INFOS CORSICA

Propriano
Premières recherches en Corse pour retrouver Alessia et Livia.Publié le jeudi 10 février 2011 à 07H01
Deux heures durant, dans les airs avec un hélicoptère et au sol par les gendarmes, épaulés par un chien de recherches, le site de la plage de Baracci (à l'entrée nord de Propriano) a été passé au crible pour tenter de trouver une trace de la présence de Matthias Schepp et des jumelles

Elles étaient bien à bord du Scandola, dans la nuit du 31 janvier au 1er février. Le parquet de Marseille l'a confirmé hier matin : « On sait depuis mardi par des passagères du bateau entre Marseille et Propriano que Matthias Schepp était avec ses petites filles ». C'était l'information que la police judiciaire d'Ajaccio tentait de vérifier depuis qu'il était certain que Matthias Schepp avait embarqué depuis Marseille pour rejoindre la Corse. Une information capitale qui a fait monter d'un cran les investigations effectuées sur l'île. Depuis dimanche, les enquêteurs quadrillaient le port de Propriano en quête d'éventuels témoins qui auraient effectué la même traversée que le père et les fillettes ou auraient pu les apercevoir sur l'île. Des investigations resserrées autour de la traversée du navire mixte de la CMN qui ont porté leurs fruits...

Appel à témoins entendu

Grâce à l'appel à témoins lancé par voie de presse, plusieurs personnes se sont manifestées auprès de la police judiciaire. Et des témoignages ont été jugés assez sérieux pour attester de la présence des jumelles de six ans dans la cabine 211. « Deux passagères ont été auditionnées : l'une voit l'homme et deux fillettes qu'elle reconnaît comme étant les petites filles (l'une porte des lunettes de vue et l'autre a un tee-shirt blanc d'adulte). La voisine de cabine explique qu'elle a entendu des pleurs d'enfant dans la soirée et que peu après, elle voit les petites filles. Elle en reconnaît une formellement, la petite Livia, dans l'aire de jeu du bateau... »

Hier, encore, des auditions étaient menées par les policiers et les gendarmes, désormais associés à l'enquête, à la brigade de Propriano. « Beaucoup de personnes nous appellent pour nous dire qu'ils pensent les avoir vus. Nous devons tout vérifier. » Les enquêteurs « perdent la trace » des fillettes après la traversée, même si dans un « témoignage imprécis », « un homme âgé », à Propriano, affirme « avoir vu de loin descendre à pied un homme et deux enfants », sans être en mesure d'identifier les fillettes.

En Corse, où l'enfant est roi, et notamment à Propriano, tout le monde se sent concerné. Et certains comme Francette et Monique, à bord du Scandola, regrettent de n'avoir rien vu... « Le bateau était plein. Il y avait beaucoup d'enfants qui jouaient... Si seulement... »

Ratissage

Des éléments ont en tout cas conduit policiers et gendarmes sur la plage de Baracci, site naturel protégé à l'entrée nord de Propriano. Où les premières recherches de terrain en Corse sur cette enquête ont été menées hier après-midi... Quelqu'un a-t-il signalé l'Audi noire stationnée près de cette plage, bordée par la nationale 196 ?

Toujours est-il que, peu avant 15 heures et deux heures durant, de gros moyens ont été déployés sur la zone, avec comme base de regroupement le petit terrain de rugby près de la plage.

Un hélicoptère, un chien de la brigade cynophile et une vingtaine de gendarmes de la compagnie de Sartène étaient ainsi mobilisés pour « un travail systématique de ratissage du site en quête de traces et indices », selon le commissaire Frédéric Trannoi, chef de la section criminelle de la PJ d'Ajaccio.

Un long moment, l'hélicoptère de la gendarmerie survolera la zone et les terrains attenants. En cercles concentriques, puis de façon stationnaire. Le berger allemand, de la brigade cynophile de recherches prendra le relais, reniflant chaque parcelle de terrain, en quête d'un élément, suivi au pas de course par plusieurs policiers...

Et puis, un enquêteur passe, furtivement, avec à la main deux sacs en papier kraft qui semblent contenir des éléments matériels et qu'il engouffre dans le coffre d'une voiture banalisée...

