QUE VONT FAIRE NOS FRANCAIS EN COUPES D "EUROPE ?????

[size=40]Blanc et son système de jeu[/size]
Interrogé par un journaliste sur le système de jeu du Paris-SG, Laurent Blanc explique comment son organisation du milieu de terrain et de l'attaque peut rapidement évoluer au cours d'un match.

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«Un 4-3-3 se transforme très facilement en 4-2-3-1», explique Laurent Blanc à un journaliste, démonstration à l'appui.  L'entraîneur du PSG passe en revue les acteurs de son dispositif, Thiago Motta, Verratti, Matuidi, Cabaye, Pastore, Ibrahimovic et décrit les mécanismes entre son milieu de terrain et ses attaquants.

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[size=14]Van den Brom après Van Basten...[/size]

Le 27/09/2014 à 20:18:00 | Mis à jour le 27/09/2014 à 23:28:11
FOOT
LIGUE 1 PSG Blanc : «Pas au-dessus des autres»Mis en échec à Toulouse ce samedi (1-1), le PSG n'est plus «au-dessus des autres», a reconnu son entraîneur Laurent Blanc, qui espère le retour d'Ibrahimovic mardi contre le Barça en Ligue des champions.
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« Laurent Blanc, quelle est votre sentiment à l'issue de ce match nul face à Toulouse ?
La première mi-temps n'a pas été d'une grande valeur. C'est aussi dû à cette équipe de Toulouse qui ne nous a pas permis de rentrer correctement dans le match. Il faut reconnaître que la première mi-temps a été médiocre, on les aide bien sur leur but. Après, on a su rectifier le tir en seconde, au niveau de l'impact et de l'agressivité.
«Nous ne sommes pas dans les mêmes dispositions que l'année dernière.»La prestation de votre équipe vous inquiète-t-elle avant de défier Barcelone mardi ?
Est ce qu'il faut être inquiet parce que l'on n'a pas gagné ? Si on avait gagné, on aurait peut-être été plus confiant. Barcelone, c'est une grande équipe que l'on connaît tous. Notre début de saison est compliqué, mais on le savait. On est conscient que la saison dernière, on dominait le Championnat, cette année on a la même équipe avec le même entraîneur mais on ne gagne plus les matches aussi facilement. Cela prouve que nous ne sommes pas dans les mêmes dispositions que l'année dernière. Barcelone, c'est une autre compétition. Et même si on est dans le dur et dans la difficulté, et même si certaines choses me chagrinent, dans l'état d'esprit on est là. Les joueurs font beaucoup d'efforts, peut-être même plus que la saison dernière quand ils gagnaient leurs matches 3-0 ou 4-0. En ce moment, on n'est pas au-dessus des autres.
«Toujours un point d'interrogation» pour Ibra face au Barça

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Le PSG ne s'est pas rassuré
Vous avez changé de système tactique face à Toulouse (4-4-2, ndlr). Ce système pourrait-il être reconduit face aux Catalans ?
Non, je ne pense pas. A l'heure où je vous parle, je ne sais pas de quels joueurs offensifs je disposerai contre Barcelone. On ne joue pas de la même façon quand il y a "Ibra" et quand il n'est pas là. Même Luis Enrique (l'entraîneur de Barcelone, ndlr) le dit lui-même. Pour l'instant le point d'interrogation est toujours là. Le club, le staff médical va tout faire en sorte pour essayer de le soigner. C'est un joueur très important pour l'équipe, mais on ne fait pas ce que l'on veut avec le médical. Il faut être patient. »
AFP

[size=33]Ligue 1. Paris n'est pas guéri[/size]
France - 27 Septembre
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• Jean-Christophe Bahebeck. | Photo : AFP
  

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Accrochés à Toulouse (1-1), le Paris Saint-Germain fait du surplace en Ligue 1 et continue de perdre du terrain sur le keader olympien.

A trois jours d'affronter Barcelone au Parc des Princes, on ne peut pas dire que le Paris Saint-Germain de Laurent Blanc se soit rassuré. Ni dans le jeu, ni dans le résultat. Même si les PArisiens demeurent invaincus cette saison, les matchs nuls font perdre du terrain au club de la capitale sur l'OM qui affrontera Saint-Etienne demain soir, à 21h.

Toujours invaincus

Au Stadium, les Parisiens ont pour une fois couru après le score. Après une erreur de Serge Aurier et une passe approximative pour son gardien, Ben Yedder est à l’affût et trompe le portier parisien. 
La joie de Bahebeck. | Photo : AFP

Bahebeck sonne la révolte

Très en vue, Jean-Christophe Bahebeck, préféré à Lucas, a remis les compteurs à zéro peu après la demi-heure de jeu. On pense alors que la machine parisienne va se mettre en avant mais il n'en est rien. Pire, les Toulousains sentent qu'ils ont un coup à jouer mais butent sur la défense de Salvatore Sirigu. Score finale, un but partout. Avec ce nouveau match nul, les parisiens gardent provisoirement la deuxième place mais tout porte à croire que Bordeaux ou Saint-Etienne fera glisser le club parisien hors du podium.
TOULOUSE - PARIS : 1-1 (1-1).
Arbitre : M. Chapron.
BUTS. Toulouse : Ben Yedder (8'). Paris : Bahebeck (33').
AVERTISSEMENTS. Paris : Verratti (47'), Cabaye (50'), David Luiz (85').
TOULOUSE : Boucher - Veskovac, Grigore, Moubandje - Ninkov (Tisserand, 61'), Aguilar, Akpa Akpro, Regattin (trejo, 62'), Doumbia - Pesic (Braithwaite, 79'), Ben Yedder. Entraîneur : Alain Casanova.
PARIS : Sirigu - Digne, David Luiz, Camara, Aurier - Verratti (Chantome, 72'), Matuidi, Cabaye, (Motta, 71') Pastore - Cavani (Lucas, 71'), Bahebeck. Entraîneur : Laurent Blanc. 

[size=36]L1. Toulouse à deux doigts de l'exploit[/size]

Publié le 28/09/2014 à 08:23, Mis à jour le 28/09/2014 à 08:31

8e journée. Les Téfécistes ont fait vaciller l'ogre PSG sans réussir à le terrasser ; au final, un point, quelques regrets, beaucoup d'espoirs

Serge Aurier en fâcheuse posture face à son copain ivoirien Jean-Daniel Akpa Akpro sous les yeux de Grigore et Lucas Moura/ Photos DDM, Michel Viala

Deux points perdus au vu de la première pé- riode, un point gagné après le repos. Hier après-midi sous un soleil d'été qui jouait la prolongation, les Toulousains auraient dû l'emporter eu égard à leur entame tonitruante, mais auraient pu tout aussi bien s'incliner face au finish francilien. «Si on rentre à la pause avec 2 buts d'écart, regrette Alain Casanova, il n'y a rien à dire. En revanche nous avons eu du mal après, où on a a payé les efforts consentis ainsi que le match de mardi à Rennes (3-0).»
l'entraîneur des Violets ne tient pas encore sa première victoire face au Paris qatari, donc. Il faudra attendre même si le coup est passé près. Très près.
à quelques centimètres et secondes, on va y revenir…
Au coup d'envoi, Laurent Blanc a choisi un 3e système en autant de rencontres, le tout en une semaine. De son coutumier 4-3-3 devant Lyon dimanche dernier (1-1), il a innové sur l'île du Ramier en sortant de sa hotte un 4-4-2 losange. Alors que mercredi à Caen (3-0), l'équipe du technicien parisien était alignée en 4-2-3-1.
«Oui, avoue Casanova, quand j'ai vu la composition, cela m'a surpris car ce dispositif est iné-dit… En même temps, Pastore est tellement à l'aise en N°10.»
Résultat : un PSG emprunté se fait vite surprendre par un TFC évoluant le plus haut possible.

Un match, trois tournants

«Le but était de les presser pour les empêcher de nous manœuvrer à leur guise» dixit encore Casa. Jackpot avec un Ben Yedder filou qui marque son 5e but en tirant profit d'une relance hasardeuse d'Aurier, pas gâté pour son retour au Stadium (1-0, 8e). C'est le premier tournant de la partie. Le deuxième intervient un quart d'heure plus tard : grand-pont de Ninkov sur Verratti et frappe tendue que Sirigu sort d'une belle manchette ; Pesic reprend juste hors-cadre (20). Dans la foulée, c'est Doumbia qui laisse sur place Matuidi d'un petit-pont cette fois (30) ; cependant qu'Aguilar, énorme hier, tacle rageusement Pastore (33). La technique et l'impact : Toulouse domine Paris et accomplit le match qu'il faut dans toutes ses largeurs.

Coup pas très… franc

Oui mais voilà, le propre des grands clubs est de prendre la marée sans couler totalement… Il suffit d'un coup franc, d'une faute d'inattention et d'un tir de sniper du véloce Bahebeck pour remettre les pendules à l'heure (1-1, 33e). Troisième et dernier fait de match. Alain Casanova peut faire des bonds sur son banc, il a raison : son Téfécé avait Paris-SG dans sa main et l'aura laissé échapper. Le PSG qui pense déjà au Barça (mardi) a limité la casse – «il a fallu cravacher pour égaliser» dit Matuidi –, et le TFC ne sera pas le premier à faire chuter le roi.

