A SANG ET EN OR LE RACING LENSOIS

Les Sang et Or se sont entraînés une dernière fois, ce jeudi matin, à Avion. Avant de partir au Touquet pour quelques jours de stage, les Lensois ont effectué un footing au Parc de la Glissoire. Les jeunes gardiens Kévin Goeman et Samuel Atrous sont restés à la Gaillette pour un entraînement spécifique, sur la plaine du Maracana, sous la houlette de Michel Ettorre. A noter le retour de Vedran Runje...

PROCHAIN MATCH AMICAL
: DIMANCHE 05/07/2009

LENS CALAIS

sur son site Internet mettre à l'essai Mansour Ba. Ce milieu défensif d'origine sénégalaise doit rester quelques jours à l'entraînement avec le groupe entraîné par Jean-Guy Wallemme.

LENS
Reprise : 30 juin.Stage : au Touquet, du 2 au 5 juillet.
Matches amicaux : le 5 juillet, victoire contre Calais (4-2) au Touquet ; nul (0-0) le 11 juillet contre Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer ;
Nul contre le 18 juillet contre Lyon à Arnas (2-2, buts de Boukhari (3e) et Eduardo (57e)) ;
le 25 juillet contre Nice à Vichy
; le 29 juillet contre Panathinaïkos (GRE) à Cambrai ;
le 1er août contre Marseille à Lens. tu y vas nanar
lens les vosges c pas loin
Championnat (le 8 août) : Bordeaux - Lens.

troisième promu avec Lens, qui doit exorciser le souvenir de la descente de 2007.

Runje -
Demont, Chelle, Yahia, Ramos
- Doumeng, Kovacevic, Roudet -
Maoulida, Eduardo, Monnet-Paquet.



La période de préparation, c'est : une souffrance, une période exaltante de découverte, une période qui permet de deviner ce que sera la saison ?C'est un mélange des trois. On travaille très dur, mais c'est aussi à ce moment-là qu'on commence à découvrir le groupe, à trouver des automatismes avec les nouveaux joueurs. Les matches amicaux servent à ça, à voir s'il y aura une osmose, à nous projeter dès maintenant sur le Championnat. Quel est votre pire et votre meilleur souvenir de préparation estivale ?Le pire, ce sont les premières préparations, quand tu es jeune et que tu n'es pas habitué au monde professionnel. Tout est nouveau et très difficile alors qu'avec l'expérience, tu sais dès le départ que tu auras une semaine consacrée au physique, une autre au foncier et enfin une dernière où tu travailles un peu plus la technique... Pour le meilleur souvenir, je pense que c'est lorsque j'étais à Rennes avec Philippe Bergeroo et Georges Gacon. On avait fait toute la préparation avec ballon. Ça changeait.Combien de fois avez-vous parlé en tête à tête avec l'entraîneur de puis le début de la préparation ?Jamais. Pourquoi ? Il faut lui poser la question. En général, c'est à l'entraîneur de venir voir ses joueurs pour leur dire ce qu'il attend d'eux, pour parler de la façon dont il souhaite les utiliser, de leurs motivations... Moi, mon cas est un peu différent parce que Lens aura du mal à me garder financièrement, mais ça, ce sont plutôt les dirigeants qui s'occupent de ça et pas l'entraîneur. Si à une semaine du début du Championnat, je suis toujours Lensois et qu'il n'est toujours pas venu me parler, j'aurai une part de regret.

Les vacances de juin, vous y pensez souvent ? Les prochaines, c'est quand ?On y pense quand le Championnat se termine et que les objectifs sont atteints. Pas avant parce qu'on n'est quand même professionnels. Aujourd'hui, je suis très loin de tout ça. Je pense d'abord à ma situation et à faire une bonne saison. Comment vous voyez-vous, au soir du 15 mai 2010, lors de la dernière journée ? Quel bilan individuel et collectif vous permettrait de vous lâcher comme jamais ?J'espère être heureux, avec le sourire, où que je sois. Individuellement, j'aimerais marquer le plus de buts possibles. J'ai un chiffre en tête, mais c'est perso... Collectivement, se maintenir avec Lens si je suis encore là, sinon, pourquoi pas décrocher une qualification pour la Coupe d'Europe avec un autre club ? Le rêve, ça serait même un titre : une Coupe, le Championnat, peu importe. Là, vous verrez le Toifilou qui se lâche. Et c'est à voir... -

