MARCELO BIELSA COACH A POIGNES

"Personne ne se sent leader
après six journées"
MARCELO BIELSA

[size=40]Bielsa : «Ne tirons pas de conclusion»
Satisfait de la large victoire de l'OM contre Reims mardi (5-0), Marcelo Bielsa a toutefois estimer que «larges victoires peuvent générer de l'excès de confiance». «Nous allons essayer de nous en garder», a assuré l'Argentin.

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Marcelo Bielsa (entraîneur de Marseille) : «C'est un résultat juste, nous avons joué avec beaucoup de sérieux, toujours de la même manière, indépendamment du résultat, sans excès, avec beaucoup de sens du sacrifice, et contre un noble rival qui a maintenu une attitude vaillante. Ça a été un très joli match. Nous avons eu une supériorité à la fois constante et progressive. On a bien attaqué et on a bien défendu. Les larges victoires peuvent générer de l'excès de confiance, mais nous allons essayer de nous en garder. C'est bien sûr trop tôt pour parler du titre, nous devons simplement continuer sur cette voie. Ne tirons pas de conclusion sur une portion du Championnat, nous jugerons à la fin.»

OM: Un vestiaire privé pour Bielsa !

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SelonL'Equipe,l'OM a réclamé lors de son déplacement victorieux à Reims ce mardi, dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1, à pouvoir bénéficier d'un vestiaire spécifique et privé pour son entraîneur Marcelo Bielsa. Une requête à laquelle le club champenois a accédé en permettant au technicien marseillais de s'installer dans une pièce dévolue d'ordinaire aux équipes de jeunes. Le quotidien rappelle qu'une telle demande n'est pas inédite à Reims, où le président du PSG Nasser al-Khelaifi bénéficie également d'une pièce à part à chaque déplacement du club de la capitale au stade Auguste-Delaune.

El Loco et la VODès que Marcelo Bielsa
s’exprime, ses propos sont
scrutés à la loupe. Mardi
soir, après la victoire éclatante
contre le Stade de
Reims, l’entraîneur argentin
a été interrogé sur le titre de
champion de France. "C’est
trop tôt pour parler du titre",
a traduit Fabrice Olszewski,
l’interprète arrivé
dans les bagages de Bielsa.
Or, El Loco venait de déclarer
: "C’est trop tôt pour évoquer
les possibilités." Une
précision qui s’impose si,
comme Didier Deschamps
lors du sacre en 2009-10,
l’Argentin est superstitieux
au point de ne pas prononcer
le fameux mot

On joue bien,
on voit du spectacle,
des buts. C’est l’OM
qu’on aime !"



