RICHE OU PAUVRE JEUNE OU VIEUX NOUS SOMMES EGAUX DEVANT LA FEERIE DE NOEL

Fête de la nativité, messe anticipée de Noël et crèche vivante avec les enfants du catéchisme habillés en Provençaux à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.


La crèche de Noël à l'abbaye de Saint-Victor
Marseille - samedi 25 décembre 2010
ête de la nativité, messe anticipée de Noël et crèche vivante avec les enfants du catéchisme habillés en Provençaux à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.

Noël : la traditionnelle descente des bergers
Allauch - samedi 25 décembre 2010

NOEL LES CADEAUX PAGE 1
LES TRADITIONS PAGE2
LES QUARTIERS PAGE 3

LES TRADITIONS PAGE 2

LES QUARTIERS PAGE 3

MONTOLIVET● Le Père Noël à la Bastide St-Jean. Les 100 résidents
de l'ensemble "La Bastide Saint-Jean", située 341 avenue de
Montolivet, ont reçu la visite en cette fin de matinée d'un "retraité
actif" le célèbre Père Noël qui, comme il le fait depuis l'an 2000, à
l'initiative du Calm (Culture animations loisirs Montolivet), leur a
remis quelques friandises à déguster après le repas. Angélique Alfonsi,
la directrice a tenu à accompagner le Père Noël dans son établissement,
qui reçoit 51 résidents atteints de la maladie d’Alzheimer
et 49 en structure d'accueil pour personnes âgées

TRADITION● Les santons
retournent dans leur boîte. Plus
que trois jours pour profiter
des nouveautés de la 208e foire
aux santons installée sur la place
du général De Gaulle. Vendredi,
à 19heures, les chalets
se refermeront sur les figurines
d’argile pour ne rouvrir
que l’an prochain

VAUBAN● La pastorale à l’église Saint-François d’Assise.Comme
depuismaintenant 6 ans, la pastorale de Vauban sera jouée en l'église
Saint-François d'Assise à l'occasion des fêtes, le dimanche janvier
à 15h30 au 116, boulevard Vauban. Cette pastorale, jouée à l'origine
par l'association de la Jeunesse sportive de Vauban (JSV), était restée
dans les cartons pendant près de 40 années. Elle met aujourd'hui en
scène plus de 80 personnes, jeunes et moins jeunes, musiciens, acteurs,
chanteurs et lecteurs. Son succès est grandissant ! Même si le
provençal n'y prédomine pas, ce joyau de tradition est l'occasion de
faire "renaître" dans nos esprits les souvenirs d'une Provence toujours
ancrée dans la tradition locale.
"La tradition n'est pas un combat d'arrière-garde mais bien une richesse
culturelle que nous nous devons de valoriser et de continuer à
faire vivre et à partager !", plaident les organisateurs.


LESAYGALADES● Arlette,
créchiste passionnée. Depuis
2001, Arlette Eyremy, à la résidence
Le Montléric, réalise avec sa
fille une crèche monumentale de
4msur 3! "Je commence à la monter
dès le mois de novembre, explique
cette passionnée. Mon plaisir
est de voir venir chaque année
mes amis et voisins l'admirer



SAINT-GINIEZ ● Un Noël vraiment fraternel. L'action sociale du
groupe Prémalliance a repéré avec ses partenaires, l'IGS, l'Aclap et
les Petits frères des pauvres, plus de 400 personnes seules pour leur
proposer, au cours de l’année, des rencontres et divertissements.
Pour Noël, l'action sociale a souhaité créer un événement rien que
pour eux: accueillies par tous les collaborateurs du groupe, mobilisés
pour l’occasion, les personnes ont pu, le 24 décembre, partager
un repas festif agrémenté de cadeaux. Puis, elles ont participé à un
jeu récréatif avant un magnifique spectacle de près de deux heure

En Provence, la place forte de la pyrotechnie du Nouvel An se
trouve dans le Var. L’occasion d’une escapade pour la Saint-Sylvestre
? Demandez le programme!
◗ LA CADIÈRE-D’AZUR
Le petit village perché du Var propose un spectacle pyrotechnique
au-dessus des vignes de l’AOC bandol, le 1er janvier, à partir de
18heures. La parade sera animée par les troupes folkloriques de
l’Escolo et de la Lyre vigneronne; le spectacle pyrotechnique sera
tiré du parking de la Font-d’Abeille à 18h30.
◗ ST-RAPHAEL
Ce soir à 23h15, les compagnies Transe Express et La Grosse Couture
passent à l’action, avec le soutien pyrotechnique de "l’Atelier
de l’Evénement". La rencontre éphémère dans les cieux de 2 grappes
de musiciens, visible de la promenade des Bains.
◗ ST-TROPEZ
Le passage à la nouvelle année se fera sous un feu d’artifice pyromélodique
tiré ce soir à minuit depuis une barge en mer. Les Tropéziens
et les visiteurs sont invités à se rassembler sur le port, sur
le môle Jean-Réveille et sur les pentes de la citadelle


