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REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES

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Message  aladin Sam 23 Juil - 9:57

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Message  aladin Dim 24 Juil - 5:16

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ils parlent bien francais DEGAGE
samedi 23 juillet 2011 19:46
Sénégal: démonstration de force des partisans du président Wade à Dakar
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont assisté samedi à Dakar à un meeting du président sénégalais Avbdoulaye Wade, démonstration de force destinée à soutenir sa candidature à la présidentielle de 2012 qui venait d'être contestée par des milliers d'opposants.

En prenant la parole devant ses partisans, le président Wade s'est félicité que ces deux rassemblements de l'opposition et de la majorité se soient déroulés sans incidents. "Le Sénégal vient de montrer que c'est un grand pays", a-t-il affirmé.

Entre 1,8 et 2 millions de personnes ont assisté au meeting du président organisé par son parti, le parti démocratique sénégalais (PDS), a affirmé le ministre porte-parole du gouvernement, Moustafa Guirassy.

Un journaliste a vu des centaines de milliers de personnes, ainsi des centaines de cars dans lesquels ont été amenés de tout le pays les partisans du chef de l'Etat venus soutenir sa candidature à la présidentielle de 2012.

"Je suis venu soutenir Wade qui a fait en dix ans ce qu'aucun président n'a fait" avant lui, a déclaré l'un d'eux, Dieynaba Sidibé, de Tambacounda (sud-est).

Ce meeting monstre s'est tenu peu après un rassemblement d'opposants, auquel ont participé plusieurs milliers de personnes qui réclamaient eux qu'il ne se représente pas en 2012.

Ils étaient de 8.000 à 10.000 selon une source policière présente sur une place de Dakar, la place de l'Obélisque, ou avait lieu la manifestation, au moins 50.000 selon les organisateurs.

Ces chiffres ont été contestés par M. Guirassy qui a affirmé qu'ils n'étaient pas plus "de 2.500 à 3.000 personnes".

"Non à un troisième mandat de Wade", "Wade go, Wade out" (Wade va-t-en, Wade dégage), pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants.

Les grands leaders de l'opposition, dont celui du parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, de la société civile, mais aussi d'anciens proches du président comme son ex-Premier ministre Idrissa Seck, ont tour à tour pris la parole, saluant une mobilisation "exceptionnelle", "formidable".

M. Tanor Dieng a estimé que "la messe est dite" et qu'il ne reste plus au chef de l'Etat "que sa propre famille, son propre camp".

"Cette mobilisation montre la détermintion du peuple sénégalais à mettre fin au régime Wade. La cause est entendue, Abdoulaye Wade ne peut pas être candidat, Abdoulaye Wade ne sera pas candidat", a pour sa part affirmé Abdoulaye Bathily, de la Ligue démocratique (LD).

Ces manifestations se sont tenues un mois jour pour jour après des émeutes qui avaient fait une centaine de blessés devant l'Assemblée nationale, au moment où les députés examinaient un projet de loi décrié visant à faire élire un président et un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour de la présidentielle de février 2012.

Acculé par la contestation populaire et de vives critiques à l'étranger, le président Wade, âgé de 85 ans, avait finalement retiré le texte.

La manifestation de la place de l'Obélisque a été organisée par le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), créé après cette journée de violence, et qui rassemble partis politiques d'opposition et organisations de la société civile exigeant que M. Wade ne soit pas candidat à sa succession en 2012.

Elle a pour but "d'attirer l'attention sur les risques et les dangers du troisième mandat" qui a créé des troubles dans plusieurs pays africains, dont le Niger, a déclaré un des dirigeants du M23, Alioune Tine. "Nous avons besoin d'institutions fortes, pas d'hommes forts", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat, élu en 2000 pour sept ans, réélu pour cinq ans en 2007 après une réduction du mandat présidentiel, est à nouveau candidat à sa propre succession en 2012.

Ses opposants jugent sa candidature anticonstitutionnelle, estimant qu'il a déjà épuisé ses deux mandats légaux, ce à quoi le chef de l'Etat répond que c'est au Conseil constitutionnel de trancher.
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Message  bienvenou Dim 24 Juil - 9:08

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Message  bienvenou Dim 24 Juil - 9:44

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Message  bienvenou Lun 25 Juil - 6:25

Dette des USA: course contre la montre avant l'ouverture des marchés lundi
Les élus du Congrès américain tentaient dimanche de parvenir à un accord sur le relèvement du plafond de la dette, sans aucun signe de progrès peu avant l'ouverture de marchés asiatiques qui pourraient infliger un avertissement à Washington.

Neuf jours seulement avant le 2 août, date après laquelle la première économie mondiale risque un défaut de paiement, les négociations se poursuivaient entre les alliés démocrates du président Barack Obama, majoritaires au Sénat, et leurs adversaires républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants.

Bien que les protagonistes se veuillent rassurants en public, les élus peinaient à s'entendre sur un compromis qui relèverait non seulement le plafond de la dette, mais contribuerait aussi à réduire les déficits à long terme. Le noeud du problème réside dans la façon d'y parvenir, en particulier par une hausse d'impôts.

Poussés par leur aile droite, les républicains ont jusqu'ici été hostiles à tout alourdissement de la fiscalité, même pour les contribuables les plus aisés. M. Obama et ses alliés insistent sur une expiration des cadeaux fiscaux consentis aux plus riches par l'administration du républicain George W. Bush.

Le président républicain de la Chambre, John Boehner, a dit samedi vouloir parvenir à un accord avant dimanche après-midi, soit l'heure de l'ouverture des premiers marchés lundi matin en Asie. Leurs indices donneront la première réaction du monde financier au blocage des négociations devenu évident vendredi soir.

Soucieux de rassurer des investisseurs, tant M. Boehner que l'équipe de M. Obama se sont gardés dimanche d'afficher tout pessimisme. Samedi soir, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, avait pourtant accusé les républicains de conduire les Etats-Unis "au bord du défaut" de paiement.

Le président de la Chambre a souligné sur Fox News qu'il maintenait la proposition qu'il avait présentée à M. Obama, soit des coupes drastiques dans les dépenses, mais aussi 800 milliards de dollars de recettes fiscales supplémentaires cumulées sur 10 ans, obtenues par une réforme du code des impôts.

"Ma dernière offre tient toujours. Je n'ai jamais retiré ma dernière offre", a ajouté M. Boehner, qui avait claqué la porte des négociations avec la Maison Blanche vendredi soir, au motif selon lui que l'administration souhaitait obtenir 400 milliards de dollars de recettes supplémentaires.

M. Boehner devait participer à une conférence téléphonique avec ses troupes à 16H30 (20H30 GMT), selon une source républicaine.

Par ailleurs, M. Reid et la dirigeante des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi, doivent retrouver M. Obama à 18H00 dimanche à la Maison Blanche, une réunion fermée à la presse et à laquelle M. Boehner n'a pas été invité, selon un responsable républicain.

De son côté, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a assuré qu'un défaut de paiement de son pays n'aurait pas lieu. "Il est impensable que notre pays n'honore pas ses obligations en temps et en heure", a-t-il dit sur CNN.

Il a aussi insisté sur un relèvement du plafond de la dette suffisant pour tenir au-delà la présidentielle de novembre 2012, à laquelle M. Obama est candidat. "Il faut sortir (cette question) de l'arène politique", selon lui.

M. Geithner a évoqué une possible solution en deux étapes: relever le plafond de la dette dans un premier temps, avec de premières coupes budgétaires, avant de s'entendre sur un plan de réforme des programmes sociaux et de hausse des recettes fiscales.

Au-delà des opérateurs de marché et des agences de notation, qui ont menacé de réviser à la baisse leur évaluation de la dette américaine, la situation à Washington est observée de près dans le monde, au moment où l'Union européenne vient de s'entendre sur un énième plan pour éviter la propagation de la crise de la dette grecque.
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Message  bienvenou Mar 26 Juil - 4:19

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Dette américaine: Obama va parler, le Congrès divisé
Barack Obama va s'adresser aux Américains lundi afin de peser sur les négociations sur le relèvement du plafond de la dette au Congrès, où démocrates et républicains peinent toujours à s'entendre à huit jours d'un possible défaut de paiement de la première économie mondiale.
L'intervention de M. Obama, depuis le cadre solennel de la salle d'apparat de la Maison Blanche à 21H00 (mardi 01H00 GMT) sera consacrée à la façon "d'éviter un défaut de paiement et à la meilleure approche pour réduire les déficits", selon la présidence.

Elle aura lieu alors que les alliés démocrates de M. Obama, qui contrôlent le Sénat, et ses adversaires républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, sont toujours loin de s'entendre sur les modalités d'un plan de réduction des déficits pour accompagner un accord sur le relèvement du plafond de la dette.

Ce blocage provoque une inquiétude grandissante des marchés et des institutions financières internationales, à huit jours de la date butoir du 2 août, après laquelle les Etats-Unis risquent un défaut de paiement selon le Trésor si le plafond de la dette, qui a atteint en mai la limite réglementaire de 14.294 milliards de dollars, n'est pas relevé d'ici là.

