BATAILLE POUR LE MAINTIEN EN NATIONAL

Les promus à la peine

Amiens s'empare de la deuxième place, après sa victoire sur l'UJA Alfortville (3-1), désormais lanterne rouge.
Le carton de la soirée est à mettre à l'actif de Guingamp, large vainqueur du promu Gap (5-0). Les Bretons retrouvent des couleurs et remontent à la septième place. Belle performance également de Bastia, autre relégué de L2, face à un autre promu, Colmar (3-0).


aucun n'a gagné les promus sont soulignés

Amiens (3) 3-1 UJA Alfortville (20)
Bastia ( 3-0 Colmar (19)
Orléans (13) 0-0 Créteil-Lusitanos (11)
Guingamp (9) 5-0 Gap (16)
Niort (12) 0-0 Paris FC (4)

les 5 sont dans les 10 derniers

12 Niort 14 9 4 2 3 12 7 5
13 Orléans 13 10 3 4 3 11 9 2
14 Strasbourg 12 9 2 6 1 10 8 2
15 Pacy-sur-Eure 10 9 3 1 5 6 9 -3
16 Gap 9 10 3 0 7 14 19 -5
17 Rodez 8 10 2 2 6 9 18 -9
18 Bayonne 6 10 1 3 6 2 16 -14
19 Gueugnon 6 10 1 3 6 5 12 -7
20 Colmar 6 10 2 0 8 3 17 -14
21 UJA Alfortville 5 9 1 2 6 7 17 -10

10 EQUIPES POUR 5 PLACES
TRES ETONNANT DE VOIR DS CES 10 CRETEIL
Colmar Gueugnon et Alfortville semblent avoir déjà composté leur billet pour le CFA

12. Plabennec 23 18 6 5 7 20 24 -4
13. Créteil 22 17 6 4 7 14 16 -2
14. Pacy Vallée 21 17 6 3 8 14 17 -3
.....................
15. Rodez 17 16 5 2 9 17 28 -11
16. Orléans 16 17 3 7 7 19 23 -4
......................RELEGATION
17. Gap 15 16 4 3 9 19 29 -10
18. Bayonne 12 17 2 6 9 7 25 -18
........................................
19. Colmar 9 17 2 3 12 9 28 -19
20. Gueugnon 8 17 1 5 11 8 26 -18
21. Alfortville 7 17 1 4 12 12 34 -22

la lutte s'annonce intense en bas de tableau.
Alfortville et Gueugnon déjà en CFA ?
Le National - ses 42 journées, son calendrier complexe, ses matches en retard... - est un véritable marathon. Si la lutte pour la montée reste indécise, celle pour le maintien l'est aussi. Quoique. Deux des cinq strapontins pour le CFA semblent déjà réservés à Alfortville (20e avec 8 points) et Gueugnon (21e avec 8 points).

Pour les trois derniers tickets «CFA»
Pacy-sur-Eure (14e avec 18 points),
Gap (15e avec 18 points),
Rodez (16e avec 17 points)
, Orléans (17e avec 17 points)
, Bayonne (18e avec 15 points)
et Colmar (19e avec 12 points)
sont concernés.
Le marathon du National risque fort de se terminer en sprint haletant
surtout avec les matchs en retard et ceux qui viendront se rajouter en janvier et février 2011

Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
14 Pacy-sur-Eure 18 17 6 3 8 14 17 -3
15 Gap 18 17 5 3 9 21 30 -9
16 Rodez 17 19 5 2 12 18 35 -17
17 Orléans 17 19 3 8 8 19 25 -6
18 Bayonne 15 18 3 6 9 10 26 -16
19 Colmar 12 18 3 3 12 10 28 -18
20 UJA Alfortville 8 18 1 5 12 14 39 -25
21 Gueugnon 8 17 1 5 11 8 26 -18

CANDIDAT POUR LA DESCENTE...

vendredi 24 décembre 2010
Murat : « Gestion de crise continuelle »

Sportivement le Raf va mal. Qu'envisage donc son président pour la deuxième partie de saison ?

Reprendre une licence de joueur (rires). Non, (il redevient sérieux) sportivement ça ne va pas bien, mais quand on parle de Guingamp, on ne joue pas dans le même championnat, voilà. Le nôtre, c'est Gap, Orléans, Bayonne, Colmar, Alfortville, Gueugnon, voire Pacy. Notre championnat, on va le jouer sur ces cinq matches-là où on va recevoir.

