Mondial-2014 AU BRESIL

>> 8EME DE FINALE


Samedi 28 juin
18h00 - BRESIL - CHILI à Belo Horizonte (match 1) 
22h00 - 1er groupe C - URUGUAY à Rio de Janeiro (match 2) 

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3) 
22h00 COSTA RICA- 2e groupe C à Recife (match 4)

• LASSEMENT
  

Equipe








[size]


COLOMBIE
[/size]







[size]


GRECE
[/size]







[size]


CÔTE D'IVOIRE
[/size]







[size]


JAPON
[/size]

>>DEJA 4 DES 8EME DE FINALE CONNUS AVEC 6 AMERICAINS DU SUD ET 2 EUROPEENS

Samedi 28 juin
18h00 - BRESIL - CHILI à Belo Horizonte (match 1)
22h00 - COLOMBIE- URUGUAY à Rio de Janeiro (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- GRECE à Recife (match 4)

Mondial 2014 : la Grèce élimine la Côte d'Ivoire et se qualifie avec la Colombie
Publié le Mercredi 25/06/2014 à 00H02



Le rêve des Elephants prend fin. La Côte d'Ivoire de Didier Drogba a été éliminée ce soir après sa défaite contre la Grèce (2-1) et un penalty très contestable en toute fin de rencontre. Les Grecs se qualifieront donc pour les huitièmes de finale en terminant deuxièmes du groupe C et affronteront le Costa Rica. La Colombie, victorieuse du Japon (4-1) finit première de la poule avec 9 points et retrouvera l'Uruguay au prochain tour.

Coupe du Monde
24 juin 2014 à 19:50

Le Costa Rica et l'Uruguay qualifiés pour les huitièmes
par @motaccard, @simonremoussin
© Photo : AS MONACO
Grâce à un but de Godin en fin de partie, l'Uruguay élimine l'Italie et se qualifie pour les huitièmes de finale, tout comme le Costa Rica. À 22h, place au groupe C de la Colombie de James Rodriguez...

Réduite à 10 depuis l'expulsion de Claudio Marchisio à l'heure de jeu, l'Italie a craqué à la 81ème minute de jeu sur un but de Diego Godin. Le défenseur de l'Uruguay offre la qualification pour les huitièmes de finale à son pays.
Déjà qualifié pour le prochain tour avant sa rencontre face à l'Angleterre, le Costa Rica termine cette phase de poules à la première place et invaincu après son nul zéro partout contre les Anglais.
La Colombie, deux victoires au compteur est déjà qualifiée et affrontera le Japon à 22h (heure monégasque). En ligne de mire pour James et ses coéquipiers, la première place du groupe C. Un nul suffira. De son côté, la Côte d'Ivoire et la Grèce se disputeront le deuxième précieux sésame qualificatif pour les 8e de finale.

Dans la favela de Vidigal, touristes et habitants célèbrent le Brésil
24/06/2014 08:50
réagir(0) [url=javascript:window.print();] [/url]  



[url=javascript:void(0)]suivante[/url] [url=javascript:void(0)]précédente[/url]
Des Cariocas regardent le match Brésil contre Cameroun dans la favela de Vidigal, le 23 juin 2014 - AFP Vincent Amalvy
Les amis de Nelson Bad se trémoussent, chantent et s'embrassent pour célébrer la victoire du Brésil face au Cameroun (4-1) dans la favela de Vidigal, célèbre pour sa vue imprenable sur les plages des quartiers riches de Rio de Janeiro.

