STADE VELODROME

%OM-Monaco: 62000
spectateurs attendus
Sans battre le record enregistré
contre le PSG, le
match de dimanche devrait
attirer 62000 personnes
au stade Vélodrome. Parmi
elles, plusieurs supporters
monégasques. L’ASM a obtenu
500places et en a demandé
500supplémentaires.

63 000
Le record d’OM-PSG (65 148) ne sera pas
battu, mais les affluences d’OM-Lyon,
Lille ou Toulouse le seront peut-être.
On attend environ 63 000 spectateurs

LESFANS BASTIAIS
INTERDITS DE VEL’ ?
Prévue mardi après-midi,
la réunion de sécurité préparatoire
au match
OM-Bastia, ultime rencontre
de la saison (samedi
prochain à 21h), pourrait
déboucher sur
l’interdiction de déplacement
des supporters du
Sporting. Selon nos informations,
un arrêté préfectoral
serait en cours de préparation
dans ce sens.

[size=42]marseille : le vélodrome, dancefloor d'un soir
Culture - LoisirsSpectacles
Jeudi 25/06/2015 à 10H00 MarseilleTags : Marseille[url=http://www.laprovence.com/recherche/ V%C3%A9lodrome] Vélodrome[/url][url=http://www.laprovence.com/recherche/ Summer Stadium Festival] Summer Stadium Festival[/url] 2 réactions
Le Summer stadium festival accueille dimanche Robin Schulz, Bob Sinclar, Klingande, Lost Frequencies...[/size]


Dimanche, venez faire la fête au stade, la pelouse est à vous ! C'est l'invitation lancée par le nouveau stade Vélodrome, qui joue décidément la carte des concerts : après l'accueil de Paul McCartney, le 5 juin dernier, il produit cette fois le Summer stadium festival, en partenariat avec Radio FG et TF1. "Le stade est le plus beau club à ciel ouvert de la côte,s'exclame Martin d'Argenlieu, son directeur adjoint. Ce sera un événement festif et familial qui démarre dès 13h et se poursuivra jusqu'à 22h."
Pour attirer les quelque 20 000 clubbers espérés, la programmation est diversifiée. Le DJ originaire de Hambourg Robin Schulz est la tête d'affiche internationale. Schulz ou l'homme qui a exhumé la chanson Prayer in C de Lilly Wood and the Prick et transformé ce titre folk en must des dancefloors. Côté français, Bob Sinclar sera accompagné par la chanteuse Dawn Tallman, belle voix soul, avec qui il a signé son dernier titre, Feel the Vibe. À ses côtés également, Big Ali, l'un des MC les plus courtisé de la planète clubbing.

"La fête sera surtout diurne"

Sur les platines se succéderont aussi les artistes prometteurs du circuit comme Klingande, duo français de deep-house. Ce genre renaît de ses cendres en Allemagne et en Belgique et sera aussi représenté par Lost Frequencies. À suivre également Felix Jaehn, auteur du tubeAin't Nobody, ou des artistes de la scène locale, Mozambo et Jack de Marseille.
Une scénographie originale de jets d'eau a été imaginée par Frédéric Paillard. "La fête sera surtout diurne, puisque nous célébrons le solstice d'été", rappelle Martin d'Argenlieu, qui promet plusieurs têtes d'affiche dans l'après-midi. Les DJ se succéderont sur la grande scène, tandis que danseurs et performeurs évolueront sur deux petites scènes. Un show à la mesure, on l'espère, de l'enceinte mythique qui l'accueille. Le jour ou jamais pour les non-footeux de faire leur baptême au stade.
Dimanche 28 juin, de 15h à 2h. Ouverture des portes à 13h. Stade Vélodrome à Marseille, 35€ sur la pelouse, 69¤ pur les clubers (tribune Jean Bouin avec accès au salon). Infos et billetterie sur summerstadium.com
À lire aussi : Après McCartney, place au Summer Stadium Festival au stade Vélodrome

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L'acoustique du stade est-elle bonne ?

