AS MONACO FC // LIGUE 2

Traoré, «c'est assez grave»

Djimi Traoré s'est blessé contre le Paris-SG samedi. «On pense que c'est assez grave, ce serait les ligaments croisés», a déclaré son entraîneur Guy Lacombe, après le match (2-2), sans apporter davantage de précisions.

Samedi 18 Décembre 2010 21h - Paris - (Parc des Princes)
Spectateurs: 32842 Arbitre: M.JAFFREDO Lionel
.....................Paris-SG-Monaco 2 - 2(mt : 1-1)
Buts Nenê (40e, 52e)// S.Puygrenier (32e) D.Niculae (88e)
Avertissements
......... S.Tiéné (64e) http://N.Nkoulou (36e) I.Lolo (42e)Adriano (51e)


Sur une pelouse très médiocre, le Paris-SG a été tenu en échec par Monaco (2-2) ce samedi malgré un superbe doublé de Nenê.

«C'est vrai que techniquement et physiquement, je suis peut-être au meilleur niveau de ma carrière en ce moment. Je me sens bien, en pleine confiance. J'espère garder ce niveau et montrer que ceux qui me croient en surrégime se trompent.» Avant ses retrouvailles au Parc des Princes avec l'AS Monaco, Nenê n'avait pas caché son bonheur et son bien-être sur le terrain depuis son arrivée dans la capitale. Actuellement au sommet de son art, le milieu offensif brésilien du Paris-SG a une nouvelle fois démontré qu'il était bel et bien le meilleur joueur du Championnat de France depuis le début de saison. Si le vainqueur de la Coupe de France 2010 n'est pas parvenu à glaner trois points qui lui tendaient les bras, Nenê n'a rien à se reprocher.

Monaco perpétue la tradition
En inscrivant ses douzième et treizième buts de la saison en Ligue 1, le natif de Sao Paulo n'est pas passé loin de propulser ses coéquipers en tête de la Ligue 1. En égalisant en toute fin de rencontre, alors que le Parisien Sessegnon se trouvait à terre, Niculae (88e) en a décidé autrement. Mené au score sur une tête lobée de Puygrenier (32e), le PSG n'a pas tremblé et s'en est remis à son feu follet pour faire la différence sur un terrain à la limite du praticable. Un doublé superbe (40e, 52e) mais insuffisant, donc, pour gagner et ainsi ravir la première place à Lille, leader à la différence de buts (+11 contre +12). Invaincu depuis treize rencontres toutes compétitions confondues, Paris a donc de nouveau concédé des points face à sa bête noire, et pourra regretter de ne pas avoir tué le match.

Football: l'AS Monaco reprend espoir.Publié le dimanche 19 décembre 2010 à 07H06
Nenê, de dos, a bien marqué deux fois contre son ancienne équipe, mais le PSG a été accroché par les Monégasques.

Une fois de plus, Nenê n'en a fait qu'à sa tête. Jeudi, Guy Lacombe lui avait suggéré avec humour de se tenir tranquille, mais l'artiste, au contraire, se déchaîna. Hier soir, Paris avait l'occasion de prendre seul la tête de la L1. Son Brésilien, auteur d'un doublé, crut l'y expédier vite fait bien fait. Mais Monaco trouva finalement la ressource d'obtenir un match nul en fin de rencontre, après avoir courbé l'échine durant toute la deuxième période. Longtemps obscurci par la perspective d'une défaite, l'avenir de Guy Lacombe s'est soudainement trouvé un petit coin de ciel bleu.

Le numéro de Nenê

Vu les conditions, il ne fallait pas s'attendre à du grand football, et pourtant. A une heure et demie du coup d'envoi, le terrain était couvert d'un tapis d'or blanc, laissant planer le doute sur la tenue de la rencontre. Elle se joua finalement sur une pelouse à la limite du praticable. Le genou de Djimi Traoré en fit d'ailleurs les frais après un quart d'heure de jeu. Le défenseur central dut quitter ses partenaires (le club craint une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit) et Nkoulou le remplaça au sein d'une ligne de cinq défenseurs qui rappelait le système utilisé par Guy Lacombe la saison passée à Auxerre (0-2).

Côté champ de mine, pas grand-chose à signaler durant une entame où les Monégasques s'installèrent dans le camp parisien. La première pique était signée Lolo (12'), mais le PSG allait réagir autour de la demi-heure de jeu. Ruffier devait sortir le grand jeu face à Chantôme (29') puis Giuly (34'). En revanche, il ne put rien sur un coup de génie signé Nenê. De la tête, Nkoulou avait repoussé tant bien que mal un long ballon parisien et le Brésilien, à l'affût, jaillit pour battre Ruffier d'une frappe lumineuse (1-1, 40'). C'est pourtant bien l'ASM qui avait ouvert la marque, par l'intermédiaire de Puygrenier, plus haut que tout le monde à l'heure de reprendre un coup franc tiré par Lolo (0-1, 32'). Dans la foulée, Armand, devant sa ligne, lui retira même l'occasion de faire le break (35').

Niculae en deux temps

Après la pause, Paris continua à poser les conditions de sa domination et Monaco dut céder sur un nouveau tour de magie de son ancien attaquant.

Un peu naïvement, l'axe gauche se concentra à l'entrée de la surface sur Makelele, qui envoya Nenê doubler la mise d'une merveille de frappe enroulée (2-1, 53'). Paris eut encore plusieurs occasions de faire la différence mais Erding, rarement dans le bon tempo (61', 64'), contribua à maintenir l'ASM dans le coup. Monaco s'appuya aussi sur un Ruffier solide, sorti vainqueur d'un un contre un avec Giuly (68'). Entré en jeu, Niculae laissa, sur un ou deux coups, espérer aux siens un éventuel retour au score. Le Roumain y parvint en deux temps, après une longue action et un centre de Bonnart mal repoussé par la défense parisienne (2-2, 88'). Paris peut s'en mordre les doigts. Souvent à la merci du destin depuis le début de saison, l'ASM, elle, est revenue de nulle part

Guy Lacombe : « Que le public nous soutienne ! ».Publié le mardi 21 décembre 2010 à 07H05
Guy Lacombe, ici expulsé dans les tribunes lors du match Monaco-Saint-Etienne, demande le soutien du public monégasque.

Après le match nul au Parc des Princes samedi face au PSG (2-2), l'AS Monaco doit embrayer sur le dernier match de l'année 2010, dès demain face à Sochaux, à 19 h au Louis-II. Renforcé par ce point gagné chez des Parisiens en grande forme, mais toujours menacé, le coach Guy Lacombe vise maintenant la victoire face à de redoutables Sochaliens et espère le soutien du public monégasque.

Guy Lacombe, avez-vous eu l'impression d'un déclic au Parc des Princes ?