Il avait déjà les yeux rivés vers
le sol, le mardi 24 juin à la
mi-journée, lorsqu’il adébarqué
dans le Hall 1 de l’aéroport
Marseille-Provence. Marcelo
Bielsa fuyait les regards, mais
pas ses nouvelles responsabilités
d’entraîneur de l’OM. Attendu
par une délégation olympienne,
l’ancien sélectionneur de
l’Albiceleste filait vers le centre
RLD. Droit au but, direction le
bâtiment sportif et les terrains.
Là où il se sent le mieux, là où
El Loco est rapidement devenu
El Maestro.
Le folklore autour de son personnage,
les légendes qui le précèdent,
la passion qu’il suscite,
l’ex-coach de l’Athletic Bilbao
s’en contrefiche. Comme il ne se
soucie guère des conséquences
fâcheuses que ses propos peuvent
avoir, lorsqu’il pointe du
doigt les dysfonctionnements internes
(sa conférence de presse
du 4 septembre est une référence
en la matière).
Pour le gourou des Newell’s
Old Boys, tout cela est secondaire.
Car une seule chose compte:
son équipe. La façon dont elle
évolue, ses aptitudes à progresser,
les prestations qu’elle enchaîne.
Des priorités qui ont vite
fait de lui une idole.
Le jeu flamboyant et l’unité retrouvée
de son escouade sont la
meilleure vitrine du renouveau
sportif du club. Trois mois après
ses débuts, l’Oympique de Marcelo
marche sur l’eau. Malgré le
couac du "bilan négatif du mercato"
(dixit Bielsa) et la crise au
sommet qu’il a généré, la réussite
sportive efface tous les doutes.
Et montre que Vincent Labrune
ne s’est pas trompé en misant
sur lui. Le Sud-Américain fait de
l’effet à l’OM, le constat est indéniable.
"C’est le seul raisonnement
qui a guidé ma réflexion
dans le choix du coach, rappelle
VLB. Je voulais un entraîneur (et
ils sont rares sur le marché) capable
de faire progresser collectivement
une équipe et individuellement
les joueurs. C’est le meilleur
pour ça."
Vu la métamorphose de certains
et l’incroyable efficacité du
rouleau compresseur olympien,
difficile de contredire l’homme
de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus, d’autant que
l’Argentin aligne pour l’instant
les mêmes joueurs (sauf Cheyrou)
que son prédécesseur, José
Anigo. Un changement radical
de visage qui ravit les fidèles du
club. "Je l’apprécie car il nous fait
gagner! On joue bien, on voit du
spectacle, des buts et une équipe
qui ne lâche rien et ne se pose pas
de question, note Christian Cataldo,
responsable des Dodger’s.
Mêmeà 3-0, elle continueàpousser.
C’est l’OM qu’on aime! On
pense que c’est dû à lui car on
avait les mêmes joueurs l’an dernier
et ce n’était pas du tout ça. Je
n’étais pas de ceux qui ont fait la
fête devant La Commanderie
pour son arrivée. Pour critiquer
quelqu’un ou l’encenser, il faut
avoir un minimum de recul. Il y a
eu des tâtonnements lors des
deux premiers matches et, maintenant,
on a l’impression que la
machine est en route. La méthode
commence à être bien assimilée.
Le match à Reims (0-5, mardi)
était extraordinaire !"
Une démonstration du style
"bielsista", avec un pressing incessant,
une volonté permanente
d’aller de l’avant et une force
offensive décuplée. "Ce n’est que
du bonheur, on était en manque
de tout cela, poursuit Michel Tonini,
président des Yankee.
Après, il ne faut pas se poser la
question sur Bielsa ou pas Bielsa.
L’important, c’est d’être premier,
de marquer des buts! Le public
est là pour vibrer et prendre du
plaisir."
"Il a amené de la rigueur et de
la discipline, renchérit Gilbert
Deukmedjian, du côté du CCS.
La mayonnaise prend, c’est un
bon choix de Vincent Labrune."
"Du mal à y croire"
Le jour de son intronisation à
La Commanderie, il y a trois
mois presque jour pour jour, le
nouvel entraîneur de l’OM avait
été ovationné par un comité
d’accueil de supporters, à
l’initiative des South Winners.
Le groupe du Virage Sud présentait
alors l’ancien coachduChili
comme le "messie".
"Bien sûr que c’est exagéré, sourit
Matthieu Franceschi, l’un des
leaders des SW. Mais on a tellement
galéré que ça fait du bien !
Dès le départ, on savait le personnage
que c’était et ce qu’il avait
fait, mais de là à voir les joueurs
présents la saison dernière ainsi
transcendés... C’est hallucinant.
On a même du mal à y croire.
Peut-être qu’on ne finira que
6e,mais si on voit du ballon comme
ça durant toute la saison, il
n’y aura pas de crise! On a besoin
de retrouver du plaisir à aller au
stade, que ce soit au Vélodrome
ou en déplacement. Ça fait tellement
longtemps qu’il n’y a pas eu
d’émotion que c’est ce que nous recherchons
en priorité."
"Ça m’a rappelé
la grande équipe"
Sur ce plan-là, difficile de faire
mieux que la gifle infligée aux Rémois
et le football champagne
proposé par Gignac et sa bande.
"On avait l’impression qu’il ne
pouvait rien arriver à cette équipe,
se réjouit Christian Cataldo.
Elle est sûre d’elle, chacun joue
son rôle, ça fait une belle symphonie.
Les joueurs adhèrent au discours
e t à la méthode de
l’entraîneur, c’est aussi pour cela
qu’on l’aime. Un match comme
celui de Reims, je n’en avais plus
vu depuis l’époque Tapie. On ne
leur a laissé aucune chance, ça
m’a rappelé la grande équipe!"
Reste maintenant à concrétiser
les espoirs sur le long terme.
Marcelo Bielsa n’entrera dans le
grand livre de l’OM qu’à condition
de soulever des trophées.
"Pour l’instant, il n’est rien du
tout à Marseille, tempère le chef
des Dodger’s. Mais si cette saison
il fait gagner le championnat à
l’OM avec une équipe comme le
PSG en face, i l marquera
l’histoire du club. Et pour ça, il
faut remporter des titres! Pour le
moment, c’est bien, on se régale,
on voit des beaux matches. Après
tout, il ne fait que son métier,
mais il le fait mieux que ceux qui
sont passés avant lui. C’est pour
ça que nous scandons son nom et
que nous sommes contents !"
En trois mois, l’Argentin a déjà
permis à Vincent Labrune de gagner
son premier pari. Le nouveau
guide de l’OM a relancé la
passion en replaçant le débat sur
le terrain et dans les stades. Là
où il est déjà un dieu pour de très
nombreux fidèles...