Vous vous attendiez à cette situation cet été ?
Oui, oui... Je l'avais dit au tout départ. Le niveau augmente considérablement. C'est différent d'il y a 4 ans. Avant il y avait un petit fossé, aujourd'hui, il y a un gouffre entre des clubs comme nous et le reste. Guingamp,

c'est 8 millions d'euros de budget, nous, la masse salariale, c'est 700 000 . Alors on peut dire qu'il faut recruter. Mais on recrute pour faire un dépôt de bilan en fin de saison ou on essaie de trouver des coups comme on a fait depuis 4 ans ?

Justement par rapport au mercato, rien de nouveau par rapport à vos déclarations d'hier dans nos colonnes ?
Non. S'il y a recrutement, ce sera uniquement sous forme de prêt. Aujourd'hui le club est sain financièrement, donc on ne va pas se mettre dans le rouge. Ça ne rime à rien de recruter, de se maintenir et au mois de mai, la DNCG (gendarme financier du football, NDLR), elle te dit « va faire un tour en CFA ».

Pourtant, cet été, vous annonciez avoir conservé
une enveloppe en vue de vous offrir un joker à la trêve.



Elle est passée où ?
Cette enveloppe, c'est une mini- enveloppe. Et puis l'économie locale est compliquée...


C'est-à-dire ? Vous comptiez sur les partenaires locaux pour financer le mercato ?


Non, mais aujourd'hui, prendre un joker sur 6 mois, c'est 20 ou 30 000 . Et sur un budget, tu peux vite les perdre... Au niveau des sponsors, ce n'est pas là où on a perdu, mais c'est une baisse des recettes d'affluence. Et quand on a fait le budget prévisionnel, les poules n'étaient pas encore vraiment arrêtées et certains déplacements nous coûtent un fric fou.


Une baisse d'affluence qui a donc déjà un impact ?


Non, mais c'est un ensemble. Aujourd'hui, la recette a Paul-Lignon est générée à plus de 50 % par les abonnés, 800 entre particuliers et entreprises, donc on n'a pas eu de manque à gagner là dessus. Mais, c'est sur la billetterie où on est un peu inférieur aux prévisions.


De beaucoup ?


On a un match en moins que prévu, celui de Strasbourg (reporté, NDLR). Cela change la donne.


Mais quelle est la moyenne ?
Abonnés et ayants droit compris, on est à 1 600/1 700, et l'an dernier on était à 2 200. Encore une fois, c'est une moyenne tronquée car, elle ne prend pas en compte Guingamp (chiffres antérieurs, NDLR) et Strasbourg, ce qui ferait monter la moyenne de 100 ou 150.


Pour revenir au mercato. Qu'en est-il du coach. Il a toujours votre confiance ?
Oui, oui.


Le discours ne change pas...


Non, non.

Il espérait des joueurs et un milieu offensif notamment...

Oui, oui.


Et alors ?


Si on a un prêt milieu offensif droit, il l'aura ; si on n'a pas de prêt, il ne l'aura pas. Il fait avec les moyens qu'on lui donne.


Il y a moins d'une semaine, il ne savait toujours pas de quels moyens il disposerait
? (Agacé) Ce n'est pas au coach de gérer l'argent du club !
Difficile de prévoir quelque chose ainsi...

Il y a eu une assemblée générale des actionnaires, dont je fais partie, le 22 décembre où on a dit : « Qu'est ce qu'on met ? » Maintenant, on sait ce que l'on met.

C'est-à-dire ?


(Avec force) C'est-à-dire qu'on ne remet pas d'argent supplémentaire. Car déjà cette année, on en a mis pas mal, et l'année dernière, on en a mis beaucoup !
Vous parlez des actionnaires. C'est un dossier épineux.


(Il nous coupe) Vous grattez, vous creusez.... Mais il n'y a rien (rires).


Certaines personnes disent ne pas savoir qui est l'actionnaire majoritaire ?
Il y a plusieurs actionnaires. Aujourd'hui, il n'y a pas une personne qui a 51 %.


Personne n'a la majorité ?


C'est simple : aujourd'hui trois structures ou trois personnes... (il sort un document de son cartable) détiennent 84 %.


Et les 16 % restant ?
L'association détient, c'est obligatoire, 5 % des parts, et après ce sont des petits actionnaires... à 1 % ou même un à 0.01 %...


