US LUZENAC /CLUB VILLE ET STADE :UN VILLAGE EN LIGUE 2

Tournoi : Narbonne s'impose à Pibrac

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Publié le 24/04/2014 à 03:51, Mis à jour le 24/04/2014 à 08:54



L'équipe de Narbonne vainqueur du tournoi en U 15. / Photo DDM





Avec deux jours de soleil,sur les trois journées du tournoi, les organisateurs ont été comblés.Le samedi était consacré aux très jeunes et seize équipes de U 9 et seize de U 11, soit 320 joueurs,qui ont défendu avec enthousiasme les couleurs de leur club. Le dimanche était placé sous le signe des éliminatoires des U 13 et U 15 et le lundi, sous un soleil radieux se déroulaient les phases finales.
En U 13, les demi-finales donnèrent lieu à un duel fratricide entre Colomiers 1 et Colomiers 2 . L'équipe 2 s'est qualifiée pour la finale, tandis que l'autre demi finale voyait la victoire de Blagnac sur Grisolles. C'est finalement Colomiers qui était consacré champion de ce 36e tournoi pibracais devant Blagnac, Grisolles et Colomiers 1. En petite finale, le club des Pradettes s'imposait face à Pibrac qui terminait second.
Chez les U 15, Narbonne remportait le trophée dans une ambiance des grands jours et au bout du suspense (il fallut recourir aux pénalités) devant Colomiers, Béziers et Rangueil.
La cérémonie des récompenses se déroulèrent en présence de Tristan Nbongo, joueur de Luzenac, qui monte la saison prochaine en ligue 2, de David Saint Meillon, maire et de nombreux élus
Beaucoup de travail pour les bénévoles et les dirigeants du club mais aussi une grande satisfaction d'avoir donné beaucoup de plaisir aux jeunes.

. Kolczynski (Luzenac) : "La Ligue 2, pas une surprise"

Vendredi, l'affiche de la 30ème journée de National va opposer Luzenac au GFC Ajaccio (20h30). Dans un premier temps, nous sommes allés à la rencontre d'un joueur du LAP, Nicolas Kolczynski. Entretien.


Nicolas, bonjour. Tu es arrivé à Luzenac durant l'été 2012, en provenance d'Albi. Cette saison, tu disposes d'un temps de jeu limité. Comment ça se passe pour toi à titre personnel ?

Nicolas Kolczynski (Luzenac AP) : J'ai su répondre présent lorsqu'on avait besoin de moi. J'espère à l'avenir contribuer encore un peu plus à la réussite du club.

Luzenac vient de valider une montée historique en Ligue 2 le week-end dernier. On imagine qu'équipe, dirigeants et supporters doivent être sur leur petite nuage cette semaine, non ?




Il est vrai que nous sommes contents d'avoir validé rapidement la montée, mais pour nous ce n'est pas une surprise. C'est l'histoire d'un groupe de qualité, mobilisé, déterminé et solidaire, qui nous a permis d'atteindre cet objectif.

Comment ne pas redouter une décompression naturelle après un tel exploit ? Penses-tu que tout le monde sera concerné par la réception d'Ajaccio ce vendredi ?




Nous sommes concentrés sur un seul objectif au sein du groupe désormais, celui de gagner le titre de champion de National. De ce fait, dès aujourd'hui (mardi, ndlr) nous nous sommes remis au travail afin d'y parvenir. Je pense que ceux qui commenceront le match contre Ajaccio viseront la victoire. A Luzenac, on joue tous les matches pour les gagner !

National - Christophe PÉLISSIER (Luzenac AP) : "Si on m'avait dit ça il y a sept ans..."
24 Avril 2014




Depuis qu'il a acquis officiellement son accession en L2, le LAP fait le buzz. De clichés en raccourcis faciles, on y parle que de ce petit village ariégeois qui débarque chez les pros, que de Fabien Barthez qui a trouvé une nouvelle occupation à son après-carrière. Pas suffisamment de Christophe Pélissier. Pourtant, sans lui, le LAP serait encore l'USL et évoluerait certainement en CFA ou plus bas. Sans ses idées claires et son approche du jeu ambitieuse, personne en France ne saurait où se trouve Luzenac. (par Frédéric Denat)


En 2011, Jérôme Hergault avait rejoint Rouen pour se rapprocher de la L2. C'est pourtant en revenant à Luzenac qu'il a réalisé son rêve.
Christophe, que de chemin parcouru depuis cinq ans lorsque vous hésitiez à vous mettre en disponibilité de votre emploi à la mairie de Revel. Avez-vous tourné définitivement la page ?
Oui, même si je peux encore reprendre mon poste à Revel. Mais il est évident que depuis, beaucoup de choses ont évolué. La première année, nous n'avions que deux contrats fédéraux, aujourd'hui ils le sont tous et nous avons les conditions d'entraînement et de fonctionnement d'un club pro depuis deux ans. Et quand on a affaire à des joueurs pros, la moindre des choses est d'être dans le même niveau d'engagement qu'eux.

Si on vous avait dit ça il y a sept ans, en CFA2, quand vous avez rejoint l'USL qui devenue depuis le LAP ?
On aurait bien rigolé à la perspective de jouer en Ligue 2 avec Luzenac ! Et pourtant, c'est ce qui nous arrive... Et on a encore un peu de mal à l'imaginer même si on sait depuis pas mal de temps qu'on est sur le bon chemin. Depuis notre victoire à Fréjus en fait, qui nous offrait treize points d'avance.

La presse nationale et régionale se délecte de superlatifs pour qualifier votre aventure. Forcément, on retrouve les clichés sur le petit village ariégeois qui fait la nique aux puissants. N'est-ce pas trop réducteur ?
Oui, ça l'est forcément et on ne peut pas y échapper. Il faut savoir surfer sur ce buzz sans jamais oublier les bases de notre réussite qui sont, avant tout, dans le projet de jeu que nous avons mis en place avec les joueurs, dans leur travail au quotidien. Monter en Ligue 2 dans ce contexte là, avec ces joueurs là, toujours très réceptifs et à l'état d'esprit remarquable, n'est pas un exploit. Franchement. Un exploit, c'est quand un club amateur élimine un club pro en coupe de France. Nous, nous sommes sur le podium depuis la première journée du championnat et nous ne l'avons plus quitté. Donc, quelque part, c'est que nous l'avons mérité.


"Cinq ans après mon arrivée à Luzenac, je pensais qu'il fallait franchir un cap dans le jeu"
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Christophe Pélissier, l'entraîneur qui n'en finit pas de monter.
On parle aussi beaucoup de Barthez dans les médias, moins de vous. N'en prenez-vous pas ombrage ?
Non, d'autant plus que j'ai d'excellentes relations avec Fabien qui n'oublie jamais de mentionner le travail de tout le staff dans cette réussite quand il en a l'occasion. Sans lui, nous n'aurions pas fait la une des journaux de 20H de TF1 et de France 2.