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Fiche

TFC- PSG 1-1
MT : 1-1.
Stadium municipal, 20.762 spectateurs.
Arbitrage de M. Tony CHAPRON, assisté de MM. Perruaux & Luzi / temps additionnel : 6'(2+4).
Pour le TFC : Ben Yedder (.
Pour le PSG : Bahebeck (33).
TOULOUSE FOOTBALL-CLUB :
Z. Boucher – Veskovac, Grigore, Moubandjé – Aguilar (cap.) – Ninkov (Tisserand, 62), T. Doumbia, Regattin (Trejo, 64), J.-D. Akpa Akpro – Ben Yedder, Pesic (Braithwaite, 80)./Entraîneur : Alain CASANOVA.
PARIS SAINT-GERMAIN :
Sirigu – Aurier, Z. Camara, David Luiz, Digne – Cabaye (Thiago Motta, 72), Verratti (Chantôme, 72), Pastore, Matuidi (cap.) – Bahebeck, Cavani (Lucas Moura, 72)./Entraîneur : Laurent BLANC.
Avertissements : Verratti (48, croc-en-jambe sur Akpa Akpro), Cabaye (51, charge irrégulière par derrière sur Regattin), David Luiz (87, obstruction sur Braithwaite).
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Les buts

8e : sur une passe en retrait plein axe d'Aurier à destination de David Luiz, Wissam Ben Yedder à l'affût passe devant le défenseur brésilien dans la demi-lune, esquive Salvatore Sirigu d'un crochet intérieur du droit avant de frapper en pivot du gauche – et marquer, mi-hauteur, entre le poteau gauche du gardien italien et David Luiz revenu sur sa ligne de but (1-0).
33e : sur un coup franc joué rapidement et malicieusement du milieu du terrain, côté droit, par Marco Verratti, Jean-Christophe Bahebeck surprend Moubandjé ; et, au contact de Grigore, croise sa reprise du droit, au sol, qui trouve le petit-filet de Zacharie Boucher
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Ils ont dit

Alain CASANOVA :
«Les débats furent davanta-ge équilibrés en seconde, Paris-SG eut alors plus l'initiative. Les 3 changements simultanés chez eux, nous ont également fait quelque peu souffrir sur la fin. Mais mes garçons ont des valeurs…»
Adrien REGATTIN :
«On a le sourire car on fait une bonne première mi-temps. On doit mener à la pause mais on fait une faute de concentration sur le but. En deuxième période, on était un peu fatigués. C'est quand même bien puisqu'on reste invaincus à domicile. C'est de mieux en mieux, même. Là, on sort d'une semaine à 3 matches, où on a mis beaucoup d'énergie et on a eu de bons résultats. Maintenant, il faut bien se reposer pour aller à Saint-Étienne (dimanche, 14h) et ramener quelque chose de Geoffroy-Guichard.»
Marcel TISSERAND :
«On est un peu frustrés d'avoir pris ce but. Mener contre le PSG, ce n'est jamais évident mais on est contents
de les avoir tenus en échec. On a manqué un peu de malice sur l'égalisation. On discute la faute et derrière ça va vite, ils sont malins… On a eu pas mal d'occasions, comme à Rennes sauf que ce jour-là on les avait mises au fond. Mais on aura d'autres matches pour se rattraper. Malgré tout, c'est un bon point de pris ce soir. Personnellement, ça me fait du bien d'avoir du temps de jeu. J'ai loupé 6 matches à cause de cette blessure à la cuisse, ça ne m'était jamais arrivé avant. J'ai envie de jouer et de montrer qu'on ne m'a pas recruté pour rien.»
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8ej/TFC-PSG 1-1. Les joueurs au crible

Un Ben Yedder malicieux

BOUCHER

(11/20).

[b]-[/b] Rentré dans le match rapidement, avec une intervention maîtrisée sur un centre tendu de Digne (3), l'ex-Havrais a enchaîné les bonnes sorties – dans les airs ou dans les pieds – avant l'égalisation de Bahebeck d'un tir croisé (33), sur lequel il ne se couche pas assez vite.
veskovac

(11).

[b]-[/b] Pas de bavure mais pas non plus d'éclat pour l'axial droit qui a eu du mal à se projeter. Il a toutefois fait preuve de rigueur dans le repli défensif et dans les duels aériens où sa tête a souvent tranché.
grigore

(12).

[b]-[/b] S'il ne parvient pas à stopper Bahebeck pour l'égalisation du PSG car il n'est pas assez au contact, le défenseur roumain a donné de sa personne en seconde période, sur une frappe de… Bahebeck, qu'il reçoit à pleine vitesse dans le dos (75).
moubandjé

(11).

[b]-[/b] Définitivement parti pour s'installer sur l'axe gauche, le défenseur suisse a globalement maîtrisé son sujet. Plus en 2e mi-temps qu'en 1re car il est à l'origine du but parisien : il concède le coup franc avant d'être pris de vitesse par Bahebeck (1-1, 33e).
aguilar

(14).

[b]-[/b] Sans doute le meilleur match du capitaine du TFC depuis le début de la saison ! La sentinelle colombienne n'a pas manqué de peps à la relance, ni de justesse et de puissance dans ses tacles défensifs. Pastore et Chantôme en ont fait les frais.
ninkov

(12).

[b]-[/b] Le «piston» droit a réalisé un meilleur match en 1re qu'en 2e période. Précis défensivement, il a eu du mal offensivement mais a malgré tout offert au public un joli geste : un grand pont sur Verratti (20). Remplacé par TISSERAND (62) auteur d'un joli tacle sur David Luiz (90+2).
doumbia

(12).

[b]-[/b] Pas encore assez décisif, le Franco-Malien a été présent dans tous les secteurs de jeu. D'abord avec une intervention pleine d'autorité sur Digne (6), puis un petit-pont sur Matuidi (30) pour finir par un contrôle dans la surface (64).
regattin

(13).

[b]-[/b] Même si le feu follet du TFC n'a pas marqué, il a grandement influé sur le jeu par ses accélérations, côté gauche ou plein axe. Il avait même la balle du 2-1 au bout du pied gauche après avoir effacé Camara (41). Touché à la cheville droite par Matuidi, il a laissé sa place à TREJO (64)qui a failli offrir le but du KO à Ben Yedder après une belle percée dans l'axe mais a manqué de justesse dans sa dernière passe (90+1).
akpa akpro

(13).

[b]-[/b] Combatif comme un lion (et non comme un éléphant), l'Ivoirien n'a pas lâché le morceau face aux attaquants parisiens et s'est avéré être un vrai soutien pour les siens.
ben yedder

(14).

[b]-[/b] Unique buteur du Tef hier soir, après s'être faufilé dans le dos de David Luiz avant d'effectuer les bons gestes face à Sirigu, un contrôle du droit et une frappe du gauche, «Wiss» a réalisé un bon match mais s'est montré moins explosif en 2e période.
pesic

(11).

[b]-[/b] Comme à Rennes, l'Espoir serbe a eu beaucoup d'occasions mais a manqué de réalisme. Surpris par le rebond, il loupe le break alors que le but lui est ouvert (20), Sirigu ne s'étant pas encore relevé suite à un tir de Ninkov. Remplacé par BRAITHWAITE (80), RAS.
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L'interview d'après-match

Hier soir, l'entraîneur parisien a plutôt pris son temps pour venir commenter le résultat nul de sa troupe au Stadium. Pour autant, Laurent Blanc n'a pas esquivé les questions qui fâchent, sur le jeu pratiqué par le champion de France ou les réelles inquiétudes quant au PSG-Barça qui se joue dans 3 jours. Tac au tac.
Laurent, est-ce la plus mauvaise partition du Paris-SG cette saison ?
La première mi-temps n'a pas été de grande valeur. Elle aura même été médiocre, je dirais. C'est aussi dû à l'opposition, à un Toulouse qui nous a été supérieur dans l'impact et dont le mouvement nous a gênés. Heureusement il y eut du mieux en deuxième période. On a su rectifier le tir au niveau de l'agressivité, notamment ; et l'on est parvenus à se créer des opportunités.
Mais vous avez vraiment
eu une entame délicate…
On les aide bien sur l'ouverture du score, je crois…
êtes-vous inquiet dans la perspective de la Ligue des champions ?
Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est qu'en gagnant on aurait été plus confiant – peut-être. Après…
Oui…
Vous avez raison : notre début de saison est compliqué. On est dans le dur. Pourtant Paris a la même équipe et le même entraîneur que l'année dernière où on dominait de telle manière le Championnat qu'on avait l'impression qu'il suffisait de se présenter sur le terrain pour remporter les matches ! Aujourd'hui, le PSG n'est pas au-dessus.
Pourquoi ?
Nous ne sommes plus dans les mêmes dispositions. Bien que l'état d'esprit soit là, demeure. Le pire, c'est que les joueurs font plus d'efforts que lorsqu'ils gagnaient 2, 3 ou 4-0.
Le 4-4-2, c'était pour contrer le 3-5-2 du TFC ?
Le problème, actuellement, c'est que je prépare un match en étant obligé d'anticiper le suivant. Ces derniers temps à chaque rencontre, un de mes joueurs se blessait. J'ai du monde dans l'entrejeu, beaucoup moins en attaque.

«Ibra? C'est toujours l'interrogation»

Reconduirez-vous ce schéma devant Barcelone ?
Non, je ne le pense pas.
«Ibra» sera bien là mardi ?
Cela reste un point d'interrogation. Le staff fait tout ce qu'il peut, évidemment. Il faut être patients même si, je sais, la patience n'est pas un apanage en foot.
êtes-vous satisfait du rendement de David Luiz ?
Il prend déjà beaucoup de place au sein de notre défense. Il a beau prendre des risques, je le trouve rassurant.
Un mot sur Aurier, en difficulté.
C'est toujours la même histoire : changement de club, de système, de pression et d'ambition. Jamais évident. Serge est un jeune joueur qui doit prendre conscience qu'il a les qualités pour pouvoir évoluer au PSG.[/size]

C1: Le jour du jugement du PSG approche avec le Barça
28/09/2014 12:22
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L'entraîneur du Paris Saint-Germain Laurent Blanc observe la prestation poussive de son équipe sur la pelouse de Toulouse, le 27 septembre 2014 - AFP/Archives
Après un début de saison maussade et inattendu pour un Paris SG autrefois dominateur, la venue de Barcelone, mardi en Ligue des champions, sonnera comme un jugement en première instance pour les Parisiens.

