BAYONNE LES BASQUES BONDISSANTS CFA2 GROUPE SUD OUEST H

Mauvaise opération pour les Basques, qui restent coincés à la dernière place, avec un seul petit point au compteur

JOURNEE 6
Samedi 10 septembre 2011
18H00 Le Poire Sur Vie(19 ) Aviron Bayonnais Fc(20)


bataille pour le maintien previsible et prévue

PATHETIQUE

06h00 0 commentaire(s)

Toujours en quête d'une première victoire
Le Poire sur Vie - Aviron Bayonnais Les deux derniers ex æquo du classement n'ont toujours pas remporté de match et enchainent nuls et défaites
Pas de temps mort, entre Le Poiré et Bayonne, hier soir, au stade de l'Idonnière. Ce match comptant pour la 6e journée est déjà crucial, les deux équipes pointant à la dernière place de leur championnat, toujours en quête d'une première victoire. Le Poiré donne le ton en se procurant les meilleures occasions. Frappe sur le poteau pour Simon (10e), tir lobé pour Bourgaud (11e), qui tente à nouveau sa chance (16e), Le Mat qui s'y met à son tour (21e) : ça barde pour les Bayonnais qui n'ont d'autre choix que de faire le dos rond, sans pour autant se laisser acculer dans leurs 30 mètres.

Bien que privés de Djoman et Jacuzzi, les Vendéens poussent, à l'image de Simon qui se rappelle sans doute au bon souvenir de ses anciens partenaires. L'ex-attaquant basque, lancé par Bourgaud, déboule côté droit prenant de vitesse son vis-à-vis mais décidément rien n'y fait. Au centre, Le Mat est trop court, le ballon lui file sous le nez, et la defense adverse s'en tire à bon compte (25e). L'Aviron Bayonnais est ballotté ne parvenant que rarement à s'immiscer dans la moitié de terrain rivale. Qu'importe d'une certaine manière, car c'est sans conséquence sur le tableau d'affichage.



À la mi-temps, les Genôts ont beau s'être montrés déterminés, et dominateurs territorialement, ils n'ont pas réussi à se montrer constants, ni à prendre l'avantage, révélant une autre de leurs difficultés dans ce National qu'ils découvrent, celle de marquer des buts : trois seulement, lors de leurs cinq sorties précédentes. Bayonne a fait moins bien encore ne trouvant le chemin des filets qu'à deux reprises. Dans ces conditions, est-il si surprenant de voir les deux formations regagner les vestiaires, sur un score nul et vierge, à peine moins défavorable aux visiteurs qu'aux locaux. À ce moment-là, on est loin d'imaginer la suite…

L'égalisation litigieuse
Lamothe bénéficie, en effet, d'un coup franc lointain, en début de seconde période (47e). Anodin, semble-t-il, sauf pour Levacher, le gardien du Poiré, qui se laisse curieusement surprendre. L'Aviron n'en demandait pas tant. Une ouverture du score improbable, au vue de la physionomie de la rencontre. La douche froide pour Le Poiré qui n'en avait franchement pas besoin et contraint désormais à redoubler d'efforts pour espérer revenir au score. Heloïse montre la voie à suivre, son tir étant détourné en corner par Duhour (74e) sauvé ensuite, sur sa ligne, par l'un de ses défenseurs sur une tête de Lamy (74e).

Ça chauffe pour Bayonne dont l'avantage, flatteur, ne tient plus qu'à un fil. Il finira par être annulé sitôt Kifouéti, entré en jeu. Son centre échoue dans les pieds de Simon. L'ancien Bayonnais niche le ballon dans un trou de souris pour égaliser (77e). Logique, même si le but n'aurait pas dû être validé, le ballon, au moment du centre, ayant franchi la ligne… Requinqués par l'apport de sang neuf, les Genôts finissent en boulet de canon. En témoignent encore cette frappe de Heyman, auteur lui aussi d'une bonne rentrée (79e), et celle de Kifouéti (90e). Les Basques ont tremblé mais tiennent le nul qu'ils étaient venus chercher. Un moindre mal pour eux comme pour les Vendéens qui restent néanmoins derniers ex æquo au classement

à bayonne 20 h
groupe de Bayonne : Duhour, Atrous - Lamothe, Tunani, C. Touré, Matutu, Lalanne, R.Élissalde, Teixiera, Barbosa, Diafutua, Audinet, Oseï, Chort, Soubervie, Serra, Hilaire, Sanz, Pinau.