Il est la dose la plus visible de talent dans une équipe qui en manque vraiment. En L2, la rigueur et l'engagement ont suffi pour émerger. En L1, Lens aura besoin de plus de surprise et de variété dans son jeu. Monnet-Paquet pourrait en profiter pour éclore. L'an passé, quand Lens devait se défendre contre un pillage en règle dans la foulée de sa relégation, Gervais Martel a dû ferrailler sur deux dossiers : Aruna et Monnet-Paquet. Le second, convoité par Le Mans après une première "vraie" saison en L1, a finalement prolongé jusqu'en 2013. ''KMP'', formé au club, a fait son trou sur le côté gauche de l'attaque artésienne. Polyvalent, son registre axial n'est pas exactement celui d'un buteur, plutôt celui d'un attaquant de soutien. Hier au service d'Aruna , aujourd'hui d'Eduardo, Monnet-Paquet peut s'imposer comme le chouchou de Bollaert. -

Au crépuscule de sa carrière, commencée en 1991 à Nancy, l'ex-gardien de Grenoble jette pour nous son oeil affûté sur les vingt équipes de L1.«Leur présence, celle de leur public, a fait du bien à la L2. C'est un plaisir de voir les Lensois en L1, mais je pense qu'ils vont souffrir encore quelques temps. Ils ont un effectif pléthorique, ils n'ont pas trop recruté. Ce doit être difficile de travailler en ce moment

S IL Y A MALAISE INTERNE
L AVENIR SERA SOMBRE....

LE FOOTBALL UN JOUR BLANC LE LENDEMAIN NOIR

Dominique Cuperly est toujours l'entraîneur adjoint du RC Lens, et il tient à le faire savoir. Alors que depuis hier courait un bruit l'annonçant sur le départ, l'ancien adjoint d'Eric Gerets à Marseille a tenu à démentir, sur le site officiel de son club : «J'ai été surpris par rapport à ce qui a été écrit hier dans la presse nationale et, ce matin, dans un journal local... Je suis venu à Lens en tant qu'adjoint de Jean-Guy Wallemme. Cela fait plusieurs années que je remplis ce rôle avec des hauts et des bas. J'ai un contrat.»

Pour le technicien, la situation est très claire : «Je n'ai aucun problème avec le club lensois. Je remplis mon rôle et je fais mon métier du mieux possible. Je ne fuis pas du tout mes responsabilités sinon je ne serai plus dans le football depuis longtemps. Il y a des moments difficiles et un peu plus faciles dans une carrière d'éducateur.»Cuperly, bien qu'affecté par la rumeur qui circulait hier, semble ne pas être rancunier envers la presse : «Je ne suis pas la source des articles publiés hier et ce matin. J'ai appelé le journaliste qui a rédigé le premier. Je ne lui tiens aucun grief dans la mesure où je ne sais pas d'où proviennent ces informations. Je lui ai simplement dit que j'allais vivre avec cet article.» Concernant ses habituelles absences aux conférences de presse de l'équipe, il a indiqué que selon lui, «une seule personne doit parler de l'équipe : l'entraîneur principal !»

Samedi, 19h00 LES EQUIPES PROBABLES

Lens - Auxerre (Arbitre: M. Falcone)
Lens : Runje - Demont, Chelle, Yahia (ou El Adoua), Ramos - Hermach, Kovacevic - Boukari, Monnet-Paquet - Jemaa, Eduardo
Auxerre : Sorin - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Pedretti, Ndinga - Contout, Chafni, Lejeune - Niculae.

