LES CATALANS DU FC BARCELONA DE MARC SABATES //*//

Foot - ESP - Cou - Mourinho : «Bon travail»
Lionel Messi traverse la pelouse de Mestalla sans un regard pour la joie des Madrilènes.

Josep Guardiola (entraîneur du FC Barcelone): «Il faut féliciter le Real Madrid. Nous analyserons la défaite et nous allons continuer à travailler. Ce que tu peux dire après une défaite peut être interprété comme une excuse. Benzema n'a pas joué, ils ont changé certains joueurs mais l'idée était la même, la formule était très proche de celle du (stade) Santiago-Bernabeu (samedi dernier en Championnat d'Espagne, 1-1)».

Victime d'une contracture à la jambe droite, Andrès Iniesta a déclaré forfait pour la demi-finale aller, mercredi à Madrid contre le Real. En conférence de presse, Josep Guardiola a affirmé que son joueur «est forfait à 100%», mais il n'a pas précisé le nom de son remplaçant. «Nous verrons mais nous commencerons à onze. (...) Nous espérons le récupérer» pour la demi-finale retour, a ajouté l'entraîneur du Barça. -

● Barcelone: saison terminée
pour Milito.
La série noire se poursuit pour
le secteur défensif des Blaugrana.
Après Abidal, Maxwell et
Adriano, c’est l’Argentin Gabriel
Milito qui a intégré l’infirmerie
de Barcelone. Touché face
à la Real Sociedad, le défenseur
central souffre d’une "déchirure
musculaire du biceps
fémoral de la cuisse gauche".
Son absence est estimée à quatre
semaines, ce qui mettrait
un terme prématuré à sa saison...

Abidal, la bonne nouvelle»
Soucieux de ne pas polémiquer, Pep Guardiola a préféré insister sur «la grande nouvelle» du jour : le retour d'Eric Abidal contre le Real, mardi soir.

Evitant de polémiquer, Josep Guardiola a préféré insister sur «la grande nouvelle» du jour : le retour dans le groupe d'Eric Abidal, convoqué à la surprise générale.


«"Abi"? C'est la seconde bonne nouvelle du jour. La première, c'est que demain (mardi) nous jouons une demi-finale de Ligue des champions. L'autre, c'est qu'un homme qui a vaincu le cancer, une maladie très grave, va revenir jouer avec nous», a lancé le Catalan. Osera-t-il le faire jouer dés sa réapparition ? «Eric s'est proposé pour jouer il y a quelques jours, a expliqué Guardiola. J'ai demandé comment il allait et les médecins m'ont répondu que cliniquement, "Abi" allait bien. Physiquement il a perdu beaucoup de poids et n'est pas prêt à jouer 90 minutes. Mais il peut donner un coup de main. Sa présence permettra de recevoir un applaudissement du public, lorsqu'il ira s'échauffer. C'est une excellente nouvelle. "Abi" (Abidal) est de retour», a-t-il conclu.

Interrogé sur les déclarations d'Aïtor Karanka, le Catalan est resté sobre. «Le Real peut présenter toutes les plaintes qu'il veut, c'est à l'UEFA de décider qui peut jouer ou ne pas jouer. L'UEFA est l'organisme le plus élevé dans cette compétition, bien au-dessus de nos deux clubs. Le Real a le droit de penser que nous sommes anti-sportifs. Nous pensons le contraire», a-t-il lancé avant d'évoquer le match de mardi. «La seule certitude c'est que demain, onze joueurs du madrilènes sortiront, très compétitifs. Ils représentent le Real Madrid, et représentent une équipe, un histoire, un groupe de joueurs talentueux, préparés pour jouer toutes les formes de jeu. Demain, c'est sûr, Madrid vient jouer le match de sa vie pour nous éliminer. Pour nous, ce sera très dur mentalement, footballistiquement. Nous devrons jouer très vite, faire voler la balle dans la circulation», a insisté Guardiola, avant de conclure : «Je ne m'attendais à ce que (toutes ces polémiques) existent. Est-ce que je veux que ça s'arrête ? Oui ! Et demain tout ça se termine. Demain, tout cela sera fini». Dans un sens, ou dans l'autre, une seule équipe ira en finale.

