NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE

Nice-OM : les infos d'avant-match: « Objectif 5e place ».
C'est le mot d'ordre de Vincent Labrune après sa rencontre avec les joueurs
1 ere
puis 3 eme
puis 5eme
les objectifs sont en berne
normal avec une proprietaire qui vit en suisse ...

Vincent Labrune : "Ce n'est pas une fin de saison
compliquée, mais une saison compliquée. On s'accroche,
on fait ce qu'on peut, mais la priorité reste
le championnat et la pérennité du club à laquelle
nous travaillons avec Margarita. Il faut s'accrocher
à l’envie, l’orgueil, l’amour du maillot. L’OM est une
institution, mais personne, ni les médias, ni les anciens
présidents ne la mettront à terre."

29/03/2012 - 19:24
OM: Labrune avait interdit la banderole anti-Deschamps
"Deschamps et tes joueurs, cassez-vous !", affichait une banderole déployée par les Winners, le groupe de supporters de l’OM, lors de la réception du Bayern Munich, mercredi soir, en quarts de finale de la Ligue des champions. Selon RMC, le président Vincent Labrune, en contact avec les Winners, avait demandé aux forces de l’ordre d’interdire le message avant de faire machine arrière en pensant à la possible brouille avec les supporters dans la tribune. Convaincus, pour leur part, par Vincent Labrune, les Yankees avaient décidé de ne pas afficher leurs banderoles

Bernard Tapie n'en démord pas. Mercredi, il avait livré son sentiment sur l'actuelle équipe de l'OM égratignant au passage «les présidents fantoches». Des propos peu appréciés par certains dirigeants phocéens, anciens ou actuels, dont Christophe Bouchet, qui avait à son tour égratigné le bilan de Tapie lors de son retour à Marseille en 2002. L'ancien homme d'affaire revient donc à la charge ce samedi et s'attaque à Vincent Labrune «J'ai parlé avec mon coeur, ce n'était pas une vacherie, assure Tapie (...) Labrune, je l'aime bien. Seulement, si ce n'est pas une faute de gestion de ne pas régler le problème entre Anigo et Deschamps, qui ne se parlent plus, ça s'appelle comment ?»

Le coup du parapluie
30-03-2012




Des choix de Didier Deschamps, celui de titulariser Elinton Andrade a été le plus surprenant. Photo SCAlors que les supporters ont manifesté leur mécontentement et que les choix de Didier Deschamps sont remis en cause, Vincent Labrune va au soutien.



Depuis son arrivée dans le fauteuil, ô combien éjectable ces dernières saisons, de président, Vincent Labrune ne cesse de démontrer son atypisme. Les résultats catastrophiques de l’équipe en début de saison, l’humiliation en coupe de France face à Quevilly, puis la gifle reçue du Bayern mercredi soir ne changent rien dans sa manière d’agir. Encore moins dans son soutien sans faille à Didier Deschamps.
« Je sais que dans ce milieu, lorsqu’un président annonce son soutien à son entraîneur, dans la semaine, il en change. Mais moi, lorsque je dis que je soutiens Didier, je le pense. C’est pourquoi il est toujours là ! » Alors, quand un de ses prédécesseurs l’attaque de front, ou quand les supporters se frondent contre son entraîneur, lui persiste et signe. « L’OM est une institution : personne, je dis bien personne ne pourra l’abattre. »


Se rassurer par tous les moyens


Avec Margarita à ses côtés acquiesçant le moindre de ses propos, Vincent Labrune a ainsi été la star de la zone mixte après la défaite. Ses propos avaient de quoi alimenter les commentaires. Surtout lorsqu’il ouvre le parapluie et abonde dans le sens de Didier Deschamps pour justifier un Vélodrome pas plein et la grogne des supporters. « Il y avait 84% de taux de remplissage ! » Selon lui, « il y a plusieurs facteurs. La multiplication des matches, la crise sportive réelle. La crise économique qui touche la ville. »
Dans la tourmente que traverse l’OM et qui, après l’éclaircie aperçue à Nice, joue la prolongation, tous les moyens sont bons pour tenter de se rassurer. Mais en indiquant que « nous sommes une machine à rêves mais nous ne pouvons pas toujours tout gagner. Nous pouvons même tout perdre » Vincent Labrune prépare le terrain à une saison blanche dont le spectre se rapproche de plus en plus.
Même s’il reste encore une possibilité de sauver les apparences le 14 avril avec une finale de coupe de la Ligue contre Lyon.

Ligue des Champions. C'était écrit d'avance pour l'OM
ligue des champions. Quarts de finale retour. Pas de miracle, à Munich, où Marseille a été encore surclassé par le Bayern.


Franck Ribéry aura fait un malheur contre ses compatriotes - une passe décisive

H onneur et fierté. à chaud, au micro, Di- dier Deschamps n'a-vait plus que ces deux mots en bouche, à la mi-temps, envers ses protégés. Mais avait-t-il pu en avoir d'autres, finalement, depuis mercredi dernier, au Vélodrome, dès le premier but de «Supermario» Gomez ?… On en doute, forcément ; on confirme, mathématiquement.

Hier, l'OM a tout bonnement enregistré son 10e match consécutif sans victoire. Qui dit « pire » ? pas grand-monde ! Cela fait beaucoup de questions et, a contrario, peu de réponses. L'entraîneur phocéen n'aura pas su trouver la parade à toutes ces incartades qui lui sont tombées dessus depuis bientôt un mois et demi. On parle là des blessures (Ayew, Rémy, Valbuena) et suspensions (Mandanda, Diarra) - notons au passage que Soulé' Diawara appartint aux deux catégories ! La faute à un effectif trop «short», on l'a déjà surligné (les compétences de DD ne pouvant être remises en cause). La faute au caractère unique du miracle, par définition.