Non loin de là, dans un hôtel de luxe récemment construit au sommet de ce "morro" ("colline") auparavant sous le contrôle des trafiquants de drogue, le Norvégien Petter Solli, 49 ans, bondit au second but de la star brésilienne Neymar.
L'explosion des pétards couvre la joie des riches comme des pauvres dans l'entrelacs des rues abruptes de cette favela entourée de forêt tropicale.
Dans les habitations sommaires, les "churrascos" ("barbecues") sont déjà brûlants et généreusement arrosés de bière.
A deux pas, Brésiliens aisés et touristes en quête d’authenticité ont gravi les pentes de la favela à pied ou en moto-taxi pour vivre l'expérience Coupe du monde dans une favela.
Des deux côtés, on profite du panorama exceptionnel et le maillot de la Seleçao est de rigueur. On crie de joie de concert et les vuvuzelas résonnent de toutes parts.
Vêtue de vert, l'étudiante Fernanda Pires, 23 ans, n'aurait jamais imaginé il y a encore quelques années pouvoir venir assister à un match dans une favela.
"Avant, c'était dangereux, mais maintenant Vidigal est un lieu réputé dans tout Rio pour sa vue exceptionnelle", explique-t-elle à côté d'un groupe d'amies de l'université arborant des couronnes soignées de fleurs jaune et vert.
Fille de médecins résidant dans le quartier central de Tijuca, Fernanda se rend dans une favela pour la deuxième fois de sa vie.
- Pacification et spéculation -
En 2011, la police a occupé Vidigal dans le cadre de son programme de "pacification" des quartiers démunis auparavant mis sous la coupe réglée des trafiquants de drogue.
Depuis, elle attire de nombreux touristes en quête d’authenticité dans les bars, hôtels et restaurants qui poussent comme des champignons.
Revers de la médaille, cette pacification a été accompagnée d'une rapide inflation immobilière et un appartement de 30 m2 qui se louait pour 90 dollars mensuels avant l'arrivée de la police est désormais négocié pour cinq fois plus.
Il se dit que l'ex-star du football anglais David Beckham a lui-même acheté une maison à Vidigal.
"Si, si, une belle villa là-haut", confirme Nelson Bad, 70 ans, qui organise ce lundi une grande fête devant chez lui avec 50 personnes et des musiciens.
Nelson regrette que les maisons du quartier aient "atteint des prix inabordables pour les paies des travailleurs du coin".
Ce retraité assure qu'il est d'ailleurs décidé à ne jamais quitter son domicile. Sauf bien sûr si l'on vient lui faire une "offre irréfusable".
- 500 dollars la nuit -
Pour entrer à l'hôtel Mirante do Avrao, où Fernanda observe la partie animée par un groupe de samba, il faut s'acquitter d'une admission de 13 dollars. Pour la bière, c'est 3,6 dollars, un tarif prohibitif pour les riverains.
Luiz Alberto Correa, octogénaire qui a passé l'essentiel de sa vie dans la favela, ne voit pas d'un mauvais oeil cet afflux de touristes, alors que la police n'osait pas y entrer il n'y a pas si longtemps.
"Il y a cinq ans, on ne pouvait pas discuter tranquillement ici sans craindre les trafiquants qui circulaient avec leurs armes", rappelle-t-il.
Dans l'hôtel, on peut distinguer des Allemands, des Norvégiens, des Anglais et des Brésiliens qui prennent à tour de rôle des "selfies" devant la superbe vue.
Le Norvégien Petter Solli, à la barbe fournie, paie 500 dollars la nuit le droit de dormir à Vidigal. Pendant le match, il se dit enchanté par "ce lieu unique et différent".
A la fin du match, la musique reprend de plus belle et ne s'arrêtera qu'au petit matin... sur la belle terrasse en bois comme dans les maisons de briques.

La France peut-elle atteindre la finale, voire gagner la Coupe du monde ? Réponse avec nos pronostiqueurs...


© PHOTO Black, prof de futevolei à Ipanema, pour les enfants de 8 à 78 ans, et même pour les nuls en foot


P.F








L
e pronostic du jour. Eliseana, qui, depuis Salvador, voit la France gagner la finale de la Copa 2-0, n'est pas hélas une très bonne pronostiqueuse, on le sait depuis que sa prédiction de victoire de la Côte d'Ivoire contre la Grèce (1-0), s'est transformée en le désastre que l'on sait (défaite 1-2). David, lui, se penche sur France –Equateur et il a corrigé son 2-1 initial en 2-0 « parce que j'aime beaucoup Hugo Lloris et je veux penser qu'il ne prendra pas de but. » C'est un Anglais vraiment sympa puisqu'il pense que la France peut atteindre la finale. Mais rien n'y fera, ce sont les Pays-Bas qui vont gagner.



Et le Futevolei dans tout ça ?
Un filet, un terrain qui paraît bien grand et un ballon dur, pas une balle soyeuse de beach volley. La futevolei paraît, pour le footballeur moyen du dimanche assez moyen un himalaya de la technique. Pied, cuisse, poitrine, tête, des remises et des envois au millimètre, toujours en mouvement. Est-ce qu'on peut oser ?
« Cela peut aider d'être bon au foot, mais pas besoin d'avoir une technique en béton, on peut même être nul au foot et bon au futevolei, c'est un jeu différent » assure Black, prof de Futevoley à Ipanema. Il tire son surnom « d'une belle coupe Afro quand j'étais jeune, les Jackson Five vous voyez » mais aujourd'hui, il a la coupe courte pour jouer de la tête sans se décoiffer. « Ce qui est différent, c'est qu'au foot, vous jouer en permanence horizontalement, mais là, vous jouez vers la hauteur. Cela laisse plus de temps et les gestes sont un peu plus faciles, rassure Black. Et bien sûr, vous n'avez pas besoin d'être Brésilien pour jouer, regardez ici il y a des Anglais, des Africains, un Portugais, et ils sont bons. »
Un supporter déçu mais vacancier heureux, David, de Sheffield, Anglais et expert, confirme : « avec une technique moyenne, tu t'en tires très bien. Et puis cela s'apprend. » Du coup, renversons la question, est-ce que le futevolei est utile pour développer des qualités de footballeurs : « En Italie, les clubs commencent à l'utiliser de plus en plus pour compléter la formation des joueurs. Je pense que c'est ce qu'on devrait faire en Angleterre. Manchester a un terrain en sable, mais pas pour le futevolei. Il faudrait que nous construisions davantage de terrains indoor. » Indoor oui, parce que le climat n'est pas le même qu'à Ipanema, mais ne nous moquons pas.
Pour David, l'essentiel, le plus dur, c'est le sable : il faut apprendre à se déplacer, à bien bouger, à avoir les meilleurs appuis. Il a beaucoup joué « en Corse, à Cannes, Antibes, en Provence… »  Les matches, « à deux contre deux ou à 4 contre 4 durent de 20 à 25 minutes selon le niveau, explique Black, et tout le monde peut se lancer. « Il y a des championnats amateurs, amicaux, ici le championnat carioca, le championnat de l'Etat de Rio, brésilien, pro, jusqu'aux championnats du monde. Et l'on peut apprendre, j'ai des élèves de 8 à 78 ans. Le sable, c'est très bon pour les articulations, doux pour les genoux. Quand on est ne forme, c'est excellent. »