Le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid, a proposé lundi un plan prévoyant un relèvement du plafond suffisant pour tenir jusqu'en 2013, accompagné d'une réduction des déficits de 2.700 milliards de dollars.

Il a immédiatement été soutenu par la Maison Blanche, dont le porte-parole Jay Carney a salué une démarche "raisonnable", bien que le dispositif ne comporte pas de hausses d'impôts, sur lesquelles M. Obama a insisté depuis le début de cette crise politique.

Lundi midi encore, le président affirmait: "nous ne pouvons pas réduire notre déficit seulement en coupant dans les dépenses". Les républicains, eux, ont rejeté toute hausse de la fiscalité, même pour les plus aisés.

Si les républicains "refusent cette offre, ça veut dire qu'ils veulent un défaut" de paiement, a affirmé le sénateur démocrate Charles Schumer.

Mais le président républicain de la Chambre, John Boehner, a réagi froidement, estimant que ce plan était "bourré de gadgets", qu'il n'effectuait "pas de changements réels dans la structure de dépenses de l'Etat" et ne s'attaquait pas aux grands programmes sociaux.

M. Boehner a indiqué que son propre plan de réduction des déficits de plusieurs milliers de milliards de dollars "faisait en sorte que les coupes dans les dépenses soient plus importantes que la hausse du plafond de la dette, et qu'il n'y ait pas de hausses d'impôts".

Autre point de friction, M. Boehner et ses troupes défendent une hausse du plafond de la dette en deux fois, alors que les démocrates réclament une autorisation d'endettement qui puisse durer jusqu'en 2013, après la présidentielle de novembre 2012.

Face à l'incertitude, les marchés ont perdu du terrain lundi: à New York, le Dow Jones a perdu 0,70% et le Nasdaq 0,56%, dans la foulée de pertes en Asie et en Europe.

Le Fonds monétaire international a prévenu lundi, dans son rapport annuel sur l'économie américaine, que les Etats-Unis risquaient de subir "un choc grave" si le Congrès n'agissait pas à temps.

Depuis le début de cette crise, Maison Blanche comme élus assurent pourtant qu'un défaut de paiement n'aura pas lieu. Lundi, c'est la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a pris la parole depuis Hong Kong pour rassurer la communauté internationale.

"Nous savons à quel point c'est important pour nous et pour vous (...) J'ai confiance dans le fait que le Congrès fera ce qu'il faut, et arrivera à un accord sur le plafond de la dette, (puis) travaillera avec le président Obama à des mesures améliorant nos perspectives budgétaires à long terme", a-t-elle affirmé
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Message  bienvenou Mar 26 Juil - 4:31

lundi 25 juillet 2011 18:32
La Grèce désormais à un cran du défaut de paiement selon Moody's
Malgré un nouveau plan de sauvetage, la Grèce, sous perfusion internationale, est désormais à un cran du défaut de paiement, selon l'agence de notation américaine Moody's, qui estime lundi que le pays ne sera pas en mesure de rembourser intégralement ses créanciers.

Première des trois grandes agences à dégrader la note d'Athènes depuis l'annonce jeudi dernier d'un deuxième plan d'aide au pays, étranglé par une dette colossale, Moody's a abaissé celle-ci de trois crans, la faisant passer de Caa1 à Ca. Celle-ci n'est plus qu'à un cran du défaut de paiement.

Dans la foulée, l'agence a aussi placé huit banques grecques, dont deux filiales de banques française, sous surveillance "en vue d'une possible dégradation".

"Nous estimons aujourd'hui que la Grèce est en défaut virtuel", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Moody's. "Mais tant que nous ne pouvons pas estimer le montant des pertes des créanciers privés, nous ne pouvons pas officiellement déclarer le pays insolvable", a-t-il ajouté.

La prochaine note sur l'échelle de notation de Moody's est "C", qui équivaut au défaut de paiement.

Moody's a relevé que la perspective de la note de la Grèce est "appelée à évoluer".

Prenant soin de bien étayer sa position dans deux notes, Moody's explique que la "dégradation reflète les pertes attendues qu'induit l'échange de dettes", explique Moody's, l'une des trois grandes agences de notation mondiales.

Pour Moody's, les échanges d'anciennes obligations grecques contre de nouvelles qui accompagnent cet accord "induisent que les créanciers privés vont essuyer des pertes", explique l'agence dans un document lundi.

Une fois l'échange entre les anciens titres de dette grecque et les nouveaux effectué, "Moody's le considérera à ce moment-là comme un défaut (de paiement) du gouvernement grec sur sa dette publique", prévient l'agence.

Cette situation est inédite au sein de la zone euro et pourrait provoquer un engrenage périlleux pour le secteur bancaire européen qui détient des quantités très importantes de dette publique grecque.

Se voulant rassurant, le président de la BCE Jean-Claude Trichet --pourtant le plus farouche opposant à un défaut de paiement de la Grèce-- a toutefois assuré que "tout a été mis en place pour faire face à toute éventualité". Une manière de dire que le défaut grec sera sous contrôle.

Fitch, l'autre grande agence de notation, avait annoncé vendredi dernier qu'elle allait placer en défaut partiel la dette de la Grèce car le nouveau plan vient modifier les termes initiaux de ses prêts.

Le nouveau plan d'aide à la Grèce prévoit en effet une participation du secteur privé, principalement des banques. Celles-ci ont accepté de ne pas être remboursées sur la totalité des prêts consentis à Athènes et vont contribuer à hauteur de près de 50 milliards d'euros au sauvetage du pays. Cette participation se fera notamment via un échange de titres arrivant à échéance jusqu'à 2020 contre le rachat de nouvelles obligations à trente ans.

Comme sa rivale Fitch, qui avait jugé "positif" la semaine dernière l'accord des dirigeants de la zone euro pour stabiliser la crise sans précédent secouant l'Union monétaire, Moody's relève quelques éléments positifs.

Il permettra à la Grèce d'être un peu moins dépendante des marchés financiers et de limiter les coûts liés à sa dette, estimée à 350 milliards d'euros.

Cet accord aura toutefois un impact "limité" sur l'objectif de réduction de la dette d'Athènes. "La Grèce continuera à être confrontée à des défis de solvabilité à moyen terme : son stock de dettes excédera toujours 100% de son PIB (Produit intérieur brut) pendant encore de nombreuses années", avance l'agence de notation.

Ce compromis, obtenu après des semaines d'atermoiements de la classe politique européenne, a également pour but de contenir le risque de contagion de la crise à d'autres pays fragiles de la zone euro.

L'Irlande et le Portugal, deux autres pays en difficulté, vont ainsi pouvoir emprunter à des taux réduits à l'avenir.

Mais d'après Moody's, pour les créanciers de ces deux pays, rien n'est certain : les points négatifs vont continuer à l'emporter sur les points positifs, ce qui devrait "peser sur leur note", fait savoir l'agence.

La mise sous surveillance de huit banques grecques "en vue d'une possible dégradation" concerne la Banque Nationale de Grèce (BNG), Eurobank, Alpha, la banque du Pirée, la banque agricole (ATE), Attica bank, Emporiki (filiale du Credit Agricole français), et Geniki, filiale de la Société Générale française.

Moody's note particulièrement que les banques grecques subissent une "érosion de la confiance des déposants", les dépots bancaires émanant du secteur privé "ayant baissé de 21% en Grèce entre la fin 2009 et mai 2011".
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Message  bienvenou Jeu 28 Juil - 7:08

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mercredi 27 juillet 2011 21:48
Humala prend les rênes du Pérou, champion de croissance et poudrière sociale
La nationaliste et ancien militaire Ollanta Humala devient jeudi président du Pérou avec pour défi majeur les énormes attentes sociales dans ce pays andin, un champion d'Amérique latine en matière de croissance mais aussi d'inégalités.

Premier président de gauche en 36 ans, Humala s'est déjà évertué à dissiper les craintes d'un socialisme radical et autoritaire sur le mode du Venezuela d'Hugo Chavez, dont il fut jadis émule. L'inspiration avouée aujourd'hui est une gauche gestionnaire et pragmatique, façon Lula.

"La Brésil est un modèle de succès, combinant stabilité macro-économique, croissance et intégration sociale". Humala a ainsi dessiné plusieurs fois sa feuille de route, y compris depuis le Brésil de Dilma Rousseff, premier pays qu'il visita peu après son élection le 5 juin.

En succédant à Alan Garcia (centre-droit), Ollanta Moisés Humala Tassio, 49 ans, hérite d'une économie dynamique, puissance minière (argent, cuivre, or) qui a renoué avec sa croissance record de la décennie 2000 : +8,05% sur les cinq premiers mois de 2011 et +6,6% prévus pour 2011, selon le FMI, ce qui ferait du pays le premier de la classe sud-américaine.

