BLAISE MATUIDI

Ibrahimovic "chambre" Matuidi pour son but "zlatanesque"
Midilibre.fr
06/03/2014, 20 h 10 | Mis à jour le 06/03/2014, 20 h 19



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Les joueurs du PSG Zlatan Ibrahimovic et Blaise Matuidi se sont chambrés via Twitter. (ARCHIVES PHILIPPE MERLE / AFP)
Zlatan Ibrahimovic a gentiment "chambré" ce jeudi 6 mars sur Twitter son partenaire en club Blaise Matuidi pour son but "zlatanesque" avec la France contre les Pays-Bas (2-0) mercredi 5 mars.
Zlatan Ibrahimovic a gentiment "chambré" ce jeudi 6 mars sur Twitter son partenaire en club Blaise Matuidi pour son but "zlatanesque" avec la France contre les Pays-Bas (2-0) mercredi 5 mars.


"Hé! Blaise, j'ai vu ton but hier soir. Magnifique (seul mot en français sur ce message en anglais, ndlr). Tu as du regarder Zlatan s'entraîner", écrit ainsi "Ibra" en parlant de lui à la troisième personne.


Et Matuidi de répondre : "Hé! Ibra tu m'as appris ce geste... LOL". Le milieu international du PSG, un gaucher, a inscrit le second but français d'une reprise acrobatique et improbable du droit au Stade de France mercredi soir.

Blaise MATUIDI        ✔ @MATUIDIBlaise Suivre
Hey @Ibra_official you teach me that move... LOL
3:02 PM - 6 Mars 2014
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Paris No Limit™ @ParisNoLimit
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Ibrahimovic : « Le Mondial? J’espère que ce sera un de mes partenaires du #PSG qui gagnera » http://bit.ly/MN7jbr 
2:04 PM - 5 Mars 2014
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Créé le 17/03/2014 - 10:42
PSG-Matuidi: "Une victoire méritée"
A l'issue de leur victoire sur l'AS Saint-Etienne dimanche soir lors de la 29e journée de Ligue 1, les joueurs du Paris SG étaient bien évidemment satisfaits d'avoir battu une équipe qui, jusqu'ici, ne leur réussissait pas trop. "C'était très important de gagner contre une équipe historiquement difficile pour nous, nous sommes contents d’avoir gagné et tenu cet avantage qui nous permet de regarder l’avenir avec confiance", a ainsi confié Salvatore Sirigu sur le site du PSG. Même son de cloche chez Blaise Matuidi: "On essaie de faire notre chemin, on le fait très bien. Ce soir, on a eu un match difficile contre une très bonne équipe de Saint-Etienne, mais on a montré que nous étions supérieurs à eux, la victoire est méritée. On a fait une très bonne première mi-temps, en deuxième, on a essayé de garder un peu le score et de marquer un troisième but. Il y aussi eu un très bon Salvatore (Sirigu), c'était un bon match de foot avec des occasions et du jeu, on ressort avec les trois points, c’est l'essentiel." Si pour Lucas, il faut "continuer à travailler" parce que "le Championnat n'est pas fini", son compatriote brésilien Maxwell se félicitait de la réaction parisienne après le succès un peu plus tôt dimanche de Monaco à Lyon: "Après la victoire de Monaco, cette victoire est très importante, on a maintenu l’avantage, on a fait un match avec beaucoup d’intensité, on a joué tous ensemble, on rentre à la maison très contents, le classement reste le même, on va célébrer ça."

«Ce n'est pas non plus un hold up»

Blaise Matuidi, milieu du PSG : «On a eu des moments difficiles, des moments où on a été mieux, mais on a réussi à marquer. On a gagné, c'est le principal, sur un terrain synthétique où on n'a pas l'habitude de jouer, le ballon va plus vite, les appuis sont différents, eux sont habitués. Il y a des matches comme ça, et eux jouent bien au ballon, ils l'ont prouvé. On n'a pas fait non plus un hold up. On ne peut pas gagner toujours 3-0, l'essentiel était de gagner. On continue notre marche en avant. Plus on se rapproche de la fin, plus cela va être difficile de venir nous chercher.»