Quelles sont les thèmes de ce projet de jeu auquel vous faites allusion ?
Nous travaillons sur les mêmes bases depuis le reprise de cette saison et j'ai remercié les joueurs pas plus tard que ce matin (mardi) d'avoir fait preuve d'un tel état d'esprit pour le mettre en oeuvre. Et pas seulement les titulaires, car pour eux c'est facile, mais aussi et surtout ceux qui ont eu moins de temps de jeu mais qui, par leur investissement au quotidien, ont sans cesse poussé les autres à se dépasser. Cinq ans après mon arrivée à Luzenac, je pensais qu'il fallait franchir un cap. Le président s'en est chargé à son niveau financier, j'ai souhaité changer d'approche dans nos ambitions. Jusqu'à présent, et c'est ce qui nous permettait d'exister, nous étions la petite équipe qui résiste, qui essaye de faire déjouer l'adversaire, de profiter de ses faiblesses. J'ai voulu passer à autre chose tout en gardant nos qualités mais en étant plus ambitieux dans notre approche du jeu. Et j'ai été bluffé de la manière avec laquelle les joueurs ont répondu à mes attentes. Même lorsque nous étions dans des moments difficiles, c'est par le jeu que nous avons répondu. J'ai toujours dit aux joueurs que ce statut de leader que nous avions acquis ne pourrait s'assumer que dans notre capacité à prendre le jeu à notre compte, à faire face à des défenses regroupées, à être capable de faire des différences sur des attaques placées. On a beaucoup travaillé les situations offensives et défensives tous les jours et on est pour le moment meilleure attaque du championnat avec dix points d'avance sur le second. C'est évidemment une énorme satisfaction.

Vous voilà en L2, est-ce un rêve qui se réalise pour vous ?
Je n'ai jamais eu de plan de carrière. Dans notre métier, c'est impossible. Je suis juste un compétiteur et, lorsque nous sommes montés en CFA, on a visé le National puis la L2 sans autre ambition que d'essayer de jouer le mieux possible. C'est une logique sportive. Et lorsque la L2 pouvait arriver sur le tapis, au hasard des contacts que je pouvais avoir ici ou là ces dernières saisons, je l'envisageais ailleurs, à terme, et davantage à titre personnel, c'est vrai. Maintenant, nous y sommes, ici à Luzenac, il faut la préparer.


"Un entraîneur adjoint va me rejoindre"
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L'émergence d'un technicien comme Christophe Pélissier (ici aux côtés de son ami rugbyman, Laurent Labit, champion de France avec Castres en 2013), est forcément une bonne nouvelle pour ceux qui aiment le jeu.
Et comment se présente cette immersion dans le monde professionnel ?
On a la chance de savoir où on va depuis quelques semaines déjà donc on a pu prendre les devants, en recrutant notamment Gérard Battles (le père de Laurent, qui recrutait pour le centre de formation du FC Sochaux : ndlr) pour s'occuper du recrutement. On a basculé depuis plus d'un mois pour entamer ce processus de professionnalisation. Je vais aussi recruter un entraîneur-adjoint pour m'aider au quotidien et prendre le relais car, pendant deux ans, je vais être amené à m'absenter une semaine par mois pour passer mon DEPF (son nom n'a pas encore été dévoilé car il s'agit d'un entraîneur en poste actuellement dans la région : ndlr).

Savez-vous où vous allez jouer, avez-vous une préférence ?
Pour le moment, la tendance va vers le Stadium. J'aurais préféré les Sept Deniers, qui me parait plus adapté à notre projet, mais il parait qu'il n'est pas aux normes de la L2, notamment pour l'éclairage et la vidéo surveillance. On s'adaptera de toute façon, comme nous l'avons fait lorsque nous avons déménagé de Luzenac à Foix. Sur un terrain plus grand, cela nous avait permis de développer un jeu différent qui s'est avéré payant. Mais si on va au Stadium, c'est dans la perspective rapide de revenir sur l'Ariège dans le cadre d'un projet de stade modulaire. Et puis peut-être que cela nous aidera à attirer des joueurs...


"Ce serait bien de créer des passerelles avec le TFC"
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Pélissier a montré la voie, les joueurs (ici M'Bongo) l'ont suivi, parfois précédé même...
Justement, le recrutement, le souhaitez-vous important ?
J'espère garder la majorité de l'effectif car je suis persuadé qu'avec quelques renforts bien ciblés, il peut tenir la route en Ligue 2 en restant sur nos grands principes de jeu, en restant sur cette dynamique de montée.

Aller jouer au Stadium va aussi vous rapproche du TFC...
J'espère d'ailleurs qu'on va parvenir à créer des passerelles entre les deux clubs, réfléchir à des abonnements en commun par exemple, à des échanges de joueurs peut-être. Ce serait bien si les deux clubs parvenaient à s'entendre sur des actions communes. Ce n'est pas parce que nous montons en L2 qu'on devient des concurrents. On ne va pas se prendre pour ce que nous ne sommes pas.

Et vous, n'êtes-vous pas contacté par des clubs plus prestigieux attirés par votre réussite ?
J'ai eu des contacts mais pour des projets qui ne sont pas si intéressants que ça. Je n'ai toujours pas signé mon contrat mais comme les dirigeants me laissent carte blanche pour former mon staff, j'imagine qu'ils comptent sur moi (sic) ! On va négocier le truc sur une durée de deux ans qui me permettrait d'aller au bout de mon DEPF.

Voilà, ça y est, vous êtes définitivement lancé dans la carrière !
Peut-être... Il y a sept ans, je n'imaginais pas pouvoir entraîner en L2 un jour, qui sait où je serai dans trois ou quatre ans ? Peut-être en PH de nouveau. Et puis pour devenir un bon entraîneur, c'est Arsène Wenger qui disait qu'il fallait s'être fait virer au moins une fois. Je n'en suis donc pas encore un (rires)...

Propos recueillis par F.D.


Christophe Pélissier
46 ans
Parcours
Joueur : Revel, Muret, Revel
Entraîneur : Revel, Muret, Luzenac (depuis 2006)
Diplôme : DEF

NATIONAL 30 EME JOURNEE vendredi 25 avril 2014 -EN MEDITERRANEE
20:30LUZENAC A P AJACCIO GFC
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Classement National (Photo : FFF)

Fabien Barthez et Luzenac ont «presque envie de s’excuser de monter en L2» 

Fabien Barthez lors d'un match de charité à Monaco entre l'Olympique de Marseille et Manchester United, le 2 août 2011. L. Cironneau/AP/SIPA