Mais le Pérou du président Humala, surtout le Pérou de l'intérieur, andin, rural et sous-développé (jusqu'à 60% de pauvreté dans les provinces andines), est aussi une poudrière sociale : 217 conflits en juin, selon l'observatoire du Médiateur du peuple, avec des violences dans 50% des cas.

Lors d'une de ces éruptions fin juin, cinq personnes avaient été tuées et une trentaine blessées dans la mobilisation contre un projet de mine d'argent dans la région de Puno (sud-est) et du lac Titicaca.

Les prochains de ces conflits, qui mêlent souvent un aspect environnemental (autour d'un projet minier) et des revendications de retombées économiques locales, seront les premières "épreuves de feu" du président Humala, analyse le politiste David Sulmont, de l'université catholique de Lima.

La gestion de certaines promesses, comme une taxe sur les surprofits des grands groupes miniers, ou le bond prévu d'un salaire minimum parmi les plus bas du continent à 600 soles (150 euros), seront d'autres virages délicats.

Aussi, ce sont les marchés qu'Humala a choisi de rassurer avant tout lors de la transition depuis un mois et dans le choix de son équipe.

Le président de la Banque centrale, l'économiste libéral Julio Velarde, a ainsi été reconduit. Un vice-ministre de l'Economie du gouvernement sortant, Miguel Castilla, a lui aussi été conservé, et même promu ministre de l'Economie.

"Humala s'inscrit dans la voie adoptée par le Brésil et l'Uruguay, où l'élection se gagne à gauche, mais le pays se gouverne au centre", analyse le politologue Aldo Panfichi qui souligne "la perte de force du modèle chaviste" dans la gauche sud-américaine, à la mesure des déboires du Venezuela.

Si la continuité macro-économique se confirme, le mandat d'Humala, un métis (quechua), devrait néanmoins voir quelques "premières" d'ouverture sociale ou ethnique dans le pays de 28 millions d'habitants où l'élite blanche, de Lima et de la côte, a historiquement concentré le pouvoir économique et politique.

Ainsi pour la première fois, une représentante de la minorité noire afro-péruvienne, la chanteuse Susana Baca, entre au gouvernement (ministère de la Culture). Pour la première fois, un indien d'Amazonie, l'awajun Eduardo Nayap, siègera au Parlement, sous l'étiquette du parti "Gana Peru" d'Humala.
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Message  aladin Ven 29 Juil - 12:47

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Message  aladin Ven 29 Juil - 14:30

Massacre d'Oslo. Le père du tueur : "Je ne veux plus parler de lui"



Massacre d'Oslo. Le père du tueur : "Je ne veux plus parler de lui" DIDIER DONNAT Partager
Jens Breivik, 76 ans, le père de l'auteur des attaques qui ont ensanglanté la Norvège, vit à Cournanel dans l'Aude. Effondré, cet homme nous a accordé un entretien au cours duquel il indique qu'il ne souhaite plus jamais revoir son fils : « C'est un terroriste ».

Il a appris que son fils, Anders Behring Breivik, avait été arrêté pour le massacre d'Oslo en regardant internet vendredi dernier. Le choc. Ancien diplomate, Jens Breivik est effondré. Ce Norvégien de 76 ans, installé à Cournanel, aux portes de Limoux dans l'Aude, depuis deux ou trois mois seulement, est aujourd'hui un homme traqué.

La fatigue se lit sur son visage émacié, mal rasé. Derrière des lunettes légèrement fumées, les yeux sont cernés, rougis, gonflés. C'est un homme infiniment triste, presque craintif, qui nous reçoit devant la grille de son jardin. Sa poignée de main est fuyante, son corps voûté. Jens Breivik est habillé d'un pantalon et d'un tee-shirt devenus trop grands. L'homme a maigri ces derniers jours.

Après un salut, Jens Breivik recule dans un mouvement de retrait, rapide. Quelques pas sur le côté, toujours debout. Il garde les mains jointes et fermées. En baissant la tête. Sans préambule, comme s'il regrettait déjà notre présence, dans un excellent français, il nous prévient aimablement : « Je vous accorde dix minutes, pas une de plus. Je ne veux pas de photographe. »

Puis avoue sans détour : « Je n'en peux plus. Dites-le bien à tout le monde : c'est là dernière interview que je donne, c'est fini. Dites bien aussi que je n'ai rien à voir avec ce terroriste. Je vous en prie : dites-le à tout le monde, je ne recevrai plus personne après vous. »

Soudain, une voiture arrive dans le petit chemin de terre qui conduit à la maison de la famille des Breivik. L'ancien diplomate interroge : « C'est un journaliste ? »

Les gendarmes qui montent la garde se rapprochent de lui, le rassurent. L'automobile tourne pour reprendre la route étroite un peu plus bas.

Jens Breivik se remet à marcher mécaniquement. Visiblement agacé, il regarde sa montre, téléphone à son épouse restée à l'intérieur de la maison, lui demande en norvégien de lui amener le catalogue de ses peintures. Le père du tueur veut nous montrer les tableaux que son épouse peint. Il parle de la lumière d'été si belle ici. Il fait diversion.

Wanda Breivik s'arrête à hauteur du portail, loin de nous. Son mari la rejoint, prend un livre vert et le tend dans un silence pesant.

S'exprimant en anglais cette fois, l'ancien diplomate nous parle des peintures à l'huile de son épouse. Il dit qu'il est fier de son talent, et qu'elle pourra peut-être exposer dans la région.

L'entretien commence.

Quand avez-vous vu votre fils pour la dernière fois ?

Je ne veux plus parler de mon fils, c'est un terroriste, j'ai déjà tout expliqué à la journaliste norvégienne Eline Sorsterhal de TV 2. Je n'avais aucune relation avec mon fils, c'est un terroriste. J'ai divorcé quand il avait un an, et, quand il a eu quinze ans, nous avons interrompu nos relations.. Il aurait dû se suicider, je pense que c'est ce qu'il aurait dû finir par faire, plutôt que de tuer tant de personnes. Je n'aurai plus jamais de contact avec lui. Je ne pourrai plus jamais revenir en Norvège. Je vous reçois uniquement pour parler de ma vie ici dans ce petit village limouxin. C'est notre terre d'asile désormais. Je veux tourner la page pour les miens… Comment faire autrement ?

Quel est votre état d'esprit aujourd'hui ?

Je ne peux pas répondre à cette question. Les mots ne pourront jamais décrire ce que je ressens encore aujourd'hui, sûrement demain aussi et encore après.

Allez-vous quitter Cournanel, la France ?

Oh non ! J'ai beaucoup voyagé, mon dernier poste était à Londres à l'ambassade de Norvège, pendant sept ans. La France est un choix. Nous aimons la France, le sud de la France, et aujourd'hui nous voulons rester à Cournanel. Avec mon épouse Wanda, il y a un an que nous cherchions une maison dans le Languedoc, nous venons juste d'aménager, nous aimons tellement ce pays… Nous ne voulions pas d'un Sud commercial, étouffant. Nous avons visité une dizaine de maisons. Ici, c'est notre coup de cœur.

Comment ont réagi vos voisins ?

C'est extraordinaire, dès le dimanche qui a suivi l'attaque, ils sont venus nous voir et nous ont dit : « Peu importe ce qui s'est passé en Norvège, nous serons toujours là à vos côtés. Nous pouvons faire vos courses, si vous avez besoin de nous, on vous laisse notre numéro de téléphone ». J'ai pleuré comme un enfant. Comment vous dire, on voulait venir dans le Sud pour son climat, sa tranquillité, sa lumière, mais dans cette épreuve nous avons trouvé quelque chose de beaucoup plus précieux. C'est incroyable, je le répète, tous les voisins, que nous connaissions à peine, nous ont protégés de cette fureur médiatique. Je ne pourrai jamais assez leur dire merci.



Vous avez été mis sous protection dès les premières heures qui ont suivi l'attaque d'Oslo ?

C'est moi qui ai demandé à la gendarmerie de Limoux une protection quand j'ai compris que c'était de mon fils dont on parlait partout. Je n'ai pas réalisé tout de suite, c'était impossible. Après l'effroi, l'incompréhension, j'ai eu très peur pour les miens. J'ai appelé le capitaine Baudry qui est venu avec ses hommes très rapidement. Ils sont formidables, efficaces, présents sans nous envahir. Ils ont compris notre désarroi. »

Jens Breivik s'arrête de parler. Il ajoute tout juste, poliment :

« Madame, je crois que les dix minutes d'interview sont écoulées maintenant. »


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Message  aladin Sam 30 Juil - 5:17

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vendredi 29 juillet 2011 19:54
Manifestation monstre des islamistes au Caire, des morts dans le Sinaï
Des centaines de milliers de personnes ont participé vendredi au Caire à la plus grande manifestation organisée en Egypte depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, à l'appel essentiellement des islamistes, sur fond de fragile transition politique.
Des rassemblements de moindre importance se sont aussi déroulés dans d'autres régions, notamment à El-Arich, dans le nord du Sinaï, où deux personnes ont été tuées et une douzaine blessées quand plusieurs dizaines d'hommes armés ont, une fois les manifestants dispersés, déferlé sur la ville et ouvert le feu, a annoncé le ministère de la Santé. Les assaillants brandissaient des drapeaux barrés de slogans islamistes.

