AHMED YAHIAOUI

Yahiaoui: "J’assume mes erreurs"
DESTIN L’ancien espoir du centre de formation de l’OM, sans club, se livre enfin. Retour sur un parcours semé d’embûches

"Je ne suis pas celui que
l’on a dépeint. J’ai aussi
été très mal conseillé..."

À 23 ans, le champion d’Europe 2004
est en quête de stabilité pour enfin exprimer son talent

"Je suis conscient que je vais
devoir passer par la toute
petite porte pour revenir."


Mercredi 11 août, Oslo. Amputée
des "putschistes de Knysna",
l’équipe de France version Laurent
Blanc s’incline en Norvège (2-1).
Une rencontre qui marque le retour en
force de la "génération 87", celle qui fut
sacrée championne d’Europe des
moins de 17 ans en 2004. L’espace
d’une vingtaine de minutes, Samir
Nasri, Hatem Ben Arfa, Jérémy Ménez
et Karim Benzema évoluent de nouveau
ensemble sous le maillot tricolore.
"Quel plaisir de les voir là! Et dire
que normalement, je suis positionné juste
derrière eux..."
À cette simple pensée, son regard pétille,
s’enflamme. Lui? C’est Ahmed Yahiaoui,
capitaine des champions d’Europe
2004. L’adolescent fougueux que
l’on avait rencontré cette année-là, sur
les terrains de la Commanderie, a laissé
place à un jeune homme serein mais
marqué par les turpitudes d’un milieu
qui ne l’a pas épargné.
Pour beaucoup, Yahiaoui est une comète
dans le ciel du football français.
Un gamin plein de promesses, destiné
au plus grand avenir. Mais au talent gâché
par un côté ingérable. "Il faut arrêter
avec cette réputation qui me colle à
la peau, lâche-t-il. J’ai pu lire et entendre
plein de choses sur moi, mais c’est
n’importe quoi ! Je ne suis pas celui que
l’on a dépeint."
Emmuré dans un silence, l’enfant de
Félix-Pyat a laissé dire, laissé faire. Persuadé
d’être dans la vérité. Sa vérité.
"Vous savez, au contraire de Samir
(Nasri), mon ami du centre de formation
à l’OM, je ne bénéficiais pas d’un
entourage familial solide. Je n’avais pas
de grand frère, pas de cousin. Mon père,
qui n’y connaissait pas grand-chose,
était là pour moi même s’il parlait mal
français. Mais il est subitement décédé
en 2005. Ce fut un choc terrible pour
moi, que je n’arrivais pas trop à maîtriser".
Ahmed Yahiaoui ouvre son coeur.
L’émotion prend le pas au fur et à mesure
qu’il déroule le fil d’une carrière
partie tout droit dans un mur.
"J’ai fait des conneries, des erreurs,
dans l e p a s s é . J e l e s assume
aujourd’hui. Mon plus grand tort, c’est
d’avoir été une grande gueule. Quand
tu as 17ans et que tu l’ouvres car tu penses
que tu as raison, tu te fais écraser.
C’est ce qui m’est arrivé. Pour faire ça, il
faut être déjà très costaud, ou s’appeler
Zidane. Moi, je n’avais rien prouvé.
Mais, surtout, j’ai ensuite été très mal
conseillé..."
Car Ahmed était avant tout un
joueur ambitieux. Trop, sans doute. Là
où d’autres se contentent de peu, lui
voulait grimper le plus vite possible.
"Mais ce n’était pas de la prétention,
coupe-t-il. J’ai toujours été un bosseur,
je connaissais mes qualités. Mais, à
l’OM, les dirigeants n’étaient pas clairs
avec moi. Dans les bureaux, c’était : ’Ahmed,
on compte sur toi’, puis je lisais le
contraire dans la presse le lendemain...
Moi, je voulais juste qu’on me laisse ma
chance". Par manque de patience et en
offrant sa confiance à des oreilles mal
intentionnées, Yahiaoui est allé au
clash.
"Chelsea me voulait, se souvient-il.
Moi, je suis Marseillais jusqu’au fond
de mes tripes et mon souhait était de rester
à l’OM, de réussir dans mon club de
coeur. Je n’avais peut-être pas le niveau,
mais alors, qu’on me le dise ! Après une
saison en CFA, j’avais envie de passer à
autre chose. Mais rien ne changeait, des
joueurs arrivaient à mon poste, et
d’autres, moins bons, me passaient devant.
Alors, entre s’entraîner à l’OM et
jouer avec la réserve, ou s’entraîner à
Chelsea sous les ordres de Mourinho,
avec des joueurs de classe mondiale, et
jouer avec la réserve, le choix est vite
fait !"
Sa décision, Ahmed la paiera cher.
Lancé dans un bras de fer, il n’ira jamais
à Chelsea - qui se rabattra sur le
Havrais... Lassana Diarra ! - et se forge
une réputation qu’il traîne encore
aujourd’hui comme un boulet,
d’autant qu’il n’a jamais rien tenté
pour la démentir. "Des gens qui me
connaissent depuis que j’ai 9 ans ont
tout à coup décrété que j’avais des problèmes
de comportement... J’ai toujours
fait ce qu’on m’a demandé, je n’ai jamais
raté le moindre entraînement. J’ai
même été interne au centre de formation
alors que j’habitais juste à côté
pour ne me consacrer qu’au foot. Après,
oui, il y a eu un rapport de force quand
ça n’allait plus. On aurait dû m’expliquer
dans un bureau que je faisais une
connerie. Au lieu de ça, on m’a laissé faire
en traînant mon nom dans la boue,
en colportant n’importe quoi."
Le mal est fait. Quand il décide de résilier
son contrat qui le liait pendant
5 ans à l’OM, Ahmed se rend compte
que sa réputation le précède partout
en France. Dévoué à des conseillers
peu scrupuleux (lire par ailleurs), il
prend les mauvaises directions, n’est jamais
au bon endroit au bon moment.
Une véritable spirale négative qui finit
par le sortir du monde pro.
"J’ai fait mon autocritique et j’assume
mes erreurs, avoue-t-il. Le milieu du
foot m’a dégoûté au point où pendant
6mois, je ne pouvais même plus regarder
un rectangle vert... Mais ce sport,
c’est ma vie. Je ne sais faire que ça, jouer
au foot. Je suis conscient de mes qualités
et voir mes potes réussir, ça me redonne
de l’envie. Je suis conscient que je vais
devoir passer par la toute petite porte
pour revenir. J’ai su arrondir les angles
concernant mon caractère, j’ai retenu
les leçons. Je me sens prêt à revenir".
Tout seul, Ahmed s’entraîne pour
garder la forme. "Le Parc Borély, c’est
mon meilleur ami !", glisse-t-il, l’oeil
rieur. Alors que les propositions arrivent,
lui préfère prendre son temps.
Car, à 23 ans, il sait qu’il n’a plus le
droit à l’erreur. Déjà...


