PAS SI TENDRES QUE CA LES PTIS SUISSES

Impressionnants, ces Bleus !

Equipe de France
20/06/2014

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L’Equipe de France a fait un grand pas vers les 8es de finale de la Coupe du Monde FIFA 2014 en écrasant la Suisse dans le choc du groupe E (2-5).
Suisse
-
France
: 2 - 5
Parfaitement lancée dans sa Coupe du Monde au Brésil après sa victoire face au Honduras (3-0), l’Equipe de France a confirmé les bonnes impressions entrevues lors de son premier match en livrant une prestation de grande qualité face à la Suisse, tête de série de son groupe et 6e nation au classement FIFA. Comme à leurs plus belles heures, les Français ont envoyé un véritable message à tous leurs adversaires en signant leur 3e meilleure performance offensive dans un Mondial.
Giroud était le premier à frapper. Le joueur d’Arsenal s’élevait plus haut que tout le monde et reprenait victorieusement un corner de Valbuena (0-1, 17e). Le Gunner inscrivait ainsi le 100e but de l’Equipe de France en Coupe du Monde, imitant ainsi le Brésil, l’Allemagne, l’Italie et l’Argentine, seules équipes à avoir franchi la barre fatidique des 100 buts en Coupe du Monde. Il ne fallait que quelques secondes à des Tricolores totalement libérés pour doubler la mise. Benzema interceptait le ballon sur le coup d’envoi. Il fixait la défense avant de lancer Matuidi, sur la gauche de la surface. Dans un angle fermé, le Parisien plaçait bien son tir (0-2, 18e). Le penalty de Benzema, stoppé par Benaglio (33e), n’avait pas de conséquences. Valbuena enfonçait le clou, à cinq minutes de la pause, à l’issue d’un contre rondement mené et d’un service parfait de Giroud (0-3, 40e). Les joueurs de Didier Deschamps ne se relâchaient pas en seconde période. Benzema rattrapait T. Müller, Van Persie et Robben en tête du classement des buteurs en signant son 3e but, après une superbe ouverture de l’extérieur du pied de Pogba (0-4, 67e). Bien décalé par Benzema, Sissoko participait également à la fête et marquait sa 1ère réalisation en 19 sélections (0-5, 73e). Dzemaili (1-5, 81e) et Xhaka (2-5, 87e) réduisaient bien l’écart, en fin de rencontre, mais cela ne gâchait pas la fête française.
Ce n’est que la deuxième fois que les Bleus remportent leurs deux premiers matchs de Coupe du Monde, après 1998. La France, qui n’avait plus battu la « Nati » depuis dix ans, prend seule la tête du groupe E avec 6 points et une superbe différence de buts de +6.
Feuille de match :
Suisse – France 2-5 (0-3)
Buts :
Suisse : Dzemaili (81e) et Xhaka (87e)
France : Giroud (17e), Matuidi (18e), Valbuena (40e), Benzema (67e) et Sissoko (73e)
Les équipes :
Suisse : Benaglio - Lichtsteiner, Djourou, Von Bergen (Senderos, 9e), R. Rodriguez - Behrami (Dzemaili, 46e), Inler (cap) - Shaqiri, Xhaka, Mehmedi - Seferovic (Drmic, 69e) - Entraîneur : Ottmar Hitzfeld
France : Lloris (cap) - Debuchy, Varane, Sakho (Koscielny, 66e), Evra - Sissoko, Cabaye, Matuidi - Valbuena (Griezmann, 82e), Giroud (Pogba, 63e), Benzema - Entraîneur : Didier Deschamps

Sorti très rapidement lors de France-Suisse (5-2) vendredi soir, Steve Von Bergen ne rejouera plus de la Coupe du monde. Le défenseur des Young Boys de Berne souffre d'une fracture du plancher de l'orbite gauche et va rentrer au pays, selon Le Matin.