Max Marty a déclaré

à la radio sur RMC début novembre : « Officiellement, je ne suis pas actionnaire (au Raf, NDLR), ce sont des amis à moi qui le sont. »


(Nous y fournissons l'extrait retranscrit). Il dit la vérité.


Ça veut dire quoi ? Qu'officieusement si ?


Il y a une société qui s'appelle Sport sourcing qui est actionnaire dans la SA (société anonyme, NDLR) depuis toujours, et lui, il est actionnaire chez Sport sourcing, donc, lui, personne physique, il n'est pas actionnaire. Il l'est via sa société.


Pourtant, sur les statuts et les derniers changements intervenus, on peut lire Max Marty en tant que personne. Sport sourcing étant représentée par F. Léonard...


Non, non ! Ça, je vous garantis... Je peux mettre 100 000 sur la table, que Max Marty n'est pas actionnaire en personne physique ! (Nous lui opposons les derniers changements de représentants légaux parus en annonces légales datant du 30 juillet et 17 août derniers) On ne parle pas d'actionnaire là ! Il est membre du conseil d'administration parce qu'il est administrateur chez Sport sourcing. Il n'y a pas marqué qu'il est actionnaire.


Depuis quand ?
Pas bougé depuis plus de 3 ans.


Pourquoi vous nous avez laissé écrire qu'il était actionnaire majoritaire ?
Ce n'est pas à moi à gérer ce que lui veut communiquer ou pas. Si vous me posez la question, si moi je suis actionnaire personnellement, je vous dirai non, c'est une société à moi qui l'est. Il ne veut pas vous parler. Je ne vais pas parler à sa place.


Cette opacité n'incite-t-elle pas les gens à être moins...
(Il coupe) Mais quelle opacité ?


Même au sein du club, certains ne savent pas...
(Étonné) Les mecs, ils ne savent pas où ils sont alors. Hier (avant-hier, NDLR) à l'AG, il n'y a personne qui est venu avec une cagoule quand même.


Les supporters, notamment sur les forums...


Je n'y vais jamais ! ... Ont l'impression que le club leur cache des choses.
Il n'y a rien à cacher.


Alors qui sont ces trois structures que vous évoquiez tout à l'heure ?
Il y a moi, enfin une société à moi...

Laquelle ?
Je ne peux pas communiquer là dessus. Puis Sport sourcing et Alexandre Marty.


Alexandre Marty ? Qui est le fils de Max Marty donc ?
Oui.


Ce n'est pas vraiment transparent ça pour le coup ?


Mais, il n'a pas à apparaître dans les statuts. Les actionnaires n'apparaissent pas. Et pour moi, si vous voulez vraiment savoir, ma société, c'est Mobistore . Encore une fois, rien n'a changé à ce niveau depuis 3 ans.


Allez-vous vous investir plus dans la vie du club au quotidien ?


Je m'investis déjà beaucoup. Je ne vis pas du foot. Le foot ça me coûte du pognon... Je suis présent, mais je ne peux pas y être tous les jours.


Quelle est la stratégie du club à moyen terme ?


On doit avoir des capitaux propres importants, des finances saines. Pour continuer en National avec ce budget, on n'a pas le droit de se tromper. Après, il faut arriver à se pérenniser sportivement pour pouvoir espérer autre chose. Car là, on est dans la gestion de crise continuelle.


Avez-vous déjà pensé

à revendre le club ?


(Sans hésitation) Non, non !
Et si des investisseurs se présentaient ?


On en entend parler tous les quatre matins, mais on n'a jamais eu de proposition qui arrivait au club. Parler, c'est bien. Faire le barbeau, c'est bien. Après, poser le chèque à la fin de saison quand il faut combler, c'est autre chose ! Des gens qui parlent, il y en a. Des gens qui agissent, il n'y en a pas beaucoup.


Les supporters du Kop ruthénois, via leur site, vous interpellent personnellement.


(Il lit le communiqué) Cela vous inspire quoi ? Déjà hier (avant-hier, NDLR), il y a un truc qui m'a dérangé. Quand on fait des « olé, olé » et qu'on voit les mecs comment ils ont mouillé le maillot, qu'est ce qu'on va reprocher à l'équipe ? Les conseilleurs, ce ne sont pas les payeurs ! Il faut qu'ils prennent conscience que Rodez en National, c'est extraordinaire. Si on pouvait recruter Vareilles (buteur de Fréjus, NDLR), on l'aurait fait dix fois. Je l'ai eu dix fois au téléphone, mais on n'a pas les moyens.


