AFRIQUE DU SUD

DA FONSECA LE COMMENTATEUR DE CANAL + SPORT
DISAIT AVOIR VU 3 MATCHS DE PREPARATION
ET QU"IL LES TROUVAIT TIMIDES EN ATTAQUE ET
QU" IL NE LES VOYAIT PAS SE QUALIFIER DANS LEUR POULE A




L'Afsud ne «craint personne»
À cinq jours de l'ouverture de la Coupe du monde, Carlos Alberto Parreira, l'entraîneur de l'Afrique du Sud, a fait part dimanche de son optimisme.
Nous pouvons désormais rêver d'accomplir quelque chose
À cinq jours de l'ouverture de la Coupe du monde, Carlos Alberto Parreira, l'entraîneur de l'Afrique du Sud, a fait part dimanche de son optimisme.

Méthode Coué ou conviction réelle ? Carlos Alberto Parreira a affirmé dimanche que l'Afrique du Sud «ne craint personne». «Tout le monde doit nous respecter», ajoute le sélectionneur des Bafana Bafana, qui s'appuie sur le bilan actuel de son équipe : trois succès d'affilée, pour, au total, aucune défaite en douze matches. Après avoir affronté des formations de niveau assez faible, l'Afsud a battu samedi le Danemark (1-0), autre qualifié pour la phase finale. Un succès étriqué mais hautement symbolique pour Parreira. «La voie que nous avons choisie pour la Coupe du monde s'avère être la bonne. Les joueurs ont adhéré à une idée de jeu au sol, et à une organisation».

Champion du monde à la tête du Brésil en 1994, Parreira ne se risque pas à prédire que les Bafana Bafana vont soulever le trophée. Il a juste la certitude que «l'équipe est prête et va entrer dans le tournoi avec confiance». «Nous pouvons désormais rêver d'accomplir quelque chose», lance-t-il avant de tempérer un brin son propos lorsqu'il se penche vers le match d'ouverture, vendredi contre une équipe du Mexique qui s'annonce coriace. «Le Mexique a montré qu'il a une grande équipe. Nous nous trouvons dans un groupe difficile et il faut considérer chaque match comme une finale». Avec l'atout d'évoluer à domicile. «Les gens sont derrière nous parce qu'ils voient que l'équipe a progressé. Ils sont à nouveau tombés amoureux des Bafana Bafana».

H MOINS 22

les compos probables;;;;;;

Ce sont eux qui auront l'honneur d'ouvrir cette Coupe du monde en Afrique du Sud et
les premiers à fouler la pelouse du Soccer City de Johannesburg.
Voici les compos probables de l'Afrique du Sud et du Mexique qui s'affrontent vendredi à 16 heures

Arbitre: Rashan Irmatov (UZB
.

Afrique du Sud:
Khune - Gaxa, Khumalo, Mokoena (cap.), Masilela - Letsholonyane, Tshabalala, Pienaar, Dikgacoi (ou Khuboni), Modise - Mphela. Sélectionneur: Carlos Alberto Parreira (BRA)

Mexique:
Perez - Aguilar, Osorio, Rodriguez, Salcido - Juarez, Rafael Marquez (cap.), Torrado - Dos Santos, Hernandez (ou Blanco), Vela Sélectionneur: Javier Aguirre

Que la fête commence !


La 19e Coupe du monde de l'histoire débute vendredi en Afrique du Sud.
La 19e Coupe du monde débute ce vendredi pour 31 jours et 64 matches. Une première africaine, un favori espagnol et des rêves en bleu. Avant tout, un immense plaisir.

Le foot dans son plus bel habit de lumière. Comme tous les quatre ans, le sport roi lance son invitation planétaire. De celles qui ne se refusent pas : un mois complet à l'heure des plus grandes nations, de la passion, des émotions. Le foot sur son 31, comme les 31 jours qui séparent le match d'ouverture, ce 11 juin, de la finale du 11 juillet au Soccer City de Johannesburg qui couronnera la meilleure des 32 sélections en lice. Sauf l'Inde, l'Amérique du Nord et une grande partie de la Chine, insensibles aux courbes flottantes du Jabulani, le ballon officiel 2010, toute la terre sera au rendez-vous par satellite avec l'Afrique du Sud. Sur ce nouveau toit du monde vont se jouer un total de 64 matches. Jusqu'à quatre par jour ont déjà coché les gourmands, du 22 au 25 juin, dernières journées de la phase de poules. Pincez-vous, ça commence vraiment.