Suisse-Hitzfeld: "La France peut aller très loin"

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Ottmar Hitzfeld était "évidemment très déçu" après la sévère défaite de la Suisse face à la France vendredi soir lors du choc du Groupe E de cette Coupe du monde brésilienne (5-2). "C'est un jour vraiment dur pour nous. Nous avions bien débuté, mieux que contre l'Equateur, mais les deux buts nous ont coupé les jambes. A 2-0, c'était terrible, et cela a été très difficile pour nous de nous reprendre parce que la France attendait nos fautes pour nous contrer. Nous avons eu des occasions de marquer, mais pas pu marquer avant la mi-temps, ensuite il y a eu le troisième puis le quatrième, nous nous sommes fait contrer, et la France a été très efficace. On a quand même pu marquer deux buts et montré une réaction, mais c'est un jour noir. Nous avons encore l'espoir de nous qualifier, ça va dépendre de nous", a expliqué le sélectionneur de la Nati à l'issue de la rencontre, avant de livrer son sentiment sur les Bleus. "Nous savions, depuis le 3-0 contre l'Ukraine, que la France montait en puissance, a poursuivi l'ancien entraîneur du Bayern Munich. Et lors des matches suivants, ils n'ont quasiment pas pris de buts. Cela montre qu'il fallait considérer cette équipe comme très bonne. Elle a des individualités excellentes comme Benzema, qui est un joueur de grande classe. C'est une des équipes qui peuvent aller très loin dans cette Coupe du monde."

Suisse-Djourou: "La France a un potentiel énorme"

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Balayés par les Bleus vendredi (5-2), les Suisses ont eu du mal à digérer ce lourd revers, comme l'a confié Johan Djourou à l'issue de ce match du Groupe E. "L'équipe de France était toujours à quatre contre deux ou trois en contre. Leur pressing a été bon, ils ont su profiter de nos erreurs. Techniquement, on a été à la ramasse. Si on regarde les buts, ce sont des contres. Et on a perdu des ballons dans des zones dangereuses", a détaillé le défenseur d'Hambourg. "On n'était pas à notre meilleur niveau, a-t-il encore concédé. Ce n'était pas la meilleure Suisse aujourd'hui pour analyser la France. Mais cette équipe a un potentiel énorme. On savait qu'ils étaient forts devant. Olivier (Giroud) a fait un énorme match, il a montré quel grand attaquant il est. Mais on a fait beaucoup d'erreurs."

Suisse : Von Bergen rapatrié
Le défenseur suisse, Steve Von Bergen, blessé après un coup de pied involontaire donné par Olivier Giroud, souffre d'une fracture du plancher de l'orbite gauche. Il devait être rapatrié.

[size=36]rance: Deschamps et Giroud s'excusent auprès de Von Bergen[/size]

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Bien que largement victorieux sur le score de 5-2 contre la Suisse, vendredi à Salvador de Bahia, les Bleus n'en oublient pas leur victime d'un jour. Ce samedi, Didier Deschamps et son attaquant Olivier Giroud ont en effet présenté leurs excuses auprès de Von Bergen, qui avait reçu un coup de pied involontaire de la part du Gunner après seulement 8 minutes de jeu, nous a confirmé Philippe Tournon, le chef de presse de la délégation tricolore. Le défenseur des Young Boys avait ensuite quitté le terrain prématurément, remplacé par Senderos (9e). Alors que le sélectionneur des Bleus était lui présent en conférence de presse devant les journalistes pour commenter la belle performance des siens contre le Nati, toujours ce samedi, l'arrière a dû, lui, déclarer forfait pour le reste de la compétition. Les examens médicaux ont révélé une fracture du plancher orbital de l'oeil gauch

[size=36]La Suisse veut se venger du Honduras[/size]

Publié le 25/06/2014 à 07:59

L'autre match du groupe. La Nati n'a plus son destin entre ses mains mais espère éviter le scénario catastrophe de 2010