%Diplôme validé
pour Bielsa
L’entraîneur sud-américain
de l’OM peut désormais
exercer en toute légalité
en France. Selon une information
dévoilée hier par
L’Equipe.fr, l’UEFA a en effet
validé son diplôme argentin

OM : Bielsa mieux payé que Deschamps ?

Marseille / Publié le Jeudi 25/09/2014 à 16H17

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Avec ce début de saison, Vincent Labrune peut se féliciter d'avoir su attirer Marcelo Bielsa sur le banc de l'OM. Pour convaincre l'entraîneur argentin, il a fallu un beau projet sportif et un contrat de 300 000 euros mensuels selon L'Equipe de ce jeudi. Un salaire dans le même ordre que celui de Didier Deschamps (2009-2012) : "Après impôts et via le jeu des réductions fiscales pour les étrangers, son salaire net, environ 150 000 euros mensuels sans les primes, est même un peu plus élevé que celui que percevait à l'époque l'actuel sélectionneur des Bleus" écrit le quotidien sportif.
Malgré ses 5 titres en 3 ans, Didier Deschamps avait quitté l'OM qui souhaitait alléger sa masse salariale. Si le montant du contrat d'El Loco peut paraître élevé, le club à la possibilité de se libérer de son entraîneur à l'issue de la saison, et sans indémnité à l'inverse de son homologue champion de France en 2010.

OM : "Arrêtez avec votre Bielsa" (Tapie)

Marseille / Publié le Jeudi 25/09/2014 à 15H16

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Le bon début de saison de l'OM laisse espérer de belles perspectives. Au point de conserver la place de leader ? Pas selon Bernard Tapie pour qui "le PSG devrait être devant, mais l'OM va les ennuyer jusqu'au bout" juge l'ancien président olympien (actionnaire principal de La Provence) dans les colonnes du Parisien de ce jeudi.
Enthousiaste, l'homme d'affaires ne tombe en revanche pas dans la folie qui entoure le nouvel entraîneur argentin : "Par contre, arrêtez avec votre Bielsa ! Quel palmarès a-t-il ? Ne confondez pas un bon entraîneur et un génie !". Une déclaration pas vraiment surprenante quand on sait que Bernard Tapie aurait viré El Loco après sa charge à l'encontre de Vincent Labrune.