Place Tahrir, dans le centre de la capitale égyptienne, les contestataires venus de tout le pays ont fait une impressionnante démonstration de force.

Ils entendaient défendre ce qu'ils appellent "l'identité islamique de l'Egypte" et exiger que les élections législatives se déroulent comme prévu à l'automne. Certains ont même scandé des slogans en faveur de l'instauration d'un "Etat islamique".

Ce rassemblement, à l'initiative surtout des salafistes -des fondamentalistes- et des puissants Frères musulmans, faisait craindre des heurts avec les militants des organisations laïques qui campent depuis le 8 juillet sur la place Tahrir.

La semaine dernière, les islamistes avaient mis sur pied leur propre défilé, accusant les contestataires laïques d'aller à l'encontre de "l'identité islamique" de l'Egypte.

Mais après deux jours de négociations, laïcs et musulmans radicaux avaient convenu de laisser de côté leurs dissensions pour sauver les idéaux de la révolte populaire de janvier-février qui avait abouti au départ de M. Moubarak.

Le compromis a vite volé en éclats puisqu'une vingtaine de groupes ont annoncé dans un communiqué leur retrait de la manifestation en raison des slogans islamistes.

"Nous avions un accord en vertu duquel cela serait une journée d'unité, mais cela s'est transformé en quelque chose d'autre", a expliqué Mohammed Waked, membre du Front pour la justice et la démocratie.

Sous une chaleur étouffante, debout sur les podiums montés autour de la célèbre place, les orateurs ont certes exhorté à l'unité, mais la foule a aussi appelé l'Egypte à "mettre en oeuvre la loi de Dieu".

Signe des tensions croissantes entre islamistes et laïcs, des centaines de protestataires se sont rués vers l'extérieur de la place en criant et causant un mouvement de panique momentané, pour revenir plus tard et constater que rien ne s'était passé, parce que des gens scandaient "Allah Akbar !" ("Dieu est le plus grand !").

Parmi les revendications des manifestants, figuraient la fin des procès militaires de civils, la comparution des dignitaires de l'ancien régime et la redistribution des richesses.

Depuis le 8 juillet, des protestataires, en majorité laïques - les islamistes ayant refusé jusqu'à présent de participer aux sit-in - occupent la place Tahrir, épicentre de la contestation, pour dénoncer la lenteur des réformes promises par l'armée au pouvoir. Les militaires sont également accusés de violations des droits de l'Homme et de recourir aux méthodes de l'époque Moubarak pour écarter les opposants.

Dans le Sinaï, après une manifestation pacifique à la mi-journée sur une des places d'El-Arich, là aussi à l'appel surtout des islamistes, environ 150 hommes ont déferlé, à bord de camions ou sur des motos, à l'intérieur de la ville, agitant des drapeaux noirs sur lesquels on pouvait lire "il n'y a de Dieu qu'Allah !", selon ces témoins.

Ils ont d'abord tiré en l'air, terrorisant les habitants, et détruit une statue de l'ancien président Anouar al-Sadate, assassiné par des militants islamistes en 1981.

Les assaillants se sont ensuite dirigés vers un poste de police, mais ils ont été bloqués par des policiers et des soldats. Un témoin a raconté à l'AFP que des échanges de tirs avaient eu lieu de part et d'autre du poste de police.

"Nous avons deux corps de civils à la morgue maintenant et 12 policiers sont soignés pour des blessures à l'hôpital", a déclaré le vice-ministre de la Santé Hicham Chiha à la télévision d'Etat.

L'agence officielle de Mena a fait état d'au moins deux autres blessés, et des témoins ont évoqué des victimes parmi les assaillants.
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Message  aladin Sam 30 Juil - 11:27

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Message  aladin Sam 30 Juil - 12:22

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Message  aladin Dim 31 Juil - 7:00

30 juillet 2011 23:57
Dette américaine: blocage au Congrès, les républicains se tournent vers Obama
Les républicains du Congrès américain opposés au plan des démocrates du Sénat pour éviter un défaut de paiement se sont déclarés "confiants" dans un accord proche avec la Maison Blanche, appelant de nouveau le président Barack Obama à s'impliquer.

"Le sénateur (chef républicain du Sénat, Mitch) McConnell et moi sommes confiants dans le fait que nous allons parvenir à un accord avec la Maison Blanche", a indiqué le président de la Chambre des représentants, John Boehner, samedi lors d'un point presse au Capitole à trois jours de la date butoir du 2 août fixée par le Trésor américain.

M. McConnell a indiqué avoir parlé à M. Obama et au vice-président Joe Biden samedi, et a estimé qu'un accord pourrait intervenir "dans un avenir très proche". Les deux hommes ont assuré qu'ils rejetteraient le dernier plan des démocrates du Sénat et qu'ils souhaitaient traiter avec le président.

Après avoir claqué la porte des négociations à la Maison Blanche la semaine dernière, les républicains semblent compter sur M. Obama pour les aider à sortir de l'impasse.

Mais le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, a indiqué qu'aucun accord n'était proche samedi après-midi après une réunion d'une heure et demie à la Maison Blanche avec M. Obama et la chef des démocrates de la Chambre, Nancy Pelosi.

"Ce n'est pas vrai", a-t-il assuré devant le Sénat. "Je viens de passer deux heures avec le président et le vice-président et les républicains refusent de négocier en toute bonne foi", a dit M. Reid.

La Chambre des représentants, où les républicains sont majoritaires, a rejeté samedi, par 246 voix contre 173, un plan démocrate pour tenter d'éviter un défaut de paiement à trois jours de l'échéance fixée par le Trésor.

Ce texte "ne sera pas adopté au Sénat", a prévenu M. McConnell.

Preuve du blocage entre les deux partis du Congrès, le vote de la Chambre intervient au lendemain du rejet d'un plan républicain par le Sénat.

De son côté, M. Obama a estimé samedi dans les négociations que les deux parties n'étaient "pas si loin l'une de l'autre", mais il a averti qu'il restait "peu de temps".

Samedi matin, les deux chambres du Congrès se sont lancées dans un nouveau week-end marathon pour tenter de trouver un accord avant mardi 2 août -- date-butoir fixée par le Trésor -- pour relever le plafond de la dette de 14.294 milliards de dollars et engager en même temps une politique de réduction des déficits.

"Nous avons toujours le temps de faire ça", a assuré samedi M. Reid, le chef de la majorité démocrate du Sénat. "J'exhorte mes amis républicains à se joindre à moi pour agir avec le seul plan de compromis qui reste", a-t-il ajouté. Pour tenter d'attirer des voix à droite, il a diffusé vendredi soir une nouvelle version de son plan avec des mesures "suggérées" par les républicains.

Le chef démocrate a également assuré samedi qu'il y avait des "discussions significatives" entre les sénateurs des deux camps samedi pour tenter d'arracher les 60 voix sur 100 nécessaires à l'adoption du plan. M. Reid dispose d'une majorité de 53 sénateurs.

Vendredi, il a aussi pris des mesures pour programmer un premier vote au Sénat ce week-end afin de tenter de faire adopter son texte.

Mais 43 des 47 sénateurs républicains ont écrit à M. Reid pour lui dire qu'ils ne soutiendraient pas son plan.

Dans son ultime version, le plan de M. Reid autorise un relèvement du plafond de la dette de 2.400 milliards de dollars, accompagné de 2.400 milliards de dollars de réductions budgétaires sur 10 ans. Ce relèvement du plafond de la dette est conçu pour tenir jusqu'en 2013.

Les républicains, eux, insistent sur un plan en deux étapes : un premier relèvement avant le 2 août et un deuxième début 2012, soit en pleine campagne électorale.

Si les deux partis ont fait des concessions au fil des négociations, leurs philosophies politiques restent largement opposées. D'un côté les républicains réclament des baisses d'impôts et des réductions budgétaires drastiques. De l'autre, les démocrates veulent accompagner la rigueur budgétaire d'efforts fiscaux de la part des plus riches.

Si aucun projet de loi pour relever le plafond de la dette n'est envoyé à la Maison Blanche avant le 2 août, il ne restera que quelques jours à l'administration pour payer ses factures avant d'épuiser ses réserves d'argent, selon les analystes. Un défaut de paiement pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l'économie mondiale.

L'ancien secrétaire adjoint au Trésor sous l'administration de George W. Bush, Neel Kashkari, qui a été confronté à la situation créée par l'effondrement de la grande banque d'affaires Lehman Brothers, a estimé vendredi que le contexte économique était pire en septembre 2008 qu'à l'heure actuelle, mais que l'économie américaine demeurait fragile.
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Message  aladin Dim 31 Juil - 7:15

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30 juillet 2011 18:00
Syrie: déploiement massif de l'armée à Deir Ezzor, trois morts
L'armée s'est déployée en force samedi à Deir Ezzor (est), une ville à la pointe de la mobilisation depuis le début, mi-mars, d'une révolte populaire sans précédent en Syrie, et trois civils ont été tués par des tirs après des jets de pierres par des villageois au passage d'un convoi.

