Mondial-2014 AU BRESIL

• uleco" rapporte à la FIFA des millions de dollars, mais rien au tatou…
  
  

«Le Fuleco officiel n'a tenu aucun discours environnemental, il ne dit pas qu'il est menacé…» Rodrigo Castro, président de l'association Caatinga, à l'AFP

Les défenseurs de l'environnement parmi les plus optimistes - il en existe et certains sont même parfois fans de football -  ont pu espérer que laFIFA verserait une partie des profits de la Coupe du monde pour préserver son habitat mis à mal par les activités humaines. Mais, si "Fuleco" rapporte gros à la FIFA qui a autorisé des entreprises à vendre des mascottes, dont un million de peluches fabriquées en Chine, les tatous ne voient pas venir l'ombre d'un centime pour leur protection ou celle de leur habitat.

• Le tatou "en danger" ?
  
  

«La situation est même pire que nous pensions» Mariella Superina, spécialiste des tatous à l'UICN

Paradoxalement, l'effet Coupe du monde pourrait même lui être carrément néfaste. "Les tatous à trois bandes sont très faciles à attraper. Les gens les voient comme des animaux adorables puisqu'ils s'enroulent sur eux-mêmes. Nous sommes préoccupés par le fait que certains les adoptent, alors qu'ils ne sont vraiment pas des animaux domestiques !" déplore l'UICN qui craint de devoir déclasser l'espèce dans la catégorie "en danger" dans les mois qui viennent.

Le tatou à trois bandes est si mignon que beaucoup veulent l'adopter. Une très mauvaise idée, car l'animal ne supporte pas d'être domestiqué.© PHOTO ECOCLICOT.COM

• La chanson du tatou
  
  

La préservation de l'environnement, au Brésil comme ailleurs, reste un objectif bien difficile à atteindre, en dépit des affichages de circonstance. En revanche, pour la musique, le pays du football roi n'a de leçon à recevoir de personne.  "Fuleco", à défaut de gagner de l'argent pour lutter contre sa disparition, peut s'enorgueillir d'avoir sa propre chanson officielle,interprétée par la vedette brésilienne Arlindo Cruz.

[size=33]ondial 2014. Les choses sérieuses commencent avec les 8e de finale[/size]
Brésil - 27 Juin
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• 16 équipes sont encore en lice. | AFP
  

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8 équipes américaines, 6 formations européennes et 2 équipes africaines. Voici le programme des huitièmes de finale de ce Mondial 2014, où les choses sérieuses commencent.
Samedi 28 à 18h (Belo Horizonte)
Brésil - Chili

Le Brésil est là où on l'attendait. Premier de son groupe, le pays organisateur n'a cependant pas eu l'aura et la domination escomptées dans le groupe A. Une victoire poussive face à la Croatie (3-1) en ouverture, un nul face au Mexique (0-0) et un succès face à une équipe du Cameroun déjà éliminée (4-1) n'ont pas effacé les doutes qui entourent la Seleçao. Si Neymar tire son épingle du jeu avec quatre buts au compteur, le milieu de terrain n'est pas impérial et la défense inquiète.

En face, le Chili a créé la surprise en sortant l'autre "Roja" : l'Espagne. Victorieux de l'Australie (3-1) puis du champion du monde en titre (2-0), les Chiliens s'annoncent redoutables pour les Auriverdes. Avec leur jeu rapide et leurs leaders offensifs Arturo Vidal et Alexis Sanchez, le Chili pourrait poser problème à la défense brésilienne. Huitième de finaliste en 1998 et 2010, le Chili n'a plus atteint les quarts depuis... 1962 où il fut demi-finaliste.
Samedi 28 juin à 22h (Rio)
Colombie - Uruguay

14 ans après, la Colombie a retrouvé une place en huitième de finale. Dans un groupe ouvert, les "Cafeteros" ont fait carton plein avec trois victoires en trois matches contre la Grèce, la Côte d'Ivoire et le Japon. Deuxième meilleure nation en attaque (neuf buts inscrits) avec notamment trois réalisations de Rodriguez et trois passes décisives de Cuadrado, la Colombie est aussi hermétique derrière (deux buts encaissés). Pourtant, face à l'Uruguay, la Colombie ne part pas favorite. Leur unique victoire remonte à septembre 2012.

La perte de Luis Suarez sera-t-elle digérée par l'Uruguay ? L'attaquant a été suspendu par la Fifa suite à sa morsure sur l'Italien Giorgio Chiellini. Battue par le Costa Rica en match d'ouverture (3-1), l'Uruguay a terminé deuxième de son groupe devant l'Italie et l'Angleterre. Orphelin de Suarez auteur d'un doublé, la Celeste devra compter sur Forlan, toujours là malgré ses 35 ans, et Edinson Cavani, double passeur décisif.
Dimanche 29 juin à 18h (Fortaleza)
Pays-Bas - Mexique

Finaliste de l'édition 2010, les Pays-Bas restaient sur une piètre élimination d'entrée à l'Euro 2012. Au Brésil les Oranje semblent retrouver des couleurs grâce à leur victoire de prestige sur l'Espagne (5-1). 10 buts marqués, deux encaissés, deux victoires plus tard contre l'Australie et le Chili et les hommes de Louis van Gaal feraient presque figure de favoris dans la compétition. Tous deux auteurs d'un triplé, Robin Van Persie et Arjen Robben mèneront encore l'attaque néerlandaise face au Mexique. Une équipe contre qui les Bataves sont invaincus en match officiel.

Le Mexique peut-il égaler ses performances de 1970 et 1986 en ralliant les quarts de finale ? Deuxième de la poule A derrière le Brésil, la "Tri" possède l'une des défenses les plus hermétiques de ce Mondial (un seul but encaissé). La raison ? Un gardien exceptionnel en la personne de Guillermo Ochoa, qui a écœuré Neymar et le Brésil lors de la phase de poule (0-0). Seul Perisic pour la Croatie a réussi à trouver la faille (3-1). Robben, Sneijder, Van Persie et compagnie en feront-ils de même ?
Dimanche 29 juin à 22h (Recife)
Costa Rica - Grèce

Qui avait parié sur "Los Ticos" en huitième de finale du Mondial ? Placé dans le "groupe de la mort" en compagnie de l'Uruguay, de l'Angleterre et de l'Italie, le Costa Rica a surpris en finissant premier de sa poule grâce à deux victoires de prestige contre la Celeste et la Squadra Azzurra. Avec des joueurs pour la plupart inconnus à l'exception de Joel Campbell, attaquant d'Arsenal passé à Lorient, Pinto a su bâtir une équipe solide qui a "faim de victoires".