"Une des raisons
pour lesquelles je
suis venu travailler
ici, c’était pour voir
le stade Vélodrome
plein. Ce spectacle
est l’un des plus
beaux que peut
offrir ce sport
dans le monde"
MARCELO BIELSA

[size=40]Bielsa : «On n'a pas trop souffert»
Malgré une deuxième période moins aboutie que la première, Marcelo Bielsa a fait part de sa satisfaction après le succès de l'OM face à Saint-Etienne (2-1). Alors que son équipe occupe toujours la première place, il a, en revanche, assuré ne pas se soucier du classement.

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Marcelo Bielsa (entraîneur de Marseille) : «Durant les quinze premières minutes de la 2e période, on a eu un déséquilibre au niveau de la condition physique, qu'on a corrigé avec l'entrée de Lemina et d'Alessandrini : ils ont oxygéné le jeu de l'équipe. Imbula avait fait une très bonne première période et Thauvin avait été déséquilibrant dans le un contre un. J'ai préféré sacrifier ces joueurs pour donner plus de présence physique dans le match. La dernière demi-heure de la 2e période, on a repris la domination du jeu, avec moins de situations de buts et moins de beauté dans le jeu mais avec efficacité, en défendant bien et en contrôlant le ballon. On a dominé 75 minutes.

Soulagé ? A l'exception de quelques occasions en seconde période, l'équipe n'a pas trop souffert. J'ai vu de l'efficacité et de la maturité durant les 30 dernières minutes. (A propos des cinq points d'avance sur le PSG) Sur un Championnat de 38 journées en ayant joué seulement 8 journées, on doit penser seulement à bien jouer et pas à analyser le classement. Je ne me donne pas d'objectif et je préfère me concentrer sur le prochain match.»

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Bielsa explique sa tactique
28/09 23h48 - Foot, L1
Après le sixième succès consécutifs des Phocéens en Ligue 1, Marcelo Bielsa est revenu sur sa gestion des changements contre Saint-Etienne. «Durant les quinze premières minutes de la deuxième période, on a eu un déséquilibre au niveau de la condition physique. On l’a corrigé avec l'entrée de Lemina et d'Alessandrini. Ils ont oxygéné le jeu de l'équipe. Imbula avait fait une très bonne première période et Thauvin avait été déséquilibrant dans le un contre un. J'ai préféré sacrifier ces joueurs pour donner plus de présence physique dans le match. La dernière demi-heure de la 2e période, on a repris la domination du jeu, avec moins de situations de buts et moins de beauté dans le jeu mais avec efficacité, en défendant bien et en contrôlant le ballon. On a dominé pendant 75 minutes. A l'exception de quelques occasions en seconde période, l'équipe n'a pas trop souffert. J'ai vu de l'efficacité et de la maturité durant les 30 dernières minutes», a-t-il détaillé avant de refuser de tirer des plans sur la comète: «Sur un championnat de 38 journées en ayant joué seulement 8 journées, on doit penser seulement à bien jouer et pas à analyser le classement. Je ne me donne pas d'objectif et je préfère me concentrer sur le prochain match.»

Marcelo Bielsa "On pense seulementàbien jouer ❚ Comment expliquez-vous la différence entre
la première et la seconde période ?
Durant les quinze premières minutes de la
deuxième mi-temps, nous avons eu un déséquilibre
physique, que nous avons corrigé
avec les rentrées de Lemina et Alessandrini.
Ils ont oxygéné le jeu. Imbula avait effectué
une grande première période, alors que
Thauvin avait été déséquilibrant. J’ai sacrifié
ces atouts pour donner plus de présence
physique. On a repris la domination, avec
moins de beauté dans le jeu, mais avec efficacité
puisque nous avons bien défendu.
❚ Vous sembliez soulagé à la fin...
Quand la différence au score n’est que d’un
but, la sensation que le match peut ne pas
se gagner augmente, mais j’ai vu un jeu très
attractif en première mi-temps, et de la maturité
dans la dernière demi-heure.
❚ L’OM a cinq points d’avance sur le PSG.
Qu’en pensez-vous ?
Nous n’avons disputé que huit rencontres.
On ne doit donc pas analyser le classement...
On pense seulement à bien jouer. Je
ne me fixe pas d’objectif. Recueilli par A.Jac.

