L'ENIGME DU HONDURAS

ADVERSAIRE DE LA FRANCE   HONDURAS

HONDURAS

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Amical: Le Honduras défait par la Turquie








En match de préparation au Mondial, le Honduras s'est incliné devant la Turquie (0-2), à Washington, aux Etats-Unis. Le Stéphanois Mevlüt Erding est impliqué sur les deux buts de son équipe avec une réalisation (70e) et une passe décisive pour Caner Erkin (83e). Wilson Palacios et le Honduras seront le premier adversaire de l'équipe de France au Brésil. Les deux formations ont rendez-vous le 15 juin à Porto Alegre, dans la poule E

Le Honduras de mal en pis








Rien ne va plus pour le Honduras. Pour son deuxième match de préparation à la Coupe du Monde 2014, le premier adversaire des Bleus dans le Groupe E s'est ainsi lourdement incliné face à Israël (4-2). Deuxième match et deuxième défaite pour le Honduras. Trois jours après s'être incliné 2-0 face à la Turquie à Washington, les Catrachos en ont été quittes pour une nouvelle défaite, cette fois face à Israël. Mené 1-0 à la pause, le Honduras avait réussi à revenir à hauteur au retour des vestiaires grâce à un but de Roger Espinoza (47e), mais s'est finalement incliné 4-2 après un deuxième but de Carlos Costly (83e). Alors qu'ils affronteront les Bleus, le 15 juin à Porto Alegre, les joueurs de Luis Fernando Suarez disputeront leur dernier match de préparation le week-end prochain face à l'Angleterre.

Mondial/Préparation: le Honduras submergé par Israël
02/06/2014 10:26
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L'Israélien Omar Damari (g) inscrit un but contre le Honduras, le 1er juin 2014 à Houston - AFP Jewel Samad
Le Honduras, adversaire de la France en phase de poules du Mondial-2014 (12 juin-13 juillet), a concédé dimanche face à Israël(4-2) sa deuxième défaite depuis le début de son stage aux Etats-Unis.

Dominé par la Turquie (2-0) jeudi, le Honduras n'a pas rassuré ses supporteurs face à Israël, même s'il a cette fois marqué deux buts.
Son sélectionneur Luis Fernando Suarez a tenté de dédramatiser la situation.
"Je n'ai pas aimé la forme qu'a pris cette défaite, mais je suis tranquille, car les joueurs savent où on veut aller. On a fait des erreurs tactiques qui sont de ma faute, pas celle des joueurs", a-t-il insisté.
Son équipe a une nouvelle fois exposé sa fébrilité défensive et le déficit physique de son milieu de terrain.
Elle a dominé le début de rencontre en monopolisant le ballon, mais Israël a fait le dos rond sans mal et a pris le dessus après 25 minutes de jeu, notamment sur le flanc droit grâce à la rapidité d'Omer Damari et Amram Ben Harush.
Ce dernier a mis une première fois à contribution le portier hondurien Donis Escober à la 28e min.
Mais six minutes plus tard, le gardien d'Olimpia était trop court sur un tir de 25 mètres d'Eran Zahavi.
- Suarez a confiance -
 
A la pause, Suarez lançait cinq titulaires habituels dont Maynor Figueroa, Jerry Begtson et Carlo Costly, changements qui semblaient porter dans un premier temps leurs fruits.
Le Honduras égalisait dès la 47e minute grâce à Roger Espinoza, l'attaquant de Wigan.
Mais l'espoir des 20.000 spectateurs majoritairement issus de la communauté hondurienne de Houston, était de courte durée.
Tal Ben Chain lançait un raid et voyait son tir repoussé par le gardien hondurien contre son défenseur Maynor Figueroa qui marquait contre son camp (52e).
Mené 2 à 1, le Honduras laissait de plus en plus d'espaces aux attaquants israéliens, avec une charnière centrale complètement déboussolée.
Zahavi trouvait le poteau, mais Damari reprenait le rebond pour ajouter un 3e but (60e).
A la 74e min, Figueroa était pris de vitesse par Gil Vermouth qui portait le score à 4 à 1, avant que Costly ne sauve un peu l'honneur des "Catrachos" à la 83e min.
Avant leur envol pour le Brésil, un dernier match de préparation attend le Honduras, cette fois face à un Mondialiste qui plus est de renom, l'Angleterre samedi à Miami.
"J'ai confiance dans ces joueurs, je sais qu'ils peuvent offrir de la joie à nos compatriote", a assuré Suarez.
Pour sa 3e phase finale de Coupe du monde, le Honduras qui court après sa première victoire à ce niveau, affrontera la France, la Suisse et l'Equateur dans le groupe E.