Le succès du Real Madrid (6-2) face au FC Séville a privé Barcelone d'un sacre dès ce dimanche. Mais la victoire décrochée par le Barça sur l'Espanyol (2-0) dans le derby catalan ne laisse plus aucun doute sur l'identité du futur vainqueur de la Liga. (Photo Reuters)
Le FC Barcelone n'a pas décroché le 21e titre de champion d'Espagne de son histoire à l'issue de la 35e journée de la Liga. Mathématiquement, le Real Madrid possède toujours un mince espoir de coiffer les Blaugrana sur le fil. Mathématiquement seulement... Dans les faits, le Barça, à qui il ne manque plus qu'un point pour être officiellement couronné, est (quasiment) assuré de conserver son titre de champion après son succès sur l'Espanyol Barcelone (2-0) au Camp Nou.

Sans forcer son talent, loin de là, le FCB a tranquillement écarté son voisin dans un derby à sens unique. Messi n'a, certes, pas marqué, et reste à deux longueurs de Cristiano Ronaldo dans la course au titre de Pichichi. Iniesta (29e), d'une frappe placée, et Piqué (48e), de la tête, se sont chargés de régler l'addition. Avec huit points d'avance sur les Merengue à trois journées du terme de la saison, le titre tend les bras au Barça. Et avec une finale de Ligue des champions à disputer le 28 mai contre Manchester United, la moisson ne fait peut-être d'ailleurs que commencer pour les Catalans.

Barcelone, le titre en souffrant
Barcelone a pris un point à Levante pour être champion (1-1). Les équipiers d'un Abidal à nouveau titulaire ont été poussifs avant d'exulter.

Keita et Abidal ont fêté le troisième titre consécutif du Barça en Liga.
Barcelone avait besoin d'un point à Levante pour être champion officiellement et il a rempli sa mission (1-1). Stressés, les coéquipiers d'un Abidal de nouveau titulaire ont été poussifs avant d'exulter.

Il y avait un petit air de déjà-vu au Stade Ciutat de Valencia où évolue le petit club de Levante. En mai 2005, le Barcelone de Rijkaard y remportait le titre de champion d'Espagne et se sortait du marasme dans lequel il était fourré depuis 1999. Valdés, Puyol, Iniesta et Xavi, déjà présents, ne le savaient pas encore mais ils faisaient entrer leur club dans une nouvelle ère. Six ans plus tard, les Catalans ont remporté une Coupe d'Espagne, deux Ligues des champions et quatre autres Ligas, la dernière ayant été acquise ce mercredi soir grâce à un match nul (1-1) poussif.

Stressés par l'enjeu d'un 21e titre national, les joueurs de Pep Guardiola ont bafouillé leur football, à l'image d'un Piqué hors du coup et auteur d'une bourde sur l'égalisation de Caicedo juste avant la pause (41e). Valdés a vu de nombreux ballons naviguer dans sa surface, puisque les hommes du jeune Luis Garcia ont eu un grand nombre d'occasions (10e, 17e...) malgré une possession de balle famélique (15% sur toute la rencontre!). Heureusement pour Barcelone, Keita avait ouvert le score à la 28e : le milieu malien, auteur d'un appel plein axe extraordinaire, avait vu Xavi lui déposer le ballon sur la tête. L'occasion pour l'ancien Lensois et Marseillais de se jeter dans les bras d'un Abidal de nouveau titulaire, moins de deux mois après son opération d'une tumeur au foie.

Levante, qui avait pris un point dans son stade contre le Real fin septembre (0-0), a également muselé Lionel Messi. Le petit Argentin, distancé dans la course au pichichi par un Ronaldo en état de grâce, n'a pas trouvé la faille mercredi soir. En dedans pendant une petite heure, gêné par les prises à deux des adversaires, pas aidé par un médiocre Afellay, Messi est ensuite sorti de sa torpeur. Suite à deux raids magnifiques, il a trouvé le poteau à la 58e puis a vu sa frappe de la 72e être légèrement détournée par un adversaire et finir à quelques centimètres du poteau. Agacé, il n'a tout de même pas boudé la fête catalane qui a eu lieu à la fin de la rencontre. A 23 ans, Messi a déjà cinq titres de champion d'Espagne à son actif. Et le 28 mai prochain, il briguera sa troisième C1. Après tout, Ronaldo peut bien avoir le titre honorifique de meilleur buteur de la Liga

bienvenou a écrit:

De Rome à Londres, la magie
opère toujours. Sir
Alex Ferguson, en dépit
de son expérience, n’a toujours
pas dégoté la formule magique
susceptible de briser le sortilège
barcelonais. Deuxans après
le succès romain contre ces mêmes
Mancuniens ( 2 - 0 ) ,
leFCBarcelone de Josep Guardiola
a récidivé et confirmé son
leadership d’une manière éclatante.
Une victoire (3-1) logique
au terme d’une rencontre
dominée quasiment de bout en
bout par Lionel Messi et ses partenaires.
Seule l’entame aura été laborieuse
finalement du côté catalan.
Les Red Devils en ont profité
pour imposer leur rythme et
faire illusion. Mais les Barcelonais
ont rapidement repris
leurs esprits et le dessus. Les vagues
blaugrana sont revenues
inlassablement devant la cage
du vieillissant Van der Sar. Elles
ont déferlé jusqu’à noyer le portier
batave (dont c’était la dernière)
et sa charnière pourtant
très robuste formée par Ferdinand
et Vidic.
Pedro a logiquement ouvert
la marque (27). Mais contrairement
à la finale de Rome, en
2009, Manchester a cru à sa bonne
étoile lorsque Wayne Rooney
a égalisé de près (34), profitant
d’une baisse de régime du
Barça.
Le bijou de Villa
Mais les Barcelonais, avec
Éric Abidal titulaire préféré à
Carles Puyol, ont rapidement retrouvé
les vertus qui font leur
force depuis trois saisons et l’arrivée
aux commandes de Pep
Guardiola. Lionel Messi, puis
David Villa d’une frappe chirurgicale
ont libéré le peuple catalan
qui avait investi Londres en
masse et donné à ce succès un
air de triomphe.
Ce succès et cette nouvelle Ligue
des champions vont embellir
un peu plus le musée du Nou
Camp. Avec cette quatrième Ligue
des champions après celles
glanées en 1992, 2006 et 2009,
le Barça rejoint l’Ajax et le
Bayern Munich au palmarès. Et
dépasse Manchester United incapable
de détruire le charme
catalan.

CHELSEA●Le Barça refuse 30 millions d’euros pour David
Villa. Selon El Mundo Deportivo, les Blues auraient transmis
une offre de 30 millions d'euros au Barça pour s’attacher les services
de David Villa. Ce à quoi le club blaugrana aurait opposé
une fin de non-recevoir, expliquant que son "Guaje" n'était pas
à vendre.

Alves conseille Neymar
S'il était recruteur plutôt que joueur du Barça, Daniel Alves aurait une priorité pour le club catalan, Santos Neymar. «Lui sait où il doit aller ou bien où il doit rester, a déclaré le défenseur latéral en marge du rassemblement du Brésil pour la Copa America. Si j'avais l'argent, je le prendrais au Barça, parce que c'est un des joueurs les plus brillants du monde en ce moment. Je veux toujours avoir mes amis auprès de moi.» Dans le viseur du Real Madrid et du Barça, le nouveau prodige auriverde va en tout cas être conseillé par Daniel Alves, qui a «une relation très spéciale avec Neymar. C'est quelqu'un à qui je peux conseiller d'être à mes côtés plutôt que face à moi.» Les dirigeants catalans n'en pensent pas moins.

Kiko Femenia au Barça. Le FC Barcelone a annoncé ce mercredi la signature de Francisco Femenia Far, dit Kiko Femenia, le prometteur joueur de Hercules Alicante. Ce dernier a été acheté 2 millions d'euros plus 1,5 millions de bonus liés à la revente. La durée du contrat n'a pas été dévoilée

Sanchez : Udinese et Barça OK
le Barça et l'Udinese seraient (enfin) tombés d'accord pour le transfert d'Alexis Sanchez, Ti
Sanchez : Udinese et Barça OK : Le transfert d'Alexis Sanchez à Barcelone se profile. Gino Pozzo, le fils du propriétaire de l'Udinese, est arrivé dans la nuit de mardi à mercredi en Catalogne. Interrogé par la radio RAC 1, il a expliqué que «l'accord était total» entre le club italien et le Barça concernant l'attaquant international chilien.

on parle de 45 M€

Nouvelle réunion pour Fabregas
Le Barça pourrait recruter Fabregas ce jeudi.
Cesc Fabregas s'inquiète du manque de force mentale de son équipe

Le transfert de Fabregas au Barça retardé,
Fabregas doit patienter - Le transfert du maître à jouer d'Arsenal Cesc Fabregas au FC Barcelone est retardé d'une journée, annonce Marca. Alors que le milieu espagnol est dans la capitale catalane et qu'il s'est mis d'accord avec son club formateur, il manque encore un document en provenance d'Angleterre pour finaliser la transaction, selon le quotidien sportif espagnol. L'international espagnol de 24 ans (58 sélections, 6 buts) devrait s'engager pour cinq ans. Arsenal toucherait quelque 40 millions d'euros