Le Marseillais Pierre-Alain Hubert
est un des pionniers de la
"nouvelle pyrotechnie", comme
il y a la nouvelle cuisine. Il a imposé
sa griffe depuis 35 ans dans
le monde entier sur des spectacles
épurés et innovants. Depuis
sa "vague bleue" sur le port de
commerce de Marseille lors de la
"Massalia" avec le groupe F en
juin1999 à la mise en scène lumineuse
de la Grande Muraille de
Chine, il poursuit ses recherches.
Il commente l’évolution de
son art.
❚ Les feux d’artifices évoluent-
ils vraiment?
Nous pyrotechniciens sommes
des artistes qui travaillons à la
commande et il nous faut satisfaire
des attentes. On ne peut
pas se passer d’un bouquet final
mais on peut oser des choses décalées.
Il m’arrive de le placer en
début de spectacle et de passer
du très grand au très petit. Dans
le bassin méditerranéen, il faut
que ça pète, que les feux soient
accompagnés d’explosions qui
donnent un coup au coeur. Avec
la "vague bleue", nous avions innové
avec un spectacle très horizontal.
❚ Mais y a-t-il des choses qu’on
ne peut pas faire, tirer des fusées
noires par exemple?
Non, on peut utiliser le noir. Je
l’ai fait pour des spectacles pyrotechniques
de jour. Cela me servait
à obscurcir le ciel et mettre
en valeur des bombes à tracé
brillant. Et on peut même faire
du noir et blanc.
❚ L’informatique a-t-elle bouleversé
les spectacles ?
En fait, contrairement aux idées
reçues, assez peu. Il y a toujours
un véritable travail artisanal de
création, de dessin pour imaginer
le spectacle, avec les fusées,
les bombes et les acteurs. Comme
en chorégraphie - j’ai travaillé
avec Preljocaj - il y a une
écriture, une partition pyrotechnique.
Et l’homme, au-delà de l’informatisation,
reste toujours le maître
du feu, notamment pour des
raisons de sécurité.
❚ Pour vous, quel est l’avenir de
la pyrotechnie ?
L’extrême miniaturisation pour
maîtriser les aléas. Je travaille
sur le plus petit feu d’artifice du
monde avec des chercheurs en
nano-particules de l’Institut Méditerranéen
de recherches avancées
de la fac de Luminy, Guy Lelay
et James G. Gimnewsky.
Nous allons créér des spectacles
de lumière complexes mais minuscules
qui pourront être diffusés
par exemple sur des écrans
d’Iphone et autres smartphones

AvecMedranoavant son transfert
Pendant les représentations, la vie ne s’arrête pas autour du chapiteau posé jusqu’à dimanche à Pont-de-Vivaux




