OGCNICE //LIGUE 1 // JOUEURS ET STAFF

CETTE PHOTO BLEU CIEL ...CAR CA VA ETRE L HOMME DU MATCH CROYEZ MOI

Abriel : "Très dur pour Bordeaux"

Le milieu de terrain de l’OM qui a longtemps joué à Lorient a fait un parallèle entre son ancien club et les Girondins de Bordeaux qui restent sur trois défaites de rang en Ligue 1. «Je ne suis pas surpris. Je connais la fragilité du jeu. A un degré moindre à Lorient qui est une équipe joueuse aussi, il est très difficile de rectifier. Cela met un peu de temps. Ce sont souvent des cycles d’un bon mois avant de retrouver la fraîcheur, le physique et la tête. Bordeaux a plus de banc que Lorient donc ils peuvent mettre moins de temps. Le jeu c’est fragile et quand tu commences à ne plus gagner, beaucoup de choses sont remises en question. Ils n’ont pas encore perdu leur titre mais ce sera très dur d’aller le chercher car la série n’est pas terminée. Il faut la stopper avant de penser à autre chose».

L’AMBIANCE
Abriel : "Le titre, ce serait gratifiant"

En quittant Lorient l’été dernier, il
l’avait dit et répété : son objectif était
de gagner des titres, quitte à perdre
du temps de jeu. Et alors que l’OM est
bien parti pour être sacré champion
de France, après avoir déjà accroché
la coupe de la Ligue, Fabrice Abriel ne
regrette évidemment pas son choix.
"C’était mon objectif. C’est un titre
qui récompense le travail de toute
une saison. Si on y arrive, cela signifie
qu’il n’y a pas de place pour la chance
ou le hasard, juge-t-il. Une coupe
c’est une aventure, un titre de champion, c’est vraiment très gratifiant.
C’est la récompense de dix mois de travail, de vie collective."
Et le milieu de terrain de l’OM d’imaginer, déjà, l’ambiance... "Il faut
garder la tête froide et faire abstraction de l’engouement autour car
il est énorme", conclut "Fab".

Abriel : "On ne s'est pas fait piéger"
samedi 01 mai 2010 à 12H04


Entré à deux minutes de la fin, en remplacement de Mathieu Valbuena, le milieu de terrain olympien s'est présenté hier devant les médias, avec le sourire. "On a encore repoussé l'échéance d'un match. On sait qu'Auxerre doit se déplacer à Lyon et nous, on peut finir le travail chez nous face à Rennes. Si on doit faire la fête, autant la faire à la maison", a souri Fabrice Abriel, avant de reprendre, plus sérieusement : "Mais ne nous enflammons pas, on a encore vu à Auxerre que ce serait difficile jusqu'au bout. Il va falloir se battre. Ce soir, on a plutôt bien maîtrisé notre adversaire ; on ne s'est pas fait piéger. On se devait de faire attention. Le match n'était pas très ouvert des deux côtés, mais on peut se contenter de ce point acquis chez un concurrent direct."

DE SOURCE SURE OU PLUTOT DE FONTAINES SUR A AIX EN PROVENCE
C LE TRESORIER DU LOSC QUI A REGLE LA NOTE DE BOITE DE NUIT



La nuit a été courte pour Fabrice Abriel, Ça ne l'a pas empêché de revenir, sur cette formidable soirée olympienne.

Fabrice Abriel, pour votre première saison à l'OM, vous avez déjà deux titres (Coupe de la Ligue, Championnat) dans la poche. Qu'est-ce qu'on ressent ?
De la fierté ! La fierté de se dire qu'on a fait le bon choix en venant ici. Qu'on a fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là et être récompensé. Il aura fallu aller jusqu'au bout et y croire . Le travail a été bien fait, on a eu la bonne attitude et ça a payé. Ce titre, c'est notre garantie.