« Aucune certitude »

De source proche de l'enquête, deux poupées découvertes sur la plage sont à l'intérieur. Mais rien ne permet, évidemment, d'affirmer qu'elles ont un lien avec l'affaire et n'étaient pas là depuis longtemps... Quelques minutes plus tard, sur une même ligne, la vingtaine de gendarmes se positionne à intervalles réguliers. Et commence une lente progression en quête de tout élément susceptible d'être rattaché à Alessia, Livia et leur père. Têtes baissées, regards scrutateurs, les forces de l'ordre quadrillent environ deux hectares de surface. Une fouille minutieuse. Et là encore, un petit périmètre semble privilégié, « marqué » par les gendarmes. Immédiatement, un membre de la police scientifique rejoindra la zone pour effectuer photographie et relevé. Mais aucune information ne filtre. Au terme du déploiement, le commissaire Trannoi indiquera « qu'il n'y a pas à ce stade d'éléments particuliers qui laissent penser que quelque chose se soit produit ici... »

Et maintenant ?

Une intensification des recherches et vérifications qui devrait se poursuivre aujourd'hui. Les enquêteurs n'ont toujours aucun élément sur le débarquement ou non des fillettes en Corse. « Il y a plusieurs hypothèses, la plus triste et la plus tragique, ce serait qu'il a mis fin aux jours des petites filles, qu'il les a tuées, soit durant la traversée entre Marseille et Propriano, soit par la suite ». Rien non plus sur le parcours emprunté par Matthias Schepp pour rejoindre l'Italie, où il est vu seul le jeudi 3, quelques heures avant de se suicider. La police judiciaire a effectué des vérifications et des enquêtes de voisinage sur le port de Bonifacio notamment d'où le père dépressif aurait pu rejoindre la Sardaigne. Employés de stations-service, hôtels et commerces ont également été interrogés... Sans résultat, semble-t-il. La piste des jumelles s'arrête, pour l'heure, à bord du Scandola.

Les marins CGT de la SNCM, en grève depuis 11 jours, ont tendu des filins à l’entrée du port, avant de se heurter aux forces de l’ordre





Marseille, port de tous les
blocages. La formule,
une nouvelle fois vérifiée
dès hier matin lorsque des
marinsCGT de laSNCMont tendu
des filins aux entrées sud et
nord des bassins phocéens, a cependant
quelque chose d’inédit
: c’est du port de Nice que
vient la cause du malaise. Mais
c’est bien à Marseille que celui-
ci s’est cristallisé, avec tout
d’abord le lancement d’un mouv
e m e n t d e g r è v e q u i
aujourd’hui entre dans son onzième
jour. Les navires de la flotte
sont maintenus à quai et les
négociations avec la direction
sont dans une impasse. D’où
une demande de rendez-vous
en préfecture, des filins tendus
en fin de matinée, puis l’entrée
des compagnies de CRS sur les
quais en milieu d’après-midi,
pour "entrave à la circulation".
Une action menée tambour
battant, marquée par quelques
heurts brefs mais brutaux, avec
les dockers qui n’ont jamais apprécié
que les forces de l’ordre
foulent les quais. La suite en découle:
par solidarité avec les marins,
ils se sont mis en grève, bloquant
à leur tour les accès. Un
mouvement rapidement étendu
aux bassins de Fos. Durant l’intervention,
un docker a été légèrement
blessé au visage et un
autre interpellé. S’en est suivi un
face-à-face tendu, qui ne s’est
a p a i s é q u ’ a u t e r m e de
l’après-midi. Les marins ont
alors fait parvenir au Préfet une
demande de rendez-vous, en indiquant
que les filins et les canots
de sauvetage positionnés
dans les passes, seraient enlevés
une fois la rencontre confirmée.
Du coup, les navires de la CMN
devaient appareiller avec retard.
Mais revenons aux causes.
Tout a commencé par une décision
du port azuréen de réduire
le nombre des escales effectuées
par les navires des compagnies
Corsica Ferries et SNCM. Motif :
le bruit et la pollution. Des nuisances
devenues insupportables
pour les riverains qui, organisés,
on fait entendre leurs voix
et obtenus que les escales soient
limitées à 300 dans l’année et
opérées dans des créneaux horaires
bien déterminés. Pour la
SNCM, cela s’est traduit par l’arrêt
des rotations du navire à
grande vitesse (NGV) Liamone.
Un choix qui n’est pas anodin,
puisque la SNCM envisage de
vendre cette unité dont elle estime
qu’elle ne correspond plus à
ses besoins. C’est à ce stade que
débutent les divergences entre
la direction de la SNCM et les
marins CGT.
La première, ainsi que l’a expliqué
Marc Dufour, le directeur
de la SNCM (La Provence
d’hier), traverse une période difficile,
marquée par une guerre
des tarifs et surtout, une perte
de recettes évaluée à environ
10millions d’euros. La révision
des conditions du service public
de la continuité territoriale par
la Corse la pousse aussi à s’adapter
en réduisant ses coûts de
fonctionnement. Dans ce
contexte, une flotte ramenée à
9 navires au lieu de 10, permet
des économies. "En contrepartie,
la SNCM se renforce au départ
de Marseille en programmant
143 rotations supplémentaires,
dont 53 pour les ferries",
assène Marc Dufour.
La CGT voit les choses d’un
autre oeil. "L’État est encore actionnaire
de l’entreprise et il a
promis qu’on ne touchera pas à
la flotte avant que l’Assemblée
territoriale de Corse ait arrêté ses
choix sur la desserte de l’île. Or
là, on réduit la flotte d’une unité.
Et après, dans la situation où
nous sommes, il y aura quoi ?Un
plan social ?", interroge Frédéric
Alpozzo, le secrétaire général
des marins.
"Il n’y a pas de plan social, pas
de perte de salaire (...). La SNCM
n’est plus le bras armé de l’État.
C’est une entreprise privée en
concurrence et la situation actuelle
fait que nous sommes
étranglés", dit encore Marc Dufour.
"L’État détient encore 25% des
parts et les salariés 9%.Marc Dufour
est venu ici pour démanteler
l’entreprise", répond la CGT.
Dont les banderoles accrochées
aux ponts des navires à quais affichent
"Halte à la casse".Mais la
goutte d’eau qui a fait déborder
le vase est venue de cette lettre
envoyée par Marc Dufour. "Un
véritable ultimatum", juge Frédéric
Alpozzo. Quicomme beaucoup
d’autres marins, redoute
qu’une nouvelle page de la
SNCM soit bel et bien en train
de se tourner. Avec fermeté