Après avoir quitté l’OM lors de l’été 2005, Ahmed
Yahiaoui intègre l’effectif du FC Istres, en
Ligue 2. "C’est sans doute la meilleure saison de
ma carrière", reconnaît-il. Malgré une fracture
de l’épaule qui ralentit son intégration, l’ancien
Olympien réalise une deuxième partie de championnat
pleine. Avant de recevoir des offres surprenantes.
"Je m’attendais à partir pour retrouver
le haut niveau. Mon agent de l’époque me
parle alors de l’intérêt de Portsmouth. Finalement,
ça tombe à l’eau. Puis vient le FC Sion. Je
dois avouer que je n’avais jamais vu un match
du championnat suisse ! Alors, on est allé là-bas.
Je suis Marseillais et découvrir Sion, ce fut un
choc ! Il n’y avait rien ! Mais au moins, c’était calme,
je pouvais uniquement me consacrer au football.
J’ai rencontré le président qui m’a tenu un
discours incroyable, en m’offrant un contrat en
or, avec prime à la signature, et la possibilité de
jouer la coupe UEFA! Bertrand Benoît, le président
d’Istres, m’a laissé partir. Mais j’aurais dû
me méfier quand on m’a présenté M. Constantin,
le président de Sion : on m’a dit que c’était le
Bernard Tapie suisse...
"Soyons clairs, je n’ai jamais touché le moindre
centime. Quand j’ai vu la tournure que prenait la
situation, j’ai changé de conseiller et j’ai tout fait
constater par huissier. Mais j’étais mal à l’aise par
rapport à ma pseudo-réputation, alors je me refusais
d’aller au clash. J’étais blessé quand je suis arrivé
là-bas, je souffrais d’une pubalgie. Plutôt que
de traiter ma blessure, on me donnait infiltration
sur infiltration. J’étais contre, mais je n’avais guère
le choix. Sur le moment, je ne sentais plus rien
mais quand les effets s’estompaient, je n’arrivais
plus à marcher. Et là, on me dit que je simule et
c’est pour ça qu’on ne me paye pas !
"Je croyais au projet et je me suis fait avoir. J’ai
voulu résilier mon contrat de 5 ans, sans rien réclamer,
pour ne pas faire de bruit. Mais le président a
poussé le vice jusqu’à me faire signer une fausse
résiliation ! Et ça, je ne m’en suis rendu compte
qu’après..."