La Grèce a arraché son billet pour les huitièmes de finale du Mondial pour la première fois de son histoire. Fidèle à sa tradition minimaliste qui l'avait vue remporter le championnat d'Europe en 2004, la Grèce a surpassé la Côte d'Ivoire grâce à un succès glané en prolongations (2-1). Les Hellènes sont la seule équipe qualifiée pour la suite de la compétition avec un goal average négatif (-2). La sélection de Fernando Santos pourrait causer des maux de tête au Costa Rica.
Lundi 30 juin à 18h (Brasilia)
France - Nigeria

Depuis 1998, la France n'a jamais été aussi brillante dans une phase de poules ! Avec deux victoires sans trembler face au Honduras (2-0) et contre la Suisse (5-2), l'équipe de France a impressionné en terminant en tête de son groupe. Seul le match nul glané face à l'Équateur (0-0) a tempéré les ardeurs du public, désormais habitué à un festival offensif. Pourtant, pas de triomphalisme chez les Bleus avant d'affronter le Nigeria. Le plus dur reste à faire : confirmer pour atteindre l'objectif fixé, à savoir les quarts de finale.

Derrière le favori argentin, le Nigeria a assumé son rang en finissant deuxième du groupe F. Un nul initial face à l'Iran (0-0), une victoire contre la Bosnie (1-0) et une défaite face à l'Argentine (2-3) ont suffi à qualifier les Super Eagles. Pour leur cinquième Mondial, ils retrouvent les huitièmes pour la troisième fois après 1994 et 1998. Face aux Bleus, les hommes de Keshi s'appuieront sur leur puissance athlétique pour tenter de rallier les quarts.
Lundi 30 juin à 22h (Porto Alegre)
Allemagne - Algérie

La Mannschaft a encore prouvé que la phase de poules n'était qu'une formalité. Deux victoires, dont une gifle donnée au Portugal (4-0), et un nul contre le Ghana (2-2) ont placé les coéquipiers de Lahm en tête de leur groupe. Autour de Joachim Löw, les Allemands s'appuient sur leur gardien Manuel Neuer (deux buts encaissés) et le meilleur attaquant du Mondial Thomas Müller (quatre réalisations). Buter sur l'Algérie serait une vraie désillusion pour les Allemands, demi-finaliste du Mondial 2010.

L'équipe d'Algérie d'Halilhodzic est entrée dans l'histoire en se qualifiant pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale d'un Mondial. Battus par la Belgique en match d'ouverture du groupe H (2-1), les Fennecs ont arraché leur qualification grâce à un succès sur la Corée du Sud (4-2) et un nul contre la Russie (1-1). Euphorique, la sélection algérienne rêve désormais de refaire le match de 1982. Pour sa première participation, l'Algérie avait battu l'Allemagne de l'Ouest (RFA).
Mardi 1er juillet à 18h (São Paulo)
Argentine - Suisse

Trois matches, trois victoires pour l'Argentine dans le groupe F. Favorite de sa poule, l'Albiceleste a assumé son statut sans toutefois impressionner. La sélection d'Alejandro Sabella monte progressivement en puissance et devrait compter sur Lionel Messi. Souvent décevant en sélection, l'attaquant est en train de prouver que la compétition pouvait être "son" Mondial. Avec déjà quatre buts, Messi ne devrait pas s'arrêter là... et ferait presque oublier l'absence d'Agüero.

Que vaut réellement la Suisse ? Après une première victoire sur l'Équateur (2-0), la Nati a touché le fond face à la France (5-2) avant de signer une victoire en trompe l'oeil contre le Honduras (3-0). Shaqiri a également inscrit le 50e triplé de l'histoire de la Coupe du monde. Le joueur du Bayern Munich est à peine parvenu à masquer les errements défensifs de son équipe. Et face à l'Argentine, ceux-ci pourraient rapidement être révélés au grand jour.
Mardi 1er juillet à 22h (Salvador)
Belgique - États-Unis

La Belgique a assumé son statut de tête de série en phase de poules. Trois victoires face à l'Algérie, la Russie et la Corée du Sud qui ont placé les hommes de Marc Wilmots en tête du groupe H. Des victoires, certes, mais jamais sans convaincre. Avec ses brillantes individualités (Hazard, Courtois, Verthonghen ou Origi), la Belgique a l'occasion de voir plus loin. C'est aussi l'objectif de Wilmots qui a largement fait tourner son effectif pour aborder le huitième de finale contre les États-Unis.

Une défaite à valeur de victoire pour les États-Unis. En s'inclinant sur la plus petite des marges face à l'Allemagne, les hommes de Klinsmann ont obtenu leur ticket pour les huitièmes. Placés avec le Ghana et le Portugal, les Américains ont réalisé une performance que peu d'observateurs les voyaient réaliser. Sans joueurs ultra-talentueux mais avec une équipe disciplinée et dotée d'une détermination sans faille, les Américains accèdent ainsi à ce stade de l'épreuve pour la quatrième fois de leur histoire.