Contre l'Inter, les Marseillais avaient eu un max' de réussite, pour ne pas employer un terme vulgaire : à l'aller (tête d'André Ayew dans les arrêts de jeu) comme au retour (rebelote signée Brandão dans le temps additionnel plus baraka énor-me de Steve Mandanda).

Face à un Bayern intelligent dixit Heynckes, l'OM est retombé dans ses travers. Plutôt à son niveau : pas la Sécu derrière, un milieu qui manque de consistance et de créativité, une attaque en panne sèche.

Le tournant à la… 13e
Finalement, le «suspense» aura duré une dizaine de minutes. Le temps que Neuer repousse un tir de Morel et, sur la contre-attaque, que Ribéry serve Olic (1-0, 13e). La messe était dite, les carottes sorties du four… Le deuxième but de ce même Olic, sur centre d'Alaba décalé à nouveau par Ribéry, ne valant que pour les stats (2-0, 37e).

Pour l'OM, la fin de saison risque d'être bien longue… et la récupération jusqu'à dimanche pour le choc au PSG trop courte.

Bayern munich 2 - olympique de marseille 0

(match aller : 2-0) Bayern qualifié

MT : 2-0. Allianz Arena / terrain presque idéal (quelques touffes), temps de printemps (12°C au coup d'envoi mais pluie battante) ; 65.000 spectateurs environ (guichets fermés). Arbitrage (NOR) de M. Svein Oddvar Moen, assisté de : MM. Haglund et Andås (touche) + Hagen et K. H. Johnsen (surface)/ temps additonnel : 3'(1+2).

Pour le Bayern : Olic (13, 37).

MUNICH :

Neuer - Lahm (cap.), J. Boateng, Badstuber, Alaba - Tymoschuk, Luiz Gustavo - Th. Müller (Rafinha, 39), Kroos (Pranjic, 67), Ribéry - Olic (Mario Gomez, 75)./Entr.: Jupp HEYNCKES.

Avertissement : Alaba (64, accrochage au bras sur Fanni).

MARSEILLE : St. Mandanda (cap.) - Azpilicueta, Fanni, Nkoulou, Morel (Amalfitano, mt) - Mbia, Be. Cheyrou - L. Rémy (Kaboré, 63), Valbuena, A. Ayew - Brandão (Gignac, 74)./Entr.: Didier DESCHAMPS.

Avertissement : Mbia (39, contestation envers le corps arbitral).

04/04/2012 - 17:57
OM: Labrune souhaite voir Deschamps rester
Invité de RMC, mercredi, Vincent Labrune a confirmé qu'il souhaitait voir Didier Deschamps rester à l'Olympique de Marseille l'an prochain. "C’est évidemment mon souhait, explique le président marseillais. On est tous fatigués. Marseille, c’est fatiguant, c’est usant. Je vous rappelle que l’année dernière, l’entraîneur était aussi fatigué en avril-mai. Je peux vous en parler parce que je l’ai beaucoup vu pour le convaincre de rester avec nous."

ben rien n'est fait pour le retenir

Chelsea: Abramovitch aurait rencontré Deschamps
Alors que le Clasico opposera, dimanche à 21 heures, le Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille au Parc des Princes pour le compte de la 31e journée de Ligue 1, le quotidien anglais The Telegraph annonce que des discussions auraient débuté entre Roman Abramovitch, le président de Chelsea, et Didier Deschamps, l'actuel technicien olympien, pour le faire venir sur les bords de la Tamise. Selon le quotidien britannique, celles-ci se seraient tenues voilà quinze jours à Paris et l'ancien Monégasque, finaliste malheureux de la Ligue des champions 2004 avec le club de la Principauté contre le Porto de José Mourinho, serait ainsi en première ligne pour succéder à Roberto Di Matteo. Ancien joueur des Blues entre 1999 et 2000, Didier Deschamps représenterait la meilleure alternative alors que Josep Guardiola, l'actuel entraîneur du Barça, semble difficile à déloger.

Le président de l'Olympique Marseille, Vincent Labrune, a estimé dans le journal La Marseillaise que son club, 9e de Ligue 1, devrait compter sur un «plan d'attaque», «avant tout financier», pour «être très compétitif la saison prochaine», malgré des recettes «en chute libre». Revenant sur les pertes financières générées par les mercatos précédents et le manque à gagner résultant d'une non qualification pour la prochaine Ligue des champions, le président marseillais a répété que l'actionnaire principale, Margarita Louis-Dreyfus, «était là et bien là», donnant pour «faux» des contacts potentiels avec des acquéreurs.

Quant à l'entraîneur Didier Deschamps, dont l'entourage du président disait vendredi qu'il serait placé face à ses responsabilités en cas de défaite à Paris dimanche, «on l'a défendu naturellement toute la saison, il n'y a pas de raison que ça change», a-t-il souligné. «On fera un bilan en fin de saison, on évoquera les perspectives et la feuille de route. On discutera avec lui comme tous les ans de l'avenir», a déclaré le président de l'OM, concluant la longue interview par : «Je n'ai pas accepté ce poste pour la gloire».

