DISTRICT DE PROVENCE

Intempéries : toutes les rencontres de football annulées
vendredi 04 novembre 2011 à 14H02


A la suite des intempéries et du placement de plusieurs départements de la région
en alerte orange pour ce week-end, la Ligue de la Méditerranée de football et
les Districts de Provence, des Alpes et de Rhône-Durance
ont décidé de reporter toutes les rencontres prévues ce week-end et organisées sous leur égide.

La rencontre de CFA entre Le Pontet et Bordeaux, prévues demain, est également reportée à une date ultérieure.

District - L'arbitrage mis à l'honneur

Ce n’est pas toujours leur fête ! Et pourtant que seraient les compétitions sportives sans eux ? Ce jeudi 3 novembre, au district de Provence, les jeunes arbitres de quatre sports collectifs étaient réunis pour une petite cérémonie.

Michel Gau, le président du district de Provence,




prend la parole A cette occasion, le district de Provence recevait ses amis du basket, du hand et du rugby pour remettre aux jeunes arbitres de la région, leur maillot officiel et un sac de sport. Cent soixante sept jeunes arbitres étaient réunis pour cette manifestation. Michel Gau, président du District de Provence, et Raymond Llanes, délégué régional du groupe La Poste, ont prononcé un discours de bienvenue. Etaient également présents Jean-Louis ARNAUD, président du Comité des Bouches-du-Rhône de basket, Dominique Abadie, président du comité des Bouches-du-Rhône de hand. Jean Michel Morandin représentait Jean-Pierre Pellaprat, DTA de Provence de rugby qui est en Roumanie avec l’équipe de France des 19 ans. René Molina, président de la commission régionale des arbitres de football a reçu une récompense des mains du délégué régional de La Poste.


Susciter et entretenir les vocations...
Après la dixième édition des journées de l’arbitrage, cette petite fête pluridisciplinaire est la bienvenue pour encourager les vocations chez les jeunes générations. En effet, la chute spectaculaire du nombre des arbitres du district de Provence a de quoi faire réfléchir et inquiète d’ailleurs les instances. A commencer par Michel Gau, bien conscient de l’importance de recruter et former de nouvelles promotions d’arbitres. Tout comme Eric Schneider, président de la commission des arbitres du district et qui œuvre énormément pour susciter et entretenir les vocations. Espérons que ce travail de fourmi sera récompensé et que l’ensemble des compétitions puissent être conduites par des arbitres officiels car la critique est facile mais l’arbitrage est difficile.

foot13.fr

DISTRICT● Les "Espoirs du foot", le 16 novembre, à Istres. Les "espoirs
du foot" ont rendez-vous à Istres. Dans le cadre de l’action
des Espoirs du Football, le District de Provence organise un brassage
pour les U15 Garçons (joueurs nés en 1997). Le mercredi 16 novembre
2011 à 14h au stade Audibert à Istres. À cette occasion,
une rencontre avec l’équipe U15 DH istréenne es programmée.
➔ Les joueurs retenus : Ilias Bourouh, Najib Mekhalfa, Akram Ourahou, Khalid Tafroute
(Arles-Avignon) ; Florent Champy, Jérémy Crowyn (AS Aix) ; Axel Colin (Gardanne) ; Nassim
Arab, Dylan Colombo, Baptiste Domenech, Sabri Guendouzi, Thevan Lacroix, Alexandre Llovet
et Reis Zirem (Martigues) ; Yohann Abello, Thibault Betton, Aurélien Champeau, Thibault
Padilla (Luynes) ; Ayman Amini, Malik Bakir, Dorian Di Caro (Salon Bel Air).

Plateau débutants : ça débute aujourd’hui ! Programmés initialement
en octobre, les plateaux U9 (de l'après-midi) démarreront
aujourd’hui. Ceux réservés aux plus jeunes, les U7 (de l'après-midi),
débuteront samedi prochain. Pour plus de renseignements, la
répartition et la compostion des groupes sont décrits sur le site internet
du district de Provence.

Le stade aux mains des voyous ?
De nouvelles agressions d’agents municipaux perturbent le terrain de Pont-de-Vivaux (10e). Jusqu’à quand?

Stade, gymnase, conciergerie sont le triangle des Bermudes de Pont-de-Vivaux : depuis un mois, tous les gardiens disparaissent...



Ce mois-ci, trois agents
municipaux, menacés
de mort, ont
abandonné leur poste.