PSG: Bernès évoque le cas Matuidi

Ancien agent de Blaise Matuidi, Jean-Pierre Bernès avait attaqué le Parisien pour rupture abusive de contrat, lorsque ce dernier avait décidé de confier sa destinée à Mino Raiola. Alors que l’affaire a depuis été réglée grâce à une indemnisation financière du joueur, l’agent a accepté de revenir sur le sujet, sur le plateau de Sport 365 TV. "La guerre est finie, je ne le (Mino Raiola, ndlr) connais pas du tout donc il est un agent, il fait son boulot… C'est un agent italien qui a la licence hollandaise et qui est basé à Monaco", explique l’ancien dirigeant de l’OM. Sur le cas Matuidi en lui-même, Bernès veut tourner la page. "Je ne me suis pas bagarré mais je pense que j'avais fait beaucoup pour lui quand il a quitté Saint-Etienne. Les choses ont fait qu'il a préféré aller travailler avec Raiola, c'est un choix de vie. Il y a eu un accord avec le joueur, un accord qui est confidentiel et qui ne regarde que nous. Je pense que tout le monde dans la vie a le droit de choisir avec qui il veut travailler. C'est comme dans les couples : quand vous voulez vous séparer, vous vous séparez. Donc un joueur a le droit de changer mais parfois, c'est la forme qui n'est pas parfaite", conclut-il.

PSG-Matuidi: "Je ne faisais pas trop de bruit"

Blaise Matuidi s'est confié mercredi à RMC: "Le travail a porté ses fruits, déclare-t-il à propos de sa progression. Jouer une Coupe du monde, c'était un rêve qui est devenu réalité. On peut toujours progresser et je sais qu'il y a encore des choses à faire. Je ne me posais pas forcément la question de savoir si j'allais disputer un Mondial en tant que titulaire, peut-être... Je ne faisais pas trop de bruit et je suis fier, ce que j'ai fait n'est pas passé inaperçu." Matuidi a aussi livré son opinion à propos de la double confrontation qui l'attend face à Chelsea en quarts de finale de Ligue des champions: "Ce sera difficile, mais ce sera aussi difficile pour Chelsea. On cherche à gagner des titres européens et on a quand même des choses à faire valoir avec de grands joueurs." Le milieu de terrain du PSG a également réagi aux propos de Jose Mourinho: "Quand il dit qu'on est favoris, à mon avis, c'est de l'intox. Il sait qu'on est une très bonne équipe, mais de là à dire qu'on est favoris... Chelsea a plus d'expérience et si on arrive en demies, on frapperait un grand coup."

PSG-Matuidi: "A cœur de réaliser un gros match"

A deux jours de la réception de Chelsea en quart de finale aller de la Ligue des champions, Blaise Matuidi s'est exprimé sur le site officiel du Paris Saint-Germain. Le milieu de terrain, qui n'a pas caché son impatience de disputer cette rencontre, compte bien donner du fil à retordre aux Blues. "C’est le match que tout le monde attend. C’est la Champions League, et on a donc vraiment à cœur de réaliser un gros match et de gagner. On reçoit lors du match aller, et s’imposer est important pour bien aborder la manche retour. Gagner sans encaisser de but serait l’idéal", a confié l'international français.

France/Monde
Matuidi : " Un véritable test "
02/04/2014 05:32
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Blaise Matuidi estime que le PSG a grandi depuis l'an passé et croit aux chances du club de la capitale face à Chelsea. - (AFP)