Vendredi, 20 personnes ont été tuées et 35 autres blessées en Syrie où des centaines de milliers de manifestants ont réclamé la chute du régime et dénoncé le silence de la communauté internationale face aux répressions, ont indiqué samedi des militants.

Près de Deir Ezzor, où une manifestation massive avait eu lieu la veille, les soldats ont tué samedi trois personnes, a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé en Grande-Bretagne.

Un convoi d'environ 60 véhicules militaires, dont des chars, des transports de troupes et des camions, se dirigeait vers Deir Ezzor quand il a été la cible de jets de pierres par des villageois.

Les militants des droits de l'Homme redoutent une répression massive à Deir Ezzor, située sur les rives de l'Euphrate dans une région pétrolière et devenue un important foyer de contestation depuis le début du soulèvement à la mi-mars contre le régime autoritaire du président Bachar Al-Assad.

"Alors que le convoi de véhicules se dirigeait vers Deir Ezzor, il a rencontré une foule en colère venant du village proche de Tabneh (à 40 km à l'ouest de Deir Ezzor) et des pierres ont été lancées pour tenter de l'arrêter", a-t-il ajouté.

"Les soldats ont ouvert le feu pour les disperser, tuant trois personnes", a-t-il indiqué.

A Deir Ezzor, "les soldats ont ouvert le feu pour effrayer les habitants, après être arrivés au bureau du gouverneur", a indiqué M. Abel Rahmane citant des témoins.

"Des voix criant 'Allah akbar' se sont élevées dans la ville, mettant en garde contre une opération militaire massive, et les habitants ont commencé à installer des barrages avec des sacs de sable pour empêcher l'armée de se déployer dans la ville", a-t-il ajouté.

Un homme se présentant comme un colonel de l'armée syrienne a affirmé samedi avoir fait défection avec des "centaines" de soldats et a lancé une mise en garde au régime en cas de répression dans la région de Deir Ezzor.

L'homme, se présentant comme le colonel Riad al-Asaad, a indiqué au téléphone à l'AFP à Nicosie, qu'il se trouvait en Syrie "près de la frontière turque" et était "le commandant de l'armée libre de Syrie".

"Je préviens les autorités syriennes que je vais envoyer mes troupes combattre l'armée (régulière) s'ils n'arrêtent pas leurs opérations à Deir Ezzor", a-t-il ajouté.

Vendredi, au moins 50.000 personnes avaient défilé à Deir Ezzor pour réclamer la chute du régime du président Bachar al-Assad, puis 300.000 avaient participé aux funérailles de trois civils tués au cours de rassemblements précédents, selon l'OSDH. Trois personnes y ont été tuées vendredi, selon l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH).

"Les autorités syriennes (avaient) décidé de recourir à l'assassinat de manifestants lors de la journée placée sous le slogan 'Votre silence nous tue'", a annoncé l'ONDH dans un communiqué.

Au moins 20 personnes ont été tuées et 35 autres blessées pour cette journée de colère où des centaines de milliers de manifestants se sont mobilisés dans tout le pays, selon les organisations des droits de l'Homme.

Selon l'OSDH, "un jeune homme a été tué vendredi à l'un des barrages des forces de sécurité dans le quartier Qadam à Damas".

L'ONG a précisé que les autorités avaient interdit la tenue de funérailles publiques et que le jeune homme avait été rapidement enterré sous la surveillance des militaires pour éviter toute manifestation.

Dans ce même quartier, entièrement verrouillé par l'armée, les militaires ont mené pendant quatre heures vendredi des opérations de ratissage au cours desquelles plus de 500 personnes ont été arrêtées.

"L'armée a érigé des barrages à toutes les entrées du quartier et les hommes des forces de sécurité, lourdement armés, ont procédé à des perquisitions et à des arrestations", selon l'OSDH, qui a assuré que les forces de sécurité disposaient d'une liste de participants aux manifestations hostiles au régime.

"Les forces de sécurité ont brisé les portes quand les habitants ne leur ouvraient pas immédiatement et se sont postées sur les toits des maisons", a-t-il poursuivi.

Depuis le début de la contestation le 15 mars, la répression a fait 1.888 morts, 1.519 civils et 369 membres de l'armée et des forces de sécurité, selon un bilan de l'OSDH.

En outre, plus de 12.000 personnes ont été arrêtées et des milliers d'autres ont fui, selon des ONG
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Message  aladin Dim 31 Juil - 12:07

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Message  bienvenou Lun 1 Aoû - 5:31

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dimanche 31 juillet 2011 22:26
Syrie: la communauté internationale horrifiée par le "massacre" de Hama
Les condamnations se multipliaient dimanche soir dans le monde quelques heures seulement après l'intervention de l'armée syrienne à Hama qui a fait une centaine de morts, et qualifiée de "massacre" par l'Union européenne.

Le président américain Barack Obama s'est dit dimanche "horrifié par l'usage qu'a fait le gouvernement syrien de la violence et de la brutalité contre son propre peuple".

"Les informations en provenance d'Hama sont épouvantables et montrent le vrai caractère du régime syrien", a dit le président américain. Les Etats-Unis vont "dans les jours à venir continuer à augmenter la pression sur le régime syrien et à collaborer avec d'autres pays pour isoler" le régime du président Bachar al-Assad, a annoncé M. Obama.

A Bruxelles, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est déclaré "choquée" suite à "l'intervention des forces militaire syriennes totalement injustifiable dans la ville de Hama".

Soulignant que ces violences interviennent à la veille du Ramadan, Mme Ashton a relevé que "l'armée syrienne et les forces de sécurité ont le devoir de protéger les populations civiles, pas de les massacrer".

Le Président du Parlement européen Jerzy Buzek a pour sa part dénoncé le "massacre" commis par le régime syrien à Hama et a appelé Damas à commencer la passation du pouvoir.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a condamné dimanche "avec la plus extrême fermeté" la poursuite de la répression en Syrie, relevant lui aussi son caractère "particulièrement inacceptable en cette veille du mois de Ramadan". "Les responsables politiques, militaires et sécuritaires syriens doivent savoir, maintenant plus que jamais, qu'ils devront rendre compte de leurs actes", a ajouté M. Alain Juppé.

Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a d'ailleurs réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il prenne "une position très ferme" après ce "dernier acte horrible de répression violente contre les contestataires qui se rassemblent d'une manière pacifique".

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, s'est dit "profondément choqué" et a annoncé "de nouvelles sanctions avec nos partenaires européens" si le régime ne renonce pas à la violence contre ses opposants.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, s'est déclaré dimanche "consterné" par l'intervention de l'armée "contre des civils qui ont manifesté en masse et pacifiquement".

Les Pays-Bas ont vivement condamné l'offensive "inacceptable" de l'armée syrienne à Hama et réclamé un durcissement des sanctions européenne contre le régime de Damas ainsi que l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution condamnant la violence.

La Turquie a appelé le régime syrien "à arrêter ses opérations (militaires) et à s'orienter vers des méthodes politiques, vers le dialogue et les initiatives pacifiques pour parvenir à une solution".

"Alors que la Turquie s'attendait à ce que la Syrie crée les conditions d'un climat pacifique pendant le mois de Ramadan, elle est attristée et déçue, de même que l'ensemble du monde musulman, par les développements qu'elle observe à la veille du saint mois de Ramadan", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), près de 140 de personnes au total ont été tuées dimanche en Syrie, dont une centaine lors de l'intervention de l'armée à Hama pour tenter d'écraser les manifestations d'opposition à la veille du Ramadan.

"C'est l'un des jours les plus sanglants" depuis le début de la révolte le 15 mars pour réclamer des réformes démocratiques, a déclaré Rami Abdel Rahmane, le chef de l'OSDH
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REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES  - Page 3 Empty LES INDIGNES ...A LA CONQUETE DE L "EUROPE !!!! QUE DIS JE ...DU MONDE!!!!

Message  bienvenou Lun 1 Aoû - 12:48

Les "indignés" à la conquête de l'Europe

Fin du voyage : le 8 octobre à Bruxelles. D'ici là ces jeunes Espagnols partis de Madrid le 26 juillet rencontreront sur les routes de France toute l'Europe indignée.

29.07.2011 | Elena Herrera | Público
http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/29/les-indignes-a-la-conquete-de-l-europe


Courrier international"On meurt d'envie d'arriver, et on n'est même pas encore partis." Piotr Lewandowski, un Polonais de 22 ans, a perdu en janvier son emploi dans une cartonnerie espagnole. En juin, il est parti de Santander, dans le nord-ouest du pays, et a marché pendant vingt-trois jours aux côtés des "indignés" pour rejoindre Madrid. Le 26 juillet dernier, il a une nouvelle fois décidé, avec une trentaine de membres du "mouvement du 15 mai", de prendre la route jusqu'à Bruxelles. A pied. Son objectif ? Une "révolution mondiale".