[size=36]Le Brésil n'est pas serein, l'Uruguay a très faim…[/size]

Publié le 28/06/2014 à 07:02

Aujourd'hui. Huitièmes de finale. Des premières oppositions made in Amérique du Sud

Neymar et Thiago Silva, tout le Brésil compte sur eux./ Photo AFP

Le Brésil, qui danse la samba en attaque mais boitille en défense, va passer un test pimenté contre le Chili. Alors que pour affronter la Colombie, l'Uruguay se dit revancharde après l'affaire Suarez.
Avec l'élimination de l'Espagne, il n'y a plus qu'une «Roja» au Mondial-2014. Mais elle fait autant plaisir à voir que sa consœur européenne il y a quelques années. Depuis l'époque des Zamorano-Salas, l'équipe chilienne n'avait jamais eu une génération aussi douée, forte des Sanchez (Barcelone) et Vidal (Juventus). En face, la Seleçao dispose avec Neymar (co-meilleur buteur avec Messi et Müller, 4 buts chacun) d'une force de frappe offensive de poids. Et même Fred, l'ancien attaquant de Lyon, longtemps critiqué, s'est mis à marquer.
Alves maillon faible du Brésil
Mais le problème pour le Brésil de Luiz Felipe Scolari, c'est la défense, censée être le point fort de l'équipe. Les hommes de l'arrière-garde Dani Alves, Thiago Silva, David Luiz et Marcelo participent tous à l'effort offensif. Mais quand il faut strictement défendre, ils sont moins impériaux. Dani Alves est le maillon le plus faible. Et les Croates et Camerounais ont profité de l'opération «portes ouvertes» sur le flanc droit du joueur du Barça pour marquer. Contre le Mexique, ni Dani Alves ni Marcelo, son pendant à gauche, ne sont montés. La Seleçao n'a pas pris de but (0-0), mais il ne s'est rien passé offensivement. Gênant. Quant à Thiago Silva, il a tellement pensé à cette Coupe du monde chez lui, avec le brassard de capitaine tout au long de sa saison au Paris SG, qu'il a du mal à jouer totalement libéré.
La Céleste surmotivée
Suarez banni de stade ne pourra même pas assister au spectacle contre la Colombie dans les tribunes du légendaire Maracana. La Celeste crie au complot face aux sanctions qui frappent son «Pistolero», meilleure gâchette de l'histoire de la sélection avec 41 buts en 79 sélections.
Cavani bien seul
En son absence, tout le poids des responsabilités offensives va reposer sur les épaules du «Matador» Edinson Cavani. Or le joueur du Paris SG est moins bon seul que quand il joue aux côtés de Suarez.
Diego Forlan, qui fut élu meilleur joueur du dernier Mondial en 2010 en Afrique du Sud, a bien vieilli en quatre ans. Mais le ressort pour remotiver des joueurs placés dans ces cas-là est bien connu : mettre le bouton du volume sur le mode «tout le monde est contre nous». Lugano, capitaine emblématique, a déjà commencé à jouer cette partition sur twitter, en parlant «d'indignation», avec une loi du plus «fort» qui ne serait pas la même que celle appliquée aux autres. Sous entendu les sans-grade, comme l'Uruguay. De quoi entrer surmotivé sur la pelouse.

• COUPE DU MONDE 2014
  
  

[size=36]Coupe du monde : l'heure du bilan[/size]

Publié le 27/06/2014 à 12:18, Mis à jour le 27/06/2014 à 12:33



Le trophée de la Coupe du Monde.