MSIEUDAMMES MAILLOT LENS EXTERIEUR

VOUS LE VOYEZ OU LE SANG ET ET L"OR


CHOIX DES COULEURS TRES CONTESTABLE

le club grec de Larissa serait très intéressé par le profil de l'attaquant lensois Toifilou Maoulida. L'ex-Marseillais n'entre plus dans les plans de Wallemme et devrait quitter le Nord avant le 31 août. Larissa se serait en tout cas positionné pour un prêt avec option d'achat
il faudra qu'il ecrive en grec sur ses bandelettes

Mon souhait numéro un a toujours été de rester au RC Lens. Je veux me poser dans la continuité de la saison dernière. » Alors qu'il était suivi cet été par Nice, Saint-Etienne, puis Larissa (Grèce), l'attaquant lensois Toifilou Maoulida a finalement décider de rester une saison de plus dans le Nord. Même s'il n'a disputé que 21 minutes en L1 depuis le début de saison, l'ancien Marseillais croit en ses chances : « J'ai déjà connu ce genre de situation et je sais que je suis capable de la retourner. »

Et si un club se manifeste avant le 31 août ? Maoulida n'y croit plus, même s'il ne ferme pas la porte. « Si je n'ai pas de coup de fil de mon agent, c'est que je n'ai rien, explique-t-il. Après, je n'oublie pas que je suis sous contrat avec Lens et je n'étudierai les propositions que si elles sont plus intéressantes que Lens. » Depuis son arrivée au club, en janvier 2008, Toifilou Maoulida a inscrit 18 buts en Championnat (5 en L1, 13 en L2), un bilan qu'il juge « correct

C UN BON JOUEUR
IL FERA DU BIEN AU PROMU LENSOIS POUR SE MAINTENIR FACIL

Toifilou Maoulida
restera lensois et honorera son contrat quoi qu'il arrive. C'est ce qu'il nous a déclaré lors d'un court entretien. L'ancien Marseillais, placé sur la liste des transferts à contre-coeur, a finalement déclaré être heureux de rester dans l'Artois et espérer retrouver sa place de titulaire.

«Toifilou, resterez-vous donc lensois cette saison ?
Je peux vous confirmer que je reste au Racing Club de Lens jusqu'à la fin de la saison, je suis soulagé et très content que tout cela soit terminé. J'ai accepté cet été d'être placé sur la liste des transferts car le club est en difficulté sur le plan financier et, en cas d'éventuelle vente, mon départ aurait fait du bien. J'ai accepté ça pour le bien du club car il fallait trouver une solution à cette situation. Il y a eu des contacts avec quelques anglais mais ils ont timidement abouti. Il a donc fallu que je reste.

Avez-vous exigé quoi que ce soit pour rester ?
Non, aucune revalorisation salariale. Mon contrat reste tel quel (Il est lié à Lens jusqu'à fin 2011, NDLR). Je n'ai rien exigé.

Avez-vous toujours des ambitions pour Lens ou alors vous n'excluez pas un départ au prochain mercato voire à la fin de la saison ?
Pour moi, les choses sont claires. Je suis 100% lensois et je compte le rester. J'ai accepté de jouer en L2 la saison passée et j'ai fourni une assez bonne saison en finissant notamment meilleur buteur du club (13 buts). Je compte rester dans la continuité de ce que j'ai montré et j'espère regagner assez vite ma place. Il y a quand même du monde en attaque.

Comment les dirigeants et les entraîneurs ont accueilli le fait que vous soyez resté ?
Je vais en discuter dès mercredi avec le président Gervais Martel. Je verrai ensuite avec le coach, Jean-Guy Wallemme, pour voir ce qu'ils comptent faire avec moi.

Des questions justement, Jean-Guy Wallemme s'en pose de plus en plus. «Il y a eu trop de joueurs pas assez présents au niveau de l'engagement, a regretté le coach lensois après la partie. Cela a été un petit peu mieux en seconde mi-temps mais nous n'avons eu des occasions que sur coups de pieds arrêtés. Bien qu'ayant été très moyen en première mi-temps, on pouvait espérer un peu mieux au score. Au sein de mon équipe, il y a eu un mélange de nonchalance, d'à peu près et malgré cette petite réaction d'orgueil en deuxième mi-temps, j'estime qu'on était à côté de la plaque.» Déçu, en colère mais pas résigné, Wallemme veut surtout avancer. «Est-ce que cela a été le plus mauvais match du Racing, s-est-il interrogé, je l'espère.»


enfin il est pas mal leur debut de championnat
ILS SONT HUITIEME AVEC SEPT POINTS
MAIS QUE 4 POINTS D AVANCE SUR LE 1ER RELEGABLE

LENSOIS LA CLAQUE..............