"La décadence sociopolitique, économique et environnementale qui règne dans nos systèmes est un ennemi international complexe et intangible contre lequel nous devons lutter en se mobilisant en bloc." Derrière ce mot d'ordre, un groupe d'indignés a décidé d'avancer le départ de la marche vers la capitale administrative de l'Union européenne au cours d'une assemblée qui s'est tenue le 25 juillet dans le parc madrilène du Retiro. "Le 'mouvement du 15 mai' continue, nous n'avons rien à perdre", expliquaient certains d'entre eux, rassemblés par petits groupes sur la place de la Puerta del Sol avant le grand départ.

Les marcheurs ont prévu d'arriver à Bruxelles le 8 octobre pour présenter au Parlement européen leurs revendications. Ils profiteront du chemin pour "dialoguer". Ce parcours sera ainsi l’occasion d’améliorer la coordination du mouvement au niveau international et de parvenir à un cadre d'action commun.

Comme l'explique l’un des porte-parole, il s’agit de "diviser la France en terrains d'action". A chaque étape, des indignés venus de différents pays rejoindront la marche. Le 17 septembre, ils seront tous rassemblés à Paris. Les organisateurs attendent encore des confirmations d'autres indignés venus d'Italie, de Grèce, d'Allemagne, de Suisse et du Royaume-Uni. A priori, ils sont tous prêts à entreprendre ce chemin pour "porter le message du mouvement partout en Europe" et arriver simultanément à Bruxelles. Par ailleurs, un autre groupe devrait quitter Barcelone dans les jours à venir. Les deux convois se rejoindraient alors à Tours et termineraient la route ensemble.

Le jour du départ, le "mouvement du 15 mai' a largement incité ses sympathisants par l'intermédiaire des réseaux sociaux à se rendre à la Puerta del Sol pour dire au revoir aux pèlerins. Ils étaient une centaine à avoir fait le déplacement, pour les soutenir et les accompagner sur la première étape. Parmi eux, Beatriz, une jeune fille de Bilbao, assure qu'elle les rejoindra quand ils passeront par le Pays basque : "A Bruxelles, nous allons prouver que, si les gouvernements ne sont pas capables de s'unir, les peuples le peuvent."

Juste avant le départ régnait la même ambiance festive et revendicatrice qui caractérise le mouvement depuis le début. Le cri de guerre des manifestations indignées : "Du nord au sud, d'est en ouest, la lutte continue coûte que coûte !" a été repris en chœur par les participants. On a pu entendre d'autres slogans traditionnels du 'mouvement du 15 mai' du genre : "Non, non, non, ils ne nous représentent pas !" ou "Le peuple uni jamais ne sera vaincu !".

Guillermo, arrivé à Madrid à pied depuis Alcázar de San Juan (dans la province castillane de Ciudad Real [à environ 140 km de la capitale]), a rejoint lui aussi la grande marche. "Nous voulons faire passer à la société et au monde politique un message de changement et, par ce modeste symbole, montrer que rien n'est impossible."

A Bruxelles, les marcheurs indignés sont attendus par Carmen Gil, une Sévillane installée dans la capitale belge depuis deux ans. Avec d'autres membres du mouvement, elle se chargera de coordonner l'accueil des voyageurs: "Il y a beaucoup de gens, des Espagnols et des Belges, qui les attendent déjà


Dernière édition par bienvenou le Sam 19 Nov - 8:07, édité 2 fois
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Message  bienvenou Lun 1 Aoû - 12:58

"democratie reelle laposte net" <democratie.reelle@laposte.net>
Cc:
Objet : Communiqué



Trouvé sur facebook :

[FR]

--------------------------------------------------------------------------------------------------

LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ EST DE DIFFUSION MONDIALE PAR L'EMPLOI DE TOUS LES MOYENS DE COMMUNICATION QUE NOUS AVONS À NOTRE DISPOSITION.

--------------------------------------------------------------------------------------------------



NOUS,

PEUPLE FRANÇAIS,

PEUPLE MULTICULTUREL ET MULTIRACIAL,

EN CETTE SECONDE DÉCADE DU 21ÈME SIÈCLE,



DÉCLARONS



1/ QUE NOUS SOMMES LE TIERS ÉTAT



2/ QUE NOUS REVENDIQUONS LES DROITS INVIOLABLES DE NOTRE PEUPLE



3/ QUE LES CLASSES PRIVILÉGIÉES TENDENT A MÉCONNAITRE CES DROITS DEPUIS LE COMMENCEMENT DE LA FÉODALITÉ



4/ QU'ELLES COMMETTENT DES CRIMES CONTRE NOTRE PEUPLE



CE COMMUNIQUÉ DU PEUPLE FRANÇAIS EST UN AVERTISSEMENT LANCÉ CONJOINTEMENT À :



1/ L'ACTUEL GOUVERNEMENT FRANÇAIS QUI SE REND COUPABLE D'ABUS DE BIENS SOCIAUX ET DONC DE DÉTOURNEMENT D'ACTIFS PUBLICS APPARTENANT AU PEUPLE FRANÇAIS



2/ LA TROÏKA, AUX BANQUES ET AUX SOI-DISANT INVESTISS€S, LOCAUX OU ÉTRANGERS, QUI FANTASMENT SUR LES BIENS DES CITOYENS FRANÇAIS.



EN CONSÉQUENCE, NOUS,

PEUPLE FRANÇAIS,

PEUPLE MULTICULTUREL ET MULTIRACIAL,





MANIFESTONS NOTRE VOLONTÉ CITOYENNE



Face à l’oppression et au pillage par l’oligarchie financière, le PEUPLE FRANÇAIS invoque le devoir de résistance inscrit dans sa constitution car les autorités légales, actuellement en place, sont en train de légiférer pour pouvoir procéder à la légalisation et à l'institutionnalisation dudit pillage.



Elles se rendent ainsi complices de l'oligarchie financière mondiale et sont par delà en train de commettre des crimes économiques contre le PEUPLE FRANÇAIS TOUT ENTIER.



Lesdites autorités légales commettent des fautes et des crimes et doivent donc être punies pour cela.



Messieurs les soi-disant représentants du peuple,



Le peuple est à bout.

Ne le provoquez pas.



Votre acharnement à poursuivre ceux que vous qualifiez aujourd'hui de fraudeurs et d'assistés sont en réalité les citoyens les plus vulnérables de notre société que vous avez volontairement précarisés tout au long de ces 20 dernières années.



Aujourd'hui, comme vos caisses sont vides et que votre endettement public est exponentiel, vous reproduisez un schéma que notre peuple a vécu il y a de cela maintenant 222 ans.



Votre actuel régime est le vivier de toutes les injustices.



Lorsqu'un gouvernement décide de récupérer de la trésorerie sur le dos des plus démunis, il démontre ainsi toute son indécence, son niveau de cynisme et de persécution ainsi que son degré de complicité avec les spéculateurs.



Non seulement vous avez créé sciemment cette situation en soumettant notre Nation à des organismes internationaux mais vous la détruisez en la sacrifiant à l'oligarchie financière.Soyez bien certains que vous n'êtes que les valets de cette dernière et rien de plus.



La France, bien que votre gouvernement prétende le contraire, enregistre 6 millions de chômeurs. De plus, 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté.



Votre Ministère du travail présente comme « emplois durables » tous les contrats de travail de plus de 6 mois. A titre d’exemple, en mars 2011, 57 % des offres d'emplois sont des CDD d'une durée inférieure à 6 mois (Dares indicateurs n° 32, avril 2011, p. 14 publié sur le site du Ministère du travail le 27 avril 2011).



Les aides sociales distribuées ne coûtent que 800 millions à l’Etat français par an mais, en revanche, votre budget "Défense" atteint la somme de 45 milliards!



L'Etat français, nous vous le rappelons, c'est avant tout son peuple et, par voie de conséquence, ses contribuables... Sans nous, vous n'êtes rien.



Même Le Figaro écrit "Une paille" ... et reconnaît « que les assistés ne nous coûtent pas cher » en se référent à toutes les personnes qui reçoivent le maigre et chiche filet de sécurité qui empêche encore la France et l’Europe occidentale de ressembler aux Etats-Unis, votre modèle de prédilection!



Aujourd'hui, le peuple français constate que le triste résultat de détruire les emplois et de ruiner notre pays avec toutes vos autres dépenses inconsidérées est inacceptable et qu'il lui est impossible de cautionner de tels actes irresponsables et criminels.



Par conséquent, nous exigeons, en notre qualité de peuple et donc d’actionnaire majoritaire de notre Nation, que vous nous rendiez des comptes immédiatement :



Votre budget de guerre, officiellement dénominé « la Défense », représente 45 milliards de NOS IMPÔTS et, dans le même temps, le TPE vous oblige à faire disparaître l’arme atomique.