L’année 2007 semble offrir un nouvel horizon à
Ahmed Yahiaoui. Everton le contacte et le voilà qui
débarque dans la ville des Beatles. "Ce n’était pas
un essai, contrairement à ce que j’ai pu lire à l’époque.
Sur le plan physique, je n’étais plus au niveau.
Le club m’a logé pendant deux mois au Radisson,
où j’étais le voisin de chambre de Fernando Torres
! J’avais un préparateur physique avec moi. David
Moyes, un super entraîneur, voulait me laisser
le temps de revenir au niveau. Et là, on se rend
compte que j’appartiens toujours à Sion ! Face à
mon manque de compétition, Moyes me conseille
de trouver un club pour retrouver du rythme, pendant
qu’eux, continueraient de me suivre. Le deal
me convient. J’ai décidé de revenir en France, où
Istres était prêt à me reprendre et à trouver un arrangement
avec Sion. Le club suisse - qui avait commissionné
mon ancien agent ! - ne voulait rien savoir,
il était en train de gâcher ma carrière. À cette
période, je perds mon meilleur ami. J’ai ressenti
un ras-le-bol total, j’en avais marre, j’étais dégoûté
du foot. J’ai baissé les bras."
Ahmed pense alors être au plus bas. Il se trompe.
Des amis lui présentent Michel Scotto, alors co-président
de l’AS Cannes avec Jean-Claude Lahiner, à qui il
explique sa situation. "Il a cru en moi et il a réalisé le
transfert. Il voulait me laisser du temps pour revenir,
mais j’avais faim de ballon. Alors, j’ai un peu menti
sur ma douleur pour intégrer plus vite l’équipe. Et,
bien sûr, j’aggrave ma blessure. Là, je lis que je me
suis blessé car je sortais, je buvais... Finalement, un
docteur décèle que mes problèmes musculaires sont
liés aux dents de sagesse !
"Je me fais opérer et j’entame ma rééducation. Pendant
ce temps, l’AS Cannes enchaîne les mauvais résultats
; le président s’en va, les entraîneurs, Stéphane
Paille et William Prunier, sont limogés ! Le club s’effondre,
les gens qui m’ont fait confiance ne sont plus
là... Les nouveaux propriétaires arrivent et, voyant
ma situation des 6 derniers mois et ma réputation,
me font savoir qu’ils ne me veulent plus. Voilà comment
je me suis retrouvé sans club, avec une réputation
d’ingérable renforcée..."

bo talent gaché la ^tte suit moins bien que les jambe

Ahmed Yahiaoui . Formé à Marseille, ce milieu de terrain de 24 ans serait en contact avancé avec Vicence,
formation de Serie B en Italie,