FOOTBALL - L’accession plus rapide que prévue du club ariégeois au monde professionnel l’oblige à accélérer sa croissance…
Natif de Lavelanet, Fabien Barthez (42 ans) officie comme directeur général du Luzenac Ariège Pyrénées en marge de sa carrière dans l’automobile. Le gardien champion du monde 1998 évoque l’avenir du club issu d’un village de 650 habitants, qui s’apprête à découvrir la Ligue 2 et le monde professionnel, mais aussi à changer de stade et de centre d’entraînement. Avant cela, le LAP reçoit le Gazélec Ajaccio, vendredi à Foix, et vise le titre du National.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir à Luzenac ?
Avant tout, la passion du football. Mais aussi la fierté et la passion de mon département, de ma région. Je suis revenu depuis six ans à Toulouse. Toute ma famille vit dans l’Ariège. Je suis un Ariégeois dans toute sa splendeur (rires). Ensuite, il y a la rencontre avec Jérôme Ducros(président du LAP), qui m’a donné carte blanche dans le domaine sportif.
Vous ne pourrez plus jouer à Foix la saison prochaine…
On a presque envie de s’excuser de monter en L2. Avec Jérôme, c’était notre projet sur quatre ans. On est promus dès la première année. Mon objectif principal, c’est que le LAP reste en L2. Le second, c’est de revenir jouer rapidement dans l’Ariège car je veux garder cette identité ariégeoise. Mais tant que je serai à la tête du club, il est hors de question de refuser la montée en L2 pour manque de structures.
Qu’allez-vous faire ?
La solution, c’est de construire un stade en Ariège d’ici un ou deux ans. Pour cela, il faut avant tout rester en L2. Jérôme et moi avons rendez-vous vendredi à la mairie de Toulouse afin d’essayer de trouver une solution qui convienne à tout le monde pour la saison prochaine.
La solution, c’est le Stadium plutôt qu’Ernest-Wallon ?
Soi-disant qu’Ernest-Wallon n’est pas aux normes d’éclairage pour la Ligue 2. J’espère que tout le monde y mettra de la bonne volonté. En Midi-Pyrénées on va se retrouver avec une équipe de L1, le TFC, une équipe de rugby qu’on ne présente plus (le Stade Toulousain), et avec un autre club de foot en L2. Plus il y aura de clubs de haut niveau, mieux ce sera pour la région. Idem en Ariège. Je préfère voir les jeunes Ariégeois sur un terrain de foot, de rugby, de basket, entre autres, plutôt que de trainer dans la rue.
Quels sont vos autres chantiers prioritaires ?
On a la chance d’être assurés de la montée à cinq journées de la fin. Cela nous permet de travailler tôt sur le recrutement, sur un nouveau centre d’entraînement. On remercie la Ligue Midi-Pyrénées qui nous accueille depuis quatre ou cinq ans à Castelmaurou (en banlieue toulousaine) mais en L2, on passe un ton au-dessus.
Jérôme Ducros parlait il y a peu de conserver 70% de l’effectif.
Il faut être réaliste, on franchit un palier. Pour être honnête, je ne connais pas le niveau de la L2, comme je ne connaissais pas le niveau du National. C’est la responsabilité de l’entraîneur et de Gérard Batlles, recruteur et superviseur pour l’équipe une. On va se renforcer, on n’a pas le choix. Mais il faut avant tout garder ce qui a fait notre force : les valeurs de solidarité et d’humilité.

Luzenac ne jouera pas à Foix

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Assuré de jouer en Ligue 2 la saison prochaine, Luzenac ne sait pas encore où il pourra accueillir ses adversaires. En National, cette saison, le club ariégois "recevait" à Foix mais le stade Jean-Noël-Fondère et ses 3000 places n'est pas homologué pour l'échelon supérieur. «On se retrouve dans cette situation (...) d'être monté en Ligue 2 trop rapidement. On s'était donné quatre ans, on est monté en première année. Il est hors de question que je refuse la montée. Après on se retrouve devant un dilemme. (...) Jouer à Foix la saison prochaine, c'est impossible, il y a beaucoup trop de travaux, a expliqué Fabien Barthez, le directeur général du club, sur France 3 Midi-Pyrénées. On va essayer de trouver une solution le plus rapidement possible mais notre objectif premier est de revenir dans un an voire deux ans dans l'Ariège.»

En attendant, Luzenac devrait s'exporter à Toulouse, au Stadium ou à Ernest-Wallon, seuls stades de la région Midi-Pyrénées qui répondent aux normes la LFP.

Un mois de plaisir» pour le Luzenac AP

 25/04/2014 à 09:33

Football. National (30e journée). Assuré de la montée en Ligue 2 depuis la semaine dernière, le leader reçoit ce soir le GFC Ajaccio, 3e. Le premier de cinq derniers matches compliqués mais sans pression

Makalou et les Luzenaciens ont un titre de National à aller chercher./ Photo DDM. Xavier de Fenoyl.




Assuré de la montée en Ligue 2, le LAP doit encore disputer 5 matches en un mois. 5 rendez-vous face à de grosses écuries. 5 matches pour aller décrocher le titre.
Lundi de Pâques oblige, ce n'est que mardi matin que les Luzenaciens ont repris le chemin de l'entraînement. Le temps de digérer comme il faut l'accession en Ligue 2. Le temps de revenir sur terre. Le temps de prendre conscience du superbe exploit qu'ils venaient de réaliser. Pourtant, très vite, l'instinct de compétiteur est revenu. Comme le dit son capitaine Guy N'Gosso (voir par ailleurs), le LAP n'a pas l'intention de finir la saison en roue libre. Christophe Pelissier est sur la même longueur d'ondes que ses joueurs : «On a le titre à aller chercher.» Cinq matches pour conserver les 3 points d'avance que le LAP possède ce matin sur Orléans. Cinq matches pour ajouter un ou plusieurs chapitres à cette incroyable saison. Il y a toujours mieux à aller chercher. C'est le défi des Luzenaciens. À commencer par cette série d'invincibilité qui s'étale désormais sur 7 matches. Si le LAP ne perd pas ce soir, il égalera son record en National (8 matches). Il y a aussi ce nombre de victoires à augmenter. «20, ce serait un compte rond. Ce serait bien» explique un joueur. S'il veut y arriver, le LAP doit donc gagner 3 de ses 5 derniers rendez-vous. Un joli défi quand on regarde ce qui est proposé aux Ariégeois. «C'est le meilleur moyen de garder l'intensité, poursuit Christophe Pelissier. On ne va affronter que des grosses écuries (dans l'ordre, Ajaccio, Amiens, Carquefou, Colmar et Orléans). Si on baisse notre niveau d'exigence, ce sera compliqué.» Le Gazélec Ajaccio aura un double objectif ce soir à Foix : rattraper sa défaite du match aller en Corse (but de Boutaib) et, surtout, faire un pas décisif vers la Ligue 2. En perdant, le Gazélec pourrait voir revenir le Red Star (qui accueille Colomiers) à 4 points. À une semaine du match… Gazélec-Red Star ! L'opposition entre deux des meilleures formations de cette saison est passionnante. Très à l'aise à domicile (4 victoires de rang), les Ajacciens ont plus de mal loin de leurs bases. Les hommes de Thierry Laurey restent sur 8 matches sans succès à l'extérieur (5 défaites, 3 nuls). Le LAP a aussi l'envie de respecter tout le monde : ses adversaires, ses supporters. «On a un mois de plaisir» devant nous jubile le coach ariégeois. Un mois que tout le groupe s'est donné le droit de savourer. Un mois pour prolonger cette belle histoire.
Ce sera sans Nicolas Dieuze au moins pendant deux matches. Touché au visage face à Boulogne, le défenseur ariégeois s'est fait opérer cette semaine. Oulmar N'Diaye, touché lui aussi, est forfait. Hier, Christophe Pelissier laissait planer le doute sur la composition d'équipe. Ballotté entre l'envie «de voir des joueurs» pour la saison prochaine et celle de ne pas trop bouleverser la hiérarchie. Une hiérarchie joliment déboulonnée tant ceux qui prennent le relais des blessés ou des suspendus se sont tout de suite fondus dans le groupe. «Il y a des joueurs qui peuvent avoir leur chance. Avec la suspension de Boutaib la semaine prochaine à Amiens, il se peut qu'il y ait du turnover.» Doan N'Doh, absent depuis quelques matches, postule de nouveau. «Il me semble apte même s'il faut toujours faire attention avec ce genre de blessure musculaire.» Une chose est certaine, les Luzenaciens n'ont «pas envie de gâcher.» Et ils ont bien envie de profiter à plein de ce «mois de plaisir.»