L'actuelle dette publique de la FRANCE atteint la somme vertigineuse de 1.646.100.000,00.-€ ( Mille six cent quarante six milliards et cent millions d'euros ) et représente «approximativement»84,5% du PIB à la fin du premier trimestre 2011.



1- Qui vous a autorisé à bombarder les Libyens, les Afghans, à intervenir en Côte d’Ivoire et autres OPEX (opérations extérieures) ?



2- Qui vous a autorisé à dilapider notre trésor public (composé de NOS IMPÔTS) en bombes et en kérosène pour n'obtenir que de catastrophiques résultats ?



3- Qui vous autorise à conserver, voire augmenter, une force de dissuasion aussi disproportionnée qu'injustifiée et à nos frais ?



4- Qui vous autorise à distribuer 3 milliards d'euros d’avantages fiscaux aux enfants des riches privilégiés pour qu’ils réussissent mieux que les enfants du peuple ?



5- Qui vous autorise à dénaturer notre Constitution pour la convertir en une pantomime du texte original garant de nos libertés, égalités et fraternités ?



6- Qui vous autorise à modifier nos institutions pour quitter, recouper, restreindre et diminuer l’expression portée aux urnes de la volonté du peuple ?



7- Qui vous autorise à dilapider notre patrimoine public pour camoufler vos incompétences de gestion comptable et financière ?



8- Qui vous autorise à fermer les yeux sur l'évasion fiscale des grandes compagnies qui composent le CAC40 ?



9- Qui vous a autorisé à faire ces choix unilatéraux ?



Certainement pas le peuple.



Messieurs les soi-disant représentants du peuple,



Le peuple n'a plus de pain et n'a pas la moindre intention de grignoter des brioches !



Le peuple est à bout.

Ne le provoquez pas.



Votre gouvernement, de type dictatorial, n’est plus représentatif du peuple de ce pays car il impose des lois ou des décrets qui sont une atteinte directe aux droits fondamentaux. Avec ces lois et décrets ce même gouvernement prétend pouvoir brader les biens publics en toute impunité et mettre ainsi en péril l'avenir des citoyennes et des citoyens français.



Ce gouvernement n'a plus aucune légitimité et son président de la république encore moins ; sans parler des députés et des sénateurs car les décisions qui sont prises viennent directement contre la volonté de la grande majorité du peuple français.



Par conséquent, nous nous voyons dans l'obligation d'informer tous ceux qui veulent participer à l'annexion du bien commun que nous ne tarderons pas à renverser ledit gouvernement par les voies légales et démocratiques ainsi que le suivant s'il poursuit dans la même voie. Les français appelleront rapidement leur gouvernement à rendre compte de ses crimes devant la nation.



Les signatures et les lois sont nulles et non avenues.



Elles ne sont pas validées par le peuple français, qui ne les reconnait pas.



D'autre part, nous mettons en garde tout soi-disant investisseur, afin qu’il ne lui vienne même pas à l’esprit de développer des stratégies pour s’approcher de quelque vente aux enchères de nos biens publics ou braderie de nos vies et encore moins de penser à les acquérir. Ces investisseurs perdront le bénéfice de tout ce qu’ils auront acheté en spéculant quand nous retrouverons la souveraineté de notre pays en tant que peuple de sorte que les sommes engagées pour ces achats illégitimes ne leur seront pas remboursées.



De même, nous les prévenons que jusqu’à ce que nous recouvrions le contrôle du pays, dans le cadre de la défense de nos droits tels qu’ils découlent de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen mais aussi des droits des peuples et des personnes reconnus internationalement, nous ferons tout ce qui est nécessaire par le biais de notre auto-organisation pour annuler en faits et en actes tous les éventuels investissements spéculatifs de ce type.



Qu'aucun soi-disant investisseur n’ose faire ses courses dans les biens publics soldés et les activités comme l'énergie, l'eau ou les ressources alimentaires actuellement bradées par nos gouvernants. Le peuple français recevra et traitera ces investissements illégaux comme des indemnités compensatrices qui lui permettront de reconstituer son patrimoine public légitime sans aucun droit pour les lobbys privés qui auront participé directement ou indirectement dans ces opérations frauduleuses.



Dans notre pays, quand le peuple se voit privé de ses libertés fondamentales et spolié de ses biens publics, ledit peuple sait donner naissance à des héros et se livre à de hauts faits de résistance.

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Message  bienvenou Lun 1 Aoû - 13:03

democratie.reelle@laposte.net, "AG Nîmes" <ag.nimes@laposte.net>
Cc:
Objet : Fw : [ATTAC-FRANCE] Les pyromanes saluent le plan anti-incendie de la zone euro

--- En date de : Ven 22.7.11, Attac France a écrit :
Les pyromanes saluent le plan anti-incendie de la zone euro

Réuni le 21 juillet à Bruxelles, le sommet de la zone euro a élaboré un nouveau et nième “plan de sauvetage” de la Grèce. Outre le déblocage à court terme de nouveaux prêts pour la Grèce, ce plan comporte une nouveauté principale: le Fonds européen de stabilité financière pourra être autorisé à acheter les obligations grecques, irlandaises et portugaises sur le marché secondaire. En clair, les États et donc les contribuables européens vont pouvoir débarrasser les banques et les fonds d'investissement de ces titres, considérés comme « pourris » puisque les pays débiteurs sont en voie de faire défaut sur leur dette.

La Banque centrale européenne, jusqu'à présent seule à pouvoir décharger les banques de ces créances douteuses, exigeait que l'Union européenne prenne le relais: elle a eu satisfaction. C'est donc une nouvelle étape de la socialisation des pertes, que les banques européennes auraient théoriquement dû prendre en charge pour avoir prêté de façon inconsidérée à des pays surendettés. Une socialisation par anticipation, à la différence de celle de 2008-2009 : brillante manière de tirer les leçons de la crise financière, puisqu'aujourd'hui les États déchargent les banques de leurs pertes avant même qu'elles ne soient réalisées !

Certes, l'accord européen prévoit une « participation volontaire » des banques privées sous la forme d'un renouvellement des prêts, d'un rééchelonnement (allongement de la durée du prêt) ou d'un rachat. Mais les spéculateurs ne s'y sont pas trompés : ce défaut sélectif et volontaire ne coûtera pas cher aux banques, dont les actions ont spectaculairement grimpé jeudi à Paris, Londres, Milan, Francfort... Les pyromanes saluent ainsi le plan anti-incendie de la zone euro.

Enfin l'accord organise un certain allègement du fardeau de la dette des pays attaqués par les marchés, avec un allongement des durées de prêt (à 15 ans minimum) et une diminution d'un point (de 4,5% à 3,5%) du taux d'intérêt consenti par le Fonds de stabilité financière à l'Irlande, au Portugal et à la Grèce. Il s'agit d'un « défaut sélectif » qui ne coûtera qu'aux contribuables européens. Les dirigeants européens prennent ainsi acte de l'échec de la ligne dure qui consistait à punir les pays en difficulté par des conditions de crédit draconiennes. La Grèce en particulier s'enfonçait manifestement dans une crise sans issue, et il fallait adoucir un peu ce traitement de choc.

Cependant les chefs d'État et de gouvernement européens réitèrent leur engagement à une austérité sans faille: ils appellent à l'adoption rapide par le Parlement européen du « Pacte pour l'euro - plus »et exigent explicitement « le retour des déficits publics au dessous de 3% du PIB dès 2013 ». Ceci implique un tour de vis draconien sur les finances publiques partout en Europe et notamment en France, où le déficit dépasse encore les 6%.

Le sommet de la zone euro a donc confirmé le choix politique des dirigeants européens: faire payer aux contribuables et aux peuples européens le coût de la crise via le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et les plans d'hyper-austérité. Nous exigeons au contraire que soit mis un terme au diktat des banques et des marchés financiers. Une véritable solution à la crise de l'euro passe par l'arrêt des plans d'austérité et l'annulation partielle des dettes, des réformes fiscales revenant sur les cadeaux faits depuis vingt ans aux entreprises et aux riches, la possibilité donnée à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États-membres, la régulation stricte et la mise à contribution des marchés financiers.

Attac France propose à toutes les forces sociales de s’inspirer des initiatives des « indignés » pour mettre la démocratie à l'ordre du jour. Nous voulons décider tous ensemble de Europe de nos vies. Attac propose ainsi la mise en place d'un Comité pour l'audit citoyen de la dette publique pour mettre en débat l'origine de la dette publique, travailler à des alternatives aux plans d'austérité, évaluer qui doit payer pour cette dette et à quelle hauteur celle-ci est réellement légitime. Nous refusons la socialisation des pertes des banques et des fonds d'investissement : c'est à leurs actionnaires de supporter tout le coût des nécessaires restructurations et dénonciations des dettes publiques en Europe.

Attac France,
Paris, le 22 juillet 2011

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Message  bienvenou Mar 2 Aoû - 7:10

mardi 2 août 2011 04:34
Dette américaine: la Chambre adopte le compromis, vote du Sénat attendu
La Chambre des représentants américaine a adopté lundi le compromis sur la dette américaine scellé dimanche soir entre la Maison Blanche et les chefs des deux partis du Congrès, levant l'incertitude sur l'adoption du texte qui devra encore être approuvé au Sénat mardi.