Testé l'été dernier par l'UJ Alfortville (National), il n'avait pas été retenu et est depuis deux ans sans club.
en 2004, lorsqu'il évoluait à l'OM, le club anglais de Chelsea l'avait supervisé.
il a porté les couleurs d'Istres et de Sion en Suisse

Qu'en est-il de son essai en Italie, il a été conservé?
C'est vraiment du gâchis ce début de carrière! Espérons le voir un jour à un bon niveau!

comme l'expliquait le responsable du centre de formation de l'om l'ascension d'un joueur pro c'est une pyramide
et meme qd il a eu son 1 er contrat professionnel les embuches continuent
le metier est valorisant les salaires importants donc la concurrence est rude

15 janvier 2011 ..............
Ancien grand espoir de l’OM, Ahmed Yahiaoui s’est perdu en cours de route. Autant considéré que Samir Nasri lorsqu’il évoluait au sein du centre de formation du club phocéen, le minot ne cesse de voir sa carrière dégringoler. Sans club depuis 2 ans, il vient de refaire surface à Vicence. Selon Il Giornale di Vicenza, il a été mis à l’essai durant plusieurs jours chez l’actuel 9e de Serie B. Mais cet essai a peu de chances d’aboutir du fait d’une condition physique défaillante indique le quotidien local La galère risque de continuer pour l’ancien milieu marseillais.
PAS DE NOUVELLES DEPUIS
ca pas du se faire

quand on voit les tourments de benzéma actuellement on comprends mieux que ceux qui sont moins talentueux
ont de grosses difficultés

Emilien56 a écrit:Qu'en est-il de son essai en Italie, il a été conservé?
C'est vraiment du gâchis ce début de carrière! Espérons le voir un jour à un bon niveau!

Enfin Benzema à côté n'est pas à plaindre, même s'il ne réussi pas au Real Madrid, il trouvera rapidement un autre bon club européen.

oui c'est certain

mais il esperait mieux
c'est un peu ds ce sens que je le citais mais c'est clair que l'om lui ouvrirait les deux bras s'il voulait venir
et n'importe lequel club de ligue 1

Emilien56 a écrit:Enfin Benzema à côté n'est pas à plaindre, même s'il ne réussi pas au Real Madrid, il trouvera rapidement un autre bon club européen.

Juste pour ce joueur.

Il s'est gaché tout seul. Il a fait trop de conneries qui lui ont empechées de percer.

Magic-UGA a écrit:Juste pour ce joueur.

Il s'est gaché tout seul. Il a fait trop de conneries qui lui ont empechées de percer.

pour reussir une grande carriere il faut en avoir dans les pieds
mais aussi dans la tete
c'est un peu le cas de ben arfa aussi tres talentueux mais peu enclin aux regles
benzema son compagnon de formation lui l'a bien compris

Bonjour,

Tjs curieux de savoir ce que devient Ahmed Yahiaoui, je me lance dans ce mail pour avoir des news ?
Il joue ou pas ?

Merci,

Sportivement,

Mickaël supporter de l'OM

bon en juin il signait soi disant à consolat

mais depuis il y est dans la compo a marignane
et dans celle contre rodez
mais remplacant 9 minutes

Il fait des bouts de matchs..

olympien13 a écrit:Il fait des bouts de matchs..

comme gignac

Il revient très bien et va se relancer j'en suis sur !

s-o-c-c a écrit:Il revient très bien et va se relancer j'en suis sur !

oui esperons pour consolat car les 3 der matchs c'est pas la joie

le nouver coach n' a pas d'ailleurs pas sur vécu à ces 3 matchs il s'est fait BOUGIER

Si le verdict concernant l’issue
du match entre Consolat et Cannes,
arrêté le 14 janvier dernier
à la suite d’une bagarre générale,
a été mis en délibéré, la commission
de discipline de la fédération
a tranché cette semaine
en sanctionnant Salah Nasri et
Ahmed Yahiaoui de cinq matches
de suspension tous deux
pour conduite violente ou brutalité
envers joueurs.
Deux partout balle au centre en
l’occurrence puisque deux
joueurs cannois Yohan Gomez
(crachat sur joueurs) et Mouhamed
Soly (brutalité) ont écopé
de la même sanction...
Yahiaoui et Nasri pourront réintégrer
l’équipe, le 7 mars, à Bordeaux.

