MONTPELLIER HERAULT // LIGUE 1

Les équipes probables
(19h00) Ajaccio - Montpellier
Ajaccio : Ochoa - Lippini, Medjani, Poulard, Mendy - Pierazzi, Mostefa - Kinkela, Sammaritano - Ilan, Socrier
. Montpellier : Jourdren - Bocaly, Yanga-Mbiwa, El Kaoutari, Bédimo - Pitau, Marveaux, Belhanda - Cabella, S. Camara, Utaka.

Montpellier à Ajaccio, il va falloir corser la défense
JÉRÔME BARBIER
21/09/2011, 06 h 002 réactions
"À Brest, on s’est certainement vu trop beau, trop tôt" (Younès Belhanda). (MICHEL PIEYRE)
Tout va bien, toujours, tout va très bien, même. Mais ça pourrait aller encore mieux. À Brest, samedi soir (2-2), le MHSC n’a pas seulement cédé deux points en route. Il a abandonné sa première place, ce qui reste anecdotique, et certaines des valeurs qui avaient justement accompagné son ascension jusque-là, ce qui est plus ennuyeux.

À Francis-Le Blé, les joueurs de René Girard ont égaré, au cours d’une dernière demi-heure incertaine et pénible, comme une certaine idée de leur propre football, illustrée par leur première mi-temps emballante, en même temps que leur maîtrise remarquable des débats, qui doit autant à leur réel talent qu’à une rigueur indispensable.


Sans l’un ou l’autre, voire les deux, la sanction n’a pas traîné, sous la forme de deux buts évitables, qu’il s’agisse d’erreur individuelle sur le premier ou d’égarement collectif sur le second. Rien de grave, on l’a dit, au regard des satisfactions du soir étirées sur plus d’une heure pleine de vie, de jeu, d’audace, mais un rappel à l’ordre, quand même, qui, après Lyon (défaite 1-2), souligne une certaine fragilité défensive du MHSC loin de ses bases.

De ces deux derniers déplacements, René Girard a d’ailleurs bien noté les similitudes. "À Lyon, on perd un ballon dans l’axe qu’on paie cher, rappelle l’entraîneur montpelliérain. La même chose à Brest... Ça veut dire qu’à un moment, il y a du relâchement. Le danger, quand on joue bien, c’est de penser qu’on va toujours bien jouer jusqu’à la fin. Et puis il arrive le petit accroc qui vous fait basculer un match..."

Ce n’est pas la qualité générale du MHSC qui est en cause, loin de là, ni même sa défense proprement dite, la plus imperméable de Ligue 1 après six journéemais plutôt son aptitude à bien finir ce qu’il a très bien commencé, à conclure sans trembler ses matches et, donc, à garder sa maîtrise sur la durée. "On s’est certainement vu trop beau, trop tôt, admet Younès Belhanda. Pourtant, on s’était dit les choses à la mi-temps... On n’a pas su gérer la fin de match."

Le milieu offensif pailladin insiste sur la nécessité de "gagner en maturité". Son entraîneur de "faire le geste qu’il faut, quand il faut. On voit quand on tombe dans la facilité... En football, il y a des fondamentaux qui se respectent. Si tu commences à en sortir, tu gommes en vingt minutes ce que tu as fait en une heure..."

Ce constat-là, à vrai dire, est la petite épine dans le pied héraultais de ce début de saison et le déplacement à Ajaccio, ce soir, le deuxième de rang en quatre jours, aura aussi valeur de test quant à l’aptitude de cette équipe-là à retenir les leçons, à hausser son propre niveau d’exigence. Le défi du jour, trois jours à peine avant le choc très attendu face au Paris SG, samedi à La Mosson, lui propose quelque chose d’un combat, d’un révélateur de son caractère. Sur 90 minutes cette fois, ce serait mieux

terribles ces montpellierains

3e et dejà AC Ajaccio 0-1 Montpellier

Montpellier peut voir venir 21/09/2011 à 21:20

Victorieux à Ajaccio (3-1), mercredi, en ayant fait tourner une partie de son effectif, Montpellier a de nouveau convaincu, surtout en première mi-temps. Et a repris la tête de la Ligue 1.