. Bilan comptable pénible
Alors que Monaco n'a pas cassé sa tirelire sur le marché estival des transferts et s'est même affaibli en laissant partir Radamel Falcao (Manchester United) et James Rodriguez (Real Madrid), le PSG, qui n'a perdu aucune de ses stars, devait régner sans partage sur la L1.
Mais le bilan fait peine à voir, plombé par une incapacité à gagner à l'extérieur. En 6 matches loin du Parc des Princes, toutes compétitions confondues, le PSG a compilé 5 nuls pour 1 victoire (à Caen mercredi). Deux nuls font tache: celui à Amsterdam en Ligue des champions sur la pelouse d'un Ajax (1-1) qui n'a plus rien d'une terreur d'Europe et celui, plus récent, à Toulouse samedi, où les Parisiens avaient tout d'une équipe de milieu de tableau de L1 (1-1).
Après 8 journées de L1, le PSG n'a que 14 points et a laissé la place de leader à un Marseille qui a un effectif bien moins rutilant. Certes, Paris SG reste la seule équipe invaincue en L1, mais la saison passée, à la même étape, il possédait 18 points à égalité avec Monaco et les deux équipes luttaient au coude à coude en tête. Cette fois, le PSG est troisième, derrière Lille et Marseille...
. Excuses et errements
Le PSG a des excuses: les blessures. En ce moment, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi et Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de L1 sur les deux dernières saisons, sont à l'infirmerie. Il est acquis que les deux premiers ne seront pas disponibles pour affronter le Barça mardi, tandis qu'une grosse incertitude plane sur la présence d'Ibra pour ce choc.
Ces absences ne justifient pas tout. Le PSG possède un effectif capable de faire face sur le papier à de telles défections en L1. Quel entraîneur de première division française ne rêverait pas d'aligner Cavani, Matuidi, Verratti et Cabaye dans son équipe comme l'a fait Laurent Blanc samedi à Toulouse ?
Mais Blanc est confronté à des erreurs individuelles: celles à Toulouse de Serge Aurier et David Luiz, les deux recrues de l'été parisien. C'est surtout gênant pour David Luiz recruté près de 50 millions d'euros chez un Chelsea où José Mourinho l'avait laissé partir avec soulagement. Problème pour David Luiz: mardi, il devra gérer des monstres en face de lui, Neymar et Messi, auteurs respectifs d'un triplé et d'un doublé contre Grenade (6-0) samedi. Et David Luiz, gêné à un genou, avoue qu'il n'est qu'à "60%" de ses capacités...
. Laurent Blanc peut-il être menacé ?
A court terme, Laurent Blanc ne paraît pas être menacé. Le PSG n'est quand même pas dans la situation de Monaco, 12e de L1 dimanche matin. Et l'infirmerie qui ne désemplit pas est une circonstance atténuante. Mais l'image de joueurs, comme Salvatore Sirigu, qui viennent râler auprès d'un coach qui avait tenté un nouveau système tactique contre Toulouse, ne plaide pas forcément en sa faveur.
Et les dirigeants qataris du PSG ne rêvent que de Ligue des champions, de se frotter aux grands d'Europe comme le Barça. Le match de C1 de mardi soir au Parc des Princes constituera alors forcément une évaluation importante. Le choc contre les Catalans sera la 11e rencontre de la saison, après 8 matches en L1, 2 en C1 et le Trophée des champions. Le bulletin de notes de l'élève Laurent Blanc sera sans doute décortiqué le 10 décembre, après le match retour contre Barcelone, pour la dernière journée de poules de C1. Lors de leur première saison à Paris, les dirigeants qataris n'avaient pas hésité à limoger un entraîneur français, Antoine Kombouaré, pourtant leader à la trêve hivernale, pour le remplacer par un coach étranger plus réputé, Carlo Ancelotti.

[size=40]Roy Hodgson : «50ME pour David Luiz, de la folie !»

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Alors que David Luiz a reconnu lui-même, dimanche dans notre journal, n'être qu'à «60%» de ses capacités physiques, le défenseur brésilien, très en-deça de son niveau habituel depuis son arrivée au PSG, cet été, ne va pas bien accueillir les critiques émises à son égard par Roy Hodgson lors du dernier Mondial. A Laurent Blanc, qu'il a croisé à Rio en compagnie de Nasser al-Khelaïfi, qu'il n'a pas reconnu, le sélectionneur anglais n'a pas caché son scepticisme sur le recrutement de l'ancien joueur de Chelsea.

«Mais comment ton club a pu prendre David Luiz ? Il fait au moins une erreur de concentration par match, a lancé l'ancien coach de Liverpool à l'attention de son homologue parisien, à la stupeur de son président qui a tout entendu. Cinquante millions d'euros sur lui, c'est de la folie !» Des propos forts, relayés ce lundi dans L'Equipe, qui n'empêcheront pas le dirigeant qatarien de présenter l'international auriverde, quelques semaines plus tard, comme le «meilleur défenseur du monde».

Le 29/09/2014 à 09:32:00

FOOT

[size=40]LIGUE 1AUDIENCESPSG aux abonnés présents[/size]



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Si le PSG n'est pas encore convaincant dans le jeu, il l'est toujours à l'audimat. Ainsi, samedi à 17h, la rencontre Toulouse FC - PSG a attiré près d'un million de téléspectateurs sur Canal+ (956 000 pour être précis) pour une part d’audience de 40%. 
Il s'agit là du record de part d’audience abonnés pour la case du samedi après-midi depuis le retour de la Ligue 1 sur cette case sur Canal+,  en août 2012. L’audience a même atteint un pic à 1,2 million en fin de rencontre.

Ligue des Champions : avant d'affronter le Barça, Paris se fait tout petit
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Publié le 30/09/2014 à 06h00 , modifié le 30/09/2014 à 09h52

Privé d’Ibrahimovic et de bons résultats, Paris est passé du statut de prétendant à la victoire à celui d’outsider. Face à Messi et Neymar rayonnants, ses stars paraissent pâlissantes.

Cavani et Matuidi, hier à Paris. Le PSG est resté loin jusqu’ici de la grande forme. © Photo
photo afp








Q
u'il est loin le PSG - Barcelone d'il y a deux saisons, en quart de finale, quand Paris, la nouvelle puissance, avait cédé après deux matches nuls contre un Barça tremblotant, où Lionel Messi n'était que l'ombre de lui-même. Ce soir au Parc, après son match nul à Amsterdam en ouverture de sa campagne européenne et une série de performances décevantes en championnat, c'est Paris, privé de nouveau d'Ibrahimovic, blessé, qui fait figure d'homme malade de l'Europe tandis que Barcelone paraît avoir retrouvé toute sa force.


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Un absent, trop d'absences
Déjà joué ce match ? Le seul point commun actuel entre le PSG et le rouleau compresseur catalan, c'est qu'ils sont invaincus. « Ce n'est pas facile. Mais je pense que le PSG retrouvera son niveau et ses performances de l'année dernière par le jeu. C'est notre philosophie et ça a marché l'année dernière », a assuré lundi Laurent Blanc, entraîneur déjà sous pression.
Mais que peut bien espérer ce PSG qui cette saison n'a battu que Bastia, Saint-Etienne et Caen? Touché à un talon, le Suédois manque au PSG comme Messi manquait au Barça il y a deux ans. Son forfait n'augure rien de bon pour Blanc, qui serait très fragilisé par un revers.
« Bien sûr qu'avec lui on est plus performant mais il va falloir faire sans lui. On a des attaquants de grande qualité et il faudra compenser son aura par un collectif extra-performant », a soupiré l'ancien sélectionneur des Bleus. Plus largement, Blanc doit espérer un réveil de ses cadres. Alors que Thiago Silva est blessé depuis un mois et demi , David Luiz, très chère recrue du mercato, dit lui-même n'être qu'à 60% de ses moyens physiques.
Thiago Motta semble épuisé et ne parvient pas à accélérer le jeu, alors que Matuidi, autre moteur du milieu à trois qui avait fait merveille la saison dernière, tarde à trouver le bon rythme et est parfois laissé sur le banc.
Messi-Neymar, duo d'enfer
« On ne va pas ouvrir les portes et les espaces à Messi et Neymar mais je vais demander aux joueurs de jouer. C'est le meilleur moyen de faire un grand match et de retrouver notre efficacité », a insisté Blanc. En face, le Barça se pose moins de questions. Avec six victoires et un nul en sept matches, les joueurs de Luis Enrique ont gagné six fois et fait un match nul, et ont surtout réussi à ne pas encaisser le moindre but. Neymar est monté en puissance (6 buts en Liga, dont un triplé samedi contre Grenade). Quant à Messi, il est à la fois buteur (5) et passeur (7 toutes compétitions confondues) et sa complicité avec l'attaquant brésilien est passée du stade de prometteuse à celui d'éclatante.
« C'est l'affiche de ce groupe et on sait que ce sera compliqué malgré les difficultés de Paris en ce moment », a tout de même assuré le Français du Barça, Jérémy Mathieu. Le PSG doit maintenant faire en sorte que ça ne soit pas qu'une formule de politesse. Et puis, lors de la 1ere journée, au Camp Nou, les Chypriotes d'Apoel Nicosie n'ont perdu que 1-0. Preuve que la Ligue des Champions est une compétition à part.

Ligue des Champions : Paris face à la montagne barcelonaise sans Ibrahimovic
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Publié le 29/09/2014 à 16h56 , modifié le 29/09/2014 à 17h16 par
SudOuest.fr avec AFP

Le PSG, en plein doute, reçoit le Barça mardi soir au Parc pour retrouver de la sérénité. Mais il sera privé de son attaquant vedette, blessé au talon

Ibrahimovic avait joué lors du quart de finale de C1 l'an dernier contre Barcelone au Parc. Cette fois, il doit déclarer forfait © Photo
AFP KENZO TRIBOUILLARD








L
'attaquant vedette du PSG Zlatan Ibrahimovic, touché à un talon, est forfait pour la réception du FC Barcelone mardi lors de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des champions, a annoncé lundi le club de la capitale dans un communiqué.


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Interrogé en conférence de presse sur la durée de l'indisponibilité de son attaquant, l'entraîneur parisien Laurent Blanc n'a pas donné de réponse précise. "Ça ne sera pas facile. On l'a vécu aussi l'année dernière. Bien sûr qu'avec lui on est plus performant mais il va falloir faire sans lui. On a des attaquants de grande qualité et il faudra compenser son aura par un collectif extra-performant", a-t-il ajouté à propos du match contre le Barça.