Disons qu'il y a eu un déclic du sort. J'ai revu le match dans la nuit, c'est vrai que c'est un match un peu particulier. Un match où on maîtrise bien le début de partie. Franchement, en première mi-temps, Paris est un peu déboussolé, ils ont beaucoup moins d'occasions que d'habitude. Et on marque... Ensuite, on prend ce but qui est un peu dommageable... Si vous changez Nenê et que vous le mettez avec nous, je ne suis pas convaincu qu'on ne gagne pas. Et l'année dernière, ça a été le cas. C'est la dimension du talent des joueurs qui fait que ça bascule d'un côté à l'autre. Ensuite, il y a cette fin de match qui est nouvelle pour nous. On n'a pas le sentiment que Paris va lâcher les points et ils se recroquevillent. On a envie d'aller vers l'avant. L'ASM n'a pas envie de lâcher quoi que ce soit et a envie de marquer et c'est cela qui fait qu'on peut le faire grâce à la roublardise de Niculae.

C'est la première fois que ce scénario se produit ?

Oui, c'est la première fois. Cela prouve que quand on va vers l'avant et quand on a envie d'obtenir quelque chose, le sort vous est favorable.

Cela prouve aussi qu'il n'y avait pas de fracture entre les joueurs et vous ?

Non, c'est quelque chose qui a été manipulé, manigancé. Vous connaissez comme moi la musique du football actuel.

« Je préfère taper une porte que sur un entraîneur »

Votre dispute avec Koumbouaré ?

Là encore, ce sont des histoires de journalistes (*). Ce n'est pas moi qui viens ''engueuler'' Kombouaré, c'est Kombouaré qui vient me prendre à partie, ce n'est pas pareil. Antoine vient me dire : « Tes joueurs... ». Je lui ai répondu : « Mes joueurs, ils ont vu une simulation et ils ont continué, c'est vrai qu'ils ne veulent pas mourir ». C'est légitime que je dédouane mes joueurs. Antoine est venu me voir après la rencontre et on a discuté ensemble... Il était sur le coup de la déception et je pense qu'il aurait dû avoir de la retenue...

Moi aussi, quand je suis déçu, je tape une porte. Je préfère taper une porte que sur un entraîneur.

Les joueurs ont-ils pris conscience de la situation de l'équipe ?

Oui, c'est une bonne chose que les joueurs puissent dire qu'ils sont inquiets. Moi, je le suis en début de saison et eux ils le sont au milieu... ça fait 20 ans que je suis dans le boulot. L'année dernière, tout le monde s'est accordé à dire que j'ai fait du bon travail ici. On a largement atteint nos objectifs, même si ça n'a pas été diffusé par le club, et c'est une faute du club de ne pas avoir dit que c'était une bonne saison, car 8e, je répète les mots des dirigeants, c'était « Champions League ». Et si vous mettez en plus la finale de la Coupe, c'est une saison intéressante.

Je n'ai pas changé, je suis le même entraîneur, et si vous demandez à mon entourage, ils vous diront que je suis encore plus présent et encore plus au fait... Car, qu'est ce qui a changé, c'est l'effectif. Vous mettez Nenê avec nous et vous verrez que le résultat sera complètement différent... Après, on a eu tous les malheurs de la terre. En termes de blessures, de sélections.

« Sochaux, une très belle équipe »

Monaco-Sochaux demain ?

Si ce point pris à Paris pouvait donner aux joueurs de la confiance et qu'on y aille avec plus de gnac, plus de grinta... Et, avec l'appui des spectateurs, car on a besoin du public. Nous, professionnels, on joue pour eux. Ils sont 5 000 dans une ville de 30 000 habitants, c'est pas mal. C'est vrai que mercredi, il faut qu'ils nous soutiennent un peu plus, car ils auront plus l'impression d'appartenir à ce club dans un moment comme celui-là que dans des moments euphoriques.

Avez-vous la pression ?

Au Parc, je n'avais pas plus de pression que ça. Et là, j'en ai un peu plus. Mais on a toujours la pression, elle est constamment là. On a un examen à passer deux fois par semaine. Pour quelqu'un qui n'aimait pas trop les examens, je n'ai pas choisi le bon métier... Face à Sochaux, il faudra que le sort soit favorable. Il le faudra car c'est une très belle équipe. J'ai vu le match qu'ils font contre Bordeaux, ils font un très bon match et ils ont des joueurs de talent. Mais nous devons faire fi de cela et il faut que le ballon soit monégasque.

pbrouard@nicematin.fr

(*) Le but de Niculae (88e) a été inscrit alors que Sessegnon était à terre. Mais l'arbitre a décidé à raison de ne pas interrompre le jeu. Ce qui souleva la colère d'Antoine Kombouaré.

Demain, 19 h, au Louis-II

L'équipe probable :

Ruffier - Lolo, Adriano, Hansson, Bonnart - N'Koulou ou Mendy, Gosso, Haruna - Aubameyang, Niculae - Park

Les blessés : Traoré, (ligaments croisés) Mongongu (réhabilitation), Mbokani (ménisque) et Costa. Coutadeur, Muratori, Nkoulou et Park sont incertains, mais ils peuvent être appelés dans le groupe.

Suspendu : Puygrenier.

2 EME CARTOUCHE A BLANC POUR LACOMBE ET SON EXCLUB

équipes probables
Monaco - Sochaux (19h00)
Arbitre : M. Nicolas Rainville

Monaco : Ruffier - Lolo, Adriano, Hansson, Bonnart - Gosso, Mangani, Haruna - Aubameyang, Park, Niculae

Sochaux : Cros - Sauget, Perquis, Bréchet, Dramé - Boudebouz, Martin, Anin, Maurice-Belay - Ideye, Maïga


1 ERE CARTOUCHE ... NUL A PARIS
Deux matches et pas un de plus. Voilà ce qu'il reste à Guy Lacombe pour sauver sa tête à Monaco. C'est à l'issue d'une réunion entre Marc Keller, le directeur général, Etienne Franzi, le président et donc Guy Lacombe que cette décision a été prise.

«Deux matches, regroupés sur quelques jours, restant seulement à disputer avant la trêve hivernale, l'AS Monaco FC arrêtera, dès la fin de la phase aller, la solution la plus propre à redresser la situation de l'équipe professionnelle, après avoir examiné, sans aucune exclusive, toutes les options possibles», a indiqué Franzi dans un communiqué. Le club du Rocher, qui vient de perdre contre Saint-Etienne (0-2), affrontera samedi prochain le PSG puis Sochaux quatre jours après


LACOMBE 2 ANS DANS UN CLUB ET PART...OU EST VIRE

Saison Club Pays Div. Championnat Europe
Matchs G N P Matchs G N P
1995-1996 Cannes D1 25
1996-1997 Cannes D1 38
1998-1999 Guingamp D2 11
1998-1999(jan) Toulouse D1 21 2 9 10
1999-2000 Guingamp D2 38
2000-2001 Guingamp D1 34 11 11 12
2001-2002 Guingamp D1 34 9 8 17
2002-2003 Sochaux D1 38 17 13 8
2003-2004 Sochaux D1 38 18 9 11
2004-2005 Sochaux D1 38 13 11 14
2006-2006 Paris-SG D1 19 4 9 6
2006-2007(jan) Paris-SG D1 19 4 7 8
2007-2008 Rennes D1 20 9 7 4 C3 1 0 1 0
2008-2009 Rennes D1 38 15 16 7 C3 8 4 0 4
2009-2010 Monaco D1 38 15 10 13

Pour l'AS Monaco, c’est maintenant ou jamais.Publié le mercredi 22 décembre 2010 à 11H05
« Après le match à Paris, on a beaucoup discuté à l’hôtel (...) pour essayer de comprendre pourquoi on n’arrivait pas à répéter ce genre de performance ».