La grève des marins de
la SNCM menace de s’enliser
Le conflit entre dans son 12e jour. La direction reste ferme sur ses positions

La SNCM emploie 2000 personnes, en majorité des marins et personnels navigants. Sa flotte de dix
navires va être réduite à 9 avec le retrait et la vente envisagée du NGV "Liamone".

Quand l’État est
actionnaire, c’est son
devoir d’intervenir

Entamée le 31 janvier parce
que le port de Nice a réduit
le nombre des escales et
obligé la SNCM à s’adapter en
n’exploitant plus le Liamone, la
grève desmarins, qui dénoncent
"une réduction de la flotte", se
poursuit. Depuis douze jours, les
navires sont à quais et après le
blocage des entrées sud et nord
des bassins du port de Marseille
ce mercredi, chacun campe sur
ses positions.
Hier en tout début de matinée,
les marins CGT et adhérents du
SAMMM,ont été reçus par le préfet
Hugues Parant. Ils avaient renouvelé
leur demande la veille,
après l’intervention des forces
de l’ordre sur les quais. Cette rencontre,
déjà sollicitée par courrier,
était une des conditions du
retour au calme. Mais cette entrevue
ne semble pas avoir produit
d’effet. Dans un communiqué,
Hugues Parant avait d’ailleurs
énoncé "que l’État n’est concerné
en rien par ce conflit" qui touche
une entreprise "dont la majorité
du capital est désormais privé".
Un point de vue que la CGT ne
partage pas, car si l’actionnaire
principal, Véolia, détient bien
près de 70%des parts, l’État, même
minoritaire, en conserve
25%. Et les salariés, 9%.
D’où ce commentaire formulé
par les fédérations portuaires et
l’union locale CGT : "Il appartient
au gouvernement, concernant
la SNCM comme sur l’ensemble
des dossiers sociaux, de
faire valoir l’intérêt général par
la voie du dialogue social." Puis
de conclure, en reprenant un
propos du président de la République
: "Quand l’État est actionnaire,
ce n’est pas seulement son
droit d’intervenir, mais c’est son
devoir".
"Le préfet incite les marins de
la CGT à poursuivre les discussions
au sein de l’entreprise."
Mais hier, aucun contact n’a eu
lieu. Joint par téléphone, Gérard
Couturier, président du directoire
de la SNCM, a d’ailleurs vigoureusement
rappelé la position de
la compagnie: "Nous n’avons pas
grand-chose à négocier. Les marins
grévistes veulent que nous
mettions en service un dixième
navire alors que nous n’en avons
besoin que de neuf. Cette exigence,
c’est le monde à l’envers. On
ne va pas adapter le marché aux
exigences de la SNCM, c’est l’inverse
qu’il faut faire. Je vais donc
continuer dans ce sens et pas question
de négocier un dixième bateau."
Et si le conflit dure? "Il faudra
en tirer les conséquences, rétablir
l’équilibre et cela risquera d’être
douloureux pour l’entreprise et
sur le plan social. Je souhaite que
la CGT se ressaisisse et reprenne
le travail", répond Gérard Couturier.