Cabella a très vite ouvert le score pour Montpellier sur la pelouse d'Ajaccio, mercredi soir.
Montpellier a de la ressource. René Girard avait pris la décision de laisser au repos certains de ses joueurs cadres, mercredi soir. Meilleur buteur du club, Olivier Giroud se retrouvait ainsi sur le banc à l'entame du match, tout comme Vitorino Hilton, nouveau pilier de la défense héraultaise. Egalement privés de Geoffrey Dernis, suspendu, les Montpelliérains ont prouvé qu'ils avaient l'effectif pour durer sur la saison en s'imposant à Ajaccio (3-1). D'autant qu'à la faveur des bonnes performances en ce début de saison du duo Saihi-Estrada en milieu de terrain, Joris Marveaux et Romain Pitau ne sont plus titulaires...

Rejoints à Brest (2-2) samedi dernier après avoir compté deux buts d'avance, les Héraultais ont retenu la leçon et n'ont pas connu la même mésaventure à Ajaccio. Pourtant les hommes de René Girard ont bien cru un instant revivre le même scénario cauchemar au Stade François Coty. Impensable après une première mi-temps totalement dominée et qui voyait le MHSC rejoindre les vestiaires avec trois buts d'avance. Des réalisations signées Cabella (3e) suite à un bon travail d'Utaka, Estrada (9e) auteur d'un corner direct sur lequel Guillermo Ochoa, le gardien de but corse, n'est pas exempt de tous reproches, et John Utaka (35e). Un score sans appel et qui laissait envisager une fin de match tranquille, surtout au regard de la performance corse jusque-là.

Une deuxième mi-temps plus compliquée
Apparus sereins et sûrs de leur force pendant les 45 premières minutes, les Montpelliérains ont pourtant vécu une seconde période beaucoup plus compliquée. Mis à mal par des Ajacciens revigorés, on les a même sentis perturbés après la réduction du score corse de Mostefa (53e). Et encore plus après l'exclusion d'Abdelhammid El-Kaoutari (63e). Les Héraultais ont alors vu le spectre brestois planer sur le Stade François Coty et ont dû s'en remettre à un Geoffrey Jourdren des grands soirs pour repousser les tentatives de Poulard (79e) ou Kinkela (81e, 82e) et éviter une deuxième désillusion en quelques jours. Victorieux pour la cinquième fois en sept journées, les Héraultais ont également envoyé un signe fort à la concurrence : ils ont l'effectif nécessaire pour tenir toute la saison et lutter pour les places européennes. En attendant, ils ont repris la tête de la Ligue 1, perdue à Brest, à la faveur de la défaite de Lyon à Caen (0-1). Histoire de définitivement oublier ce qui devrait rester un accident de parcours.

Incidents entre supporters à Ajaccio
22/09/2011 à 08:49
Outre la défaite à domicile, mercredi contre Montpellier (1-3), l'AC Ajaccio a dû faire face à la fronde de ses supporters pendant la rencontre.

Provoqués par les fans héraultais qui avaient fait le déplacement, plusieurs dizaines d'ultras corses ont quitté leur tribune, après dix minutes de jeu seulement, pour aller en découdre avec leurs homologues adverses. Après quelques instants de confusion, le service d'ordre et les CRS venus en renfort sont rapidement intervenus. Pour éviter tout heurt supplémentaire, les supporters montpelliérains ont néanmoins dû attendre une bonne heure après le coup de sifflet final avant de quitter le stade François-Coty.

Jourdren:«Les Galactiques français»
Le 23/09/2011 à 16:00 | Mis à jour le 23/09/2011 à 23:53

Samedi (21h00), le PSG et ses «stars» débarquent chez le leader, Montpellier. Un rendez-vous qui ne laisse pas indifférent Geoffrey Jourdren.