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Feuille de match
Où ? Stade Jean-Noël Fondère à Foix. Quand ? Ce soir à 20 h 30. Arbitre central : M. Emmanuel Esneu. Arbitres assistants : MM. Jérémy Matteucci et Pascal Poupeau. Délégué principal : M. Alain Debinski. Délégué adjoint : M. Didier jeanjean. Observateur principal: M. Sandryk Bitton. Observateur adjoint : M. Jean-Marie Cazali.
LUZENAC ARIEGE PYRENEES. 1er; 59 points en 29 matches (17v, 8n, 4d); 44 buts pour, 21 contre. Derniers résultats : V, V, N, N, V,. Le groupe :Westberg, Garcia (g.); Akaza, Outrebon, Mango, Makalou, Kolczynski, Sanaïa, Hergault, N'Gosso (cap.), M'Bongo, Ech-Chergui, Diakota, Boutaib, Hébras, Dona N'Doh. Absents : Derouard, Dieuze, N'Diaye (blessés), Kakou, Danfa, De Rueda, Karaboualy, Souyeux (choix). Entraîneur : Christophe Pelissier.
GAZÉLEC AJACCIO. 3e; 50 points en 29 matches (14v, 8n, 7d); 33 buts pour, 20 contre. L'équipe probable: Maury; Rivieyran, Sans, Martinez, Andreu – Poggi, François, Fabre, Boujedra – Do, Diedhiou. Remplaçants : Goda (g.), Tshibumbu, Dembelé, Colinet, Larbi. Entraîneur : Thierry Laurey. Absents: Filippi (suspendu), Colloredo (pubalgie), Vannucci (ligaments croisés), Sinapi, M'Madi (choix de l'entraîneur).

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Entraînement : de Castelmaurou au Creps de Toulouse
Les joueurs du LAP ne s'entraîneront plus, l'an prochain, sur les installations du centre régional de Castelmaurou. Les hommes de Christophe Pélissier prendront désormais leurs aises au Creps de Toulouse. «C'est dû à la professionnalisation du club» explique le président Ducros. Les conditions d'entraînement (salle de musculation à disposition…) y seront plus adaptées.

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Rencontre avec… Le capitaine du Luzenac Ariège Pyrénées
Guy N'Gosso: «Offrir aux supporters une fin de saison en apothéose»
Une semaine après la superbe soirée face à Boulogne-sur-Mer, le LAP se replonge donc dans le championnat avec ce gros match à venir contre le troisième, le Gazélec Ajaccio. L'occasion pour le capitaine Guy N'Gosso de rappeler que la saison n'est pas encore terminée, qu'il y a le titre a aller chercher avant de se projeter sur la saison prochaine en Ligue 2.
Guy, comment on arrive à se remettre dans le bain après un week-end si particulier ?
Il a bien fallu, nous sommes des professionnels. Nous avons vécu quelque chose d'historique et de sensationnel le week-end dernier. On a fêté cette montée comme il fallait. Maintenant, la saison est loin d'être finie. On s'est remis au travail avec ce gros match contre Ajaccio qui arrive. Nous avons envie de rester où nous sommes et nous allons tout donner pour ça.
D'autant plus que vous affrontez une équipe qui a encore une montée à assurer et qui va venir avec un gros esprit de revanche par rapport au match aller (victoire du LAP 1-0 à Ajaccio). Comment vois-tu ce match ?
Bien sûr, on sait déjà que ce sera un match très difficile. Mais, pour nous, pour nos supporters, nous nous devons de respecter le championnat en jouant le jeu jusqu'au bout. Il nous reste cinq matches pour aller chercher le titre de champion. Et cela passe par un bon résultat contre cette équipe d'Ajaccio. On sait qu'elle va venir pour profiter de la moindre brèche et se projeter vite vers l'avant avec ses attaquants qui vont très vite. À nous de rester vigilants et de continuer sur notre lancée.
La montée du LAP a entraîné un raz de marée médiatique avec des sollicitations a tout-va mais aussi le sentiment que vous allez être attendus partout désormais. Comment le groupe gère-t-il cette situation inédite ?
Comme vous le dîtes, la semaine a été assez mouvementée à ce niveau-là. Mais cela fait partie du jeu. Nous, on s'est parlé entre nous et moi, en tant que capitaine, je fais très attention à ce que le groupe ne s'éparpille pas. Nous voulons offrir à tout le club, à tous les supporters, une fin de saison en apothéose. Et, pour ça on se doit de rester concentrés, de continuer à tout donner à l'entraînement, de faire le moins attention possible à tout ce qui se passe autour de nous, même si cela nous fait plaisir.
À ton arrivée cette saison, t'attendais-tu à une telle saison ? Quand as-tu pris conscience du potentiel de ce groupe ?
Honnêtement, dès mon arrivée, je savais que le groupe venait de se maintenir dans la difficulté. Mais lorsque j'ai vu à quel point ce groupe vivait bien et que les résultats du début de saison étaient déjà positifs, je sentais qu'on était capables de faire une belle saison. De là à penser qu'on serait premiers à cinq matches de la fin, quand même pas. On a fait par étapes. La prochaine, c'est le titre.
Comment vois-tu la saison prochaine ?
Je parlais d'étapes. La prochaine, ce sera de réussir un bon début de saison. À ce niveau-là, il faut que la dynamique de départ soit positive. Pour le reste, je sais que beaucoup de choses restent dans le flou. Mais nous, on ne s'en occupe pas. On saura tout ça en temps voulu, lorsqu'au niveau administratif, les choses auront été décidées. Nous avons vécu quelque chose de magnifique et nous nous devons de finir en beauté.