[size=36]Raconte-moi ton Maracaña[/size]

Publié le 25/06/2014 à 07:58

Équipe de france. Histoire. Les Bleus de Deschamps vont jouer dans le mythique stade de Rio, comme ceux d'Hidalgo en 1977.

Le stade Maracaña, situé dans un quartier de Rio de Janeiro, a une capacité d'accueil de 78838 supporters./ Photo AFP


Ce soir, les Bleus vont affronter l'équateur dans le légendaire stade Maracaña. Un seul précédent : 1977 et un nul 2-2 contre le Brésil de Rivelino avec des buts de Marius Trésor et Didier Six.
[size]
Amical. Le 30 juin 1977, l'équipe de France, alors entraînée par Michel Hidalgo, entrait pour la première fois sur la pelouse du stade Maracaña pour affronter le Brésil de Rivelino. à la fin, les deux sélections s'étaient neutralisées. 2-2, score final pour du beurre. Ce soir, contre l'équateur, ce sera une autre paire de manches pour les Bleus de Didier Deschamps qui doivent encore valider leur ticket pour les 8es, bien qu'en ballottage très favorable. Ils ont posé leurs valises sur le tarmac de l'aéroport de Rio, hier. Dedans, ils y avaient les souvenirs de Marius Trésor et Didier Six, buteurs à l'époque.
«Jouer le Brésil, un cadeau»
En 1977, affronter le Brésil était considéré comme un privilège pour une équipe de France alors jeune et sans grande référence. «La France n'avait pas d'image, on sortait de quelques années assez pauvres. Jouer au Brésil, c'était déjà un cadeau», témoigne Six. «Avec l'équipe, on avait fait plein de trucs. On avait visité des écoles de samba, on était monté au Corcovado. C'était vraiment magnifique. C'est toujours très présent en moi», se souvient Trésor.
«Plus qu'un stade, un monument»
«Le Maracaña, même de l'extérieur, c'était un monument. Il a été refait mais à l'époque c'était 200 000 places. Fouler cette pelouse, c'est inoubliable, unique», raconte Trésor, capitaine des Français ce 30 juin 1977.
«Mais la première chose dont je me rappellerai toujours, c'est cette chaleur qui nous est tombée dessus quand on est sorti des vestiaires. Et on n'était pas habitué à ces ambiances. C'était vraiment particulier, on sentait une ferveur, il y avait toute cette musique, cette samba.»
Le match en question
«La première période a été plus que compliquée. À la pause, Hidalgo nous demande d'arrêter de les regarder. Parce que, quoi qu'on dise, le Brésil, le Maracaña, on ne peut pas aborder un match pareil en toute décontraction», rappelle Trésor. Six est encore plus clair : «Si on en prend quatre en première, ce n'est pas volé. On n'a pas touché le ballon. Hidalgo a calmé les esprits. Il nous a dit : vous avez la chance de jouer contre le Brésil, lâchez-vous.»
Le sombrero de Six, la tête de Trésor
Deux buts à remonter à la mi-temps, ça paraît compliqué mais Six réussit le coup du sombrero et fait basculer la partie. «C'est l'un de mes plus beaux souvenirs de footeux.» Trésor se souvient lui de l'ambiance, «extraordinaire», et des «França ! França !», scandés par le Maracaña après ça.
Il marquera ensuite le but du 2-2, de la tête, sur corner. «Mon adversaire était Luis Pereira. Il jouait à l'Atletico Madrid. Il était très grand mais là je vais plus haut que lui. Et quand j'ouvre les yeux, je vois que je l'ai mise au fond. Incroyable.» Pour Six, ce match a été «le starter de notre génération» et a «donné confiance à l'équipe pour le Mondial-78».[/size]

[size=33]ondial 2014. La Fifa veut éviter toute nouvelle erreur de ralenti[/size]
Brésil - 24 Juin
écouter