Geoffrey Jourdren n'a encaissé que six buts depuis le début de la saison.
Il ne nous a pas fait le coup du petit contre le gros, mais à entendre Geoffrey Jourdren, Montpellier ne va pas affronter une équipe tout à fait comme les autres, samedi soir. A peine le mot PSG est-il prononcé que le portier montpelliérain lâche : « Ce sont les Galactiques français ! ». A ce point-là ? « Bah ouais, ce sont un peu des stars quand même, ce ne sont pas des joueurs classiques de L1 ». Et le natif de Meaux en région parisienne assure savoir de quoi il parle. « Le PSG, c'est mon équipe », celle que son frère encourage également chaque week-end. « Mais samedi soir, il sera d'abord pour moi (Rires) ». Dans la famille Jourdren, « c'est Geoffrey en 1. Le PSG en 2 ».

Les déplacements du frangin au Parc, tribune Auteuil, ont tout de même du bon. « Depuis le début de la saison, il est un peu mon indic', plaisante-t-il . Je sais que c'est une équipe un peu coupée en deux qui devrait nous offrir des espaces. Collectivement, ce n'est pas encore ça ». Ajoutée à la « difficulté » de s'imposer à la Mosson, où le MHSC a remporté tous ses matches cette saison (3), Jourdren sent son équipe capable de passer avec réussite ce « nouvau test ». A condition qu'elle parvienne à museler « la vraie star mondiale » du PSG : Javier Pastore. « La clé, c'est lui ». Impressionné par « sa roulette contre Nice », « son petit piquou contre Brest » et de manière générale par « ses gris-gris », le gardien décrit l'Argentin comme un joueur « qui dégage de l'assurance, très habile avec ses pieds ». Mais « pour 42 millions d'euros, heureusement ! (sourires)». Pour l'empêcher de peser sur le jeu parisien, une solution : « le marquer à la culotte ». Le 28 août dernier, il se souvient que le Toulousain Etienne Capoue l'avait très bien fait en première période. « Et il n'avait pas bougé une oreille ». Oui, mais il avait été impliqué sur les trois buts de son équipe en seconde. « C'est parce qu'ils n'ont pas défendu de la même manière ». De toute façon, si le prodige albiceleste se présente, Jourdren a prévu le coup : « Ne pas quitter le ballon des yeux, et ne pas regarder ses pieds. C'est pour jouer des matches comme ça que je fais du foot ». -



«Les ingrédients pour réussir, mais...» De nouveau en tête de la L1 après le succès ramené d'Ajaccio (3-1) mercredi soir, Montpellier «regarde le classement, mais sans faire de calcul», affirme Geoffrey Jourdren. «On est solide, on a une colonne vertébrale, on produit du beau jeu, donc oui, tous les ingrédients sont là pour réussir, mais ce n'est que le début du Championnat». Le portier rappelle que la saison passée, le club héraultais avait terminé 14e après avoir pourtant occupé la sixième place à quelques journées de la fin. Pour «compenser» les quatre places perdues par rapport à l'objectif initial (le top 10), Loulou Nicollin a placé encore la barre un peu plus haut cette saison : «Une place dans les sept, on en est capable»

Montpellier crucifié par trois buts du PSG
JEAN-MICHEL IZOIRD
25/09/2011, 06 h 0028 réactions
Le collectif et la solidarité du Montpellier Hérault face au talent individuel et la montée en puissance du PSG... L’équation proposée hier soir au stade de La Mosson était simple. En jeu, une place de leader à confirmer pour le club languedocien et la possibilité de frapper un grand coup pour la formation parisienne.

Quid d’une rencontre ayant, enfin, mis l’eau à la bouche, d’un public montpelliérain pas vraiment reconnaissant de la belle entame de son équipe depuis le début de la saison ? Sur un nuage et embarqués dans une spirale du bonheur, les joueurs de René Girard allaient-ils parvenir à rester sur la bonne dynamique et s’offrir le club le plus riche du pays ? Sous les caméras d’Al Jazira, la chaîne qatarie acquise à la cause du... PSG, la rencontre débutait sur les chapeaux de roue. Et encore des roues de grosse cylindrée ! Au bout de dix minutes de jeu, en effet, trois occasions de but étaient venues agrémenter une entame de folie. C’est d’abord le PSG et Ménez qui obligeaient Bédimo à une intervention délicate, c’est ensuite Utaka, Giroud et Dernis, qui mettaient un excellent Sirigu à contribution. C’est enfin Belhanda, servi par Giroud, qui frappait de peu à côté. Ouf ! Le sommet tenait ses promesses et Giroud plaçait une tête de peu à côté. Ballotté, parfois jonglé, le PSG faisait dans l’urgence mais tenait bon la barre. Et lorsque Montpellier baissait légèrement de pied, le talent de Pastore, Ménez et autre Nene prenait le relais d’une rencontre débridée.