Pari réussi pour Yahiaoui
CFA Après une saisonàConsolat, il pourrait rebondir dans un club de Ligue 2

Consolat, Ahmed Yahiaoui a retrouvé le sourire et le plaisir de jouer au ballon. Contacté
par plusieurs clubs, en France et à l’étranger, il a une dernière chance de rebondir

Mercredi 30 mai, stade de La Martine.
Sur la pelouse, le GS Consolat affronte
l’US Marignane en demi-finale
de la coupe de Provence (1-3). Dans les
tribunes, Salah Nasri, l’habituel capitaine
de la formation marseillaise, assiste à la rencontre
en tant que spectateur. À ses côtés,
Ahmed Yahiaoui est également présent. Depuis
le mois d’août dernier, l’ancien pensionnaire
du centre de formation de l’OM
porte les couleurs du club des quartiers
Nord de Marseille.
Conscient des erreurs qu’il a commises
dans sa jeunesse, celles qui l’ont empêché
d’épouser l’avenir radieux qu’on lui promettait,
il a décidé de rattraper le temps perdu.
À force de patience, d’abnégation et de travail,
Ahmed a progressivement retrouvé le
plaisir de jouer au ballon. "J’ai vraiment été
très bien accueilli, se réjouit le milieu défensif.
Humainement et sportivement, tout s’est
bien passé. Le club était d’accord pour que je
prenne mon temps pour revenir en forme
physiquement".
Impatient de retrouver de bonnes sensations,
Ahmed s’est tout de même imposé
des séances d’entraînement supplémentaires
jusqu’à la fin du mois de novembre.
"Sur le terrain, c’est un monstre.
Il est vraiment au-dessus".
"Je travaillais tous les matins avec le préparateur
physique, explique l’intéressé. Petit à
petit, je me suis senti de mieux en mieux. Au
final, je me suis vraiment éclaté et j’ai vécu
une saison fantastique, que ce soit sur le terrain
ou en dehors".
Malgré des périodes difficiles, avec notamment
deux changements d’entraîneurs,
l’enfant de Félix-Pyat s’est parfaitement
adapté à son nouvel environnement. "C’est
un mec bien, clame Fabrice Apruzesse,
l’avant-centre de Consolat. Puis sur le terrain,
c’est un monstre (sic). Il est vraiment
au-dessus". Si le meilleur buteur du club est
aussi catégorique au sujet d’Ahmed, c’est
parce que les deux hommes ont appris à se
connaître au fil des mois. "Je le connaissais
juste de nom, raconte Yahiaoui. C’est un super
mec, bourré de talent, et on est rapidement
devenu très proche". Loin de
l’étiquette de joueur ingérable qui lui collait
à la peau dans le passé, Ahmed s’est révélé
être "disponible, souriant et très sérieux", selon
ses coéquipiers. "Il s’entend bien avec
tout le monde, il a toujours le sourire, confie
son ami et "grand-frère" Salah Nasri, alias
"Natou". On se connait depuis très longtemps
(Ahmed a joué avec Samir, le neveu
de Salah, ndlr) et niveau ballon, il est largement
au-dessus de la moyenne".
Souvent mal conseillé par le passé,
l’ancien capitaine de l’équipe de France des
-17 ans, aux côtés des Nasri, Menez, Benzema
et Ben Arfa (lire ci-contre), a semble-t-il
tiré les leçons de ses erreurs. À 24ans, il a
aujourd’hui l’opportunité de prendre un
dernier virage décisif pour retrouver le monde
professionnel.
Après une bonne saison à Consolat, Ahmed
a été approché par deux clubs de Ligue
2, ainsi que par des formations à
l’étranger (Angleterre et Pays du Golfe).
Conscient de l’importance de ce choix, le
milieu défensif a souhaité prendre le temps
de la réflexion. "J’ai souvent fait des erreurs,
je le sais, je l’assume, mais j’ai beaucoup appris.
Aujourd’hui, je sais que je ne dois pas
faire n’importe quoi. C’est une décision très
importante. C’est ma dernière chance".
Indécis sur la suite à donner à sa carrière,
Yahiaoui doit toutefois prendre une décision
assez rapidement. Attiré par
l’Angleterre depuis toujours, le Marseillais
pourrait cependant décider de rester encore
en France avant de faire le grand saut.
"Cette saison en CFA avec Consolat m’a fait
le plus grand bien", admet-il.
À lui désormais de prouver qu’il a bel et
bien mûri. Et de prendre la bonne décision.
Enfin...