On le sait déjà, ce 19e opus du tournoi né il y a 80 ans va (quasiment) remplir les stades, affoler les audiences des télévisions, faciliter le lancement de la TV en relief ou encore initier les Français aux paris en ligne, version légale. Comme d'hab', il va aussi couper le pays en deux, les footeux et les antis, les second(e)s pouvant se laisser séduire au fil de la partie, surtout si la folie tricolore s'en mêle. Mais ça, on ne le sait pas encore. C'est LA question à vingt-trois Bleus et un Domenech !

Des questions, cette première africaine en lève en nombre. Si elle est réussie, c'est la crédibilité de l'Afrique du Sud, et au-delà du continent africain qui sera renforcée. Son football aussi, qui ne gagne pas encore l'argent de son immense talent. Sur le plan du jeu, quel souvenir laissera 2010 ? Aussi fort que Mexique 70 ou fade comme Italie 90 ou Etats-Unis 94 ? Qui soulèvera le trophée après l'Italie en 2006 ? L'Espagne championne d'Europe ? Le Brésil quintpuple vainqueur ? Un outsider ? Une surprise ?

Les Français 12 ans après le sacre metropolitain .....
car l'afrique on s'y sent chez nous

aladin a écrit:MATCH NUL 1 A 1
ENTRE AFRIQUE DU SUD ET MEXIQUE
un résultat qui à priori pourrait servir aux français
dans la mesure ou que 2 points sont servis
et qu'en cas de succès contre l'URUGUAY mettrait nos joueurs en position de force
mais ne vendons pas la peau de l'ours ......

Marquez ( MEX ) à la 79 eme minute ayant répondu à Tshabalala ( AFS ) à la 55 eme minute qui avait ouvert le score

Sont pas extra les sudistes de l'Afrique

ils me saoulent avec les trompettes C'est peut être la première fois que je coupe le son pendant un match de foot
Je suis en train de mater par intermittence Uru vs France .......triste

je peux te les passe
moi j'en ai pas besoin

EXACT J AI RETROUVE EN EUX QUELQUES QUALITES AFRICAINES
DE VITESSE ET D"IMAGINATION DE LA COTE D"IVOIRE DU CAMEROUN OU DU GHANA

ENHAUSSE ▲
LES BAFANA BAFANA
Ils étaient présentés comme les
plus faibles du groupe A. Les
Sud-Africains ont pourtant tenu la
dragée haute aux Mexicains hier
après-midi lors du match d’ouverture
à Johannesburg (lire en page
2) en obtenant un match nul
(1-1) qui laisse de la place aux rêves.
Dans un concert ininterrompu
de vuvuzelas, les Bafana Bafana
ont d’abord mené au score grâce
à Siphiwe Tshabalala, premier
buteur de ce mondial sud-africain.
Si les Mexicains sont revenus
à onze minutes de la fin grâce à
l’ancien Monégasque Rafael Marquez,
les Sudafs de Carlos Alberto
Parreira ont prouvé qu’ils avaient
du potentiel..

L'Uruguay, en avant toute
Après avoir concédé un match nul intéressant en ouverture de ce Mondial 2010 face au Mexique (1-1), l'Afrique du Sud s'est lourdement inclinée sur ses terres face à l'Uruguay (0-3) ce mercredi. Un succès qui s'est dessiné sur un doublé de Diego Forlan (24e, 80e sp) et une réalisation d'Alvaro Daniel Pereira (90e) qui permet à la Celeste de croire un peu plus à sa qualification dans ce groupe A. En revanche, les espoirs de passer les poules s'amoindrissent pour les Sud-Africains.