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Ce soir, même heure, à Manaus, la Suisse affronte le Honduras et espère éviter le scénario catastrophe de 2010 où La Bicolor l'avait justement éliminée en Afrique du Sud. Jusque-là, l'aventure des joueurs d'Ottmar Hitzfeld a en effet un petit air de déjà-vu : une victoire en ouverture, l'Espagne il y a quatre ans, l'équateur cette année, puis une défaite qui oblige à se retrousser les manches au dernier match.
En 2010, le Honduras avait accroché la Suisse (0-0) et cela avait suffi à éliminer l'actuel n°6 mondial au classement Fifa. Pourtant, ce 2e match entre les deux nations ne se présente pas idéalement pour les Européens, étrillés par la France (2-5).
De quoi mettre sous pression leur sélectionneur avant son 60e match.
Si les joues sont encore rouges, les têtes seront-elles remises pour ce duel à quitte ou double ? Actuel 3e de la poule, la Suisse peut s'en sortir cette fois avec une défaite, mais elle peut aussi être éliminée avec une victoire puisque l'équateur la devance actuellement à la différence de but (0 contre -2). Il ne devrait pourtant pas y avoir de révolution dans l'équipe qui s'est retrouvée menée à la mi-temps les deux fois précédentes, mais a inscrit trois de ses quatre buts dans les dix dernières minutes.
Shaqiri, c'est maintenant ou jamais
Von Bergen blessé, Senderos pourrait le suppléer dans l'axe de la défense. Au milieu, Shaqiri, 9 buts en 35 sélections à 22 ans, est enfin prié d'être à la hauteur de l'événement. «Chacun peut nourrir de grands rêves, mais nous devons d'abord faire nos petits devoirs, et c'est battre le Honduras», synthétise bien Dzemaili. L'équipe, qui vient d'encaisser en 2014 autant de buts que lors des neuf matches précédents, n'a toutefois perdu aucune de ses trois rencontres à ce niveau contre un représentant de la Concacaf. En face, cela tombe bien, il faudrait un miracle pour que celui-ci, qui n'a jamais dominé un Européen, atteigne le tour suivant. Une large victoire et des prières envoyées aux Bleus sont pour cela indispensables. Alors que le Honduras reste sur quatre matches sans but marqué contre des adversaires issus de l'UEFA, heureusement que Costly a inscrit contre l'équateur le premier but de son pays au Mondial depuis 1982. Ce qui n'a pas empêché la défaite (1-2), ni d'aggraver la différence de buts (-4).
«Il faut prendre des risques car on doit gagner, a donc appelé le meneur Palacios, de retour de suspension. Mais la Suisse ne veut pas perdre non plus donc ce sera très compliqué.» Sa sélection nationale est pourtant avant toute chose une équipe rugueuse qui sait bien défendre quand la situation l'exige. Derrière, elle sera dirigée par l'imposant Bernardez ainsi que Figueroa, qui avait grandement contribué à dégoutter la Nati en 2010. Le petit pays, qui fête seulement sa troisième apparition, attend pourtant depuis huit longues rencontres une victoire en Mondial.

[size=30]Mondial: Shaqiri assomme le Honduras et propulse la Suisse en 8e[/size]
26/06/2014 00:09
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Le Suisse Xherdan Shaqiri avec Goekhan Inler (derrière) après son premier but contre le Honduras au Mondial, à Manaus le 25 juin 2014 - AFP
Le coucou Xherdan Shaqiri, muet jusque-là, a retrouvé de la voix avec un triplé contre le Honduras qui propulse la Suisse (3-0) en 8e de finale du Mondial-2014 contre l'Argentine, mercredi en clôture du groupe E.