Les voyous crient victoire.
Sans appel et laissent les
autoritésKO debout. Et privent
des dizaines de gamins de
terrain de foot (lire ci-dessous).
Car le trophée remporté par ces
petits délinquants c’est... un stade
m u n i c i p a l , c e l u i de
Pont-de-Vivaux (10e), fermé à la
suite de nouvelles agressions
sur des agents municipaux. Bien
que démentie hier par l’adjoint
UMP au sport Richard Miron, le
district de Provence est formel:
"La Ville a décidé de fermer le stade
jusqu’à nouvel ordre". Après
le parking "volé" de la porte
d’Aix, un nouvel équipement collectif
est donc bien confisqué
par une bande de voyous.
Le stade, le gymnase, la
conciergerie : à Pont-de-Vivaux
c’est un peu le triangle des Bermudes.
Depuis un mois, tous les
gardiens qui s’y sont succédés
ont disparu en prenant les jambes
à leur cou, avec la ferme intention
de ne jamais revenir travailler
dans ce quartier maudit...
"A Vivaux, je risquema peau", résume
Baghadi Agoubi, le premier
de ces agents municipaux
qui a dû abandonner son poste
(lire La Provence du 15/11). Le 2
novembre, sa maison de fonction
a été criblée de balles de 12
et 9 millimètres tirées depuis le
toit du gymnase. Un de ces projectiles
a atterri dans le flanc de
son chien, un berger-allemand.
Guerilla autour du
gymnase
Il ne s’agissait là que du dernier
épisode de la guérilla que
certains jeunes de la cité Benza
livrent depuis des mois pour
s’approprier le gymnase municipal
afin d’en user à leur guise.
Terrorisé, déboussolé et logé à
l’hôtel depuis cette agression, le
g a r d i e n , soutenu par l e
SDU13/FSU, est revenu sur les
lieux, mardi dernier, pour donner
àmanger à son chien blessé.
"Les mêmes jeunes sont revenus.
Ils étaient une vingtaine. Ils
m’ont insulté, encerclé et bombardé
de cailloux", raconte M.
Agoubi.
Durant cette même semaine,
les deux collègues qui le remplacent
depuis la fusillade ont tour
à tour abandonné leur poste,
après avoir été menacés de mort
par des individus qui exigeaient
l’ouverture du gymnase hors
des créneaux officiels. Une information
confirmée par la Préfecture
de Police qui promettait
hier de "renforcer les patrouilles
sur le secteur".
Après la fusillade du 2 novembre,
la police avait déjà appréhendé
4 suspects, mis en examen
pour violences volontaires
avec arme et placés sous contrôle
judiciaire. Lors d’une nouvelle
expédition punitive contre le
gardien, trois autres supects
avaient été arrêtés. Ce qui,manifestement,
ne suffit pas à décourager
la bande!
L’adjoint au sport, qui assurait
hier que "le stade continue
d’accueillir normalement les
clubs et les scolaires", a tout de
même fait procéder au changement
de serrure du gymnase. De
plus, "deux vigiles ont été embauchés
par la Ville pour assurer la
sécurité des gardiens (NDLR: encore
deux nouveaux agents municipaux
!) qui ouvrent et ferment
les portes", précise Richard
Miron.
Un dispositif qui, en tout état
de cause, ne peut rester que provisoire.
Problème: quel gardien
va désormais accepté d’être envoyé
"au charbon" ? Au service
des sports, il se murmure déjà
que la conciergie pourrait être
tout bonnement supprimée. Ce
qui, pour la Ville, équivaudrait à
déclarer forfait