LA GÉNÉRATION 87
"Ça fait quelque
chose de les voir là
Dimanche dernier, face à l’Islande, Laurent
Blanc a aligné Samir Nasri, Hatem
Ben Arfa, Jérémy Menez et Karim Benzema
dès le coup d’envoi du premier match
amical en vue de l’Euro 2012. Devant son
écran, Ahmed Yahiaoui a forcément eu un
petit pincement au coeur au moment de
voir tous ses anciens coéquipiers, avec qui
il a notamment été champion d’Europe
des moins de 17 ans en 2004.
"Ça fait quelque chose de les voir là, sourit-
il. Leur avenir était tracé, un peu comme
le mien. Mais le sérieux et l’envie ont
fait la différence."
En 2010 déjà, les quatre compères de la
"génération 87" avait été réunis à Clairefontaine.
"Ils m’avaient appellé pour me
dire qu’il ne manquait que moi... À
l’époque, on était un peu les inséparables.
Cet Euro sera un peu particulier. J’aurai
pu y être, mais c’est comme ça, c’est la
vie..."

Je serais très content pour lui s'il signe en professionnel, comme quoi passer une saison en CFA ne fait pas de mal ^^

Tommy Allez l'O.M a écrit:Je serais très content pour lui s'il signe en professionnel, comme quoi passer une saison en CFA ne fait pas de mal ^^

oui c'est bien dommage que consolat ne soit pas monté cette annee ils auraient pu le conserver

Il a 25 ans, c'est le bon âge, je le verrais bien dans un club un peu familial comme Istres pourquoi pas, ou Sedan..

Tommy Allez l'O.M a écrit:Il a 25 ans, c'est le bon âge, je le verrais bien dans un club un peu familial comme Istres pourquoi pas, ou Sedan..

de consolat marseille à istres il garderait ses attaches familiales


ca doit etre la piste

car istres surveillent les clubs de marseille

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:Il a 25 ans, c'est le bon âge, je le verrais bien dans un club un peu familial comme Istres pourquoi pas, ou Sedan..

de consolat marseille à istres il garderait ses attaches familiales


ca doit etre la piste

car istres surveillent les clubs de marseille

Exact, tu n'as pas d'infos sur le futur de Riad ? Il va avoir 27 ans, ce serait le temps pour lui de découvrir la L1 lol

Tommy Allez l'O.M a écrit:

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:Il a 25 ans, c'est le bon âge, je le verrais bien dans un club un peu familial comme Istres pourquoi pas, ou Sedan..

de consolat marseille à istres il garderait ses attaches familiales


ca doit etre la piste

car istres surveillent les clubs de marseille

Exact, tu n'as pas d'infos sur le futur de Riad ? Il va avoir 27 ans, ce serait le temps pour lui de découvrir la L1 lol

sur le site d istres il s ont presenté le calendrier en parlant de barillon et de nouri
ils vont decouvrir le nouveau calendrier

donc il va rester

Il va signer à Sedan (Ligue 2) !!

Tommy Allez l'O.M a écrit:Il va signer à Sedan (Ligue 2) !!

pas mal