Paris a besoin d'une victoire

L'indisponibilité d'Ibrahimovic s'ajoute à celles du capitaine Thiago Silva et de l'attaquant Ezequiel Lavezzi, tous deux touchés à une cuisse. En l'absence du géant suédois, c'est donc une nouvelle fois l'Uruguayen Edinson Cavani qui sera aligné à la pointe de l'attaque.
Cette défection est un gros coup dur pour le double champion de France, en difficulté en ce début de saison en L1 (4e) et en C1 après un premier nul concédé sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam (1-1).
Physiquement, Paris n'est pas bien. Techniquement, Paris est moins bien. Tactiquement, Paris est perdu. Pourtant, il aurait bien besoin d'un résultat contre le Barça. Mais après presque deux mois de compétition, le PSG a perdu l'essentiel de ses certitudes et son bilan est très insuffisant au moment d'affronter Barcelone, ce symbole de l'excellence européenne que visent les dirigeants du club de la capitale.

Le Barça en forme

En face, le Barça se pose moins de questions. En sept matches toutes compétitions confondues, les joueurs de Luis Enrique ont gagné six fois et fait un match nul, et ont surtout réussi à ne pas encaisser le moindre but.
Avec cette assise retrouvée, les attaquants peuvent s'exprimer. Neymar a laissé derrière lui une première saison moyenne et sa blessure au Mondial pour monter en puissance (6 buts en Liga, dont un triplé samedi contre Grenade). Quant à Messi, il est à la fois buteur (5) et passeur (7 toutes compétitions confondues) et sa complicité grandissante avec Neymar est prometteuse.

[size=36]PSG-Barça : sans Ibra, point de salut ?[/size]

Publié le 30/09/2014 à 03:53, Mis à jour le 30/09/2014 à 10:03

Ligue des champions. Phase de groupes/2e journée. Premier choc, ce soir au Parc, pour un Paris-SG orphelin.

Thiago Motta et Matuidi, ici face à Trejo et Braithwaite, ont l'occasion de redorer leur blason./ DDM, M. Viala

En demi-teinte depuis le début de saison et privé de son arme fatale, Paris s'attaque à la montagne catalane. Un mauvais résultat n'aurait rien de rédhibitoire, mais…
I l faudra donc faire avec. Ou plutôt sans. On le pressen- tait, l'information a été officialisée hier en début d'après-midi : le roi Ibra manquera LE rendez-vous parisien de l'automne. «L'évaluation et les différents tests pratiqués n'ayant pas été satisfaisants, indique le point médical du club ''daté'' de 14h30 précisément, Zlatan Ibrahimovic est forfait.»
La mauvaise nouvelle n'est pas une surprise en soi. Le mal dont souffre la star suédoise, une talalgie (inflammation du talon d'Achille), nécessite d'après les spécialistes 15 jours de repos minimum. Or le Viking est à l'arrêt seulement depuis dimanche dernier et le nul face à Lyon (1-1) dans un Parc vidé de ses Princes. Et déjà, le N°10 avait évolué sous infiltration…

[size=20]Le Président avait anticipé

Bref : Laurent Blanc n'a pas été pris au dépourvu. Le technicien du Paris–Saint-Germain l'a reconnu : «J'avais commencé à préparer le match en songeant qu'il y avait de grandes chances qu'il le rate.» Dès lors, comment l'ex' patron des Bleus va bâtir son XI ?
Quand Ibra est là, le 4-3-3 taillé à la botte de l'attaquant au catogan ne se discute même pas. Laissant libre cours aux décrochages bienvenus de la vedette «qui n'est pas uniquement un avant-centre, mais un faux numéro 9 qui gêne beaucoup pas mal de formations car il a l'art de se placer entre les lignes», faisait justement remarquer avant PSG-TFC de samedi l'entraîneur toulousain Alain Casanova.
Quand Ibra n'est pas là – et c'est ainsi arrivé 2 fois d'affilée la semaine dernière, l'ancien libero avait d'abord essayé un 4-2-3-1 à Caen puis un 4-4-2 losange au Stadium ce week-end. Sachant qu'on peut éliminer d'emblée le schéma à 2 attaquants (Blanc l'a dit explicitement au coup de sifflet final il y a 3 jours), quelle chance a le 4-2-3-1 – où semble s'épanouir Pastore – de revenir sur le terrain en soirée… Peu. à entendre le coach du Paris-SG, d'abord : «Jouons comme on a l'habitude de le faire. C'est par le jeu qu'on atteindra nos buts (sic).» à s'imaginer le «matériel» dans l'entrejeu barcelonais, ensuite : pour contrer le trio Rakitic-Busquets-Iniesta, Paris doit aligner toutes ses forces vives, c'est-à-dire son milieu magique Verratti-Thiago Motta-Matuidi. Qui, au top de sa forme, n'a pas beaucoup d'équivalents en Europe, notamment au niveau de l'impact. Blanc, à nouveau : «Jusqu'à maintenant, on manque un peu d'agressivité.»

Si Cavani et Lucas devant… Luiz et Marquinhos derrière

Reste la vérité du pré et toutes les données variables du match. Cavani sera-t-il inspiré comme devant Saint-étienne ou éteint comme contre Toulouse ? Lucas continuera-t-il de péter la calamine ? David Luiz se hissera-t-il enfin au niveau ? Et Marquinhos mettra-t-il sous l'éteignoir Messi ?
Avec des «si»…
aujourd'hui
Groupe E :
Manchester City - AS RomebeIN1
CSKA Moscou - Bayern M.18h, beIN1
Classement.- 1. AS Rome 3pts (+4); 2. Bayern Munich 3 (+1); 3. Manchester City 0 (-1); 4. CSKA Moscou 0 (-4).
Groupe F :
Apoël Nicosie - Ajax AmsterdambeIN5
Paris-SG - FC BarceloneCanal+
Classement.- 1. FC Barcelone 3pts (+1), 2. Ajax Amsterdam et PARIS-SG 1 (0); 4. Apoël Nicosie 0 (-1).
Groupe G :
Sporting Portugal - ChelseabeIN2
Schalke 04 - MariborbeIN4
Classement.- 1. Chelsea, Maribor, Schalke 04, Sporting Portugal 1pt (0).
Groupe H :
Shakhtar Donetsk - FC PortobeIN3
Bate Borisov - Athletic BilbaobeIN6
Classement.- 1. FC Porto 3pts (+6); 2. Athletic Bilbao et Shakhtar Donetsk 1 (0);
4. Bate Borisov 0 (-6).
demain
Groupe A :
Malmö FF - Olympiakos Le PiréebeIN8
Atlético Madrid - Juventus TurinbeIN1
Classement.- 1. Juventus Turin 3pts (+2), 2. Olympiakos Le Pirée 3 (+1); 3. Atlético Madrid 0 (-1); 4. Malmö FF 0 (-2).
Groupe B :
FC Bâle - LiverpoolbeIN6
Ludogorets Razgrad - Real MadridbeIN4
Classement.- 1. Liverpool 3pts (+1); 2. Real Madrid 3 (+4); 3. Ludogorets Razgrad 0 (-1); 4. FC Bâle 0 (-4).
Groupe C :
Zénith St-Péters. - MONACO18h, beIN1
Bayer Leverkusen - Benfica LisbonnebeIN5
Classement.- 1. MONACO 3pts (+1); 2. Zénith Saint-Pétersbourg 3 (+2); 3. Bayer Leverkusen 0 (-1); 4. Benfica Lisbonne 0 (-2).
Groupe D :
Arsenal - Galatasaray IstanbulbeIN2Anderlecht - Borussia DortmundbeIN7
Classement.- 1. Borussia Dortmund 3pts (+2); 2. Anderlecht et Galatasaray Istanbul 1 (0); 4. Arsenal 0 (-2).
Coup d'envoi à 20h45 – sauf indication contraire.
Prochaine journée les 21 et 22 octobre.

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[size=30]Ligue des champions: PSG en danger, Chelsea et City doivent réagir[/size]
29/09/2014 23:52
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Les joueurs du PSG à l'entraînement, le 29 septembre 2014 au Camp-des-Loges - AFP Franck Fife
En plein doute, le Paris SG et son entraîneur Laurent Blanc sont en grand danger en recevant le Barcelone de Messi et Neymar, mardi lors de la 2e journée de la C1, alors que les deux représentants anglais, Chelsea et Manchester City, devront relever la tête.

GROUPE E
Manchester City (ENG) - AS Rome (ITA): Vaincus à Munich il y a deux semaines (1-0), les champions d'Angleterre doivent rapidement se ressaisir s'ils ne veulent pas rester à quai à l'issue de la première phase pour la 3e fois en quatre ans. Auteurs globalement d'un début de saison poussif (3e à 5 points du leader en Premier League), ils devraient se méfier d'une Roma euphorique aussi bien sur la scène continentale qFootue nationale (5 victoires en autant de rencontres).
CSKA Moscou (RUS) - Bayern Munich (GER): Le Bayern se rend à Moscou avec un moral au plus haut. Souverains en Bundesliga et portés par un Mario Götze en état de grâce depuis son but en finale de la Coupe du monde, les Bavarois défient des Moscovites déboussolés par leur déroute à Rome (5-1) et qui viennent d'encaisser 4 buts à Ekateringbourg en championnat (5-4). Le CSKA devra en outre disputer ce match à huis clos, ses supporteurs ayant brandi des banderoles racistes au cours d'une rencontre de Ligue des champions la saison dernière chez les Tchèques de Viktoria Plzen. Reste à savoir si la petite contrariété vécue à leur arrivée à Moscou par les Munichois, toujours privés de Franck Ribéry (genou), aura une quelconque incidence sur leur performance. Joueurs et encadrement ont en effet dû évacuer leur hôtel dans la capitale russe dans la nuit de dimanche à lundi en raison du déclenchement d'une alarme incendie.
GROUPE F
APOEL Nicosie (CYP) - Ajax Amsterdam (NED): Après avoir décroché un nul miraculeux face au PSG (1-1), l'Ajax tentera de prendre un petit ascendant dans son duel à distance avec le double champion de France, son concurrent N.1 pour la qualification derrière l'intouchable Barça. Attention tout de même aux Chypriotes, condamnés sur le papier à la dernière place de la poule mais qui ont longtemps tenu tête au grand club catalan lors de la 1re journée (1-0) au Nou Camp.
Paris SG (FRA) - FC Barcelone (ESP): Paris joue très gros devant son public. Incapable de l'emporter à Amsterdam et malmené en championnat (4e), le PSG des Qataris est au bord de la crise et une déculottée au Parc des Princes provoquerait forcément un début de panique dans les hautes sphères du club pour qui la C1 constitue l'objectif ultime. L'avenir de l'entraîneur Laurent Blanc, à court de solutions jusqu'ici, se joue en partie contre le Barça de Messi et Neymar. Pour ne rien arranger, Paris devra se passer des services de son atout-maître Zlatan Ibrahimovic, touché au talon, une indisponibilité qui s'ajoute à celles de Thiago Silva et Ezequiel Lavezzi.
GROUPE G
Sporting Portugal (POR) - Chelsea (ENG): José Mourinho n'a pas vraiment dû apprécier les deux points perdus à Stamford Bridge face à Schalke (1-1). Une réaction est donc attendue à Lisbonne, incapable de battre Maribor (1-1).
Schalke 04 (GER) - NK Maribor (SLO): Vainqueur du 85e derby de la Ruhr contre le Borussia (2-1) ce week-end, Schalke aborde tranquillement la venue des Slovènes de Maribor.
GROUPE H
Shakhtar Donetsk (UKR) - FC Porto (POR): C'est à Lviv, à 1000 km de la luxueuse Dombass Arena, endommagée par des bombardements, que le Shakhtar recevra Porto en raison des affrontements dans l'Est de l'Ukraine entre l'armée et les forces séparatistes pro-russes. La situation politique dans le pays n'a pour l'instant pas trop handicapé le club du milliardaire Rinat Akhmetov mais il aurait pourtant eu bien besoin du soutien de ses fans à l'heure de recevoir le grand favori de la poule.
BATE Borisov (BLR) - Athletic Bilbao (ESP): Mal en point en Liga (16e), l'Athletic Bilbao a l'occasion de se relancer, histoire de ne pas être trop distancé dans la course à la qualification derrière le duo Porto-Shakhtar.