Diego Forlan a propulsé ses coéquipiers vers la victoire face au pays organisateur. (Reuters) C'est un retour sur terre brutal qu'a vécu toute l'Afrique du Sud ce mercredi, à Pretoria, où l'Uruguay a étrillé une équipe des Bafana Bafana, dont on a soudain compris les raisons qui avaient mené la nation arc-en-ciel au 88e rang du classement mondial de la Fifa. A des années lumière de l'engouement et de l'euphorie manifestés lors du match d'ouverture face au Mexique (1-1), les joueurs de Carlos Alberto Pareira ont sombré corps et biens, incapables de soutenir la comparaison avec une équipe d'Uruguay, qui sans être géniale, ni forcer son talent, a su trouver l'efficacité qui lui avait fait défaut face à la France et profiter surtout de la réorganisation tactique de son entraîneur. Un retour à trois attaquants, orchestré par Oscar Tabarez, dont le choix d'un retour à trois attaquants a libéré Diego Forlan.

Il n'en fallait pas plus pour porter la Celeste en tête de ce Groupe A et en position de force en vue de la qualification. Celle que l'Afrique du Sud, en ce jour férié et de commémoration d'un drame de la répression du régime de l'apartheid en 1976, fatal à six cent jeunes étudiants, s'est sans doute envolé avec ce match catastrophique des coéquipiers de Steven Pienaar, qui même en cas d'exploit lors de leur dernier match face à la France, sont plus près que jamais de devenir le premier pays hôte d'une Coupe du monde à ne pas jouer les huitièmes de finale.

Forlan y va de son doublé

L'élan de tout un peuple que l'on devine dans ce stade du Loftus Versfeld de Pretoria ne suffit par à l'entame de match à enflammer les débats. Et comme souvent depuis le début de cette Coupe du monde, les deux équipes se neutralisent en milieu de terrain. Ni l'enthousiasme sud-africain, mesuré, ni la qualité technique supposée, mais toujours si peu palpable de l'Uruguay, ne sont à l'honneur. Il y a bien ces deux tentatives lointaines du feu follet des Bafana Bafana, Siphiwe Tshabalala (14e, 16e), qui ne trouvent pas le cadre de Fernando Muslera. Un exercice dans lequel Luis Suarez, excentré, parvient à solliciter Itumeleng Kuhne, qui se saisit du ballon sans difficultés (23e), mais que Diego Forlan, malheureux sur une première tentative de coup-franc en début de rencontre, maîtrise lui autrement mieux. Un ballon aux vingt mètres que l'attaquant de l'Atletico propulse avec l'aide bien malheureuse d'un défenseur, qui se retourne, juste sous la barre de Kuhne lobé. Quel coup de canon et l'Uruguay mène (1-0, 24e).

C'est tout un pays qui vient de concéder ce premier but. Et il n'en fallait pas plus pour mettre en confiance les attaquants de la Celeste, à l'image de Suarez qu'on laisse manoeuvrer dans la surface sud-africaine et placer une nouvelle lourde frappe dans le petit filet (33e). Les hommes de Parreira ont le mérite de ne pas baisser la tête et de repartir à l'assaut du but sud-américain, mais les intentions manquent de suite dans les idées autant que d'impact devant le but de Muslera. Il n'y a bien que cette tête sans danger de Katlego Mphela, encore bien loin du cadre, pour faire peser le danger avant la pause (40e). Mais c'est beaucoup trop peu...

Et ce n'est pas le début de seconde période qui risque de rassurer la nation arc-en-ciel. Bien au contraire. Son équipe disparaît totalement de la circulation quand Suarez, sur son côté gauche, se déchaîne. Une premier ballon de but adressé en retrait à Roberto Cavani, devancé in extremis par Aaron Mokoena (49e), avant qu'il ne provoque Tsepo Masilela dans la surface. L'attaquant de l'Ajax s'effondre, mais M. Busacca ne bronche pas (50e).

Kuhne, la double peine

Incapable de ressortir le ballon, l'Afrique du Sud subit de plein fouet désormais la maîtrise uruguayenne. Des minutes qui passent et rapprochent le capitaine Pienaar, bien discret, et ses troupes d'une défaite ô combien problématique. Et pourtant, tout reste encore possible comme sur cette rare incursion et ce bon centre de Siboniso Gaxa sur lequel Mphela devance de la tête la sortie de Muslera, tout heureux de voir le ballon ne faire qu'effleurer son poteau (66e). Une occasion qui a le don de secouer ses partenaires. La frappe de Modise manque toutefois trop de conviction pour inquiéter le portier de la Lazio (68e).