Un match qui allait basculer en quelques minutes seulement. Quatre exactement ! Car si Gameiro ratait sa première occasion du match, consécutive à une erreur de Yanga-Mbiwa, l’attaquant international ne mangeait pas la seconde, suite à un ballon déposé premier poteau par Néné (39e ). Sonné, le MHSC allait s’incliner une deuxième fois sur une volée croisée magnifique de Pastore (43 e ). Véritable star du championnat, l’Argentin illuminait encore la rencontre et mettait le leader dans le seau.

Montpellier pouvait-il se remettre d’une telle situation ? Avec Camara à la place de Dernis, le MHSC ne changeait pas de posture et s’appropriait le milieu de terrain. Tranquillement installé, le PSG optait lui pour le contre, d’autant que dans les buts, l’Italien Sirigu affichait sa capacité à supporter le poids d’une rencontre. Impérial en première période, l’ancien portier de Palerme se montrait parfait sur une tête placée de Giroud.

L’intensité de la rencontre baissait logiquement et le MHSC ne parvenait plus à approcher les buts parisiens. Pour n’avoir pas su mettre au fond ses nombreuses opportunités, le leader héraultais lâchait prise pour la première fois de la saison à domicile. D’autant qu’une grossière erreur de Jourdren offrait le troisième but à Pastore.

Paris est bien le client annoncé. Mais le MHSC n’a pas fini d’embêter les gros. C’est une certitude

26 septembre 2011


René Girard s’est présenté, après le match, avec le visage des mauvais jours. Dents serrées, phrases courtes et retenues. « Quand on en prend trois, on se tait. On a eu trop de manquements dans ce match. Il faut tirer un trait et passer à autre chose. » Malgré la leçon de réalisme parisienne, au-delà de cette première défaite…


René Girard s’est présenté, après le match, avec le visage des mauvais jours. Dents serrées, phrases courtes et retenues. « Quand on en prend trois, on se tait. On a eu trop de manquements dans ce match. Il faut tirer un trait et passer à autre chose. »

Malgré la leçon de réalisme parisienne, au-delà de cette première défaite de la saison à La Mosson, Montpellier n’est pas rentré dans le rang. Pas encore. Il a juste reculé d’un cran, à un point du peloton de tête. Il peut se consoler en se disant que Toulouse, autre équipe surprise du début de saison, a pris l’air dans son Stadium dans des proportions presque identiques (3-1) face aux “Galactiques” parisiens, il y a quelques semaines.

Les Montpelliérains pourront voir dans leur manque de réalisme du début de match, les occasions ratées de donner une autre direction à cette partie. « Ce qui nous a fait défaut, c’est surtout de ne pas avoir ouvert le score, confirme Geoffrey Dernis. On a pas mal de regrets sur la première mi-temps mais aussi encore pas mal de choses à apprendre. »

« Une trop grande fragilité défensive qu’il va falloir régler »
René Girard

En n’inscrivant pas le moindre but, pour la première fois cette saison, Montpellier ne pouvait pas espérer de miracle. Mais peut-être doit-il apprendre, quand la réussite offensive se dérobe sous ses crampons, à faire le dos rond. Quand sa période de domination a touché à sa fin, quand les lignes se sont étirées, rendant compliquée la liaison entre le milieu et l’attaque, le MHSC a oublié de serrer sa garde. De se ressouder autour de son bloc équipe et de son jeu en passes courtes qui fait à la fois sa force et sa finesse.