Vous y avez toujours cru, au titre, cette saison...
Non, du tout. On n'a jamais cru au titre jusqu'à ce qu'on l'ai dans la main. Par contre on y a cru en Ligue des champions, même lorsqu'on était mené après 10 minutes contre le Real Madrid. On y a toujours cru en Ligue Europa, surtout en faisant 1-1 au Benfica. Puis on a cru à cette finale de la Coupe de la Ligue que l'on a réussi à gagner. Après, le Championnat, on ne savait pas à quoi s'attendre jusqu'à ce qu'on gagne nos deux matches en retard et qu'on prenne six points d'un coup...

«On a foutu le bordel !»
Vous avez été formé à Paris. Gagner ce titre avec l'OM doit donc avoir une savoir particulière pour vous ?
Une saveur particulière tout simplement parce que je suis dans le club le plus populaire de France. Parisien ou non Parisien, on s'adapte. Évidemment que j'aurai aimé être à Paris, être formé là-bas puis jouer pour le club. Avoir en quelque sorte une carrière à la Maldini ou encore Raul. Mais je suis quelqu'un qui aime voyager, rencontrer des gens.

La question que tout le monde se pose aujourd'hui : qu'avez-vous fait hier soir après votre sacre ?
On a foutu le bordel ! On n'avait rien prévu donc on a improvisé. On s'est dit "qu'est-ce qu'on fait ?" Sans réfléchir, on est tous parti sur Aix-en-Provence, faire la fête dans une boîte de nuit. Et je peux vous dire qu'on a mis l'ambiance. D'ailleurs je suis rentré à 9h30.
Je n'ai pas encore dormi.

Fabrice Abriel, votre première saison à l'OM est une véritable réussite. Quel bilan dressez-vous ?
C'est tout simplement une superbe saison, tant sur le plan collectif qu'individuel. Statistiquement, c'est très bon également car, mine de rien, j'ai joué trente-deux matches sur trente-huit. J'en ai fait beaucoup au début avant de tourner avec les autres joueurs. Ça a été la clef de la réussite de Didier Deschamps. L'état d'esprit était excellent. Et puis je n'aurais pas aimé jouer tous les matches comme à Lorient. Là, au moins, j'étais à chaque fois au meilleur de ma forme car je voulais vraiment gagner un trophée avec l'OM.

Votre coéquipier Mathieu Valbuena a été sélectionné en équipe de France pour le Mondial en Afrique du Sud. Vous devez être fier...
C'est magnifique ce qui lui arrive ! Cela vient récompenser sa saison extraordinaire. Même si au départ il a peu joué à cause d'un manque de communication entre le coach et lui, il a réussi à reprendre confiance. Fin décembre, il a commencé à rejouer et marquer des buts importants pour l'équipe. Puis il a remporté la Coupe de la Ligue et le Championnat. C'est génial pour lui. Il arrive en confiance chez les Bleus. Cela va faire comme Franck Ribéry la première fois. Il est sur une bonne dynamique alors s'il joue d'entrée ou rentre en cours de match, il sera très bon.


«Je reste à Marseille»
Selon vous, qu'est-ce qui a fait la différence, pour Raymond Domenech, entre Ben Arfa et lui ?
Je pense que Mathieu a été plus régulier sur les cinq derniers mois. Hatem a beaucoup joué, marqué, puis ça s'est calmé. Je n'ai qu'un regard extérieur sur la question mais je pense que le sélectionneur avait une autre vision des choses. Quant à la réaction d'Hatem, c'est quelque chose bien à lui, ça lui appartient. Il vit ça dans son coin mais je sais qu'il va rebondir et aller encore plus haut.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ? À l'OM de toute évidence ?
Oui bien sûr, je reste à Marseille. On va continuer sur notre lancée et faire mieux en Ligue des champions. Nous avons un véritable défi à relever. Il faut que nous restions en haut et que nous pérennisions tout cela.

Quel a été votre plus gros échec cette saison ?
Très honnêtement, il n'y en a eu aucun.