Les matches de poules de la Coupe du monde-2014 se sont terminés jeudi soir par les qualifications de la Belgique, l'Algérie, l'Allemagne et les Etats-Unis. Le moment de faire un petit bilan...
Ce premier tour de la compétition qui se tient au Brésil depuis le 12 juin, a été marqué par la faillite de certaines grandes nations du ballon rond, à commencer par l'Espagne, tenant du titre, éliminée sans gloire, dans un groupe pourtant largement à sa portée. La Roja vieillissante a débuté par une cuisante défaite 5-1 contre les Pays-Bas avant de s'incliner contre le Chili (2-0). La victoire finale contre l'Australie (3-0) n'a pas suffit aux hommes de Del Bosque pour se qualifier, ils terminent 3e de leur groupe.
Dans le groupe D, qualifié dès le tirage au sort de groupe de la mort, l'Italie et l'Angleterre sont passés à la trappe. La Squadra azurra, malgré une victoire d'entrée contre les Anglais (2-1), n'a pas réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale, en perdant deux fois 1-0 contre le Costa Rica et l'Uruguay. Les Three Lions, eux, n'ont pas réussi à faire mieux qu'un match nul contre le Costa Rica (0-0), surprenant premier du groupe devant l'Uruguay.
Malgré ses quatre points, le Portugal ne s'est pas qualifié pour le tour suivant. Les coéquipiers paient cher leur déroute face à l'Allemagne (4-0) lors du premier match. Ils finissent à égalité de point avec les Etats-Unis, mais terminent troisième en raison d'un plus mauvais goal-average.
En revanche, l'Allemagne, les Pays-Bas, la France et la Belgique ont fait honneur à leur statut. Les Oranje et les Diables rouges ont remporté leur trois matches. Les hommes de Guus Hiddink, après deux victoires sur l'Espagne et l'Australie, ont battu facilement le Chili. Les coéquipiers d'Eden Hazard, eux, ont fait le strict minimum, remportant leurs trois rencontres sur le plus petit des écarts. L'Allemagne, après une écrasant victoire contre le Portugal, les coéquipiers de Klose ont fait match nul contre le Ghana, avant de battre les Etats-Unis (1-0). La France, elle, s'est mis à l'abri très tôt, remportant son premier match contre le Honduras (3-0), puis humiliant la Suisse (5-2), avant de maîtriser l'Equateur (0-0) avec une équipe bis.
Les Sud-Américains en verve
Excepté l'Equateur, troisième du groupe de la France, les pays sud-américains ont tous franchi la phase de poule.
Bien que pas brillant, le Brésil a terminé premier de son groupe, à égalité de points (7) avec le Mexique.
Le Chili a su tirer son épingle du jeu en finissant deuxième de son groupe derrière les Pays-Bas, mais devant l'Espagne.
La Colombie a, elle, survolé son groupe, remportant ses trois matches, marquant 9 fois et n'encaissant que 2 buts.
L'Uruguay, vainqueur de Coupe du monde 1950 au Brésil, a réussi a sortir du groupe de la mort, derrière le Costa Rica mais devant l'Italie et l'Angleterre.
Côté africain, le bilan est plus mitigé. Seuls le Nigeria et l'Algérie sont parvenus à franchir le premier tour, le Cameroun, le Ghana et la Côte d'Ivoire ont, eux, été éliminés.
Le Nigeria, champion d'Afrique en titre, a terminé deuxième de son groupe, derrière l'Argentine, malgré un match nul face à l'Iran au premier match. Les Super Eagles ont gagné LE match qu'il ne fallait pas perdre contre la Bosnie, qui a pris finalement la troisième place du groupe.
L'Algérie, quant à elle, a su sortir d'un groupe homogène avec la Russie, la Belgique et la Corée du Sud. Après une défaite initiale contre les Diables rouges, les Fennecs ont battu la Corée du Sud (4-2) et fait match nul contre la Russie (1-1).
En revanche, la Coupe du monde a tourné au cauchemar pour la Côte d'Ivoire. Vainqueur du Japon en ouverture (2-1), les Eléphants ont ensuite plié face à la Colombie (1-2). Un nul contre la Grèce leur suffisait ensuite. Il le tenait jusqu'à la 94e minute et un penalty concédé par Ismaël Diomande et transformé par Georgios Samaras (1-2 pour la Grèce).
Le Cameroun, lui, n'a pas existé. Il a concédé trois défaites contre le Brésil (1-4), le Mexique (0-1) et la Croatie (0-4) et terminé dernier de la compétition.
Quant au Ghana, tombé dans un groupe difficile, il a terminé quatrième malgré un bon match nul (2-2) contre l'Allemagne. Mais leurs deux défaites contre le Portugal et les Etats-Unis ont eu raison de leur qualification.
L'Asie Océanie, qui avait quatre représentants (Australie, Iran, Japon et Corée du Sud) a complétement sombré lors de ce mondial. Si le Japon, l'Iran et la Corée ont réussi à inscrire un point, l'Australie termine avant-dernière de cette Coupe du monde avec 0 point et un goal-average de -6.
Les huitièmes de finale
Les huitièmes de finales débutent samedi par un Brésil-Chili, qui s'annonce serré. Les coéquipiers de Neymar devront élever leur niveau de jeu s'ils ne veulent pas sortir prématurément de LEUR Coupe du monde. Les Chiliens de Bravo et consorts n'ont fait qu'une bouchée des Espagnols (2-0) lors du deuxième match de poule.
Samedi encore se déroulera le huitième de finale le plus ouvert de la compétition entre la Colombie et l'Uruguay. La Colombie, menée par le Monégasque James Rodriguez, devra faire attention à la Céleste, privée de Luis Suarez, suspendu 9 matches pour avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini. Ce match pourrait être celui du Parisien Edinson Cavani. Le vainqueur de ce match devrait retrouver le Brésil en quart.
Dimanche, les Pays-Bas, favoris de la compétition depuis leur balade face aux Espagnols, affronteront le Mexique de Chicharito. S'ils jouent comme contre la Roja, les Oranje ne devraient pas avoir de problème, en ravanche, s'ils font le même match que contre l'Australie, ils pourraient bien sortir par la petite porte.
Ce même jour, ce déroulera le huitième le plus surprenant entre le Costa Rica et la Grèce. Les Costa Riciens devraient s'en sortir sans trop de difficulté, mais attention de ne pas se déconcentrer...
Lundi, ce sera autour de l'Allemagne et de la France d'entrée en piste. La Nationalmannschaft affrontera l'Algérie alors que les Bleus auront fort à faire face au Nigeria, champion d'Afrique en titre. Les hommes de Didier Deschamps devront se montrer sérieux et concentrés, comme lors de leur deux premiers matches de poule s'ils veulent avoir le pivilège d'affronter l'Allemagne en quart de finale car, malgré la vaillance des Fennecs, les hommes de Joachim Löw devraient s'imposer.
Les deux derniers huitièmes de finales se dérouleront mardi. Ils opposeront l'Argentine à la Suisse et la Belgique aux Etats-Unis. Pas flamboyants depuis le début de la compétition, les coéquipiers de Lionel Messi, devront se méfier des Suisses, étrillés par la France (2-5), mais qui se sont révéillés contre le Honduras (3-0). Le génie du Barcelonais, en grande forme depuis le début de ce mondial, pourrait faire la différence. Enfin, les Diables rouges, qui ont remporté leur trois premiers matches par un but d'écart, devront faire mieux s'ils veulent se défaire des Américains.

[size=36]Le penalty : physique ou psychologie ?[/size]

Publié le 28/06/2014 à 07:02

Technique. Les premières séances de tirs aux buts vont apparaître avec les matches éliminatoires

Les gardiens ont tout intérêt à réviser./ Photo AFP

Placer le ballon dans un but situé à onze mètres de distance, avec pour seul obstacle un gardien ? Une équation simple à résoudre, à condition de prendre en compte les multiples facteurs de la science du penalty : statistique, physique et surtout psychologie.
> La paralaysie du tireur
Certains joueurs peuvent être littéralement paralysés par une séance de tirs au but, résume Geir Jordet, expert en psychologie au Centre norvégien d'excellence pour le football.
«Un joueur m'a dit que, lorsqu'il était sur le terrain, la seule chose qu'il se disait en marchant vers le point de penalty c'était «est-ce qu'on voit mes genoux trembler à la télévision ?», assure-t-il.
> Les Allemands ont des nerfs
Dans cette guerre des nerfs, les buteurs allemands sont de loin les plus solides : ils ont gagné chacune de leurs quatre séances de tirs au but en Coupe du monde. En bas de tableau, les Anglais, éliminés à trois reprises du Mondial en pareille occasion.
> Le tireur a peur du rouge
Chaque gardien a ses trucs pour renforcer les doutes de l'adversaire. Certains prennent un malin plaisir à faire de petits pas de danse tremblotants, façon twist, pour gêner la concentration du tireur. Celui-ci peut également être influencé par la couleur du maillot. D'après les scientifiques, la couleur rouge, associée au danger et à la colère, serait pourtant la plus efficace pour le maillot des gardiens. Des expériences menées à l'université britannique de Chichester ont montré qu'un gardien vêtu de rouge ne laissait passer que 54 % des penalties, contre 69 % pour un maillot jaune, 72 % (un bleu) et 75 % (un vert).
> Quand faut-il tirer ?
Le temps joue également en faveur du tireur. Selon des chercheurs, s'il frappe la balle dans les trois secondes suivant le coup de sifflet de l'arbitre, il bénéficie d'un effet de surprise. Et s'il attend au moins treize secondes, le suspense insoutenable décontenance là encore le gardien.
> L'antisèche du gardien
Pour ceux qui n'ont pas bien révisé, reste la bonne vieille antisèche. A l'instar du petit papier glissé dans sa chaussette par le goal allemand Jens Lehmann en 2006, sur lequel figuraient les préférences de chaque joueur argentin pour les tirs au but (en bas à gauche, en haut à droite). Les Allemands avaient gagné 4 tirs au but à 2.