Si le trafic passagers de Marseille
a chuté de 2%l’an passé, notamment
en raison du fort recul de
l’activité sur la Corse (- 11 %), les
croisières se sont en revanche
très bien comportées. C’est ainsi
que les derniers chiffres pour ce
trafic, font état de 700000 croisiéristes
enregistrés, soit une
hausse de 11,5%. Cela malgré la
perte de 17000 passagers du fait
des conflits sociaux. Autre satisfaction
: les passagers en tête de
ligne qui partent de Marseille et
y reviennent - 269000 - progressent
de 55%.

AMICALEDESCORSESDE
PROVENCE● Émission Corse
FM. Avec Jacques Argenti. Émission
FM "Sérénade en Méditerranée"
diffusée jeudi, 19h-21h,
Radio Gazelle, 98.FM. Animée
par Jacques Argenti et Claude
Aillaud. Participation à l’antenne
des auditeurs souhaitant faire
des dédicaces ou passer des
messages associatifs ou amicaux.
Mieux faire connaître et
aimer la Corse et son voisinage
en Méditerranée, ses musiques
et chants.

Les navires de la SNCM sont toujours à quai
4 contributions Publié le jeudi 17 février 2011 à 07H31


A Marseille, alors que le conflit qui maintient à quai les navires de la SNCM entre ce matin dans son 17e jour, les marins CGT se sont rendus, hier, à Nice, pour y rencontrer Éric Ciotti, le président du Conseil général des Alpes-Maritimes, qui gère le port de Nice. Celui-ci, pour limiter les nuisances aux riverains, a décidé de réduire à 300 le nombre total des escales réalisées par les navires des compagnies CorsicaFerries et SNCM.

La première se prive de deux bateaux ; la seconde a choisi de retirer de sa flotte le navire à grande vitesse Liamone. Un choix qui s'accompagne d'une réorganisation des services au profit de Marseille et d'un redéploiement des effectifs, dixit la direction de la SNCM.

Pour les marins grévistes, la mise à l'écart du Liamone constitue une remise en cause d'accords antérieurs et une menace sur le plan social. Ils demandent que la flotte reste à dix unités. Par ailleurs, pour la CGT, la décision du port de Nice, qui vise à réduire les nuisances supportées par les riverains, a "un impact direct sur l'emploi des marins et l'économie locale".

