MONTPELLIER HERAULT // LIGUE 1

BRAVOOOOOOOOOOOOOOO LA PAILLADE

bienvenou a écrit:

MHSC-LOSC : c'est électrique !
Le 12/05/2012 | Mis à jour le 13/05/2012 00:30:55
Eden Hazard - Vitorino Hilton, duel attendu à La Mosson.Ils ne partiront pas en vacances ensemble. Alors que leurs rencontres sont souvent heurtées sur le terrain, Montpellier et Lille entretiennent voire cultivent un vrai antagonisme en dehors des pelouses. Ambiance.

Montpellier et Lille sont deux clubs qui n'ont pas grand-chose en commun. D'ailleurs, ils ne s'apprécient guère. Les déclarations répétées de Nicollin depuis un an et demi y sont pour beaucoup. Entre un « Lille ne me fait pas bander » et un « Je ne les vois pas champions » déclamés en février 2011 alors qu'Hazard, Gervinho et consorts survolaient la Ligue 1, un « Montpellier champion de France ? Mais si je suis Marseille, Paris, Lyon, Lille ou Rennes, je me poignarde le cul avec une saucisse ! Quelle honte ce serait pour eux ! », "Loulou" n'a pas fait grand-chose en faveur d'un rapprochement avec le Nord.


Garcia : «Si ceux qui disent du mal de moi...»
Reste que les Dogues commencent à connaître l'intéressé. « Nicollin avait parlé de miracle quand on avait été champion. Alors je ne sais pas ce qu'il dira si son équipe l'est », sourit Rio Mavuba... dont l'association caritative a reçu un don de la part du président du MHSC. « Pour en avoir parlé avec René Girard, il m'a dit que ce n'était pas méchant, que ça faisait un peu partie du personnage».


Rudi Garcia a moins aimé ces attaques, c'est un euphémisme. « Je citerai juste Sacha Guitry : ''Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce je pense d'eux, ils en diraient davantage !''» Et d'ajouter au sujet de Montpellier : « Quand vous êtes premiers les trois-quarts de la saison, si vous n'êtes pas champions, c'est comme si vous tombiez de la Tour Eiffel. » Les Lillois s'attendent en tout cas à une rencontre heurtée et tendue, comme souvent entre les deux formations. « C'est une équipe physiquement impressionnante, qui met pas mal de coups et qui n'hésite pas à aller dans les duels », relève Mathieu Debuchy. « Ça va être bouillant », conclut Mavuba au sujet de l'ambiance à la Mosson. Et peut-être, aussi, sur le terrain

Del’électricitédans l’air...
LIGUE1Montpellier et Lille, qui s’affrontent aujourd’hui,maisaussi Paris, sont enlicepour le titre de champion
JérémyMénez et Olivier Giroud peuvent encore être sacrés champion de France, à deux journées de la fin de l’exercice 2011 - 2012.





Lille, en embuscade, a également sa chance.
Historique. Le match qui
oppose dimancheMontpellier
à Lille, à la Mosson,
pourrait offrir aux Héraultais,
dès la 37e journée, le premier
titre de leur histoire, s'ils
réalisent un meilleur résultat
que le PSG face à Rennes.
Le club familial face aux multimillionnaires,
les provinciaux
face aux Parisiens, David face à
Goliath: voilà grossièrement résumé
le contexte duduel que se
livrent depuis le début de saison
Montpellier, leader, et le
club de la capitale, dauphin à
trois points. Les Montpelliérains,
qui avaient pour habitude
de céder en seconde partie
de championnat, n'ont cette
fois pas connu de coup de fringale.
Grâce à leur récente victoire à
Rennes (2-0), les partenaires
d'Olivier Giroud se sont offert
le droit de rêver.
Le club de "Loulou" Nicollin
n'a besoin que d'un point de
plusque le Paris SG pour être sacré
champion de France dès dimanche.
Mais si les deux équipes s'imposent,
le titre se jouera lors de
la dernière journée.
Un nul peut suffire à assurer
à Montpellier une qualification
directe enLiguedes champions
quel que soit le résultat des Parisiens.
Mais les Montpelliérains
auront face à eux des Lillois, 3eà
deux longueurs du PSG, qui défendront
chèrement leur peau,
animés par l'espoir infime de
conserver leur titre.
Montpellier, qui dispose du
meilleur bilan à domicile (une
seule défaite contre le PSG et
deux nuls), sera cependant privé
de deux pièces maîtresses,
les milieux de terrain Marco Estrada
et Younès Belhanda, suspendu
jusqu’ à la fin de saison
et auteur de 12 buts.
Benjamin Stambouli et Rémy
Cabella, internationaux Espoir,
assureront l'intérim, comme à
Rennes, où le seconda été particulièrement
brillant faceàMvila.
"Nous sommes l'équipe qui a
obtenu le plus de victoires (23 en
36 journées). Nous n'allons pas
commencer à jouer à l'italienne,
on ne sait pas le faire, a prévenu
René Girard. Nous devons entrer
sur le terrain pour faire un
résultat positif. Comme on sait
que cette équipe de Lille vient
avec le même objectif, cela peut
amener unmatch assez ouvert."
De plus, Montpellier se découvre
cette saison un goût prononcé
pour les chocs au sommet:
il n'a pas perdu lemoindre
match face aux clubs de la première
moitié de tableau depuis
la trêve avec un nul à Paris, des
victoires à Marseille et Toulouse
et des succès à domicile devant
Lyon et Bordeaux

Montpellier retient son souffle
Le 13/05/2012 à 06h00 par Fabrice Voné | Mis à jour à 10h59

Olivier Giroud et les Montpelliérains n'ont pas bousculé leurs habitudes, avant de recevoir Lille dans le choc de l'avant-dernière journée de Ligue 1.
L'histoire leur tend les bras. Les passations de pouvoirs étant d'actualité, Montpellier a l'occasion, dès ce soir, de ravir le titre de champion de France à Lille, dans un stade de la Mosson aux allures de chaudron. Avec 3 points d'avance sur le Paris Saint-Germain et 5 sur des Lillois, mathématiquement toujours en course pour conserver leur trophée, les hommes de René Girard ont toujours leur incroyable destin entre leurs mains, à une journée de la fin de la saison.