Votre plus grande joie alors ?
Gagner la Coupe de la Ligue. C'était mon premier trophée avant le titre en Championnat... mon premier vrai titre avec l'OM et j'en suis fier !

«L'équipe de France, on verra ça après»
Quelle a été votre plus grande surprise ?
Ma titularisation à Santiago Bernabeu pour le match de Ligue des champions contre le Real Madrid (1-3). Je ne l'ai appris que la veille du match...

Et votre meilleur match ?
Il y en a eu deux. Celui que nous avons gagné à Nancy (0-3), puis celui du carton contre Zurich (6-1), en C1, au Vélodrome.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?
Gagner la Ligue des champions et un nouveau titre de Champion de France (rires). L'équipe de France, par contre, on verra ça après. Si les performances suivent, comme pour Mathieu (Valbuena), alors on pourra l'envisager. Mais pas pour le moment...

Vous êtes désormais en vacances. Quel est votre programme avant la reprise en juin ?
Et bien là je profite du soleil de Marrakech avec mes coéquipiers puis je vais partir une semaine à New-York avant d'aller à la Réunion. La dernière semaine, par contre, je ne sais pas encore ce que je vais faire...»

Stage de préparation de l'OM : la journée de samedi en images
Bretagne - dimanche 04 juillet 2010



--------------------------------------------------------------------------------

Au programme, renforcement musculaire, assouplissements, vélo et gainage. Ici, Abriel, Ben Arfa, Gnabouyou, Cellier.

Au début du mois de juin, lorsque
Bertrand Marchand a été
nommé au poste de sélectionneur
de l’équipe nationale de
Tunisie, plusieurs informations
ont fait état de l’engagement
de Fabrice Abriel. Le milieu de
terrain olympien a démenti,
hier matin : "Cela a été vrai en
2001 quand Roger Lemerre
était à la tête de la sélection.
Ma femme est tunisienne et
nous avons un enfant. Mais ce
n’est plus d’actualité et je n’ai
pas été sollicité. D’ailleurs, je
ne sais pas pourquoi cette histoire
est ressortie."

LE 28 A TUNIS IL VOUDRA BRILLER DEVANT LE PSG

OM : Abriel veut aller plus haut
VIDEO

http://www.laprovence.com/video/OM%2B%253A%2BAbriel%2Bveut%2Baller%2Bplus%2Bhaut/iLyROoaf8X4w/laprovence/om


Fabrice Abriel veut franchir un nouveau palier, après une première saison à l'OM plutôt prometteuse. Lors d'une conférence de presse ce mercredi, il a énoncé les objectifs qu'il se fixe pour la saison à venir, aussi bien sur le plan collectif que personnel. Et cette réussite commence dès le Trophée des champions, face au PSG le 28 juillet à Radès en Tunisie.

JOKER DE LUXE IL PATIENTE

BRAVO IL SERAIT TITULAIRE DANS 16 CLUBS DE LIGUE 1 SUR 20

ouais mais pas une seule minute de temps de jeu

Didier Deschamps est revenu sans détour sur le faible temps de jeu de Fabrice Abriel. L'ancien Merlu n'avait visiblement pas répondu aux attentes de son coach à l'entraînement : « II y a de la concurrence, ça peut arriver s'est justifié Deschamps. A un moment, je n'étais vraiment pas content de lui et je le lui ai dit. Il sait pourquoi, je n'ai pas à vous le dire. Depuis un certain temps, il fait plus d'efforts. Je vois davantage ce que je suis en droit d'attendre de lui. »

Marseille affronte Monaco dimanche à 21h pour le compte de la 5e journée. Fabrice Abriel, qui n'a toujours pas joué la moindre minute cette saison, devrait figurer dans le groupe phocéen

Interrogé au sujet de Fabrice Abriel,
qui n’a pas joué une seule minute en
compétition cette saison, Didier Deschamps
a donné quelques précisions.
"Ça peut arriver. J’ai d’autres
joueurs, il y a de la concurrence. À un
moment, je lui ai dit que je n’étais
vraiment pas content de lui, il savait
pourquoi et je n’ai pas à vous le dire.
Depuis un petit moment, il fait un
peu plus l’effort, je retrouve un peu
plus ce que je dois attendre de lui.
Pour Benoît Cheyrou, ce n’était pas
du tout le même cas, il ne faut pas généraliser.
Je fais des choix, je peux
être amené à changer si j’estime que
le rendement individuel n’est pas au
niveau que j’attends. Mais pour chaque
cas, ce n’est pas pareil".