Avec six points, la Nati finit donc derrière la France, mais devant l'Equateur. Sortie la tête haute des poules comme en 2010, elle ne sera toutefois pas favorite contre la bande de l'intenable Messi.
Revanchard, l'ailier du Bayern Munich n'a lui laissé à personne d'autre le soin de tuer le suspense, livrant ainsi 45 premières minutes de très haute facture qui auraient pu s'achever également avec deux passes décisives.
Finalement, il a du se contenter de deux buts en première période, avec une frappe enroulée splendide depuis l'extérieur de la surface dès la 6e minute, puis sur une offrande (31) de l'attaquant Drmic, finalement préféré à Seferovic.
Encore servi par son meilleur ami en seconde période, il a ensuite conclu son récital avec une troisième réalisation en prenant le gardien à contre-pied (71).
Intenable jusqu'à sa sortie (87), le petit pitbull a même tenté deux fois de rendre la politesse à son compère (43, 45) mais celui-ci est tombé sur un excellent Valladares, qui avait déjà remporté son premier duel avec Shaqiri dès la 4e minute.
Lancée sur des bases idéales, l'équipe de Ottmar Hitzfeld évite ainsi que ne se reproduise le scénario frustrant de 2010 qui l'avait vu éliminée justement par cet adversaire au terme d'un fade 0-0 après avoir dominé en entrée le futur champion du monde espagnol.
Même si le niveau global du représentant d'Amérique centrale est aussi à considérer, la Suisse a également pansé de la meilleure des façons la claque infligée par la France (5-2) et s'est rassurée.
Inler a fait des dégâts
Rapidement devant alors qu'elle avait pêché dans ce domaine jusque-là, elle a ainsi pu se replier dans la moiteur de Manaus et attendre un adversaire plaisant à regarder et qui n'a jamais fermé le jeu. Avec Berhami toujours très bas, le jeu long d'Inler a fait des dégâts.
En face, après avoir tenté d'exploiter des largesses dans le couloir gauche, le Honduras n'a pu convertir ses temps forts au retour des vestiaires.
Et la sortie sur blessure de Costly dès la 40e minute ne l'a finalement pas déstabilisé.
Remuant, Bengtson a ainsi manqué de surprendre Benaglio sur deux têtes plongeantes (49, 80) à bout portant alors que l'efficace portier suisse a aussi été suppléé sur sa ligne par Rodriguez (52).
Le Honduras aurait peut-être même pu sauver l'honneur si Jerry Palacios avait obtenu le penalty qu'il convoitait après un contact avec Djourou (62).
Car le retour de suspension de Wilson, son frère, a fait beaucoup du bien à l'équipe, même si cela n'a pas suffi en raison de la lourdeur de la défense.
Avec zéro point en trois matches et après sa neuvième rencontre de Mondial sans victoire, l'aventure s'arrête donc là pour l'équipe de l'autre Luis Suarez.
Von Bergen blessé contre les Bleus, la Nati en a profité pour tester la solidité de Schaar au coeur de sa défense avant l'impossible exploit contre l'Argentine du roi Messi.
La charnière a toutefois laissé en route de nombreuses occasions au Honduras.
Il y a huit ans, sans avoir encaissé aucun but du tournoi, la Suisse s'était inclinée en 8e contre l'Ukraine aux tirs au but. Sera-t-elle seulement capable de pousser jusque-là l'Albiceleste, même poussive?
© 2014 AFP

Gavranovic va être rapatrié

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Victime d'une déchirure des ligaments croisés du genou droit à l'entraînement samedi matin, Mario Gavranovic  sera rapatrié dimanche en Suisse pour être opéré. L'attaquant du FC Zurich est resté bloqué au sol avec le pied droit et a chuté lourdement. Un IRM a confirmé le diagnostic émis par les médecins de l'équipe nationale suisse: déchirure des ligaments croisés du genou droit. Il prendra un vol pour Zurich via Sao Paulo dimanche.

Suisse: Hitzfeld dit merci aux Bleus

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A la veille du 8e de finale entre la Suisse et l'Argentine, Ottmar Hitzfeld, le sélectionneur de la Nati est revenu sur le parcours de son équipe dans cette Coupe du monde et a reconnu ouvertement que la lourde défaite (5-2) concédée aux Bleus de Deschamps dès le deuxième match de la phase de groupes avait été un mal pour un bien. "Les 5 buts que nous avons encaissés contre la France ont eu le mérite de nous réveiller, souligne l'ancien coach du Bayern Munich, cité par BFMTV. Cela a été une prise de conscience pour tous les joueurs, qui ont réalisé qu'il était nécessaire de faire plus d'efforts et d'élever notre niveau. Cela a déjà porté des fruits contre le Honduras (victoire 3-0). J'espère que l'on sera encore à la hauteur demain contre l'Argentine." La Suisse et l'Argentine s'affrontent ce mardi, à Sao Paulo (en direct sur notre site dès 18 heures).