Le groupe de Vannes : Gauclin, Le Rouzic - Christophe, N’Diaye, Brillault, Bonnet, Kakou, Boe Kane, Youssouf, Jarsalé, Quintin, Mohamed, Loval, Le Tapissier, Gaffory, Haquin.

commission de discipline de la FFF.
1 match ferme : Kevin Tunani (Bayonne), à compter du 19.09

20H


Le groupe de Fréjus Saint-Raphaël : Dreyer, Rigaud - Gamondes, Fernandez, Joinville, Coué, Abardonado, Bouyarmani, Macquet, Betremieux, Scarpelli, Henaini, Daineche, Noyer, Keita, Vareilles.



Le groupe de Bayonne : Duhour - Soubervie, Tunani, Hilaire, C. Touré, Matutu, Lamothe, Lalanne, Bidegain, R. Élissalde, Guillou, Diafutua, Audinet, Teixeira Barbosa, Oseï.

Rouen ne se cache pas
Le club normand est à coup sûr l'une des équipes à battre cette saison. Sa réception, ce soir à Deschamps, est un sacré test pour les joueurs bayonnais.
Avec deux points pris par l'Aviron Bayonnais (contre Colmar et au Poiré-sur-Vie) sur ce début de saison en huit matches, on ne peut pas dire que la réception ce soir de Rouen, actuellement sur le podium, soit une bonne nouvelle pour les coéquipiers de Michel Bidegain. Les Rouennais ont annoncé la couleur en début d'année avec l'objectif de la Ligue 2 en point de mire. Le budget du club normand, plus de huit fois supérieur à celui de l'Aviron, sera-t-il un gage de réussite ? C'est en tout cas bien parti malgré le petit point pris sur les deux dernières rencontres disputées à Épinal et contre Niort et qui a sacrément freiné les ardeurs du groupe coaché par Éric Garcin.

L'Aviron connaît ses maux
L'Aviron Bayonnais, de son côté, vient d'enchaîner deux nouvelles défaites contre des gros outsiders à la montée en L2 (Vannes et Fréjus) : « Contre Vannes, on avait eu l'impression de vagues incessantes qui s'abattaient sur nous mais en regardant de nouveau le match à la vidéo, on s'est rendu compte que ce n'était pas tout à fait le cas », indique Manu Bafcop, le coach adjoint d'Alain Pochat. « On a surtout défendu trop bas et nos distances d'intervention sur les joueurs étaient trop lointaines », insiste-t-il.




Si on ajoute les deux facteurs et l'actuel manque de poids dans la zone de finition à l'opposé, les maux de l'Aviron sont bien ciblés pour ce début de saison. « Pour autant, et alors que les résultats sur le plan comptable ne peuvent pas nous satisfaire, on peut tirer un coup de chapeau aux joueurs », jure Manu Bafcop. « Il n'y a pas de résignation chez eux. Ils continuent de bosser sérieusement et savent qu'on s'en sortira par le travail, la solidarité. » Les valeurs du club en quelque sorte sur les précédentes années et qui ont permis à l'Aviron de se sortir de périlleuses situations : « On a appris ces dernières saisons que le championnat était très long et qu'une série de trois-quatre matches positifs te faisaient rebondir très vite », explique Manu Bafcop.

Pas de match facile
Mais si c'est bien de le dire, il faut aussi pouvoir concrétiser sur le terrain et contre les grosses cylindrées, ce n'est pas l'idéal : « On enchaîne avec des équipes très bien armées pour pouvoir jouer l'accession en L2 mais maintenant, y a-t-il des matches plus faciles que d'autres ? Toutes les équipes se battent pour grapiller des points quelle que soit leur situation », ajoute Manu.

Ce soir, contre des Rouennais en mal de points, il faudra sortir le bleu de chauffe : « Nous savons que nous avons du retard mais on est en train de trouver un effectif complet et équilibré. » Le FCR avait obtenu un point l'an dernier à Deschamps (3-3), zéro il y a deux ans (4-2) mais s'était imposé lors de sa première venue sur la Côte basque en 2005 (1-0). Un groupe de vingt joueurs était convoqué hier pour un dernier entraînement. Teddy Audinet, exclu mardi à Fréjus, est suspendu. Des doutes subsistaient encore hier sur les participations de Michel Bidegain et Loïc Matutu blessés mardi soir également

Le groupe de Martigues : L’Hostis, Vanni - Di Maria, Nicodème, Mezague, Belloumou, Nianzi, Ponge, Bertin, Freitas, Lafon, N’Zinga, Descamps, Bourgeois, Biakolo, Himmes.