• Le but de Fred a créé la polémique. | Photo : AFP
  

• Facebook1
   
  
• Twitter
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

La Fifa travaille pour éviter toute nouvelle erreur dans les ralentis, comme celle de Brésil-Cameroun, qui a suggéré à tort que Fred était hors-jeu sur son but.
« Nous savons que cela a généré beaucoup de commentaires au Brésil, nous travaillons à ce que cela ne se reproduise pas, nous avons les meilleurs réalisateurs et équipes de tournages pour cela », a expliqué M. Ericson, directeur TV de l'instance mondiale du foot, devant la presse à Rio.
Un ralenti proposé aux diffuseurs par les services TV de la Fifa a montré une image composée avec une ligne bleue, tracée non pas au départ de l'action, mais à la fin et suggérant à tort que Fred, troisième buteur du Brésil, était hors-jeu.Le Brésil a battu 4 à 1 le Cameroun lundi et s'est qualifié pour les 8e de finale du Mondial, où il affrontera le Chili.

• Facebook1
   
  
• Twitter
   
  
• Google+
   
  
  
  

[size=33]Football. Vers la vidéo en Bundesliga ?[/size]
Allemagne - 24 Juin
écouter

• Sepp Blatter et Michel Platini n'ont pas le même avis sur le sujet. | Photo : AFP
  

• Facebook
   
  
• Twitter2
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

La Ligue allemande de football (DFL) a déclaré mardi qu'elle réfléchissait à introduire l'arbitrage vidéo dans le championnat allemand.
De récentes déclarations du président de la Fifa, Joseph Blatter, ont ouvert la porte à cette idée.
M. Blatter a « ouvert le débat » sur la vidéo, a estimé le directeur de la DFL, Andreas Rettig.« Nous nous sommes saisis du sujet depuis un certain temps. S'il est possible de mettre en oeuvre l'arbitrage vidéo sans dénaturer les matches alors nous soutenons cette idée », a-t-il déclaré, lors de la présentation du calendrier de Bundesliga pour la saison 2014/15.
Aiguillonné par les propos de M. Blatter, M. Rettig a ainsi relancé un débat en Allemagne qui portait jusqu'ici uniquement sur la technologie sur la ligne de but.
« La DFL est par principe ouverte aux innovations techniques. Nous prônons une réflexion large. Les questions (d'arbitrage) ne s'arrêtent pas au franchissement de la ligne de but par le ballon. 95% des décisions controversées sont d'une autre nature », a déclaré M. Rettig.
Le 11 juin, Joseph Blatter, à l'origine opposé à l'arbitrage vidéo dans le football, avait émis « l'idée » à Sao Paulo que les entraîneurs puissent contester les décisions de l'arbitre en demandant à visionner le ralenti.
Platini fermement opposé
Pour l'instant, seul le recours à la technologie sur la ligne de but est autorisé par les instances internationales du football. Cette technologie est notamment utilisée lors des rencontres de la Coupe du monde au Brésil.
L'arbitrage vidéo devrait passer par plusieurs commissions avant d'être un jour éventuellement mise en oeuvre. Michel Platini, président de l'UEFA, y est fermement opposé.
En mars dernier, les 36 clubs de première et deuxième divisions allemandes avaient rejeté par un vote l'introduction de la technologie sur la ligne de but pour leur championnat. Les déclarations de M. Rettig laissent entendre que l'assemblée des clubs professionnels allemands pourrait adopter un avis différent lors de sa prochaine réunion en décembre.
Le championnat anglais est actuellement le seul à avoir recours à la technologie sur la ligne de but, le système « Hawk Eye » qui officie depuis plusieurs années sur le circuit de tennis.
La Fifa a opté pour le système GoalControl-4D, qui utilise 14 caméras installées dans les stades, sept pour chaque but, permettant de suivre la position du ballon en trois dimensions.

25 JUIN 2014 A 11H
QUALIFIES // 9 PAYS BAS CHILI COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE URUGUAY GRECE
PRESQUE QUALIFIE FRANCE