Fabrice Abriel, qui n’avait plus joué depuis le 1er août, a profité de l’absence de Lucho pour retrouver
du temps de jeu et disputer l’intégralité de la rencontre



❚ Depuis quand Fabrice Abriel
n’avait-il pas joué avec l’OM?
L’ex-Parisien et Lorientais
n’avait pas encore disputé une
seuleminute en compétition officielle.
Sa seule apparition
dans l’équipe marseillaise remonte
au 1er août : Fabrice
Abriel avait disputé une
mi-temps du Trophée Robert
Louis-Dreyfus. Hier, il a profité
de l’absence de Lucho pour retrouver
du temps de jeu.

Il évoque "le destin". Même
éloigné de lui, Fabrice Abriel
"reste en contact permanent"
avec Nicolas Anelka. "On sera
contents de se revoir, mais on
s’est appelés tout récemment, indique
le premier. On n’aura pas
besoin de se dire : ’ça va, la famille
?’. Ce sera comme si l’on
s’était quittés la veille !"
Aussi, le fameux air des retrouvailles
n’aura pas lieu d’être sur
la pelouse de Stamford Bridge.
Or, le moment n’aura rien d’anodin
quand même. "On a mené
deux carrières différentes, mais
on arrive à se rencontrer dans la
plus grande compétition qui existe,
et ce, à des âges plutôt avancés
(31 ans), sourit Abriel. Oui, c’est
le destin.On sait très bien que notre
route commune n’est pas terminée
et qu’elle se prolongera
au-delà du football."
Pour les deux amis des Yvelines,
ce Chelsea-OM, demain, sera
même "insolite". Car ce sera
la première fois qu’ils seront
dans deux camps opposés.
"C’est vrai, ça va faire bizarre", lâche
Abriel, les pensées sans doute
envolées vers cette adolescence,
ces premières années professionnelles
partagées avec le pote
Nico là-bas, au PSG. On
n’aurait, alors, jamais cru être
confrontés à un tel contexte, car
nous, on pensait jouer au PSG ensemble,
jusqu’à l’âge de 30 ans!"
Ils en avaient dix lorsqu’ils se
sont connus. Abriel raconte.
◗ "MÔMES, MON PÈRE
NOUS RAMENAIT
APRÈS LES MATCHES"
"On s’est rencontré pour la première
fois à Clairefontaine. Lui
jouait à Trappes, moi au PSG et
on évoluait, alors, dans la sélection
des Yvelines. Il y avait une
opération de recrutement pour le
centre de formation et Nico l’a intégré
tout en signant au PSG. Dès
lors, il était à Clairefontaine durant
toute la semaine et il revenait
au club, le week-end, pour
les matches.
"Au fur et à mesure des catégories
d’âge, on a franchi les différentes
étapes ensemble, et ce de
11 ans à - de 17 ans. Il jouait déjà
devant et moi, en 6. Souvent,
après les matches ou de retour de
déplacement pour un tournoi,
mon père nous ramenait à
Saint-Germain-en-Laye, où ma
famille vivait tout près, à Achères.
Nico, lui, rejoignait le centre.
Il était toujours surclassé. Du
coup, quand il ’redescendait’
avec nous, il faisait la différence.
Plus tard, quand il est passé pro,
il était notre repère au centre de
formation, car il nous représentait
en équipe première."
Chacun, ensuite, a suivi son
propre parcours. Sans jamais briser
une amitié indéfectible.