"Quand on se plonge dans les calculs, il y a mille possibilités. Mais je sais qu'il y a 3 points à prendre. Si ce n'est pas sur ce match, ce sera sur l'autre (dimanche à Auxerre, ndlr), explique le technicien du MHSC. On a prouvé, cette saison, en étant l'équipe qui possède le plus de victoires (23). On ne va pas commencer aujourd'hui à dire que nous allons jouer à l'italienne".


Des pizzas et une "arme fatale" face à Hazard
Alors qu'une bonne partie de ses joueurs va disputer face au Losc le match le plus important depuis celui, qui a validé le retour de Montpellier dans l'élite en 2009, l'actuel leader de la L1 n'a rien bouleversé à ses habitudes.

"C'est tranquille, on a mangé des pizzas ensemble, détaille Henri Bedimo. Dans certains clubs, tout aurait été fermé. Là, on est tous souriants et contents d'être là. On est sûrs de notre force sans oublier qu'on les a déjà tapés à l'aller (1-0)".

"Ça bouillonne autour. Sur le terrain et dans nos têtes, partout, on sent que ça va exploser mais avant on va les exploser", sourit Benjamin Stambouli, qui évoluera dans l'entrejeu pailladin à la place de Marco Estrada.

Les Héraultais sont également privés de Younès Belhanda, (suspendu). Le Marocain sera remplacé par Rémy Cabella dans le rôle de la plaque tournante en soutien d'Olivier Giroud. "Rémy, c'est notre arme fatale en cette fin de saison. D'ici deux à trois ans, ce sera le meilleur joueur du championnat de France. Il est dans l'ombre de Younès (Belhanda) qui explose. Mais chaque fois qu'on a fait appel à lui, il a toujours répondu présent. Pour moi, c'est un signe qu'il s'agit de quelqu'un de très fort mentalement", rassure Bedimo.

En face, les Nordistes s'appuieront sur un Eden Hazard qui a hanté les nuits de 'Loulou' Nicollin toute la semaine La 24e victoire de son club cette saison suffirait à transformer ses insomnies en un rêve devenu réalité.

Montpellier y est presque

Vainqueur de Lille dans le temps additionnel grâce à un but d'Aït-Fana (1-0, 90e +4), Montpellier se rapproche à grands pas de son premier titre de champion de France. Paris, vainqueur de Rennes (3-0), est à trois points. Lille terminera troisième.
)

Ils ont fait un tour d'honneur, salués par un stade plein à craquer. Ils se sont longuement enlacés au milieu de la pelouse. Olivier Giroud a même harangué la foule avec un micro. C'est une ambiance de fête qui régnait ce dimanche soir à La Mosson. Les Montpelliérains le savent, ils sont désormais tout près de décrocher le premier titre de champion de France de leur histoire grâce à leur victoire sur Lille (1-0). Une victoire qui s'est décidée au bout du temps additionnel grâce à un but de Karim Aït-Fana, servi sur un plateau par Giroud à l'issue d'un contre (90e+4). Depuis plusieurs minutes, Lille se ruait à l'attaque pour inscrire ce but qui lui aurait permis de continuer de rêver aux deux premières places... Mais les Dogues termineront donc troisièmes. Lors de la dernière journée, dimanche prochain, Montpellier se rendra à Auxerre, relégué. Un petit point suffirait aux hommes de René Girard, qui ont été leaders à dix-huit reprises cette saison, pour être sacrés.
Paris devra au moins gagner...
Pour Paris, en revanche, la tâche sera beaucoup plus compliquée. Les hommes de Carlo Ancelotti, toujours à trois points du leader, n'ont pas leur destin entre les mains. Ils pourront au moins se consoler en se disant qu'ils ont assuré, au minimum, la deuxième place, et donc une qualification directe pour la prochaine Ligue des champions... Les coéquipiers de Christophe Jallet, qui se déplaceront à Lorient lors de la dernière journée, devront obligatoirement l'emporter et attendre un coup de pouce des Bourguignons. Tout autre résultat les priverait de leur troisième titre de champion de France.

Ce dimanche soir, ils ont fait le boulot en disposant sans difficulté de Rennes (3-0, grâce à un triplé de Nene, intenable. Le Brésilien a d'abord profité d'un superbe travail de Ménez, lui aussi très bon, pour ouvrir le score (47e). Son deuxième but, sur coup franc, ne doit en revanche rien à personne (58e). Il a ensuite triplé la mise sur penalty (65e). Trois buts qui lui permettent de revenir à égalité avec Olivier Giroud (21) en tête du classement de la spécialité. Un autre match à distance aura donc aussi lieu dans sept jours... Mais Loulou Nicollin va vraisemblablement devoir s'offrir une nouvelle coupe de cheveux.

Il faudrait un cataclysme
pour que Montpellier
ne soit pas sacré champion


Bocaly, Cabella et les Montpelliérains ivres de bonheur sur la pelouse de LaMosson. Montpellier est tout près du premier sacre de son histoire.