Et c'est au moment même où les Bafanas Bafanas relevaient la tête que l'Uruguay va doubler la mise. Une nouvelle pression de la Celeste et sur une frappe contrée de Forlan, le ballon revient à Suarez, esseulé en pleine surface, que Kuhne est contraint de faucher. Le penalty est incontestable, le carton rouge et la double peine pour le si brave dernier rempart sud-africain nettement plus regrettable. Alors que le malheureux quitte le terrain en larmes et dit adieu à la Coupe du monde, son remplaçant Moeneeb Josephs est fusillé par la frappe dans la lucarne d'un Forlan impitoyable (0-2, 80e). Le calice jusqu'à la lie pour le pays organisateur qui dans les arrêts de jeu voit Forlan, intenable, lancer Suarez côté droit, dont le centre parfait trouve Alvaro Perreira pour le troisième but uruguayen (0-3, 90e+5). Un but auquel les supporters sud-africains, dont plusieurs milliers avaient quitté le stade, n'auront pas assisté. Ils avaient déjà compris...

Pas de vengeur masqué! On aurait pu vous montrer les belles Danoises
ou les attirantes "Oranje", mais on a préféré l’originalité et le folklore
de ce supporter (si, si…) Camerounais. Après la défaite des Lions Indomptables
face aux Samouraïs du Japon (1-0) lors de leur premier match, il
avançait pas trop sûr de lui. Il est carrément reparti dépité hier soir après
une nouvelle désillusion contre le Danemark

LES BAFANA BAFANA
SOUTENUS
Les Sud Africains ont reçu un
soutien de poids hier avec la visite
de Danny Jordaan, le chef du
comité local d'organisation du
Mondial. "Allez-y et faites du
mieux possible et vous verrez
que le meilleur peut nous arriver.
Ce qui va se passer lors de
ce match, votre pays s'en souviendra
et c’est votre chance
pour faire dire "ils ont donné le
meilleur et nous sommes fiers
d'eux pour cela", a-t-il clamé

A la veille du match contre les Bleus, le sélectionneur de l'Afrique du Sud Carlos Alberto Parreira est conscient des faibles chances que son équipe atteigne les huitièmes de finale mais espère quand même «terminer le tournoi en beauté». «Nous ne sommes pas maîtres de notre destin, mais cela n'entame pas notre motivation pour le match, a-t-il affirmé. Nous savons que les attentes du pays sont immenses. Si nous ne passons pas le premier tour, je ne pense pas que ce serait un échec. Ce serait une déception.»

Revenant sur les scandales qui entourent l'équipe de France, le technicien brésilien ne pense pas que cela aura des répercussions sur la physionomie du match, où les Bleus sont aussi dans l'obligation de gagner. «Ce qui s'est passé ces deux derniers jours ne va pas avoir d'influence sur le match. Une fois que les Français vont entrer sur le terrain, ils sauront que c'est important de gagner.»



Réactions
GLAPOMS le 21 juin à 18:33
Allez les bleus, on va passser une rouste aux bafana bafana, aprés on sort l'argentine sur un but tout pourri et aprés finale sans marquer de but mais en gagnant aux penaltys et victoire en finale sur une main dont henry a le secret, et voila les bleus champion du monde. Moi ça me plairait, c'est la technique des italiens pourquoi ne pourrait t'on pas l'utiliser un peu?


blaugrana55 le 21 juin à 18:14
supporter de lEDF depuis toujours , là je souhaites qd même que ça finisse vite.... une victoire certes pour partir avec un minimum de cran mais pas de qualif svp histoire partir. et après tout l'encadrement à la porte et pitiée que EDF98 dugacht liza leboeuf cesse de mettre de l'huile sur le feu sans arrêt ...je trouve ça ridicule et irresponsable

rad57 le 21 juin à 18:12
j espere que l' Afrique du Sud mettra le coup de grace à la france....