La côte de Rodez baisse-t-elle chez les joueurs susceptibles de signer au club ?
Quand on propose 2 000 ou 3 000 à un avant-centre et que l'autre club de la même division en propose 10 000, tu as beau avoir un public, les installations, les champignons... Le mec, il n'en a « rien à branler ».


Pourriez-vous donner le salaire le plus haut et le plus bas de l'effectif ruthénois ?


(Il sort son Mac et une calculette) En net ça parle mieux : 980 euros et le plus haut, 2 400 euros par mois.


Pour revenir aux supporters. Certains appellent aussi au boycott du stade.


Chacun fait ce qu'il veut. Moi quand un film au cinéma ne me plaît pas, je ne vais pas le voir. Il faut remettre les choses à leur place. Ça reste du foot, du sport. Tu es moins séduisant quand tu as « le cul dans les ronces » que quand tu es 10e.


Comprenez-vous que des gens aient peur pour l'avenir du club ?
La seule peur qui pourrait y avoir : c'est déposer le bilan. Après, qu'on soit en National, en Ligue 2 ou en CFA, c'est la vie du foot !
Le CFA ne serait pas catastrophique pour le club ?
Non ! C'est dix fois plus simple d'être en CFA qu'en National. Aujourd'hui la peur, avec 400 licenciés, c'est : on tire le rideau, on va en DH, on ne peut plus payer les éducateurs... Si on va en CFA, on perd quoi ? Nos deux jambes, nos deux bras, on nous crève les yeux ? Notre objectif, c'est d'être en National, mais il faut arrêter le délire !
Le contrat de Franck Rizzetto se termine en juin. La situation du onze fanion vous fait-elle chercher...


Je ne cherche rien.


Déjà trouvé ?


Franck a un objectif. D'ici à la fin de saison, il faut qu'il le remplisse et puis voilà.


S'il le remplit, vous lui proposerez une prolongation ?


On en discutera, mais il est fort probable qu'on lui propose une prolongation. (Silence) On lui a donné un objectif, donc s'il l'atteint...

2 GROUPES DE 10
UN QUI LUTTE POUR SE MAINTENIR ET UN DE 11 QUI TENTE DE MONTER

AUJOURD HUI JOUR DES BRAVES samedi 5 février 2011 SUR LES 11 DERNIERS
8 SE RENCONTRENT LES CARDIAQUES RESTEZ CHEZ VOUS LES EMOTIFS AUSSI
MEME 7 DES 8 DERNIERS SONT CONCERNES ..

19h00 Orléans (14)- Plabennec (11)
19h00 Bayonne (18 )- Colmar (17)
20h00 Rodez (19)- Gap (15)
20h00 UJA Alfortville (20)- Pacy-sur-Eure (16)

1 Bastia 55
2 Guingamp 46
3 Amiens 42
.................................
4 Cannes 41
5 Beauvais 41
6 Fréjus-Saint-Raphaël 39
7 Rouen 37
8 Strasbourg 35
9 Paris FC 33
10 Niort 32
.....................................
11 Plabennec 28
12 Créteil-Lusitanos 28
13 Luzenac 28
14 Orléans 27
15 Gap 22
16 Pacy-sur-Eure 21
17 Colmar 20
18 Bayonne 19
19 Rodez 18
20 UJA Alfortville 13
21 Gueugnon 11

Le chiffre : 3
Football. National. Une bonne mi-temps contre Gap puis une seconde perdue pour ne pas avoir cherché à gagner la partie.