ELIMINES // 9  ESPAGNE CAMEROUN AUSTRALIE ANGLETERRE BOSNIE CROATIE ITALIE COTE D'IVOIRE JAPON

EN COURSE POUR LES 8 EME // 13 PAYS

Les hommes de Rio Ah! Bebel ! Qu’on ne surnommait
pas encore ainsi, mais dont
le nom, évoquant un si beau
monde, était lemeilleurambassadeur
pour cet "Homme de Rio"
qu’il incarnait avec une telle désinvolture
qu’il pouvait passer, à
30 ans, pour un troufion, volant
d’aventureenaventure pour sauver
Françoise Dorleac des mains
de méchants méchants.
Cethommede Rio qui nous faisait
passer Brasilia, citée pas encore
achevée, pour une banlieue
proche de Rio et Manaus pour
une sorte de maison de campagne,
mais qui procurait à tant
d’enfants ou d’ados, des envies
d’ailleurs où le monde ne
s’arrêterait pasàNotre-Dame-Limite.
Contemporain, il y avait le
foot. Pelé, Garrincha, des noms,
des mots magiques: Seleçao, Botafogo,
Santos, Flamengo, Fluminense,
Vasco, Cruzeiro, Maracanã.
Du mal à séparer ce qui
était de Rio (comme l’homme)
ou pas.
Et puis la musique. Cette bossa
suave et ondoyante chantant la
fille d’Ipanema, plage voisine de
Copacabana, mais en plus sélect.
Et d’autres noms magiques :
Tom Jobim, Elis Regina, Jorge
Ben, Gilberto Gil, Chico Buarque
de Hollanda, Baden Powell...
Dès l’aéroport, on se plonge
dans le rêve, la carte postale et
on roule, la tête penchée, jusqu’à
ce qu’apparaissent le Pain de Sucre
et son téléphérique. Mais où
est Copacabana ?, demandent
ceuxqui viennent pour lapremière
fois. Et le Corcovado? On leur
désigne un point géographique,
et tous se retournent vers le fond
du car, où la vitre fermée ne livre
que du noir. Mais, ça y est, nous
sommes dans la carte postale,
nous sommes les hommes de
Rio, Bebel, Pelé, Lavilliers, Ronaldo,
Cendrars tout à la fois

LES 8EME

25 JUIN 2014 A 20H
QUALIFIES // 10 PAYS BAS CHILI COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE URUGUAY GRECE NIGERIA
PRESQUE QUALIFIE FRANCE

ELIMINES // 10  ESPAGNE CAMEROUN AUSTRALIE ANGLETERRE BOSNIE CROATIE ITALIE COTE D'IVOIRE JAPON IRAN

EN COURSE POUR LES 8 EME // 11 PAYS

>> 8EME DE FINALE

Samedi 28 juin
18h00 - BRESIL - CHILI à Belo Horizonte (match 1)
22h00 - 1er groupe C - URUGUAY à Rio de Janeiro (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- 2e groupe C à Recife (match 4)

Lundi 30 juin
18h00 - 1er groupe E - NIGERIA à Brasilia (match 5)
22h00 - 1er groupe G - 2e groupe H à Porto Alegre (match 6)

Mardi 1er juillet
18h00 - ARGENTINE- 2e groupe E Sao Paulo (match 7)
22h00 - 1er groupe H - 2e Groupe G à Salvador de Bahia (match 8 )

[size=30]Mondial: la France en 8e, Suarez dans l'attente, Messi flambe[/size]
26/06/2014 06:55
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]  




[url=javascript:void(0)]suivante[/url][url=javascript:void(0)]précédente[/url]
L'attaquant de l'équipe de France Olivier Giroud lors du match contre l'Equateur au Mondial, le 25 juin 2014 à Rio de Janeiro - AFP
L'équipe de France a validé mercredi sans panache son billet pour les 8e de finale du Mondial dans un triste nul contre l'Equateur (0-0), tandis que Luis Suarez, qui a mordu un adversaire, attend le jugement de la Commission de discipline de la Fifa.