ShArKz le 21 juin à 17:59
Oui on veut soutenir la France ! Mais pas CETTE equipe de france au comportement indigne ! Nous ne cautionnerons pas l'incompétence des dirigeants de la fédération comme eux ont cautionné celle de notre sélectionneur national ! Qu'on change tout et qu'on fasse jouer ceux qui mouillent le maillot et qui peuvent porter dignement nos couleurs ! Le comportement demain sera plus important que le résultat !

Foot - Bleus
Domenech : «Une stupidité sans nom»
En conférence de presse, Raymond Domenech a confié qu'il avait tenté de raisonner ses joueurs dans le bus de l'équipe de France avant de venir lire leur communiqué expliquant leur décision de boycotter l'entraînement, dimanche après-midi. «Ça faisait 45 minutes, même plus, que j'essayais de convaincre les joueurs de l'aberration, de l'imbécilité, de la stupidité sans nom de ce qu'ils se préparaient à faire, a lâché le sélectionneur national. Avec le staff et les membres de la Fédération, on a tous essayé de les convaincre qu'en tant que joueur de l'équipe de France, ils ne pouvaient pas se permettre de faire ça. Ensuite, je me suis dit qu'il fallait arrêter cette mascarade, donc j'ai pris le papier, je l'ai lu et je suis parti. Mais je ne cautionne en aucune manière ce communiqué.»


«Pour Anelka, je soutiens complètement la Fédération»
Domenech, qui a tenu à apporter ces précisions avant même que les journalistes n'abordent le sujet, a également rallié le camp de la FFF concernant l'exclusion de Nicolas Anelka : «Pour ce qui est de la sanction infligée à Nicolas Anelka, je soutiens complètement la Fédération. Personne n'a le droit de se comporter de cette manière, dans un vestiaire ou ailleurs. Les sportifs de haut niveau ont un devoir d'exemplarité important.»

L'entraîneur de l'équipe de France a concédé que la rencontre face à l'Afrique du Sud, mardi (16h00), était «difficile à préparer». «Les joueurs ont laissé beaucoup d'énergie en dehors du terrain, a-t-il ajouté. C'est dommage. Maintenant, les gens n'attendent plus de mots, seulement des actes.» Dans ces conditions, quelle équipe alignera Raymond Domenech mardi ? Lui seul en décidera, a-t-il assuré. «J'ai toujours fait l'équipe. Personne ne m'a jamais dicté quoi que ce soit concernant mes compositions d'équipe.»

VOILA ILS TERMINENT AVEC UNE VICTOIRE SUR L"EX VICE CHAMPION DU MONDE

BRAVO A EUX A EGALITE DE POINTS AVEC LE MEXIQUE ELIMINE SIMPLEMENT AU GOAL AVERAGE

Mandela, un succès à retardement
PRÉSENCE L’ancien président a fait un petit tour sur la pelouse pour goûter au triomphe de sa Coupe du monde


L’Afrique du Sud
a gagné sa Coupe du
monde, partout ailleurs
que sur le terrain.


Arrivé vers 19h30 au Soccer City de Johannesburg à l’aide d’une voiturette, Nelson Mandela,
accompagné de son épouse Graca Machel, a fait une apparition émouvante