Pascal13720
08/04/2012 à 00h23 | 3
Il est clair que DIOUF n'était pas un président de pacotille comme l'est Labrune.. Il lui a fallu à peine une saison pour couler le club et le travail considérable qu'avait fait Pape. Les clowns c'est au cirque qu'ils ont leur place pas à L'om .. Voilà le résultat aujourd'hui.. 9emes du championnat , un banc de cfa 2 , pas de ldc l'année prochaine , des joueurs qui se frappent sur la gueule , et un directeur sportif et un entraineur qui se tirent à boulets rouges dessus.. Beau bilan et belle gestion Mr Labrune ! L'om c'est pas endemol...

lesmigs


07/04/2012 à 23h53

Notre ami Diouf est sincère quand il se dit passionné et consterné mais il est bien où il est: consultant sur Infosport et différents média concernant les paris sportifs . Cà rapporte moins que président de l'OM mais c'est moins risqué et c'est plus facile de dire "faites comme je dis" que d'agir soit même avec son propre argent. V Labrune n'est pas un imbécile, il agit dans l'intéret du club et pour sa pérennité, mais c'est difficile de faire le ménage à tous les étages à la fois.Trop de gens ont spolié l'OM et son actionnaire RLD par le passé entre les agents de joueurs,certains joueurs, responsables du recrutement,entraineurs, responsables de la sécurité et des realtions avec les associations de "supporters" , avec les politiques locaux que l'on entend pas d'ailleurs en ce moment ,etc. Beaucoup de dirigeants se sont succédés et y ont échoué. Espérons que V Labrune et son groupe rapproché de dirigeants réussissent dans cette tache, c'est la seule façon de favoriser l'ouverture du capital vers de nouveaux investisseurs.On ne construit pas une maison sur une plage de sable ... envahie de crabes obéissant à leur seul instrinct pour se bouffer entre eux.

HEINZE AVAIT DIT JE PARS CAR L OM N A PAS DE PROJET

DOIT ON DIRE MERCI A QUI
A LA BLONDE OU A LA BRUNE

ON DIT MERCI AU PRODUCTEUR DE DUJARDIN.LABRUNE

DIDIER DESCHAMPS
Uneincertitude habituelle

Deschamps laisse planer le
doute sur son avenir

Didier Deschamps a joué au
chat et à la souris, hier, avec les
journalistes avides d’en savoir
plus sur son avenir. Un futur dont
les contours sont devenus encore
plus incertains depuis que le technicien
a lancé sa désormais fameuse
tirade sur ses "ennemis".
"Je décide ce que je veux dire
quand je veux le dire", a complété
DD, déjà au coeur des interrogations
il y a un an.
Ce dernier jure ne pas être déstabilisé
et que l’absence de relations
avec José Anigo ne
l’empêche pas de travailler comme
il l’entend. Cette affirmation
est vraie mais en partie seulement.
Deschamps peut effectivement
préparer la fin de saison.
Ses protégés assurent ne pas être
perturbés, ne pas prêter attention
aux dissensions internes, ni
au flou enveloppant l’avenir de
leur entraîneur, sur les tablettes
de l’AS Rome et de Chelsea.
On veut bien les croire, tant
l’égoïsme est une vertu cardinale
dans ce milieu. Le problème
c o n c e r n e d a v a n t a g e
l’intersaison, là où se façonnent
les lendemains d’un club. Difficile
de vendre un projet à des recrues
potentielles lorsque l’identité de
l’entraîneur reste mystérieuse.
Le club avance malgré tout ses
pions sur plusieurs dossiers.
"Marseille, c’est Marseille, ça reste
attractif, a indiqué Deschamps,
qui attend la feuille de
route pour le prochain exercice. Il
y aura toujours des joueurs qui
voudront venir ici." Mais des intentions
claires et un organigramme
bien défini ont souvent du
bon. On a l’impression de rajeunir
d’un an.

fabiP2b25/04/2012 à 12h25 | 1
la moitié de l'équipe pro-desch
et l'autre pro-chauve
c'est normal d'en arriver la !
et le président et l'actionnaire qui s'en branlent !