BERNARD CAÏAZZO









"Bielsa sait ce qu’il



fait et où il va







Marcelo Bielsa va faire progresser l’équipe au

fil du temps, ce n’est que le commencement. Il

est intelligent, travailleur, super-droit. Après sa

sortie en conférence de presse contre Vincent Labrune,

il s’est acheté la paix pour toute la saison

et s’est affirmé commeLE patron du secteur sportif.

Son équipe n’a pas encore atteint sa plénitude

sur le plan physique, le projet tactique n’est

pas encore entièrement abouti. Il n’est pas là depuis

longtemps et la leçon du maître Bielsa ne

peut pas être apprise en seulement trois mois.

"Il comprend le foot, il sait ce qu’il fait et où il

veut aller. Pour l’instant, il fait jouer ceux qui ont

compris son système comme Morel, dont je

n’aurais jamais soupçonné qu’il puisse évoluer à

ce niveau en défense centrale. Et il fera rentrer

les remplaçants quand ils auront pu intégrer son

travail tactique.

[size=33]Olympique de Marseille. Vidéo : Bielsa fait même des câlins ![/size]
Marseille - 29 Septembre
écouter

• Marcelo Bielsa accepte même de sourire à Doria, le défenseur brésilien, dont il ne voulait pas à l'intersaison. | AFP
  

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Qui a dit que Marcelo Bielsa était un homme froid et distant ? Demandez à Imbula, le milieu marseillais, qui a eu droit un gros câlin de son entraîneur argentin.

Six victoires en six matches, ça donne le sourire. Même à Marcelo Bielsa. L'entraîneur argentin avait jusqu'ici affiché uniquement son côté enigmatique et distant aux suiveurs de l'OM.
Depuis la victoire dimanche face à Saint-Etienne (2-1), la sixième consécutive, le nouveau Bielsa pointe le bout de son nez. Ainsi, Gianneli Imbula, premier buteur contre les Verts, en a fait l'expérience. D'ailleurs, le jeune milieu de terrain et ses partenairees semblent un peu étonnés par la soudaine jovialité de son coach.

https://www.youtube.com/watch?v=hHuYfzYxLXo

https://www.youtube.com/watch?v=hHuYfzYxLXo

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Gili : « Bielsa fait son job avec le cœur »
Laisser une réponse
Gérard Gili, a entraîné l’OM à deux reprises, avec des titres pendant la période Tapie, (auteur d’un doublé en 1989 et d’un titre de champion de France en 1990) et à la remontée de l’OM en 1995-97. Il reste ainsi un observateur privilégié de l’histoire olympienne. Cela fait 7 mois depuis son retour du Qatar, qu’il a pris un certain recul par rapport à ce métier pour profiter de sa famille et de la vie en général. De retour dans la région marseillaise, qu’il n’a jamais vraiment quittée, il a repris un abonnement au stade Vélodrome comme un illustre inconnu. Aujourd’hui, il prend plaisir à venir voir l’OM « en simple supporter ».

- Gérard Gili, peut-on parler de vous comme d’un jeune retraité ?

- Je goûte un repos bien mérité. Je jouis de la vie, de ma famille, avant peut-être de reprendre une fonction dans le foot. Après le Qatar, j’ai eu envie de me poser un certain temps pour profiter des miens. Je regarde mes petits enfants grandir. Le Qatar, c’est facile quand tu as des résultats, et au début ça l’a été. Quand c’est difficile, il ne s’embarrasse pas de formules pour te faire partir, tu peux être viré par sms. Aujourd’hui, mon seul projet à court terme, c’est de trouver du bien être dans la région.

- Vous allez tout de même au Vélodrome ?

- J’ai pris deux places d’abonnement et j’y vais incognito.

« Le Vélodrome, un amplificateur de plaisir ! »

- Comment le trouvez-vous justement ce nouveau Vélodrome ?