Mondial 2014 : l'Argentine en quarts en éliminant la Suisse
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Publié le 01/07/2014 à 20h42 , modifié le 01/07/2014 à 20h58 par 
SudOuest.fr, avec AFP


L'Argentine s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial en battant la Suisse 1 à 0 après prolongation mardi à Sao Paulo
Lionel Messi félicité après la victoire de son équipe devant la Suisse© PHOTO 
AFP JUAN MABROMATA








L
'Argentine, poussée en prolongation par la Suisse, s'est qualifiée in extremis (1-0 a.p.) pour son troisième quart de finale consécutif en Coupe du monde, mardi à Sao Paulo.
Di Maria (118e) a profité d'une accélération plein axe de Messi, qui a attiré tous les défenseurs sur lui, pour forcer le verrou suisse d'une frappe décroisée, après un décalage parfait du quadruple Ballon d'Or.  La Nati devra encore patienter avant de disputer un quart de finale, qu'elle attend depuis 60 ans et le Mondial-1954 joué à domicile. 
Dans une Arena Corinthians baignée de soleil, les Argentins se sont faits bousculer par des Suisses solides en défense et explosifs en attaque, avec un Shaquiri beaucoup plus en vue que Messi.  Le scénario s'est inversé en seconde période avec une Albiceleste dominatrice et entreprenante, qui a buté sur Benaglio, vigilant sur les actions chaudes. 
Les Suisses se sont repris en prolongation pour repartir en attaque. Après le but de Di Maria, Dzemaili a eu l'occasion d'égaliser mais sa tête a été repoussé par le poteau droit de Romero (120).
L'Argentine rencontrera samedi à Brasilia le vainqueur du match entre la Belgique et les Etats-Unis, qui devaient s'affronter en soirée (22h00 en France). 

[size=36]Di María s'impose en messie[/size]

Publié le 02/07/2014 à 03:49, Mis à jour le 02/07/2014 à 07:54

Huitièmes de finale. Hier. Après un match éprouvant, l'Argentine triomphe en fin de prolongation devant la Suisse de Shaqiri (1-0)

Face à la solidité défensive de la Nati, Messi a mis du temps à trouver la solution mais finalement été passeur décisif pour Di María./ Photo AFP