Le groupe de Bayonne : Duhour, Lesca - Soubervie, Chort, Degoul, Bidegain, Touré, R. Elissalde, Tunani, Lamothe, Famery, Giron, Serra, Guillou, Audinet, Diafutua.

commission de discipline JEUDI 14

1 match ferme : à compter du 17/10
Diafutua (Bayonne)

6 éme tour de la coupe de France. en aquitaine
match se disputera le 29 ou 30 octobre.

Stade Bordelais (CFA2) - Bayonne (NAT

7ème tour de la Coupe de France 2011-2012,
Groupe J
•Auch Football (6) - Bayonne Aviron (3)

Deux Sevres

Pochat : '' On saura où on met les pieds ''
24/11/2011 05:31
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Les Bayonnais sont venus la dernière fois à Niort en août 2010. Luigi Glombard avait inscrit à cette occasion le premier des quatre buts niortais. - (dr) L'adversaire basque des Chamois niortais pour ce huitième tour a connu un début de championnat rocambolesque. Prêt à partir en CFA, Bayonne a été le neuvième et dernier club intégré au National, avec les quatre montées directes du niveau 4 et les quatre repêchages.


« On présente seulement 800.000 € pour tout le club, et on a dû recruter malin en tenant compte de notre budget et du nombre de contrats imposés », nous disait hier Alain Pochat, entraîneur de l'Aviron. C'est ainsi que Bayonne a jonglé avec les prêts de joueurs tels Atrous (Lens), Pinau (Gênes) ou Touré, de Lorient (*) ; une arrivée de Gueugnon stoppant ses activités pro, Famery ; et l'incorporation de jeunes joueurs régionaux tels Sanz (Villenave), Sarraberre (Dax), Lamothe (Anglet) ou encore Elissalde (Bordeaux B).
Après neuf journées d'insuccès, les Bayonnais ont enfin démarré. Allant battre le Red Star, puis s'imposant à domicile face à Nîmes et Épinal. 11 points pris sur 18 possibles sur les six derniers matchs. En parallèle, cette série en Coupe forte comme Niort de trois qualifications préalables.


« On sort deux CFA 2 lors des 5 e et 6 e tour, rappelle Alain Pochat. Contre Anglet, c'était un gros derby, jamais simple, mais on a bien sorti notre épingle du jeu. Face au SBUC, on se qualifie aux tirs au but, notre gardien Ximun Duhour multipliant les exploits. A Auch enfin, une DH, c'était le match-piège. On a su s'en sortir. »
Rencontrer Niort deux fois de suite n'émeut pas plus que cela le technicien bayonnais : « Il faut bien séparer les choses, on a d'abord un match de championnat à gérer, dans une compétition où nous avons été mal récompensés à son entame ; ensuite seulement, il faudra tenter le défi de se qualifier pour les 32 es . Au moins, on aura des données très précises sur notre adversaire. On saura où on met les pieds... »

(*) Retenu en sélection, il ne sera pas présent à Niort ce samedi.

Le club de Bayonne tient sa nouvelle recrue. Les Basques ont obtenu le prêt de Chaker Alhadhur pour toute la saison. Le défenseur de 19 ans, qui appartient au FC Nantes, devait au préalable partir du côté d'Epinal mais son prêt n'a pas pu être homologué. Du coup, il portera jusqu'en juin prochain les couleurs de l'Aviron bayonnais en National.

L'Aviron Bayonnais n'est pas passé loin
Les Basques ont fait front mais sont éliminés (3-2). Un état d'esprit à garder pour le championnat.


Rémi Elissalde et ses coéquipiers ont fait preuve d'un bon état d'esprit. Mais insuffisant.