Cette dernière levée de l’année face à Sochaux, Guy Lacombe ne l’avait certainement pas imaginée ainsi. Pourtant, à l’heure de la reprise, en juin dernier, le technicien faisait – déjà – part de ses inquiétudes.
« Il n’y a que trois clubs qui peuvent se permettre de définir vraiment un objectif, affirmait-il. Pour tous les autres, le premier objectif, c’est d’abord le maintien ».
Six mois plus tard, force est de constater que l’Aveyronnais a eu le nez creux même si on est en droit de penser que l’ASM, au vu de son effectif et de ses moyens, n’a pas vocation à se battre pour sa survie en Ligue 1. C’est sans doute cela qui a poussé les dirigeants monégasques à accorder un sursis de deux matchs à leur entraîneur après la défaite face à Saint-Etienne (0-2), au Louis-II. A Paris, le week-end dernier, Lacombe a bien négocié son premier tournant. S’il a certes marqué des points, ce sont surtout les joueurs qui ont enfin décidé de se prendre en main, parvenant pour la première fois de la saison à revenir au score.


« Obligation de prendre trois points »
Ils ont par ailleurs prouvé qu’ils n’avaient pas l’intention de lâcher qui que ce soit.
« Après le match à Paris, on a beaucoup discuté à l’hôtel avec Sébastien Puygrenier et Petter Hansson, des joueurs expérimentés, pour essayer de comprendre pourquoi on n’arrivait pas à répéter ce genre de performance, a avoué Stéphane Ruffier. On joue parfois à 50 % de nos moyens, on manque de concentration, mais contre les grosses équipes du championnat, on parvient à chaque fois à faire des résultats. »
C’est en effet face à des équipes “supposées” moins armées qu’elle que l’ASM trébuche. Or, ce soir, les rouge et blanc n’ont vraiment pas le choix s’ils veulent s’éviter une grosse gueule de bois avant même le début des fêtes. Car tout autre résultat qu’une victoire pousserait sans doute Lacombe vers la sortie et Monaco dans la zone de relégation.
« On doit vraiment tout donner pour prendre les trois points, c’est obligatoire, a lâché le capitaine monégasque en conférence de presse. ça nous ferait beaucoup de bien. Je le répète, nous sommes dans l’obligation de prendre trois points contre Sochaux. »
Si Stéphane Ruffier a, lui, depuis un bout de temps, pris ses responsabilités, il serait bien utile que certains finissent par en faire de même, sous peine de voir leur club tomber dans l’oubli. Pour Monaco, c’est maintenant ou jamais.

OUI IL FINIRA LA SAISON POUR ARRIVER A 2 ANS COMME PARTOUT

Le président de Monaco, Etienne Franzi, malade mais qui a tenu à être présent au stade en compagnie du Prince Albert, a confirmé Guy Lacombe à son poste d'entraîneur après le succès aux dépens de Sochaux (2-1), mercredi soir.

«Etienne Franzi, allez-vous continuer avec Guy Lacombe au poste d'entraîneur de Monaco ?
On va continuer en janvier comme on l'a fait en début de saison. Après un bon résultat à Paris, il y a quatre points au compteur. Ces deux résultats on été acquis à l'arraché. Mais c'est un élément qui peut servir de déclic à cette équipe. Ce sont les deux premières fois où notre équipe marque à la fin. Plus ça va et plus c'est à la fin de la fin. Au point de vue suspense, je crois que cela suffit. Ce n'est pas la peine d'en rajouter.

L'entraîneur est-il maintenu jusqu'à la fin de la saison ou comptez-vous lui donner deux matches ?
(Rires) L'avenir nous le dira. Pour l'instant, profitons du moment présent. Carpe diem ! Cueillons le jour ! On a gagné, on a fait match nul à Paris. L'équipe part en vacances. Le coach, très généreux, a accordé deux jours supplémentaires de vacances aux joueurs. On a le temps de voir venir l'année prochaine. A la mi-saison, on est toutefois dix-septième avec un match de plus que le premier relégable. J'espère que ces deux derniers serviront de déclic et que, de ce fait, nous repartirons dans de meilleurs conditions début janvier.

Y aura-t-il des renforts et des changements ?
On se réunira ce jeudi pour voir quels ajustements on doit apporter au mercato pour renforcer l'équipe. Je n'ai donc pas de précision particulière à donner. Mais nous avons l'intention de voir comment on peut ajuster les choses. Depuis ma prise de fonction, je me suis toujours assuré de réaliser un recrutement avec le consentement de mon entraîneur. Les réunions se feront donc avec Guy Lacombe, le vice-président (Michel Aubéry), le directeur général (Marc Keller) et moi-même

MONACO 2 - SOCHAUX 1

Stade Louis-II. Mi-temps : 1-0.
Arbitre : Nicolas Rainville.
Spectateurs: 4 984.
Buts - Monaco: Malonga (, Park (90+3).
Sochaux: Lolo (48 csc).
Avertissements - Monaco: Mangani (73), Ruffier (90+4).
Expulsion - Sochaux: Maïga (90+4).
Monaco: Ruffier (cap) - Lolo, Adriano, Hansson, Bonnart -
Gosso (Gakpé, 77), Mangani, Malonga (Aubameyang, 65),
Haruna (Coutadeur, 65) - Niculae, Park.
Entraîneur : Guy Lacombe.
Sochaux: Cros - Sauget, Perquis, Bréchet (cap), Dramé -
Anin, Carlao (Maurice-Belay, 46; Tulasne, 67), Boudebouz,
Martin - Ideye (Nogueira, 64), Maïga.
Entraîneur : Francis Gillot.

APPELEZ MOI TOUT SIMPLEMENT DIEU
NOUS AVAIT IL DIT A SA DESCENTE A L'AEROPORT ...


Débarqué cet été sur le Rocher contre sept millions d'euros, Dieumerci Mbokani est l'une des grandes déceptions de cette première moitié de saison en Ligue 1. Annoncé sur le départ au mercato, l'attaquant congolais assure pourtant qu'il souhaite redresser la barre avec l'ASM en 2011 et prouver qu'il n'a rien perdu de son talent. «J'ai des problèmes d'adaptation, mais l'effort doit venir de moi, reconnaît l'ancien buteur du Standard de Liège sur les ondes de RMC. Ça va aller, il faut juste que je travaille et que je marque des buts, surtout (un but en 10 matchs de L1, Ndlr).»