PRÈS DU STADE
Undécor de guerre au
centre social La Sauvagère


Incroyable, incompréhensible. Dans un arrondissement, qui ne
compte pourtant pas parmi les plus déshérités de la ville, un centre
social a des allures de caserne dévastée. Et il ne s’agit pas d’un cagibi
de 40m². Non, au coeur de la cité la Sauvagère (10e), à deux pas du
stade fermé (voir ci-contre), le bâtiment occupe une surface de
1000m², sur deux étages. La dimension d’un supermarché avec une
enfilade de salles. Où la vie s’est éteinte alors que près de 100 personnes
y circulaient ou travaillaient à l’époque où ce centre social, appartenant
à une plus vieilles cités de Marseille, accueillait des habitants
de tout l’arrondissement.
Aujourd’hui, il est dévasté, d’autant plus que les Roms y ont fait un
bref séjour. Le cuivre a disparu, les lavabos ont été désossés, les fenêtres
ont explosé, un maquis de verres, de vieilles photos et de planches
jonchent le sol. Où une mobylette a rendu l’âme. Et le centre
social de la Sauvagère baigne dans ce chaos depuis plus de deux ans,
privant les habitants de la cité d’un équipement qui proposait des activités
ludiques, culturelles, artistiques. Un immense gâchis, assurément
un des plus impressionnants à Marseille.
Que s’est-il passé ? Pourquoi le centre social géré notamment par
Cogefim Fouque, syndicat de la copropriété, est-il à l’abandon ? Omar
Keddadouche, ancien administrateur, raconte : "Au départ, il y a eu
un détournement d’argent et une fermeture, puis le centre a été récupéré
par un centre de culture ouvrière. C’était autour de 2005. Mais il
a refermé, il y a environ deux ans, pour un problème de bail. Depuis
plus rien, le centre est à l’abandon. Et je ne comprends pas qu’on puisse
le laisser dans cet état. Il était utile à tous les jeunes de la cité. On
s’y réunissait, on partageait des gâteaux, il y avait de la danse, de
l’informatique, une crèche, on y faisait même des vaccins. C’était un
nid d’associations. Aujourd’hui, les jeunes sont contraints de se réunir
dans des caves. Et dehors, le jardin est pourri." Hier, les services
de la Ville, chargés de la jeunesse, étaient injoignables. Quant au syndic,
après avoir donné l’impression de vouloir s’expliquer, il n’a jamais
répondu à nos questions.


Le centre social est complètement détruit. 1000m² qui ne servent
plus à rien dans une cité de 2000 habitants.

Un arbitre lynché à Corot
lorsd’unmatchdebenjamins
La rencontre s’est achevée dimanche par un déchaînement de violences

Un match de football qui dégénère : un scénario hélas de plus en
fréquent sur les stades de notre région

"S’ils m’avaient tapé la
tête avec cette
branche, je serais resté
sur le carreau." LA VICTIME


Une dent cassée, des hématomes
sur tout le
corps, le dos en morceaux
et un choc psychologique
qu’il a dumal encore à surmonter:
voilà le triste résultat
du match, dimanche dernier,
entre les U13 pré-honneur du
FC Corot et ceux du SO Septèmes.
Une rencontre entre gamins
de douze ans qui a fini
par le lynchage gratuit de l’arbitre
bénévole ! Un déchaînement
inouï de violence qui
s’est déroulé au sein même de
l’enceinte sportive, le stade Lucien
Weygand, à deux pas de la
cité Corot.
La rencontre se passait plutôt
bien. Corot menait 1 à 0,
lorsque les premières tensions
ont commencé à plomber le
match. Un jeune joueur de Corot
perd son sang-froid et se
met à insulter l’un de ses adversaires.
L’arbitre s’interpose et
demande à l’adolescent passablement
excité de rejoindre le
banc de touche. "Il s’est exécuté
puis a soudain levé son maillot
et est rentré en courant sur le terrain
pour frapper l’autre
joueur", explique l’arbitre. À
partir de là, tout s’emballe. Un
autre joueur de Septèmes se retrouve
à terre, frappé à coups
de pied par un jeune de Corot.
"Je me suis interposé et j’ai pris
le joueur violent par le col pour
l’empêcher de continuer à frapper",
poursuit l’arbitre. Derrière
le grillage, les esprits
s’échauffent. L’arbitre est violemment
pris à partie par le frère
du joueur violent. Fou de rage,
il fait même le tour du stade
et entre sur le terrain grâce à un
trou dans le grillage. "J’ai tenté
de calmer la situation, mais la
porte du stade s’est ouverte et ça
a été l’apocalypse". Cinq personnes
déboulent sur le terrain et
se jettent sur lui. Un coup sur la
tempe le sonne, alors qu’il tente
de prévenir la police. "Ils se
sont retrouvés à vingt sur moi.
Je recevais des coups de pieds et
de poings de tous les côtés", raconte-
t-il, sous le choc. Alors
que l’entraîneur de Septèmes,
victime lui aussi de ces lâches
violences, tentait tant bien que
mal d’éloigner les enfants de
cette scène surréaliste, l’arbitre
s’est retrouvé seul face à ses
agresseurs. "J’ai couru pour tenter
de leur échapper et me suis
mis en boule, sous un arbre".
Les coups pleuvent, même
avec une branche de platane
qu’il reçoit dans le dos. "Je me
suis vu mourir. S’ils m’avaient
tapé la tête avec cette branche,
je serais resté sur le carreau.
C’était gratuit. Certains ne savaient
même pas pourquoi ils
frappaient. En 30 ans de football,
je n’ai jamais vu ça", lâche-
t-il, écoeuré. L’arbitre a dû
être évacué par les pompiers à
l’hôpital Laveran, où il est resté
plusieurs heures dimanche.
Une plainte a été déposée
auprès du commissariat du 14e
pour "violences volontaires en
réunion dans une enceinte sportive".
Une infraction qui comporte
deux circonstances aggravantes.
Dans la foulée, le président
du SO Septèmes, Antoine
Manca, a informé le District de
Provence "des graves incidents"
survenus lors de la rencontre,
en regrettant, notamment, l’absence
de réaction du président,
ainsi que des dirigeants du FC
Corot "qui ne sont pas intervenus
et n’ont pas appelé non
plus la police ni les secours".
Joint par téléphone, le District
a estimé que "les faits
étaient graves" et assure que
"les différents protagonistes seront
rapidement renvoyés devant
la commission de discipline".
Des mesures de suspension
pourraient être envisagées.