C’est arrivé, comme ça,
sans tambour ni trompette
; le speaker a juste annoncé
: "Voici l’ancien président:
Nelson Mandela !" Et tandis
qu’une partie du public retenait
son souffle, qu’une autre
était bouche bée, hésitant à le
croire, une voiturette électrique
a pénétré sur la pelouse.
Il était environ 19h30 et après
un spectacle sons et lumière
sans longueur, on a vécu l’un
des moments les plus émouvants
de ce Mondial.
Son petit-fils avait prévenu le
matin dans des journaux
sud-africains : "C’est un homme
de 92 ans qui a l’habitude de se
coucher vers 19h-19h30."
Alors, on doutait un peu de sa
présence pourtant prévue
après de longues hésitations.
Mais il était bien là, accompagné
de son épouse, Graca Machel.
Cette frêle silhouette, emmitouflée
dans plusieurs épaisseurs
de vêtements, malgré une
température relativement clémente
pour le lieu et la saison,
coiffée d’une toque élégante et
chaude, paraissait lointaine, un
peu irréelle, au milieu d’une pelouse,
cernée de près de
85000personnes et de vuvuzelas.
Mais grâce au grand écran
du Soccer City, on a pu le voir
de près et goûter à ce sourire désarmant,
doux et si communicatif.
Il avait l’air heureux et il
l’était certainement.
Une autre silhouette, coiffée
d’une casquette, avait été aperçue
furtivement dans les tribunes.
Celle du Mandela du cinéma,
l’excellent Samuel L.Jackson,
son incarnation dans "Invictus"
et producteur exécutif
du film de Clint Eastwood.
En songeant à ce film et à la
Coupe du monde de rugby, on
pensait au bonheur qu’aurait
eu Nelson Mandela à profiter
pleinement de cette Coupe du
monde de foot, comme il avait
inspiré celle de rugby il y a quinze
ans.
Celle-ci n’avait aucune chance
d’être gagnée par l’équipe
d’Afrique du Sud, parce que les
Bafana Bafana ne sont pas les
Springboks et ils resteront dans
l’histoire comme le plus faible
onze représentant le pays organisateur,
le premier à ne pas
franchir le premier tour.
Mais l’Afrique du Sud, le
pays, lui, l’a gagnée sa Coupe
du monde, partout ailleurs que
sur le terrain. Pas d’incident
(malgré un intrus qui a essayé
hier soir de s’emparer de la Coupe
du monde, vêtu d’un t-shirt
contre le racisme), pas de bagarre
entre supporters, une organisation
sympa et bien huilée,
des gens joyeux et accueillants,
des stades magnifiques ; une
Coupe du monde inoubliable
sur place, beaucoup plus certainement
que devant les écrans
de télé, car le niveau de jeu n’a
pas été toujours très excitant.
Mais oui, Nelson Mandela, à
défaut - en raison de son âge et
d’un état de santé précaire -
d’avoir pu vivre sa réussite avec
quelques années d’écho, méritait
d’entendre résonner ces
"Madiba ! Madiba !" (son surnom,
NDLR) qui ont salué son
petit tour en voiturette. Il n’y
avait pourtant guère de
Sud-Africains dans les tribunes.
À plus de 100 euros la place la
moins chère, le sport populaire
n’est plus, à ce niveau-là, qu’un
sport de riches ou de supporters
sponsorisés.
Mais la victoire africaine était
ailleurs. Elle était partout. Elle
le restera...

AFRICA UNITED
La Coupe du monde de football
ça fait tourner les têtes

COMÉDIE D’AVENTURES de Debs Gardner-Paterson
(1h27) avec Eriya Ndayambaje, Roger
Nsengiyumva et Sanyu Joanita Kintu



Les aventures que vont vivre trois jeunes Rwandais permettent d’évoquer
le quotidien de l’Afrique, le sida, les enfants-soldats


L’histoire
Trois enfants rwandais tentent
de réaliser le rêve de leur vie : assister
à la cérémonie d’ouverture
de la Coupe du monde de football
2010 à Johannesburg. Ça
commence mal pour eux : ils
montent dans le mauvais bus et
se retrouvent au Congo. Sans papiers,
sans argent, ils sont amenés
dans un camp d’enfants réfugiés.
Notre avis
Voilà un divertissement qui débarque
sur les écrans un peu
tard. La Coupe du monde de football,
c’était au cours de l’été dernier.
Le public français risque
bien de ne pas se précipiter dans
les salles obscures pour y réveiller
des souvenirs cuisants qui
ne sont peut-être pas totalement
cicatrisés.
Mais ce n’est pas un film sur le
football, promet la réalisatrice,
c’est un road-movie. Un peu
comme Le fils à Jo n’est pas un
récit de rugby mais une histoire
d’amour. Long de plus de 5000 kilomètres,
le périple des trois gamins,
des personnages taillés
dans le cliché, se nourrit d’aventures
attendues et rituelles qui
permettent aussi d’évoquer en
douceur le quotidien de l’Afrique.
Où il est aussi question du
sida, de l’éducation, des camps,
de l’Unicef, des enfants-soldats.
Mais aussi de tolérance, de solidarité,
d’amitié. Un méli-mélo
de louables intentions pour
s’amuser en réfléchissant. Un
tout petit peu. Sans se prendre la
tête à travers les paysages exotiques
du continent africain.