Ici, c’est Lorient !" Le stade du
Moustoir n’avait rien de l’enfer
promis par l’agaçant speaker
morbihanais, hier soir. Mieux, cette
terre a longtemps semblé hospitalière
entre, d’un côté, des Bretons
abandonnant la direction du jeu et,
de l’autre, un OM remodelé dans
une version extrêmement offensive
par Didier Deschamps.
Autant par choix (Amalfitano préféré
à Diarra) que par nécessité (un
effectif décimé avec les blessures
d’André Ayew, Cheyrou, Diawara et
Mbia), le technicien olympien avait
aligné... cinq élémentsà vocation offensive
au coup d’envoi.
Tout ça pour quoi ? Un festival de
buts? Àdéfaut, enfin une victoire, la
première en Ligue 1 depuis trois
longs mois de vaches maigres? Non,
vous n’y êtes pas du tout. Un nouveau
couac est venu sanctionner la
prestation de Mandanda et ses acolytes
en dépit d’une réelle mainmise
sur le jeu. Mais trop peu d’envie de
forcer la décision malgré de bonnes
intentions manifestes.
En face, les Merlus n’étaient pas
bien frais, complètement à côté de
leurs pompes en première période,
au cours de laquelle ils sont tout de
même parvenus à prendre
l’avantage.
Après un balayage de Morel, magnifique
sur un tatami mais grossier
sur une aire de foot, Mvuemba ne
s’est pas fait prier pour tromper
Mandanda, pour l’unique tir cadré
de cette mi-temps insipide (1-0, 45).
L’OM l’avait pourtant largement dominée
(63%de possession de balle),
mais s’était montré incapable, ne serait-
ce que de chauffer les gants de
Chaigneau, serveur dans un restaurant
de Toulon il y a tout juste deux
ans.
Un contre incisif et supersonique
conclu par Monnet-Paquet crucifiait
l’OM, au retour des vestiaires
(2-0, 53). Incapables de recoller,
les nerfs à fleur de peau, après deux
penalties non sifflés, les Olympiens
craquaient, à l’image de Jordan
Ayew et Amalfitano, rapidement sortis
par Deschamps avant qu’ils ne le
soient définitivement par Philippe
Malige. L’espoir jaillissait des pieds
de Valbuena, parfaitement servi par
Rémy (2-1, 77). Mais ce but n’a fait
qu’entretenir l’hypothèse d’un improbable
retour face à un candidat
au maintien, auteur de l’une de ses
prestations les plus pâlichonnes des
dernières semaines.
Pour l’OM, voilà une nouvelle étape,
une de plus, dans l’interminable
chemin de croix que représente cette
seconde partie de saison sur la scène
nationale. Au moins, les supporters
marseillais n’auront pas vu ça,
eux qui avaient décidé de boycotter
le déplacement (lire en page suivante).
Les joueurs doivent se mettre
dans le crâne une bonne fois pour
toutes qu’ils doivent désormais se
défoncer pour assurer le maintien
du club, que leur statut (supposé) et
leur salaire (réel) ne suffisent pas
pour assurer leur place parmi l’élite
la saison prochaine, quandbien même
ils se trouvent en ballottage très
favorable. Didier Deschamps a beau
appuyer sur les ressorts de la fierté,
quelque chose est bel et bien cassé
dans cet effectif qui attend les vacances
avec impatience.
Aujourd’hui, à quatre étapes de
l’arrivée finale, l’OM n’a plus besoin
de talonnade, de roulette. Il lui faut
des guerriers. L’enfer, aujourd’hui,
prend les traits de la Ligue 2 . À ce
rythme de tortue, cet horizon n’est
jamais paru aussi vraisemblable.
Alors, on se réveille

Chut, l’OMsemeurt...
LIGUE1Quatrepoints en treizematches,maintienpas encoreassuré: leclub olympien sombreen silence



Didier Deschamps préfère en rire. Jaune
évidemment. À l’image du club dans son
ensemble, l’arbitrage de Philippe Malige
a abasourdi le technicien olympien, happé et
agacé par le tourbillon d’erreurs des hommes
en noir. "Ça m’est arrivé (de subir autant de bévues,
ndlr),mais pas souvent, car j’ai eu la chance
de porter des maillots où l’on faisait très attention
avant de siffler. C’est dur de lutter contre
ça."
Cette allusion, bénigne à première vue, se révèle
en fait lourde de signification. Elle sous-entend
que l’OM, dixième et dont l’avenir en Ligue1
n’est pas mathématiquement assuré à
quatre journées de la fin, est arbitré comme un
club ordinaire. Et, surtout, qu’il est considéré
comme tel, à l’instar d’un club quelconque.
◗ LES JOUEURS ENFIN À LA HAUTEUR ?
Le constat de l’arbitrage défaillant et contraire
ne doit pas masquer l’essentiel: l’équipe ne
fait pas suffisamment pour briser sa spirale infernale
qui s’étire désormais depuis treize matches
en championnat. Une période où ils n’ont
grappillé que quatremalheureux points.
"Cela n’enlève pas les faiblesses de l’équipe",
confirme-t-on au club, lassé par ces contre-performances
à répétition et par l’absence de réaction
des joueurs, les principaux acteurs de cette
crise de résultats. Certes, lors de la seconde période
à Bordeaux (2-1) mais aussi à Lorient
(2-1), un mieux a été entrevu dans le jeu, sans
qu’il se concrétise pour autant en terme de résultat.
La faute, aussi, à une confiance en berne,
et un manque de cohésion d’ensemble et
d’implication de certains éléments qui se
contentent du minimum syndical.
La situation actuelle exige pourtant davantage,
un supplément d’âme propre aux vrais compétiteurs.
Cesar Azpilicueta fait partie de
ceux-là. L’Espagnol a appelé à la révolte dans
les couloirs du Moustoir: "Il nous reste quatre
matches pour changer la situation. Moi, ça me
surmotive. Si certains joueurs ne sont pas dans le
même état d’esprit, cela veut dire qu’ils n’ont pas
envie de gagner. Treize matches sans succès, non,
je ne peux pas. J’ai besoin de gagner."
Au club, on imagine que l’urgence de la situation
devrait permettre aux Olympiens de se
transcender enfin contre Nancy, mercredi. À
voir.
◗ DESCHAMPS A-T-IL ENCORE LA SOLUTION ?
Samedi,DDa répété les mêmes mots pour expliquer
les maux de ses troupes. Un discours
qui tourne en boucle et qui donne l’impression
que l’entraîneur est à court d’explications et peine
à s’adapter à la situation inquiétante du club.
Il cherche aussi à remobiliser les joueurs, mais
les arguments semblent lui manquer.
L’écarter pour résultats insuffisants? À Brest,
l’idée a séduit le président Michel Guyot qui a
évincé Alex Dupont sur un coup de tête; à Marseille,
une telle manoeuvre serait dénuée de
sens si près de la fin de saison et coûterait environ
6 millions d’euros, au moment où les caisses
du club sonnent creux.
Le mystère autour de son avenir n’arrange
rien. Il le laisse volontairement planer depuis
des semaines. Pas facile pour les joueurs actuellement
en place de se projeter sereinement vers
la suite, ni pour les recrues potentielles de
s’imaginer un futur en Provence sans connaître
l’identité du futur entraîneur. Personne n’y gagne.
◗ QUE FAIT VINCENT LABRUNE ?
Le président olympien a sans doute minimisé
l’importance de ce rôle. Présent dans le Morbihan,
il assiste, impuissant, à la chute de
l’équipe.
Il travaille actuellement d’arrache-pied pour
boucler le budget en vue de la saison prochaine,
qu’il espère élevé (entre 120 et 130M¤) pour répondre
aux ambitions du club.
Pendant ce temps, il y a une vacance du pouvoir
à Marseille. Personne ne tranche les litiges
et, parfois, l’autorité du club est bafouée, laissant
croire que toutes les dérives sont actuellement
possibles.
Pendant ce temps, le club meurt à petit feu...
Tout le monde en est-il vraiment conscient ?