La SNCM à quai
pour les vacances
Début des congés scolaires ce soir.
La compagnie dans l’impasse
Pour les marins, se
priver du Liamone
s’apparente à une
réduction de la flotte
La grève des marins dure depuis 18 jours. Coût pour la compagnie: 3,6M¤
Le mouvement de grève entamé
à la fin du mois de
janvier par les marins
CGT et SAMMM(syndicat autonome
de la marine marchande)
de la SNCM, se poursuit toujours.
Entré ce matin dans son
18e jour, il bloque à quai les navires
de la compagnie maritime
qui, comme toutes les journées
précédentes, renvoie ses clients
sur "La Méridionale", son partenaire
au départ de Marseille.
Une situation dont on ne voit
pas l’issue et qui coûte chaque
jour 200 000 euros à la SNCM.
Soit, depuis le début du conflit,
une facture qui peut être estimée
à quelque 3,6 millions
d’euros. Un manque à gagner
qui menace de s’aggraver encore
avec les départs pour les vacances
de février. Et une situation
qui irrite Gérard Couturier,
le président du directoire de la
filiale du groupe Véolia.
"Nous avons été obligés
de nous adapter"
"Nous sommes dans l’invitation
permanente à renouer le
dialogue, mais nous n’avons
aucune réponse. La CGT veut
que l’État participe aux débats.
Il a dit non en indiquant qu’il
s’agit d’une affaire interne. Les
marins ont fait appel à la direction
des Affaires maritimes : même
réponse.
Ils sont allés à Nice pour être
reçus par le Conseil général des
Alpes Maritimes qui a réduit le
nombre des escales et amené la
crise : ils n’ont rien obtenu et la
réduction du nombre des traversées
nous a été confirmée. La
SNCM a été obligée de s’adapter",
martèle le patron de la société.
Pour s’adapter, la compagnie
marseillaise a décidé de ne plus
exploiter le navire à grande vitesse
Liamone au départ du
port azuréen. Elle a également
choisi d’augmenter le nombre
de ses rotations au départ de
Marseille et de redistribuer ses
effectifs. "Notre but est de préserver
l’emploi", insiste Gérard
Couturier.
Mais pour les marins, se priver
du Liamone qui doit être
vendu, s’apparente à une réduction
de la flotte dans une période
rendue délicate par la remise
à plat des conditions financières
de la délégation de service
public. D’où cette revendication
du maintien d’une flotte à
dix unités et cette incompréhension,
lorsque la direction de la
SNCM refuse de remettre à la
CGT les conclusions d’un audit
stratégique.
"Nous n’accepterons
pas un blocus"
"Cette grève, si elle dure, va
avoir des conséquences à long
terme, c’est sûr", dit encore Gérard
Couturier. Outre le conflit
avec les marins, le patron de la
SNCM voit aussi la tension
monter avec l’alliance démocratique
conduite par le STC, allié
aux autres syndicats CFDT et
CFTC. L’ensemble plaide pour
une régionalisation de l’entreprise.
Le conflit agace aussi les élus
de Corse et les transporteurs
dont l’état d’esprit a été résumé
par le président de l’Office des
transports : "Ce conflit nuit aux
intérêts de la Corse. Nous n’accepterons
pas un blocus". C’est
dit.

Le snowboarder disparu a été retrouvé ce matin
Publié le lundi 21 février 2011 à 13H52


Le snowboarder de 34 ans qui était porté disparu depuis dimanche après-midi dans le domaine d'Eze, en Corse, a été retrouvé ce lundi matin par les gendarmes après une nuit dehors, annonce le site de Corse matin.

Le football à la une de Sport in Corsica

Ce soir, France 3 Corse Via Stella, consacre sa une au football. Un week-end particulièrement « chargé » pour les équipes insulaires engagées dans les différents championnats nationaux. A commencer par la victoire de l’ACA sur le dauphin de la ligue 2, Evian-Thonon-Gaillard (1-0). Un succès clé pour les joueurs d’Olivier Pantaloni qui se hissent seuls à la troisième place et affirment encore plus leurs ambitions de monter en ligue 1. Même scénario pour le Sporting en déplacement à Guingamp. Son éclatante victoire lui ouvre une voie royale pour le retour en ligue 2. Le CAB et le GFCOA, en championnat CFA, ont eux aussi affirmé leurs envies d’accession en championnat national après leurs succès respectifs sur Lille et Hyères.

Des images, des interviews pour un panorama complet du football insulaire, qui fera aussi l’objet du club de la presse en compagnie de Thierry Virorello, le responsable des sports de Corse-Matin. Sport in Corsica, ce lundi à 20h45 sur France 3 Corse Via Stella, une émission présentée par François Tortos et Xavier Pierlovisi pour ne rien oublier de l’actualité sportive insulaire