On a réussi l'entame de match parfaite avec un but rapidement inscrit, on les bouscule, on voit qu'ils sont surpris mais on leur offre quasiment les 2 buts qui les remettent en selle » a regretté Alain Pochat joint hier au retour du match contre Niort. Le début de rencontre samedi soir a été complètement fou entre Niortais et Bayonnais. On s'est rendu coup pour coup et après 20 minutes de jeu, tout est à refaire ou presque, puisque les deux équipes sont encore dos-à-dos (2-2). « C'est dommage de les avoir remis sur les rails car ils marquent 2 buts alors qu'ils n'ont pas d'occasions mais c'est ce qui se passe par la suite qui est vraiment rageant » indique le coach bayonnais.

En infériorité numérique




La suite, dans l'ordre, ce sont les deux avertissements que récolte Jordan Chort juste avant la pause, le troisième but Niortais en supériorité numérique entaché d'une faute de main du buteur et l'égalisation refusée aux joueurs basques en fin de match. « Ce qui m'ennuie le plus, c'est que l'arbitre a l'habitude des matchs de L1, il sait que pendant le match, il va y avoir quelques duels et il a tendance à plutôt protéger l'équipe qui est mieux classée » explique Alain. « Sur le deuxième jaune à Jordan, il n'y a absolument rien, ça se passe devant notre banc ! » renchérit-il. Du coup, son Aviron est obligé d'évoluer en infériorité numérique toute la seconde période. « Mais, même là, j'ai l'impression qu'on contient bien les Niortais, on fait deux lignes de quatre, on descend le bloc et on ne concède pas énormément d'occasions. Et puis, on encaisse ce troisième but. Mes joueurs me disent que le buteur (Durak) s'emmène le ballon de la main. Mais l'arbitre ne le voit pas » enchaîne Alain. Ça fait beaucoup de coups du sort contraires pour les joueurs basques qui ne sont même pas au bout de leur peine puisqu'ils arrivent à égaliser. « Là aussi, de là où je suis (NDLR : Alain Pochat a suivi la seconde période en haut de la tribune), on voit un de leurs défenseurs percuter leur gardien. Et l'arbitre, il me semble, valide en première intention le but avant de revenir à une faute imaginaire » peste l'entraîneur basque. « Là, ce ne sont pas juste 3 points de perdus. Il y avait 45 000 euros en jeu, peut-être une affiche à proposer à notre public et ça se joue sur deux ou trois décisions controversées. À l'arrivée, on perd contre une équipe de Niort qui ne nous a pas mis en difficulté plus que ça » termine Alain Pochat.

Des points positifs

Heureusement, enfin si l'on peut dire ça comme çà, il y a quelques bonnes nouvelles à sortir de ce match. Les Basques, amoindris par quelques absences, ont cependant tenu la dragée haute aux Niortais, « si on garde cet état d'esprit en championnat, cette envie de se battre, on s'en sortira » et puis Steve Pinau a inscrit un doublé, « c'est bien pour lui, pour sa première titularisation depuis longtemps avec nous et c'est bien pour l'équipe » conclut Alain Pochat.

Lui et ses joueurs ont cinq jours pour préparer la venue d'Orléans vendredi soir : les trois points sont obligatoires.

La tempête qui s'approche de la côte atlantique s'annonce très violente.
la rencontre entre Bayonne et Orléans prévue vendredi a été reporté à une date ultérieure

Steve PINAU le globe-trotter veut rebondir à Bayonne
Après une première moitié de carrière jalonnée par quelques succès et des capes internationales en moins de dix-neuf ans, Steve Pinau a ensuite connu la galère. Il veut oublier ces trois dernières années et repartir de l'avant. (par JD)





Steve Pinau : 10 buts pour son retour en coupe de France à Niort Steve Pinau est un véritable globe-trotter. A peine âgé de 24 ans, il a déjà connu six clubs, en commençant par le Centre de Formation et un peu de Ligue 1 avec Monaco, une cuillère de Série A Italienne au Genoa, un championnat Britannique avec les Hibernians en Ecosse, un peu de championnat Suisse à Lugano, une louche de Ligue 2 avec Arles et le National avec l'Aviron. Sans oublier un passage en Équipe de France des Moins de 19 ans et un Championnat d'Europe avec le maillot flanqué du Coq.
Que demander de plus ? Derrière ce parcours atypique se cache cependant une ascension fulgurante pendant une bonne décennie avant de connaître une zone d'ombre au cours des trois dernières saisons. Zoom arrière sur un début de carrière prometteur.