Un stade plein, des chants repris en canon,
des drapeaux agités à l’unisson
dans chaque tribune, un gigantesque tifo
immortalisé sur les clichés de toute
l’assistance, une ambiance transcendante,
une ola pendant la pause, le temps qu’un projecteur
récalcitrant se rallume... Une telle folie
fait plaisir à voir. Loin, très loin du vide de sensations
ressenti ces derniers mois au stade Vélodrome.
Ces scènes ne se passent évidemment pas à
Marseille, où la morne saison de l’équipe de Didier
Deschampsa éteint la moindre petite étincelle
de passion. Non, c’est bienàMontpellier
que battait le coeur du football français hier
soir. La dernière fois que La Provence avait assisté
àune rencontre des Héraultais, c’était devant
des Virages vides, des banderoles retournées
et dans une enceinte sonnant désespérément
creux. La grève des encouragements décrétée
par les associations de supporters de
l’OM et l’appel à la défaite lancée par certaines
d’entre elles étaient passés par là. Si bien que
le succès facile du MHSC (1-3) avait laissé un
goût amer à tous les observateurs. Une contrariété
seulement atténuée par le but exceptionnel
de Younès Belhanda en seconde période.
En cette fin d’après-midi-là, on s’était pourtant
dit que Montpellier avait le niveau pour
prétendre au titre de champion de France, que
René Girard méritait largement ce sacre pour
avoir bâti un collectif homogène, avec des
joyaux polis au fil des mois, comme l’ancien
Istréen Olivier Giroud, aujourd’hui meilleur
buteur de Ligue 1, et d’autres éléments recalés
dans leurs anciennes écuries. Parmi eux, Vitorino
Hilton et Garry Bocaly. Deux joueurs que
Didier Deschamps ne souhaitait plus conserver
dans son effectif...
Il sera facile de rétorquer que le contexte est
complètement différent du côté de La Paillade,
que le second, formé à l’OM et considéré à
l’époque comme l’un des plus sérieux espoirs
du club, avait besoind’évoluer dans une structure
plus familiale, que le défenseur brésilien
étaità bout de souffle et devait relever un nouveau
défi. Le constat est là: quand l’OM est
condamné à finir dans le ventre mou de Ligue1,
ces deux indésirables-là sont indiscutables
dans une formation qui a toutes les chances
pour chiper l’Hexagoal des bras de Frédéric
Thiriez. Ils n’ont pas pu le faire officiellement
hier soir, le PSG dominant facilement
Rennes au Parc des Princes et restant ainsi
dans la course au titre. Mais leur dernière
feuille de route est toute tracée: elle les mènera
dimanche prochain à Auxerre, condamné à
la relégation en Ligue2depuis sa défaite au stade
Vélodrome. Si les Montpelliérains montrent
autant de détermination qu’hier soir face
à des Dogues bien plus coriaces que ne le seront
les Bourguignons, le titre de champion de
France ne peut leur échapper à L’Abbé-Deschamps.
Le but de la délivrance d’Aït-Fana,
consécutif à un travail exceptionnel de Giroud
dans les toutes dernières secondes des arrêts
de jeu a délivré toute La Mosson. Il faudrait un
cataclysme pour que Montpellier ne soit pas
sacré champion de France la semaine prochaine
en Bourgogne. Historique, hystérique, comme
l’ambiance qui régnait hier soir à la fin du
match lorsque tout le stade a repris un émouvant
"Loulou" en choeur. Montpellier, c’est
l’antithèse du PSG. Inutile de dire que les Marseillais
ont déjà choisi leur camp...

Nicollin :«Je vais être intronchable»
14/05/2012 12:14:06


Louis Nicollin embrasse Vitorino Hilton, dans la foulée de la victoire de Montpellier contre Lille (1-0). Le premier titre en L1 du MHSC est tout proche.

Louis Nicollin a fait le show pour fêter la victoire de Montpellier sur Lille (1-0). Il l'a promis, en cas de titre à Auxerre dimanche, il passera sous la tondeuse pour se faire une crête.

« Louis Nicollin, ça vous fait quoi d'entendre la musique de la ligue des champions à La Mosson ?
Ça me fait énormément plaisir. Je sais que je ne ferai pas les barrages. Et ça c'est quelque chose de grandiose pour un club comme le nôtre. Ça me fait bander ! (sic)

Vous avez souffert ?
Hé, ce n'était pas des "pinchous" en face. A un moment donné, j'ai bien cru qu'ils allaient nous en planter un. On a peut-être la chance du futur champion. Maintenant on a fait la fête comme si on l'était. Et les tours d'honneur, les "zazis", les "zazas", il ne faudrait pas que ça nous porte malheur. Enfin, je ne pense pas. On l'a fait simplement et avec beaucoup de joie.

Juste avant vous, en conférence de presse, René Girard a quasiment pleuré...
Je pense que lundi (aux trophées UNFP) il sera nommé comme meilleur entraîneur de France. Quel coup de pied au cul à ces connards de la DTN qui l'ont viré. Ce n'est pas bien ce qu'ils ont fait à ce type. Tant mieux pour nous, on en a profité. Et j'en profite pour remercier Rolland (Courbis) qui nous a fait monter en première division.


Ça valait le coup d'attendre depuis 1974 ?
Je pense à mon ami Gasset qui est décédé, le père de l'actuel sélectionneur adjoint de l'équipe de France. Avec mon pote, on a fait des choses extraordinaires. J'étais la tête et lui les pieds. Il connaissait le football, moi j'avais un peu de sous. On est monté de Division d'Honneur. On a eu la chance d'avoir Georges Frêche car sans lui le football à Montpellier n'aurait jamais été de haut niveau. En 1978, il a de suite donné sa caution pour qu'on soit professionnels.