- Je le trouve magnifique. Et je pense à tous ces gens qui ont la possibilité d’y travailler, il faut qu’ils goûtent ce privilège car c’est sans doute le plus beau stade de France. Cette ambiance doit porter tout le monde. C’est un amplificateur de plaisir.

- Vous auriez envie d’entraîner dans cette ambiance ?

- Ca fait envie, c’est sûr. Nous, dans l’ancien stade, nous étions portés par l’histoire du club. Ensuite il y a eu des transformations pas forcément heureuses. Aujourd’hui démarre vraiment une nouvelle histoire.

« Les joueurs adhèrent à 100% »

- Que pensez-vous de cette équipe marseillaise ?

- Ce qui est vraiment intéressant, c’est l’état d’esprit. On sent une adhésion de tous les joueurs au projet de Bielsa. Cela se matérialise par une débauche d’énergie qui étouffe l’adversaire, et qui met le feu au stade. On voit beaucoup de points forts chez cet OM, et de transformations radicales chez ces joueurs qui étaient tous là l’an passé. Cela prouve l’influence que peut avoir un entraîneur sur un groupe. Il est toujours plus important que l’on présente habituellement.

- Qu’a t-il apporté Bielsa selon vous ?

- L’atmosphère de travail, c’est certain. Mais cela passe aussi par une forme de travail différente, et ca passe par sa capacité à se faire entendre des joueurs. Car beaucoup d’entraîneurs souhaitent mettre une pression très haut pour la récupération du ballon, mais pas tous se font entendre ; bielsa met une pression positive sur eux et contrairement à ce qu’on peut penser, il doit beaucoup leur parler et les encourager. Malgré son exigence, les joueurs adhèrent à 100% à ce qu’il préconise. Les joueurs ont envie de lui faire plaisir. Ils adhèrent à la méthode, à l’objectif qu’il leur désigne tous les jours. C’est un tout, et sa façon d’être, de s’exprimer, c’est tout ce qui permet de réussir cette transformation.

« Oui, l’OM est le rival du PSG »

- Et dans le jeu ?

- La défense se met en place très rapidement dès la perte du ballon. Du coup, quand tu fais tout pour le récupérer très haut, tu es tout de suite en position d’attaquer. La transformation est là, tu ne perds pas de temps pour t’organiser pour repartir. Ainsi tu étouffes l’adversaire et tu relances immédiatement les actions. Et la récompense vient tôt car tu récupères très vite, dans une situation proche du but.

- Cela ressemble à une équipe marseillaise que vous avez entrainée ?

- La deuxième année (1989-1990), c’était à peu près ça. L’équipe ne reculait jamais et était en situation d’attaque, très vite et en nombre. On allait d’une récupération rapide à une phase finale d’attaque très rapidement.

- Vous voyez L’OM en rival du PSG ?

- Oui, je les vois en rival du PSG, car ils ont aussi un calendrier qui correspond à leurs moyens physiques. La récupération, ca pompe beaucoup d’énergie, on l’a vu contre Saint-Etienne où ils ont un peu faibli en seconde période avec un milieu déserté. Ce jeu exige une condition physique maximale mais l’OM doit surmonter ce paramètre, surtout avec une Ligue 1 aussi faible. Certaines équipes sont en Ligue 1 par hasard, et plus encore, pour moi, certains joueurs qui n’auraient jamais dû signer un contrat pro. Ils ne réussissent ni un contrôle, ni une passe, ils ne disposent d’aucune des qualités pour être pro.

« Accepter Bielsa tel qu’il est »

- Que pensez vous de la communication de Bielsa ?

- Il est venu ici en patron du sportif. Il est complètement autonome dans sa démarche, comme il l’a toujours été dans sa vie. Quand il ne l’est plus, il s’en va. Alors, oui, il s’est exprimé, et cela ne surprendra plus quand il le fera encore. Et je trouve très intelligente la position de la direction, de ne pas envenimer le conflit. Il faut prendre en considération la personnalité de Bielsa si l’on veut travailler avec lui. Un conflit avec lui n’avait aucun intérêt pour le club, n’en déplaise aux beaux penseurs en tout genre, adeptes de la sanction et du yaka. Cela a été géré intelligemment, parce que il n’était pas nécessaire de se mettre en opposition avec son entraîneur. Surtout avec les résultats qu’il a et le spectacle proposé. Il fait son job avec ses particularités, avec de l’énergie, du cœur.