Des Sablons à l'équipe de France.
Steve a débuté aux Sablons, quartier du Mans, ville natale : « Au départ, j'ai joué au foot pour me retrouver avec les potes du quartier et on a eu de bons résultats de suite avec les poussins et les benjamins » se rappelle-t-il. « Et lors d'une journée de détection à Malicorne, j'ai été repéré par un recruteur de Monaco qui me propose de venir passer deux-trois jours pour visiter les installations. » Au départ, hors de question d'intégrer le Centre de Formation sur le Rocher. Il faut avoir 14 ans. « Je n'ai que douze ans et l'ASM me propose de me suivre jusqu'à l'âge adéquat mais il faut pour cela que je quitte les Sablons et que j'aille jouer à Meaux, dans la région Parisienne. » Steve quitte donc le cocon maternel pour s'installer chez son père : « Au final, c'est lui qui aura la dernière décision pour intégrer un centre de formation. Monaco, mais aussi Sochaux et le PSG s'intéressaient à moi » ajoute l'attaquant Bayonnais. « Les installations à Sochaux me plaisaient, le Camp des Loges à l'époque de Ronaldinho aussi » sourit-il. Bref, Steve pose ses valises dans la Principauté. Et commence ses gammes à l'ombre du club professionnel. Six ans de formation au cours desquels le Manceau va tout connaître ou presque. D'une première apparition en L1 contre l'OM en avril 2008 : « Je n'ai joué que dix minutes mais c'était quelque chose et ça récompensait six ans de travail ! » Deux mois plus tard, il est champion de CFA avec la réserve de l'ASM : « On a éliminé Sochaux en demi-finale 4-0 et on bat Lille en finale 1-0. » Et parallèlement, ses bonnes prestations ne passent pas inaperçues au niveau national puisque Steve intègre les rangs de l’'équipe de France des – de 19 ans : « Clairefontaine, le match contre la génération précédente des Nasri et compagnie, le Championnat d'Europe en Autriche et une élimination contre l'Espagne en demi-finale. A mon âge, avoir connu tout ça, c'était magnifique » insiste Steve.


Le retour de bâton et l'espoir.

du bleu de France à l'Aviron Le reste sera un peu moins réjouissant. Un contrat pro non signé à Monaco qui l'a formé et qui l'oblige à aller signer à l'étranger. Au Genoa en Italie plus précisément et pour quatre ans : « C'est un peu le début de la galère » préfère cependant oublier Steve. Enfin pas tout à fait quand même : « J'ai retrouvé deux très bons potes en Ecosse, Steven Thicot et Soulé Bamba, j'y ai vécu une expérience humaine enrichissante, je me suis forgé un gros mental là-bas parce que c'était difficile d'arriver dans un endroit que tu ne connais pas et ou tu ne vas pas beaucoup jouer. » Steve retourne en Italie à la fin de cette première saison, avant d'être de nouveau prêté, cette fois-ci en Suisse, à Lugano : « là, je n'étais plus trop bien dans ma tête, j'ai fait des blessures à répétition. Je reste six mois avant de me retrouver à Arles (ndlr : prêté encore une fois) qui montera en L1 à la fin de la saison. » Mais retour à la case départ, au Genoa à la fin de la saison. Et puis Bayonne se présente au début de cette troisième année de contrat : « J'ai été très bien accueilli mais je n'ai pas pu jouer avant le moins de novembre et je me re-blesse et je ne joue que des bribes de match par-ci par-là. » La quatrième année semble enfin la bonne. La fin du tunnel et un nouveau prêt sur les bords de Nive. Mais rien ne lui sera épargné. De nouveaux problèmes administratifs en début de saison l'empêchent de débuter la saison. Puis une blessure au genou l'éloigne des terrains pendant deux longs mois. Avant son retour en Coupe de France il y a quinze jours et un doublé malgré l'élimination (3-2) : «Ici, il n'y a pas de passe-droit. Si je suis sur le terrain, c'est que je mérite d'y être » poursuit Steve. « Évidemment, ces deux buts, c'est bien pour ma confiance mais pour l'équipe, ça été assez frustrant de se faire éliminer comme ça. Et en championnat, on est tous conscient qu'on n'a rien à faire dans cette position. Quand on sera au complet, on sera vraiment compétitif » conclut l'attaquant Bayonnais qui n'a pas perdu ses espoirs d'effectuer son retour au top niveau : « ça passera par des bons matches ici. Je ne dois pas brûler les étapes et je devrais faire beaucoup d'efforts » conclut-il.