Ce soir c'est le moment le plus fort que vous ayez vécu avec Montpellier ?
Non, le plus beau moment, ce sera la semaine prochaine. Mais il y a eu la montée en troisième division avec Hyères, la finale de la Coupe de France, le premier match de Coupe UEFA contre Benfica...

Vous allez y avoir droit à la crête...
Pas de problème ! Mon coiffeur est prêt. Cabella et Hilton avaient la tondeuse. Je vais être "intronchable" mais tant pis. Quand on a dit quelque chose, il faut le faire. Mais après je mettrai une casquette sur la tête (il s'adresse aux journalistes) Y a-t-il des Lillois ? Ça me fait chier qu'on dise que je n'aime pas Lille. Je n'aime pas le maire de Lille, ce n'est pas pareil ! Et on n'est pas dans la merde si elle est premier ministre. Je ne peux pas la voir. Mais j'aime le LOSC.


Vous vous donnez quel pourcentage de chance d'être champion à Auxerre ?
Il suffit que je dise qu'on a une chance pour qu'on l'ait dans le baba alors je préfère me taire. Je vous dis la vérité : deuxième, c'est extraordinaire ! Il va falloir qu'on donne à des associations. C'est fabuleux ce qu'on vit, mais demain ça va être difficile de tout régler. On va avoir mal à la tête. Je pense à des clubs comme Marseille et Lyon qui ne vont pas la faire, ben ça doit être dur, point de vue pépette. Parce que ce n'est pas de la rigolade.

Vous avez vu votre expert comptable ?
Premiers, deuxièmes, c'est kif kif bourrique à peu de choses. Troisièmes, il fallait que j'aille ramasser les poubelles encore. Si on ne fait pas les cons, on est tranquilles pour trois ans. »

Girard : «J'ai craqué» 14/05/2012 22:12:08


René Girard estime que ses joueurs doivent faire ce qu'il faut à Auxerre.


Désigné meilleur entraîneur de L1 par ses pairs, René Girard a savouré cette distinction honorifique à sa juste valeur. Tourné vers le déplacement à Auxerre dimanche qui peut permettre au MHSC d'être sacré, le technicien également revenu sur la folle soirée vécu contre Lille (1-0).

Son titre de meilleur entraîneur
«Ça fait plaisir, surtout que ce sont mes pairs qui me l'ont fait obtenir. C'est toujours sympa, mais je ne vais pas dormir avec. Ce n'est pas ce trophée qui me fera gagner dimanche contre Auxerre. Une revanche par rapport à la DTN ?* Pas du tout. Heureusement que je ne vis pas à travers ces gens-là pour savoir ce dont je suis capable ou pas. Mon métier et ma passion, c'est entraîner. Je dirais même que je les remercie»

Le titre de champion
«Toute la saison, ça a été le maître-mot : tant que ce n'est pas acquis, on n'a rien gagné. A nous de faire ce qu'il faut dimanche à Auxerre. Ça serait historique pour le club. Il y a toute une région qui attend ça avec impatience.»

Une vigilance accrue cette semaine
«Quand on sort de quelque chose d'euphorique, c'est toujours difficile de remobiliser tout le monde. On va s'y atteler, mais les garçons sont conscients que si on veut aller au bout de notre histoire, il faut aller chercher ce titre. Sinon, il y aura un manque».

Le but de Karim Aït-Fana face à Lille
«Sur le moment, on ne ressent pas grand chose. On écoute ce qui se passe dans le stade. Ce n'était pas une bombe agricole, c'était multiplié par dix ! Personnellement, ça ne m'arrive pas souvent, mais j'ai craqué. Quand on prend conscience qu'on est assuré de finir dans les deux premiers, que plus rien ne peut nous arriver, c'est quelque chose de fabuleux. Il fallait que ça sorte».

*René Girard avait été évincé de son poste de sélectionneur des Espoirs par la DTN en avril 2008

Football/Ligue 1 : le MHSC reste lui-même 15/05/2012, Giroud et ses coéquipiers ne cèdent pas au chant des sirènes qui les voient déjà titrés... Ils gardent le cap.

Ils avaient des paillettes dans les yeux, des accents de bonheur dans la voix. Encore sous le coup de la liesse qui avait emporté La Mosson dans une transe collective, les joueurs montpelliérains savouraient à sa juste valeur cette qualification ferme et définitive pour la Ligue des champions après le succès sur Lille (1-0). Et la promesse de titre qui allait avec.

Oui, il y avait le mot joie sur le bout de toutes les langues, mais dans les entrailles du stade, la convocation de dix d’entre eux au contrôle antidopage donnait à l’après-match des aspects surréalistes. Il était plus que jamais injustifié de croire que ce Montpellier-là ne se sent plus pisser. Bien au contraire.


"Le titre ? C’est toujours du bonus pour nous. Se qualifier pour la Ligue des champions, c’est déjà un truc énorme", lâchait ainsi Geoffrey Jourdren devant un parterre de journalistes éberlués.

"On va jouer comme on sait le faire"

Évidemment que le titre leur tend les bras. Évidemment qu’ils ont largement les moyens d’aller chercher le point qu’il leur manque face à une bande de fantômes auxerrois condamnés à la Ligue 2 et transparents contre l’OM (3-0).

Mais voilà, championne de la retenue, cette équipe refuse de se prendre pour ce qu’elle n’est pas encore. Rester elle-même, en toutes circonstances. C’est sans doute la marque de fabrique de René Girard et ce qui a fait la force de ce Montpellier toute la saison, pendant que le PSG se prenait un peu tôt pour un grand d’Europe et que Lille imaginait un peu trop facilement effacer son début de saison manqué.

