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L'AS Cannes célébrera Jean Varraud le 2 juin en présence de Zidane. Publié le mercredi 20 mars 2013 à 08h10 .

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. Tous seront réunis le 2 juin au stade Coubertin en l'honneur de Jean Varraud. Johan Micoud et Zinedine Zidane feront partie de la fête.

Joueur professionnel - une finale du championnat de France à son actif perdue en 1944 face à Bordeaux -, entraîneur puis recruteur ou plutôt découvreur de talents pour l'AS Cannes, Jean Varraud sera mis à l'honneur le dimanche 2 juin au stade Coubertin, à La Bocca, à l'occasion d'une belle journée pleine de surprises et de belles retrouvailles entre anciens joueurs du club cannois.

Pour avoir su détecter pendant plus de 20 ans des qualités hors du commun chez des gamins que d'autres n'auraient même pas subodoré, Jean Varraud pouvait s'enorgueillir d'avoir repéré des (futurs) grands noms du football français voire planétaire.

Zizou au rendez-vous

Parmi eux, il y a, bien sûr, Zinédine Zidane. À cette époque, le gamin de Marseille « tripote » la balle avec ses copains de quartier puis trouve une première structure de club à Septèmes. C'est là que l'œil averti de Jean Varraud va déceler la perle rare. Le recruteur cannois parvient à convaincre les parents du jeune Yazid (alors âgé de 14 ans) pour qu'il rejoigne le centre de formation de l'AS Cannes. La suite, tout le monde la connaît.

Outre le futur Zizou, double buteur en finale de la coupe du monde 1998, Jean Varraud aura également révélé de nombreux autres internationaux tels que Charly Loubet, Bernard Casoni ou Johan Micoud et bien d'autres joueurs encore qui auront fait de belles carrières professionnelles (Michel Dussuyer, Jean-Louis Garcia...).

Football. CFA. Rodez jouera ce soir, à partir de 19 heures, un match en retard à Cannes.
Ce soir, à 19 heures, stade Pierre-de-Coubertin, Cannes reçoit Rodez.

Arbitrage : M. Schmitt.

Rodez : Loustallot, Ramond, Barrabès, Coupin, Bobek, Bouscarrat, Congio, Assémat, Castanier, Chazottes, Erard, Faviana, Roumégous, Lorthioir, Boutabout, M'Dabhi

Leurs derniers résultats :

Marignane - Cannes, 0 à 0 ; Cannes - Martigues, 0 à 0 ; Bayonne - Cannes, 1 à 0.Saint-étienne II - Rodez, 0 à 1 ; Rodez - Tarbes, 2 à 0 ; Rodez - Colomiers, 0 à 2.

Leurs classements :

Cannes, septième, soixante-deux points, vingt-quatre matchs joués, dix victoires, huit nuls et six défaites, trente et un buts marqués pour dix-neuf buts encaissés, différence + 12.

Rodez, onzième, vingt-quatre matchs joués, cinquante-six points, neuf victoires, cinq nuls et dix défaites, vingt-sept buts marqués pour trente-neuf buts encaissés, différence - 12.

Après un samedi sans match en raison d'un fort brouillard monégasque mais avec un déplacement pour du beurre à Monaco, les Ruthénois se déplacent à nouveau ce soir sur la Côte d'Azur pour y défier Cannes dans son stade Pierre-de-Coubertin.

S'il y a quelques semaines, ce duel aurait pu paraître déséquilibré quand on se souvient de la leçon de football reçue à Paul-Lignon par les Aveyronnais, aujourd'hui les choses ont changé ou tout du moins un certain équilibre s'est instauré entre les deux formations.

Cannes, véritable rouleau compresseur lors de la première phase de ce championnat, accuse le coup maintenant depuis la reprise en janvier. En effet, les hommes de Jean-Marc Pilorget ne sont plus aussi souverains qu'ils ont pu l'être lors des dix-sept premières journées. Se retrouvant en septième place à déjà treize points du leader Colomiers, les coéquipiers de Paulin Voavy ne possèdent même que six points de plus que leurs adversaires de ce soir : Rodez.