Messi, lui, n'attend plus. L'Argentine, déjà qualifiée, devait convaincre face au Nigeria. "Leo", sorti avant la fin en vue des 8e, a rempli sa part du contrat avec deux buts, dont un superbe coup franc, et a rejoint Neymar en tête du classement des buteurs (4 réalisations).
Mais l'Albiceleste, qui termine première de son groupe et affrontera la Suisse en 8e de finale, a encore souffert pour battre le Nigeria (3-2) d'un Enyeama en état de grâce dans les buts. La défaite n'est pas grave pour les "Super Eagles", qui s'envolent pour les 8e de finale, pour la 3e fois de leur histoire, la Bosnie ayant battu l'Iran (3-1) dans l'autre match du groupe F.
Futurs adversaires du Nigeria en 8e de finale le 30 juin à Brasilia, les joueurs de Didier Deschamps ont pour la première fois déçu dans ce Mondial, face à un faible Equateur pourtant réduit à dix avec l'exclusion d'Antonio Valencia pour une semelle sur Digne (51e).
Ce nul sans saveur a suffi aux Bleus pour se hisser dans le Top 16 mondial et garder leur première place de groupe, très utile pour éviter l'Albiceleste de Messi au tour suivant.
Mais ce match fait un peu désordre quant à la manière, dans un des temples légendaires de la planète football, le Maracana à Rio.
Les Bleus auraient dû montrer qu'ils avaient de la ressource, en l'absence prévue de Cabaye, suspendu, et de Varane, diminué par une gastro-entérite cette semaine et entré en jeu en seconde période.
Valbuena a manqué
Deschamps a bien procédé à six changements, notamment en lançant dans l'entre-jeu le milieu de terrain méconnu de Southampton Schneiderlin (24 ans), qui a peiné en seconde période. Et l'absence de Valbuena s'est fait sentir.
Dans l'autre match du groupe E, à Manaus, la Suisse a en revanche montré qu'elle était remise de la gifle reçue face à la France (5-2) et n'a laissé aucune chance au Honduras, étrillé (3-0). Et la Nati verra donc Messi en 8e.
En dehors des résultats sur le terrain, un autre verdict est attendu: celui de la commission de discipline indépendante de la Fifa pour la morsure de Luis Suarez, récidiviste, sur un défenseur italien mardi pendant Uruguay-Italie (1-0).
"Dracula Suarez", comme l'a rebaptisé la twittopshère, risque une lourde sanction (longue suspension + amende) au regard de ses antécédents, ce qui pourrait le priver de la suite du Mondial alors que la Celeste doit jouer son huitième de finale contre la Colombie le 28 juin à Rio.
Il n'existe pas de barème type pour ce genre de dérapage dans le code disciplinaire et, devant la presse à Rio mercredi, la Fifa, par sa directrice de la communication Delia Fischer, s'est refusée à "anticiper" une possible peine pour celui qui est caricaturé en requin des "Dents de la mer" sur le net.
Soutien présidentiel pour Suarez
Suarez, qui a le droit d'être entendu s'il le veut, et/ou la Fédération de football uruguayenne devaient donner leur position et leurs documents à la Fifa avant ce mercredi, à 17h00 locales (22h00 françaises).
Jusqu'ici le joueur s'est défendu naïvement en disant qu'il avait "buté" sur Giorgio Chellini, alors que des images montrent le joueur de Liverpool s'approcher par derrière et planter les dents dans l'épaule du défenseur italien.
Suarez a reçu mercredi soir deux soutiens de poids. Le chef de l'Etat uruguayen José Mujica a lui même pris sa défense en déclarant qu'il n'avait vu le joueur "mordre personne"...
Peu avant, le président de la Fédération uruguayenne, avait estimé qu'il "n'y (avait) pas de preuve suffisante" pour le sanctionner.
Déjà en 2010, alors qu'il jouait pour l'Ajax d'Amsterdam, Suarez avait été suspendu sept matches de championnat des Pays-Bas pour avoir mordu un joueur du PSV Eindhoven, Otman Bakkal. Il y avait gagné le surnom de "Cannibale de l'Ajax".
La Fédération anglaise l'a également suspendu dix matches de championnat, sous le maillot de Liverpool, pour avoir mordu au bras un adversaire, Branislav Ivanovic (Chelsea), en avril 2013.

26 JUIN 2014 A 8H
QUALIFIES // 12 PAYS BAS CHILI COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE URUGUAY GRECE NIGERIA FRANCE SUISSE

ELIMINES // 12  ESPAGNE CAMEROUN AUSTRALIE ANGLETERRE BOSNIE CROATIE ITALIE COTE D'IVOIRE JAPON IRAN HONDURAS EQUATEUR

EN COURSE POUR LES 8 EME // 8 PAYS ALLEMAGNE GHANA BELGIQUE RUSSIE ETATS UNIS ALGERIE COREE DU SUD PORTUGAL


>> 8EME DE FINALE

Samedi 28 juin
18h00 - BRESIL - CHILI à Belo Horizonte (match 1)
22h00 - COLOMBIE - URUGUAY à Rio de Janeiro (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- GRECE à Recife (match 4)

Lundi 30 juin
18h00 - FRANCE - NIGERIA à Brasilia (match 5)
22h00 - 1er groupe G - 2e groupe H à Porto Alegre (match 6)

Mardi 1er juillet
18h00 - ARGENTINE- SUISSE Sao Paulo (match 7)
22h00 - 1er groupe H - 2e Groupe G à Salvador de Bahia (match 8 )

26 JUIN 2014 A 8H
QUALIFIES // 12 PAYS BAS CHILI COLOMBIE COSTA RICA ARGENTINA BRESIL MEXIQUE URUGUAY GRECE NIGERIA FRANCE SUISSE

ELIMINES // 12  ESPAGNE CAMEROUN AUSTRALIE ANGLETERRE BOSNIE CROATIE ITALIE COTE D'IVOIRE JAPON IRAN HONDURAS EQUATEUR

EN COURSE POUR LES 8 EME // 8 PAYS ALLEMAGNE GHANA BELGIQUE RUSSIE ETATS UNIS ALGERIE COREE DU SUD PORTUGAL


>> 8EME DE FINALE

Samedi 28 juin
18h00 - BRESIL - CHILI à Belo Horizonte (match 1)
22h00 - COLOMBIE - URUGUAY à Rio de Janeiro (match 2)

Dimanche 29 juin
18h00 PAYS BAS- MEXIQUE à Fortaleza (match 3)
22h00 COSTA RICA- GRECE à Recife (match 4)

Lundi 30 juin
18h00 - FRANCE - NIGERIA à Brasilia (match 5)
22h00 - 1er groupe G - 2e groupe H à Porto Alegre (match 6)

Mardi 1er juillet
18h00 - ARGENTINE- SUISSE Sao Paulo (match 7)
22h00 - 1er groupe H - 2e Groupe G à Salvador de Bahia (match 8 )