[size=40]e point sur les cartons

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Paul Pogba sera suspendu s'il prend un nouveau carton. (L'Equipe)

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Patrice Evra et Paul Pogba sont sous le coup d'une suspension pour les quarts de finale s'ils sont à nouveau avertis en huitièmes, a rappelé vendredi la FIFA en dévoilant la liste de tous les joueurs dans ce cas. Trois joueurs du Nigeria sont dans cette situation: Obi Mikel, Omeruo et Oshaniwa.

Le record en la matière est détenu par l'Uruguay, dont six joueurs sont dans le même cas. Sans oublier Suarez, suspendu neuf matches en sélection et interdit d'activité liée au football pendant quatre mois après avoir mordu un adversaire. Par ailleurs, Defour (Belgique) et Vasquez (Mexique) sont suspendus.



Listes des joueurs risquant une suspension :

Algérie : Bentaleb, Bouguerra, Cadamuro, Ghilas, Mesbah.

Allemagne : Höwedes.

Argentine : Rojo.

Belgique : Alderweireld, Dembele, Vertonghen, Witsel.

Brésil : Luiz Gustavo, Neymar, Ramires, Thiago Silva.

Chili : Aranguiz, Mena, Silva, Vidal.

Colombie : Guarin, Sanchez.

Costa Rica : Cubero, Gonzalez.

Etats-Unis : Beckerman, Gonzalez, Jones.

France : Evra, Pogba.

Grèce : Papastathopoulos, Salpingidis, Samaras, Torosidis.

Mexique : Aguilar, Marquez, Moreno.

Nigeria : Obi Mikel, Omeruo, Oshaniwa.

Pays-Bas : Blind, De Guzman, De Vrij.

Suisse : Djourou.

Uruguay : Arevalo, Caceres, Gargano, Godin, Lugano, Muslera.

[size=40]Pas évident pour les noirs américains de soutenir les Etats-Unis
Les noirs américains aiment revendiquer leur connexion avec l'Afrique et se sentent solidaires des Africains. Comme les Américains d'origine italienne, irlandaise ou comme les Français d'origine étrangère soutiennent plusieurs équipes.

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Les supporters noirs américains sont solidaires des équipes africaines. (Reuters)

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[size=12]Les noirs américains préfèrent-ils l’équipe de foot des Etats-Unis ou les équipes africaines? Est-ce problématique s’ils préfèrent les équipes africaines? Dans un article intitulé La vie compliquée des fans afro-américains de la Coupe du monde, la blogueuse Cherae Robinson revient sur cette question de l’identité et du rapport à la nation.
Pendant le match Ghana-Etats-Unis dans un bar de Brooklyn, Robinson raconte que les noirs américains présents dans la salle criaient de joie à la fois pour les buts américains, et pour celui marqué par les Black Stars.



Double loyauté

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Sur le site The Root, un lecteur demandait récemment:«Lors de Ghana-Etats-Unis, j’étais plutôt pour le Ghana et j’ai été accusé d’antipatriotisme sur Twitter. Je suis noir, et je voulais que l’équipe africaine gagne! Est-ce un problème?»
Non, lui a répondu la chroniqueuse Jenée Desmond-Harris, en soulignant que ce phénomène de double loyauté n’est pas unique aux Afro-Américains. De nombreux Américains d’origine italienne, irlandaise ou mexicaine soutiennent plusieurs équipes. Comme les Français d’origine algérienne qui ont célébré jeudi leur qualification pour les huitièmes de finale, des centaines de fans d’origine mexicaine ont bloqué plusieurs rues de Los Angeles après avoir gagné contre la Croatie dimanche dernier.



Le patriotisme ne va pas de soi

Les supporters de foot américains sont en général très patriotiques, et notamment reconnaissables à leurs hurlements USA USA USA! Or étant donné l’histoire du pays –marquée par l’esclavage et la ségrégation– le patriotisme ne va pas de soi pour les Afro-Américains. «Dans la communauté noire, qui a un rapport compliqué à la notion de fierté nationale, il est difficilement concevable de courir avec un drapeau américain en criant “goal”», écrit Cherae Robinson. Les noirs américains aiment revendiquer leur connexion avec l’Afrique et se sentent solidaires des Africains, explique Greg Carr, un spécialiste de l’histoire afro-américaine interviewé par The Root.



Sport de Blancs

Ils ont tendance à s’intéresser aux athlètes noirs, quelle que soit leur nationalité. Carr cite l’exemple de la patineuse française Surya Bonaly, très appréciée dans la communauté noire américaine (elle était récemment interviewée par le magazine The Root). Quant à Serena Williams, elle avait porté un habit aux couleurs de l’équipe du Camerounpendant la Coupe du monde de 2002.
Ce rapport compliqué des noirs américains à leur équipe nationale s’explique aussi par l’histoire du foot aux Etats-Unis, qui a été dès le départ un sport de blancs, introduit par des immigrés irlandais, écossais et allemands au XIXe siècle. C’est ensuite devenu une activité sportive pour enfants des banlieues aisées, à l’époque où les blancs ont fui les centres urbains pour se réfugier dans les banlieues.



