus
faible entre la tête et la zone de relégation
se trouve en Ligue 1, c’est davantage en raison
d’un nivellement par le bas

LES 7 GROS EN DIFFICULTE EN AOUT SEPTEMBRE REVIENNENT SUR OCTOBRE NOVEMBRE ET SONT DANS LES 9 PREMIERS ...TOUS

en vert les 2 tendres Montpellier Brest

Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
1 Lille 24 14 6 6 2 24 16 8
2 Montpellier 24 14 7 3 4 13 12 1
3 Paris-SG 23 14 6 5 3 21 13 8
4 Rennes 23 13 6 5 2 16 9 7
5 Marseille 22 13 6 4 3 21 14 7
6 Brest 22 14 6 4 4 14 10 4
7 Bordeaux 22 14 6 4 4 18 15 3
8 Lyon 22 14 6 4 4 18 16 2
9 Auxerre 19 14 4 7 3 20 16 4

CE SOIR LYON POURRAIT REVENIR A EGALITE AVEC L"OM ET LILLE
MAIS LE PSG POURRAIT FRAPPER UN GRAND COUP EN GAGNANT A LYON ET
PRENANT LA TETE DE LA LIGUE 1 DEVANT L"OM

aladin a écrit:LES 7 GROS EN DIFFICULTE EN AOUT SEPTEMBRE REVIENNENT SUR OCTOBRE NOVEMBRE ET SONT DANS LES 9 PREMIERS ...TOUS

en vert les 2 tendres Montpellier Brest

Lille ne répond pas à l'OM
Lille, auteur d'un nul à Bordeaux (1-1), laisse à l'OM, vainqueur de Montpellier (4-0), les commandes de la L1 à la différence de buts.
Ciani et Bordeaux ont stoppé Hazard et Lille.
Bordeaux et Lille se sont séparés sur un nul (1-1) samedi soir. Une nouvelle fois accrochés par un concurrent direct, les Dogues perdent la première place au profit de l'OM.



Après Paris (0-0), Lyon (1-3) et Marseille (1-3) : Bordeaux (1-1). Trahi par son manque de réalisme, Lille a une nouvelle fois manqué l'occasion de prendre l'ascendant sur un concurrent direct, samedi soir. A dix minutes du terme, Wendel lui a même fait envisager le pire, mais Gouffran était hors-jeu (80e). Si ce résultat n'est pas une mauvaise affaire en soi pour des Dogues invaincus depuis cinq matches, il les contraint à abandonner la première place à l'OM. Les Girondins sont quatre rangs plus loin : sixièmes.

Deux blocs compacts, de l'engagement, une délivrance sur coup de pied arrêté... Bordelais et Lillois ont usé des mêmes armes. Il a fallu deux talonnades de Debuchy et Rami,sur un corner de Cabaye, pour débloquer une partie jusque-là intense à défaut d'être riche en occasions. A la conclusion : l'inévitable Moussa Sow, dix buts cette saison, meilleur total ex-aequo avec le Caennais Youssef El-Arabi. Son opportunisme a sanctionné les quelque sautes de concentration de la défense bordelaise (35e). Sur l'action précédente, déjà, Béria avait été tout proche d'ouvrir le score. Mais sa frappe s'était heurtée au montant d'un Carrasso dépassé

A l'image d'un Gervinho régulièrement hors-jeu, Lille n'a cependant jamais vraiment trouvé le bon tempo. Faut-il y voir la conséquence d'une configuration inédite avec Debuchy au milieu ? Probablement pas. Si les Dogues ont éprouvé bien plus de difficultés, le mérite en revient d'abord à des Bordelais à l'état d'esprit retrouvé. Bien sûr, l'inconstance du début de saison ne s'est pas évaporée comme par enchantement. Mais en enchaînant un cinquième match sans défaite grâce à un c.s.c de Rami -entaché d'une faute de Ciani (51e)-, les joueurs de Jean Tigana ont prouvé qu'il faudrait aussi compter sur eux. A défaut de convaincre face aux ''petits'', eux n'ont, pour l'instant, manqué aucun de leurs grands rendez-vous. Pour passer du statut d'outsider à celui de candidat désigné au titre, le LOSC devra, à un moment ou un autre, franchir ce cap. -


Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
1 Marseille 25 14 7 4 3 25 14 11
2 Lille 25 15 6 7 2 25 17 8
3 Montpellier 24 15 7 3 5 13 16 -3
4 Paris-SG 23 14 6 5 3 21 13 8
5 Rennes 23 14 6 5 3 16 11 5
6 Bordeaux 23 15 6 5 4 19 16 3
7 Brest 22 14 6 4 4 14 10 4
8 Lyon 22 14 6 4 4 18 16 2

11 Auxerre 19 14 4 7 3 20 16 4

TONY KOMBOUARE A L"AIR D" AVOIR LA TCHATCHE QUI REVIENT

MARSEILLE EN PRENANT 3 POINTS CONTRE RENNES MERCREDI
FAITES LE TAIRE ET RELEGUER LES + DANGEREUX DES CONCURRENTS LES PARISIENS A 4 POINTS

Lyon prive Paris du trône
Au terme d'un match indécis, Lyon a arraché à domicile le match nul face à Paris (2-2).
Le club de la capitale rate l'occasion de devenir leader.

Impossible de passer pour Gomis :
l'espace a été bloqué par Giuly et Jallet (masqué).


Paris a ramené le nul de Lyon (2-2), qui reste maître à domicile. Si aucune des deux équipes n'est revenue à hauteur de Marseille, elles se sont positionnées comme candidates au titre.

On savait les deux équipes en froid dans la coulisse, la météo se chargea de jouer la prolongation...sur le terrain. Mais que la rencontre fut longue à se dessiner. Encore une mauvaise pub pour la Ligue 1 ! Le Lyon - Paris-SG, tant attendu, n'avait rien d'un sommet. Car on s'est ennuyé ferme à Gerland lors de la première période. Seule la température, proche du zéro, avait pu sortir les acteurs de leur torpeur. Et ce ne furent pas les timides escarmouches de Gomis, Bastos ou...Giuly qui y changèrent quelque chose. Pas même la tête piquée de Zoumana Camara ou le tir appuyé de Bafé Gomis quelques secondes avant la pause.

La deuxième période démarrait sur un autre rythme. Lyon se montrait pressant puis réaliste quand Aly Cissokho ouvrait le score après un service du bout du pied de Källström. Le latéral, très excentré, reprenait directement et trompait Edel (1-0, 55e). Le match était enfin lancé et même relancé par Nenê qui, d'une tête plongeante sur une remise de Hoarau, égalisait (63e). Gomis, le meilleur sur le terrain, était omniprésent. Puis le scénario du 8e de finale de la Coupe de la Ligue se répétait. Cissokho commettait une faute peu évidente sur Nenê dans la surface. Double peine pour les Lyonnais, expulsion du buteur puis penalty pour Paris que transformait Hoarau (82e).

Lyon ne lâchait pas et Bafé Gomis, décidemment plein d'abnégation, égalisait après un mauvais dégagement d'Edel. Le Lyonnais récupérait le ballon et crucifiait le gardien parisien d'une frappe puissante (2-2, 88e). Dans les dernières secondes Gomis faisait se lever tout Gerland mais sans conséquences sur le tableau d'affichage. Antoine Kombouaré avait prévenu ses joueurs : «Si vous gagnez à Lyon, vous aurez une étoffe de champions.» Le message a presque été reçu. Le mois de novembre n'est plus ce qu'il était pour le Paris-SG... Tant mieux pour les Parisiens

Ils joueront le titre
Au-delà du penalty contesté et de la bourde d'Edel,
Nene
Si le penalty contesté pour Nene et la bourde d'Edel concentrent les attentions, l'OL et le PSG ont confirmé dimanche qu'ils avaient le potentiel pour jouer le titre. Eclairage
Est-ce une bonne chose finalement pour Paris de ne pas avoir pris la 1re place ? Une exposition trop rapide aurait peut-être fait tourner les têtes... (Bancksy)
Antoine Kombouaré et ses joueurs l'ont souvent répété, il faudra être en tête de la Ligue 1 à l'issue de la 38e journée pour parler de titre de champion. Une lapalissade qui a le mérite de replacer le classement actuel à ce qu'il est, celui de la 15e journée. Paris est un club sous le feu des projecteurs tout au long de l'année, c'est pourquoi, effectivement, une place de leader dès maintenant ajouterait de la pression à la pression. Toutefois, aucun joueur, un tant soit peu compétiteur, qui entre sur un terrain ''n'a peur'' d'être premier du classement du Championnat. Et puis, cette saison, les têtes parisiennes semblent «plus solides»...