- Labrune est en première ligne ?

- Mais c’est normal en tant que président. Il est le responsable du projet, c’est sa fonction qui l’exige d’assumer ce qui se passe.

- Donc aujourd’hui, vous êtes un supporter de cœur ?

- Je viens au stade avec un réel plaisir. Je suis vraiment dans la peau d’un supporter. Je suis au milieu des gens, dans l’ambiance du stade et je trouve ça très sympa. Et cette façon de jouer de cette équipe, de tout donner, de s’impliquer totalement rend encore plus supporter. Le plus flegmatique d’entre eux a envie de se lever, d’encourager cette équipe. Car on sent l’effort qui est fait à chaque instant, c’est tellement rare.

- See more at: http://aubalconduvelodrome.blogs.lequipe.fr/gili-bielsa-fait-son-job-avec-le-coeur/#sthash.WsLgigOO.dpuf

OM : "Bielsa ? Il est atypique, le gazier !" (Bernard Laporte)




Toulon / Publié le Mardi 30/09/2014 à 18H57


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Interrogé cet après-midi, en conférence de presse du RC Toulon, sur les résultats actuels de l’'OM et sur Marcela Bielsa, Bernard Laporte, le manager général du club varois, a d'’abord souligné l’'excellent rendement de l'’équipe olympienne. "J’'ai assisté au premier match de l’'OM à Bastia (3-3) et au final, malgré le score, j’'avais dit que cette équipe m'’impressionnait dans la construction, la vitesse de jeu et de déplacement, a indiqué Laporte. Ensuite, elle s'’était inclinée devant Montpellier à la maison (0-2). Du coup, je pensais avoir mal vu.

Or, je m'’aperçois que mon premier jugement était le bon. Les Olympiens sont bien en place et ils travaillent beaucoup. Marcelo Bielsa a visiblement apporté à cette équipe une discipline qui n’'existait pas auparavant. Maintenant, il faudra voir sur la durée."

En tout cas, Laporte est déjà séduit par la personnalité de Bielsa. "A Bastia déjà, je pense que je l’'avais davantage regardé lui que le jeu !, sourit l’'entraîneur en chef du RCT. Il a vraiment des attitudes particulières. Moi il me fait rire quand il se lève de la glacière et qu'’il marche en regardant le sol ! Il sort de l’'ordinaire, c'’est sûr. Il est atypique, le gazier ! Et puis, ce doit être un très grand entraîneur. Ça, c’'est une évidence. Mais bon, il va devoir continuer à gagner, car un entraîneur qui ne gagne pas n’'est jamais reconnu, c’'est comme ça, on le sait bien."

OM : "Bielsa n'a pas inventé le coup de la glacière" (Guy Roux


Avec cette sixième victoire en championnat contre l'AS Saint-Etienne ce dimanche au stade Vélodrome (2-1), l'OM a conforté sa place de leader de la Ligue 1. Guy Roux, l'ancien entraîneur emblématique de l'AJ Auxerre, s'est avoué impressionné par la qualité du jeu pratiqué par les Olympiens, ce qui n'est pas étrangé à la patte Bielsa. Le désormais consultant pour Europe 1 donne son avis sur le coach argentin, charismatique comme lui.

"En revanche, Bielsa n’a pas inventé le coup de la glacière (rires). Moi aussi, je refusais de m’asseoir dans le creux du banc de touche, alors je piquais une chaise dans les vestiaires pour suivre les matches à sa manière. Sinon, je ne connais pas le personnage mais s’il paraît un peu particulier, il démontre de grandes qualités professionnelles. Je n’avais pas trop compris les premiers matches, mais il n’effectuait que des essais. On ne peut pas dire qu’il manage mal son équipe !"