JD
photos: Peio

STEVEN PINAU

Né le 11/03/1988 au Mans (72).
Poste : Attaquant.
Parcours : Débuts aux Sablons (1996-2001), Meaux (2001-2002), Centre de Formation de Monaco (2002-2008), Genoa (été 2008), prêt à Hibernian (Ecosse, sep.2008 - juin 2009), rp Genoa puis nouveau prêt à Lugano (Suisse, août 2009 – déc. 2009), prêt à Arles-Avignon (janvier 2010 - juin 2010), rp Genoa puis prêt à Bayonne (août 2010 -??).
International des Moins de 19 ans (2008).

Tommy Untereiner (Istres) et Chaker Alhadhur (Nantes) ont dejà rejoint le club sous la forme d'un prêt,
Bertrand Petit, le président de Bayonne, a confié à Sud-Ouest que deux renforts supplémentaires allaient bientôt arriver : "Nous devons également récupérer un autre attaquant de pointe et un défenseur latéral gauche en provenance de Saint-Etienne. Là aussi il s'agit de prêts", a-t-il expliqué

Football : fin de série pour le GFCOA.Publié le dimanche 15 janvier 2012 à 07h19 . Forts de leur incroyable série de douze victoires d'affilée, les joueurs du GFCOA auraient très bien pu mener au score avant même la fin de la première minute de jeu. L'ex-Bayonnais Gbizie, bien servi par son capitaine Poggi, trouve sur sa route Duhour, le gardien basque qui se couche bien sur la frappe de l'attaquant Corse. La réaction bayonnaise ne se fait pas attendre, mais l'imprécision dans le dernier geste empêche les joueurs d'Alain Pochat de se créer de réelles occasions.

En face, c'est toujours le même tandem qui se démarque mais cette fois-ci, Gbizie rate le cadre des neuf mètres (9e). Un manque de réalisme qui permet aux Bayonnais de rester vivants dans la partie.

Quelques instants plus tard, Colloredo tente une bicyclette que Duhour capte sur sa ligne (12e). Ajaccio a dominé le début de la partie et les Basques, qui ont eu du mal à trouver leur rythme, vont prendre les choses en main. Mais dans ses buts, Maury veille. Et l'on comprend aisément pourquoi le Gazélec possède la meilleure défense du championnat.

Le dernier rempart ajaccien sort deux grosses parades sur sa ligne et repousse la reprise de la tête décroisée de Bidegain (23e) ainsi que le coup franc de Soubervie qui prenait la direction de la lucarne (45e +2).

Enfin, il stoppe sans aucun souci la dernière frappe de Diafutua (45e +5). Les joueurs de Dominique Veilex n'ont cependant pas rendu une très belle copie, avec beaucoup de déchet dans la remontée de balle, certainement due aux efforts fournis la semaine précédente face au Téfécé.

Colinet manque un penalty

Au retour des vestiaires, l'Aviron tente bien de forcer le destin. Car si c'est une chose de bien contenir une équipe intraitable sur ses bases et certainement plus mature, c'en est une autre d'aller lui inscrire un but et de la faire vaciller.

D'ailleurs, la première occasion du second acte est à mettre à l'actif de Filippi, monté aux avant-postes et reprenant de la tête un corner frappé par Poggi (48e).

Mais les Basques se démènent pour aller chercher les trois points : Maury capte deux nouvelles tentatives de Diafutua (52e, 54e) et repousse un centre dangereux de Soubervie (58e). Mais le temps passe et fait les affaires corses.

Verdier a remplacé Gbizie et se montre de suite percutant mais sa frappe puissante passe à côté (61e). Et puis survient le tournant de la partie, lorsque Chort touche le cuir du bras dans sa propre surface de réparation. Le penalty est tiré par Colinet, mais détourné par Duhour sur sa ligne (73e) !

L'Aviron n'en demandait certainement pas tant et se prend à rêver. Soubervie joue une touche très rapidement et lance Famery dans la surface corse côté droit. Son centre est repris victorieusement du gauche au second poteau par Giron. Maury est enfin battu (82e, 1-0).

Le GFCOA tente bien de revenir derrière mais les Basques vont s'accrocher jusqu'au bout du temps additionnel. Un moindre mal pour les Corses : Rouen a été battu également et reste à quatre petits points