Luzenac ne veut pas s'arrêter là

 25/04/2014 à 09:08

NATIONAL. 30e journée.  Les Ariégois contre le Gazélec pour le titre

Luzenac Ariège Pyrénées reçoit le Gazélec Ajaccio, ce soir à 20h30 au stade Jean-Noël Fondère à Foix (en direct sur Ma Chaîne Sport).
Guy N'Gosso, le capitaine ariégeois, résume bien le sentiment de ses coéquipiers assurés de la montée en Ligue 2 depuis leur succès face à Boulogne : «Je fais très attention à ce que le groupe ne s'éparpille pas. Nous voulons offrir à tout le club, à tous les supporters, une fin de saison en apothéose.»
Après la montée, le LAP n'a qu'une obsession : le titre. Pour garder ses 3 points d'avance sur Orléans, Luzenac va devoir faire face à un calendrier loin d'être évident (réceptions de Carquefou et d'Orléans puis déplacements à Amiens et Colmar).
Premier virage difficile à négocier ce soir contre le Gazélec Ajaccio, 3e, club auquel il ne manque que quelques points pour valider la montée. Des Corses qui voudront préserver leur avantage de 7 points sur le Red Star avant d'accueillir… les Parisiens la semaine prochaine.

La «Luzenac mania» a envahi les médias

 25/04/2014 à 10:13

Football

Comme ici au micro de Ma Chaîne Sport lors de la venue de Strasbourg à Foix, Jérôme Ducros n'en finit plus de parler de la (belle) histoire du LAP. / Photo DDM. Sébastien Batteux.




Depuis la semaine dernière, le Luzenac AP est devenu la «star» de tous les médias nationaux. Un déferlement médiatique incroyable à la hauteur de la surprise de sa montée en Ligue 2.
Depuis un peu plus d'une semaine, les dirigeants du LAP sont assaillis. Presque débordés. Demandes d'accréditations, d'interviewés… le téléphone n'arrête pas de sonner. L'accession du Luzenac Ariège Pyrénées, la première de la saison en Ligue 1, 2 ou National confondus, a déchaîné les passions. Certains avaient anticipé. So Foot (4 pages dans le numéro d'avril), France Football (1 page entière sur Ande Dona N'Doh il y a un peu plus d'une semaine) évoquaient, déjà, les futurs promus. Rien à voir avec ce qui se passe depuis vendredi soir. «Il y a une effervescence qui nous oblige à adapter nos emplois du temps habituels, avoue Christophe Rodriguez, le manager général du LAP. Ce n'est pas évident mais on essaye de répondre présent.» Une médiatisation qui permet au club ariégeois de dépasser, enfin, les frontières de Midi-Pyrénées. «C'est le fruit d'un travail au quotidien fait dans l'ombre depuis des années.» Vendredi soir, pour la réception de Boulogne, le stade Jean-Noël Fondère n'avait jamais vu autant de caméras ou de micros. Impossible de tous les citer tant il y en avait. Dès le coup de sifflet final et l'officialisation de l'accession, le train s'est emballé. De façon quasi exponentielle. «J'en peux plus. Je vais exploser.» Jérôme Ducros, le président du LAP, se met en retrait et laisse Fabien Barthez, le Directeur général du LAP «aller au feu.» Ça tombe bien, les médias nationaux en raffolent. Le divin chauve était l'invité lundi soir de son ami Bixente Lizarazu sur RTL. Hier soir, c'était sur France 3 Midi-Pyrénées. Le LAP est partout. Le week-end dernier, les tweets se sont multipliés. Pierre Menes, Hervé Mathoux (Canal Plus), Eurosport, le TFC (pour féliciter son ancien joueur Nicolas Dieuze), Évian Thonon Gaillard (pour saluer Quentin Westberg) la liste est trop longue.
BBC, Stade 2 et… Patrick Sébastien
Le LAP séduit en France mais également en Europe. Cette semaine, BBC audio a dépêché un reporter pour parler de ces «irréductibles Ariégeois.» Frédéric Jordan (responsable communication au LAP) a ses journées bien occupées. «On reçoit des mails de félicitations de partout. Turquie, Pologne, Suisse… c'est incroyable.» Une médiatisation soudaine qui doit pourtant être gérée. «À nous de rester les pieds sur terre et de rester humbles» poursuit Christophe Rodriguez. Hier, à Castelmaurou lors de l'entraînement, une dizaine de médias se pressait autour du terrain. Dont une équipe de Stade 2. Un reportage de 7 minutes (!) est annoncé pour l'émission de dimanche soir. Ça continue. On n'a jamais autant parlé de Luzenac, de l'Ariège. Avec, parfois, des demandes «venues d'ailleurs» : le président Ducros a reçu un appel de Patrick Sébastien pour participer au «Plus grand cabaret» sur France 2. Une émission diffusée 3 jours avant le début de la Coupe du Monde au Brésil. Oui, depuis son accession, le LAP est entré dans une autre dimension médiatique.

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Stade : les réflexions se poursuivent
Après la visite des responsables de la Ligue professionnelle et de la FFF pour auditer le stade de Foix (voir notre édition du 18 avril), les responsables luzenaciens et de la mairie fuxéenne attendent toujours les documents pour connaître l'étendue des travaux à envisager pour classer le stade Jean-Noël Fondère en catégorie 1. Sans attendre, d'autres réunions sont calées, en Ariège et à Toulouse. Le président Jérôme Ducros a d'ailleurs prévu un rendez-vous en début d'après-midi à Toulouse avec Laurence Arribagé, la nouvelle adjointe aux sports à la mairie de Toulouse pour évoquer le dossier du LAP si celui-ci devait trouver une solution de repli pour quelques mois.

Luzenac : On ne plaisante pas avec le LAP sur twitter

La montée de Luzenac en Ligue 2 a suscité l'intérêt des médias le week-end dernier. Un petit malin en a profité pour créer un compte parodique du club. Sauf que ce dernier s'est mis à chambrer les futurs adversaires du club. Un comportement qui n'a pas plus au président Ducros.

Ce dernier a publié un communiqué ce matin : "Vous nous avez alertés qu'une personne mal attentionnée avait créé un faux compte twitter du LAP. Cette personne s'est permise d'insulter certains clubs en usurpant l'identité du Luzenac AP. Nous tenons à vous informer par le présent communiqué que le LAP a décidé de porter plainte auprès du commissariat de Foix pour usurpation d'identité. Le club par l'intermédiaire de son président Monsieur Jérôme Ducros tient à présenter ses excuses aux clubs concernés par les propos déplacés du faux compte Twitter."

Luzenac, c'est petit mais costaud, après les clubs de National, voilà les twittos avertis.