Gap vient de marquer son deuxième but s'offrant une victoire 2 à 1 samedi soir contre une équipe de Rodez abattue./Photo DDM. Cédric Méravilles Classement > 3 points de retard sur la ligne de maintien. Rodez est aujourd'hui à 3 points du premier non relégable Pacy-sur-Eure. Les Normands ont pris, ce week-end, un point de plus d'avance sur les Aveyronnais au bénéfice de leur match nul sur la pelouse d'Alfortville. Toutefois, les hommes de Laurent Hatton comptent deux matchs en retard à disputer, tout comme Gap. Au gré de ce premier succès à l'extérieur de la saison, les joueurs des Hautes-Alpes ont pris non seulement un avantage de sept longueurs sur l'équipe ruthénoise mais surtout une avance de quatre points sur le premier relégable : Colmar. Les Alsaciens ont obtenu un nul sur la pelouse de Bayonne dans un autre duel de mal classés de cette vingt-quatrième journée de National. Gueugnon le futur adversaire des coéquipiers de Grégory Ursule a perdu non sans combattre sur la pelouse d'Amiens sur le score de 3 à 2. Même si les Forgerons comptent deux matchs en retard à jouer, on voit mal comment ils parviendraient à se sortir de la zone rouge. Avec un retard conséquent de onze points sur Pacy, premier non relégable ; la bande à Tony Vairelles a déjà un pied en CFA. Luzenac, de son côté, a arrêté la spirale négative en concédant toutefois dans les dernières secondes de la partie le nul devant Beauvais. Enfin, Orléans, qui jouait avec la ligne du maintien avant le mercato d'hiver, a affirmé sa qualité d'équipe en forme du moment en enchaînant sur un nouveau succès devant Plabennec. Les Orléanais aujourd'hui onzièmes au général avec trente points ont donné le coup de fouet nécessaire pour se sortir des griffes de la zone rouge. Jean-Philippe Cazals


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Il manque une chose au RAF : de l'orgueil
La détresse des joueurs à la sortie du terrain, les propos responsables du capitaine Grégory Ursule en fin de match et l'annonce de la « préparation d'un budget CFA » par le président Pierre-Olivier Murat, on aura vécu samedi dernier, à l'occasion de la défaite contre Gap, un tourbillon de sensations et de frissons.

En effet, comment parler du CFA, le 5 février, à quinze matchs de la fin ?

Que la presse, le public tirent cette sonnette d'alarme en attente d'une réaction d'orgueil des acteurs du RAF, c'est le rôle qu'ils doivent jouer.

Par contre, que ces mêmes acteurs passent sous le joug de la soumission est incacceptable à ce moment de la saison.

Le sport se nourrit de valeurs de combat, de hargne, d'orgueil, de non-soumission. Mais, cette année, à Rodez, il n'y a qu'un principe qui vaille : « on joue pour ne pas perdre ».

Une phrase terrible d'ailleurs prononcée, malgré lui, par un joueur il y a peu à l'extérieur et qui revient en écho :

« On rentre sur le terrain avec un point, on veut sortir de la pelouse avec ce point ».

Est-ce cela le sport ?

Est-ce comme cela que l'on vit une saison de joueur de football professionnel ?

Est-ce qu'un président peut entendre ces mots et les valider ?

Lorsque face à Gap, l'entraîneur ruthénois explique que ses joueurs étaient à 200 % en première mi-temps, pourquoi ne l'ont-ils pas été en seconde période ?

Leur métier est le football qu'ils développent au quotidien par des entraînements, du repos pour être au niveau.

Mieux, ne sont-ils pas reclus la veille des matchs pour bénéficier des bienfaits d'une vie saine ?

Dans la vraie vie, les gens sont à 200 % tous les jours, tout le temps, ne calculent pas, serrent les dents et additionnent les mi-temps sur un même rythme.

Alors pourquoi une bonne première mi-temps contre Gap puis une seconde lénifiante ?

Le mental sort du chapeau
Les réponses sont déclarées « mentales ». Un mot qui ne veut rien dire dans ce contexte.

La réalité est que le RAF a bien attaqué son match contre Gap avec le souci de marquer des buts, de savoir pourquoi il jouait au football, de se battre pour gagner.

Quand on donne un sens aux choses, elles deviennent logiques, spontanées, plus faciles à réaliser.

A l'inverse, en seconde mi-temps, les joueurs sont rentrés pour défendre, pour ne pas perdre.

Un message négatif par lequel Rodez devient passif, inactif sur le terrain et qui a permis à Gap d'en profiter.

Par son attitude de reculer, de ne plus attaquer, Rodez a donné la victoire aux joueurs des Hautes-Alpes.

Ce fut le cas à Bayonne, à la maison, contre Guingamp, Strasbourg, Colmar ou au Paris FC.Cela se répète et pour justifier l'injustifiable on parle de mental.

Le pire est que les joueurs se mettent à croire qu'ils ont un mental de laine. Ils devraient simplement ouvrir les yeux pour voir qu'ils se trompent. N'ont-ils pas su faire reculer Gap en première mi-temps et bien jouer ?

N'ont-ils pas gagné des points lors de la phase aller inscrivant 4 buts à Rouen ?

Alors c'est toujours mental ?