Contrairement au reste du monde, le foot aux Etats-Unis n’est pas du tout un sport des classes populaires. Il y a d’un côté le terrain de basket grillagé du ghetto urbain, et de l’autre, l’image de la «soccer mom», la mère au foyer des classes moyennes et supérieures qui va chercher ses enfants au club de foot.
Mais depuis quelques années, des clubs s’implantent dans les quartiers urbains pour tenter d’attirer des jeunes auxprofils plus divers. Et le fait de pouvoir s’enthousiasmer pour plus d’une équipe –Ghana, Cameroun Mexique, Equateur et Etats-Unis– peut être d’autant plus motivant.
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[size=36]La présidente brésilienne remettra le trophée[/size]

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Après avoir annoncé que l'Espagnol Carles Puyol remettrait la Coupe du monde, la FIFA a fait marche arrière et déclaré que Dilma Rousseff, présidente du Brésil, serait finalement responsable du dernier chapitre de la plus grande compétition sportive mondiale. Ce point a été discuté lors d'une rencontre entre le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke, et le ministre des sports brésilien Aldo Rebelo."La présidente va mettre en œuvre le protocole décidé. La décision était déjà prise." a affirmé Rebelo. "Il y a eu un doute sur sa présence à d'autres rencontres. L'agenda de la présidente ne permettait pas qu'elle suive plus de matches du Mondial", a-t-il complété dans des propos relayés par le Placar, justifiant ainsi l'absence de la chef d'Etat brésilienne. La finale de la Coupe du monde se déroulera le 13 juillet, au Maracana de Rio de Janeiro. Avant Dilma, Gisele Bündchen, mannequin et actrice brésilienne, avait également été citée pour clore l'évènement.

[size=36]Blatter "impressionné"[/size]

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Joseph Blatter se régale au Brésil. Le président de la Fifa n'a pas caché sa satisfaction concernant la qualité du jeu proposée dans cette Coupe du monde, lors de la phase des poules. "Je suis impressionné, a confié le Suisse au site officiel de la Fifa. Ce qui a changé par rapport aux précédentes Coupes du monde, c'est que dès les premiers matches de la phase de groupes, tout le monde a joué pour gagner." Concernant la suite de la compétition, Blatter se veut tout aussi optimiste. "Les 16 équipes restantes vont nous donner un grand spectacle."

8es de finale du Mondial :
TF1 choisit ses5matchs TF1 ne diffusera pas les matchs de mardi : Argentine/Suisse
(à 18 heures) et Belgique/États-Unis (à 22 heures). Si TF1 ne diffuse que cinq
huitièmes de finale, elle a en
revanche pu choisir ses affiches.
Ce soir, la Une diffusera ainsi
Brésil/Chilià18heures, puisColombie/
Uruguayà22heures.Dimanche,
elle proposera Pays-
Bas/Mexiqueà18heures tandis
quelundicesera France/Nigeria
à18heures, puis Allemagne/Algérie
à 22 heures. TF1 ne diffuseradoncpasCosta-
Rica/Grèce,
qui se jouera dimanche à
22 heures, ni les deux matchs de
mardi : Argentine/Suisse (à
18 heures) et Belgique/États-
Unis (à 22 heures).Unchoix difficile
à comprendre quand on
sait que nos voisins francophones,
la Suisse et la Belgique, regardent
beaucoup la Une. Bizarre
aussi que TF1 ait préféré
proposer le match Colombie/
Uruguayàcelui quiopposel’ArgentineàlaSuisse.
Lionel Messi,
lecapitainedes Argentins, esten
effet l’une des stars les plus
connues et attendues de ce
Mondial… Il est vrai que, à la
place, elle diffuse « Joséphine,
ange gardien », une valeur sûre
côté audiences…

Mondial : les "Européens" majoritaires dans le top 100 des meilleurs joueurs

Publié le Samedi 28/06/2014 à 18H01

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La FIFA a publié ce samedi le classement du meilleur joueur de la Coupe du monde, à l'issue du premier tour. James Rodriguez (Colombie), Ivan Perisic (Croatie) et David Luiz (Brésil) forment le trio de tête. 
Si on regarde le top 100 de plus près, on constate que les joueurs provenant des équipes européennes sont majoritaires (52), suivis des joueurs de l'Amérique du sud (22), Amérique du nord et centrale (12), Afrique ( et Asie-Océanie (6).
A noter que, parmi les équipes qualifiées pour les huitièmes de finale, la Grèce et les Etats-Unis n'ont pas de joueurs présents dans le top 100. L'Américain Geoff Cameron est 127e et le Grec Georgios Samaras pointe à la 139e place. 
L'Uruguay quant à elle a un joueur présent dans les 100 premiers, Luis Suarez (38e), malgré sa suspension pour sa désormais célèbre morsure sur Giorgio Chiellini. Egidio Arevalo se positionne au 109e rang pour la sélection uruguayenne.

Mondial : Benzema 4e meilleur joueur, Valbuena 52e

Publié le Samedi 28/06/2014 à 14H51

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La Fifa a publié son classement des meilleurs joueurs de ce début de Mondial 2014. En tête de celui-ci, on retrouve le Colombien James Rodriguez, avec une note de 9,79 sur 10. Il devance le Croate Ivan Perisic et le Brésilien David Luiz. Premier Français de ce classement, le buteur Karim Benzema est classé 4e avec une note de 9,65. Un autre Français est également présent dans le top 10 : le défenseur du PSG Mamadou Sakho est 10e avec 9,47/10.
Il faut ensuite remonter plus loin dans le classement pour retrouver la trace d'un Français : Raphaël Varane est 31e (9,05) et l'Olympien Mathieu Valbuena 52e, avec une note de 8,75. Il est devancé d'un petit centième par un autre Olympien, André Ayew (51e).
Selon ce classement, la France, qui affrontera lundi le Nigeria, devra particulièrement se méfier du gardien Vincent Enyeama, classé 15e et d'ailleurs présent dans l'équipe-type de ce Mondial... tout comme Benzema et Sakho. L'Algérie, qui jouera le même jour contre l'Allemagne, est quant à elle bien représentée avec Islam Slimani à la 28e position (9,1). L'Allemagne quant à elle compte 6 joueurs dans les 50 premières places avec, en tête, Mats Hummel (12e, 9,42).