Et d'en dévoiler un peu plus sur ses intentions personnelles : «Pour le moment, ma priorité : c'est Monaco, poursuit le natif de Kinshasa. Je ne pense qu'à réussir à Monaco. La première partie du Championnat ne s'est pas bien passée. Il faut réussir 2011 et les matches retour. Tous les joueurs, pas seulement moi, passent par des moments difficiles. On n'est pas encore habitués à jouer ensemble. Mais l'ambiance est bonne. On rigole bien à l'entraînement. Les buts, ça va venir


Pays RD Congo
Age 25 ans Né le 22 novembre 1985 à Kinshasa
Taille 1m85 Poids 73 kg
Poste Attaquant Club Monaco
Ligue 1 2010-2011
Matchs 10 Titulaire 9 Remplaçant 1 Minutes jouées 808 But 1
Palmares
Titres Champion de Belgique en 2007 (Anderlecht), 2009 (Standard de Liège)
Carrière
Saison Club Pays Div. Championnat Europe
Matchs Buts Matchs Buts
05-06 TP Mazembe 1 - -
06-07 Anderlecht 1 9 4
07-08 Standard de Liège 1 32 15
08-09 Standard de Liège 1 29 16 C1 2 0
09-10 Standard de Liège 1 24 7 C1 6 1
10-11 Monaco 1 10 1

Monaco : Ruffier tient la baraque.Publié le samedi 25 décembre 2010 à 07H03
Ruffier en patron : le gardien de l'ASM est le premier au classement des notes de Nice-Matin.

Dans cette première partie de saison chaotique que vient de vivre l'AS Monaco (17e à la trêve), le club de la Principauté s'est probablement trouvé un leader sur le terrain et dans les vestiaires. Malgré les difficultés, Stéphane Ruffier a su faire front dans la tempête, assumant son statut de capitaine sur le terrain (via ses performances) et se posant en porte-parole d'un groupe qui n'a pas explosé, à l'image des deux derniers matches contre le PSG (2-2) et Sochaux (2-1) qui ont sauvé la place de l'entraîneur Guy Lacombe. C'est donc sans surprise aucune que Stéphane Ruffier, après 19 journées, arrive en tête du classement des notes de « Nice-Matin », avec une moyenne de 6 tout rond. Sans obtenir d'appréciations flamboyantes, le gardien international a fait preuve de régularité et de solidité.

Logiquement aussi, le secteur défensif de l'ASM (6e défense de L1) se retrouve dans la partie haute de ce classement. Moins en vue à partir de la 10e journée, le jeune Nampalys Mendy reste à la 2e place, devant Nicolas Nkoulou qui signe un beau retour sur le podium après un début de saison discret.

Derrière la charnière centrale (Hansson et Puygrenier crédités de la même note), les premiers attaquants, Park et Aubameyang, dépassent juste la moyenne. Park reste le meilleur réalisateur de l'ASM (6) et son dernier but contre Sochaux a valu de l'or.

RUMEURS


Monaco va essayer d'agir sur le marché des transferts cet hiver. Selon RMC, si Benoît Pedretti et Kévin Gameiro sont les priorités de l'ASM, ces derniers ne semblent pas très enclins à porter les couleurs du club princier. En cas d'échec dans les négociations, deux solutions existent. La première se trouve en Allemagne, au Vfb Stuttgart : Cacau . La seconde est un peu plus connue puisqu'il s'agit de Moussa Maazou, en panne de confiance du côté des Girondins de Bordeaux et qui était passé par la Côte d'Azur la saison dernière (18 matches, 6 buts).

L'ASM est l'équipe qui gagne le moins (trois victoires - comme Lens), après Arles-Avignon
, qui concède le plus de matches nuls (dix, à égalité avec Auxerre)
et qui marque le moins de but à domicile (sept - comme Arles-Avignon).

Forcément, le doute s'installe et les solutions s'amenuisent.

Mbokani, aussitôt reparti ?
Il est arrivé en Principauté comme le messie, celui qui allait régler tous les soucis d'efficacité de l'attaque. Dieumerci Mbokani a donc été acheté pour 7 millions d'euros au Standard de Liège. L'ASM a, paraît-il, devancé une forte concurrence dans cette affaire (Liverpool, Hambourg...). Mais personne n'est obligé d'y croire. Quatre mois plus tard, son bilan est d'ailleurs éloquent (un petit but en Ligue 1) et son départ dès cet hiver devient probable. A coup sûr, l'attaquant congolais devrait bientôt figurer dans le top 5 des flops de l'ASM en matière de recrutement.

Nul contre les cancres
Monaco - Arles-Avignon : 0-0 (13e journée)
C'était une soirée pour se rassurer. Un match pour améliorer les statistiques et soigner le moral. Mais la réception d'Arles-Avignon a confirmé les difficultés monégasques. Incapables de déstabiliser la pire défense du Championnat, les hommes de Guy Lacombe terminent la rencontre par un vilain match nul (0-0). Même le public de Louis-II, réputé docile, n'en peut plus et le hurle à des joueurs, excédés.

Mission commando
En début de saison, il y a deux catégories de clubs : les prétendants aux honneurs, torse bombé et verbe fier, et les manants, ceux qui connaissent la difficulté et les priorités. Le club de la Principauté est plutôt habitué à figurer parmi les premiers cités. Pourtant, il va devoir apprendre à lutter pour conserver sa place en Ligue 1. Mais si Caen, Lens et Valenciennes connaissent ce genre de combat, l'ASM va devoir rapidement s'y acclimater. La Ligue 2 n'est pas qu'une utopie, demandez au FC Nantes...

Les trois rendez-vous clés
- 26 février : Monaco - Caen (25e journée)
- 5 mars : Valenciennes - Monaco (26e journée)
- 15 mai : Monaco - Lens (36e journée)

A MON HUMBLE AVIS
IL DEVRAIT ATTENDRE UN PEU
LE COACH FERA PAS DES VIEUX OS SUR LE ROCHER
ET PTETRE QU'il rentrera ds les plans du prochain entraineur
qui sait

Vasco de Gama et Monaco ont trouvé un accord pour la venue du milieu de terrain Eduardo Costa (Photo Presse-Sports), sous la forme d'un prêt de six mois. «C'est réglé. Nous sommes arrivés à un accord verbal. La proposition de Vasco a été envoyée», a indiqué samedi l'agent du joueur, Paulo Affonso, au site Lancenet. Le club de Rio de Janeiro prendrait à sa charge la moitié du salaire de l'ancien Bordelais débarqué sur le Rocher à l'été 2009.

Toujours selon la même source, Eduardo Costa négocierait dans le même temps avec l'ASM le paiement d'une prime pour sa libération. Sous contrat jusqu'en juin 2012, le Brésilien âgé de 28 ans n'entre plus dans les plans de son entraîneur, Guy Lacombe.

Rétro 2010
OGC Nice-Monaco: une année marquante!.Publié le mercredi 29 décembre 2010 à 10H01 - 1


2010. Année riche et éreintante pour nos deux clubs azuréens qui n’ont cessé de souffler le chaud et le froid lors de ces douze derniers mois. Les bonnes périodes furent en effet éphémères. L’une d’entre elles a permis à l’ASM de croire à l’Europe en janvier. Une autre d’aller humer l’air d’une finale de Coupe au mois de mai. A Nice, elle a sauvé le Gym de la relégation. Les mauvais passages furent en revanche bien plus persistants. A Nice, Didier Ollé-Nicolle en a fait les frais ce qui a provoqué l’arrivée somme toute salvatrice du trio Roy-Marsilglia-Gioria à la tête du Gym. Guy Lacombe, lui, est passé tout près de la correctionnelle. Entre-temps, ça a chauffé parfois, notamment entre Charles Villeneuve et les actionnaires niçois. et puis, on a eu droit à un marché des transferts haletant avec comme fil conducteur le non-moins haletant feuilleton Loïc Rémy. Bref, ce fut long, riche, copieux, mais surtout passionnant... Vivement 2011 !