CONSTAT D ECHEC

L OM10 EME POURRAIT ETRE 9 EME MAIS PAS 8 EME A 10 PTS DE TOULOUSE
ET POURRAIT AUSSI DEGRINGOLER DANS LA SECONDE PARTIE DE TABLEAU 11 EME OU 12 EME

GRANDEURS ET DECADENCES ..MERCI


PTS J G N P BP BC G
1. Montpellier 76 36 23 7 6 65 33 32
2. PSG 73 36 21 10 5 70 40 30
3. Lille 71 36 20 11 5 68 37 31
4. Lyon 60 35 18 6 11 57 45 12
5. Rennes 57 36 16 9 11 48 41 7
6. Saint-Etienne 57 36 16 9 11 45 39 6
7. Bordeaux 55 36 14 13 9 49 39 10
8. Toulouse 55 36 15 10 11 36 31 5

9. Evian TG 49 35 13 10 12 52 50 2

10. OM 45 36 11 12 13 42 40 2
11. Nancy 42 36 10 12 14 34 42 -8
12. Valenciennes 40 36 11 7 18 37 48 -11

13. Lorient 39 36 9 12 15 34 46 -12
14. Nice 38 36 9 11 16 34 42 -8
15. Caen 38 36 9 11 16 37 53 -16
16. AC Ajaccio 37 36 8 13 15 37 60 -23
17. Sochaux 36 36 9 9 18 36 59 -23
18. Brest 35 36 6 17 13 29 38 -9
19. Dijon 35 36 9 8 19 37 57 -20
20. Auxerre 34 36 7 13 16 45 52 -7

Le président Labrune compte
sur le champion dumonde la saison
prochaine. Alors que l’OMa obtenu le nul
à Saint-Étienne (0-0), hier, tout lemonde
est suspendu à la décision de l’entraîneur
ÀDeschamps
dedécider
Deschamps demeure énigmatique sur son avenir, se réfugiant derrière ses deux années de contrat. /

Il y acinq ans, c’estàGeoffroy-Guichard
que l’OM avait arraché son
billet pour la Ligue des champions.
La première qualification
d’une série de cinq participations
consécutives en C1. Ce soir-là, Valbuena,
parfaitement servi par Pagis,
avait inscrit le but victorieux (1-2) à
quatre minutes du terme. Hier, un
OM sérieux et appliqué a décroché
un point. Une unité anecdotique
dans une fin de saison sans relief ni
saveur. "Même si on n’a pas un objectif
très élevé, a relevé Didier Deschamps,
on a prouvé qu’on avait de
la détermination et l’envie de faire le
meilleur résultat possible."
Le tout faceà une équipe en course
pour un réel enjeu (la Ligue Europe).
De quoi susciter des regrets au sein
d’une formation olympienne qui a
torpillé sa saison, cet hiver? "Oh, là,
j’ai dépassé le stade des regrets !, a soufflé
Deschamps. Avec des ’si’, vous savez...
" Il reste deux matches à disputer,
maintenant. Et après? À quoi ressemblera
l’OM?Deschamps entamera-
t-il une quatrième saison consécutive
à la tête de l’effectif olympien? Selon
nos informations, le président
Vincent Labrune, qui lui a toujours
maintenu sa confiance malgré trois
derniers mois délicats, compte plus
que jamais sur lui.
Il travaille sur le recrutement
Toujours selon nos sources, les
deux hommes continuent de traiter
conjointement les dossiers du recrutement
à venir et ce serait la démonstration
d’une implication constante
de Deschamps dans le projet du club.
Une preuve irréfutable? "DD" veut-il
véritablement toujours de la place ?
Son contrat court jusqu’en 2014 et il
l’a encore rappelé, hier soir. Mais plusieurs
paramètres sont à considérer.
Il y a d’abord un contexte ambiant
qui ne lui est pas favorable. Les banderoles
("Deschamps casse-toi") déployées
par les Winners dans le virage
Sud, mercredi, pour la venue de
Nancy (1-0), ont été de nouvelles manifestations
de désamour explicites.
À force, elles peuvent avoir une influence
sur l’état d’esprit général de
l’entraîneur olympien. Au-delà de ce
climat, une autre question se pose: le
degré de compétitivité de l’effectif
mis à sa disposition, cet été. Le manque
à gagner relatif, notamment, aux
travaux du Vélodrome (diminution
des recettes billetteries) et à la
non-qualification en Ligue des champions
va forcément avoir des conséquences
sur l’ossature du groupe, la
saison prochaine.
Il s’agira de renflouer le budget à
travers certaines opérations de vente
probablement. En coulisses, Labrune
et son équipe dirigeante
s’affairent également pour élargir la
surface financière représentée par
des partenaires extérieurs sans devoir
systématiquement et exclusivement
s o l l i c i t e r M a r g a r i t a
Louis-Dreyfus, l’actionnaire.
DDet la fatigue
psychologique
Mais tout cela suffira-t-il à bâtir un
effectif en adéquation avec de hautes
ambitions? Dans le cas contraire,
quelle sera la position de Deschamps?
Rien n’est à exclure, alors
que cette saison touche à sa fin. Un
exercice épuisant, a reconnu, hier, le
coach olympien visiblement marqué.
"Toutes les saisons sont éprouvantes,
a-t-il précisé. Même couronnée de
succès avec le doublé, ma première
aux commandes de l’équipe l’avait
également été. Maintenant, c’est vrai,
celle-ci fut très compliquée en raison
de nos résultats en championnat. Or,
il ne faudra jamais oublier qu’on a été
en quarts de finale de la Ligue des
champions après être sortis des poules
en ayant dominé Dortmund, qui est
encore champion d’Allemagne devant
le Bayern Munich, lequel nous aéliminés
et sera au moins finaliste de la
compétition. De plus, on a de nouveau
gagné la coupe de la Ligue; ça
reste un trophée. C’est sûr, vu ce qu’on
a fait en championnat, l’ambiance fut
évidemment lourde. On finit tous fatigués
psychologiquement. Ce n’est pas
évident de jouer dans un tel contexte."
Et entraîner? Ce "contexte" pourrait-
il peser sur son avenir? "J’ai encore
deux ans de contrat, c’est prévu
comme ça, a-t-il coupé une fois de
plus. Mais je vais prendre des vacances,
ça, c’est sûr.