Le PSG a faim d'Europe

A 26 ans, Blaise Matuidi, le milieu de terrain défensif du Paris SG, va disputer face à Chelsea son deuxième quart de finale consécutif de Ligue des champions. Après l'élimination méritoire face au grand Barça la saison dernière (aller 2-2, retour 1-1), l'international français entend bien démontrer que le PSG a franchi un cap depuis.
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce nouveau quart de finale, sachant que contrairement à la saison passée face à Barcelone, vous n'êtes plus vraiment dans la peau de l'outsider face à Chelsea ?
« Tout d'abord, ce quart de finale fait partie de nos principaux objectifs et tout le monde s'est concentré sur ce match dès le lendemain du match face à Nice vendredi dernier. Après, je ne pense pas que le contexte ait beaucoup changé par rapport à Barcelone, car Chelsea reste une équipe qui a plus d'expérience que le PSG en Ligue des champions et qui a même déjà gagné la compétition il y a deux ans. Mais on croit en nos chances, le PSG a grandi depuis l'an dernier et c'est le moment de le montrer. Personnellement, pour ce money-time, je suis à 100 % de mes moyens… »
Que pensez-vous de Chelsea, une équipe physique et souvent très bien en place tactiquement ?
« En face, c'est en effet une équipe très forte physiquement mais pas seulement. Elle possède également des joueurs de grande qualité technique, comme Hazard, capable de faire la différence. Il faudra aussi être très attentif aux contres de Chelsea qui peuvent être redoutables. De notre côté, nous avons aussi des qualités à faire valoir et du répondant au niveau physique. »
José Mourinho, l'entraîneur de Chelsea est réputé pour réussir à faire déjouer ses adversaires…
« Ça, on verra bien sur le terrain. On sait que l'on va passer un véritable test face à Chelsea mais on ne va pas changer notre philosophie de jeu qui nous a permis d'avoir des résultats jusqu'à présent. Nous nous concentrons surtout sur ce que nous voulons faire, sur notre jeu. »
Le PSG a-t-il, selon vous, les capacités de remporter la Ligue des champions dès cette année ?
« On est bien conscient que le niveau de la Ligue des champions est très relevé mais en tant que compétiteur dans un club comme le PSG, on a l'ambition de gagner. J'ai la conviction que nous avons le niveau pour aller le plus loin possible, mais ça ne suffit pas de le dire ! Ne nous enflammons donc pas : il faut prendre les adversaires les uns après les autres et ça commence par Chelsea. J'espère que la France du football sera derrière nous. »

Ligue des champions. Matuidi : « Tout le peuple français attend ça »
Angleterre - 07 Avril

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  Pour Paris et Matuidi, ce quart retour se jouera surtout dans la tête. | AFP
  

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Le milieu du PSG a pris la mesure de l'événement qui attend sa formation face à Chelsea, en quart de finale retour.

« Cela fait longtemps que le PSG n'a pas atteint les demi-finales, estime le milieu français. Je pense que tout le peuple français attend ça, et nous les premiers. Ce serait quelque chose d'exceptionnel. Je pense qu'on en est capable. Mais ce match, il faut le jouer demain, ni avant, ni après. » Mercredi, le PSG a remporté 3-1 le match aller au Parc des Princes.
« L'équipe de Chelsea a démontré à l'aller qu'elle avait d'énormes qualités. Ici, c'est une équipe qui ne perd pas souvent. On s'attend à une équipe qui va vouloir nous presser d'entrée. Il faudra rester concentré sur notre jeu. On a aussi la qualité pour bien ressortir le ballon et les mettre en difficulté », prévient l'international français.
« Ibra ? Si on pouvait lui rendre ce qu'il a donné jusque-là »
Le Paris SG se présentera toutefois sans son joueur le plus important, l'attaquant Zlatan Ibrahimovic, blessé à l'aller.« C'est sûr que c'est un pion essentiel en moins. On a quand même des joueurs pour bien le remplacer, des joueurs de classe mondiale comme Edi (Cavani). On a aussi déjà su jouer sans lui par le passé. On fera aussi le maximum pour lui car il a à coeur de jouer la demi. Si on pouvait lui rendre ce qu'il a donné jusque-là, ce serait super », explique Matuidi, sous la menace d'un carton jaune qui le priverait d'une éventuelle demi-finale aller. « Il faut faire abstraction de ça. je n'y penserai même pas. »
« On a des joueurs de qualité, de classe mondiale. Des joueurs qui ont déjà gagné la C1, qui ont de l'expérience. Aujourd'hui, on se connaît plus au niveau du collectif », conclut-il, alors que son équipe s'était fait éliminer à ce stade de l'épreuve en 2013 après deux nuls contre Barcelone (2-2, 1-1).
Les équipes probables : 
Chelsea : Cech - Ivanovic, Cahill, Terry, Azpilicueta - David Luiz, Lampard - Willian, Oscar, Hazard - Torres.
Paris SG : Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Cavani, Lavezzi.