Janvier : naufrage à Plabennec, Ruffier prince du Parc
- Le 10 : pour ce premier match en 2010, les Niçois, privés de leurs Africains partis à la CAN, déchantent en Bretagne. Opposés en 32es de finale de la Coupe de France à Plabennec (National), les Rouge et Noir ouvrent le score par Rémy (13’), avant d’être renversés juste avant la pause par un doublé d’Abiven (45’ et 45’+2). L’année commence mal.
- Le 20 : l’ASM est en pleine bourre. Fort de deux succès au Louis-II face à Montpellier (4-0) et Sochaux (2-0), elle se déplace à Paris pour réaliser un gros coup. Sur un centre de Muratori, Edel, le gardien parisien, se troue. En face, Ruffier réalise un festival, prouvant au passage qu’il est bel et bien l’un des tout meilleurs gardiens de L1.
- Le 30 : après un mouvement de foule causé par le gazage de la tribune visiteur, les supporters du Gym se réfugient sur la pelouse du Louis-II. S’en suit un mouvement de foule et une bagarre entre Niçois.

Février : Ollé-Nicolle en sursis, l’ASM rentre dans le rang
- Le 20 : le Gym reste sur douze matchs sans victoire avant de recevoir Lorient. Didier Ollé-Nicolle n’a jamais été aussi proche de prendre la porte. « C’est son dernier joker. Il faudra gagner avec la manière, avec un projet de jeu », lance dans la semaine Patrick Governatori. Résultat : Nice s’impose 1-0 grâce à un penalty de Rémy. DON s’offre un sursis mais sa sortie est dans les tuyaux.
- Le 20 : défait à Lens (0-3), Monaco enregistre une troisième défaite d’affilée en L1 qui le prive d’une fin de saison haletante. « Quand on a fait de bons résultats, c’est toujours parce qu’une union s’était créée, avoue alors Guy Lacombe. Quand c’est l’inverse, on n’arrive pas à faire grand-chose ».

Mars : Roy en mission, Monaco renversant
- Le 9 : battu au Ray par Nancy dans le temps additionnel (2-3), le Gym est au plus mal. Les dirigeants décident de se séparer de Didier Ollé-Nicolle et le remplacent par un triumvirat 100 % niçois, composé d’Eric Roy, René Marsiglia et Frédéric Gioria. La greffe prend immédiatement puisque les Aiglons remportent un match décisif dans la course au maintien au Mans (1-0).
- Le 24 : distancé en L1, Monaco mise tout sur la Coupe de France. En quart de finale, face à Sochaux, les Rouge et Blanc passent par tous les états. Menés au score, ils égalisent dans le temps additionnel par Pino (90’ + 3, 3-3), puis arrachent la qualif en prolongation grâce à un but de Moussa Maazou (95’, 4-3). Le Louis-II peut de nouveau chavirer.

Avril : le Gym se sauve, Maazou se marre !
- Le 24 : après neuf mois à lutter pour ne pas descendre, Nice décroche son maintien en battant Grenoble (2-1) au stade du Ray. C’est pourtant Akrour (23’) qui ouvre la marque, mais Mouloungui (36’) et Faé (77’) libèrent tout un peuple. Le trio Roy-Marsiglia-Gioria a réussi sa mission. Ouf !
- Le 13 : en battant Sochaux au terme d’un match complètement fou, on se dit que plus rien ne peut empêcher l’ASM d’aller au bout en Coupe de France. Face à Lens, en demi-finale, Nenê n’est pas dans son assiette et se fait voler la vedette par Maazou. Le Nigérien, entré lors de la prolongation, envoie son équipe au stade de France à la 110e. Un porte-bonheur.

Mai : ‘‘Chouf’’ réussit sa sortie, Monaco rate sa finale
- Le 15 : moment d’émotion au Ray lorsqu’à la 85e minute, “ Chouf ” rend le brassard pour la dernière fois. Face à Saint-Etienne ce jour-là, le natif de Menton dispute son ultime match sous le maillot du Gym après sept ans d’émotion. « A un moment donné de la saison, je ne pensais pas pouvoir terminer comme ça, lâche-t-il. Et pourtant, ça s’est fait ».
- Le 1er : au Stade de France, face au Paris-SG, les Monégasques passent à côté de leur finale après un parcours exceptionnel qui les aura vus éliminer, entre autres, Lyon et Bordeaux. Le but de Hoarau (115’) prive l’ASM d’un succès de prestige. Rageant !

Juin : Villeneuve en approche, Ruffier en Afsud
- Le 1er : Charles Villeneuve propose un projet de rachat de l’ordre de dix millions d’euros (5 millions à le vente et 5 millions payables en 2013) aux actionnaires niçois. « C’est pas mal 10 millions par rapport à la réputation du club », lance l’ex-président du PSG. « Cette offre ne présente aucun intérêt », lui répond Gilbert Stellardo.
- Le 16 : Cédric Carrasso blessé, Stéphane Ruffier, en vacances au Pays Basque, rejoint les Bleus en Afrique du Sud. Le gardien monégasque ne savait pas dans quelle galère il s’embarquait : « Représenter son pays, ça ne se refuse pas », assène-t-il au départ de Nice. Le lendemain de la défaite face au Mexique (0-2) qu’il a suivi depuis l’hôtel à Knysna, il assiste impuissant à la fronde de certains qui ont décidé de ne pas s’entraîner.

Juillet : Rémy en stand-by, Nenê plie bagage
- Du 1er au 31 : Rémy, acte III. Donné partant lors des trois derniers marchés des transferts, l’attaquant niçois va-t-il enfin faire ses valises ? Si des clubs anglais (Liverpool, Tottenham, Stoke) s’intéressent à lui, les jours se suivent et se ressemblent. Des tractations, des discussions mais rien de concret. Loïc Rémy s’apprête à démarrer la saison avec le Gym !
- Le 13 : après de longues négociations, Nenê prend la direction du Paris-SG pour les trois prochaines années. Le Brésilien, auteur de 14 buts en L1, est transféré contre 5,5 millions d’euros

Août : la découverte Pejcinovic, Mbokani débarque
- Le 7 : inconnu du grand public, Nemanja Pejcinovic fait ses débuts au Ray face à Valenciennes (0-0). En l’espace de quatre-vingt-dix minutes, le défenseur serbe laisse entrevoir un gros potentiel. Cinq mois plus tard, il a conquis tout le monde et fait oublier Onyekachi Apam parti à Rennes.
- Le 16 : en quête d’un buteur depuis de longues semaines, Monaco pense enfin avoir trouvé celui qui lui fait défaut en attaque. Dieumerci Mbokani, acheté sept millions d’euros au Standard de Liège, débarque à La Turbie pour la traditionnelle conférence de présentation. « C’est un tremplin pour moi afin d’arriver un jour dans un top club », déclare-t-il. A ses côtés, Guy Lacombe est plus mesuré : « Il faut que la mayonnaise prenne et aussi un peu de chance ». Expérience, on vous dit...