"On a vécu quelque chose d’exceptionnel, ce soir, avec notre public mais on va vite se remettre au boulot pour aller chercher ce qu’il nous faut à Auxerre", résume Benjamin Stambouli. "On n’imagine pas une seconde qu’Auxerre va laisser filer ce match, prévient Garry Bocaly. Il faut qu’on aille chercher un point, donc on va continuer à jouer comme on sait le faire."

"A Auxerre avec ce même état d’esprit conquérant."

En bon capitaine, Mapou Yanga-Mbiwa ne va pas changer ce cap qui a mené Montpellier vers un nouveau monde, celui de la Ligue des champions : "On s’est battu toute la saison, avec des hauts et des bas et on va aller à Auxerre avec ce même état d’esprit conquérant." À l’évidence, René Girard n’aura pas besoin de dégonfler les têtes ni les chevilles. Ses joueurs sont conscients de la façon dont ils devront sabrer le champagne, dimanche soir à Auxerre.

Devant les micros tendus pour sonder son degré d’émotion, l’entraîneur de Montpellier a lui aussi savouré le dénouement prodigieux contre Lille. Il a fendu l’armure et quelques larmes sont apparues sur le visage de cet homme aussi profondément humain qu’il peut être sanguin.

"Cela ne m’était pas arrivé depuis 1987 et mon dernier match à Bordeaux, a-t-il confessé. Je suis ému car quand on est entraîneur, qu’on a un groupe qui vous suit, c’est un sentiment intense. Il y a le terrain mais aussi ce qu’on vit tous les jours, au quotidien."

Signe du destin, c’est déjà à Auxerre que Lens était allé chercher un titre en forme de surprise majuscule en 1998. On aime, quand le destin bégaye comme cela. Surtout pour mettre une équipe à la place qu’elle mérite.

Le trophée remis à Montpellier lundi ?

En cas de titre, il est possible que le trophée de champion ne soit pas remis aux Montpelliérains à Auxerre, dimanche soir, mais à Montpellier, lundi en fin d’après-midi. Auxerre étant relégué en L2, la Ligue pourrait en effet décider de ne pas remettre le trophée à l’Abbé-Deschamps par respect pour le club.

Le cas s’était déjà posé pour Bordeaux, titré à Caen en 2009. La Ligue de football et l’Agglomération de Montpellier seraient en contact pour la mise en place d’une cérémonie lundi, dans un lieu restant à déterminer. Si c’est le cas, ça va être le feu à Montpellier.

D'ici là, les Montpelliérains reprennent le chemin de l’entraînement, aujourd’hui (16h30) à Grammont. Ils s’entraîneront ensuite tous les jours à 10h. Aucune séance n’est prévue à huis clos pour le moment.

Montpellier ne changera pas son ADN»
Le 16/05/2012 | Mis à jour le 16/05/2012 08:45:25


Le Montpellier de Louis Nicollin ne changera pas s'il est champion.
Pour l'économiste du sport Vincent Chaudel, la saison de feu des héros de la Mosson ne va pas bouleverser le modèle économique des Nicollin. Entretien.

«Vincent Chaudel, Montpellier en Ligue des champions et peut être titré en Ligue 1 dimanche, voilà qui défie les lois du foot business, non ?
On le disait avant son choc contre Paris. Et comme la France a toujours un problème avec l'argent dans le sport, les gens adorent que le plus modeste surclasse le plus riche. Quand Mathieu Bodmer dit que le pays vote contre le PSG comme il a voté contre Sarkozy, il n'a pas tort ! Pour beaucoup, Montpellier, comme Quevilly en Coupe de France, réconcilient le public français avec le football. Tout se passe comme si l'aventure humaine des Montpelliérains effaçait un peu plus Knysna.

Quel est le facteur qui explique le mieux à vos yeux le succès du 14e budget de Ligue 1 ?
Sans hésiter : le travail de longue haleine du centre de formation. Comme à Nantes ou Auxerre dans leurs belles années. Ce n'est pas un hasard si le club a performé ces dernières années en Gambardella. Il y a aussi à Montpellier un esprit club "à l'anglaise", avec d'anciens joueurs dans le staff qui assurent un continuum. On peut aussi saluer un mercato malin, rapprocher par exemple le recrutement d'Olivier Giroud à Tours de celui de Lilian Laslandes par Auxerre à Saint-Seurin dans les années quatre-vingt-dix.



Ses finances permettront-elles à Montpellier de rivaliser en Ligue des champions ?
Louis Nicollin a une surface financière non négligeable mais durer en C1 et y jouer les premiers rôles coûte très très cher. Il ne serait pas raisonnable de se lancer dans cette surenchère et lui-même d'ailleurs ne dit pas autre chose. Je ne le vois pas dépenser sans compter cet été sur le marché des transferts, même si le budget du club va naturellement s'accroître. Le jeu va plutôt consister à augmenter les joueurs clés et à valoriser au mieux les départs. A mon avis, Montpellier ne changera pas son ADN.

Son succès marque aussi un certain échec des gros budgets de la Ligue 1...
Le classement est le signe que notre "Big Four" n'est toujours pas à maturité. Pour Paris, il ne serait pas choquant de ne pas être champion. Manchester City ou Chelsea ne l'ont pas été tout de suite après l'arrivée de leurs actionnaires. Lille, avec une troisième place après le doublé, est aussi au rendez-vous. En revanche, l'OM et l'OL ne sont pas à leur place en Ligue Europa. Surtout sans disposer pour l'instant de l'outil de travail des grands clubs qu'est le stade moderne. Ce qui pose la question de leur stratégie pour garder les moyens d'une ambition sportive élevée la saison prochaine.»