Rassurés par sa victoire, le GFC Ajaccio se déplace à Luzenac avec sept points d'avance sur le quatrième. Luzenac a lui fêté toute la semaine la montée en Ligue 2. C'est maintenant le titre de champion que vise le LAP. Pour le GFCA, il s'agit de maintenir son avance avant de recevoir le Red Star la semaine prochaine.
Luzenac : Westberg, Garcia, N'Gosso Massoma, Kolczynski, Mbongo, Akaza, Outrebon, Mango, Hergault, Sanaria, Makalou, Diakota, Ech-Chergui, Boutaib, Dona N'Doh, Hébras

Ajaccio GFC : Maury, Goda, Rivieyran, Andreu, Sans, Martinez, Colinet, François, Fabre, Dembele, Boujedra, Poggi, Larbi, Do, Diedhiou, Tshibumbu

commission de discipline de la FFF.

1 match ferme à compter du 28 avril : Boutaib (Luzenac)

   

LAP - Ajaccio (les groupes)

vendredi, 25 avril 2014

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Pour cette rencontre de la 30 ème journée du championnat de national, Christophe Pelissier a convoqué le même groupe que la semaine dernière à l'exception de Nicolas Kolczynski qui remplace Nicolas Dieuze opéré du nez dans la semaine suite à un choc lors du match contre Boulogne sur mer.
Ce même Nicolas Dieuze commentera le match avec l'équipe de ma chaine sport.
Anthony Derouard a également été opéré avec succès cette semaine.
Auteur : Frédéric Jordan
Match

30ème journée, Championnat National

vendredi, 25 avril 2014 à 20:30 - Stade Jean Noel FONDERE


Luzenac Ariège Pyrénées
-
vs
-

GFC Ajaccio

Joueurs
1
Quentin WESTBERG
16
Cyril GARCIA
4
Guy N'GOSSO MASSOMA
5
Nicolas KOLCZYNSKI
7
Tristan MBONGO
8
Franck AKAZA
27
Julien OUTREBON
29
Sénah MANGO
11
Jérôme HERGAULT
3
Amiran SANAIA
20
Issa MAKALOU
22
Mickaël DIAKOTA
10
Idriss ECH-CHERGUI
9
Khalid BOUTAIB
17
Ande DONA N'DOH
19
Simon HEBRAS
Joueurs Adverses

• Le groupe : Groupe non communiqué
  

Luzenac à Ernest-Wallon ?


Le Luzenac Ariège Pyrénées (LAP), qui évoluera en Ligue 2 la saison prochaine, a entamé vendredi des discussions avec le Stade Toulousain (Top 14) afin de jouer ses matches à domicile au stade Ernest-Wallon. Le président du LAP Jérôme Ducros et le directeur général Fabien Barthez ont été reçus de manière informelle vendredi par le président du Stade Toulousain Jean-René Bouscatel. En National, Luzenac a disputé ses matches à domicile au stade Jean-Noël-Fondère de Foix. Mais l'enceinte n'est pas aux normes de la LFP, qui a fait savoir qu'aucune dérogation n'était possible.

Luzenac AP porte plainte contre un compte Twitter parodique

Publié le 25/04/2014 à 16:50, Mis à jour le 25/04/2014 à 17:33



Luzenac AP jouera en Ligue 2 l'an prochain.




La rançon de la gloire ! Depuis qu'il a assuré sa montée en Ligue 2, les médias, sportifs ou non, ne parlent plus que de Luzenac AP. Le petit club de l'Ariège a même vu son compte Twitter être parodié par des petits malins. Une plaisanterie qui n'est pas du goût des dirigeants ariégeois qui ont décidé de porter plainte.
"Vous nous avez alertés qu'une personne mal attentionnée avait créé un faux compte twitter du LAP. Cette personne s'est permis d'insulter certains clubs en usurpant l'identité du Luzenac AP. Nous tenons à vous informer par le présent communiqué que le LAP a décidé de porter plainte auprès du commissariat de Foix pour usurpation d'identité. Le club par l'intermédiaire de son président Monsieur Jérôme Ducros tient à présenter ses excuses aux clubs concernés par les propos déplacés du faux compte Twitter", indique le club dans un communiqué.
Parmi les messages publiés sur le faux compte Twitter du LAP, certains annoncent l'ouverture prochaine de négociations avec David Moyes, l'entraîneur de Manchester United limogé en début de semaine, l'arrivée de Cristiano Ronaldo pour y finir sa carrière, mais également des remerciements d'un goût douteux envers l'AC Ajaccio, relégué en Ligue 2.

Luzenac AP @LuzenacEN
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David Moyes at Stade du Courbet de Foix last weekend, during the game Luzenac AP-Bologne, watching the team. #LAP
9:42 PM - 22 Avr 2014
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Luzenac AP @LuzenacEN Suivre
Cristiano Ronaldo : "Luzenac is a great club, with a beautiful story. Finish my career over there ? Why not !"
11:20 PM - 21 Avr 2014
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Luzenac AP @LuzenacEN Suivre
Luzenac AP is in contact with David Moyes (Manchester United's former coach), negotiations should start tomorrow. #LAP
8:43 PM - 22 Avr 2014
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Où jouera Luzenac la saison prochaine ?
Publié le 27/04/2014 à 10:26


Si le LAP reviendra jouer en Ariège, il doit d'abord trouver un stade pour le 1er août./DDM. Sébastien Batteux.


La volonté affichée de jouer en Ligue 2 en Ariège n'a pas bougé. Mais, avant, il faut trouver un stade d'accueil provisoire. Si le Stadium de Toulouse reste en course, le stade Ernest Wallon pourrait être la bouée de sauvetage du LAP.

Sur la pelouse, le Luzenac AP assure. Malgré la fête qui a suivi l'accession en Ligue 2 après le succès face à Boulogne, malgré les sollicitations médiatiques, les hommes de Christophe Pelissier ont prouvé, face au Gazélec Ajaccio, que leur motivation restait intacte. Les copains de N'Gosso l'ont affiché, ils veulent décrocher le titre de National. Pour cela, ils doivent conserver leurs 3 points d'avance sur Orléans. À 4 matches de la fin, il apparaît de plus en plus possible que le choc du 23 mai à Foix entre les 2 premiers décide de la première place. Oui mais voilà, dans un mois, le LAP ne sait toujours pas s'il pourra jouer en Ligue 2. Jérôme Ducros, le président, a été très clair hier : «Si, sportivement, on est en Ligue 2, administrativement, on n'y est pas. Et ça nous fait peur. Aujourd'hui, c'est ça le plus important. On se rend compte que l'administratif a pris le pas sur le sportif.» En clair, où jouera le LAP au 1er août ? S'il est acquis que le projet restera ariégeois (Fabien Barthez l'a martelé vendredi soir), le LAP doit trouver au plus vite un terrain d'accueil le temps de trouver une solution en Ariège (construction d'un stade, rénovation du stade Jean-Noël Fondère…) Pour l'instant, rien n'est acquis. Dans le bon ou le mauvais sens.