>> 1/4 DE FINALE
Vendredi 4 juillet
18h00 - Vainqueur match 5 - vainqueur match 6 à Rio de Janeiro (match 1) 
22h00 - Vainqueur match 1 - vainqueur match 2 à Fortaleza (match 2) 

Samedi 5 juillet
18h00 - Vainqueur match 7 - vainqueur match 8 à Brasilia (match 3) 
22h00 - Vainqueur match 3 - vainqueur match 4 à Salvador de Bahia (match 4) 

>> 1/2 FINALES

Mardi 8 juillet
22h00 - Vainqueur quart 1 - vainqueur quart 2 à Belo Horizonte - TF1 -

Mercredi 9 juillet
22h00 - Vainqueur quart 3 - vainqueur quart 4 à Sao Paulo - TF1 -

>> MATCH POUR LA 3E PLACE

Samedi 12 juillet 2014 
22h00 - Perdant demie 1 - perdant demie 2 à Brasilia - TF1

>> FINALE

Dimanche 13 juillet 2014
21h00 - Finale à Rio de Janeiro - TF1

[size=30]Ronaldo " persuadé " que Müller battra son record[/size]
26/06/2014 05:20
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]




L'ancien joueur brésilien Ronaldo, codétenteur du record de buts en Coupes du monde avec Miroslav Klose (15), s'est dit « persuadé » qu'un autre Allemand, Thomas Müller, les dépassera. L'attaquant de la Nationalmannschaft en est déjà à huit réalisations (5 en 2010, 3 en 2014). « Je sais que mon record n'est pas éternel, a-t-il ajouté. Et même s'il porte le record au-delà, je ne crois pas qu'il restera pour l'éternité.

Mondial 2014 : un premier record pour les équipes d'Amérique latine
0 COMMENTAIRE
Publié le 25/06/2014 à 19h32 , modifié le 26/06/2014 à 07h24 par 
Patrick Favier, envoyé spécial


Avec 7 qualifiés pour les 8^e de finale, l’Amérique latine bat son record. Le jeu, le public et  la météo, dans cet ordre, expliquent la performance
Les supporters du Costa-Rica retrouveront leur équipe en huitième de finale du mondial brésilien.© PHOTO 
AFP EZEQUIEL BECERRA








A
rgentine, Brésil, Chili, Colombie, Uruguay pour l'Amérique du Sud, Costa-Rica et Mexique pour  la Centrale : avec 7 qualifiés, le sous-continent  bat son record de 2010 d'une unité. Pour l'Amérique latine seul, hors Mexique et Costa-Rica, le score est  exactement le même avec les mêmes équipes, sauf la Colombie qui remplace cette année le Paraguay.
Le score de 2014 est la suite logique d'une progression constante du continent, le Mexique étant fidèle au rendez-vous depuis des lustres et les Etats-Unis une fois sur deux depuis 1994. Deux Sud-Américains plus le Mexique en 2002, 3 plus le Mexique en 2006, 5 plus le Mexique en 2010, le Brésil et ses voisins ont peu à peu rattrapé et dépassé les niveaux de 1998 et 1986 (4 plus le Mexique).

• Des progrès dans le jeu
   
  

[size]
Dans cette « Copa das Copas » comme elle est surnommée ici, des éléments particuliers se combinent pour expliquer ce score record. D'abord, le jeu.« César Menotti, célèbre sélectionneur argentin, a expliqué il y a quelques années que le pays dans lequel est disputée la coupe a une influence sur le comportement des joueurs » rappelle Edgardo Broner, journaliste de la radio argentine Futbol de Primera . « En Italie, on joue la défense et le contre, au Brésil on veut se montrer sous son meilleur jour techniquement, on veut montrer ce que les spectateurs attendent. »
« A ce jeu, les Sud Américains sont meilleurs, le jeu très rapide, offensif, libéré, leur convient bien. D'autant qu'ils ont complété leur bagage, sur le plan de l'engagement, du physique, en venant jouer en Europe » ajoute Acoste Echavarria, Bolivien du site Late.com.br. «C'est vrai aussi pour les Mexicains et les Costa-Riciens. » Edgardo Broner relativise un peu : « mais la Colombie n'a pas un jeu rapide » et ajoute un autre élément : « les meilleurs joueurs du monde , Messi et Neymar en tête, sont Sud-américains. »
[/size]