Christophe Jallet a félicité le Montpellier de Stambouli.

Alors que Montpellier n'est pas encore mathématiquement champion de France, Christophe Jallet a tenu à rendre hommage aux joueurs du MHSC ce vendredi matin.

Christophe Jallet a beau rabâcher que le Paris-SG croit toujours au titre, il a tout de même rendu hommage à Montpellier en avance pour son excellente saison en L1. Une saison qui devrait le voir sacré champion de France dimanche soir. «S'ils prennent un point à Auxerre, ils auront mérité leur titre», a-t-il lâché en conférence de presse ce vendredi matin. La semaine passée, Paris a largement battu Rennes (3-0) et Montpellier l'a emporté in extremis face à Lille (1-0). « On avait terminé et lorsque je passe devant une télévision dans le couloir du Parc, il y avait 0-0 et coup-franc pour Lille. J'étais sûr qu'ils allaient marquer ! Et quand j'arrive aux vestiaires, on me dit que Montpellier a marqué. J'ai dit : "Arrêtez de m'allumer, les mecs !" Mais, lorsque j'ai entendu des insultes en Italien dans le vestiaire des entraîneurs, j'ai compris... raconte-t-il. Après, ils ont fait la fête pour remercier leurs supporters et fêter leur saison. On ne peut pas les blâmer pour ça, c'est bien normal.»

Le secret de la réussite montpelliéraine par rapport au PSG, c'est surtout son groupe selon Christophe Jallet : «Nous avons eu beaucoup d'arrivées l'été dernier, puis au mois de janvier. Collectivement, tout ne peut pas bien marcher juste en claquant des doigts. Lorsque nous étions moins bien, cela se voyait beaucoup plus que pour Montpellier qui pouvait s'appuyer en permanence sur les automatismes nés de trois saisons passées ensemble. Ils avaient des repères. Pas nous. Et c'est cela qui a coincé...» Ces moments difficiles sont symbolisés par plusieurs matches : «Nous nous sommes manqués sur quelques rendez-vous cette saison comme lors de la première journée contre Lorient (0-1), à Auxerre (1-1) ou à Lille dernièrement où l'ambiance était glaciale dans le vestiaire après la rencontre (1-2). Eux, ils ont gardé le cap et cela leur a réussi.» Il reste désormais à Montpellier une petite marche avant de pouvoir vraiment fêter le premier titre de son histoire.

LIGUE 1 Montpellier tout près du titre
Le grand soir pour Loulou

AUXERRE
MONTPELLIER
21 h, Stade de l’Abbé-Deschamps.
Arbitre : Saïd Ennjimi.
Auxerre : Sorin - Segbefia, Boly,
Grichting, Rivieyran - Chafni, E. Cissé,
Ndinga, Kossoko - Contout, Oliech.
Remplaçants : Léon (g), Hengbart,
Kapo, Kossoko, Segbefia, Le Tallec,
Sahar, Missilou.
Entraîneur : Jean-Guy Wallemme.
Montpellier : Jourdren - Bocaly, Yanga-
Mbiwa, Hilton, Bédimo - Saihi, Estrada,
Cabella - S. Camara, Giroud,
Utaka.
Remplaçants: Pionnier (g), El Kaoutari,
Jeunechamp, Lacombe, Dernis,
Pitau, Aït-Fana, Stambouli.
Entraîneur : René Girard.


Le roi des poubelles contre le roi du pétrôle. Louis Nicollin,
patron du groupe éponyme spécialisé dans le ramassage et la
collecte des déchets, et Nasser Al-Khelaïfi, homme d’affaires
qatarien dirigeant de QSI, n’onta priori rien en commun. Sauf
que leur club respectif se sont disputés la place de leader de
Ligue 1 tout au long de la saison. Et c’est Montpellier qui a pris
un avantage considérable en vue du titre de champion de
France en battant notamment Lille la semaine passée (1-0).
Du coup, il suffira d’un match nul aux Héraultais ce soir à
Auxerre pour être sacrés. De quoi ravir "Loulou". Toujours
plus prolixe, le truculent président a confirmé dimanche dernier
à l’issue de la victoire de son équipe qu’il passerait bien
chez le coiffeur si le MHSC finissait champion et qu’il arborerait
une crête à la Jérémy Menez. "Je vais être intronchable
mais tant pis !, a-t-il lancé. Quand on dit quelque chose, il faut
le faire. Mais, après, je mettrai une casquette sur la tête."
Ces jours-ci, les caricatures et les montages photos sont
donc allés bon train. Et comme le truculent Louis Nicollin est
du genre à tenir ses promesses, la France du football salive à
l’idée de découvrir la réalité de son nouveau look capillaire...

Deschamps : «Montpellier le mérite»

Alors que l’on saura ce dimanche soir si Montpellier est champion (il leur suffit d’un nul contre Auxerre), Didier Deschamps a donné son avis sur l’escouade héraultaise : «Ce sont toujours les mêmes joueurs qui se connaissent depuis longtemps. Il y en a d’autres plus expérimentés qui ont amené leur vécu. C’est une équipe hyper efficace avec un peu de réussite, de la qualité et Giroud et Belhanda qui ont été très efficaces. Il y a moins de pression là-bas mais ça ne leur enlève pas le mérite d’avoir gagné plus de matches et d’avoir marqué plus de buts. Alors bravo, ils le méritent

Ligue 1: Montpellier champion de France après une soirée folle
Le 13e budget de L1, Montpellier, a démenti tous les pronostics et est devenu dimanche champion de France, première dans l'histoire du club, dans une soirée folle marquée par d'incroyables et longues interruptions du match à Auxerre, où jouaient les futurs champions.