◗ "TRÈS PROCHES
ET INDÉPENDANTS
À LA FOIS"
"Notre relation va au-delà du
football. Elle fait partie intégrante
de notre vie privée. On est comme
des frères. On s’appelle fréquemment,
lorsqu’on en ressent
naturellement le besoin. Quand
on se voit, on ne discute pas forcément
foot. On est sur la même
longueur d’ondes. On ne se
prend pas la tête sur la vie, on rit
tout le temps. On a les mêmes
centres d’intérêt : les voyages à
Dubaï et New-York notamment,
la mode et la gastronomie aussi.
"On se retrouve souvent au cours
des vacances. Durant la saison et
quand le calendrier le permet, on
se voit surtout à Paris. Je vais également
à Londres. J’assiste, alors,
à son match, avant de passer une
soirée entre potes.
"Paradoxalement, on a une
carrière différente. Moi, il faut
que je travaille beaucoup, alors
que lui, c’est un phénomène ! (rire).
J’ai toujours su le joueur que
j’étais. Lui a davantage de facilités.
On est donc extrêmement proches
et très indépendants, car on
ne s’influence pas mutuellement.
À plusieurs reprises, Nico a essayé
de m’attirer dans les clubs
où il a joué, que ce soit à Manchester
City, Fenerbahçe ou encore
Bolton, parce qu’il avait envie
d’évoluer avec moi. Mais je ne
l’ai pas suivi, car je voulais que
l’on me recrute pour mon jeu et
non pas par rapport à notre amitié."
◗ "UN VÉRITABLE
BOUTE-EN-TRAIN
EN PRIVÉ"
Abriel fait évidemment partie
de ceux qui connaissent le
mieux le si énigmatique Anelka.
"Le regard des gens sur lui est
forcément décalé, car ils ne vivent
pas avec lui et ne le connaissent
pas. Si je vous dis que c’est
un boute-en-train, vous n’allez
pas me croire, parce que ce n’est
pas l’image qu’il véhicule en public.
Or, il est comme ça réellement.
Ce sont les médias qui le
rendent différent. Il a donc du
mal à leur faire confiance ainsi
qu’à tous ceux qui parlent de lui
de manière péjorative. Quand
j’emmène des amis auprès de lui,
ils me disent tous : ’Je ne savais
pas qu’il était comme ça, ouvert,
chambreur et intéressé par les
autres.’ Le vrai Nico, il faut le
voir en privé, loin des médias."
Son peu de considération
pour les médias ne s’est naturellement
pas atténué avec la dernière
Coupe du monde et son
clash avec Raymond Domenech.
◗ "SES PROPOS
AU MONDIAL
ONT ÉTÉ DÉFORMÉS"
"Nico a cette faculté de passer
très rapidement à autre chose. Je
sais qu’il encaisse. Je sais aussi
qu’il n’y a aucune méchanceté
dans ce qu’il fait. S’il va loin dans
une situation, c’est qu’il y est
contraint. Ce n’est pas lui qui provoque.
Il avale des couleuvres,
mais à unmoment donné, il n’en
peut plus. Il n’y a plus de discours
et, du coup, il y a les insultes.
Dans le football, on a été éduqués
et on est conscients des règles,
mais vous savez, on est un
peu des mecs de la cité et trop,
c’est trop. On en arrive donc aux
insultes et heureusement, on
n’en arrive pas aux mains, car on
parvient à se contrôler.
"Nico s’est déjà confié àmoi au
sujet de la Coupe du monde en
Afrique du Sud. Son sentiment
est simple: quelqu’un a parlé et a
menti. Celui-ci a rapporté ce qui
s’est passé dans le vestiaire, chose
qui ne doit jamais arriver et, de
plus, il a déformé les propos.
C’est donc une double injustice
pour Nico. En outre, peu de monde
l’a défendu, au contraire de
ses partenaires de l’équipe de
France. À ses yeux, cette solidarité
a plus de valeur que n’importe
quel autre acte. C’est pour cela
qu’il a soutenu Toulalan, Evra et
d’autres.
"Mais pour autant, cette Coupe
du monde n’est pas non plus
une blessure profonde. C’est même
paradoxal, il était très heureux
de quitter cet environnement.
Il faut le comprendre."