PSG-Matuidi: "Apprendre de ces matches et revenir plus fort"

Blaise Matuidi était évidemment très déçu mardi soir dans les coursives de Stamford Bridge au moment de revenir sur l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions après sa défaite 2-0 au match retour contre Chelsea. "C’est une grande équipe, habituée à ce genre de matches. On manque encore un peu d’expérience à ce niveau-là, Chelsea en a plus et l’a démontré, a commenté le milieu parisien. C’est vraiment une grosse déception. On a joué un peu bas ce soir, je trouve. C’est aussi dû à l’adversaire qui nous a posé des problèmes et a été très fort ce soir. On avait l’occasion de jouer mieux les coups, notamment en deuxième période, et de marquer. On aurait pu mieux jouer mais c’était difficile, il faut l’avouer. On ne l’a pas fait et la réussite a été de leur côté." L'ancien Stéphanois espère que le club de la capitale aura emmagasiné l'expérience manquante et se projette sur la fin de saison. "Ce soir, il y a beaucoup de déception mais on va apprendre de ces matches-là, confie-t-il. Il y a encore des matches importants avec une finale de Coupe de la Ligue et deux titres à aller chercher pour bien finir. Il va falloir oublier cette Ligue des champions, c’est passé. On la jouera l’année prochaine et j’espère qu’on aura appris de ce genre de matches pour revenir plus fort."

PSG-Matuidi: "On le paye cash"

C'est un Blaise Matuidi sous le choc et hagard qui a accepté de commenter à chaud, au coup de sifflet final, l'élimination du PSG ce mardi, à Stamford Bridge, en quart de finale retour de la Ligue des Champions, face à Chelsea (2-0). Un résultat fatal pour les Parisiens suite à la victoire du Parc des Princes (3-1). "On était bien, c’est ça les grands matches, ça se joue à peu de choses, on est tombé face à une grande équipe, on a eu l’opportunité de marquer, mais on l’a pas fait, après on le paye cash, regrette le milieu de terrain international au micro de Canal+. Ça se joue à des détails, ce soir (samedi) on est vraiment déçu. Tout était fait, on avait fait le plus dur à l’aller en menant par deux buts d’écart, ce soir on est très déçu, je n’ai pas de mot. Je pense qu’on aurait pu mieux jouer certains coups, on aurait pu garder le ballon un peu mieux, on a joué trop bas ce soir." Et de conclure : "On savait qu’ils étaient redoutables à domicile, ils l’ont prouvé."

Blanc encense Matuidi
23/04 21h17 - Football, L1
«La première période a été très mauvaise. On n'a pas attaqué ce match avec le bon état d'esprit. Il y avait peu de motivation, on a été très lent dans la transmission, il y avait peu de mouvement, peu de marquage aussi sur les coups de pied arrêtés. Evian aurait même pu mener. A la pause, on a recadré et la deuxième période a été meilleure. Le première est à oublier et m'a déplu énormément. Ça arrive. Evian pose beaucoup de problèmes aux grosses cylindrées parce qu'ils ne lâchent rien. Ça n'est pas notre meilleur match bien sûr mais finalement on a fait le job. Ça n'est pas un hasard je pense si c'est Blaise qui marque. Lui il y croit toujours et il donne toujours tout», a confié Laurent Blanc après la victoire du PSG contre Evian-TG mercredi en match en retard.

Lucas-Matuidi : les «Supersubs» du PSG

Ligue 1 > Classement des Passeurs
24/04/2014

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Entré à l’heure de jeu contre Evian TGFC, Lucas (Paris SG) n’a pas tardé à retrouver une place sur le podium du classement des passeurs de Ligue 1 avec une 9e offrande.
La Commission des Compétitions a homologué le buteur et le passeur des matchs en retard de la 34^e journée de Ligue 1.

Le Paris SG a pu compter sur deux de ses remplaçants pour faire la différence contre Evian Thonon-Gaillard FC (1-0). Entré en jeu à un peu plus d’une heure de la fin du match face à Evian TG FC, Lucas (Paris SG) a délivré les siens en servant dans la course et en pleine surface Blaise Matuidi pour le but de la 25^e victoire des Parisiens en Ligue 1.
Le Brésilien compte neuf unités au classement officiel des passeurs, dont quatre sur phases arrêtées. Un bilan qui permet à l’Auriverde de récupérer la 3^e place du classement et de devancer Grégory Sertic (Girondins de Bordeaux) pour une passe de plus effectuée dans le jeu. Avec cette 7^e passe au Parc, Lucas devient le meilleur passeur de Ligue 1 à domicile.