[size=30]FC Barcelone: Mathieu aurait "aimé jouer contre Ibrahimovic"[/size]
29/09/2014 19:37
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Le défenseur français de Barcelone Jérémy Mathieu en conférence de presse, le 29 septembre 2014 au Parc des Princes - AFP Thomas Samson
Le défenseur français de Barcelone Jérémy Mathieu a regretté lundi l'absence sur blessure de Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant vedette du Paris SG, contre qui il aurait "aimé jouer", mardi lors de la deuxième journée de la Ligue des Champions.

Q: Le forfait d'Ibrahimovic change-t-il quelque chose pour vous?
R: "C'est vrai que c'est un grand joueur et on sait que sans lui le PSG est différent. Sans doute que c'est mieux pour nous. Moi j'aurais aimé jouer contre lui mais finalement ça sera sûrement Cavani. C'est un style différent mais c'est un grand joueur aussi. Ibrahimovic influe beaucoup sur le jeu du PSG. On sait que c'est un très grand joueur, qui fait la différence presque à chaque match. Quand il n'est pas là on voit que Paris a plus de mal à gagner".
Q: Avec les nombreux blessés parisiens, vous considérez-vous comme favoris?
R: "Je ne sais pas. C'est vrai que Paris a beaucoup d'absents. Mais ils ont d'autres grands joueurs. Cavani, Lucas, Pastore sont des internationaux, de très haut niveau. En tous cas on est là pour prendre trois points".
Q: Pensez-vous avoir convaincu les sceptiques après votre bon début de saison?
R: "J'essaie de faire au mieux pour aider l'équipe. Je joue comme à Valence, même si les deux équipes n'ont pas le même style. Je suis heureux que les gens aient changé d'avis sur mon jeu".
Q: Vous n'étiez pas forcément le premier choix. Barcelone a essayé de recruter Thiago Silva ou Marquinhos...
R: "Je savais que j'avais la confiance d'un club et d'un entraîneur. Pour un joueur c'est l'essentiel, et c'est pour ça que je n'ai pas réfléchi avant de venir. Les joueurs que vous avez cités sont de grands joueurs mais aujourd'hui c'est moi qui suis à Barcelone et je vais faire le maximum pour m'imposer ici".
Q: Et vous n'avez toujours pas encaissé de but...
R: "C'est super pour un défenseur. Mais la première défense c'est l'attaque, et quand tout le monde fait son travail c'est plus facile pour nous. Demain ça va être un match difficile, on va essayer de garder le but inviolé et de conserver cette dynamique".
Q: Comment s'est passée votre rencontre avec Messi?
R: "Messi est un compagnon très sympa. Au début, je pensais qu'il ne parlait pas aux joueurs qui ne sont pas de son niveau, mais en fait c'est un type sympa. Je pense que demain on verra un grand Messi. Il marque moins mais il est plus influent dans le jeu. Il est capable de sortir une action de nulle part et de faire la différence qui fait gagner les matches".
Q: Est-ce particulier pour vous de jouer en France?
R: "Je ne me mets jamais de pression mais c'est vrai que jouer en France c'est bien, c'est différent. Etre au Parc c'est important pour moi. Ici, je me souviens d'un 1-1 avec Sochaux où j'avais marqué un but. Si je peux faire la même chose demain, sur coup de pied arrêté, ce sera avec plaisir".
Q: Vous avez eu affaire à un supporter mécontent après le nul contre Malaga. Que s'est-il passé?
R: "C'était bizarre. Il avait parié sur notre victoire. Je comprends qu'il n'ait pas été content de perdre 200 euros mais que lui dire, à part qu'il n'a pas eu de chance? Malheureusement on a fait match nul. C'est comme ça".

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[size=33]Ligue des champions. Le PSG sans certitude face au monstre Barça[/size]
Paris - 08h23
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• Blaise Matuidi et ses partenaires devront hausser leur niveau de jeu pour venir à bout du Barça. | Photo : AFP.
  

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Mal en point, abonnés aux matches nuls et privés d'Ibrahimovic, le Paris SG et son entraîneur Laurent Blanc vont vivre ce mardi le premier grand rendez-vous de leur saison.

Le PSG n'avait vraiment pas besoin de ça. Déjà privé de son capitaine Thiago Silva et de Lavezzi, blessés, le club de la capitale va affronter la montagne barcelonaise sans son atout-maître, Zlatan Ibrahimovic, pas remis de sa blessure au talon.
"Bien sûr qu'avec lui on est plus performant mais il va falloir faire sans lui. On a des attaquants de grande qualité et il faudra compenser son aura par un collectif extra-performant", a soupiré Laurent Blanc lundi en conférence de presse.

Besoin d'un résultat

Alors qu'il est en plein doute, sans aucune certitude physique, tactique ou technique, Paris aurait pourtant bien besoin d'un résultat contre le Barça après son entrée timide dans le groupe F, un nul 1-1 à Amsterdam face à l'Ajax.
Mais l'équipe qui a péniblement ramené un point samedi du Stadium de Toulouse grâce à l'inattendu Bahebeck peut-elle vraiment rivaliser avec Barcelone, ce symbole de l'excellence européenne que visent les dirigeants du club de la capitale ?
Premier motif d'espoir: Paris l'a déjà fait. C'était en avril 2013, quand Ibrahimovic, Pastore et les autres avaient justement fait trembler Barcelone en quart de finale pour donner corps au fameux "projet" des nouveaux propriétaires qatariens.

"Pas nos maîtres mais presque"

Paris n'avait pas perdu (2-2 ; 1-1) et les Catalans n'avaient dû qu'au génie d'un Messi entré en jeu en fin de match et sur une jambe, lors du retour au Camp Nou, de ne pas tomber face à l'ambitieux nouveau venu.
Le PSG n'a pas perdu son ambition mais ses certitudes se sont effritées au long d'un début de saison vraiment laborieux (trois victoires et six matches nuls) et actuellement, le seul point commun entre le PSG et le rouleau-compresseur catalan, c'est qu'ils sont invaincus.
La comparaison s'arrête là, car comme le reconnaît Blanc, "nous allons rencontrer, non pas nos maîtres, mais presque".Surtout, Paris va affronter une équipe redynamisée par son nouvel entraîneur Luis Enrique après une saison difficile sous les ordres de Tata Martino.
En sept matches toutes compétitions confondues, les Barcelonais ont ainsi gagné six fois et fait un match nul, et ils ont surtout réussi à ne pas encaisser le moindre but.

Où sont les cadres ?

Avec cette assise retrouvée, les attaquants peuvent s'exprimer. Neymar a laissé derrière lui une première saison moyenne et sa blessure au Mondial pour monter en puissance (6 buts en Liga, dont un triplé samedi contre Grenade). Quant à Messi, il est à la fois buteur (5) et passeur (7 toutes compétitions confondues) et sa complicité grandissante avec Neymar est prometteuse.
En l'absence d'Ibra, Blanc doit surtout espérer le réveil de cadres qui pour l'essentiel sont loin de leur niveau supposé, notamment Cavani et Lucas, chargés de l'attaque.
Le capitaine Thiago Silva est donc blessé depuis un mois et demi et il manque, d'autant que David Luiz, très chère recrue du mercato, dit lui-même n'être qu'à 60% de ses moyens physiques.
De son côté, Thiago Motta semble éreinté et ne parvient pas à accélérer le jeu parisien, alors que Matuidi, autre moteur du milieu à trois qui avait fait merveille la saison dernière, tarde à trouver le bon rythme et est parfois laissé sur le banc.

Les équipes probables :

Paris SG : Sirigu - Van der Wiel, David Luiz, Marquinhos, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Cavani, Pastore.
FC Barcelone: Ter Stegen (ou Bravo) - Alves, Piqué, Mathieu, Alba - Rakitic, Busquets, Iniesta - Pedro (ou Munir), Messi, Neymar.
Arbitre: Nicola Rizzoli (Ita).

[size=40]Maxwell : «Montrer qu'on est encore au niveau»
Le PSG n'a pas l'intention de se contenter d'un match nul, mardi face au Barça. «Ce n'est pas ce qu'on veut», a assuré Maxwell, ce lundi. Le Brésilien souhaite surtout profiter de l'occasion pour faire taire les critiques après le début de saison décevant de son équipe.