«Dans l'urgence de cette obligation administrative»
«On travaille tous les jours, poursuit Fabien Barthez. Luzenac n'a pas le choix. Pour moi, il est impensable de refuser la montée.» C'est, malheureusement, une éventualité qu'il ne faut pas écarter à ce jour. Le LAP a une énorme chance : celle d'avoir assuré sa montée dès le 18 avril. Plus tard aurait sans doute été rédhibitoire. «On doit présenter notre dossier le 31 mai.» À l'intérieur, le budget prévisionnel et, surtout, indiquer un stade de catégorie 1 où le LAP jouera. «Tous les dirigeants du LAP sont dans l'urgence de cette obligation administrative, explique le président. C'est dangereux car certains clubs se frottent les mains.» En cas de non-accession du LAP, c'est le 18e de Ligue 2 qui serait repêché. Oui, le temps presse. Vendredi soir, l'engouement populaire à Foix (près de 2000 personnes) a prouvé que le LAP pouvait fédérer. Fabien Barthez est au soutien de son président : «C'est une opportunité qu'il ne faut pas laisser passer. On est dans l'action. On a des convictions et on ira au bout.» Pour l'instant, les dirigeants ariégeois ne voient pas plus loin que le 1er août. Le rendez-vous avec les instances toulousaines se sont bien passées mais «il n'est rien ressorti d'affirmatif.» Toutes les options sont sur la table. Laurence Arribagé, maire adjointe chargée des sports et des loisirs à la mairie de Toulouse, a donné une nouvelle orientations aux débats : «L'utilisation du Stadium pose deux problèmes : celui des coûts (de location) et celui des travaux de rénovation pour l'Euro 2016. Pendant les travaux, le chantier doit s'arrêter deux jours avant chaque match pour que la commission de sécurité puisse passer. Avec deux fois plus de matches, les travaux vont prendre du retard.» «C'est vrai que ce sera dur au Stadium» avoue le président du LAP. Reste Ernest Wallon. René Bouscatel (président du Stade Toulousain et président du consortium qui gère l'enceinte toulousaine) a ouvert la porte. «Si c'est possible, on fera tout ce qu'il faut pour qu'ils jouent. Ce serait dommage que la montée ne se fasse pas pour des raisons matérielles.» Les prochains jours seront décisifs. Après avoir contacté les différentes parties concernées (en particulier l'association «Les Amis du Stade Toulousain» propriétaire d'Ernest Wallon), le président Bouscatel doit prendre contact avec Jérôme Ducros. «On s'est échangé nos numéros.» Un mois pour «régler l'administratif.» «On est SSF : sans stade fixe pour le 1er août.» La formule, aussi jolie soit-elle, n'empêche pas l'urgence. Une fois que ce sera réglé, le 2e étage de la fusée Ligue 2 sera mis à feu. Celui de l'Ariège. «L'objectif est de jouer hors de l'Ariège le moins longtemps possible.» Aujourd'hui, l'avenir du LAP se joue plus dans les bureaux que sur la pelouse.

Le Luzenac AP poursuit sa belle série

 26/04/2014 à 08:41

Football. National (30e journée). Le nouveau promu concède un très joli match nul face à une formation du Gazélec Ajaccio qui, elle aussi, devrait rejoindre le niveau au-dessus (1-1)

Avec sa nouvelle coupe de cheveux, Guy N'Gosso a été royal au milieu du terrain./ Photo DDM. Michel Viala.




Le LAP a fait honneur à son statut de leader et de récent promu en Ligue 2. Face à une équipe ajaccienne qui devrait valider elle aussi son accession (il y a un sacré Gazélec Ajaccio-Red Star la semaine prochaine), les Ariégeois ont su trouver les ressources, mentales et physiques, pour égaliser et conserver un joli partage des points. Une première période épatante malgré une ouverture du score corse en contre, une seconde plus laborieuse… marquée par l'égalisation d'Akaza, voilà le scénario d'un rendez-vous qui, contrairement au tableau d'affichage, aura été loin, très loin d'être nul.
Après trois matches d'absence, Ande Dona N'Doh, meilleur réalisateur du National, reforme son duo avec Khalid Boutaib à la pointe de l'attaque ariégeoise. Derrière, Akaza supplée Dieuze, blessé. Dès la 2e minute, c'est le Corse Larbi qui fait passer les premiers frissons dans le dos des spectateurs du stade Jean-Noël Fondère mais sa frappe lèche le poteau gauche de Westberg. L'intensité, des deux côtés, n'est pas feinte. Dona N'Doh-Boutaib gênent énormément la défense corse. Maury, parfois même hors de sa surface, se démène pour écarter le danger (8e, 11e). Une terrible frappe de Makalou s'écrase sur le poteau gauche de Sans, Boutaib reprend et marque mais le but est refusé pour une position de hors-jeu. Le LAP est loin d'être en roue libre. Face au 3e du championnat, le leader répond présent. Makalou, une nouvelle fois aux avant-postes, ajuste un centre fuyant devant le but que Sans dégage en catastrophe (25e). On sent la défense ajaccienne au bord de la rupture. Sur un contre, Fabre, du bout du pied, dans la confusion, trouve le poteau droit de Westberg (26e). Un poteau partout dans ce match d'une excellente facture. Ajaccio, ballotté, est dangereux en contre. Lancé sur le côté gauche, Diedhiou trouve Boujedra au second poteau pour l'ouverture du score (0-1, 32e). Magnifique même si c'est contre le cours du jeu. Sur une relance de Westberg, Hergault, en débordement, est à deux millimètres de trouver Dona N'Doh pour une occasion à deux passes (36e). Westberg sauve ensuite son camp des deux poings sur une belle frappe de Diedhiou (38e). Il ne manque pas grand-chose au LAP comme sur ce centre en retrait de Makalou… pour un Corse.
Toujours 3 points d'avance sur Orléans
Dès le retour des vestiaires, les esprits restent «échauffés». Sur le coup franc, une tête renversée ariégeoise oblige Maury à l'exploit… Akaza a bien suivi et, de la tête, égalise (1-1, 47e). Son premier de la saison. Il n'avait plus marqué en National depuis le 26 mai 2012 et son ouverture du score face au Paris FC dans le match du maintien à Paul-Fédou. C'est le 9e buteur ariégeois de l'année. Le LAP a repris le match par le bon bout, comme en première période avec l'efficacité en plus. Makalou, à l'entrée de la surface, ne trouve toujours pas la réussite. Le match prend de l'ampleur. Outrebon, avec classe, enlève un ballon de but à Larbi en pleine surface de réparation (58e). Un geste décisif. Ajaccio prouve que sa 3e place n'est pas usurpée et reprend peu à peu le contrôle du jeu. Le déboulé de Hergault est extraordinaire. Le centre est parfait, la tête de N'Gosso juste un peu moins (72e). Il y a le feu sur un corner corse mais la défense ariégeoise s'en sort. Le Gazélec appuie sur l'accélérateur. Le LAP peine à finir. Mais résiste. Un nul de grande qualité. Tout le monde est content. Le Gazélec jouera quasiment son accession face au Red Star et le LAP garde toujours 3 points d'avance sur Orléans. À 4 matches de la fin. Oui, il va y avoir du plaisir en cette fin de saison. Comme hier soir.