SOCIAL
A la SNCM, le bras
de fer se poursuit

24 jours de grève et toujours
pas de solution à l’horizon.
Hier matin, comme i l s
l’avaient annoncé la veille, les
marinsCGT de la compagnie maritime
dont les navires sont maintenus
à quai, se sont rassemblés
devant le siège social de la
SNCM. Objectif : "Empêcher" dix
de leurs camarades de se rendre
à une convocation "pour un entretien
préalable". La direction
leur reproche d’avoir désobéi
aux ordres des officiers et d’avoir
utilisé des canots de sauvetage
pour tendre des filins aux entrées
du port de Marseille. Empêchant
ainsi tout mouvement de
navire. "Les entretiens n’ont pas
pu se dérouler dans les formes légales,
donc il faudra que la direction
renvoie des convocations",
commentait hier Frédéric Alpozzo,
le secrétaire général des marins
CGT.
Sur le fond du différend qui oppose
laCGTet les marins Autonomes
à la direction de la SNCM,
aucune avancée n’a été observée.
Les grévistes veulent toujours
que l’État vienne à la table
des négociations et cesse de
considérer le bras de fer en cours
comme une affaire purement interne.
La CGT ne cache pas qu’elle
n’a plus confiance dans la direction
de la compagnie. "Le directeur,
M. Dufour, a parlé en
Corse d’un projet de plan social.
Il y avait un audit qui ne nous a
jamais été communiqué",martèle
Frédéric Alpozzo. Pour qui le
retrait du Liamone de la flotte,
n’est rien d’autre qu’un pas vers
une restructuration

Deux milliards sont nécessaires pour remettre les routes à niveau en Corse
Publié le mardi 01 mars 2011 à 07H00 - 3
La nouvelle route qui reliera Borgo à Vescovato en 2013 est en pleine phase de travaux. Le chantier est gigantesque. GERARD BALDOCCHI
Le gros problème, c'est que les crédits qui seront injectés au cours des dix prochaines années sur le réseau principal de l'île ne représenteront qu'un tiers de la somme

Deux milliards d'euros. Voilà, à la louche, la somme qu'il serait indispensable d'investir sur les principaux axes routiers de la Corse pour les remettre à niveau, pour que les usagers circulent mieux et dans une plus grande sécurité. Seulement voilà. La collectivité territoriale n'a pas les moyens économiques pour engager des investissements de cette envergure. Il faudra faire des choix à travers la révision du schéma directeur des routes nationales sur laquelle il est prévu de débattre au printemps. « Tout choix est effrayant » disait Gide. Les besoins sont si nombreux qu'il sera déjà douloureux...
Indispensable pour un « marché unique corse »
C'est au sein même de la majorité territoriale que s'est manifestée cette préoccupation sur la modernisation du réseau routier. Marc-Antoine Nicolai puis Antoine Orsini ont évoqué le retard historique en la matière alors que, tout, les conditions météorologiques parfois dangereuses, l'absence de confort et de sécurité acceptables, les temps de parcours et l'évolution croissante du trafic constituent pourtant autant d'arguments forts pour maintenir haut le curseur de la volonté politique dans ce domaine. « D'autres arguments d'ordre économique et d'aménagement du territoire militent également pour la modernisation des routes, indispensable à la revitalisation de l'intérieur, à une meilleure valorisation spatiale du tourisme, à l'avènement d'un véritable marché unique corse, source de développement pour les entreprises corses, indispensable encore à l'échange et la complémentarité des centres urbains appelés à fonctionner en réseaux, à l'affirmation des bourgs centres, point d'appui du développement rural et microrégional », insiste Antoine Orsini.
Le développement durable fait diversion
Mais des financements, accordés par les contrats de plan État-Région et par les fonds européens ont fait une sortie de route définitive. Et il ne sera pas non plus possible de consacrer tous les crédits imaginés dans l'enthousiasme de l'élaboration du PEI, le programme exceptionnel d'investissements, qui prévoyait une remise à niveau des infrastructures de transport routier de 1,13 milliard. Mais de l'eau a coulé sous les ponts, et ce qui est aujourd'hui privilégié, c'est le redéploiement des crédits vers d'autres domaines dont ceux plus particulièrement liés au développement durable, tels que l'alimentation en eau potable, la mise aux normes des équipements de traitement des eaux, les filières d'élimination des déchets ménagers.
Paul-Marie Bartoli en tire une leçon mâtinée de fatalisme : « Compte tenu du budget qu'il est possible d'allouer chaque année aux investissements routiers, il faudrait trente à quarante ans pour réhabiliter complètement notre réseau routier ».
« Nationales » baptisées « Territoriales »
Bien sûr, la priorité... à gauche, consiste en théorie à « donner une cohérence aux itinéraires en améliorant le confort, le temps de parcours, la fluidité et la sécurité ». C'est louable, mais c'est justement ça qui exige les deux milliards que la Corse n'a pas. En réalité, il s'agira surtout de réaliser des opérations ponctuelles pour gommer les points noirs et apporter de l'oxygène aux entrées régulièrement asphyxiées des grandes villes de Bastia et d'Ajaccio. Paul Giacobbi a précisé qu'il ressort d'une étude de comptage du trafic que la moitié des résidents corses emprunte chaque jour la RN 198 et la RN 193 à destination de l'agglomération bastiaise, et les RN 193 et 194 vers Ajaccio. « Le traitement de ces axes constitue donc à mes yeux une priorité ». Faut-il maintenant rebaptiser les « routes nationales » en « routes territoriales », comme le souhaite Paul Giacobbi ? C'est à la fois une bonne idée puisque ces axes ont fait l'objet d'un transfert de compétence à la CTC, mais aussi l'opportunité d'une petite excuse pour l'État de justifier sa petite marche arrière sur l'octroi des crédits...
Les autres routes dans la même situation
Mais attention, il ne faut pas oublier les voies communales et les routes gérées par les deux conseils généraux. Elles sont tout aussi vitales pour la population et, là encore, il faut gratter les fonds de tiroir.
À titre d'exemple, La Haute-Corse dit investir chaque année plus de 100 e par habitant sur sa voirie alors que la moyenne nationale se situe à moins de 70 e. Dépassé par sa propre probité intellectuelle, le président Joseph Castelli avait admis que le Département n'avait pas assez de sous pour satisfaire toutes les demandes. C'est la politique de la rustine qui servira désormais de carnet de route, quoi qu'on en dise.