[*] A la Une


Mondial: le Brésil tire la Colombie à la loterie

Publié le 29/06/2014 à 00:34




L'émotion des Brésiliens Neymar et David Luiz après la qualfication pour les quarts de finale du Mondial, à Belo Horizonte Juan Mabromata  /  AFP


Le Brésil, sorti indemne d'une dramatique séance de tirs au but pour éliminer le Chili, affrontera en quarts de finale la Colombie, qui a éliminé du Mondial-2014 l'Uruguay privée du mordeur Luis Suarez.

Les matches à élimination sont impitoyables. Il faut saisir chaque occasion et éviter de commettre des fautes... Surtout, ces rencontres sont une invitation au voyage au pays des émotions; entre l'espoir, la peur et la délivrance.
Le Brésil s'est promené dans cet univers pendant plus de deux heures. Jusqu'à une incroyable séance de tirs au but.
Comme face à la Croatie (3-1), comme contre le Mexique (0-0) ou le Cameroun (4-1), les Brésiliens ont certes exposé quelques enchaînements de leurs artistes, autour de Neymar. Mais ils ont aussi montré leurs limites dans la finition; un domaine où Fred brilla par son absence, avant d'être remplacé par Jô en seconde période.
Pour résoudre ses problèmes, le sélectionneur Luiz Felipe Scolari peut compter sur un homme: Neymar. On l'a vu longtemps partout. A la création, mais aussi en défense, pour venir récupérer les ballons, loin derrière.
C'est lui qui a délivré le corner sur le premier but. Après une déviation de Thiago Silva, David Luiz au second poteau poussa la balle dans le but chilien (18e).
Mais Neymar n'est pas omniscient. Il ne peut empêcher les pertes de balle, comme celle de Hulk, qui a permis à Alexis Sanchez d'égaliser (32e). Surtout, après avoir brillé, Neymar s'est éteint, et le Brésil avec lui...
La Seleçao s'est quand même créé quelques occasions, comme les Chiliens, qui auraient bien pu arracher leur qualification dans la dernière minute de la prolongation. Mais le tir de Pinilla échoua sur la transversale de Julio Cesar.
- J. Cesar pleure, J. Rodriguez brille -
Cette frappe était-elle un signe du destin ? Le Chili ne gagnerait pas (1-1). Et cela se vérifia lors de la séance des tirs au but d'une intensité dramatique incroyable.
En pleurs pendant la période de repos qui précéda, Julio Cesar, ancien de l'Inter Milan, désormais en pré-retraite à Toronto (Canada), gagna un statut de héros. A qui tremble le plus, les Chiliens ratèrent trois tirs, contre seulement deux aux Brésiliens.
Et voilà comment le Brésil éloigna le spectre du +Mineiraozo+, 64 ans après le +Maracanazo+ signé d'un autre voisin sud-américain, l'Uruguay, qui avait privé en 1950 le Brésil du titre mondial, dans son Maracana à Rio.
La Celeste uruguayenne rêvait de retrouver le Brésil dans "son" mondial, pour faire ressurgir les fantômes de 1950 ? Raté !
Frappés jeudi par la suspension de 9 matches et 4 mois de privation de toute activité liée au football de leur attaquant Luis Suarez "le mordeur", les Uruguayens ont cédé devant une superbe équipe; la Colombie.
Présents pour la première fois en quarts de finale d'un Mondial, les "Cafeteros" allient puissance, engagement, organisation collective avec un zeste de méchanceté. Et surtout, ils ont une pépite au coeur de leur jeu; James Rodriguez.
D'une reprise de volée exceptionnelle --sûrement le plus beau but depuis le début du mondial--, puis un plat du pied maîtrisé , Rodriguez, 23 ans, a débloqué ce 8e de finale.
Ces deux buts l'installent en tête du classement des buteurs, avec 5 réalisations, devant... Messi, Neymar et Müller; deux étoiles et un buteur patenté. C'est dire s'il brille !

Mondial: le "coeur à 1000" à l'école de samba Mangueira
28/06/2014 23:58
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Des supporteurs brésiliens unis pendant leur hymne avant le match Brésil-Chili, dans l'école de samba Mangueira à Rio, le 28 juin 2014 - AFP Yasuyoshi Chiba
Enveloppé dans le drapeau de son école de samba, dans la favela de Mangueira qui surplombe le Maracana de Rio, Rodrigo a les larmes aux yeux après la qualification du Brésil en quarts de finale de "son" Mondial, arrachée aux tirs au but devant le Chili.