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Le chiffre : 8
matches>Consécutifs sans défaite. Avec 5 victoires et désormais 3 nuls d'affilée depuis le 7 mars, le Luzenac Ariège Pyrénées égale son record d'invincibilité en National. Le LAP n'avait pas perdu entre le 21 janvier et le 24 mars 2012 avec 4 victoires et 4 nuls. Un record à battre dès la semaine prochaine à Amiens.

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La der pour David Lacoste
À l'occasion de la rencontre de DHR que le LAP II disputera ce soir à Paul-Fédou face à Cazères (18 heures), l'émotion devrait être au rendez-vous. David Lacoste, un «historique» de l'USL puis du LAP, acteur de la fantastique épopée des «rouge et bleu» en CFA puis vers le National, tirera sa révérence à l'occasion du dernier rendez-vous de la réserve luzenacienne à domicile cette saison.

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«Pour bien jouer, il faut être deux»
Jérôme Ducros (président du LAP) :
«C'était très plaisant même si ça a été dur physiquement. Christophe Pelissier a bien joué le coup en fin de match. On le veut l titre (!) On a flirté avec les 2 000 spectateurs, ça fait vraiment plaisir. Aujourd'hui, Luzenac est au top médiatique. Nicolas Dieuze m'a dit qu'il n'avait jamais subi ce qu'il a subi ces 3-4 derniers jours. C'est formidable. Médiatiquement, c'est exceptionnel. On a beaucoup travaillé. Tous les élus sont à nos côtés. Ils ont compris, le projet est ariégeois et restera ariégeois. On va y arriver. Pour l'Ariège.» Christophe Pelissier (entraîneur du LAP) : «On s'était donné comme objectif de prendre du plaisir. On n'a pas la pression du résultat. On voulait jouer face à une équipe d'Ajaccio qui, elle aussi, était venue pour jouer. Pour faire un bon match, il faut être deux. On a vu deux belles équipes qui, je pense, se retrouveront en Ligue 2 l'an prochain. Je suis content car les joueurs sont allés chercher de belles ressources pour aller égaliser. Il y a une forme de respect à avoir. Il faut respecter le public, les adversaires, les supporters et nous-mêmes. Il ne faut pas fausser l'éthique du championnat.» Fabien Barthez (directeur général du LAP) : «C'était un match très sérieux. C'est leur fin de saison, c'est leur truc. C'est un résultat qui réconforte quand on voit l'état d'esprit des gars. Comme on leur dit, qu'ils profitent de ces moments-là. Sur le CV, un titre, c'est important, que ce soit Ligue 1, Ligue 2 ou National. Plus tard, ce sera une fierté. C'est vrai qu'il y a une folie médiatique autour de nous mais ça fait partie de nos métiers. On s'adapte. On gère, on essaye d'expliquer, de faire passer les bons messages et d'expliquer notre projet. Il y a très, très peu de monde qui connaît l'histoire de Luzenac. Le football, le rugby, permettent de réussir ce genre de prouesses. On en a la preuve concrète depuis une semaine. Il y a de l'engouement qui fait plaisir. Tout le monde est avec le sourire et c'est le plus important. On a réussi notre coup. On partage de beaux moments.»
1 1
(M-T : 0-1). 2000 spectateurs. Arbitrage de M. Emmanuel Esneu assisté de MM. Jérémy Matteucci et Pascal Poupeau.
Pour le Luzenac Ariège Pyrénées : Akaza (47e).
Pour le Gazélec Ajaccio : Boujedra (32e).
LUZENAC ARIEGE PYRENEES. Westberg; Akaza, Outrebon, Mango; Sanaïa (puis M'Bongo, 79e), N'Gosso (cap.), Makalou, Hergault, Ech-Chergui (puis Diakota, 79e); Dona N'Doh (puis Hébras, 66e), Boutaib. Entraîneur : Christophe Pélissier.
Avertissements : Outrebon (43e), Dona N'Doh (47e), Sanaïa (68e).
GAZELEC AJACCIO. Maury; Andreu, Sans, Rivieyran, Martinez, Colinet (cap.); Fabre, François; Larbi (puis Tshibumbu, 90e); Boujedra (puis Poggi, 83e), Diedhiou. Entraîneur : Thierry Laurey.
Avertissements : Boujedra (36e), François (47e), Sans (50e).

Football Luzenac ne jouera pas au Stadium

 26/04/2014 à 10:27



Fabien Barthez et Jérôme Ducros, dirigeants du Luzenac Ariège Pyrénées arrivent hier à l'hôtel de ville./Photo DDM Xavier de Fenoyl




Le Luzenac Ariège Pyrénées (LAP) ne jouera pas au Stadium de Toulouse l'année prochaine. Les contraintes liées à la location du grand stade sont trop fortes.
Les espoirs du club de foot ariégeois, assuré de la montée en Ligue 2, mais qui ne dispose pas sur place d'un stade aux normes, se tournent donc vers le stade Ernest-Wallon afin de poursuivre une aventure elle aussi hors norme.
Laurence Arribagé, adjointe aux Sports à Toulouse, a reçu hier après-midi à leur demande, les dirigeants du LAP, Jérôme Ducros, président et mécène, Fabien Barthez, ex-champion du monde, actuel directeur général du club. «La rencontre s'est déroulée dans un bon climat, indique-t-on à la mairie, mais les uns et les autres ont dû se rendre à l'évidence : «Trop de contraintes techniques mais aussi contraintes de calendrier avec les matches du TFC», relève-t-on encore au Capitole.
Bottée en touche, l'hypothèse Stadium a rebondi naturellement… du côté du stade Ernest-Wallon, propriété des Amis du Stade toulousain.
Rebond à Ernest-Wallon ?
«Ils ont d'ailleurs téléphoné ensemble au Stade», précise-t-on à la mairie. Puis les Ariégeois ont rencontré Jean-René Bouscatel, désormais officiellement contacté, ce qui remet dans le jeu ses réponses à la Dépêche du Midi du 24 avril : «Il faudrait voir d'abord si c'est souhaitable. Ensuite, si c'est possible car il y a toutes nos équipes qui jouent là. Et puis, on ne se verrait pas accueillir une équipe extérieure à Toulouse sans l‘assentiment de la ville et du TFC». Enfin, d'aucuns évoquent un problème d'éclairage. Il manquerait 600 lux à Ernest-Wallon pour son homologation en Ligue 2 ce qui ne manque pas d'étonner les joueurs (et les riverains !) Mais la porte est ouverte. Il faudra attendre quelques jours pour y voir plus clair sur ce dossier sensible.

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Luzenac II s'impose à domicile contre Cazères 7 buts à 4 ! On note la présence a Cazères d'herve Gouaze, ancien joueur de l'équipe I de l'USL !

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Coupe de l'Ariège 1/8eme de finale : après avoir rapidement inscrit 4 buts en première mi-temps, Luzenac III domine Villeneuve d'Olmes 5 buts à 1 et se qualifie pour les 1/4 de finale !


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