Le concert de Paul McCartney, premier grand concert accueilli le 5 juin dans l'enceinte du nouveau stade, a provoqué une polémique sur l'acoustique du lieu. Le public placé en hauteur dans les tribunes a en effet souffert de la reverbération du son. Martin d'Argenlieu, directeur adjoint du Nouveau stade Vélodrome, répond aux critiques.
Etes-vous en mesure d'améliorer la qualité du son ?
Martin d'Argenlieu : Je tiens à préciser que le son était très satisfaisant à 90 %, à l'exception de quelques points que nous avons identifiés, en hauteur dans les tribunes. Un acousticien a effectué des mesures le jour du concert, car il fallait que le stade soit plein pour le faire. Le son se comporte en effet différemment avec ou sans public. Il a réalisé une modélisation du stade, que nous sommes désormais en mesure de fournir aux techniciens et aux sonorisateurs de tournées. Par ailleurs, l'acousticien préconise la pose de rideaux dans les angles du stade, qui permettent de couper le son.
Ces deux mesures seront-elles mises en application pour le Summer stadium festival ?
Martin d'Argenlieu : Ce n'est pas nécessaire puisque le stade Vélodrome est producteur du Summer stadium festival. Il ne s'agit donc pas d'un son de tournée : le dispositif sonore a été pensé pour le site. Quant aux rideaux, ils ne sont pas utiles non plus, car le public sera essentiellement situé sur la pelouse. Les tribunes servent surtout à la scénographie. L'idée est que le public prenne la place des joueurs pour faire la fête.
Pensez-vous convaincre d'autres productions de venir ?
Martin d'Argenlieu : Nous avons reçu plusieurs demandes. La première expérience a été très positive ! Le stade plaît à tous points de vue, esthétique, fonctionnel . Il y aura d'autres concerts au printemps 2016. Même si le calendrier est compliqué, puisque l'Euro démarre le 15 mai et monopolisera le site durant deux mois.

Marseille : "Le Vélodrome est déjà rentable"
Economie
Dimanche 28/06/2015 à 12H30 Marseille Tags : Marseille[url=http://www.laprovence.com/recherche/ Vélodrome] Vélodrome[/url][url=http://www.laprovence.com/recherche/ Arema] Arema[/url][url=http://www.laprovence.com/recherche/ Bruno Botella] Bruno Botella[/url] 12 réactions
Au bout d'un an d'exploitation du stade, Bruno Botella, le patron d'Arema dit ses quatre vérités






Dans son petit bureau situé au deuxième étage de la tribune Jean-Bouin, aucun signe de sa fonction. À part peut-être l'inscription "The Boss" inscrite sur un range-stylos... Patron d'Arema, Bruno Botella, qui a coordonné la rénovation du stade Vélodrome de 2011 à 2014 avant d'en conduire la gestion aujourd'hui dans le cadre du Partenariat Public-Privé qui lie la société filiale de Bouygues à la Ville de Marseille, n'est pas peu fier de son action.
Le bonhomme, qui "aime bien Bielsa" et "espère que l'OM retrouvera la Ligue des champions", ne craint pas la concurrence des nouveaux stades de Nice, Bordeaux ou Lyon, tous sortis de terre en vue de l'Euro 2016. "Il n'y a pas photo. En terme de jauge, d'accessibilité, d'image, de qualité des équipes, de transports, de localisation... Si on était en dehors du centre-ville, vous n'iriez pas boire un coup entre potes après un match sur le Vieux-Port...", martèle celui qui a dû défendre le travail de ses équipes pendant trois années.