Labrune prêt à trancher?
OMLe président n’a jamais douté des compétences de Didier Deschamps, son entraîneur,
et ne tient pas José Anigo, son directeur sportif,
pour responsable de la situation en Ligue 1


Dimanche, l’OM jouera contre
Auxerre, au Vélodrome. Pour le
club marseillais, l’important
n’est évidemment pas là. La saison
prendra fin dans dix jours, mais ça fait
longtemps que le présent exercice,
plombé par un championnat calamiteux
(13 défaites, dont 9 depuis le 26février),
appartient au passé. C’est surtout
l’avenir, bien entendu, qui focalise
l’attention.
Pour la première fois depuis 2007,
l’OM ne prendra pas part à la Ligue
des championset laquestion,
maintenant,
est de savoir avec quelle équipe il
compte y revenir. Ce n’est pas
l’unique interrogation en ce moment,
on s’endoute. Car enplus d’un effectif
suffisamment compétitif pour aspirer
à des perspectives élevées, on se demande
quel en sera l’entraîneur.
Si ça ne tient qu’à Vincent Labrune,
Didier Deschamps reste l’homme de
la situation. Selon nos informations, le
dirigeant olympien, qui a prolongé le
contrat du champion du monde
jusqu’en 2014 l’été dernier, ne voit pas
autrement (La Provence de
mardi). Concernant cette
position présidentielle,
un deuxièmeniveau
de lecture
pourrait
exister cependant.
On peut
ainsi imaginer
que l’OM veille
ànepas se séparer
lui-même
de son entraîneur
pour ne
p as ê t r e
contraint de
verser des indemnités
correspondantes
aux termes de
l’accord liant
les deux parties
en cas de
licenciement.
Quoi qu’il
en soi t , on
peutdonc aussi
croire à une
marque de fid
é l i t é à
l’égard d’un
technicien
qui, en
l’espacede trois saisons, a notamment
contribué à replacer l’OM parmi les
clubs qui gagnent régulièrement des
trophées (1 titre de championde France,
3 coupes de la Ligue) et qui progressent
sur la plus haute scène européenne
(quart de finale de Ligue des champions
cette année, après un 8e de finale
en 2011). Dans cet ordre de pensée,
c’est Deschamps, et lui seul, qui prendrait
la décision de rester ou pas à la
tête de l’équipe olympienne, cet été.
Dans sa réflexion, "DD" doit prendre
en compte plusieurs paramètres.
L’und’eux, et ce n’est pas lemoins fondamental,
doit permettre de savoir
dans quel cadre et dans quel environnement
il continuera à évoluer.
Pour simplifier : le système qui
consiste à opérer avec un entraîneur
en chef (Didier Deschamps) et un directeur
sportif (José Anigo) qui ne se
parlent pas directement est-il viable
sur la longue durée? On peut en douter
dans un club tout à fait ordinaire.
Alors, à l’OM... Difficile de croire que
cela est possible et que, surtout, une
entité de cette dimension peut se développer
sereinement dans des conditions
aussi étranges.
Qu’en pense Deschamps? Qu’en
pense, aussi, son président? Selon une
source au sein du club, Labrune
n’accorderait pas une importance essentielle
à un mode de fonctionnement
extrêmement atypique, un principequi
ne respecterait pas les normes
d’une équipe dirigeante collaborant
en parfaite harmonie.
Depuis le clash du 22 octobre dernier
avec Deschamps, Anigo poursuit,
notamment, ses missions de repérage
et d’observation de joueurs dans le cadre
de la politique de recrutement du
club, comme il le faisait souvent
avant ce désaccord rendu public.
Les dossiers sont ensuite relayés et
étudiés par le président Labrune,
lequel oeuvre toujours étroitement
au recrutement avec Deschamps
qui continuerait à fixer
une ligne de conduite en lamatière.
Facile, non?
Pour Labrune, en fait, il n’y
aurait pas d’inconvénients majeurs
à ce que ses deux hommes
forts n’aient pas de relations de travail
conformes. Pour lui, surtout, leur inimitié
n’a aucune incidence sur le rendement
sportif. Dans les coulisses du
club, il se dit ainsi que la prise de recul
d’Anigon’a pas pour autant bonifié les
performances d’une équipe olympienne,
10e de Ligue 1 à deux journées du
terme. Avec un tel raisonnement, ledirecteur
sportif ne serait donc en rien
responsable de cette très mauvaise
passe en championnat. Sans le lui dire
ouvertement, c’est également une
façon de rappeler à Deschamps
que s’il a eu les pleins
pouvoirs, cela ne s’est
pas accompagné
d’effets enLigue 1.
Bref, ce dernier
aurait à assumer, en
grande partie, l’échec
en question, sans
pour autant être sur la
sellette aux yeux de
son président. Aumom
e nt o ù l ’ o n
s’interroge sur la pérennitéd’uneassociat
i on Anigo-Deschamps
aussi peu
complémentaire, cela
reviendrait à dire
q ue L a b r u n e
n ’ a u r a i t p a s
l’intention de
briser cette
unité de façade.
Il ne donne
v i s i b l e -
ment pas les signes
d’un dirigeant
qui entend
trancher
en défaveur de
l’un plus
que de
l’autre. Faut-il concevoir cette attitude
comme une stratégie d’apaisement ou
une méthode visant à rappeler à chacun
(Deschamps en particulier ?) ses
responsabilités. Ceci exposé, n’y a-t-il
pas non plus un risque certain à laisser
la situation en l’état ? Au sortir d’une
saison très compliquée, l’OM peut-il
envisager un nouvel exercice sans
avoir clarifié son mode de direction?