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Même si le PSG n’affiche pas le même rayonnement que la saison passée pour le moment, la perspective d’affronter mardi un grand club européen tel que le Barça, candidat comme lui à la victoire finale, pourrait le galvaniser. «Demain, c’est un bon match pour démontrer qu’on est encore au niveau», a prévenu Maxwell, sûr de lui, ce lundi en conférence de presse. Pour le Brésilien, comme pour son entraîneur qui ne cesse de le répéter, la mauvaise passe vécue actuellement par le club parisien est la conséquence d’une préparation tronquée. «C’est toujours très difficile de reprendre après une compétition comme la Coupe du monde, de laquelle chacun rentre à un moment différent. Nous n’étions pas tous ensemble pour le début du stage d’avant-saison, c’était difficile pour le coach et le staff, a expliqué le latéral gauche. Mais on travaille chaque jour, on se donne à 100% pour essayer de retrouver le niveau de la saison dernière. Ce n’est pas facile.»

«Ne pas laisser d'espaces et aussi jouer au foot»

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Blanc : «Être convaincu qu'on peut gagner»

Dans ces conditions, face à un adversaire sans états d’âme, quelle sera la meilleure tactique à adopter pour masquer ces insuffisances chroniques ? «Pour gagner un match comme ça, il faut le jouer avec beaucoup d’intensité et d’agressivité, a annoncé Maxwell. Il ne faut pas laisser d’espaces et aussi jouer au foot. Nous devrons maintenir notre envie de posséder le ballon. On va essayer de faire courir le Barca, même si ce sera très difficile, a-t-il convenu, car c’est équipe très bien équilibrée.» Malgré les résultats décevants du moment, pas question pour les Parisiens de jouer petits bras… «Un match nul, ce n’est pas ce qu’on veut, a assuré l’ancien Barcelonais. Quand on joue à Paris, et quand on sait toute l’ambition qu’il y a ici, il faut toujours penser à la victoire. D’autant que par rapport à la situation de la poule (ndlr, le PSG a un point, soit de deux moins que le Barça), il faudra aller chercher des points perdus contre l’Ajax (1-1).»



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«Ils vont bien prendre un but à un moment donné.»

[size]Sans Ibrahimovic, forfait, les champions de France devront néanmoins trouver les solutions offensives pour tromper une défense catalane totalement hermétique depuis le début de saison. «Ça prouve toutes leurs qualités, a commenté Maxwell. Ils ont récupéré leur intensité comme à l’époque de Guardiola,a-t-il ajouté. Mais on tout va faire pour marquer et ils vont bien prendre un but à un moment donné. Espérons que ce soit demain.»

H.S., au Parc des princes[/size]

Paris (de nouveau) magique
01/10/2014 05:35
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Pastore excellent hier soir, à l'image d'une équipe parisienne qui a réalisé une grande performance face à un géant européen. - (AFP)
Paris SG - Barcelone : 3-2 Le PSG, qui a retrouvé hier tout son punch offensif, a frappé un grand coup en infligeant au Barça son premier revers de la saison.

De notre envoyé spécial au Parc des Princes
Ils ont choisi le bon moment pour se réveiller : décevants depuis plusieurs semaines, les hommes de Laurent Blanc ont montré leur meilleur visage hier soir pour dominer une formation barcelonaise malmenée par la vitesse d'exécution des Parisiens.
Le début de saison pour le moins poussif des Parisiens faisait pourtant craindre le pire. Surtout face à un Barça revigoré par le nouvel entraîneur Luis Enrique et parfaitement lancé par les stars Messi et Neymar au top de leur forme. L'affiche tant attendue – le Parc était archibondé hier soir – ressemblait donc déjà à un match de la peur pour des Parisiens en quête de confiance. Force est de constater que ces derniers ont su répondre aux attentes en élevant de plusieurs crans leur niveau de jeu.
Une capacité à vite se projeter vers l'avant
Ainsi, ce sont les coéquipiers de Matuidi, très efficaces à la récupération du ballon, qui entrèrent le mieux dans cette partie. Si bien qu'à la 10^e minute, un coup franc tiré de la gauche par Lucas était repris victorieusement par David Luiz au premier poteau (1-0). Le grand Barça, malmené au Parc, venait de concéder son premier but de la saison ! Trop beau pour durer car la réaction du champion catalan fut si rapide et étincelante qu'elle refroidit dans la foulée l'enthousiasme des supporters parisiens. Un une-deux d'école entre Iniesta et Messi dans la surface du PSG, et le prodige Argentin avait déjà remis les pendules à l'heure (1-1, 11^e) !
Mais si ce but égalisateur réveilla pour de bon les Espagnols toujours aussi à l'aise techniquement, le PSG sut faire bloc et attendre les opportunités pour contrer. Et sur un corner consécutif à de belles accélérations de Lucas et Pastore, Thiago Motta trouva la tête de Marco Verratti seul au deuxième poteau.
Paris avait repris les devants (2-1, 26^e) grâce à une réussite qui le fuyait depuis quelques semaines. Un réalisme payant jusqu'à la pause et même juste après car dès la 54^e Matuidi coupait un centre de Van der Wiel pour offrir le 3^e but au PSG dès la 54^e (3-1). Mais là encore, le Barça répondit du tac au tac et sur un centre mal dégagé par la défense parisienne, Neymar, d'une belle frappe enveloppée, ramenait les Catalans deux minutes pus tard (3-2).
Pas de quoi toutefois freiner un PSG, dont la capacité à vite se projeter vers l'avant, continua à faire trembler les Ibériques jusqu'à la fin. Ni Cavani (59^e), en manque d'inspiration, ni Pastore (60^e) ne trouvèrent l'ouverture sur ces temps forts parisiens. Mais comme la défense se mit au diapason à l'image d'un sauvetage spectaculaire de Marquinhos (83^e), Paris conserva son maigre avantage. Un petit but d'avance qui fait de nouveau de Paris un grand prétendant aux sommets européens.

Monaco cherche la confiance
01/10/2014 05:32
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Valère Germain et l'ASM espèrent se relancer sur la scène européenne, après une nouvelle désillusion en championnat. - (AFP)

En plein doute après un nouveau revers en Ligue 1, les Monégasques veulent confirmer leurs bons débuts européens à Saint-Pétersbourg. Comme Monaco, vainqueur de Leverkusen (1-0) lors de la première journée, les Russes se sont imposés (2-0), mais à l'extérieur, sur la pelouse du Benfica Lisbonne.
Si le succès face aux Allemands, obtenu de haute lutte après une première période catastrophique, avait entraîné une certaine embellie avec deux autres victoires dans la foulée, le soufflé est vite retombé. Au point que les joueurs de Leonardo Jardim, très décevants, ont été battus à Louis II (1-0) samedi dans le derby azuréen par Nice.
Le dauphin du Paris Saint-Germain en Ligue 1 la saison passée se déplace sur une terre qui ne lui a pas réussi par le passé : en trois déplacements en Russie, et plus précisément à Moscou, l'ASM a enregistré deux revers et un nul.
Redoutables à domicile
Jardim doit se passer du défenseur central tunisien Aymen Abdennour, qui a repris l'entraînement collectif dimanche après quatre semaines de soins (cuisse gauche), mais qui n'a pas été convoqué. L'attaquant Lacina Traoré et le défenseur Borja Lopez, blessés de longue date, sont également absents.
En revanche, l'entraîneur portugais pourra compter sur son défenseur Ricardo Carvalho et sur l'attaquant Valère Germain, sortis à la mi-temps contre Nice et qui se sont entraînés normalement lundi et ont été convoqués. Le latéral gauche nigérian Elderson Echiejile réintègre également un groupe.
L'ASM aura fort à faire contre une équipe redoutable à domicile et qui s'était qualifiée la saison dernière pour les huitièmes de finale, pour la seconde fois de son histoire, en terminant deuxième de son groupe. Les Russes avaient ensuite subi la loi du Borussia Dortmund.
Riche d'un très gros effectif et seul en tête du championnat de Russie avec quatre points d'avance sur le CSKA Moscou, le Zenit comptera encore sur son attaquant brésilien Hulk et sur son milieu de terrain belge Witsel, buteurs à Benfica, pour tenter de déstabiliser les Monégasques. La rencontre aura la particularité de réunir deux jeunes entraîneurs portugais : Jardim, 40 ans, et Andre Villas-Boas, 36 ans, plus jeune entraîneur à avoir remporté une compétition européenne.

PSG: Luiz-Verratti, "premières" à point nommé
30/09/2014 23:57
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Le défenseur du PSG David Luiz exulte après son but contre le FC Barcelone, le 30 septembre 2014 au Parc des Princes - AFP Franck Fife
David Luiz et Marco Verratti, auteurs de leurs premiers buts avec le Paris SG, ont été prépondérants dans le succès probant sur le FC Barcelone (3-2), mardi lors de la 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions.