OM : Abriel au ralenti le vendredi 01 octobre 2010 à 07H33


Diminué par une légère torsion de la cheville, Abriel s'est contenté hier de courses et d'étirements avec les joueurs titulaires à Chelsea. Il n'a donc pas pris part à la séance technique, en compagnie notamment des "remplaçants" Taiwo, Hilton, Valbuena, Ayew...

il attend quoi deschamp pour le faire jouer
les autres sont des bulles au milieu

banjo a écrit:il attend quoi deschamp pour le faire jouer
les autres sont des bulles au milieu

il sera peut etre titulaire ce soir mais je crois qu'il revient de blessure
ca fait un an qu'il galere entre le banc et l'infirmerie

un seul match tiutlaire contre arles


Depuis quand Fabrice Abriel
n’avait-il pas joué avec l’OM?
L’ex-Parisien et Lorientais
n’avait pas encore disputé une
seuleminute en compétition officielle.

Abriel, la galère de l’intermittent
LIGUE 1 Titulaire à Guingamp, l’un des hommes forts de la saison passée s’assiéra à nouveau sur le banc demain

"À un moment, je n’étais
pas content de lui. Depuis,
il fait plus d’efforts"
DIDIER DESCHAMPS, 10/09

"Jamais il n’a triché
dans sa carrière ! Ce
n’est pas son truc."
UN DES SES PROCHES
Si Fabrice Abriel prend le dessus sur Lionel Mathis et Dorian Levêque, il a souffert, comme les autres