Vu de Corse
Une telle grève en été poserait
d’énormes problèmes tant pour
le transport des passagers que
des marchandises. Aujourd’hui,
les navires de la CMN, compagnie
"soeur" de la SNCM, au départ
de Marseille et ceux de la
Corsica Ferries, au départ de
Toulon et de l’Italie, absorbent
le trafic. Les insulaires, friands
de sports d’hiver, partent nombreux
lors des vacances de février.
"Nos équipes sont mobilisées,
nous prévoyons chaque
année, en cette période, deux
navires supplémentaires, nous
avons pu répondre à la demande",
souligne Roland Ferrari,
responsable commercial à la
Corsica Ferries. Laquelle voit
son trafic fret augmenter aussi.
Interrogés, les responsables du
magasin Carrefour d’Ajaccio et
de Géant à Bastia reconnaissent
"quelques problèmes d’organisation
mais pas de pénuries de
produits".

Un jeune homme de 25 ans abattu à la sortie d'un établissement nocturne
Publié le dimanche 13 mars 2011 à 13H26


A Bastia, hier matin à hauteur le quartier du marché au quai des martyrs, un jeune homme de 25 ans est mort après avoir reçu plusieurs balles, rapporte le site de Corse matin. La victime venait juste de sortir d'un établissement nocturne.

Un meurtre dont la police judiciaire de Bastia s'emploie à définir les circonstances exactes. Ce qui ne s'annonce pas chose aisée au regard des éléments troublants qui concourent à brouiller les pistes.

Les personnes présentes sur les lieux à l'heure des faits et susceptibles d'aider la police dans ses investigations sont invitées à appeler le 04 95 11 16 10

EST IL CORSE???

Simonpieri c-est possible mais parmi ses ancêtres il devait y avoir des oncles de Jésus
Autre nom a consonance corse hébraïque :" Simonpaoli ,Simonpoli et les non moins célèbres Giacobbi, Zuccarelli, Costantini, Simeoni. Figure toi mon ami que les pb des Juifs ne datent de 1936

http://jlturbet.blogspot.com/2005/08/juifs-et-corses.html

OK et donc mon coinvité de cassiscarnoux
qui se nomme goléadoor romain simeoni italocorsepiednoir pourrait etre de descendance juive
moi qui le considere comme un neveu
ca serait rigolo

JUDAS a écrit:Simonpieri c-est possible mais parmi ses ancêtres il devait y avoir des oncles de Jésus
Autre nom a consonance corse hébraïque :" Simonpaoli ,Simonpoli et les non moins célèbres Giacobbi, Zuccarelli, Costantini, Simeoni. Figure toi mon ami que les pb des Juifs ne datent de 1936

http://jlturbet.blogspot.com/2005/08/juifs-et-corses.html

bienvenou a écrit:
OK et donc mon coinvité de cassiscarnoux
qui se nomme goléadoor romain simeoni italocorsepiednoir pourrait etre de descendance juive
moi qui le considere comme un neveu
ca serait rigolo