Un seul succès sur les dix derniers matchs, voilà la triste statistique présentée par les Azuréens avant le début de cette rencontre en retard face aux «sang et or». Les Cannois, cependant, tout comme les Ruthénois, font partie des équipes ayant deux matchs en retard. Pour l'une ou l'autre équipe, ce genre de match, à ce moment de la saison, peut permettre en cas de victoire de rebondir, de se projeter vers l'avant au classement général et ainsi retrouver quelque peu de la confiance, surtout pour Cannes. Rodez, bien évidemment, depuis l'entame des matchs retour, est en pleine forme et attend de le démontrer à Cannes. Sur la phase retour, Cannes occupe une peu envieuse dix-septième place, tandis que Rodez avec ses deux matchs en retard est cinquième.

Les Cannois, ce soir, devant leur public, vont essayer de renouer avec cette victoire devant une formation ruthénoise qui va tenter de son côté de préparer au mieux la venue de Béziers, samedi, à Paul-Lignon.

S'il y a quelques mois les observateurs n'auraient donné aucune chance aux Rouergats de faire un bon résultat à Cannes, aujourd'hui la donne a changé. Le RAF, comme il a pu le faire à Hyères, Marseille-Consolat, Le Pontet ou, bien plus récemment, à Saint-étienne, est capable de s'imposer hors de ses bases.

Les Cannois parviendront-ils à retrouver de la motivation après cette lente et durable descente au classement général. En effet, véritables favoris de début de championnat pour l'accession en National, on voit mal, aujourd'hui, les hommes de Jean-Marc Pilorget rattraper en dix journées le retard consenti sur Colomiers, Marseille-Consolat ou bien Martigues, en pleine forme en ce moment. Rodez a vraiment toutes ses chances dans cette rencontre.

PILORGET DERNIERES SEANCES
LES DECONVENUES SUIVENT LES CONTREPERFS


CFA C GROUPE SUD 27 EME JOURNEE samedi 6 avril 2013 -SACREE JOURNEE
20:00 CANNES A S ( 7)/ MT DE MARSAN STADE ( 16)

football. CFA. Hier soir.
Hier soir, à Cannes (stade Pierre De Coubertin), Rodez bat Cannes, 2 à 1 (mi-temps : 0-2)

Arbitrage : M. Schmitt

But pour Cannes : Leroy (76e sur penalty)

Buts pour Rodez : Bouscarrat (25e), Lorthioir (32e).

Avertissements à Rodez : Bobek (18e), Congio (72e)

Cannes : Gavanon, Sidibe, Trouche, Clement, Dzierzynski, Vuillemot, Kone, Lopez-Peralta, Uzamukunda, Barreto, Delerue.

Rodez : Loustallot, Barrabes, Congio, Faviana, Roumegous, Castanier, Bobek (puis Assemat 43e), Erard (puis Ramond 68e), Lorthioir, Bouscarrat, Boutabout (puis Coupin 87e).

Les Ruthénois ont une nouvelle fois fait des merveilles, hier soir sur la pelouse du stade Pierre De Coubertin à Cannes, en s'imposant devant un des cadors de ce groupe C de CFA. Avec ce succès en poche, les Aveyronnais pointent à nouveau en huitième position au classement général avec six points d'avance sur Bayonne, premier reléguable et cinq points sur Monaco, quatorzième.

Avant le début de la rencontre, les fortes pluies s'étant abattues sur le rectangle vert azuréen a considérablement ennuyé les vingt-deux acteurs. Pourtant, les Ruthénois se montrent entreprenants et jouent malgré l'état de la pelouse dans le camp cannois. À la 25e minute, sur un coup franc de Julien Lorthioir, Sébastien Bouscarrat dévie le cuir de la tête et le propulse hors de porter de Jérémy Gavanon. Cannes assommé par cette ouverture du score «sang et or» ne parvient pas à trouver les solutions. À la 32e minute, les Rouergats enfoncent le clou. Julien Lorthioir d'un coup franc des dix-huit mètres trouve la lucarne de Gavanon. Rodez est sur un nuage et vire en tête à la pause, tout en ayant fait le break. Seule ombre au tableau, juste avant les citrons, Hugo Bobek se luxe le pouce et cède sa place à Clément Assemat.