Reprise à Djakarta ou à Divonne-les-Bains pour l'OM ?

Après un stage de reprise en Suisse, à Crans-Montana, du 5 au 13 juillet, l'OM a étudié la piste d'une tournée exotique fort lucrative avec un tournoi en Indonésie, organisé à Jakarta du 23 au 28 juillet, qui permettrait d'affronter la sélection nationale locale, mais également à Galatasaray et Everton. Mais l'OM hésite. Car près de 11 500 kilomètres et six heures de décalage horaire séparent la cité phocéenne de la capitale indonésienne et le retour sur Marseille ne serait programmé que quatre jours avant l'entrée en lice en Ligue Europe (2 août)...

Une autre solution a donc été anticipée : Divonne-les-Bains, la station thermale de l'Ain. L'OM se mesurerait alors à Évian TG et Saint-Étienne. Moins glamour. Mais c'est la tendance qui tient aujourd'hui la corde.




MINOUDA


03/06/2012 à 16h08

Quand on a besoin de sous on va les chercher où il y en a !
On fait des heures sup... Je ne vois pas pourquoi l'équipe ne participerait pas au tournoi de Djakarta, à causer du décalage horaire, de la distance, du prochain match de coupe Europa, ou que les citrons ne sont pas assez mûrs !
C'est quand même leur boulot ! Les joueurs ne sont pas en guimauve. Avec un effectif important et les jeunes du Centre de formation, il y a assez de monde pour effectuer un turn over et ne pas cramer l'équipe type envisagée.
A condition aussi que tout le monde soit présent pour la reprise...Y compris les habituels trainards...
ciel-et-blanc


03/06/2012 à 14h17

Bonjour @tous !

De passage pour parler du second article OM... Celui du lieu du stage d'avant saison " Jarkata ou ...".
Bref pour un club qui n'a pas un radis pourquoi s’expatrier en Suisse ou aller jouer un tournoi à l'autre bout du monde, l'OM a tant de supporter en France et notamment dans sa propre région.
Nos dirigeants nous dépeignent un bilan budgétaire catastrophique et pourtant il n'y a encore qu'une petite vingtaine d'année sous l'ère Tapie, on ne s'encombrait pas de telle dépense...
1 H 30 d'autobus plus tard, dans l'arrière pays, nos joueurs au vert pour les coupes d'Europe ne souffraient pas du manque d’hôtel de luxe et de son con de manon, ils se contentaient de se 2 étoiles situé à côté du stade... Tout ces grand noms que son resté les Deschamps, Papin, Boskic, Desailly, Mozer étaient de simple homme au contact de la réalité que sont les supporters.
A moindre frais... Et aux résultats concluant.

@+

L’OMfait ses comptes
AUSTÉRITÉ Entre la convocation devant la DNCG, demain,
et le début de mercato, dans une semaine,
le club joue serré

◗ VINCENT LABRUNE
BIENTÔT PAPA
Hier, Vincent Labrune fêtait son
premier anniversaire à la tête
de l’OM. Une fête qu’il a célébrée
la nuit dernière... dans
une clinique, où sa compagne
était sur le point de donner naissance
à leur premier enfant

BIENVENUE
À LOUYANA
Vincent Labrune a fêté son premier
anniversaire à la tête de
l’OM samedi, dans une maternité,
où il assistait à la naissance de son premier enfant. La petite Louyana est venue au monde
dimanche, pour le plus grand bonheur du président du
club et de sa compagne. félicitations aux heureux nouveaux parents

Unmercatotrès attendu
OM Quel visage présentera l’équipe la saison prochaine? Voici quelques pistes pour essayer d’yvoir plus clair...