C’est encore mieux que ce
que j’espérais. Je venais
pour gagner un titre, en
voilà deux ! Je voulais voir si
j’étais capable d’apporter quelque
chose à une équipe qui
jouait le titre. C'est chose faite !"
Le 5 mai dernier, au Vélodromeen
trinquant au neuvième titre
de l’OM, Fabrice Abriel
prend le temps de savourer. Depuis
le banc, le Réunionnais a
vécu la victoire décisive face à
Rennes tel un gamin. Ses yeux
sont embués de larmes ; elle
semble loin l’époque où l’habile
milieu de terrain, pote de toujours
d’Anelka, galérait en L2 à
Amiens ou Guingamp avant
d’éclater sur le tard à Lorient.
De l’unanimité au banc
Loin des strass, mais aussi du
stress du PSG, où il a été formé,
le natif de Suresnes se révèle
une valeur sûre de L1. Mais
Abriel en veut davantage.
Quand, peu après ses 30 ans, en
juillet 2009, il est contacté par
l’OM, il n’hésite pas. La blessure
de Lucho Gonzalez, l’inconstance
de Ben Arfa et la mise au
ban de Valbuena lui offrent une
surexposition au point de devenir
le maillon fort d’une équipe
marseillaise qui tourne encore
au ralenti. Et il doit ses titularisations
à la régularité de ses
-bonnes - performances. Rapport
qualité-prix imbattable
(2,5 M¤ versés aux Merlus), il
fait vite l’unanimité.
Près de six mois plus tard, il
est abonné au banc de touche,
fuit les micros mais conserve
une cote de popularité intacte
auprès des supporters auxquels
il donne le change en signant
des autographes devant la grille
de La Commanderie. "Il dit ne
pas se décourager", insiste l’un
de ses proches. Mais après trois
mois de compétition, Fabrice
Abriel totalise quatre apparitions,
et seulement deux titularisations
(Arles-Avignon et Guingamp);
entré en jeu face à Zilina
et Lille (pour seize minutes à
chaque fois).
Le 10 septembre dernier,
pour justifier ses choix, "DD"
avait avancé des explications
plutôt floues. "À un moment, je
n’étais pas content de lui et je le
lui avais indiqué, avouait le
technicien. Il sait pourquoi,
mais je ne le dirai pas. Depuis
un certain temps, il fait plus
d’efforts." Un changement de
comportement selon le coach,
mais pas de statut pour Abriel,
plus que jamais promis au rang
de remplaçant. Ses 90 minutes
mercredi en coupe de la Ligue
apportent d’ailleurs la preuve
qu’il ne fait pas - plus? - partie
des cadres. Pas forcément à son
avantage en Bretagne, il ne
s’était pas non plus montré
sous son meilleur jour au Parc
des Sports. "De cette série de
matches tous les trois jours, il
en attend beaucoup, devine
l’un de ses amis. Il manque de
rythme, c’est sûr..."
Or, s’il est un bon technicien,
l’ex-élève de Gourcuff est aussi
un sacré athlète. Surprise donc,
durant la trêve internationale,
lorsqu’il est apparu en queue
de peloton lors des - lourdes -
séances physiques ; d’autant
que Hilton, également relégué
par Deschamps au bout du
banc, faisait la course en tête.
Résigné Fabrice ?
Costaud mentalement
"Il est costaud mentalement,
il a de l’orgueil et puis c’est un
malin, sourit un témoin de ses
années lorientaises. Jamais il
ne se mettra à la faute. Il est prêt
à s’asseoir sur le fait de ne
pas jouer pour toucher son gros
salaire."
Dans l’entourage d’Abriel, on
se montre évidemment plus
préoccupé par l’aspect sportif.
"Il a mis dix ans avant de revenir
dans un grand club ; il ne va
pas lâcher l’affaire. Jamais il n’a
triché dans sa carrière ! Ce n’est
pas son truc. Pourtant, ça a marché
pour certains..." Fourmillant
de projets loin des pelouses
de L1, le Réunionnais se
sentirait-il soudainement à
l’étroit dans ce milieu si fermé?
En tout cas, lui ne s’imagine
pas ailleurs qu’à Marseille où il
est sous contrat jusqu’en juin
2012.Mêmesi le mercato hivernal
pointe le bout de son nez et
que le temps de jeu du numéro
18 olympien n’a guère évolué...
Le seul domaine où Abriel a
modifié ses habitudes, c’est
dans ses déclarations à la presse.
Hier prolixe, il ne veut plus
s’exprimer aujourd’hui. Sa sortie
médiatique à l’issue de la défaite
initiale face à Caen - "on
ne sait pas qui part, qui reste
(...) on n’a pas trop la tête au jeu
(...) les dirigeants ont peut-être
mal géré la situation" -, n’a pas
vraiment été appréciée en
hauts lieux. De là à imaginer
qu’il en paie les pots cassés, pas
grand-monde n’ose y croire...
Pas plus qu’à cette rumeur qui
l’a envoyé, cet été, faire le mur à
Port-Crouesty pour une virée
nocturne en plein stage. "Cette
sortie était autorisée par le staff
et, en plus, il n’était pas seul à y
participer !", s’insurge un autre
de ses confidents.
En attendant, contre Rennes,
il s’assiéra à nouveau sur le
banc de l’OM qui pourrait accéder
à la première place en cas
de succès ; sauf que cette
fois-ci, Abriel n’y serait pas
pour grand-chose...

Toulouse-OM : la victoire olympienne en images
Titulaire, Abriel n'a trouvé de solution pour contourner le solide bloc toulousain.

Abriel : «Confiance dans le groupe»
Lucide sur les forces et faiblesses de son équipe, avant le match en retard contre Rennes, C E SOIR mercredi (19h00).


Fabrice Abriel se montre optimiste pour la suite de la saison, car l'
Lucide sur les forces et faiblesses de son équipe, Fabrice Abriel, qui revient en force, analyse le parcours de l'OM, avant le match en retard contre Rennes, mercredi (19h00).