Raoul Gibault n’en est pas
certain en ce début
d’après-midi mais, finalement,
la séance de ce jeudi à
14 h 30 aura affiché complet.
Pendant que la foule se presse
dans les gradins pour voir les numéros
du cirque Medrano, la
vie ne s’arrête pas autour du
chapiteau posé à Pont-de-Vivaux,
comme son directeur invite
à le vérifier.
Tandis qu’un chamelon blatère
dans son enclos pour appeler
sa maman pourtant à côté, un
technicien change le pneu d’un
camion. Rita Labahn passe
alors devant l’enclos des oies.
Un jars lui criaille après: "Il ne
fait ça qu’à moi car sa femelle est
en période de ponte", souligne la
dresseuse en souriant. L’une
des rares femmes au monde à
exercer ce métier a une trentaine
d’animaux divers sous ses ordres,
ses préférés restant les fauves
et les éléphants: "Je suis tombée
là-dedans par hasard et par
amour des animaux, confie-t-elle
dans l’intimité de sa caravane.
C’était il y a dix ans. J’avais
28 ans. J’ai été formée en Allemagne
par un maître qui, lui, exerce
depuis 45ans. Il a de sacrées
choses dans sa tête. L’expérience,
on ne peut pas l’acheter." Être
une femme change-t-il le relationnel
aux animaux ? "Il faut
être assez présente, à défaut
d’être musclée, et user de sa voix.
Avec les éléphants, qui pèsent
4tonnes, on ne fait pas n’importe
quoi. De 8h à 23h, c’est une
implication non-stop, tous les
jours. Nourrir, soigner, répéter...
Et anticiper les éventuels problèmes
comportementaux des tigres
qui, dans la nature, vivent
en solitaire."
À deux pas de là, David Mariani,
dans sa caravane, peaufine
son maquillage noir et blanc de
clown, passant sur son visage
du fard de teint de la marque
spécialisée Kryolan.
"Quand je passe le rideau,
j’oublie tout"
Ce Portugais de 32 ans est
tombé dans le rire étant petit :
"J’ai fait mon premier numéro,
la machine à laver, j’avais 2 ans
et demi. Un adulte entrait dans
la machine et c’est moi qu’on en
ressortait, comme si le clown
avait rétréci au lavage. J’ai fait
ça jusqu’à 5 ans puis j’ai recommencé
la piste à 12 ans". 20 ans
après, David amuse toujours les
spectateurs avec son père et sa
mère: "Quand on naît dans une
famille de clowns, on est à peu
près obligé de le devenir à son
tour. Mes grands-parents
l’étaient à Lisbonne, mon oncle
et mon cousin le sont." Avant
d’aller lancer un gros ballon en
mousse dans les gradins, il affirme:
"Quand je passe le rideau,
ce n’est plus moi. J’oublie tout."
C’est un jeune Monsieur
Loyal brésilien qui l’annonce.
Les observateurs auront remarqué
que Marcio est aussi l’un
des 5 motards à tourner, à la fin
du spectacle, dans le globe infernal.
Rejoint par Fabrizio et Lucas,
deux de ses complices, il indique
que l’apprentissage "se
fait d’abord seul, à vélo, à l’intérieur
de cette sphère métallique
de 4m de diamètre, pendant
quelques mois. Les motos sont
ajoutées peu à peu. On peut aller
jusqu’à 8 dedans ! Il faut avoir
beaucoup de confiance entre copains
car on tourne à 70km/h."
En cas de pépin? "On a une série
de signes de la main pour gérer."
Mais ces jeunes hommes, derrière
leur décontraction, ont l’air
suffisamment responsables
pour éviter de donner le frisson
de trop à un public déjà bien sollicité.
Et qui ne demande rien
de mieux.
PatrickMERLE
Prochaines représentations :
- À Pont-de-Vivaux (10e) : aujourd’hui à
10 h 30 et 15 h, demain à 16 h et 20 h 30,
dimanche à 10 h 30, 14 h 30 et 17 h 30.
- À la rue Peyssonnel (3e) : le 5 janvier à
14 h 30 et 19 h 30, le 6 à 19 h 30, le 7 à
18 h et 20h 30, le 8 à 14 h 30, 17 h 30 et
20 h 30, le 9 à 10 h 30, 14 h 30 et 17 h 30.
Réservations06 72 73 55 38.

LASOLIDARITÉ
Unemesse
ensoutien àHaïti
Le 12 janvier 2010, un violent
séisme a fait 300 000 victimes à
Haïti et détruit en grande partie
les infrastructures de la capitale.
Depuis, plus d’un million de
personnes vivent sous des tentes
et le choléra est venu aggraver
la situation de la population
en détresse. Le diocèse de Marseille
invite à manifester notre
solidarité au peuple haïtien à
l’occasion d’une messe anniversaire
qui sera célébrée le dimanche
9 janvier, à 16h, en l’église
Notre-Dame du Rouet (60 boulevard
Louvain, 8e arr.). Au termede
la cérémonie, le film d’Arnold
Antonin, Chronique d’une
catastrophe annoncée, sera projeté
dans la salle paroissiale

ENVIRONNEMENT
Les sapins de Noël
mis en benne
Le problème est épineux. Et
récurrent. Où abandonner son
Nordmann, son Epicéa ou son
Grandis une fois les fêtes terminées
et les guirlandes mises au
placard ? Pour éviter la tentation
de le déposer au pied de
l’immeuble une fois la nuit tombée,
la Communauté urbaine
Marseille Provence Métropole
met à disposition des habitants
du centre-ville deux bennes stationnaires
par jour pendant
une semaine. Du samedi 8 au
samedi 15 janvier, de 9h à 17h,
un agent de la propreté et un
éco-ambassadeur de Marseille
Provence Métropole réceptionneront
chaque jour les sapins et
assureront leur évacuation vers
une déchetterie. Les deux bennes
seront stationnées de manière
alternative en neuf points
du centre-ville au cours de la semaine:
square Léon-Blum (où
le maire de secteur PS Patrick
Mennucci se rendra samedi à
10 heures pour lancer personnellement
l’opération), place
du 4-Septembre, p l a c e
Jean-Jaurès, Hôtel-de-Ville,
Rond-Point du David, square Sidi-
Brahim, cours Pierre-Puget,
place Pol-Lapeyre, Castellane.
Les habitants des quartiers périphériques
de Marseille sont invités
à aller déposer leur sapin
dans la déchetterie la plus proche,
dont les adresses sont
consultables sur le site internet
de la Communauté urbaine
(www.marseille-provence.fr).
À noter que les sapins floqués
de neige artificielle ne peuvent
pas être valorisés en déchets
verts. Ils ne seront donc pas acceptés
dans les bennes stationnaires.
Charge à leur propriétaire
de les apporter eux-mêmes
en déchetterie. Pour que le sapin ne finisse pas sur le trottoir, les deux bennes de
MPM resteront en place durant une semaine