Que d'émotions pour +Loulou+ Nicollin, président de Montpellier, au bord de la crise cardiaque, les yeux pleins de larmes ! Les interruptions multiples à Auxerre (dues à des supporters auxerrois déçus de la relégation), entre jets de projectiles et tribunes évacuées par les CRS, en présence du ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'Abbé-Deschamps, ont provoqué un décalage énorme dans la soirée. Et des scènes surréalistes.

Le match du PSG (victoire 2-1 à Lorient), encore en course pour le titre, s'est achevé normalement, bien avant celui des Héraultais (1-1 à ce moment-là).

Le suspense était à son comble. Si Montpellier avait perdu à Auxerre, une fois le match repris, Paris SG aurait été champion.

Mais Utaka a mis du suspense avec son deuxième but en fin de match (2-1 à la 75e) sous les yeux de joueurs parisiens, qui finissent deuxièmes du championnat, consternés devant la télévision dans les couloirs du Moustoir à Lorient.

Et Olivier Giroud (Montpellier) devient meilleur buteur de L1 (21 buts) au bénéfice de moins de penalty marqués contre Nene (21 buts aussi).

La fête promettait d'être totale dans un Montpellier exultant, sa place de la Comédie en fusion. Et la finale de la fable est cruelle pour le PSG. Le budget total de Montpellier, 36 millions d'euros cette saison, ne couvre même pas l'achat par le PSG du seul Javier Pastore, arraché à Palerme pour la somme de 42 millions d'euros !

Tout le monde attend de voir quels paris va honorer l'exubérant "Loulou" Nicollin, qui a promis, au milieu d'un torrent d'outrances verbales, de se coiffer à l'iroquoise, comme Cabella dans son équipe ou encore Menez (PSG).

Pour les autres enjeux de cette ultime journée, les mâchoires de la L2 se sont refermées sur Caen et Dijon, qui accompagneront donc Auxerre, déjà condamné depuis le 13 mai, à l'étage inférieur la saison prochaine. Les trois malheureux croiseront dans l'ascenseur Bastia, Reims et Troyes, qui grimpent en élite.

Enfin, il restait une place européenne à attribuer et c'est finalement Bordeaux qui tiendra la main à Lyon (vainqueur de la Coupe de France) et Marseille (vainqueur de la Coupe de la Ligue) en Europa League la saison prochaine.

Que va-t-il se passer maintenant ? La L1 va-t-elle devenir la propriété exclusive d'un "Qatari SG" qui promet de faire chauffer cartes de crédit et chéquiers pour dépenser sans compter au mercato ? Le projet du fair-play financier mis en place par l'UEFA (un club ne peut dépenser plus qu'il ne gagne) sera-t-il un frein à son expansionnisme ?

"Si j'écoute tout le monde et si j'entends bien, c'est la dernière année où il y a la place pour les dix-neuf autres équipes du championnat. Ensuite, sur les dix prochaines années, tout sera réservé à Paris", confiait René Girard entraîneur de Montpellier vendredi.

Le tableau ne laisse pas apparaître une opposition musclée au PSG. Lille va perdre un Hazard bien difficile à remplacer, les cordons de la bourse sont serrés à l'OM et à l'OL.

Et dans l'immédiat, la saison prochaine, la représentation française en C1 fait craindre des désillusions. Montpellier va découvrir. La version pré-qatarie du PSG n'y possédait pas une expérience monumentale et le nouveau PSG doit savoir que Chelsea a mis du temps pour y briller. Lille, lui, devra éviter l'éceuil des barrages. La France devra veiller à ne pas dégrader encore plus sa note en Europe.

Montpellier champion ! 21/05/2012 00:31:19


Montpellier champion de France. En s'imposant à Auxerre (2-1) grâce à un doublé d'Utaka lors d'un match plusieurs fois interrompu, Montpellier est devenu champion de France pour la première fois de son histoire.

Si près du but, les Montpelliérains n'ont pas flanché. Les Héraultais, qui avaient échappé de peu à la relégation en Ligue 2 la saison dernière, ont inscrit leur nom dans le marbre des champions de France, après un parcours d'une implacable régularité. Ils ont tenu leur rang, sans jamais vraiment trembler, même quand Olivier Kapo a ouvert le score de la tête au bout de dix-neuf minutes, alors qu'ils avaient posé leur patte sur le match à peine le coup d'envoi donné par Saïd Ennjimi. Au moment où Kevin Monnet-Pacquet a marqué, en compliquant un peu plus la mission du Paris-SG au stade du Moustoir, John Utaka a égalisé, redonnant à Montpellier cette avance de trois points qu'ils possédaient à 21h00 sur les joueurs de la capitale.


Utaka le libérateur
A la pause, Montpellier est plus que jamais champion de France. Et ce n'est pas l'interruption de la rencontre pendant vingt interminables minutes, le temps que soient évacuées les balles de tennis lancées dans les dix-huit mètres de Jourdren par des ultras auxerrois sous les yeux de Manuel Valls (ministre de l'Intérieur), qui l'a perturbé. Bien sûr, entre deux occasions de Giroud (52e, 61e) et alors qu'à Lorient, un PSG jamais résigné a su inverser le cours des choses, Le Tallec (56e) et Ndinga (68e) ont rappelé aux Montpelliérains la possible menace d'une sortie de route dans la dernière ligne droite. Et puis, les ultras auxerrois, dont l'attitude a fini par exaspérer la majeure partie des autres supporters de l'AJA, ont de nouveau interrompu la rencontre, après qu'un fumigène a achevé sa course dans la surface de Jourdren.