Septembre : Clerc-Bonnart, des ailes de choix
- Le 21 : après plusieurs semaines passées en compagnie du groupe niçois, François Clerc s’engage pour les deux prochaines saisons avec l’OGC Nice sans indemnité de transfert. En fin de contrat à Lyon, le latéral, peu épargné par les blessures, cherche avant tout à reprendre du plaisir : « J’ai senti que ça marchait bien entre le groupe, de qualité et très sain, et moi-même, reconnaît-il. J’ai tout de suite retrouvé des valeurs que j’avais un peu perdues les dernières années à Lyon ». Nice ne s’en plaît pas.
- Le 21 : à la recherche d’un élément d’expérience, Monaco fait signer Laurent Bonnart pour trois ans. En désaccord avec les dirigeants marseillais quant à une prolongation de contrat en juin dernier, l’ancien Manceau s’était préparé seul tout l’été avant de tomber d’accord avec l’ASM.

Octobre : la volée de Mounier, les envolées de Pujol
- Le 17 : Saint-Etienne marche sur l’eau et la L1 avant son déplacement au Ray. La première demi-heure accentue cette tendance mais l’expulsion de Bergessio (23’) change la donne. Menés à la pause, les Aiglons sont transfigurés au retour des vestiaires. Mounier décide de prendre les choses en main et plante Janot d’une volée de génie, avant que Ben Saada fasse définitivement plier les Verts. Score final : 2-1.
- Le 23 : A lui tout seul, Grégory Pujol va ridiculiser la défense monégasque. L’attaquant valenciennois inscrit un doublé plein d’adresse. Monaco concède une deuxième défaite d’affilée (0-2) au Louis-II et voit la crise pointer le bout de son nez. Un (mauvais) tournant.

Novembre : le Gym reprend ses aises au Louis-II
- Le 27 : les deux clubs azuréens toussent en cette fin d’automne lorsqu’ils se retrouvent au Louis-II. Or, c’est plutôt M. Chapron qui craque sous la pression en sortant un rouge direct à Diakité pour une charge plus irrégulière que méchante sur Coutadeur. En infériorité numérique, le Gym résiste jusqu’à ce que Park ouvre le score (76’) sur penalty. L’ASM pense – enfin – renouer avec la victoire mais un ultime rush de Faé, conclu par Mouloungui, offre le point du nul aux Aiglons. A l’ancienne.

Décembre : Nice assomme l’OM, Lacombe reste debout
- Le 5 : Marseille n’a jamais perdu avec sa charnière Mbia-Diawara. C’est donc empli de certitudes que le voisin phocéen se déplace au Ray. Nice réussit le hold-up parfait en plantant l’OM par l’interméiaire de Faé (90’ + 2) sur sa seule frappe cadrée. Le Ray peut savourer.
- Le 22 : le sursis de deux matchs accordé à Guy Lacombe est levé au soir de la victoire face à Sochaux (2-1). Après Niculae au Parc, c’est Park qui sauve la tête de son entraîneur en toute fin de rencontre. « C’est bien de garder de la stabilité », déclare le capitaine monégasque Stéphane Ruffier.

DIEU UNIQUEMENT BEAU PARLEUR
Dieumerci Mbokani, recruté sept millions d'euros l'été dernier au Standard de Liège, a déçu à l'AS Monaco (un but en dix matches de Ligue 1) et pourrait faire ses valises dès cet hiver. Plusieurs clubs, Everton, se seraient déjà positionnés pour enrôler l'attaquant congolais de 25 ans.

AS Monaco
Reprise : dimanche 2 janvier
Stage : du 2 au 7 janvier à Sainte-Maxime (Var)
32es de finale de la Coupe de France : samedi 8 janvier à 15h00 à Chambéry (CFA 2)

AS Monaco
Park blessé, Ziani en renfort ?.Publié le vendredi 31 décembre 2010 à 10H49 - 1 Le Mercato, qui ouvre cette nuit après minuit, pourrait s'avérer animé du côté de l'AS Monaco. Selon la presse allemande, le club du Rocher serait prêt à s'attacher les services de l'ancien milieu offensif de l'OM, Karim Ziani, actuellement en disgrâce à Wolfsburg (Bundesliga). Le champion d'Allemagne souhaite un transfert (4 millions d'euros), l'ASM pencherait pour un prêt.
L'intérêt de l'ASM pour l'international algérien avait déjà été évoqué l'été passé. Transféré de l'OM à Wolfsburg pour 7 millions d'euros en 2009, Ziani ne s'est jamais imposé dans le club de la Ruhr. Blessé au niveau de l'aine en début de saison, il est sorti du groupe dirigé par l'entraîneur anglais Steve McLaren, en proie à des résultats décevants.
Du côté de l'ASM, la volonté de relancer le secteur offensif est une priorité. Les dirigeants monégasques ne seraient pas opposés à un départ de Mbokani si une offre sérieuse se présentait. Y compris sous la forme d'un prêt payant. Le désir de se renforcer est aussi dicté par l'absence de Chu-Young Park, le meilleur réalisateur (6 buts) du club du Rocher. Touché au genou en fin de match contre Sochaux, le buteur de l'ASM et sauveur de son entraîneur Guy Lacombe devrait être absent un mois environ. Le Coréen devait de toute façon participer à la Coupe d'Asie des nations (7-29 janvier), compétition pour laquelle il a déclaré forfait. L'AS Monaco, dont le programme de reprise en championnat est compliqué (va à Auxerre, reçoit Marseille, va à Toulouse), ne veut pas se sentir trop démunie. D'autant que la 17e place n'autorise guère encore le droit à l'erreur.

La piste Martins

Outre Ziani, davantage un 10 qu'un attaquant (et qui intéresserait aussi Lorient et Saint-Etienne), l'ASM suivrait attentivement plusieurs autres pistes. L'une d'entre elles mènerait au talentueux petit attaquant nigérian Obafemi Martins (26 ans), actuellement au Rubin Kazan. La presse russe affirme que le club de la Principauté souhaiterait se faire prêter six mois l'ancien joueur de l'Inter Milan et Newcastle.
Connu pour sa vitesse et son salto arrière à chaque réalisation, Martins (ex-grand espoir du foot africain) fut l'équipier de Karim Ziani la saison dernière à Wolfsburg (21 matches, 7 buts).

Costa à Vasco de Gama

Par ailleurs, Eduardo Costa, souvent blessé, retourne officiellement au Brésil. Sur le site du Vasco de Gama, les dirigeants brésiliens ont en effet confirmé le prêt renouvelable accordé par Monaco jusqu'au 30 juin 2011. Le milieu défensif est attendu le 3 janvier au Brésil pour passer la visite médicale et parapher son contrat.

Football - Ligue 1
L'AS Monaco en stage à Sainte-Maxime.Publié le lundi 03 janvier 2011 à 17H54
La confiance du capitaine Stéphane Ruffier: l’ASM a pris la route pour 2011.