La Suisse y a cru jusqu'au bout de la prolongation mais à la fin, c'est l'Argentine qui gagne. L'Albiceleste a obtenu son ticket pour les quarts de finale après un match compliqué, rythmé par les phases d'attaque mal conclues et le manque d'efficacité. Mais comme d'habitude depuis le début de ce Mondial, la sélection emmenée par Sabella s'en est sortie grâce à son homme providentiel, ou plutôt son duo offensif de feu, pourtant frères ennemis à l'année. Messi, le Barcelonais, a servi Di María, le Madrilène, pour le but salvateur. 1-0, score final. L'Argentine a souffert, autant que l'Allemagne contre l'Algérie lundi, mais file aussi en quart.
Benaglio, un rempart pas récompensé
L'Argentine a tenu le ballon la quasi-totalité du match, ne descendant que très rarement au-dessous des 60 % en sa faveur. Si pendant les 45 premières minutes elle a largement dominé, c'est pourtant la Suisse qui s'est révélée être la plus dangereuse, bien que beaucoup moins entreprenante offensivement. D'abord par Xhaka, qui met Romero en difficulté, ensuite par la lourde frappe de Behrami dans la foulée (27). Le gardien argentin est à nouveau sur la trajectoire.
À la 39e minute, se produit une des actions que les joueurs de la Nati regretteront sans doute le plus, Drmic en tout cas. L'attaquant de pointe se retrouve seul devant Romero qui, étrangement, ne sort pas pour combler le retard de sa charnière centrale (il devrait prendre des leçons avec Neuer). Dans la précipitation, il choisit le lob plutôt que le tir en finesse à ras-de-terre. Romero se saisit du cuir sans problème.
Mais le gardien qui a le plus brillé hier est bel et bien Benaglio. Pas trop mis en difficulté en première mi-temps, tant les tentatives argentines étaient molles, le portier suisse a ensuite été agressé. Le mot est fort mais les statistiques le justifient : 29 tirs, 22 cadrés, et plus d'arrêts que de ballons repoussés par les défenseurs rouges. Benaglio a fermé les angles de tir à merveille, Lavezzi (29) et Rojo (58) en ont fait les frais, entre autres. Du haut de son mètre 94, il a également nettoyé la lucarne à plusieurs reprises – une claquette sur une tête d'Higuain, 62, ou encore des deux poings sur un missile de Di María, 109 – pour garder sa cage toute propre 117 minutes durant.
Un travail très mal récompensé quelques instants avant le coup de sifflet final de l'extra-time. Une fin de match vécue comme une injustice tant les efforts fournis ont été importants.
Dzemaïli va s'en mordre les doigts
Toute la prolongation se déroule sur un faux rythme. Enfin une grosse partie en tout cas. Les organismes sont épuisés. La qualité de conduite de balle et le choix dans le dernier geste commencent vraiment à laisser à désirer. Le ton change côté suisse quand Dzemaïli entre (113), pendant que l'Argentine trouve un second souffle.
Le compteur tourne mais Messi s'engouffre dans l'axe, résistant au passage au tacle de plusieurs défenseurs, totalement aspirés par sa prise d'initiative et en oubliant de marquer Di María. La Pulga continue de provoquer et parvient à décaler Di María qui place un plat du pied puissant et imparable pour Benaglio (1-0, 118e). Il ne reste pas beaucoup de temps mais la Suisse n'abdique pas. Dzemaïli, virevoltant depuis son entrée en jeu, a l'occasion d'égaliser sur corner dans le temps additionnel de la prolongation mais sa tête heurte le poteau. Cruel. L'aventure s'arrête là pour la Nati qui devra encore patienter avant de disputer un quart de finale qu'elle attend depuis 60 ans.

[size=40]Hitzfeld : «On a gagné la sympathie de tous»
Ottmar Hitzfeld s'est montré fair-play après l'élimination de la Suisse par l'Argentine (1-0 a.p.) en huitièmes de finale, ce mardi. Pour son dernier match à la tête de la Nati, le sélectionneur helvète a aussi salué la performance d'ensemble de son équipe.

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Ottmar Hitzfeld a rendu hommage à ses joueurs après l'élimination de la Suisse. (Reuters)

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Ottmar Hitzfeld (sélectionneur de la Suisse) : «La fierté domine. On a été calme dans les situations critiques et on a eu des occasions de but en première période. L’Argentine a été meilleure en seconde période. J’ai aimé la réaction de mon équipe après le but argentin, celle de mon gardien et de Shaqiri. Ce sont des émotions qu’on ne voit que sur un terrain de foot. On a gagné la sympathie de tous et je félicite l’Argentine. On leur a rendus la vie difficile. Messi ? Il fallait faire bloc et mettre trois ou quatre joueurs autour de lui. On l’a bien fait mais l’Argentine ce n’est pas seulement Messi, même s’il peut changer le cours d’un match.



[size]Mon avenir ? Je vais continuer à travailler pour la télé, vous me verrez aux matches. J’ai encore une longue vie professionnelle devant moi. J’ai eu la chance d’être le sélectionneur d’une équipe formidable, c’était une grande fierté. Je suis fier et ému de dire au revoir à l’équipe suisse. J’ai été féliciter les joueurs à la fin, ils ont mouillé le maillot et se sont défoncés pour l’équipe. On aurait pu attaquer plus, oui, mais c’était au risque de se découvrir et on sait très bien ce qui se passe quand on laisse des espaces aux Argentins.»
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