Après cette première mi-temps nettement à l'avantage des visiteurs. Cannes prend enfin le jeu à son compte et accule les Rouergats dans leur moitié de terrain. Jean-Marc Pilorget lance toutes ses forces offensives dans la bataille afin de tenter le retour au tableau d'affichage. Paulin Voavy et Benoit Leroy, sur le banc en début de match font leur entrée. Le roseau ruthénois plie mais ne rompt pas. Anthony Loustallot et ses partenaires font des prouesses pour maintenir leur avantage. Toutefois, à la 76e minute, Paulin Voavy fait parler sa pointe de vitesse, Freddy Castanier accroche l'attaquant ascéiste dans la surface de réparation. C'est le penalty que Benoit Leroy convertit. Avec plus qu'un but de retard, Cannes intensifie sa domination mais Rodez, solidaire, déterminé à ne rien lâcher, tient son résultat et remporte quatre points précieux dans l'optique du maintien et se place même au bénéfice de ce succès a seulement trois longueurs de leurs adversaires du jour.

Au terme de la rencontre, Franck Plenecassagne était bien évidemment très satisfait de ce résultat : «Nous avons réalisé une très bonne entame de match. Le terrain est très rapidement devenu injouable. C'est le genre de match où vous devez être efficace sur les coups de pieds arrêtés. C'est ce que nous avons fait. En deuxième mi-temps Cannes a poussé en procédant par de longs ballons pour nous mettre en difficulté au vu de l'état du terrain. Nous nous sommes mis minables pour tenir notre score. Nous avons dû nous employer pour sortit de nombreuses situations chaudes mais nous avons fait preuve de solidarité et de détermination pour gagner ce match. Au sens propre comme au sens figuré nous n'avons pas fait ce déplacement pour rien.»


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LES DOUTES DE PILORGET
Jean-Marc Pilorget ne digère pas. L'entraîneur de l'AS Cannes ne peut que constater la défaite des siens à domicile contre Rodez (1-2). Un revers qui compromet l'objectif initial, la montée en National. Il reste neuf matches pour faire la différence : "on joue un match capital et pendant 40 minutes on n'y est pas. Tout reste encore jouable mais je me demande si cette équipe est capable de gagner neuf matches sur neuf", confie Pilorget

ET MAINTENANT ?
Aucune alternative n’est envisageableQuelle question ! On joue, on gagne, on rejoue, on regagne, on re-rejoue… et ceci neuf fois. Aucune alternative n’est envisageable tant les Ascéistes ont carbonisé les jokers qu’ils détenaient au soir de Noël. L’inconcevable déroute à domicile mardi face à des Ruthénois au plus mal financièrement en est la dernière illustration. Sans doute pas la moins hallucinante. Vaincre neuf fois en espérant que Colomiers et Martigues lâchent quelques points au hasard de leurs calendriers respectifs, tel est le devoir des joueurs de Pilorget. Alors on brûle le stock de cierges à Notre-Dame de la Castre, on campe devant la mosquée Al Madina ou on implore le rabbin David Moyal, mais on s’en remet au tout-puissant. On ne lésine pas sur l’invocation, on prie comme on est.

Parce qu’au regard de la dynamique en cours, la saison cannoise semble finie. Une victoire à Colomiers (un comble!), quatre nuls pour autant de défaites, l’AS Cannes avance au rythme de la tortue depuis le mois de janvier, après être partie à la vitesse du lièvre. Hélas, cela rappelle moins la fable que les courses olympiques de demi-fond. Vous voyez le blond qui mène la finale du 3.000 mètres pendant 5 ½ tours et voit 7 Kenyans le passer l’un après l’autre ? C’est un peu ça.