Pour le temps des retrouvailles, l’AS Monaco n’a pas traîné dimanche matin au Louis-II. Juste le temps de remplir la soute à bagages, et les Monégasques du coach Guy Lacombe sont partis directement (à 10 heures) en autocar pour le stage de reprise de cinq jours à Sainte-Maxime.
Après la route (un saut de puce) le déjeuner et un brin de sieste, le premier footing de l’année a eu lieu à 14 h 30 au stade des Bosquettes de la cité maximoise. Massages, piscine et thalasso attendaient les Monégasques au retour à l’hôtel. Park, bien que touché au genou, était bien du déplacement au sein d’un groupe où ne manquaient qu’Adriano (soucis d’avion) et Igor Lolo (malade). Le défenseur ivoirien et le latéral brésilien rejoindront Sainte-Maxime aujourd’hui. Adriano (trois cartons jaunes) sera suspendu pour le 1/32e de Coupe de France, samedi 8 janvier à 15 heures à Chambéry (CFA2).

AS Monaco-Niculae: ‘‘Soyons matures’’.Publié le jeudi 06 janvier 2011 à 08H51
Niculae : un passeur-buteur de retour en forme.

L’ancien du Rapid Bucarest et de l’AJ Auxerre pourrait jouer un rôle important dans l’opération redressement de l’AS Monaco. Après cinq journées, Daniel Niculae avait marqué trois buts. Et puis, plus rien, le trou noir, la blessure longue à se résorber, jusqu’à cette fameuse égalisation de la 88e au Parc des Princes face au PSG (2-2) le 18 décembre sur un centre de Chris Malonga. Un but en se retournant qui a peut-être tout changé pour l’avenir de l’ASM.

Daniel, un club en panne de résultats, un entraîneur sur la sellette jusqu’à la 19e journée, aviez-vous déjà vécu une situation similaire ?
Oui, lors de la saison 2008-09 à Auxerre... À la trêve on était quasiment relégables, et à la fin on avait fini 8e. L’entraîneur ? Jean Fernandez. Un technicien que j’ai beaucoup apprécié et qui me rappelle Guy Lacombe par sa façon de vivre le football à 100 %.

Dieumerci Mbokani écarté du groupe pour le stage de reprise, comment le vivez-vous ?
« Mbo », c’est mon coéquipier, un bon joueur. En revanche, il n’est pas de mon ressort de commenter la décision qui a été prise.

Park blessé, Mbokani écarté, Monaco risque de compter beaucoup sur vous pour marquer des buts...
Notre effectif compte de nombreux joueurs de qualités pour jouer aux avant-postes. Le club compte sur moi mais je ne suis pas le seul à pouvoir marquer, loin de là.

Comment vous sentez-vous physiquement, aujourd’hui ?
ça va bien. Les bonnes sensations sont de retour. Ma blessure à la cheville, au début, on pensait que ce n’était pas grand-chose, et puis le mal a traîné. À ce moment-là, j’étais comme tous les joueurs privés de terrain, triste de ne pas pouvoir participer. Je suis content d’avoir fermé ce chapitre.

‘‘Une hirondelle ne fait pas le printemps’’

Ce but du 2-2 à Paris, sans doute le plus important depuis que vous portez le maillot de l’ASM ?
J’étais très heureux, il y avait de l’émotion. Cette égalisation, c’était le travail de toute une équipe qui a montré du caractère à un moment capital. Mais comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Le nul au PSG et la victoire contre Sochaux nous on fait beaucoup de bien, mais ça ne suffit pas. Maintenant, il faut confirmer, marche après marche. J’espère que l’on va signer une 2e partie de saison plus équilibrée, plus mature et plus consistante.

Samedi en Coupe, à Chambery (CFA2), le terrain s’annonce gras et délicat...
Ce ne sera pas une excuse. Le terrain et le ballon sont les mêmes pour les deux équipes. Il faut passer ce premier tour pour bien préparer la reprise du championnat avec des gros matches à Auxerre et contre Marseille

la bonne blague
monaco sorti par les hauts savooyards

si l'om se fait sortir par d'autres hauts savoyards ca me fera pas rire

Chambéry sort Monaco !
Chambéry, 6e du groupe B de CFA 2, a créé la sensation en éliminant Monaco,
samedi en 32es de finale de la Coupe de France (1-1 a.p., 3 tab à 2).
Dubard (5e) avait ouvert le score très tôt pour Chambéry mais Malonga avait égalisé pour l'ASM (19e).

Monaco mangé tout cru !.Publié le dimanche 09 janvier 2011 à 07H06 Larguée en championnat, l'AS Monaco ne pourra pas compter plus longtemps sur la Coupe de France pour espérer « sauver » sa saison. Hier, dans un stade municipal de Chambéry aussi vétuste que généreux, Monaco s'est fait éliminer, aux tirs au but, par une équipe de CFA 2 sans qu'il y ait grand-chose à contester. Plus valeureux, les Savoyards sont mieux rentrés dans le match, ont dominé la seconde période et ont continué à se procurer des occasions dans la prolongation, alors qu'ils n'avaient plus grand-chose dans les chaussettes. Niculae, Gosso et Puygrenier ont ensuite manqué leur tir au but, offrant ainsi au Stade Olympique de Chambéry une qualification historique pour les 16es de finale.

Puygrenier : ''Pas le droit...''

Les 3500 supporters présents allèrent fêter tout cela en envahissant la pelouse, obligeant les Monégasques, têtes basses, à fendre la foule à contre-courant pour regagner les vestiaires. « On n'a pas le droit », lâchait un Puygrenier dépité en quittant le stade. Guy Lacombe, pour sa part, regretta vivement le fait que les arbitres aient refusé à Lolo (30') puis Haruna (118') deux buts selon lui valables, dénonçant une faveur faite à David contre Goliath (lire ci-dessous).

Ces deux décisions litigieuses - peut-être la première, car sur la deuxième, le pied de Haruna est assez haut - indiquent le chemin, ou plutôt le trou de souris par lequel Monaco aurait pu s'en sortir de façon quasi-miraculeuse.

Mais en aucun cas elles n'expliquent comment l'ASM a pu se faire balader de la sorte chez un adversaire qui évolue quatre étages au-dessous. Sans un Ruffier une nouvelle fois taille patron, l'affaire aurait même pu être bouclée sans passer par la case prolongation...

Yahia-Bey sur un nuage

Dès l'entame, Chambéry avait mis le feu. En ouvrant la marque dès la 4', Dubard rendit le rêve réaliste. Complètement dépassé, Monaco refit pourtant surface grâce à une égalisation de Malonga (20'). Jusqu'à la pause, l'ASM mit alors le turbo sans parvenir à faire la différence, comme souvent depuis le début de saison. Et c'est Chambéry qui recommença à mener la danse en deuxième période. Si l'ASM se montra d'une troublante fébrilité, l'attaquant savoyard Aïssa Yahia-Bey, ancien membre de l'équipe de France de futsal, réussit à peu près tout ce qu'il tenta.