"Face aux stades de Nice, Bordeaux ou Lyon, y'a pas photo"

Des rumeurs en tous genres (Sièges noirs, retard de six mois...) ont circulé, Bruno Botella a même été menacé de mort. "C'était chaud. Je suis un homme du bâtiment, je n'étais pas préparé à ça, avoue-t-il. Normalement, on ne vient pas te voir tous les jours. Les médias, les réseaux sociaux, la webcam braquée sur le chantier... Parfois, ça bouillait en moi. Mais j'étais bien entouré, on a réglé tous les problèmes en toute bonne foi. Le cerveau humain a une capacité à oublier les mauvais moments. On a connu des moments de stress, de joie, de fierté... La première Marseillaise dans le stade était émouvante. Pendant le feu d'artifice de McCartney, on s'est souvenu du premier film de présentation qui se terminait de la même manière. On y était ! On était tous très émus."
Voilà donc bientôt un an qu'Arema exploite le stade Vélodrome. Une grande première pour une société privée depuis la création de l'enceinte du boulevard Michelet en 1937. "Il y a aussi le programme immobilier qui sort dans les temps. Tous les immeubles, dont les hôtels, seront inaugurés avant l'Euro. Il n'y a aucune coquille vide, c'est un signe de succès", se plaît à rappeler Bruno Botella.
L'homme qui tient les manettes n'apprécie pas particulièrement de s'afficher dans les médias. Pour La Provence, il a accepté de se mettre à table afin de tirer un premier bilan de l'action d'Arema. Du business qu'il assure déjà florissant à ses relations avec l'Olympique de Marseille pas toujours au beau fixe en passant par les concerts, Bruno Botella s'est confié pendant près d'une heure. Sans donner l'air d'y toucher dans son habit de patron bien sous tous rapports, le bonhomme ne manque pas d'asséner quelques flèches. Instructif.
À lire aussi : Business : "Le naming est un échec" (Ma Provence Premium)

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Les concerts : "Il y aura du lourd en 2016"

"McCartney, c'était le retour des concerts à Marseille. On est content d'avoir été choisi par l'organisateur pour accueillir son seul concert en province. Pour nous, c'était un test. On avait imaginé plein de choses pour la logistique sans jamais mettre à l'épreuve. Le montage de la scène s'est bien passé, 40 semi-remorques sont entrés sur la pelouse. Avant, ce n'était pas possible dans l'ancienne configuration. C'est important pour les organisateurs. En 2009, lors du drame du concert de Madonna (ndlr : deux hommes sont morts lors du montage de la scène), Arema n'était pas présent. Mais pour des organisateurs c'est une façon d'exorciser ce drame et de passer à autre chose. On a démontré que c'était un mauvais souvenir. Les gens étaient heureux de revenir.
"McCartney, c'est un beau succès"
On prend toutes les précautions en terme de sécurité. Beaucoup d'autres organisateurs étaient dans le stade lors du concert de Paul McCartney. On leur a prouvé qu'on sait faire des spectacles dans de bonnes conditions à Marseille, que ça fonctionne. McCartney a réuni 45 000 au Stade de France. Donc nous, 35 000 c'est un beau succès. Avant ce premier concert il y avait un doute. Certains n'ont pas voulu être les premiers à essuyer les plâtres... Dans les jours qui ont suivi, on a eu des demandes. Je ne peux rien dire mais il y aura du lourd à Marseille l'an prochain. On est en discussion avec des stars internationales. Ça y est, on a coché Marseille comme un endroit où on peut venir.
"On sait ce qu'il faut faire pour améliorer le son"
Concernant le son, c'était un premier concert dans un nouveau stade avec un toit. On avait fait des études acoustiques en amont. On avait des acousticiens pendant le concert. On a relevé des zones, notamment dans les parties hautes des tribunes où la qualité du son était moins bonne. Ce n'est pas la philharmonie non plus, c'est un stade ! Du coup, on va rajouter des dispositifs d'absorption. On ne peut pas dire que l'acoustique était mauvaise. Elle était moins bonne par endroits. Mais globalement, la très grande majorité des gens était ravie de ce concert. On sait ce qu'il faut faire pour améliorer les choses."