Les élus ont approuvé le texte par 269 voix contre 161, après une journée d'incertitude quant à l'adoption du texte à la Chambre en raison notamment des réticences de nombre de démocrates.

Le vote a été marqué par le retour parmi ses collègues de la Chambre de la représentante démocrate Gabrielle Giffords, grièvement blessée à la tête en janvier dans une fusillade qui avait coûté la vie à six personnes dans l'Arizona (sud-ouest), venue soutenir le texte.

Lundi, les Bourses européennes ont fortement reculé tandis que la Bourse de New York a limité ses pertes, les marchés n'étant pas entièrement rassurés par l'accord.

A Wall Street, le Dow Jones a perdu 0,09% et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,43%. La Bourse de Paris a terminé en baisse de 2,27%, son plus bas niveau depuis août 2010, tandis que Milan chutait de 3,87%, Francfort de 2,86% et Londres de 0,70%.

Le Sénat devrait voter mardi à midi (16H00 GMT), soit quelques heures à peine avant la limite fixée par le Trésor mardi à minuit (mercredi 04H00 GMT).

Les Etats-Unis risquent le défaut de paiement si cette limite est dépassée et que le Congrès n'autorise pas un relèvement du plafond de la dette, qui a atteint 14.294 milliards de dollars.

Interrogé sur les chances d'adoption du texte, le chef de la majorité démocrate à la chambre haute, Harry Reid a déclaré: "je ne compte jamais mes votes avant qu'ils ne soient effectués".

Barack Obama avait dépêché son vice-président Joe Biden lundi au Capitole pour donner des explications aux élus démocrates dont certains étaient mécontents des concessions faites par le président.

Après avoir longtemps insisté pour inclure dans le plan de nouvelles recettes fiscales, notamment en taxant les Américains les plus riches, M. Obama a finalement cédé. L'accord conclu dimanche ne prévoit aucune hausse d'impôts.

"Cet accord est un sandwich de Satan saupoudré de sucre"

"Cet accord est un sandwich de Satan saupoudré de sucre. Si vous soulevez le pain, vous n'allez pas aimer ce que vous allez voir", a lancé sur Twitter le représentant Emanuel Cleaver, président du groupe des élus noirs de la Chambre.

Mais le porte-parole de la présidence, Jay Carney, a rejeté les critiques sur l'absence de nouvelles recettes fiscales, assurant qu'une commission spéciale bipartite créée par l'accord pourrait recommander des mesures telles que la suppression des subventions pour les compagnies pétrolières.

A droite, les élus proches de la mouvance ultraconservatrice du "tea party" réclament des coupes drastiques dans les dépenses et s'opposent même, pour certains, à tout relèvement du plafond de la dette. Michele Bachmann, représentante candidate aux primaires républicaines sous les couleurs du "tea party", a dénoncé le compromis comme "dépensant trop et ne coupant pas assez".

Mais le président de la Chambre, John Boehner et les autres chefs républicains ont mis tout leur poids dans la balance en faveur de l'accord. Le numéro deux républicain de la Chambre, Eric Cantor, a estimé que ce plan n'était "pas parfait" mais qu'il allait "commencer à changer la culture (budgétaire) ici à Washington".

L'accord prévoit un relèvement du plafond de la dette d'au moins 2.100 milliards de dollars, pour permettre au Trésor de faire des emprunts après le 2 août, selon le Bureau du budget du Congrès (CBO), un organisme neutre. Le tout pour tenir jusqu'en 2013, soit après la prochaine présidentielle à laquelle M. Obama est candidat.

Cette mesure sera accompagnée d'une première réduction des dépenses de 1.000 milliards de dollars. Une commission spéciale bipartite du Congrès sera ensuite chargée de trouver -- avant Thanksgiving, fin novembre -- des baisses de dépenses supplémentaires de 1.500 milliards de dollars.

Dans le cas où aucun accord n'interviendrait sur des réductions supplémentaires, un mécanisme contraignant se mettrait en place, imposant des réduction budgétaires automatiques.

Un responsable américain a indiqué dimanche que la Sécurité sociale et Medicare, le programme de santé pour les plus âgés, ne seraient pas touchés par ces coupes automatiques.

Remous à l'étranger

M. Obama a assuré que l'accord allait ramener les dépenses fédérales à leur plus bas niveau depuis 60 ans, alors que la croissance américaine reste anémiée (1,3%) et le taux de chômage élevé (9,2%).

Selon le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, l'accord sera "bon pour l'économie à long terme. "Cet accord à lui seul ne crée pas d'emplois. Ce qu'il fait, c'est d'éviter de faire plus de dégâts à court terme", a-t-il dit lundi sur la chaîne ABC.

L'accord suscitait des commentaires peu enthousiastes, voire franchement critiques, de la presse américaine. "Pour éviter le chaos, un accord épouvantable", titrait un éditorial du New York Times, tandis que le Chicago Tribune craignait que le texte ne soit pas suffisant pour "permettre aux Etats-Unis de conserver la note attachée à leur dette publique", actuellement la meilleure possible (AAA).

La crise faisait aussi des remous à l'étranger: le Premier ministre russe Vladimir Poutine a accusé lundi les Etats-Unis de "parasiter" l'économie mondiale avec leur dette.
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Message  bienvenou Mar 2 Aoû - 7:24

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jusqu" à noel et thanksgiving
quand j'avais annoncé un automne chaud je ne me trompais pas

avant Thanksgiving, fin novembre --
des baisses de dépenses supplémentaires de 1.500 milliards de dollars.
la dinde va faire du regime
regardez la bien
elle va etre ( bien) plus maigre en novembre
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Message  aladin Mar 2 Aoû - 13:32

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Message  aladin Mar 2 Aoû - 13:34

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Message  bienvenou Mer 3 Aoû - 9:59

Les indignés madrilènes protestent contre le bouclage de la Puerta del Sol
LEMONDE.FR avec AFP | 03.08.11 |



Des manifestants protestent contre la fermeture de la Puerta del Sol, mardi 2 août, par les forces de l'ordre espagnoles
Plus d'un millier de manifestants ont protesté, mardi 2 août au soir, contre l'évacuation dans la matinée du campement emblématique des "indignés" de la Puerta del Sol, mais ont été empêchés d'entrer sur cette place du cœur de Madrid par la police. "Cette place est à nous", hurlaient des manifestants en jetant des ballons vers les forces de l'ordre, venues en nombre pour bloquer toutes les rues menant à cette place centrale habituellement très touristique.


"Laissez-nous passer. Ce n'est pas un parking. C'est une place", scandaient-ils alors qu'une vingtaine de fourgons de police occupaient les lieux. Toutes les rues étaient barrées de cordons de policiers anti-émeutes en rang serrés et bras croisés. Les bouches de la station de métro Sol desservant la place avaient été fermées. "Moins de police, plus de démocratie" ou encore "le peuple uni ne sera jamais vaincu !", criaient les manifestants. La police laissait les personnes sortir mais empêchait tous ceux qui voulaient se rendre sur la place de passer.


REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES  - Page 3 1555552_3_77e2_des-cordons-de-policiers-anti-emeutes-barraient

Des cordons de policiers anti-émeutes barraient l'entrée de la Puerta del Sol, à Madrid, mardi 2 août au soir.AFP/STR

Selon El Pais, ce dispositif policier a eu pour effet de ranimer la colère des manifestants, qui se sont reportés sur les rues avoisinantes et d'autres places du centre de Madrid, notamment la plaza Mayor, où un rassemblement s'est tenu mardi soir.

VENUE DU PAPE
REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES  - Page 3 1555551_3_e07f_des-manifestants-protestent-contre-la-fermeture
La police a déclaré qu'il n'y avait eu aucun blessé et qu'elle n'avait préocédé à aucune arrestation lors de l'évacuation de campements de la Puerta del Sol et de l'avenue du Prado. La nouvelle de l'intervention des forces de l'ordre s'était alors répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter où, très vite, les manifestants ont appelé à une manifestation à 20 heures (sous le mot-clé #nopararemos, "nous ne nous arrêterons pas"). Certains manifestants encore sur place ont dénoncé une évacuation destinée "à nettoyer la place" pour la visite du pape, prévue pour la période du 18 au 21 août.

Né à la mi-mai autour d'un même ras-le-bol, rassemblant jeunes, chômeurs, salariés ou retraités, le mouvement, relayé par les réseaux sociaux et soutenu par l'opinion publique, a réuni jusqu'à 200 000 manifestants le 12 juin et a essaimé en Europe. Samedi, un camp d'"indignés" qui campaient depuis deux mois dans le centre d'Athènes a aussi été évacué par la police. Le 26 juillet, un groupe d'une cinquantaine d'"indignés" espagnols a quitté Madrid à pied pour Bruxelles
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