A son tour, le président Murat entre dans la spirale « du mental ». Une contagion au RAF… Ainsi, Pierre-Olivier Murat parle de la « préparation d'un budget de CFA ».

Qu'il y pense est logique, gouverner n'est-ce pas prévoir ?

Par contre le dire, c'est valider le thème « du mental en berne ».

A l'inverse, Pierre-Olivier Murat devrait être le premier, de par son expérience de footballeur professionnel, à se forger une vérité sur les dérives tactiques et psychologiques de son RAF et les corriger avec une implacable fermeté résolvant ainsi tous les problèmes mentaux.

Il pourrait notamment insister sur la présence de deux attaquants sur le terrain, soignant ce sentiment d'impuissance collective.

Cela lui donnerait alors le moyen de rendre à ses joueurs l'orgueil sportif dont ils manquent cruellement cette saison.

LES DEFENSES SONT DE PLUS EN PLUS RENFORCEES ET
LES EQUIPES GAGNENT SUR DES CONTRES A L EXTERIEUR

d'ailleurs que 2 équipes n'ont gagné à domicile cette derniere journe contre 5 hors de chez elle
pour un total de 7 buts à domicile et de 12 buts à l'extérieur

Plabennec (14)0-0 Amiens (3)
Beauvais (5)1-2 Orléans (12)
Gap (15)1-3 Rouen (
Niort (10)1-0 Guingamp (2)
Pacy-sur-Eure (16)2-3 Créteil-Lusitanos (11)
Gueugnon (20)0-0 Rodez (19)
Fréjus-Saint-Raphaël (7)1-0 Luzenac (13)
Bastia (1)0-0 Cannes (4)
Colmar (17)1-2 Strasbourg (6)
Paris FC (9)0-2 Bayonne (18)

PACY RELEGABLE ..DUR DUR A LUZENAC

A signaler, France Television qui poursuit ses diffusions des matchs du national avec cet apres midi un alléchant derby Amiens-Beauvais en direct sur France 3 Picardie à 14h45. L'autre fois il y avait un Cannes-Strasbourg sur FR3 Cote d'Azur !

tres intereesant de pouvoir voir du national à la télé

a 14 journées de la fin ils sont dix encore à etre concerné
43 points à obtenir
Pour Gueugnon et Alfortville cela resemble à une mission impossible 28 points en 15 matchs
PTS J G N P BP BC G
12. Paris FC 34 26 7 13 6 29 26 3
13. Plabennec 30 26 7 9 10 25 31 -6
14. Luzenac 29 25 7 8 10 22 22 0
15. Gap 28 25 8 4 13 28 43 -15
16. Bayonne 26 26 6 8 12 24 39 -15
.......................RELEGATION
17. Pacy Vallée 23 25 7 5 13 26 32 -6
18. Colmar 21 26 5 6 15 16 35 -19
19. Rodez 20 26 5 5 16 21 45 -24
20. Gueugnon 15 25 3 6 16 17 39 -22
21. Alfortville 14 24 2 8 14 19 45 -26

GUEUGNON ET ALFORTVILLE à 65 % en CFA...

olympien13 a écrit:GUEUGNON ET ALFORTVILLE à 65 % en CFA...

meme plus ils faut qu'ils arrivent à depasser 4 equipes qui luttent egalement pour leur survie
VRAI RADEAU DE LA MEDUSE

Non regarde l'écart n'est pas si gigantesque que ça, Alfotville compte un match en moins que les autres, s'ils arrivent à enchainer une série de victoires, ça peut se sauver in extremis !

nous verrons mais pour eux avoir une victoire c'est deja au forceps un peu comme ARLES

alors en avoir 6 ou 7 ca parait non pas impossible mais improbable

regarde MOULINS l'annéee derniere
ils ont fait 5 mois du tonnerre de janvier à mai et sont descendus qd meme a cause du retard de aout a decembre

Oué, à voir...

olympien13 a écrit:Oué, à voir...

c'est clair qu'on ne peut pas dire
regarde luzenac qui etait leader fin septembre je crosi et qui n'a marque que 4 buts dans les 13 derniers matchs peut tres bien etre depassé par alfortville

15 matchs et 3 mois c'est tres long

15 matchs ça fait énormément de points en bas comme en haut du classement...

15x3 = 45 points !

et mathematiquement un club qui aurait 0 point au bout de 25 matchs
pourrait se sauver en 15 matchs avec 45 points même si ca parait utopique ............

olympien13 a écrit:15 matchs ça fait énormément de points en bas comme en haut du classement...