Les listes des adversaires des Bleus au premier tour

Publié le 04/06/2014 à 03:51

Lundi, toutes les sélections ont communiqué leurs 23 à la Fifa

La joie d'Espinoza (Honduras), buteur lundi contre Israël, en vain (2-4)./AFP




Depuis le 2 juin, date limite accordée par la Fifa aux sélectionneurs pour communiquer leurs listes définitives, Didier Deschamps et ses troupes connaissent les 69 noms des joueurs du Honduras, de la Suisse et de l'Équateur. Pas de surprise mais un absent (Peralta, ailier droit du Honduras, blessé) et une incertitude (Castillo, milieu de l'Équateur touché au genou droit mais présent dans le groupe).
Les 23 Honduriens
Gardiens : Valladares, Escober, Lopez. Défenseurs : Delgado, Figueroa, Bernardez, Izaguirre, Chavez, Garcia, Beckeles, Montes. Milieux : B. Garcia, Najar, Espinoza, Palacios, M. Chavez, Claros, Garrido, Martinez. Attaquants : Bengtson, Palacios, Costly, Rony Martinez (Real Sociedad).

GROUPE ABRE CRO MEX CAM GROUPE BESP HOL CHL AUS GROUPE CCOL GRE CIV JAP GROUPE DURU CRC ANG ITA GROUPE ESUI EQU FRA HND GROUPE FARG BOS IRN NGA GROUPE GALL POR GHA USA GROUPE HBEL ALG RUS CDS

Le 08/06/2014 à 01:28:00 | Mis à jour le 08/06/2014 à 01:34:21
Foot
Coupe du Monde Amical Le Honduras, c'est musclé !

Malgré une interruption d'une demi-heure en raison d'un orage, le Honduras a mis beaucoup d'intensité (et de coups) dans son match de préparation face à l'Angleterre, ce samedi (0-0). Les Bleus ne doivent pas s'attendre à une partie de plaisir dans une semaine.

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Wayne Rooney face à Emilio Izaguirre et Maynor Figueroa. (Reuters)





La cascade de forfaits qui s'abat sur la Coupe du monde n'a manifestement pas refroidi Anglais et Honduriens. Ce samedi, à Miami, leur rencontre n'avait rien d'amicale à quelques jours seulement de leur entrée en lice. Malgré une interruption d'une demi-heure en raison d'un orage, les deux équipes, le Honduras en tête, ont mis de l'intensité. Beaucoup d'intensité, parfois à la limite. Les hommes de Luis Fernando Suarez ont même terminé la rencontre à dix contre onze suite au second avertissement reçu par Bryan Beckeles (66e).

Dans cette rencontre musclée, Ross Barkley (entré à la pause) a tout de même su tirer son épingle du jeu en enchaînant les prouesses techniques dans le camp adverse. Mais malgré quelques occasions franches, dont une tête de Daniel Sturridge à bout portant, les Three Lions ne sont pas parvenus à faire la différence (0-0). Il leur faudra élever leur niveau pour se défaire de l'Italie samedi prochain. L'équipe de France, elle, affrontera le lendemain un Honduras prêt à imposer un défi physique important à son adversaire...

Coupe du monde 2014. Honduras - Angleterre Réduits à 10 contre 11, le premier adversaire des Bleus lors du Mondial, n’a pas cédé (0-0)
Faute du milieu de terrain hondurien Luis Garrido face à son homologue anglais Steven Gerrard. © Photo
Photo AFP









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L
'Angleterre, qui a aligné onze joueurs issus de cinq clubs de Premier League, n'a pas réussi à venir à bout du Honduras (0-0), samedi à Miami, lors de son dernier match de préparation au Mondial-2014.

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La rencontre, suspendue pendant une vingtaine de minutes par l'arrivée imminente d'un orage accompagné d'éclairs et de tonnerre, n'a jamais atteint de sommets sur le plan du jeu. Les Anglais, en supériorité numérique dans les 25 dernières minutes, se sont créés quelques occasions mais sans pouvoir tromper la défense du Honduras.
Wilson Palacios avait même failli ouvrir la marque pour le Honduras peu après la pause. Son corner avait été mal apprécié par Joe Hart et le gardien anglais n'avait dû son salut qu'à un sauvetage de la tête de Phil Jagielka.
Quelques minutes plus tôt, Jordan Henderson avait été fauché dans la surface mais l'arbitre n'avait pas bougé.

L'Angleterre patine face au Honduras
09/06/2014 05:35
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Rooney et les Anglais n'ont guère convaincu pour cette dernière répétition avant la compétition. - (AFP)