On fait (pas) l’bilan
A moins qu’un sursaut d’orgueil providentiel -décidément- ne pousse les Cannois à se ressaisir sans délai. La réception de Mont de Marsan, samedi à Coubertin, ne s’y prête pas tant qu’il y paraît. Les Landais antépénultièmes au classement restent sur un match nul méritoire face à la réserve lyonnaise. Ils appliqueront à coup sûr la bourrine recette qui sied aux adversaires des Rouge et Blanc. Tous derrière et bim, devant. Les trombes d’eau qui s’abattent sur la côte d’azur et délabrent la pelouse boccassienne favoriseront ce dessein.

Le travail en guise de thérapie express à défaut de miracle célesteOh non, il ne doit pas faire bon dans la tête des joueurs… Ils n’ont pourtant pas le choix, c’est dit, c'est redit. A l’entraînement de jeudi, Jean-Marc Pilorget a proposé l’une de ces séances qui regonflent le moral. Opposition 8 contre 8 sur terrain réduit avec deux gardiens, avalanche de frappes, intensité des duels, Chevalier II avait bonne allure. Le travail en guise de thérapie express à défaut de miracle céleste, voilà pour le bilan du moment. Avant que les questions qui inquiètent n’occultent la sphère sportive. Les observateurs et les fidèles du dragon n’auront bientôt que les problématiques financières en tête. Resteront ou partiront ? Vendront ou laisseront? Déposeront ou Renfloueront ?

Pas maintenant, pas tout de suite. Demain, c’est loin.

AS Cannes-Mont de Marsan 4-0
Les rouge et blanc ont renoué avec la victoire ce soir à Coubertin en l'emportant très largement face aux Montois. Vuillemot à la première minute puis après la pause Uzamukunda sur pénalty, Delerue et enfin Leroy d'une magnifique frappe en pleine lucarne ont permis aux Ascéistes de retrouver le goût de la victoire. .

JOURNÉES DE DÉTECTION
L'AS Cannes prépare déjà l'avenir. Durant trois jours, le club organisera des journées de détection. Le mardi 16 avril pour les enfants nés en 1999, le mercredi 17 avril pour ceux nés en 2001 et 2002 et le vendredi 19 avril pour les jeunes joueurs nés en 2000. Rendez-vous à partir de 13h30 sur le stade Chevalier 3 à Cannes la Bocca.

UNE VICTOIRE POUR ESPÉRER
L'AS Cannes a renoué avec le succès ce soir. Les joueurs de la Croisette se sont largement imposés 4-0 face à Mont-de-Marsan. Une victoire qui permet aux hommes de Jean-Marc Pilorget de repasser sixièmes avec 63 points... et un match en retard encore à disputer. Même s'il est mince, l'espoir demeure pour les Rouge et Blanc.

UNE BELLE OCCASE POUR LES CANNOIS
CFA CA VA COMMENCER A Y ETRE CHAUD DANS CE GROUPE SUD
28 EME JOURNEE vendredi 12 avril 2013 / 19:00 PAU F C(12) / CANNES A S (6)

TESTS POUR 1 DES FAVORIS DEFAITE INTERDITE
CFA GROUPE SUD C /DES MATCHS DECISIFS
MATCH EN RETARD mercredi 17 avril 2013 - 20:00 CANNES A S(6) / BEZIERS A S (12)
29 EME JOURNEE samedi 20 avril 2013 20:00 CANNES A S(6) / MARSEILLE CONSOLAT G(3)

bienvenou a écrit:
CFA GROUPE SUD C /DES MATCH DECISIF
MATCH EN RETARD mercredi 17 avril 2013 - 20:00 CANNES A S(6) / BEZIERS A S (12) 2 A 0

Contact Il n’y a pas eu de miracle, hier soir à Cannes. 18 avril 2013 Deux buts inscrits en début de chaque mi-temps à la 6e par Vareilles, bien servi par Voavy et à la 58e par Voavy lui-même auront suffit à anéantir les espoirs des blaugrana de ramener au moins un point de ce voyage périlleux sur la côte d’azur.