L'un avait à coeur de démontrer qu'il était bien, à 50 millions d'euros investis sur son nom, de ces joueurs qui font gagner des matches importants. L'autre n'en finissait plus de vouloir prouver qu'il était aussi capable de marquer, lui l'agitateur de talent(s) devenu en deux saisons si indispensable au PSG.
En l'absence d'Ibrahimovic, blessé au talon et qui n'en finit pas de manquer les matches cruciaux du PSG après le quart de finale retour de la C1 perdu à Chelsea (2-0) au printemps, on attendait pourtant plutôt Cavani, Lucas ou Pastore pour faire trembler les filets de Catalans jusqu'alors inviolés en 7 matches toutes ompétitions confondues.
Ce qui était en revanche plus aisément envisageable, c'était de voir Paris plus facilement parvenir à ses fins sur coups de pied arrêtés, son point fort depuis plusieurs saisons autant que le point faible du Barça depuis plus longtemps encore.
Sur coup de pied arrêté
La démonstration de ce théorème était faite dès la 10e minute, lorsque, à la réception d'un coup franc indirect de Lucas, David Luiz surgissait devant Mascherano en contrôlant du pied droit avant d'ajuster son tir du gauche, imparable pour le portier barcelonais.
Le Brésilien de 27 ans laissait alors éclater sa joie, sa rage, deux émotions qui ont semblé manquer cruellement au PSG depuis le début de saison et dont il s'est fait le détonateur au meilleur moment, dans ce match qu'il valait mieux ne pas perdre pour Laurent Blanc et ses joueurs.
Avec sa chevelure à la "Tahiti Bob", difficile de ne pas voir David Luiz sur le terrain. Mais il y avait, lors de ce grand rendez-vous européen, surtout une volonté d'être omniprésent, de donner l'exemple, comme pour justifier l'investissement pléthorique effectué cet été par des dirigeants parisiens qui ont vu en lui un atout supplémentaire pour aller plus loin en C1.
Probablement est-ce dû à l'euphorie et au relâchement qui a logiquement suivi, mais 106 secondes plus tard, David Luiz, comme ses coéquipiers, ne pouvait qu'assister, impuissant, à l'égalisation limpide du Barça. Au terme d'une action à une touche de balle, avec un une-deux entre Messi et Iniesta, l'Argentin marquait son 68e but en C1 (12e).
Tout était donc à refaire pour Paris, et c'est avec la même recette du coup de pied arrêté que le champion de France a repris l'avantage, avec, miracle, un but de Verratti à la réception d'un corner de Thiago Motta (26e).
Matuidi "à la Barça"
Du haut de son 1,65 m il plaçait une tête au second poteau, profitant des mauvaises appréciations conjuguées de Rakitic et Ter-Stegen. Ce premier but en 92 apparitions sous le maillot parisien ne pouvait mieux tomber à pic pour l'international italien de 21 ans.
Chassez le naturel, il revient au galop: Verratti, dans la minute suivante, récoltait un avertissement pour un tacle appuyé sur Iniesta. Combatif, travailleur, il a eu ensuite le mérite de s'imposer une économie de gestes superflus jusqu'à sa sortie à la 71e minute, remplacé par Cabaye.
Entretemps, Paris était parvenu à faire le break en début de seconde période avec un but, dans le jeu cette fois, "à la Barça", de Matuidi qui reprenait un centre tendu de Van der Wiel (54e). Pour le milieu français aussi c'était une "première": cette saison on ne l'avait jamais encore vu aussi fringant et infatigable.
Une joie de courte durée, là encore, puisque Neymar, deux minutes plus tard, réduisait le score d'un plat du pied placé entre quatre joueurs (56e).
Il était dit que le PSG tremblerait jusqu'au bout pour enfin battre les Catalans, après les quarts de finale 2012-2013 qui avaient réussi au Barça, sans vaincre (2-2 , 1-1). Mais avec des joueurs mobilisés comme rarement, Paris, sans Ibra, Lavezzi, Thiago Silva, a réussi son exploit.

Ligue des champions: le PSG renverse la montagne Barcelone
30/09/2014 23:04
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La joie du milieu de terrain du PSG Marco Verratti après son but contre le FC Barcelone, le 30 septembre 2014 au Parc des Princes - AFP Miguel Medina
Le Paris SG s'engluait dans une étouffante litanie de nuls ? Il a réagi d'une manière exceptionnelle en faisant chuter le FC Barcelone (3-2) mardi dans une soirée pleine d'intensité, très Ligue des champions.

Paris, pourtant privé d'Ibrahimovic, prend les commandes du groupe F avec 4 points et lance surtout un signal: ce PSG qui se traînait jusqu'alors (4 victoires et 6 nuls, toutes compétitions confondues) est donc capable de tutoyer le Gotha européen, et d'offrir un beau soulagement à son entraîneur Laurent Blanc, qui semblait fragilisé.
Et dans ces retrouvailles, après les quarts de 2012-2013 qui avaient réussi au Barça (2-2 ; 1-1), entre deux clubs jusqu'alors invaincus, il n'en reste qu'un, et ce n'est pas le Barça, qui a encaissé au Parc ses premiers buts de la saison après sept matches (six victoires et un nul).
L'agressivité déployée par les Parisiens dès l'entame et leur capacité à gagner des duels et gratter des ballons dans les pieds adverses ont donné le ton: le PSG se hissait à la hauteur de l'enjeu.
Certes, la possession restait l'apanage des Barcelonais, "pas nos maîtres, mais presque", selon Laurent Blanc qui reconnaît s'inspirer de la philosophie de jeu blaugrana. Mais il y avait du répondant en face, avec des mouvements vers l'avant rappelant l'époque Carlo Ancelotti.
David Luiz et Verratti, premières
Et puis, puisque le PSG n'y arrivait pas dernièrement par ses moyens traditionnels - la possession, les attaquants - il a redécouvert d'autres armes: les coups de pied arrêtés (point fort de la saison dernière évanoui cet été) et de nouveaux buteurs.
Sur un coup franc de Lucas, David Luiz contrôlait et marquait d'un tir en pivot (10e), avant que Verratti ne reprenne victorieusement de la tête le corner de Thiago Motta au deuxième poteau (26e). La recrue brésilienne et le milieu italien, pour sa troisième saison, inscrivaient ainsi leur premier but sous les couleurs parisiennes.
Et Matuidi, qui retrouvait tout son jus après un début de saison hésitant, entre banc et performances moyennes, inscrivait le troisième but en reprenant au deuxième poteau un centre de Van der Wiel (54e).
Dans les trois cas, le jeune gardien barcelonais Ter Stegen, préféré à l'expérimenté Bravo, a bien aidé les Français en restant bien trop statique sur sa ligne.
Les Parisiens ont réussi à surmonter l'égalisation du tac au tac de Messi, à l'issue d'un mouvement de Neymar et Iniesta (11e), mais ont ensuite de nouveau manqué de concentration après leur troisième but en laissant Neymar, esseulé, trouver le poteau rentrant (56e). De quoi garantir une dernière demi-heure riche en suspense et en sensations, dans un match très ouvert malgré un nombre d'occasions nettes finalement assez réduit.
Pastore prometteur, Cavani décevant
En l'absence d'Ibrahimovic et Lavezzi (blessés), Laurent Blanc avait opté pour un 4-3-1-2 modulable en 4-3-3, en fonction du positionnement de Pastore, variant entre le côté gauche et l'axe en soutien de Lucas et Cavani. L'Argentin a fait quelques ouvertures et raids solitaires intéressants, prometteurs, et s'est beaucoup battu. Il est d'ailleurs sorti sous les acclamations du Parc.
Cavani, lui, n'a pas chassé les doutes qui l'escortent dès qu'il joue à la place axiale qu'il revendique. L'Uruguayen n'a pas trouvé le cadre (13e) et fut moins prompt que Mascherano (48e, 59e, 90e+2), et trop mou dans sa frappe (89e). Quant à Lucas, il a commencé très fort avec ses accélérations et sa disponibilité, avant de s'éteindre progressivement.
Le Barça reste le Barça, et a tout de même dirigé le jeu. Mais ses quelques occasions n'étaient pas très franches avec beaucoup de tirs non cadrés, signés Neymar alerté par une cloche de Messi (25e), Iniesta (29e, 74e), Munir (85e) et Sandro (90e+1). Même si Marquinhos a aussi sauvé son camp devant Jordi Alba (82e).
Ce n'était pas non plus le grand Barça, à l'image d'Iniesta et Messi, en dessous de leur niveau habituel, ou Neymar, souvent muselé par Van der Wiel.
A la fin, le tableau d'affichage marquait 3-2. Le PSG va devoir replonger dans la Ligue 1 dès dimanche avec le choc contre Monaco au Parc des Princes. Mais sa victoire de mardi a d'ores et déjà rendu son début de saison positif.

Villas-Boas craint Monaco30/09 19h14 - Foot, LdC
«L'expérience des joueurs de Monaco est très importante. Pour moi Monaco est plus dangereux quand il joue à l'extérieur, parce que son expérience compte beaucoup avec Moutinho, Carvalho, Berbatov, Toulalan... Les plus jeunes joueurs comptent sur ces joueurs expérimentés pour les aider dans le jeu. Ils sont capables de contre-attaques explosives. Il faut être très vigilant. Nos joueurs sont prêts, ils sont frais, ils ont eu trois jours de repos. Les deux équipes se sont imposées lors du premier match et tenteront de l'emporter. Un résultat positif pour l'une ou l'autre équipe peut la propulser sur une très bonne dynamique», a confié l'entraîneur du Zenit André Villas-Boas à la veille d'affronter Monaco en Ligue des champions.

Football : quand le Paris SG rivalise avec les géants
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Publié le 30/09/2014 à 10h20 , modifié le 30/09/2014 à 14h27

Avant d'affronter le Barça mardi soir, le PSG a souvent croisé la route des grands d'Europe, avec succès

Vincent Guérin a participé à plusieurs gros matches du PSG dans les années 90 © Photo
AFP JEAN-LOUP GAUTREAU









Coupe UEFA 1992-1993, quart de finale retour : PSG - Real Madrid, 4-1


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Battu 3-1 à l'aller, Paris a besoin d'un exploit retentissant au Parc des Princes. Il viendra par la grâce d'un but inoubliable d'Antoine Kombouaré au bout du bout des arrêts de jeu. Paris s'impose 4-1 et file en demi-finale. A ce jour, il s'agit sans doute du plus gros exploit de l'histoire du PSG. Hélas, en demi-finale, la Juventus stoppera son aventure.

Antoine Kombouaré marque le but de la qualification du PSG durant les arrêts de jeu

Coupe de coupes, 1993-1994, quart de finale aller : Real Madrid - PSG, 0-1
Grâce à un but de George Weah, les Parisiens font le plus dur à l'aller au stade Santiago-Bernabeu. Ils tiendront le nul (1-1) au retour pour accéder en demi-finale, où ils seront éliminés par Arsenal.
Ligue des champions 1994-1995, quart de finale retour : PSG - Barcelone, 2-1
Après un parcours époustouflant en phase de poules (6 matches, 6 victoires), Paris accueille le Barça au Parc pour une place en demie. Avec un bon match nul au Camp Nou à l'aller (1-1), le PSG s'impose 2-1 grâce à Rai et Vincent Guérin. En demi-finale, il sera en revanche sévèrement arrêté par un très solide Milan AC (1-0 puis 2-0).