L'Espagne monte en puissance

L'Angleterre, qui a aligné onze joueurs issus de cinq clubs de Premier League, n'a pas convaincu face au Honduras (0-0), samedi à Miami, lors de son dernier match de préparation. Les Anglais sont tombés sur des Honduriens plus coriaces que prévu, ce qui exige une vigilance accrue de ses adversaires au premier tour, dont l'équipe de France.
La rencontre, suspendue pendant une vingtaine de minutes par l'arrivée imminente d'un orage accompagné d'éclairs et de tonnerre, n'a jamais atteint de sommets sur le plan du jeu. Les Anglais, en supériorité numérique dans les vingt-cinq dernières minutes, se sont créés quelques occasions mais sans pouvoir tromper la défense du Honduras.
Wilson Palacios avait même failli ouvrir la marque pour le Honduras peu après la pause. Son corner avait été mal apprécié par Joe Hart et le gardien anglais n'avait dû son salut qu'à un sauvetage de la tête de Phil Jagielka.
Quelques minutes plus tôt, Jordan Henderson avait été fauché dans la surface mais l'arbitre n'avait pas bougé.
Dans une seconde période plus riche en cartons jaunes qu'en occasions de but, les Anglais ont multiplié les frappes hor cadre.
Les fautes à répétition ont débouché sur l'exclusion de l'arrière droit hondurien Brayan Beckeles, qui a écopé d'un second carton jaune. L'Angleterre a donc disputé la fin de match à onze contre dix, sans pour autant concrétiser sa domination. Daniel Sturridge aurait pu donner l'avantage aux siens, mais la tête de l'attaquant de Liverpool a catapulté le ballon largement au-dessus des cages adverses.
Barkley et Wilshere mieux que Rooney et Gerrard
Seules satisfactions pour la sélection des Trois Lions, les entrées de Ross Barkley et Jack Wilshere à la pause, aux dépens de Wayne Rooney et Steven Gerrard, qui ont offert quelques promesses.
Dernière répétition grandeur nature avant son entrée en lice dans le groupe D du Mondial, face à l'Italie le 14 juin, l'Angleterre n'a pas confirmé son large succès (3-0) devant le Pérou, suivi par un nul contre l'Équateur (2-2).
Le Honduras, 33^e au classement Fifa, avait perdu ses deux premiers matchs de préparation (4-2 face à Israël et 2-0 devant la Turquie). Outre l'Italie, l'Angleterre affrontera dans le groupe D l'Uruguay (19 juin) et le Costa Rica (24 juin). Pour sa part, le Honduras débutera sa troisième phase finale de Mondial face à la France le 15 juin avant de rencontrer l'Équateur (20 juin) et la Suisse (25 juin) dans le groupe E.

Les adversaires des Bleus au crible

Publié le 09/06/2014 à 03:47, Mis à jour le 09/06/2014 à 07:46



Wilson Palacios (à gauche) aux prises avec le milieu offensif israélien Eran Zahavi./ Photo AFP




Honduras, le petit
Surnommée La Bicolor, la sélection du Honduras n'est pas à prendre à la légère. Les Catrachos sont des joueurs teigneux qui aiment défendre et évoluer en contre. Le joueur clé de l'effectif est Wilson Palacios, milieu de Stoke City (Premier League) : si le Honduras passe le premier tour, il atteindrait les 100 capes.
Classement Fifa : 33e.
Qualifications Mondial-2014 : le Honduras s'est qualifié en terminant 3e de la zone Concacaf derrière les États-Unis et le Costa Rica, avec un nul lors du dernier match contre la Jamaïque (2-2), le 16 octobre.
Historique Coupes du monde : 3e participation après 1982 et 2010, où les Honduriens ont été à chaque fois éliminés au premier tour sans jamais marquer un seul but.
équipe-type : Valladares (cap.) - Figueroa, Izaguirre, Garcia, O. Chavez - M. Chavez, Claros, W. Palacios, Espinoza - J. Palacios, Bengston. Sélectionneur : Luis Fernando Suarez (COL).
Matches amicaux : Honduras-Turquie (29 mai) : 0-2,
Honduras-Israël (1er juin) : 2-4, Angleterre-Honduras (7 juin) : 0-0.
Confrontations avec les Bleus: aucune.
Les 23
Gard. : 18. Valladares, 22. Escober, 1. Lopez. Déf. : 3. Figueroa, 2. Chavez, 5. Bernardez, 6. Garcia, 4. Montes, 21. Beckeles. Mil. : 8. W. Palacios, 20. Claros, 23. Martinez, 7. Izaguirre, 14. Boniek Garcia, 10. M. Chavez, 15. Espinoza, 9. J. Palacios, 17. Najar, 19. Garrido, 12. Delgado. At. : 13. Costly, 11. Bengtson, 16. Martinez.

Les adversaires des Bleus au crible

Publié le 09/06/2014 à 03:47, Mis à jour le 09/06/2014 à 07:46



Wilson Palacios (à gauche) aux prises avec le milieu offensif israélien Eran Zahavi./ Photo AFP