AS Cannes-Béziers 2-0
Dans le dernier match en retard qui leur restait à jouer, les rouge et blanc ont disposé de Béziers sur le score de 2-0 ce soir. Cette victoire permet de reprendre la deuxième place du classement. Un but par mi-temps avec le même détonateur Paulin Voavy, voilà le court résumé de ce match en retard animé auquel auront assisté les spectateurs de Coubertin. En tout début de match d'abord après avoir éliminé plusieurs joueurs dans l'axe, l'international malgache décale Patrice Vareilles à la limite du hors-jeu qui fait parler toute son expérience pour battre en face à face le portier visiteur. Ensuite à la 55ème minute, le joueur de poche ascéiste élimine dans la surface et bat le gardien d'une frappe à bout portant. Seule ombre au tableau, l'expulsion de Romain Rambier en fin de match sur un carton rouge direct qui a fait suite à un tacle jugeait trop appuyer par l'arbitre de la rencontre.
Une victoire qui permet aux hommes de Jean-Marc pilorget de reprendre seul la deuxième place du classement à huit longueurs du leadear columérin. Samedi à 20h Marseille-Consolat sera à Coubertin pour la 29e journée, l'occasion de continuer la série positive enclenchée et de distancer cet hôte d'un soir

Ziad Fakhri : "Le plus dur reste à venir !"
Toujours aussi investi et passionné, le président de l’AS Cannes a pris le temps de se poser pour le site officiel et d’évoquer en toute sincérité sa relation avec les couleurs rouge et blanche, son rôle et la situation du club. Depuis votre arrivée en janvier 2009 on sent qu’au fil des saisons, le club a gagné en maturité en terme d’organisation et dans son approche du milieu du football. Est-ce également votre sentiment ?
Complètement et heureusement ! Il s’agit de notre première expérience à la tête d’un club et encore aujourd’hui nous sommes de jeunes dirigeants. Certaines circonstances ont fait que nous avons accumulé beaucoup d’expérience et j’espère que l’avenir nous permettra d’encore grandir dans cette fonction. Quatre ans c’est à la fois peu et énorme en terme de vécu. Nous sommes passés par des sensations et des sentiments différents, moyens ou bons par périodes. Jusqu’à aujourd’hui cela reste forcément mitigé parce qu’un club grandit quand il parvient à réaliser une saison couronnée par une récompense. On bénéficie d’infrastructures exceptionnelles pour le niveau, d’une organisation interne très professionnelle, mais aujourd’hui la principale maturité doit venir du terrain. Nous n’avons jamais caché que nous souhaitions structurer l’AS Cannes de façon à retrouver le monde professionnel pour pouvoir pérenniser le club. Nous sommes prêts à ce niveau, mais sans les résultats cela ne servira à rien. Dans le football, la locomotive reste l’équipe.

Dans le domaine du recrutement, avez-vous le sentiment que le club a également franchi un palier ?
En matière de recrutement la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. Par contre ce qui est sûr c’est que nous avons mis en place une cellule de recrutement gérée par Olivier Miannay qui a pour but de limiter la marge d’erreurs. Des joueurs sont suivis sur la durée, des renseignements sont pris sur leur personnalité, l’objectif étant de connaître aussi bien l’homme que le joueur. Aujourd’hui on connaît mieux les codes du milieu du foot, même si je dois avouer que certaines choses m’exaspèrent. Je profite d’ailleurs de cette question pour préciser que l’on n’a jamais surpayé de joueurs comme ont pu le fantasmer certaines personnes par le passé. Par contre, le marché a évolué depuis deux saisons avec en toile de fond une crise économique qui touche également le football. Le marché du foot est moins gourmand, on a sans doute progressé dans notre approche des négociations, mais à aucun moment (je le répète) nous avons surpayé des joueurs depuis notre arrivée à la tête du club.

Comment vivez-vous le quotidien du club de Dakar ?
C’est forcément difficile d’être loin, même si les moyens de communication me permettent d’être au fait de tout ce qui se passe au club au quotidien et de pouvoir assumer mes fonctions. J’ai Xavier Nielsen, Olivier Miannay ou Jean-Marc Pilorget plusieurs fois par jour au téléphone. La distance n’est donc en aucun cas un frein dans la prise de décisions. Par contre c’est certain qu’en termes d’épanouissement et de plaisir personnel, c’est compliqué à gérer, surtout les soirs de match. D’un autre côté, cela me permet d'avoir du recul et de ne pas prendre de décisions à chaud. Pour autant je n’ai pas l’impression d’abandonner le groupe parce que je suis pleinement concerné et que je viens malgré tout très régulièrement. La seule raison qui ne me permet pas d’être là au quotidien est professionnelle, mais mon cœur et mon esprit restent en permanence à Cannes.