En voulant rendre coup pour coup aux Parisiens à ce moment, ils se sont engagés dans un combat par KO dont l’issue, avec le recul, semblait inéluctable. « À trop se découvrir, à trop vouloir jouer, peut-être qu’on s’expose, reconnaît Jamel Saihi, l’un des rares à avoir évolué à son réel niveau. Peut-être faut-il mieux gérer nos temps forts et nos temps faibles. Peut-être que la fatigue physique et mentale d’un 3e match en huit jours nous a enlevé de la lucidité. »

À Gerland, Montpellier s’était fait pareillement piéger par le réalisme lyonnais (2-1), sur un ballon bêtement perdu, après avoir produit du jeu. À Lille, où les Héraultais ont totalement subi, ils sont revenus avec trois points au terme d’un match bétonné mais héroïque (1-0).

La référence à l’exploit lillois nous ramène aux lacunes défensives du moment. Après n’avoir encaissé que trois buts au cours des cinq premières rencontres, le MHSC vient d’en concéder six en trois matches.

René Girard a parlé de « premier match loupé sur le plan défensif », évoqué « une trop grande fragilité qu’il va falloir régler ». Il a aussi précisé qu’il s’agissait de lacunes concernant l’ensemble de l’équipe. Le repli moins présent des joueurs de couloir fait partie des boulons à resserrer. Dans ces grincements de l’ex-meilleure défense du championnat, se pose aussi le problème de la confiance du gardien (lire ci-dessous). Mais Montpellier ne peut pas avoir perdu en un soir tout le bénéfice d’un début de saison exceptionnel. Avec les déplacements à Bordeaux et Caen, les réceptions de Dijon et Nancy, il va retrouver ce que Girard appelle “son” championnat. Avec une revanche à prendre. Des points à additionner. Et, toujours, une hiérarchie à bousculer.

ACA-Montpellier : trois Héraultais menacés d'interdiction de stade.Publié le vendredi 23 septembre 2011 à 08H21
Les supporters de Montpellier ont été contenus derrière le grillage pendant le match.


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Deux fumigènes à zéro. La balle est dans le camp de la justice. Après les heurts qui ont émaillé mercredi soir la rencontre entre l'ACA et Montpellier, trois supporters de la formation héraultaise vont devoir rendre des comptes à la justice. Retour sur une journée animée qui s'est achevée par la déroute ajaccienne (1-3). Mais où le pire a pu être évité au niveau de la sécurité. Il est sept heures du matin quand le navire de la Corsica Ferries accoste dans la cité impériale avec, à son bord, une trentaine de supporters montpelliérains qui ont sans doute voulu importer la feria. Un cordon de CRS les attend pour leur souhaiter la bienvenue. Des dégradations légères sont finalement constatées sur le bateau. L'ivresse, elle, est manifeste. Le terme de « saccage » lui serait exagéré. Deux personnes sont interpellées, avant d'être relâchées. La compagnie porte plainte.

Fermeté et diplomatie

Le gros de la troupe sera dans le viseur des policiers de la Sécurité publique une bonne partie de la journée Jusqu'au stade, tout roule. Mais c'est en pénétrant dans leur tribune que les choses se corsent, les Montpelliérains devenant chauds bouillants. Des feux illuminent leur tribune. « Nous avons procédé à des fouilles, mais n'avons pu éviter les introductions de fumigène », explique le commissaire Pierre-Marc Panazio, directeur de la sécurité publique. L'un des fous de foot en avait même dissimulé un dans les plis les plus reculés de son caleçon… Dans le courant du match, un fumigène frôle une stadière. S'ensuit un mouvement de foule ajaccien vers le camp de Montpellier. L'émeute n'aura pas lieu. Le directeur départemental de la sécurité tient d'ailleurs à souligner « l'étroite collaboration avec les stadiers de l'ACA qui n'ont pas reculé. »Jets sporadiques de projectiles et de pétards (embrasant des containers ou à du petit maquis) signaleront la fin du match. « On a calmé le jeu avec fermeté et diplomatie : s'il y a des débordements, on ne laissera pas faire», conclut le directeur, aux côtés de son adjoint, le commissaire Christian Ghirlanda.