L’ESTAQUE
Un stade tout neuf pour
les footballeurs des Riaux

Samedi, la Ville a inauguré la pelouse
synthétique et les nouveaux équipements du stade.



Impossible de la rater : à la
sortie du village de l’Estaque,
la pelouse synthétique
du stade des Riaux, baptisé
Jean-Cristofol, donne un sacré
coup de peps aux installations
sportives et à leur environnement
minéral.
Samedi matin, Samia Ghali sénateur-
maire PS des 15e et 16e arrondissements
et Richard Miron,
adjoint UMP aux sports de
la ville de Marseille, sont venus
réceptionner officiellement la
belle rénovation du stade.
Outre sa pelouse, il est désormais
doté de nouveaux mobiliers
sportifs, de sanitaires et
d’un éclairage permettant une
utilisation nocturne, pour le
plus grand plaisir des nombreux
jeunes footballeurs du
secteur.
Tout au long de la journée
d’inauguration, à laquelle se
sont joints élus, associations et
CIQ du secteur, des tournois de
foot amicaux pour les enfants
ainsi que des animations sportives
ont été organisés par le service
des sports de secteur. Histoire
de fêter, crampons aux pieds,
la fin de ce chantier démarré en
août dernier et qui aura coûté
320 000¤ à la Ville

Gau : "Une épreuve
importante pour le district"
COUPE DE PROVENCE
Le président du district fait le point
avant les 32es de finale

Michel Gau ne cache pas son attachement à cette épreuve dont
la finale devrait se déroule le jeudi de l’Ascension.


Avec les 32es de finale, la
Coupe de Provence prend
un virage important puisque
ce stade marque l’entrée en
lice des équipes de DHR à CFA.
Des formations attendues pour
offrir, chaque année, une belle
image de cette compétition.
"Nous avons eu une jolie finale
l’an dernier, à Carnoux, entre
Les Milles et Luynes (remportée
par Les Milles, ndlr). Le fait
qu’elle ait opposé deux clubs voisins
luiadonné un parfum particulier",
évoque le président du
district de Provence, Michel
Gau.
Cette année, la compétition
va souffler ses 88 bougies. La première
édition, en 1924, avait vu
la victoire de l’OM. Mais peu importe
le poids des années : cette
vieille dame compte pour le district.
"C’est une épreuve importante.
C’est notre Coupe de France
à nous, en Provence. C’est également
l’occasion pour les petits
clubs de se montrer", poursuit
Michel Gau.
Mais cette Coupe n’a-t-elle
pas perdu de son prestige au fil
des ans ? "Il faut être capable de
la dépoussiérer de temps en
temps. Cette saison, par exemple,
nous devrions revenir au jour de
l’Ascension comme date de la finale.
Nous allons essayer
d’organiser un lever de rideau intéressant
avec les jeunes."
Reste désormais à convaincre
les grosses formations d’aligner
leurs meilleurs éléments. Les réformes
qui sont dans les cartons
de la fédération (comme
l’opportunité de purger
d’éventuelles suspensions dans
des compétitions de niveaux différents)
pourraient les y
inciter… "On comprend que des
équipes qui évoluentàunniveau
national, comme en CFA, donnent
la priorité à leur division
plutôt qu’aux épreuves du district,
reprend le président Gau.
C’est également compliqué de
jouer en semaine car tout le monde
travaille. À l’image des quarts
de finale, la difficulté est de permettre
aux clubs qualifiés de tomber
d’accord, ce qui requiert un
gros travail en amont." Pour permettre
aux petits Poucets et, à
l’inverse, aux meilleures formations,
de se distinguer. Une recette
qui fonctionne depuis 88ans