Honduras, le petit
Surnommée La Bicolor, la sélection du Honduras n'est pas à prendre à la légère. Les Catrachos sont des joueurs teigneux qui aiment défendre et évoluer en contre. Le joueur clé de l'effectif est Wilson Palacios, milieu de Stoke City (Premier League) : si le Honduras passe le premier tour, il atteindrait les 100 capes.
Classement Fifa : 33e.
Qualifications Mondial-2014 : le Honduras s'est qualifié en terminant 3e de la zone Concacaf derrière les États-Unis et le Costa Rica, avec un nul lors du dernier match contre la Jamaïque (2-2), le 16 octobre.
Historique Coupes du monde : 3e participation après 1982 et 2010, où les Honduriens ont été à chaque fois éliminés au premier tour sans jamais marquer un seul but.
équipe-type : Valladares (cap.) - Figueroa, Izaguirre, Garcia, O. Chavez - M. Chavez, Claros, W. Palacios, Espinoza - J. Palacios, Bengston. Sélectionneur : Luis Fernando Suarez (COL).
Matches amicaux : Honduras-Turquie (29 mai) : 0-2,
Honduras-Israël (1er juin) : 2-4, Angleterre-Honduras (7 juin) : 0-0.
Confrontations avec les Bleus: aucune.
Les 23
Gard. : 18. Valladares, 22. Escober, 1. Lopez. Déf. : 3. Figueroa, 2. Chavez, 5. Bernardez, 6. Garcia, 4. Montes, 21. Beckeles. Mil. : 8. W. Palacios, 20. Claros, 23. Martinez, 7. Izaguirre, 14. Boniek Garcia, 10. M. Chavez, 15. Espinoza, 9. J. Palacios, 17. Najar, 19. Garrido, 12. Delgado. At. : 13. Costly, 11. Bengtson, 16. Martinez.

Honduras: l’inconnu Ce sera l’inconnu du groupe, dont on a en mémoire deux
faits d’armes en coupe du monde: le courageux match nul obtenu
en Espagne en 1982, grâce à son gardien mais aussi la
triste guerre (vrai conflit armé) avec le Salvador, déclenchée
en 1969 à la suite des éliminatoires du Mundial 1970.
Les Honduriens, présents mais anonymes en 2010, se sont
hissés en quarts de finale des Jeux olympiques, à Londres, l’an
dernier, avec leurs U23, et ils ont réussi à aller battre le Mexique
au stade Aztèque lors des éliminatoires.
41e du rang au classement Fifa, c’est l’une des équipes le plus
modestes du plateau.

Le Honduras va gagner "
12/06/2014 05:46
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Arturo Caceres a revêtu le maillot de la sélection du Honduras avant de nous rencontrer. Il le portera aussi dimanche soir… - (Photo cor. NR, Patrice Juin)
Le pronostic est osé mais le cri du cœur est sincère : Arturo Caceres, 24 ans, natif de Tegucigalpa, est convaincu que la H peut battre la France, dimanche.

Des « bourrins » qui ne savent pas jouer au football… Des guerriers « durs au mal » et qui ne vont pas hésiter à « mettre des coups », dimanche soir, pour intimider nos Bleus… Des provocateurs – Wilson Palacios (Stoke City) est cité –, qui vont tenter de faire disjoncter nos petits gars… Voilà à quoi ressemblerait la sélection du Honduras ! Voilà en tout cas l'image qu'en donnent certains médias français depuis quelques jours…
Même s'il ne maîtrise pas complètement notre langue, Arturo Caceres comprend ces commentaires à demi-mots. D'autant que ses potes du FJT (foyer des jeunes travailleurs) de Blois ne doivent pas se priver de lui relayer le message. « Cela m'énerve un peu d'entendre ça, sourit gentiment le jeune homme. Moi, je sais que le Honduras a des athlètes capables de bonnes performances. Nos attaquants sont bons et notre défense solidaire. Dimanche, on va gagner ! »
" Je voulais également soutenir la France "
Arturo Caceres est arrivé à Blois en septembre 2013 (*). Avec, dans son paquetage, son maillot de la H – un des surnoms de la sélection hondurienne, également appelée la Bicolor ou los Catrachos – mais aussi, soigneusement plié, le drapeau bleu et blanc de son pays. Il était donc déjà au FJT, depuis trois mois, quand les groupes de cette Coupe du monde 2014 sont sortis des chapeaux de la Fifa. Et que le premier France - Honduras de l'histoire du football s'est dessiné. « Sur le moment, je n'ai pas pris ça comme une bonne nouvelle, j'étais même un peu préoccupé… » Et de s'expliquer : « Je voulais également soutenir la France lors de ce Mondial. Mais, avec un match d'ouverture contre le Honduras, ce n'était plus possible… Mon pays en premier ! »
S'il n'a jamais eu l'occasion de voir jouer la H en vrai – autrement qu'à la télé – Arturo Caceres se souvient bien de l'édition 2010 de la Coupe du monde. Et surtout de la dernière journée du quatrième tour de qualification. C'était le 14 octobre 2009, et le Honduras était allé gagner au Salvador (0-1). Mais, ce jour-là, c'est le Costa Rica qui avait les cartes en main. Une victoire face aux États-Unis et il se qualifiait pour le Mondial sud-africain, envoyant du même coup los Catrachos en barrage. Gros suspense, donc, et suspense au long cours puisque les Costariciens menaient 2-1, à Washington… jusqu'à la 90^e minute et un but des États-Unis (2-2) qui avait fait exploser de joie Arturo et ses potes : « C'était la fête ce soir-là… Mais, ensuite, nous n'avions pas fait un très bon parcours. »
La H n'avait en effet pas inscrit le moindre but en Afrique du Sud, enchaînant deux défaites, contre le Chili (1-0) et l'Espagne (2-0), puis un nul face à la Suisse (0-0)... qui avait privé la formation helvétique de 8^e de finale. Mais, Arturo en est convaincu, cela va beaucoup mieux se passer cette année. Et il compte sur Carlos Costly, son joueur préféré, un attaquant qui évolue dans le championnat hondurien (au Real Espagna), et qui a marqué 31 buts en 68 sélections, pour faire trembler les filets.
Si le jeune résident du FJT blésois n'a pas vu le dernier match amical de la H – il travaillait – il a été rassuré quant à son potentiel défensif : « On fait 0-0 contre l'Angleterre, qui est une bonne équipe. » Et puis il fait confiance à Luis Fernando Suarez, ce coach colombien qui a déjà conduit l'Équateur en 8^e de finale du Mondial 2006. Vivement dimanche alors ? « Oui, sourit Arturo. Je vais regarder le match au foyer. Il y aura mes amis français, d'un côté de la salle. Et moi tout seul, de l'autre côté, avec mon maillot et mon drapeau. Ca me donnera plus d'émotion encore. »
sports.blois@nrco.fr
(*) Il est bénévole au sein de Jeunesse et Reconstruction. Cette association intervient sur des chantiers (restauration de bâtiments) et a des missions auprès de personnes âgées, de personnes handicapées, de jeunes en difficultés…