Rai, le symbole de la belle époque du PSG dans les années 90© Photo AFP JEAN-LOUP GAUTREAU

Coupe des coupes 1996-1997, demi-finale, PSG-Liverpool, 3-0
Tenant du titre, après sa victoire un an plus tôt face au Rapid de Vienne, le PSG ne fait pas dans la dentelle face aux Reds, au match aller au Parc des Princes. Bonne inspiration, car ce 3-0 lui permet de passer en finale malgré la victoire des Anglais, 2-0, lors du match retour. En finale en revanche, Paris ratera le doublé, battu 1-0 par Barcelone.

Benoit Cauet tente de contrôler le ballon devant l'attaquant anglais Stan Collymore. Le PSG va faire exploser Liverpool© Photo AFP JACQUES DEMARTHON

Ligue des Champions 2013-2014, quart de finale, PSG-Chelsea, 3-1
Cette fois, ce Paris version quatarienne semble outillé pour aller très loin  en Ligue des Champions. Et cette victoire, autoritaire, au Parc des Princes, face à l'équipe de José Mourinho, semble confirmer la tendance. Lavezzi, David Luiz (contre son camp, avant de signer au PSG un an plus tard) puis Pastore, font la différence. Mais au match retour, les hommes de Laurent Blanc, privés de Zlatan Ibrahimovic, sont dévorés dans l'engagement et la tactique. Battus 2-0, ils ont raté une belle occasion...

Ezequiel Lavezzi prend le dessus sur Gary Cahill au match aller© Photo AFP FRANCK FIFE

Ligue des champions. Le réveil fracassant du Paris Saint-Germain
Paris - 30 Septembre
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• Verratti auteur du 2e but parisien. | AFP
  
• Edinson Cavani face à Javier Mascherano. | AFP
  

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En dominant l'un des favoris de l'épreuve, le FC Barcelone, le PSG a mis fin aux doutes qui accompagnaient son début de saison.

Le vrai Paris ?

En moins d'un quart d'heure, ce PSG - Barça a offert deux buts. Mais aussi deux informations non négligeables : Paris attendait ce premier grand rendez-vous de la saison pour afficher son vrai visage, la défense du Barça pouvait encaisser des buts. Son premier, cette saison, inscrit par David Luiz. À la réception d'un coup franc excentré de Lucas, le défenseur brésilien contrôlait dos au but avant de pivoter et de croiser sa frappe du gauche (1-0, 10'). La concrétisation de la domination parisienne dans les premières minutes. Mais la suivante était déjà fatale.
Le temps pour Messi d'échanger avec Iniesta et de placer sa frappe du gauche dans le petit filet de Sirigu, impuissant (1-1, 12'). Minute suivante : Cavani profitait d'une récupération haute pour fixer Jérémy Mathieu, le crocheter avant d'envoyer une frappe du pied gauche juste au-dessus des cages de Ter Stegen (13').

Verratti, première !

Alternant les phases de possession dans une harmonie technique, les deux formations ne se laissaient pas le temps de digérer cet enchaînement d'occasions. Souvent contraint à récupérer le ballon très bas, la plupart du temps devant sa surface, le PSG lançait des contres alimentés de la justesse de Thiago Motta, de la rage de David Luiz et de la vitesse de Lucas.
Mais c'est sur un nouveau coup de pied arrêté que les Parisiens faisaient une nouvelle différence. Le corner de Motta filait au second poteau. Loin, trop loin de Ter Stegen. Verratti, lui, avait tout compris et glissait, de la tête, le ballon au fond des filets (2-1, 26'). Le premier but sous le maillot du Paris Saint-Germain pour l'Italien, lors d'un PSG - Barça, rien que ça. De quoi arracher un sourire amusé de Laurent Blanc. Plus tendu, juste avant la pause, lorsque le coup-franc de Messi léchait la transversale de Sirigu, cette fois épargné (45').

Le Barça réagit une deuxième fois

Pour ne pas se faire prendre au même piège du relâchement qu'après l'ouverture du score, les hommes de Laurent Blanc reprenaient par le bon bout la seconde période. Pressant, toujours aussi agressifs, Cavani et ses partenaires étouffaient les Barcelonais. Mieux, ils alourdissaient la marque. Dans un moment de flottement alors que Motta restait au sol après un choc, les Parisiens réenclenchaient la marche avant, profitant de l'apathie catalane, et van der Wiel trouvait Matuidi à la réception de son centre fuyant au second poteau (3-1, 54').

Suffisant ?

Trop facile ? Sûrement, oui. Parce qu'encore une fois, le Barça réagissait deux minutes après le but parisien. Par Neymar, qui ouvrait merveilleusement son pied droit pour réduire une nouvelle fois le score (3-2, 56'). Pas de quoi déstabiliser Paris. Pastore, étincelant, comme il sait l'être dans les grands matches, s'échappait seul mais trouvait les gants de Ter Stegen (60'). La dernière occasion pour un PSG ensuite acculé dans ses 18 mètres. Héroïque, Marquinhos contrait in-extremis une tentative de Jordi Alba, seul face à Sirigu (82').
Suffisant, pour offrir aux Parisiens la victoire qui devrait lancer leur saison.
PARIS SG - BARCELONE : 3-2 (2-1)
Arbitre : M. Rizzoli (Ita). 45 000 spectateurs.
BUTS. Paris : David Luiz (10'), Verratti (26'), Matuidi (54'). Barcelone : Messi (12'), Neymar (56').
AVERTISSEMENTS. Paris : Verratti (28'), Matuidi (44'), van der Wiel (66'). Barcelone : Alves (9').
PARIS SG : Sirigu - van der Wiel, Marquinhos, David Luiz, Maxwell - Verratti (Cabaye, 71'), Thiago Motta (cap), Matuidi - Lucas (Bahebeck, 90'+1), Pastore (Chantôme, 86'), Cavani. Non entrés en jeu : Douchez (g), Digne, Z. Camara, Aurier. Entraîneur : Laurent Blanc.
BARCELONE : Ter Stegen - Alves (Ramirez, 83'), Mascherano, Mathieu, Alba - Rakitic (Xavi, 69'), Busquets, Iniesta (cap) - Pedro (El Haddadi, 62'), Neymar, Messi. Non entrés en jeu : Bravo (g), Adriano, Piqué, Roberto. Entraîneur : Luis Enrique.

L'AS Monaco est arrivée en Russie pour affronter le Zénith Saint-Pétersbourg ce mercredi
Publié le mardi 30 septembre 2014 à 07h09

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Les Monégasques ont pris, ce lundi, leurs quartiers dans la ville de Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg, est une beauté froide qui se mérite. Monaco a dû terminer deuxième du championnat l'an dernier pour avoir le droit de la découvrir dans le cadre de la Ligue des champions.
Quatre heures de vol suffisent au départ de Nice pour plonger dans la vie des tsars et ses fastes d'autrefois. C'est sous un ciel couvert et quelques gouttes de pluie que les Monégasques ont atterrice lundi sur le sol russe.
Tout comme Michel et Dominique, un couple de supporters absolument pas habitué des déplacements.
« On n'en fait aucun, mais dès le tirage au sort, on s'est dit qu'on allait choisir le plus beau. Quand on a vu que le Zénith Saint-Pétersbourg était dans le groupe, nous n'avons pas hésité une seule seconde », confiaient-ils tout en regrettant que rien n'ait été prévu par le club ou les groupes de supporters pour faciliter le périple. « On n'a pas encore les billets, on doit les acheter sur place ».
Mais très vite, au pays de l'alphabet cyrillique on comprend que rien n'est simple. Louer une voiture est une mission impossible tant la signalisation est incompréhensible.
Fondée par le tsar Pierre le Grand au tout début du XVIII^e, la ville a pour mission de se démarquer de la classique Moscou. La Tsarine Catherine II y apporta ainsi dans la foulée toute la majesté qu'on lui connaît. Trois siècles plus tard, c'est une franche réussite.
Cité chargée d'histoire, Saint-Pétersbourg est bordée par le golfe de Finlande. La ville, résolument slave, voue un profond culte pour l'Occident. La perspective Nevski rappelle les Champs-Élysées et le musée Ermitage est l'un des plus beaux au monde.
Les grandes marques internationales sont représentées. Même les McDonald's pullulent aux quatre coins de la ville.
La Venise du Nord
Si on la surnomme la « Venise du Nord », ce n'est pas uniquement parce qu'elle est fendue par de nombreux canaux découlant du fleuve Neva qui la traverse. Non, c'est aussi pour ses dorures, ses colonnes d'inspiration romaine, ses monuments, sa culture, ses musées et ses édifices religieux.
Aujourd'hui, Saint-Pétersbourg compte 5 millions d'habitants. Grâce à la flambée des prix des matières premières (gaz, pétrole etc.), elle est devenue une place économique très forte.
L'extrême richesse y côtoie la pauvreté, dans une ville très propre en façade. Ici, comme dans toute la Russie, le moindre écart n'est pas toléré.
Une atmosphère qu'on ressent aisément au moment de passer la douane de l'aéroport de Pulkovo situé en périphérie de la ville. Là, mieux vaut montrer patte blanche et avoir ses papiers en règle.
Il est obligatoire d'obtenir un visa pour espérer entrer dans le pays. « Je pense que ça en a découragé quelques-uns. Nous avons fait notre demande par internet auprès de l'ambassade à Paris et nous avons dû attendre plusieurs semaines pour l'obtenir. », raconte Michel, qui arbore sans crainte un polo de l'AS Monaco. Des couleurs qui seront rapidement cachées par un épais manteau.
A Saint-Pétersbourg, il fait 10 degrés et le chauffeur de taxi, qui bafouille un peu l'anglais demande 2000 roubles (environ 45 euros) pour vous amener à votre hôtel situé dans le centre (40 minutes de trajet). Il n'est pas rare de croiser de gros 4x4 où l'on peut lire : « Le Zénith est ma religion ».
En 2012, une étude sociologique a mis en évidence que 68% de la population russe est croyante.
Ce qui est sûr, c'est qu'à Monaco, ils seront bien plus nombreux à allumer un cierge pour le match de demain soir et deux fois plus, dimanche, contre le PSG.