JUDAS a écrit:Simonpieri c-est possible mais parmi ses ancêtres il devait y avoir des oncles de Jésus
Autre nom a consonance corse hébraïque :" Simonpaoli ,Simonpoli et les non moins célèbres Giacobbi, Zuccarelli, Costantini, Simeoni. Figure toi mon ami que les pb des Juifs ne datent de 1936

http://jlturbet.blogspot.com/2005/08/juifs-et-corses.html

italocorsepiednoir un vrai Caméléon ton co invité

du coté de son pere italien et corse
et du cote de sa mere pied nor

moi je suisecoute bien
du cote grand pere maternel syrien
du cote grand mere maternel libanais
du coté grand mere paternel ukrainien
du coté grand pere paternel pied noird

pourchasses des 2 cotes au debut des annees 1900

moi je suis un piednoirrussooriental

bienvenou a écrit:du coté de son pere italien et corse
et du cote de sa mere pied nor

moi je suisecoute bien
du cote grand pere maternel syrien
du cote grand mere maternel libanais
du coté grand mere paternel ukrainien
du coté grand pere paternel pied noird

pourchasses des 2 cotes au debut des annees 1900

bienvenou a écrit:
moi je suis un piednoirrussooriental

bienvenou a écrit:du coté de son pere italien et corse
et du cote de sa mere pied nor

moi je suisecoute bien
du cote grand pere maternel syrien
du cote grand mere maternel libanais
du coté grand mere paternel ukrainien
du coté grand pere paternel pied noird

pourchasses des 2 cotes au debut des annees 1900

Les voyages forment la jeunesse mais usent les valises et les départs précipites sauvent très souvent la vie et apprennent a être prudent

J'ai gardé ce coté nomade de toutes ces generations avant moi qui se sont deplacées

et d'ailleurs ma philosophie de vie c'est de vivre dans l'instant
avec la capacité de partir de suite

d'ou ces reportages que je fais car un lieu fixe m'ennuie au bout de queqlues temps

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:
moi je suis un piednoirrussooriental

bienvenou a écrit:du coté de son pere italien et corse
et du cote de sa mere pied nor

moi je suisecoute bien
du cote grand pere maternel syrien
du cote grand mere maternel libanais
du coté grand mere paternel ukrainien
du coté grand pere paternel pied noird

pourchasses des 2 cotes au debut des annees 1900

Les voyages forment la jeunesse mais usent les valises et les départs précipites sauvent très souvent la vie et apprennent a être prudent

bienvenou a écrit:

J'ai gardé ce coté nomade de toutes ces generations avant moi qui se sont deplacées

et d'ailleurs ma philosophie de vie c'est de vivre dans l'instant
avec la capacité de partir de suite

d'ou ces reportages que je fais car un lieu fixe m'ennuie au bout de queqlues temps

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:
moi je suis un piednoirrussooriental

bienvenou a écrit:du coté de son pere italien et corse
et du cote de sa mere pied nor

moi je suisecoute bien
du cote grand pere maternel syrien
du cote grand mere maternel libanais
du coté grand mere paternel ukrainien
du coté grand pere paternel pied noird

pourchasses des 2 cotes au debut des annees 1900

Les voyages forment la jeunesse mais usent les valises et les départs précipites sauvent très souvent la vie et apprennent a être prudent

Un de mes descendants était d'origine suisse est faisait partie de la Garde suisse de Louis XV .Papy a déserté l'armée du Roi de la France pourfendeur du pauvre peuple Corse

a bien reflechir
entre romain simeoni italocorsepiednoir
toi moi ou domenico belli l'italogaulois
nous sommes tous issus de melanges ethniques et de culture

comme bien d'autres

bienvenou a écrit: a bien reflechir
entre romain simeoni italocorsepiednoir
toi moi ou domenico belli l'italogaulois
nous sommes tous issus de melanges ethniques et de culture

comme bien d'autres

Tout sauf Gaulois

notre ami domneco
habite en gaule ne l'ouv blions pas

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit: a bien reflechir
entre romain simeoni italocorsepiednoir
toi moi ou domenico belli l'italogaulois
nous sommes tous issus de melanges ethniques et de culture

comme bien d'autres

Tout sauf Gaulois