• Comme à la maison
  

[size]
Le public vient ensuite. « Il y a à chaque fois 30 000 Colombiens, ou Chiliens, ou Argentins dans  les stades, on m'a dit qu'il y avait 100 000 de mes compatriotes dans la ville à Porto Alegre pour Argentine-Nigeria » rapporte Edgardo. Il est clair que le Chili a joué à domicile le match décisif de l'élimination espagnole, que l'Argentine voisine est comme à la maison(même si les spectateurs brésiliens supportent systématiquement l'autre équipe). Acoste explique très bien pourquoi : « depuis le Mundial de 1978 en Argentine, nous n'avons pas eu de coupe du monde proche de chez nous.  Pour aller au Mexique en 1986, c'était comme pour se rendre aux Etats-Unis en 1994, les billets d'avion coûtaient très chers. » « C'est plus abordable au Brésil, même si la vie sur place est plus chère qu'en Afrique du Sud», complète Edgardo.
Dernier élément, la météo. Mais il est à prendre avec des pincettes : "la chaleur convient au Brésil, à la Colombie, à l'Equateur, mais pas aux pays situés plus au Sud, l'Argentine, le Chili et l'Uruguay."
Que restera t-il de cette belle délégation après les 8^e ? « Naturellement, compte tenu des oppositions directes entre Latino-américains , il y aura de l'écrémage, et le Mexique n'a pas beaucoup de chance contre les Pays-Bas » estime Acoste. Mais tous les deux sont d'accord pour dire que le Brésil et l'Argentine ne sont pas près d'être renversés.
[/size]

[size=36]Bryant pronostique une finale Brésil-Argentine[/size]

voir la photo






Superstar de la NBA, le basketteur américain Kobe Bryant est aussi un grand amateur de football et a eu l'occasion d'échanger sur le sujet avec Anderson Varejao, le pivot brésilien des Cleveland Cavaliers, lors d'une série de reportages tournés pendant la Coupe du monde 2014 et réalisés par NBA.com. "J'ai grandi en Italie de six à quatorze ans, et à cette époque, la Serie A était le meilleur championnat du monde, explique l'arrière vedette des Los Angeles Lakers. Tous les meilleurs joueurs du monde y évoluaient. Diego Maradona, Roberto Baggio ou encore Marco van Basten jouaient dans ce championnat. Ce sport est donc devenu une passion très tôt pour moi et je jouais déjà au football tous les jours." S'il est donc partagé entre les Etats-Unis et l'Italie, "KB24" voit tout de même le Brésil aller loin. "La dernière fois, j'ai pronostiqué l'Allemagne gagnante. Ils avaient une équipe jeune et talentueuse et je pensais qu'ils pouvaient vraiment s'appuyer dessus pour l'emporter, analyse-t-il. Mais si on regarde la façon dont l'équipe du Brésil a su gérer la pression qui pesait sur elle lors de son premier match, on ne peut pas l'exclure de la liste. Je pense qu'on peut finir avec une finale Brésil-Argentine et ce serait une finale exceptionnelle !"

Copaencabane...Un voisin d’avion nous demandait il y
a deux jours si, en France, nous avions
changé d’avis au sujet du Brésil. "Pourquoi?"
"Parce que vous n’avez cessé de
dire que nous étions un pays dangereux
où la coupe du monde serait invivable et
qu’il ne s’est rien passé". Nous n’avions
pas ce sentiment mais il est exact
d’ajouter qu’hormis une manifestation, il
n’y a pas eu d’exaction. Et on a même
oublié le mot hooligan.
Sauf à l’appliquer à laFifa pour avoir défiguré
Copacabana, avec sa fans zone,
qui bouffe l’essentiel de la plage pour la
décorer aux couleurs des sponsors. Dès
que les édifices multicolores laissent enfin
la place au sable fin de Leme, on revoit
des footballeurs se lancer un défi pieds
nus, la nuit tombée, bercés par le clapotis
des vagues de l’Atlantique. Que tous ceux
qui ont découvert Rio, y reviennent en
temps normal pour voir autre chose que
cette Copa en cabane, polluées par le
zim-boum-boum des musiques officielles,
barbées de pubs.
Grimper dans les deux téléphériques
qui mènent au sommet des 390 mètres
du Pain de Sucre (encore heureux qu’une
marquede sucrene soit pas partenaire de
la Fifa sur la coupe du monde, elle aurait
exigé que l’on débaptisât la colline...), permet
d’éviter ces gribouillis sur l’une des
merveilles du monde. Une fois évité les
petits singes qui chapardent à l’étage intermédiaire,
on atteint le sommet sur lequel
planent les vautours , que l’on peut
confondre sans rire, avec les avions qui
vont et viennent vers l’aéroport urbain
Santos Dumont, que l’on découvre en
contrebas, avant que le regard ne suive le
pont gigantesque (10 km) qui mène vers
Niteroi, de l’autre côté de la baie et a permis
d’éviter un détour de 70 km pour atteindre
cette seconde ville de 500 000 habitants
où il ne faut pas rater le marché
aux poissons. En se retournant, de l’autre
côté, on voit Copacabana s’étirer langoureusement
vers Ipanema, qui lorgne vers
la bourgeoise Leblon. Et puis, une fois regardé
vers le Christ du Corcovado, on revient
vers le bas où la jolie baie de Botafogo
se love, comme pour se protéger des
assauts de la plage voisine de Flamengo.
Imaginez cela à l’échelle de Marseille :
un derby entre l’Escale Borély et la Pointe-
Rouge pour le titre de champion de
France! C’est Rio...