Ça y est! Le mercato estival 2012 est officiellement ouvert. Et
cette année, il jouera les prolongations jusqu’au mardi 4 septembre.
Autant dire qu’il devrait se passer beaucoup de choses
jusqu’à la rentrée, quand on se souvient du rocambolesque scénario
du dernier jour du marché l’an dernier (Gignac presque prêté à
Fulham, Amauri puis Asamoah presque à Marseille...). Les dirigeants
marseillais oeuvrent au quotidien pour constituer une équipe
solide, en dépit de difficultés financières évidentes. "Ce n’est
pas parce que personne ne parle ouvertement qu’ils ne font rien,
rassure un employé du club. La situation est compliquée et leur impose
la discrétion. Mais chacun fait son possible pour que le résultat
soit à la hauteur des espérances." En attendant, décryptage de
ce qui pourrait se passer ces prochains jours...


◗ ILS POURRAIENT PARTIR
Outre les joueurs en fin de
contrat et non conservés - Brandao,
Andrade, Djimi Traoré et
Jean-Philippe Sabo -, plusieurs
éléments sont annoncés sur le
départ. Avant tout pour une raison
économique, le club doit alléger
significativement sa masse
salariale et renflouer ses caisses.
Loïc Rémy est la tête
d’affiche de cette liste, de part
l’intérêt avéré de Tottenham.
Mais aucune offre concrète
n’existe pour l’heure. Meilleur
olympien de la saison, Nicolas
Nkoulou est espéré pour la prochaine
saison mais son nom revient
avec insistance du côté de
Barcelone, depuis que l’ogre catalan
s’est fait souffler Thiago
Silva par le PSG. L’OM ne pourrait
dire non à une offre très élevée
concernant le Camerounais.
Le cas est identique concernant
Cesar Azpilicueta, dans les
petits papiers de Chelsea, du
Bayern... et du Real Madrid!
André Ayew ne changera
d’air que si un club est prêt à faire
sauter sa clause de 18M¤
cash. Morgan Amalfitano, arrivé
libre, pourrait être synonyme
de plus-value significative si
une offre importante se présente,
ce qui est loin d’être le cas.
La priorité reste le départ
d’André-Pierre Gignac. Le problème
avec APG est que sa cote
est au plus bas et seul un prêt
pourrait résoudre le problème à
court terme.
Les jeunes pros Chris Gadi et
Billel Omrani devraient être prêtés
en L2. Le cas des joueurs de
retour de prêt (Osei, Ndoumbou,
Mbow, N’diaye) devrait
être réglé après le premier stage.
◗ LEUR AVENIR
EST INCERTAIN
Compte tenu d’une situation
financière guère reluisante,
aucun joueur ne semble
aujourd’hui affublé du statut d’"
intransférable". Certains lient
l e u r a v e n i r à ce l u i d e
l’entraîneur, autour duquel toutes
les interrogations n’ont pas
encore été levées. Si Didier Deschamps
est toujours aux commandes
de l’équipe - hypothèse
la plus crédible à l’heure actuelle
-, certains éléments comme
Charles Kaboré, guère satisfait
de sa situation, pourraient demander
un bon de sortie, ou
Benoît Cheyrou, dont les relations
avec DD ne sont pas au
beau fixe. Dans l’improbable
cas - aujourd’hui - d’un départ
de Deschamps, l’avenir d’Alou
Diarra à l’OM pourrait être remis
en question. À condition
qu’il trouve un club capable de
s’aligner sur ses émoluments,
ce qui est loin d’être acquis...
La situation de Rod Fanni est
plus complexe. L’OM compte
sur lui pour la saison prochaine,
mais le joueur va entrer dans sa
dernière année de contrat. Une
prolongation d’un an est à
l’étudemais le Martégal, qui - à
bientôt 31ans, verrait d’un bon
oeil une expérience à l’étranger -
ne sera pas facile à convaincre.
Quant à Mathieu Valbuena,
son avenir semble lié à celui de
l’OM. Déjà parce qu’il est fortement
attaché au club. Mais aussi
car, hormis une offre du Lokomotiv
Moscou immédiatement
repoussée, le "Petit" n’affole
pas la chronique mercato. Seule
une offre conséquente et improbable
pourrait inverser la donne...
◗ QUI POURRAIT ARRIVER ?
Dans l’attente de plus de lisibilité
sur la marge financière
dont il dispose, le clubagelé plusieurs
dossiers. Quitte à se faire
piquer les potentielles recrues
que sont Ryan Mendes ou Romain
Hamouma.
Même des joueurs libres seraient
en stand-by: les ex-Valenciennois
Renaud Cohade et
Nantais Florian Raspentino
sont dans cette situation. Idem
pour Mathieu Flamini, avec qui
les contacts sont avancés, mais
à qui l’OM ne peut toujours pas
présenter une offre ferme.
Les dirigeants olympiens espèrent
que les zones de flou sur
le plan économique seront rapidement
levées. "L’effectif sera
pas mal à la fin", nous certifie-
t-on au club. Cela n’aura pas
été sans efforts...