France - Honduras. 15 juin à Porto Alegre. Groupe E[/size]
Les Bleus pourront compter sur un Karim Benzema en pleine confiance. | AFP
Bien évidemment, on suivra avec attention l'entrée en lice de nos chers Bleus. Revitalisés après leur formidable come-back en matches de barrage contre l'Ukraine (Défaite 2-0 à l'aller, victoire 3-0 au retour), les joueurs de Didier Deschamps surfent sur la vague de cette superbe victoire. Un seul nul concédé en quatre matches depuis (1-0 face aux Pays-Bas, 4-0 contre la Norvège, 1-1 contre le Paraguay et 8-0 contre la Jamaïque.)
Les Bleus devront faire sans leur feu follet du Bayern Munich, Franck Ribéry, blessé au dos depuis de longues semaines. Sans lui, Karim Benzema devrait avoir le rôle de leader technique à tenir, du fait de son expérience internationale (65 sélections, 19 buts).
La rencontre devrait être marquée par un impact physique important offert par les "Catrachos". Même Steven Gerrard, le capitaine de l'Angleterre, s'est plaint de l'engagement jugé trop brutal, après le match amical opposant les deux équipes (0-0).

Le Honduras " n'est pas agressif "
13/06/2014 05:32
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Le joueur de Wigan en Premier League, Roger Espinoza, affirme que le Honduras n'est pas plus agressif que d'autres sélections. - (AFP)

Tour d'horizon des Bleus

Le milieu de terrain hondurien Roger Espinoza a assuré que son équipe n'était « pas agressive », deux jours après une conférence de presse au cours de laquelle l'entraîneur français Didier Deschamps avait souligné « l'aptitude au combat physique » des joueurs centraméricains.
" Comme les autres sélections "
« Je pense que nous jouons comme les autres sélections, nous ne sommes pas agressifs », a déclaré le joueur de Wigan lors d'un point de presse à Porto Feliz (sud-est), camp de base des Honduriens, à trois jours du match contre la France, dimanche.
Interrogé sur la supposée agressivité des joueurs honduriens, Deschamps avait répondu mardi : « Cela fait partie des caractéristiques de cette équipe ».
« Ils ont des aptitudes au combat physique. C'est l'une des forces de cette équipe mais ce n'est pas que ça. Je ne voudrais pas réduire le Honduras à ça. Ils ont des joueurs de qualité devant », avait-il ajouté.
Espinoza a suggéré que les autres équipes pouvaient être tentées d'influencer les arbitres. « Comme le Honduras est petit, ils disent que nous y allons fort. Et comme ça, ils incitent les arbitres à se concentrer sur le Honduras et à nous donner des cartons », a déclaré Espinoza.
Cinq cartons dont un rouge contre l'Angleterre
Le Honduras a fait match nul contre l'Angleterre (0-0) lors de son dernier match de préparation au Mondial samedi à Miami. La rencontre a été particulièrement rugueuse et les Centraméricains ont reçu cinq cartons dont un rouge, contre trois jaunes aux Anglais.
L'équipe hondurienne se rendra aujourd'hui à Porto Alegre, où elle affrontera la France dimanche dans son premier match du groupe E. Elle jouera ensuite contre l'Équateur le 20 juin et contre la Suisse le 25.

[size=40]Un arbitre brésilien pour France-Honduras[/size]

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Le Brésilien Sandro Ricci a été désigné vendredi arbitre de France-Honduras, dimanche (21h00), match du premier tour du Mondial 2014. Dans ce même groupe E, Suisse-Equateur sera arbitré par l'Ouzbekh Ravshan Irmatov.