Au final, trois jeunes montpelliérains (deux étaient ivres) étaient placés en garde à vue. Ils encourent une interdiction de stade.

Trois Ajacciens étaient également interpellés, avant d'être relâchés.

Les joueurs quant à eux après leur victoire, avaient quitté le stade dans leur car à la vitesse de l'éclair. Sans même prévenir la sécurité, au risque d'être caillassés. Ils en avaient même oublié leur licence professionnelle à François-Coty. Il a donc fallu qu'un motard policier leur rapporte ces documents… Ne pas confondre, vitesse, précipitation et appréhension.

aucune-dissolution-de-club-de-fans-n-est-encore-a-l-etude_

Montpellier 25 supporters du MHSC sont interdits de stade
29/09/2011, 07 h 11
Aucune dissolution de club de fans n’est encore à l’étude. (R. D. H.)
En marge des décisions des tribunaux (comme celui d’Ajaccio, particulièrement sévère, voir notre édition d’hier), la préfecture héraultaise peut être amenée à prononcer des interdictions administratives de stade.

Ils sont vingt-cinq, en ce moment dans l’Hérault, dont quatorze pour six mois, neuf pour un an et deux pour deux ans, la peine maximale pouvant être prononcée par une préfecture (quand le tribunal peut aller au-delà, comme celui d’Ajaccio l’a fait).


Par ailleurs, quatre dossiers d’interdiction sont en cours d’instruction pour des faits récents.

Le directeur de cabinet du préfet, Nicolas Honoré, a par ailleurs fait savoir, hier, "qu’aucune dissolution de club de supporters du MHSC n’était à l’étude. Aucun fait susceptible d’enclencher pareille procédure n’est remonté jusqu’à nous".

bienvenou a écrit:



aucune-dissolution-de-club-de-fans-n-est-encore-a-l-etude_

Montpellier 25 supporters du MHSC sont interdits de stade
29/09/2011, 07 h 11
Aucune dissolution de club de fans n’est encore à l’étude. (R. D. H.)
En marge des décisions des tribunaux (comme celui d’Ajaccio, particulièrement sévère, voir notre édition d’hier), la préfecture héraultaise peut être amenée à prononcer des interdictions administratives de stade.

Ils sont vingt-cinq, en ce moment dans l’Hérault, dont quatorze pour six mois, neuf pour un an et deux pour deux ans, la peine maximale pouvant être prononcée par une préfecture (quand le tribunal peut aller au-delà, comme celui d’Ajaccio l’a fait).


Par ailleurs, quatre dossiers d’interdiction sont en cours d’instruction pour des faits récents.

Le directeur de cabinet du préfet, Nicolas Honoré, a par ailleurs fait savoir, hier, "qu’aucune dissolution de club de supporters du MHSC n’était à l’étude. Aucun fait susceptible d’enclencher pareille procédure n’est remonté jusqu’à nous".

Quand tu veux savoir quelque chose demande a mon petit doigt

c'est la meme chose que ceux du psg
les groupes sont en train d'etre fichés pour etre dissolus
c'est ca

45eBordeaux1-0Montpellier

bordeaux a 10 mene qd meme

Côté montpelliérain, la sévère claque reçue par le Paris SG (3-0) à La Mosson la semaine dernière a visiblement laissé des traces. Malgré leur supériorité numérique après l'exclusion rapide de Planus pour une faute sur Utaka (24e)
, les Héraultais (3e) ont longtemps été menés à Bordeaux avant d'arracher
un nul miraculeux sur deux buts de Belhanda et Hilton inscrits dans les deux dernières minutes (2-2).

Un dénouement cruel pour Bordeaux (13e) mais classique d'une équipe aux abois et en pleine crise sportive.

Samedi, Montpellier a laissé passer une belle occasion de s'installer provisoirement dans le fauteuil de leader. Les Héraultais n'ont pu qu'arracher un nul miraculeux à Bordeaux (2-2) en inscrivant deux buts dans les deux dernières minutes. Insuffisant toutefois pour s'emparer de la première place. Pour Bordeaux (14e), le 130e anniversaire de sa fondation a viré au cauchemar, symbolisant le marasme actuel du club.