Des actions du club pourraient-elles être mises en place au Sénégal à l’avenir ?
Oui bien évidemment, mais chaque chose en son temps. On a toujours eu cette volonté et on ne s’en est jamais caché, mais c’est encore prématuré de penser à ça. On va dire que cela reste dans un coin de notre tête parce qu’il y a un vivier de joueurs exceptionnel au Sénégal. On le fera si on peut un jour, mais pour cela la priorité va une nouvelle fois au terrain et à nos résultats. La mise en place d’actions de ce type s’envisage sur le moyen terme et nécessite de retrouver des niveaux supérieurs.

Le club a été actif durant le mercato avec la signature de trois joueurs dans le secteur offensif. Quel est votre rôle dans le processus de recrutement ?
Il est multiple dans le sens où je suis le processus de recrutement du début à la fin. Il n’y a aucune piste explorée sans que j’en sois tenu informé. Ce n’est pas dans un souci de tout contrôler, mais simplement parce que c’est un aspect du foot qui m’intéresse beaucoup. Olivier Miannay est en charge de la cellule recrutement et travaille en collaboration avec le staff sur les profils de joueurs recherchés. Quand de mon côté, je vois ou j’entends parler d’un joueur, je leur en fais part également. Pour vous résumer le mode de fonctionnement, l’accord sportif est donné par Olivier Miannay et Jean-Marc Pilorget, tandis que l’accord financier est validé par Xavier Nielsen et moi-même.

Vous avez fait le déplacement à Colomiers avec l’équipe. Etait-ce important pour vous de montrer au staff et au groupe que vous êtes à leurs côtés dans la passe difficile que traverse l’équipe ?
Ce n’est pas le premier déplacement que je fais, mais là je tenais particulièrement à être avec eux. On vit une période difficile et je voulais avoir un signe fort pour leur montrer que l’on était tous ensemble et que la hiérarchie n’a pas d’importance dans ces moments difficiles. Quelque soit le nombre d’heures de bus, on est tous dans le même bateau et c’est en ne formant qu’un que l’on va faire front et relever la tête. C’est un geste symbolique, mais je tenais à le faire.

Quel est votre sentiment sur le déroulement de la saison jusqu’à aujourd’hui ?
Je suis satisfait dans l’ensemble même si tout n’est pas parfait. La dernière période a été mitigée, on a laissé filer beaucoup de points. On savait que cette saison allait être compliquée, que personne ne nous ferait de cadeaux… mais ce qui me dérange c’est que nous en avons fait et ça ce n’était pas prévu. Ce que j’ai vu contre Le Pontet partiellement et à Colomiers me laisse penser que nous sommes sur la bonne voie. Même si nous étions en supériorité numérique, la tâche n’était pas facile pour autant, il suffit de constater le nombre de matchs que l’on a gagné en infériorité numérique lors de la première partie de saison pour constater que c’est souvent facteur de surmotivation. Maintenant, il faut garder en tête que le plus dur reste à venir.

Quels sont les éléments selon vous qui seront déterminants sur la fin de saison ?
Je pense que l’état d’esprit et la régularité seront les clés de la réussite de notre fin de saison. Je sais que le groupe a une bonne mentalité et cette volonté de gagner. Il faut désormais qu’il démontre cet esprit conquérant lors de chaque match. Nous devons garder en tête la performance à Colomiers et reprendre notre marche en avant dès ce week-end dans un match qui s’annonce compliqué face à Rodez. Pour le moment, nous sommes dans les clous, on a pu constater que les choses peuvent aller très vite dans les deux sens, à nous de rester souverain.