Le Honduras a une «rancoeur contre la France»
Un documentaire de la chaîne Canal Plus intitulé «Les Misérables» a déclenché une vive polémique au Honduras où plusieurs de ses citoyens se sont sentis insultés.

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Les joueurs honduriens sont remontés avant leur rencontre de Coupe du monde contre la France, dimanche (21 heures). Ils n'ont pas accepté le contenu d'une enquête de Canal Plus sur le football dans ce pays, intitulée «Les Misérables». Luis Fernando Suárez, le sélectionneur du Honduras, a, semble-t-il, trouvé un bon moyen pour motiver ses troupes avant le match. Son avant-centre, Jerry Bengtson, a notamment déclaré : «On fera tout pour leur montrer qu'ici on n'est pas des "misérables

France/Monde - Avant france - honduras - groupe e
Le début d'une reconquête
15/06/2014 05:38
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[url=javascript:void(0)]suivante[/url] [url=javascript:void(0)]précédente[/url]
L'heure de vérité pour les Bleus, qui entrent en lice face au Honduras et qui devront prendre dès ce soir une option pour la qualification. La mission semble à leur portée. - (AFP)
Quatre ans après le fiasco sud-africain, l’équipe de France, rajeunie mais orpheline de Franck Ribéry, affronte le Honduras avec humilité mais ambition.

	La Suisse doit assumer
	Voir l'infographie en grand format
	Argentins sous les projecteurs
	Un ticket pour la finale du Mondial à Rio de Janeiro
	Foot : la passion des Bleus une histoire à la française

L'heure de vérité a sonné pour Didier Deschamps et ses troupes, les yeux rivés sur ce rendez-vous censé donner le ton pour la suite du tournoi dans un groupe E largement à leur portée.
Les Bleus ont su ranimer une flamme longtemps éteinte chez leurs supporteurs par la grâce d'un barrage retour contre l'Ukraine (3-0) déjà entré dans l'histoire, le 19 novembre au Stade de France. Il s'agit désormais d'en rester digne et de ne pas dilapider l'espoir qu'a fait naître cet exploit après des années de vaches maigres, si l'on excepte la parenthèse enchantée du Mondial 2006 et cette finale perdue aux tirs au but par la bande à Zidane contre l'Italie.
Le sélectionneur, ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000), sait bien le chemin qui reste à parcourir pour un pays qui n'a plus remporté son premier match dans une Coupe du monde depuis 1998 face à l'Afrique du Sud (3-0).
 Karim Benzema doit revêtir l'habit de patron
Si le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a fixé les quarts de finale comme objectif, Deschamps s'est lui bien gardé d'évoquer un tel horizon, bien conscient de l'impossibilité d'évaluer à sa juste mesure le potentiel d'une formation qui ne possède plus d'individualités de niveau mondial.
Franck Ribéry, désigné joueur de l'année 2013 par l'UEFA et troisième dans la course au Ballon d'or, était le seul à pouvoir porter cette étiquette. Mais le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour une lombalgie, objet d'une petite polémique entre l'encadrement médical des Bleus et celui du grand club bavarois.
Toute la pression repose maintenant sur les épaules de Karim Benzema, au sortir d'une saison pleine avec le Real Madrid ponctuée par une victoire en Ligue des champions. A 26 ans, le temps est venu pour lui de s'installer comme le patron en sélection.
Cette équipe de France, invaincue depuis le barrage retour, est certes sans génie particulier, mais peut quand même compter sur l'expertise de Deschamps, dépositaire de la fameuse « culture de la gagne » qui a porté les Bleus au sommet du football mondial.
Ex-joueur de devoir au palmarès long comme le bras, il n'a pas perdu sa science en embrassant la carrière de technicien et tout ce qu'il touche se transforme en or. Si la cote de sympathie des Bleus est de nouveau au plus haut, « DD » en est le premier responsable. Soucieux de l'état d'esprit et de l'image des Bleus, il l'est aussi en ce qui concerne l'innovation, faisant des fleurons de la « génération 93 », Pogba et Varane notamment, des titulaires. En attendant, il faudra savoir maîtriser l'engagement et l'agressivité du Honduras, qui a effrayé l'Angleterre (0-0), le 8 juin en amical. Une tâche à la portée des Français, à moins que l'inexpérience (26 ans et demi de moyenne d'âge, trois joueurs seulement au-dessus de 50 sélections) ne leur joue des tours. Un scénario catastrophe que personne n'ose envisager.

Les Bleus débutent la compétition dimanche soir (21 heures) contre le Honduras. 
Depuis leur arrivée au Brésil, les Bleus s'entraînent quotidiennement dans l'attente de leur premier match © Photo
AFP FRANCK FIFE









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A
près quatre semaines de préparation et trois matchs amicaux contre la Norvège (4-0), le Paraguay (1-1) et la Jamaïque (8-0), l'équipe de France entre enfin dans la compétition ce dimanche soir (21 heures) contre le Honduras à Porto Alegre, tout au Sud du Brésil.