Pour sa part, Blaise Matuidi, également entré en jeu en cours de match, a inscrit le 75^e but du PSG de la saison, ce qui permet au club d’égaler ses records de buts de 1978 et de 2012 en Ligue 1. Auteur de son premier but au Parc depuis la 37^e journée de la précédente saison, l’international tricolore compte lui quatre réalisations sur la saison en cours, mais à présent dix sous les couleurs parisiennes en Ligue 1.

Ligue 1, 34^e journée :

Paris Saint-Germain – Evian Thonon-Gaillard FC 1-0
1-0 : But de MATUIDI, passe décisive de LUCAS

PSG: Matuidi "déçu" en cas de départ de Makelele








Interrogé ce vendredi à Clairefontaine sur le probable départ du PSG de Claude Makelele, pressenti sur le banc de Bastia la saison prochaine, Blaise Matuidi, très proche de l'ancien international dans la capitale, s'est montré affecté: "Personnellement, je suis très proche de lui, il me parlait beaucoup au quotidien. Claude a été une des personnes qui m'a fait énormément progressé, il m'a beaucoup apporté, alors oui, je serai déçu s'il est amené à partir, mais il n'y a pas forcément que moi." Reste que le milieu de terrain du Paris SG et de l'équipe de France a ajouté: "Après, pour lui, c'est une bonne chose de passer d'adjoint à entraîneur, donc je ne lui souhaiterai que du bonheur, j'espère qu'il réussira."

France: Matuidi se voit comme un cadre, mais sur le terrain








Alors que Didier Deschamps a parfois regretté que l'équipe de France manque de joueurs cadres et expérimentés pour porter l'équipe de France au Brésil, Blaise Matuidi, à qui il a été demandé ce vendredi à Clairefontaine s'il pouvait être l'un de ces cadres, a répondu: "On doit tous prendre nos responsabilités. Nous sommes beaucoup de joueurs habitués à jouer de grands matches, on manque un peu d'expérience, mais on va l'acquérir avec l'âge et les matches en club. Moi, j'arrive à un âge où je dois prendre mes responsabilités pour le bien de l'équipe, d'autant que je joue à un poste important. Mais je suis plus une personne qui agis sur le terrain, pas forcément en dehors." Reste que le milieu de terrain du PSG reconnaît qu'il a beaucoup progressé depuis qu'il est arrivé dans la capitale, auprès de grands coaches et de joueurs de renom: "C'est vrai que j'ai eu la chance de côtoyer de grands entraîneurs, Carlo Ancelotti, Laurent Blanc aujourd'hui, mais aussi ses adjoints, Claude Makelele et Jean-Louis Gasset, ils m'ont tous fait progresser. Mais c'est aussi le fait de se retrouver au côté de grands joueurs au quotidien, ils te poussent tous les jours à donner le meilleur de toi-même, aujourd'hui, je peux remercier tous ceux qui font que Blaise Matuidi a franchi un cap."

Matuidi : « Déjà en mode Coupe du monde »
Même s'il reconnaît que le 15 juin, date de l'entrée en lice des Bleus, «est encore loin», Blaise Matuidi assure que le Mondial a déjà commencé pour l'équipe de France. «On est vraiment dedans», a-t-il souligné.

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Blaise Matuidi veut prendre ses responsabilités pendant le Mondial 2014. (AFP)




«Blaise Matuidi, le Mondial ne débutera que le 15 juin pour les Bleus. Peut-on comparer ce début de stage à une phase de transition ?
Non, on est déjà en mode Coupe du monde. Depuis la qualification, on y pense tous les jours. Il n’y a pas un joueur qui dira le contraire, on est vraiment dedans. Ce qui est dur, c’est de ne pas faire le match avant. La préparation doit nous servir à ça : à tout faire pour arriver le plus en forme possible.