Les équipes probables
Le 14/10/2011
19h00
Montpellier - Dijon
Montpellier : Jourdren - Bocaly, Hilton, El Kaoutari, Bédimo - Pitau, Estrada, Belhanda - Camara, Giroud, Utaka
Dijon : Reynet - Bamba, Zarour, Paulle, Souprayen - Corgnet, Marcq, Altama - Courgnaud, Thil, Bauthéac
Arbitre : M. Ennjimi

Montpellier, c’est fou
Posté le 15 octobre 2011 |

par Onze34 Montpellier

Totalement déchaîné, Montpellier a renoué avec la victoire en s’imposant (5-3) face à Dijon dans un match complètement fou. Menée de deux buts après onze minutes, la meilleure attaque du Championnat a renversé le cours de la rencontre en inscrivant quatre buts après la pause, dont un triplé d’Olivier Giroud. Grâce à cette quatrième victoire de la saison à la Mosson, qui efface la correction devant le Paris SG (0-3) et le nul miraculeux à Bordeaux (2-2), l’équipe de René Girard poursuit son excellent début de championnat et rejoint le leader parisien et Lyon au sommet du classement, avec 20 points. Dijon, le promu, a mis fin à une série de trois matches sans défaite en craquant sur le plan défensif. Et rétrograde à la 12e place.

Triplé pour Giroud


Le jeune attaquant Benjamin Corgnet a mis le feu dans la défense montpelliéraine en début de rencontre, exploitant deux erreurs individuelles en deux minutes. Montpellier a réagi et a réduit l’écart à la 27e minute sur un but contre son camp du défenseur Steven Paulle qui trompait de la tête son propre gardien sur un coup franc excentré d’Estrada. Puis, lors des vingt premières minutes de la seconde période, les Héraultais ont renversé le cours du match grâce à un festival offensif.

Olivier Giroud a égalisé d’un tacle (50e) avant de transformer un penalty (58e). Après un dégagement hasardeux de Reynet, l’attaquant Camara, entré quelques minutes auparavant, a creusé l’écart (4-2, 64e). A dix minutes de la fin, Giroud a réussi le triplé d’une frappe puissante sous la barre (82e). Le troisième et dernier but de Dijon, signé Guerbert (89e), a rappelé à Montpellier son laxisme défensif. (avec AFP)

Carnet noir - La Mosson rend hommage à Stéphan Soccoro...



Samedi soir, face à Dijon, le stade de la Mosson avait revêtu son manteau noir en guise de deuil. Le club héraultais rendait en effet hommage à Stéphan Soccoro, pailladin passionné de longue date parti trop tôt. Après une longue lutte pour la vie à l’hôpital Lapeyronie, Stéphan nous quittait le 7 octobre dernier à l'âge de 38 ans, laissant derrière lui famille et enfants. Avant la rencontre, son oncle Bernard Soccoro, président du club central des supporters pailladins a mené Clément et Tom, fils et neveu de Stéphan vers "La Butte". Accompagnés des joueurs montpellierrains, ils ont déposé une gerbe face à la famille et au portrait de Stéphan, durant une minute de recueillement. Largement respectée par les supporters héraultais, malheureusement trop souvent habitués à perdre des frères, cette minute de silence s'est transformée en tonnerre d'applaudissements chaleureux pour soutenir famille et amis de Stéphan. Durant la rencontre, le MHSC, mené deux à zéro après dix minutes de jeu, a su revenir à la marque pour finalement s'imposer cinq buts à trois. Un sursaut d'orgueil qui aura sans aucun doute ravi Stéphan là-haut... Comme tu le disais si bien : "Allez Paillade !"

Ciao Stephan...

Toute la rédaction de Foot-Hérault présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches...

La Mosson a rendu ce week end un hommage à Stephan et à tout ceux partis trop tôt...

23e Caen 0-2 Montpellier