15x3 = 45 points !

Oui mais tout ça pour dire que rien n'est vraiment joué...

que ce soit EN L1 L2 ET NATIONAL il y a enormement de suspense cette saison

aucune equipe ne domine reellement a part bastia en national qui sera dans les 3

dimanche 27 février 2011

Bayonne met le Raf à 9 pts !
La tâche s'est corsée un peu plus encore hier soir pour le Raf avec la victoire de Bayonne à Gueugnon (2-0). Un succès qui place les gars de l'Aviron premiers non relégables à égalité de points avec Gap et surtout à 9 unités de Freddy Castanier et des siens. Un écart qui se creuse inlassablement. Dangereusement aussi.
Surtout quand on sait que Rodez, 19e, compte un match en plus que Pacy (17e) et Gap (16e).

PTS J G N P BP BC G
11. Niort 35 26 10 5 11 29 25 4
12. Paris FC 35 27 7 14 6 30 27 3
13. Luzenac 32 26 8 8 10 24 23 1
14. Plabennec 30 27 7 9 11 25 32 -7
15. Gap 29 26 8 5 13 29 44 -15
16. Bayonne 29 27 7 8 12 26 39 -13
....................
17. Pacy Vallée 24 26 7 6 13 26 32 -6
18. Colmar 21 27 5 6 16 16 38 -22
19. Rodez 20 27 5 5 17 23 48 -25
20. Gueugnon 15 26 3 6 17 17 41 -24
21. Alfortville 14 25 2 8 15 20 47 -27

Six équipes en dix points

. Il ne reste que dix journées de championnat à disputer et, en haut du classement, comme en bas, rien n'est joué.

La lutte pour le maintien qui concerne Luzenac promet d'être acharnée. Car même si les sorts de Gueugnon et d'Alfortville semblent scellés, et que ce sera très dur pour Colmar,

Pacy-sur-Eure (18e) et Luzenac (13e) ne sont séparés que par dix points.

Six clubs en dix points, avec encore 30 points à prendre. Et parmi les 56 matches restants, 12 opposeront directement ces six clubs. Des matches à six points. Et cela commence dès ce week-end avec le derby entre Rodez et Luzenac.

Un week-end déterminant. Les matches de ce week-end vont être primordiaux pour les six équipes et permettront peut-être d'y voir plus clair.

Car Si Luzenac va battre Rodez et que, dans le même temps, Bayonne s'impose à Alfortville, ces deux équipes ne seront qu'à trois ou quatre points du maintien puisque l'on voit mal Pacy aller chercher la victoire à Strasbourg et Plabennec aller battre Niort. Gap se déplace à Colmar dans le match de la dernière chance pour les Alsaciens. Donc, demain, vers 23 heures, selon les scénarios, Luzenac et Bayonne peuvent être presque sauvés, Colmar éliminé de la course. Le maintien se jouerait entre Gap, Plabennec et Pacy. Ou alors, l'écart entre Luzenac et Pacy ne pourrait être que de 7 points, ce qui promettrait une fin de championnat étouffante. Des calendriers homogènes. Au niveau des matches encore à disputer, on peut dire que c'est Gap qui s'en sort le mieux puisqu'ils ne rencontreront aucune équipe du top 3 actuel, et qu'ils joueront cinq matches sur neuf contre des équipes relégables ou concurrents directs. Toutes les autres équipes joueront contre Amiens, Bastia ou Guingamp, et contre deux adversaires directs. Pacy, déjà relégable, va se déplacer à Strasbourg, Guingamp et Bastia, avant de jouer des adversaires plus abordables. Mais cela sera très dur.

Pour toutes les équipes, il faudra bien négocier les affrontements directs, mais aussi ne surtout pas négliger les matches plus « déséquilibrés ». Et à ce petit jeu, Luzenac s'en est toujours bien sorti.


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le chiffre
Le chiffre : 42
points>Pour se sauver l'an dernier. En 2009-2010, Gueugnon, première équipe non reléguée, avait obtenu son maintien avec 42 points (11 victoires; 9 nuls; 18 défaites). Le premier relégué s'appelait Moulins avec 38 points.

Niort 2 - 0 Plabennec
les chamois font un pas de geant dans le maintien contre un adversaire direct

Colmar et Plabennec se neutralisaient (0-0).