À titre personnel, comment vous sentez-vous physiquement ? Pouvez-vous nous donner les résultats des tests physiques passés jeudi ?
Je ne les connais pas, donc je ne peux pas vous en dire plus. Mais je me sens vraiment bien. La saison a été plutôt réussie, ça a été bien géré, j’ai pu souffler.



«J'arrive à un âge où je dois prendre mes responsabilités.» En 2012, vous faisiez partie de l’aventure mais vous n’aviez pas pu jouer en raison d’une blessure…
J’y ai également pensé, même si aujourd’hui c’est loin. J’ai appris de ces moments-là, j’ai gagné en maturité. Je sais ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour éviter ce genre de pépins. On a un bon mois pour se préparer. Je travaille aussi en dehors des séances.

Vous sentez-vous aujourd’hui incontournable dans cette équipe ?
Pas du tout. Le sélectionneur a choisi 23 noms, j’en fais partie. Je ne me sens ni indispensable, ni incontournable. J’essayer de donner le maximum, d’apporter ma pierre à l’édifice, mais comme tous les autres.

Pouvez-vous être un leader ?
On doit tous prendre nos responsabilités ! On n’a pas tous l’expérience des grandes compétitions, mais beaucoup de joueurs sont habitués à jouer des grands matches. Moi, personnellement, j’arrive à un âge où je dois prendre mes responsabilités. Je suis une personne qui agit et qui essaye de montrer l’exemple sur le terrain, pas forcément en dehors.»

Blaise Matuidi (milieu de l'équipe de France) : « Pour un premier match c'est très bien. C'est la preuve qu'on se sent bien, qu'on vit bien. On engrange de la confiance, mais il n'y a pas de quoi s'enflammer. C'était aussi important de bien finir au Stade de France. On essaie de produire du jeu, on a les joueurs pour ça. On peut encore bien s'améliorer. On finit un peu fatigués, mais c'est normal après le gros travail effectué depuis une semaine à l'entraînement. Quand les résultats suivent c'est forcément positif. On a envie de bien figurer, de montrer qu'on a l'amour du maillot Bleu. Il faut garder le même état d'esprit. »

Blaise Matuidi (milieu des Bleus) : «C'était un match sérieux, on est content. On a bien fini. Sur les trois matches de préparation, c'est positif. On a fait une très bonne préparation. Dimanche, on sait que ça sera un tout autre match mais c'est bien de finir de la sorte. On a marqué des buts d'entrée, ça nous a mis en confiance. Personnellement je me sens bien, je me suis bien préparé. Je suis satisfait de ce premier doublé en Bleu. J'essaie de faire le maximum. Si je peux être aux avant-postes, je le fais. Je suis milieu défensif en priorité mais j'ai cette liberté, c'est pour ça que j'ai ce volume de jeu. Ribéry c'est une perte mais il faut arrêter d'en parler et faire sans lui. Ca reste de la préparation. Le plus important c'est d'être prêt dimanche et je pense qu'on le sera.»

Matuidi a faim
Son Euro 2012 avait été pollué par une blessure. A 27 ans, le milieu de terrain parisien Blaise Matuidi aborde sa première grande compétition internationale avec appétit : «Il n'y a pas d'égal. La Coupe du monde, c'est le must.»

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Blaise Matuidi s'apprête à disputer sa première Coupe du monde. (L'Equipe)




Il incarne à merveille le renouveau de l’équipe de France. Il fait aussi partie de ceux dont on attend qu’il entretienne cet élan. Cette mission n’effraie pas Blaise Matuidi, pas plus qu’elle ne lui donne l’envie de rouler des mécaniques, d’ailleurs. Ses progrès techniques frappants lui ouvrent d’autres perspectives. «En fait, dit-il, j’ai la chance de côtoyer au quotidien de grands joueurs qui m’obligent à élever mon niveau. Mais je veux encore franchir beaucoup de paliers. En équipe de France, je dois rester moi-même.» Pas question d’en rajouter pour briller mais mettre en péril l’édifice : «En fonction de l’adversaire, je dois pouvoir être plus offensif. Mais on a suffisamment d’armes, avec l’apport des latéraux aussi, pour marquer. Attention, il peut y a voir du répondant en face. Il va falloir garder l’équilibre même si notre équipe est portée vers l’avant. On sera amené à attaquer pour marquer.»