Abriel s'est longtemps tu en début de saison. Ne jouant plus ou presque pas, après une punition pour une sortie non autorisée pendant un stage de préparation, il ne souhaitait pas s'exprimer sur les prestations de ses coéquipiers. Depuis quelques matches, il entre de nouveau dans les plans de Deschamps qui utilise sa polyvalence à l'extrême. Un coup à droite, un coup à gauche, Abriel a été amené à jouer à tous les postes. «Il n'y a pas de souci, l'essentiel pour moi c'est de goûter au terrain et de faire partie de l'aventure. Comme l'année dernière, je suis toujours tourné vers l'objectif principal.» De nouveau, il s'est mis au diapason de ce groupe qui s'est installé à la place de leader depuis samedi soir. «Si on est amené à gagner, ce serait un bonus pour nous. Quand on est devant, on a notre destin en main.»

Mais il avoue que cette place reste encore anecdotique pour l'instant. «Notre motivation est de rester sur la dynamique de la semaine écoulée, que ce soit dans l'intensité et dans l'état d'esprit. Il faut être régulier par rapport à ça. On préfère être leader à la fin du Championnat.» Les principaux rivaux pour l'OM se nomment pour lui, «Lille et Rennes pour leur début de saison mais je vois Lyon aussi mieux armé en terme d'effectif. Paris est également redevenu compétitif.»

Mais l'OM possède une marge d'avance, celle que donne l'expérience du titre de l'an passé. «On a une totale confiance dans ce groupe. Et, surtout, on a un objectif principal en Ligue des champions et, en Championnat, on veut remporter des titres. On sait les efforts qu'il faut faire, comment s'y prendre.» La saison dernière, l'OM avait eu un déclic fin janvier. Cette année, il est arrivé après Lens. Le nul concédé a fait mal, il a entraîné une vraie prise de conscience. Et une discussion bénéfique. «On avait besoin de se parler même si la situation n'était pas critique. Le match à Toulouse nous a fait beaucoup de bien : abnégation, courage et, même si on n'a pas dominé le match, on a été présents physiquement jusqu'au bout. Derrière Lens, on s'est remobilisés. On a réussi à avancer». L'ancien Lorientais apprécie que son équipe ait retrouvé un groupe. «Notre véritable force est là : utiliser tout un groupe. A Marseille, si l'état d'esprit est comme il est aujourd'hui, on a très peu de chances de perdre des matches...»

Abriel : "On n'a pas encaissé de but, c'est déjà bien"
jeudi 23 décembre 2010 à 08H51

Après le match nul 0-0 hier soir à Brest pour cette dernière rencontre de l'année, Fabrice Abriel a tenté d'"excuser" la piètre performance des Olympiens sur une pelouse en mauvais état. "Ce ne fut pas simple de produire un jeu de qualité sur un tel terrain. Dans ces conditions, les deux équipes n'ont pas pris énormément de risques, s'est-il justifié. Il y a eu beaucoup de déchet de part et d'autre mais on n'a pas encaissé de but, c'est déjà bien. On va maintenant recharger les batteries afin de revenir au mieux de notre forme à la reprise".

L’INITIATIVE
Abriel se mobilise pour la Réunion
Parrain de l’association "1000 sourires",
depuis l’été dernier, Fabrice
Abriel se mobilise pour les enfants
de son île. Le milieu de terrain
olympien contribuera au début
du mois d’avril à la venue des
jeunes footballeurs de Saint-Paul
de la Réunion. Les gamins disputeront
une rencontre contre les U13
de l’OM, assisteront à l’entraînement
des professionnels, visiteront
le stade Vélodrome, seront invités
à la rencontre contre Toulouse.
Leur voyage d’une douzaine
de jours les conduira ensuite à la
base aérienne de Salon-de-Provence,
chez les marins pompiers
de Marseille, mais aussi à Paris

◗ ABRIEL
Fabrice a trop peu joué pour être
évalué. Un tir trop mou dans le temps
additionnel

◗ ABRIEL
Entré dans le temps additionnel,
il ne peut être évalué