Ce nouvel incident, intervenu dans cette atmosphère de grand n'importe quoi, a conduit à l'évacuation de la tribune Leclerc par les gendarmes mobiles, mais n'a pas ébranlé le si solide édifice montpelliérain. La délivrance, après plusieurs occasions de Giroud (71e, 74e) est intervenue à un quart d'heure de la fin, toujours par Utaka, auteur dans l'Yonne de ses sixième et septième buts de la saison. Accessoirement les plus importants de sa carrière. Avec plus de trois quarts d'heure de retard sur l'horaire prévu, Montpellier a fêté son titre avec ses supporters, dont certains n'ont pas hésité à envahir la pelouse...

Bravo Loulou

J'attends quand même les réactions de la ligue suite aux incidents

JUDAS a écrit:Bravo Loulou

J'attends quand même les réactions de la ligue suite aux incidents

RIEN
AFFAIRE CLASSEE ..DEJA BOURGOIN/THIRIEZ C'EST DES POTES

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Bravo Loulou

J'attends quand même les réactions de la ligue suite aux incidents

RIEN
AFFAIRE CLASSEE ..DEJA BOURGOIN/THIRIEZ C'EST DES POTES

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:Bravo Loulou

J'attends quand même les réactions de la ligue suite aux incidents

RIEN
AFFAIRE CLASSEE ..DEJA BOURGOIN/THIRIEZ C'EST DES POTES

BEN TANT QU A A NOS TETES DES INSTANCES FOOT NOUS AURONS DES SYSTEMES BIEN HUILES DE COMBINES
ET PLUS LA VERITE RECULERA

LOULOU 1 ER EMPEREUR DE CRETE




: lundi 21 mai 2012 20:12
Ligue 1: quelque 30.000 Montpelliérains fêtent leurs héros
Une traversée de la ville en bus ralentie par un public fou de joie, puis la foule en délire sur la Place de la Comédie malgré le crachin: Montpellier a fêté ses héros lundi après leur premier titre de champion de France de Ligue 1 décroché la veille à Auxerre.
Avec une heure de retard sur le programme des festivités, tant le bus à impériale a eu du mal à progresser, Mapou Yanga-Mbiwa, le jeune capitaine de l'équipe, a levé lundi le trophée "Hexagol" remis par le président de la Ligue de football professionnel devant quelque 30.000 personnes selon la police.


Un à un, tous les joueurs ont ensuite reçu une réplique de la récompense sur un podium installé devant l'Opéra-Comédie, face à leurs supporteurs pas refroidis par le crachin qui s'est abattu toute la journée sur la préfecture héraultaise.

"On est les champions", "allez Montpellier" ou "ici c'est la Paillade", du nom du quartier d'origine du club montpelliérain, avaient longuement chanté les supporteurs pour patienter.

"On a des joueurs extraordinaires qui chantent, dansent, communient avec les supporteurs. C'est rare. Il y a avait eu Lille l'an passé, c'était une bande de copains. Cette fois, c'est nous", constate le président du club, Louis Nicollin, dans un court entretien avec l'AFP.

Coiffure en iroquois aux couleurs du club, comme il l'avait promis en cas de titre il y a quelques semaines, "Loulou" est aux anges même si ce sacre "arrive en seconde position" dans sa vie: "La naissance de mes enfants, c'est quand même plus important que le football."

Et Nicollin de remercier l'ensemble des élus locaux et régionaux, dont la maire socialiste de la ville Hélène Mandroux qui pour l'occasion avait reporté d'une semaine le conseil municipal prévu lundi soir. Il a surtout une pensée émue pour son copain Bernard Gasset, cofondateur du club aujourd'hui décédé, et l'ancien président de région Georges Frêche.

Alors que le gratin local se presse dans l'Opéra, la fête est d'abord celle des supporteurs agglutinés sur la place de la Comédie, sur les balcons, sur les poteaux lumineux ou la fontaine des Trois Grâces.

"C'est le plus beau jour de ma vie", livre sans retenue Bouba, 34 ans, vice-président de l'association de La Butte La Paillade, de retour d'Auxerre. "On a dormi deux heures et on est là pour faire la fête", a ajouté ce leader des supporteurs qui avoue n'y avoir cru qu'au "coup de sifflet final".

"On attendait ça depuis notre naissance", affirment en choeur Marjolaine Leclerc et Marion Ollier, 21 ans, maquillées aux couleurs du club. "C'est magique. On ne verra ça qu'une fois dans notre vie", renchérit Enzo Jackell, 20 ans, maillot de Mapou Yanga-MBiwa sur les épaules.

"C'est un titre mérité. C'est la victoire de jeunes chiens qui en voulaient qui avaient la niaque", félicite Renée De Bruin, hollandaise depuis 21 ans à Montpellier où elle supporte le club. "Mais ils sont restés simples et ce titre ne leur est pas monté à la tête."

Ce succès, les supporteurs l'attribuent à tous les joueurs ainsi qu'à l'entraîneur René Girard et son staff. Mais surtout à son emblématique président, auquel ils veulent ériger une statue à installer sur la place des Grands-Hommes où trônent déjà Jaurès, Roosevelt, Churchill, De Gaulle et Lénine.

"On doit lui faire une statue", lancent Marjolaine et Marion. "A poser à côté de celle de Georges Frêche", ajoute Enzo. "On lui doit plus qu'une statue. Le football pro sans lui n'existerait pas. Dans l'histoire de Montpellier, on se rappellera de Georges Frêche et de Loulou", conclut Bouba.