«Nous ne sommes pas que trois. D'autres peuvent jouer au milieu»Le milieu parisien s’est toujours mis au service de son équipe et il n’entend pas changer de registre. Didier Deschamps envisage de titulariser Giroud et Benzema ensemble, ce qui pourrait lui donner un surcroît de boulot défensivement ? Matuidi répond présent : «Au vu de ce système, le milieu doit compenser, pour placer les attaquants dans de bonnes conditions. Plus nous pourrons compenser, mieux ils seront. Le plus important, c’est qu’ils soient bien pour être décisifs, marquer des buts.» On lui demande si son association avec Paul Pogba et Yohan Cabaye dans l’entrejeu est au point. Il se montre rassurant en veillant à ne vexer personne. «On a montré de belles choses ensemble pendant la préparation et les matches amicaux. Il reste quelques détails à améliorer mais oui dans l’ensemble on est prêts. C’est bien pour la suite. Maintenant, nous ne sommes pas que trois. D’autres peuvent jouer au milieu.» Excellent contre la Jamaïque (8-0), Moussa Sissoko, l’un de ses potes, appréciera.



«Il n'y a pas d'euphorie. On sait d'où on vient»                                                                                                                         











A l’aube de sa première compétition comme titulaire, le milieu révélé à Troyes dégage une vraie sérénité, comme un élève de terminal qui se rendrait aux épreuves du Baccalauréat en n'ayant fait aucune impasse sur ses révisions. «Il n’y a pas d’euphorie au sein du groupe France, tempère-t-il toutefois. On sait d’ou on vient. Le passé est derrière. On regarde devant. Nous sommes une génération nouvelle. On va tous découvrir l'exigence de la Coupe du monde. On se sent prêt à l’affronter. On a bien travaillé. Mais on sait aussi que ça peut aller très vite dans l’autre sens. Beaucoup d’équipes peuvent espérer la gagner. Or, regardez la Croatie hier (jeudi). Elle a mis en difficulté le favori. On a les pieds sur terre.» Et la tête pas polluée, visiblement, par des ondes négatives. «On s’entend vraiment tous bien, assure Matuidi. Il n’y a aucun souci dans ce groupe. On se retrouve souvent pendant les moments de détente. C’est bien. Car sur le terrain, on va avoir besoin de s’entraider.»

Matuidi : «On est ambitieux mais on garde les pieds sur terre»

Publié le 15/06/2014 à 07:23

Interview. Le milieu de terrain tricolore, nouveau «serial buteur», est impatient de disputer sa première Coupe du monde

Matuidi, c'est 23 sélections, 3 buts dont 2 marqués pendant la préparation contre la Jamaïque (8-0)./ Photo AFP



Le poumon parisien Blaise Matuidi s'est montré confiant à l'approche de l'entrée en lice des Bleus, ce soir, au Mondial, face à un Honduras à ne pas prendre à la légère.