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• Que faut-il retenir de la préparation ?
  

Elle s'est déroulée selon le plan prévu, à l'exception des forfaits de Clément Grenier et surtout Franck Ribéry (Steve Mandanda s'était blessé avant le début du rassemblement) à Clairefontaine. La gestion du cas Ribéry a été bien menée jusqu'à cette semaine, le docteur des Bleus Franck Le Gall allumant une polémique à mèche longue avec son homologue du Bayern au sujet du traitement des douleurs au dos de l'ailier gauche français.

• Le groupe a lui vite tourné la page car il avait vite compris l'évidence
  

Dans le jeu, les Français ont prolongé l'élan né de la qualification en barrage contre l'Ukraine. Ils ont marqué beaucoup de buts (13) mais ils n'ont pas complètement réussi le seul test de la série contre le Paraguay.
Une image soignée. Des stades de France, de Nice et de Lille à guichets fermés ou presque. Un réel effort de proximité envers les supporters, français et brésiliens à Ribeirao Preto, leur camp de base dans l'Etat de Sao Paulo. Pas un mot plus haut que l'autre, une unité qui semble vraie en attendant le premier match : l'atmosphère est bien meilleure en 2014 qu'en 2010 en Afrique du Sud.
« Les clignotants sont au vert », a souligné le capitaine Hugo Lloris, qui ne tombe pas dans un optimsme béat : « Cet équilibre est fragile, il faut l'entretenir par des victoires. On a réussi des matchs amicaux de qualité mais la réalité, c'est dimanche contre le Honduras ».

• Pourquoi Deschamps a-t-il préféré Griezmann à Giroud ?
  

Continuité. C'est un choix essentiellement tactique. Deschamps a préféré garder le système en 4 3 3 qui réussit aux Bleus depuis le barrage retour contre l'Ukraine. Ribéry forfait, il va lancer le joueur dont le profil s'en rapproche, Antoine Griezmann très séduisant et efficace (3 buts en 3 matchs dont une seule titularisation), plutôt qu'associer Olivier Giroud à Karim Benzema dans un système légèrement différent (4 4 2 en losange avec Valbuena meneur de jeu).
Cela a fonctionné contre les faibles Jamaïcains mais le sélectionneur estime l'équilibre meilleur avec le milieu à trois. Cela ne l'empêchera pas de lancer Giroud en cours de match où son jeu en pivot pourrait servir à débloquer la situation.

• Que vaut le Honduras ?
  

Costaud. Un match amical rugueux contre l'Angleterre (0-0) a lancé une petite polémique au Honduras où l'on estime que Deschamps met la pression sur l'arbitre de la rencontre de dimanche, le Brésilien Ricci, en insistant sur la rugosité supposée de l'équipe hondurienne.
Deschamps a rectifié le tir samedi soir en conférence de presse d'avant match à Porto Alegre. « Je n'ai jamais voulu limiter cette équipe à son agressivité. C'est l'une des caractéristiques de son jeu mais pas la seule. Elle joue dans le même système en 4 4 2 depuis deux ans, qui a la capacité de bien défendre avec un jeu assez direct vers des attaquants axiaux de grand gabarit. Le Honduras n'est pas 30e au classement FIFA pour rien ».

Le Honduras joue physique
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Publié le 15/06/2014 à 06h00

Le Honduras n’a guère brillé en préparation du Mondial mais s’est distingué par son jeu rugueux.
« Les joueurs vont tout donner, jusqu’à la dernière goutte de leur sang », assure le sélectionneur Luis Fernando Suarez. © Photo
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S
teven Gerrard a découvert le Honduras le 8 juin dernier lors du match de préparation de la sélection anglaise face au futur adversaire des Bleus. 0-0, 5 cartons jaunes à 3, 1 rouge à 0. Pas franchement amical. « Ils ont commis des fautes stupides et atroces » a carrément lancé le joueur de Liverpool après le match. Alors rugueux le Honduras ? « C'est l'une des caractéristiques de cette équipe, a confirmé Didier Deschamps en début de semaine devant la presse. J'ai vu leur dernier match contre l'Angleterre [?] ils ont des aptitudes pour aller au combat. On va s'attendre à ça. »

Mondial 2014. Les compositions pour France - Honduras
Brésil - 14 Juin
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• L'Equipe de France entre dans son mondial ce soir face au Honduras. | Photo : AFP
  

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A J-1 du premier match des Bleus face au Honduras, les équipes probables commencent à tomber, voici les nôtres.

La France affronte le Honduras demain soir. | Photo : Ouest-France

Un premier match et des questions
L'équipe France débute sa Coupe du monde ce dimanche (21h00) face au Honduras. Avec l'espoir de gagner (enfin) son premier match.

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Blaise Matuidi espère que l'arbitre fera respecter les lois du jeu contre le Honduras. (L'Equipe)




Gagner le premier match, une utopie ?