A n’importe quelle période durant vos 4 années de présidence vous avez toujours gardé le soutien des supporters. Avez-vous conscience de cette relation privilégiée qui vous lie ?
Complètement et j’en suis très fier ! Sans aucune démagogie et je leur avais d’ailleurs dit à l’époque de vive voix, je ne pense pas que je serai resté il y a 1 an ½ sans cette marque de soutien et de confiance. Cela n’empêche que je peux comprendre leur frustration parce qu’on est animé des mêmes sentiments, mais ils ont toujours su faire la part des choses et rester derrière leurs couleurs. En début de saison, ils ont contribué activement aux victoires à domicile lorsque nous étions en infériorité numérique. Ils ont remplacé le joueur expulsé et ont permis à l’équipe de tenir les scores par leur soutien. Depuis notre arrivée à la tête de l’AS Cannes, je n’ai jamais voulu dissocier personne dans notre aventure. Chaque entité du club a sa place et son rôle à jouer. Nous avons besoin du soutien de nos supporters pour les matchs, mais aussi tout au long de la semaine pour pouvoir leur offrir ce moment qu’ils attendent en fin de saison.

Le groupe pour Béziers mercredi 20h
Voici les joueurs retenus par Jean-Marc Pilorget pour la réception de Béziers en match en retard ce mercredi 20h à Coubertin : Gardiens : Gavanon, Beuve
Défenseurs : Clément, Trouche, Dzierzynski, Sidibé, Rambier
Milieux : Leroy, Lopez Peralta, Vuillemot, Voavy, Barreto
Attaquants : Miranda, Delerue, Uzamukunda, Vareilles

bienvenou a écrit:AS Cannes-Béziers 2-0
Dans le dernier match en retard qui leur restait à jouer, les rouge et blanc ont disposé de Béziers sur le score de 2-0 ce soir. Cette victoire permet de reprendre la deuxième place du classement. Un but par mi-temps avec le même détonateur Paulin Voavy, voilà le court résumé de ce match en retard animé auquel auront assisté les spectateurs de Coubertin. En tout début de match d'abord après avoir éliminé plusieurs joueurs dans l'axe, l'international malgache décale Patrice Vareilles à la limite du hors-jeu qui fait parler toute son expérience pour battre en face à face le portier visiteur. Ensuite à la 55ème minute, le joueur de poche ascéiste élimine dans la surface et bat le gardien d'une frappe à bout portant. Seule ombre au tableau, l'expulsion de Romain Rambier en fin de match sur un carton rouge direct qui a fait suite à un tacle jugeait trop appuyer par l'arbitre de la rencontre.
Une victoire qui permet aux hommes de Jean-Marc pilorget de reprendre seul la deuxième place du classement à huit longueurs du leadear columérin. Samedi à 20h Marseille-Consolat sera à Coubertin pour la 29e journée, l'occasion de continuer la série positive enclenchée et de distancer cet hôte d'un soir

DELERUE AVEC CANNES CONTRE CONSOLAT
Jean-Marc Pilorget a retenu un groupe de 16 joueurs pour affronter Marseille-Consolat, samedi à 20h au stade Pierre de Coubertin. Franck Delerue, l'ancien de Cap d'Ail, est encore une fois dans le groupe.

Gardiens : Gavanon, Beuve,

Défenseurs : Clément, Soumah, Dzierzynski, Sidibé, Gamondes,

Milieux : Leroy, Lopez Peralta, Vuillemot, Voavy, Barreto,

Attaquants : Miranda, Delerue, Uzamukunda, Vareilles

commission de discipline concernant les clubs de CFA :
1 match ferme à compter du 22.04 : Labor (MonacoB), Tisserand (MonacoB)

!!!

Cannes
37' Vareilles
1 - 0

bataille d" extremes UNE BELLE OCCASE POUR LES CANNOIS
SINON COLOMIERS PRET A DECOLLER AVEC SON AIRBUS
CFA GROUPE SUD C // 30 EME JOURNEE samedi 27 avril 2013 20:00ALBI U S(17) / CANNES A S (3)

commission de discipline
3 matchs ferme à compter du 18.04 : Rambier (Cannes)