Les autres nations envient le trio que vous formez au milieu avec Pogba et Cabaye. Est-il vraiment au point ?
On a montré de belles choses que ce soit à l'entraînement ou en matches amicaux. Maintenant, on entre dans le vif du sujet. Il y a toujours des choses à améliorer, mais dans l'ensemble, on est prêts, que ce soit nous trois ou les autres milieux. C'est de bon augure pour la compétition.
Quel est votre rôle tactique derrière les trois attaquants qui ont beaucoup de liberté ?
Au vu du système, c'est vrai qu'au milieu, on se doit vraiment de compenser. Il faut les mettre dans de bonnes conditions. Plus on pourra le faire, plus les attaquants seront décisifs et c'est ça l'important.
Face au Honduras, pensez-vous tout de même devoir aussi monter et être un peu plus offensif ?
Je ne pense pas devoir changer ma façon de jouer. Je dois rester moi-même, quel que soit l'adversaire. Je me sens capable par moments d'être plus offensif, d'aider mes coéquipiers et éventuellement marquer. Mais on aura suffisamment d'armes avec l'apport des latéraux aussi. Après, il faudra quand même faire attention car il y aura du répondant en face. On se doit de garder un certain équilibre même si on est une équipe portée vers l'avant.
Votre efficacité n'est pourtant pas anodine, avec trois buts sur les quatre derniers matches…
Au PSG, j'ai la chance au quotidien de côtoyer de bons joueurs qui me poussent à donner mon maximum à ce niveau-là. Ça m'oblige à élever mon niveau de jeu techniquement.
Que pouvez-vous craindre du Honduras, équipe réputée dure au combat ?
On est préparés pour ça. On a vu leurs matches de préparation. C'est sûr que c'est une équipe physique. Il ne faudra pas perdre le fil. Mais pour le défi, il y aura aussi un arbitre qui fera respecter la loi. On n'a aucune inquiétude. Après, il n'y a pas un joueur que nous craignons en particulier. On s'attend à une formation qui procède en contres, qui joue assez bas et qui sait aussi jouer au ballon. Il faudra être vigilants.
Depuis l'exploit contre l'Ukraine en barrage retour, une forme d'euphorie semble avoir gagné l'équipe. Qu'en est-il réellement ?
Il n'y a pas d'euphorie. On a beaucoup d'ambition mais on garde de l'humilité. On sait d'où l'on vient. Dans le foot, tout va très vite. Le Mondial est une compétition difficile avec beaucoup d'équipes qui peuvent prétendre la gagner. Il faudra faire attention à ne pas s'enflammer et surtout garder les pieds sur terre.
Votre réussite en club vous donne-t-elle une certaine responsabilité en bleu ?
Les 23 ont tous une responsabilité. On a tous des qualités différentes qui doivent servir le collectif. On doit tous élever notre niveau de jeu. Et ça aidera l'équipe à avoir de bons résultats. Peu importe qui est sur le terrain.
On sent un groupe véritablement soudé…
On s'entend vraiment tous bien. Il n'y a aucun souci dans ce groupe. On se retrouve souvent dans les moments de détente.
ça aide à se rapprocher.
Lors de l'Euro-2012 en Ukraine, l'attente était très forte, mais le résultat n'avait pas suivi. Elle sera aussi forte contre le Honduras. Craignez-vous de passer au travers ?
On n'est jamais sûr de rien. Mais il y a une chose dont je suis persuadé, c'est qu'on donnera le meilleur de nous-mêmes et qu'on affichera un état d'esprit irréprochable.

Equipe de France : Deschamps et Matuidi savourent

Publié le Vendredi 20/06/2014 à 23H44







Didier Deschamps au micro de TF1, ne s'est pas dit déçu par les deux buts encaissés : "Ça aurait pu être plus que parfait. On avait une bonne équipe en face aussi. C’est une très belle soirée. Six points c’est l’idéal. Pour savoir si on est qualifiés il faudra attendre le match qui suit. Premier ou deuxième on verra mais on a un bon goal-average."
Blaise Matuidi sur TF1 : "On a fait un très gros match, on est satisfait. Ce qu’on a fait c’est vraiment bien. On est en passe de se qualifier. On s’entend très bien tous ensemble. Ça se voit sur le terrain" A propos de son but : "Je me projette, je suis plus lucide. C’est bien. Didier Deschamps dit que j’ai une frappe de 0-0 mais en ce moment je suis en train de le faire mentir."

Quand Deschamps chambre Matuidi

Buteur et auteur d’une nouvelle grosse prestation face à la Suisse (5-2), vendredi soir, Blaise Matuidi s’est fait chambrer par Didier Deschamps. «Il court encore là, a plaisanté le sélectionneur au lendemain du deuxième succès des Bleus dans ce Mondial. Il est entré en courant, il n’a pas voulu prendre l’avion ! Aujourd’hui, même moi j’ai du mal à le suivre. Je le vois dans les 5m50 et juste après, il est déjà dans la surface adverse. Je l’avais chambré en lui disant qu’il avait une frappe de 0-0, mais en fait, il marque des buts.»

Matuidi? Il court
encore, là. Il est entré en
courant, il n’a pas voulu
prendre l’avion !
Aujourd’hui, même moi
j’ai du mal à le suivre. Je
le vois dans les 5m50 et
juste après, il est déjà
dans la surface adverseHier en conférence de presse,
Didier Deschamps, le sélectionneur
des Bleus, a gentiment branché
Blaise Matuidi.