D'habitude, on vibre ici au son des tambours. Mais aujourd'hui, c'est le coeur qui a tambouriné en accéléré. Comme la plupart des 200 millions de Brésiliens, il a eu les nerfs à vif et a souffert pendant plus de 120 minutes. Maintenant il exulte.
"C'est le drapeau de mon école de samba", dit-il en embrassant la bannière vert et rose de Mangueira, la plus traditionnelle des écoles de samba de Rio fondée en 1928, une des grandes championnes du carnaval de Rio.
"Cela a été très dur, mais finalement, la victoire a encore plus de goût, l'émotion est plus forte. A un moment, j'ai pensé qu'on allait perdre, mais c'est le Brésil et on a le meilleur gardien de but du monde. Il a été formé à Flamengo!", déclare ce métis de 33 ans qui arbore la même coiffure blonde que Daniel Alves.
"Maintenant, ce n'est pas encore le moment de penser au quart de finale. C'est l'heure de la fête!", lance-t-il.
Le siège de l'école de samba, au pied de la favela où ont lieu les répétitions des défilés de carnaval, a été aménagé pour que les habitants, tous avec le maillot jaune du Brésil, puissent voir le match sur un grand écran.
'Plus qu'à prier'
Le suspense aura duré deux heures et demie avec prolongation et tirs au but. Certains supporteurs trop nerveux n'osaient même plus regarder l'écran.
"J'ai le coeur à mille à l'heure, mais maintenant, il ne nous reste qu'à prier; avec les tirs aux but, c'est la loterie", déclare Mario Cesar juste avant la séance fatidique. La tension est à son comble, le silence total.
Et au dernier tir chilien qui frappe le poteau sans rentrer dans le but, c'est l'explosion. Les gens crient, sautent lèvent les bras, s'étreignent les uns les autres, pleurent de joie et de soulagement.
C'est le moment de fraterniser dans cette favela, reprise aux trafiquants le 19 juin 2011 sans échange de coup de feu par 100 fusiliers marins et 160 policiers du redouté Bataillon d'opérations spéciales (Bope) dans leur uniforme noir avec insigne à tête de mort.
"Je suis très heureuse maintenant!. On est passé en quart de finale, j'ai adoré! Vive le Brésil", hurle Patricia, tout sourire en dansant avec ses amies.
"J'ai eu très peur. J'avais le coeur serré. Maintenant, je suis super contente", ajoute-t-elle.
"C'est le gardien qui nous a sauvés, mais j'y croyais, je savais qu'on allait gagner", déclare Roberto, 34 ans, avant de compléter: "Mais j'ai eu très peur. Le jeu était bloqué, sans milieu de terrain, et tout reposait sur Neymar. Les joueurs étaient mous".
A l'extérieur de l'école de samba, des policiers qui font la surveillance du quartier restent à distance. Les relations entre policiers et habitants n'ont pas toujours été faciles, car les seconds étaient pris sous les feux croisés des trafiquants et de la police, souvent violente et corrompue.
'Allez les Bleus'
Depuis la "pacification" de la favela, la situation est plus tranquille. Une unité de police pacificatrice (UPP) a été installée avec une police de proximité. Cette pacification a créé un périmètre de sécurité autour du Maracana pour le Mondial 2014 et les jeux Olympiques de 2016. Près d'un million de personnes vivent dans la région.
Au total, 38 UPP ont été installées dans plus de cent favelas.
Dan, un Français "de Paris", comme il s'identifie, est venu avec ses deux gamins Noah et Nathan (11 et 13 ans) voir le match à l'école de samba de Mangueira. Ils sont les seuls étrangers.
"J'étais déjà venu pour le carnaval et j'ai vu que c'était le coeur du Brésil qui battait à Mangueira. J'ai décidé de revenir avec les enfants qui sont fous de foot", dit-il.
"Quelle tension! Les enfants hurlaient, ils sont devenus Brésiliens", dit ce Français qui se rendra à Brasilia assister lundi aux 8e de finale de la France contre le Nigeria.
"Maintenant, c'est Allez les Bleus!", lance-t-il.

29 JUIN 2014 A 14 H
QUALIFIES // 14 // 5 AMERICA DU SUD  COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE
5 EUROPEENS GRECE  FRANCE SUISSE ALLEMAGNE  PAYS BAS   BELGIQUE   NIGERIA ALGERIE ETATS UNIS

ELIMINES // 18 PAYS  
ESPAGNE ANGLETERRE ITALIE PORTUGAL BOSNIE CROATIE  RUSSIE CAMEROUN    COTE D'IVOIRE   GHANA   AUSTRALIE   COREE DU SUD  JAPON IRAN HONDURAS EQUATEUR CHILI URUGUAY

>> 8EME DE FINALE
Samedi 28 juin
BRESIL - CHILI 1/1 3 TAB A 2 (match 1)
COLOMBIE - URUGUAY 2/0 (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- GRECE à Recife (match 4)

Lundi 30 juin
18h00 - FRANCE - NIGERIA à Brasilia (match 5)
22h00 - ALLEMAGNE -ALGERIE à Porto Alegre (match 6)

Mardi 1er juillet
18h00 - ARGENTINE- SUISSE Sao Paulo (match 7)
22h00 - BELGIQUE - ETATS UNIS à Salvador de Bahia (match 8 )

29 JUIN 2014 A 14 H
QUALIFIES // 14 // 5 AMERICA DU SUD  COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE
6 EUROPEENS GRECE  FRANCE SUISSE ALLEMAGNE  PAYS BAS   BELGIQUE   NIGERIA ALGERIE ETATS UNIS

ELIMINES // 18 PAYS  
ESPAGNE ANGLETERRE ITALIE PORTUGAL BOSNIE CROATIE  RUSSIE CAMEROUN    COTE D'IVOIRE   GHANA   AUSTRALIE   COREE DU SUD  JAPON IRAN HONDURAS EQUATEUR CHILI URUGUAY

>> 8EME DE FINALE
Samedi 28 juin
BRESIL - CHILI 1/1 3 TAB A 2 (match 1)
COLOMBIE - URUGUAY 2/0 (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- GRECE à Recife (match 4)

Lundi 30 juin
18h00 - FRANCE - NIGERIA à Brasilia (match 5)
22h00 - ALLEMAGNE -ALGERIE à Porto Alegre (match 6)

Mardi 1er juillet
18h00 - ARGENTINE- SUISSE Sao Paulo (match 7)
22h00 - BELGIQUE - ETATS UNIS à Salvador de Bahia (match 8 )

>> 1/4 DE FINALE
Vendredi 4 juillet
18h00 - Vainqueur match 5 - vainqueur match 6 à Rio de Janeiro (match 1)
22h00 - Vainqueur match 1 - vainqueur match 2 à Fortaleza (match 2)
Samedi 5 juillet
18h00 - Vainqueur match 7 - vainqueur match 8 à Brasilia (match 3)
22h00 - Vainqueur match 3 - vainqueur match 4 à Salvador de Bahia (match 4)

>> 1/2 FINALES
Mardi 8 juillet
22h00 - Vainqueur quart 1 - vainqueur quart 2 à Belo Horizonte - TF1 -
Mercredi 9 juillet
22h00 - Vainqueur quart 3 - vainqueur quart 4 à Sao Paulo - TF1 -

>> MATCH POUR LA 3E PLACE Samedi 12 juillet 2014
22h00 - Perdant demie 1 - perdant demie 2 à Brasilia - TF1

>> FINALE
Dimanche 13 juillet 2014
21h00 - Finale à Rio de Janeiro - TF1

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388 985 tweets en une minute lors de Brésil - Chili, nouveau record mondial !
Plus de 16,3 millions de tweets ont été postés lors du 8e de finale de la Coupe du monde entre le Brésil et le Chili