Très peu utilisé à Liverpool en deux saisons, l'ancien gardien lensois Charles Itandje a décidé cet été de quitter les Reds pour aller chercher du temps de jeu ailleurs. Et c'est dans la vieille ville grecque de Kavala, en bord de mer, qu'il a finalement posé ses valises. Un choix gagnant, puisque l'équipe est 5e.
«Charles, comment se passe votre adaptation à Kavala ?
Ca se passe plutôt bien, en dehors de la langue qui est très compliquée. Mais l'équipe tourne pas trop mal, malgré notre défaite ce week-end (1-2 à Giannina).

Vous êtes actuellement 5es du classement. Quels sont vos objectifs ?
Le maintien. Le but est de prendre le plus de points possibles jusqu'à la trêve pour se sauver le plus tôt possible. On parle également d'Europe mais on verra par la suite. Si on se maintient, déjà, c'est bien. Il nous manque encore quelques petites choses pour être dans les trois premiers.

Sur les cinq matches de championnat, vous en avez joué trois, les derniers. C'est plutôt bon signe...
Oui, j'ai joué contre l'Olympiakos à l'extérieur, et contre deux équipes à domicile dont je ne connais même pas les noms. La dernière était dans la campagne, à 5 heures de car aller, et autant au retour, sur un bourbier qui sentait la merguez. C'est complètement différent, très dépaysant (rires).

«Un premier bilan à la trêve»
Il y a beaucoup d'anciens de Ligue 1 dans votre équipe (Ducrocq, Oruma, Douglao, Frédéric Mendy). Cela doit faciliter votre intégration...
Forcément. Être seul dans un pays comme celui-ci, ça aurait été beaucoup plus compliqué. Même si chacun a ses occupations personnelles en dehors du terrain, quand on se voit, on prend du plaisir.

Que pensez-vous du championnat grec ?
Il y a de bonnes équipes, qui jouent bien au ballon. Mais, tactiquement et physiquement, la Ligue 1 est vraiment au-dessus.

Et la vie là-bas ?
Mon programme, sur mes temps libres, est simple : pêche, plage, bateau... le tout avec 27 degrés. C'est sympa, c'est un peu tous les jours les vacances. Kavala, c'est un petit Monaco...

Vous ne regrettez donc pas d'être allé là-bas ?
Non. Je suis bien, l'équipe tourne bien, et je joue. Je suis venu pour ça, donc tout va bien. Après, on fera un premier bilan à la trêve.

Vous n'êtes que prêté par Liverpool. Vous voyez-vous y retourner ?
Pas forcément, mais je suis sous contrat là-bas.

«A Lens, j'ai vu des choses qui ne m'ont pas plues»
Et rester à Kavala ?
On verra. Si l'équipe tourne bien et que les dirigeants recrutent quelques joueurs d'expérience, pourquoi pas. Mais pour l'instant, je suis venu pour trouver du temps de jeu et aider le club à se structurer. En début de saison, ils n'auraient jamais pensé pouvoir faire venir des joueurs de Liverpool ou de Ligue 1.

Avec le recul, pensez-vous avoir fait une erreur en allant à Liverpool ?
Non. Ma situation à Lens était compliquée, et je ne pouvais pas rester là-bas. Je venais déjà de passer une saison (2005-06) à serrer les dents. Et puis partir à Liverpool, même en deuxième gardien, ça ne se refuse pas.

On vous sent amer envers Lens...
Sur cette période-là, oui. J'ai vu pas mal de choses qui ne m'ont pas forcément plues. Le président et le directeur sportif ont commencé à faire un peu n'importe quoi. L'équipe tournait bien, et en décembre on laisse partir Jérôme Leroy. Un mec comme ça, on n'aurait jamais dû. Après, d'autres comme Jussiê ou Thomert ont suivi. Seydou Keita, le meilleur joueur de Ligue 1 à ce moment-là, est aussi parti en fin de saison. C'est bien qu'il y avait un problème. Ça a été le début de la dégringolade. Quand l'équipe est descendue en deuxième division, ça m'a fait mal, parce que c'est le club qui m'a permis de me montrer, et j'y étais attaché. Je ne pensais pas que la fin serait si tragique. Mais quand on voit la manière dont Guillaume Warmuz a quitté les lieux, c'est un peu l'histoire qui se répète...»