Les Bleus n’ont plus connu ça depuis 1998 : une victoire lors de leur premier match. A l’époque, l’équipe de France avait étrillé l’Afrique du Sud (3-0), à Marseille. Ensuite ? Elle s’était inclinée face au Sénégal (0-1) en 2002, avant de concéder deux nuls face à la Suisse (0-0) en 2006 puis face à l’Uruguay (0-0) en 2010. Si ne pas gagner son premier match n’est pas un obstacle insurmontable - en témoigne sa finale disputée en 2006 -, le France a tout intérêt à ne pas passer à côté. Sur les trois dernières éditions, elle a été éliminée à deux reprises dès le premier tour.

L’avis de Loïc Rémy : «Ça va donner le ton des autres matches. Il faut le négocier de la meilleure des manières pour avoir plus d’aisance. Il faudra faire attention à ne pas tomber dans la facilité, dans l’excès de zèle.»



Le banc, la solution ?

Pour gagner, il faut marquer. Or, au Brésil, l’équipe de France est amputée de son meilleur buteur et passeur lors de la phase de qualification : Franck Ribéry (5 buts et 6 passes décisives en dix matches). En son absence, Benzema ou Giroud ont prouvé qu’il pouvait prendre le relais. Mais ils ne sont pas les seuls. Promis au banc lorsque Ribéry faisait encore partie des 23, Antoine Griezmann s’était dit prêt à jouer les «super sub». Un rôle pour lequel il semble tailler, en attestent ses trois buts inscrits lors de ses deux entrées en jeu face au Paraguay (1-1) et la Jamaïque (8-0). Dans l’hypothèse où il ne débuterait pas face au Honduras, il pourrait s’inscrire dans la continuité d’une spécificité française : lors des éliminatoires, la France est l’équipe qui possédait les remplaçants les plus efficaces dans la zone Europe (4 buts)

L’avis de Blaise Matuidi : «Les 23 ont une responsabilité. On doit tous élever notre niveau de jeu. Peu importe les joueurs sur le terrain, on doit tous apporter quelque chose, du gardien à l’attaquant.»



Le Honduras, l'adversaire idéal ?

Une équipe physique et agressive. Tels sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent pour décrire le Honduras. En mettant en exergue son dispositif tactique (4-4-2), mais aussi le gabarit de ses deux attaquants, Didier Deschamps n’a pas souhaité résumer cette équipe à son engagement parfois excessif. Que faut-il craindre d’elle ? Jerry Bengston, auteur de 9 buts en 12 matches lors des éliminatoires. L’attaquant du New England Revolution (MLS) incarne le principal atout des Honduriens pour mettre fin à deux séries : aucune victoire lors de leurs six matches de Coupe du monde ; aucun but marqué (en 32 tirs) depuis le 21 juin 1982 et une réalisation d’Eduardo Laing contre l’Irlande du Nord.

L’avis de Blaise Matuidi : «On s’attend à jouer contre une équipe basse qui va procéder en contre. C’est une formation physique, il ne faudra pas perdre le fil. Il y a aussi un arbitre qui est là pour faire respecter la loi.»

Honduras-Suarez: "Nous ne sommes pas violents"

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Interrogé ce samedi en conférence de presse sur les déclarations de certains joueurs anglais, relayés dans la presse française, faisant état de la violence des joueurs honduriens, Luis Fernando Suarez, le coach de la H, a répondu: "Nous avons joué seize matches pendant les éliminatoires, aucun de nos joueurs n'a été expulsé, cela montre que nous respectons les règles de la Fifa. Bien sûr, il y a beaucoup de mots pour qualifier notre football, certains parlent de force et de puissance, d'autres évoquent l'intensité, ce qui nous va bien. Disons que nous avons une certaine attitude pour faire face à l'adversité, nous faisons preuve de personnalité, de caractère, d'envie, nous avons envie de gagner, mais je ne crois pas que nous puissions être taxés de violents." A ses côté, le joueur d'Anderlecht, Andy Najar, a ajouté: "Nous savons que nous ne sommes pas violents, en fait, nous voulons bien faire les choses, je dois dire que nous ne sommes pas vexés pour autant par tout ça, chacun fait ce que sa conscience lui dicte, nous sommes tranquilles."

Honduras-Suarez: "Je sais qu'on nous considère comme le petit Poucet..."

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Le Honduras ne craint pas l'équipe de France et l'a fait savoir par la voix de son sélectionneur ce samedi. "L'équipe est suffisamment bien préparée pour qu'on trouve une solution à ce qu'ils vont nous proposer, dixit Luis Suarez. Je suis conscient de nos responsabilités, de nos forces et de la manière dont les gens nous perçoivent. Je sais qu'on nous considère comme le petit Poucet du groupe mais cela ne nous fait pas peur, c'est une chance qui nous est donnée. Il faudra être prêt pour saisir notre chance comme lors des JO et remplir nos objectifs." Les Bleus de Didier Deschamps savent à quoi s'en tenir...