Pourquoi Lisandro enrageait-il lors de sa sortie ? (leroico) Un joueur n'aime jamais sortir. Mais en remplaçant Lisandro à quelques secondes de la fin de la rencontre, Claude Puel n'a pas commis une erreur monumentale. Disons qu'en ce moment, tout le monde a besoin de ramer dans le même sens à Lyon et ça n'est, actuellement, pas toujours le cas. L'erreur d'Edel qui coûte sans doute deux points ne risque t-elle pas de déstabiliser le groupe parisien ? (Erwan-77) Le groupe parisien est fait de joueurs expérimentés voire très expérimentés, comme Armand, Makelele ou Giuly. A chaud, tous regrettaient la bévue d'Edel qui a permis à Lyon d'obtenir le match nul mais tous s'accordaient aussi à dire que le gardien de but est solide et que la chance du PSG, cette saison, est de jouer sur plusieurs tableaux. Séville se profile, pas le temps de gamberger.Edel est-il la meilleure chance pour les adversaires du PSG ? (Thom Lindien) Edel est une des révélations du Paris-SG cette saison. Au point d'avoir délogé, "à la loyale" Grégory Coupet, gardien expérimenté et titulaire du poste en début de saison. Edel, depuis quelques mois, s'est souvent montré décisif et a "ramené" plus de points à son club qu'il ne lui en a fait perdre.

Sans se limiter au cas de Néné, doit-on juger uniquement les fautes au niveau des chevilles, ou peut-on considérer que le fait de ''balancer'' un joueur au niveau de la hanche et de la cuisse est une faute ? (Cloclo261)
Il y a un règlement, contestable parfois, souvent à la seule merci de l'interprétation instantanée de l'arbitre. Dimanche soir, Monsieur Fautrel a jugé sans hésitation et appliqué le règlement. On peut toutefois regretter la "double peine" qui voit l'équipe sanctionnée d'un penalty perdre, en plus, un joueur sur expulsion.

A-t-on vu jouer le futur champion de France hier soir ? (Vitapunk)
Dimanche soir à Gerland figuraient deux équipes solides qui joueront probablement le titre de champion. Il serait réducteur de penser qu'il n'y a que celles-là. Le tenant et actuel leader Marseille est le principal favori. Mais Bordeaux, Lille et Rennes n'ont pas encore abdiqué ni décroché mathématiquement. Le Championnat reste très ouvert

ON VA DIRE QUE LE CHAMPION EST DANS CES 8

AVEC QD MEME des doutes pour Brest et Rennes Montpellier QUOIQUE
Rang Equipe Pts J.G.N.P.p.c.Diff.
1 Marseille 25 14 7 4 3 2 5 14 11
2 Lille 25 15 6 7 2 25 17 8
--------------------------------------------------------------------------------
3 Brest 25 15 7 4 4 18 11 7
-------- ------------------------------------------------------------------------
4 Paris-SG 24 15 6 6 3 23 15 8
--------------------------------------------------------------------------------
5 Montpellier 24 15 7 3 5 1316-3
6 Rennes 23 14 6 5 3 16 11 5
7 Bordeaux 23 15 6 5 4 19 16 3
8 Lyon 23 15 6 5 4 20 18 2

PEUCHERE ILS VOUDRAIENT PAS VENIR DEVANT NOUS CES BRETONS..

OM-Rennes : "Un beau match à jouer avec la 1ère place à la clé" (Douchez) mercredi 01 décembre 2010 à 08H09

Rennes attend une réaction d'orgueil. Battus à Lorient, les Bretons seront animés d'un esprit de revanche, ce mercredi au Vélodrome, pour le match en retard de la 11e journée de Ligue 1 contre l'OM. Interrogé sur la programmation de cette rencontre, Nicolas Douchez, le gardien de l'équipe bretonne, est conscient que son équipe affronte des Olympiens en pleine bourre.

"On n’a pas trop le choix. Après un revers, on préfère passer de suite à autre chose pour tourner la page au plus vite, explique le portier breton sur le site internet du club. Chaque match a son histoire. C’est peut être cette déroute à Lorient qui nous permettra de faire un gros match à Marseille. En général, on est meilleurs après avoir fait des bêtises. On a tendance à se rattraper plus facilement derrière. (...) Ce sera un beau match à jouer avec une première place à la clé."

1 Marseille 25 14 7 4 3 2 5 14 11
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6 Rennes 23 14 6 5 3 16 11 5