Les années se suivent et ne se ressemblent donc pas pour Monaco. 8e de L1 et finaliste de la Coupe de France la saison passée, l'ASM n'a déjà plus qu'un chantier sur le feu jusqu'en mai : assurer son maintien. Vu la teneur du spectacle proposé hier, la suite (à Auxerre puis contre Marseille) s'annonce aussi rugueuse que le début. S'inscrira-t-elle avec Guy Lacombe aux commandes de l'équipe ? La déconvenue d'hier, vécue avec aigreur sur le Rocher, pourrait bien relancer cette question dans le quotidien des dirigeants monégasques.

Entorse pour Malonga

Buteur, Chris Malonga a dû quitter ses partenaires avant la fin du temps réglementaire. Le staff médical de l'ASM craint une entorse de la cheville gauche

Banide remplace Lacombe

L'AS Monaco n'a pas perdu de temps. Après avoir limogé dans la journée Guy Lacombe, les dirigeants monégasques ont nommé, ce lundi en fin d'après-midi, Laurent Banide au poste d'entraîneur de l'ASM. Pour rappel, le technicien de 42 ans avait occupé cette fonction d'octobre 2006 à juin 2007 et était auparavant, pendant près de dix ans, éducateur au centre de formation de l'ASM.

Lacombe part, Banide revient
Guy Lacombe a été démis de ses fonctions deux jours après l'élimination de l'ASM en Coupe de France. Laurent Banide le remplace.




Guy Lacombe a été viré de Monaco. (

Info PAULOT II LE POULPE SOUVERAIN DES PRONOSTIQUEEURS : selon ses informations, les dirigeants de l'AS Monaco pays du casino
ont pris la décision de démettre de ses fonctions Guy Lacombe ce lundi, deux jours après l'élimination du club à Chambéry (1-1, 2 tirs au but à 3). L'entraîneur du club de la Principauté était sous contrat jusqu'en juin prochain. Son remplaçant est d'ores et déjà connu : il s'agit de Laurent Banide, qui a déjà dirigé l'ASM entre octobre 2006 et juin 2007. L'information a été officialisée par le club de la Principauté officiellement

nous voyons là lacombe en train de reflechir à sa prochaine destination
viré de PARIS ...RENNES MONACO
A CHAQUE FOIS JE DESCENDS DE NIVEAU
je vais qd meme pas atterrir à RODEZ EN NATIONAL

AS Monaco: Lacombe tombe du Rocher. Publié le mardi 11 janvier 2011 à 07H11
Guy Lacombe à l’ASM, c’est fini. L’intéressé était amer et « déçu » hier soir.

Serge Haouzi

Le fil sur lequel tenait en équilibre Guy Lacombe depuis le mois de décembre a fini par casser. L'humiliante élimination aux tirs au but à Chambéry (CFA 2), s'ajoutant aux mauvais résultats du club en championnat (17e place) et à des choix sportifs parfois mal perçus, a convaincu les dirigeants monégasques de changer d'entraîneur, même si l'idée d'attendre une nouvelle fois deux matchs pour voir (Auxerre et Marseille) a été énvisagée.

La décision a été prise dimanche soir, lors d'une réunion dans les bureaux de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB) que dirige Etienne Franzi, par ailleurs président de l'ASM, et officialisée hier en fin d'après-midi après que Marc Keller, le directeur général, en ait averti Guy Lacombe, forcément déçu par la nouvelle. « Il a été considéré que les conditions de la défaite à Chambéry, intervenant après une très décevante première partie de championnat (...), nécessitaient une réorganisation de l'encadrement de l'équipe professionnelle », est-il indiqué dans le communiqué officiel du club.

Quel avenir pour Amitrano et Schmidt ?

Guy Lacombe et son adjoint Alain Ravera, dont les contrats couraient jusqu'en juin, ont donc été démis de leurs fonctions à la tête de l'équipe première.

Celle-ci sera désormais dirigée par Laurent Banide, qui a déjà brièvement entraîné l'ASM en 2006-2007, et vraisemblablement Bouziane Benaraibi. Tous deux devraient s'engager au moins jusqu'à la fin de la saison prochaine (juin 2012).

Une conférence de presse est prévue ce matin au stade Louis-II, avant le premier entraînement du groupe avec son nouveau staff.

Les joueurs en profiteront pour savoir s'ils continueront à côtoyer André Amitrano (entraîneur des gardiens) et Christian Schmidt (préparateur physique).

Les dirigeants monégasques souhaitent les entraîner dans le nouveau projet établi. Néanmoins, il n'est vraiment pas sûr que les deux hommes, très proches de Guy Lacombe, acceptent de rester dans l'aventure...

Une nouvelle histoire dans laquelle certains joueurs pourraient bien rebondir. C'est le cas de Dieumerci Mbokani, que Lacombe ne désirait plus dans le groupe, et peut-être même d'Alejandro Alonso. Si l'avenir des deux hommes semblait passer exclusivement par un départ du Rocher dès ce mois de janvier, la donne vient brusquement de changer

AS Monaco: Banide retrouve la lumière.Publié le mardi 11 janvier 2011 à 09H26
Laurentbanide de retour aux affaires en Principauté.

Ce matin, la plupart des joueurs feront connaissance avec leur nouvel entraîneur, Laurent Banide. D’autres retrouveront simplement un homme qui les a vus grandir avant qu’ils ouvrent la porte du monde professionnel. C’est le cas des Nkoulou, Mongongu, Ruffier, Muratori ou Mangani, qui l’ont côtoyé lorsqu’il était éducateur au centre de formation.

C’était avant l’automne 2006, avant que ‘‘Lolo’’, fils de Gérard (1), succède à Laszlo Bölöni aux commandes de l’équipe première monégasque pour une première opération sauvetage, après plus de dix ans passés à la formation. Lorsqu’il reprit l’équipe en main, elle se traînait en queue de peloton (19e de Ligue 1).

Avec Benaraibi comme adjoint

Quelques mois plus tard, les Meriem, Cufre, Menez et Piquionne terminaient la saison en 9e position. Une progression linéaire qui n’allait pas empêcher les dirigeants d’alors (Pastor, Brianti, Keller) de ne pas reconduire Laurent Banide et son adjoint Henri Stambouli au terme d’un feuilleton rocambolesque, préférant bâtir l’avenir autour d’un tandem Ricardo-Petit.

Parti fâché, Banide, 43 ans à la fin du mois, retrouva plus tard goût au métier dans le Golfe Persique. Au Qatar, puis à Dubaï. En 2010, son nom circula bien du côté du Gym, et même Arles-Avignon. Mais il semblait s’être fait à cette vie professionnelle loin du championnat de France et de la Principauté, où il rentrait néanmoins régulièrement. Finalement, c’est à Monaco, « son » club où il a gardé de fidèles soutiens, qu’il s’apprête à rebondir en Ligue 1. Avec, comme adjoint, Bouziane Benaraibi, ancien entraîneur de l’équipe C de l’ASM, qui l’avait déjà secondé dans le Golfe. Interrompue en juin 2007, l’histoire de ‘‘Lolo’’ Banide à Monaco va désormais pouvoir continuer de s’écrire.

*Ancien joueur et entraîneur de l’ASM, avec qui il a gagné la Coupe de France (1980) et été sacré champion de France (1982).