ALLEZ L"OM EN AVANT ....

Ils ont les clés

pour battre le PSG

"Vainqueurs par accident"
EXCEPTIONS Battrele PSGn’est pas impossible:Montpellier etÉvian sont les seulsàyêtre parvenus cette saison.
Leurs entraîneurs respectifs restentmodesteset pensent qu’unclub commel’OMaplus de chancesd’y parvenir 6 octobre 2013 : le moment où on y a cru. Penalty d’André Ayew, OM 1- PSG 0 et
expusion de Thiago Motta. La suite n’a pas été aussi heureuse et le PSG a renversé
la vapeur, à dix contre onze.

L’OM peut-il battre le PSG? Il y a un
an, on y a cru. Même après la rapide
ouverture du score par Nicolas
Nkoulou contre son camp. On y a cru
jusqu’au deuxième but, signé Ibra à la
dernière minute. Dans le jeu, les intentions,
dans le niveau démontré ce soir-là
par Mathieu Valbuena, l’OM avait vraiment
bousculé, titillé le PSG. Mais perdu.
Et de nouveau perdu, cette fois-ci, sans
vraiment jouer, la revanche en coupe de
France trois jours plus tard, sur le même
score.
On y a cru encore, le 6 octobre dernier,
quand, au terme d’une excellente première
demi-heure, l’OM menait 1-0, sur un
penalty d’André Ayew et allait évoluer à
11 contre 10 pendant une heure, suite à
l’exclusion de Thiago Motta. Désillusion
et énorme déception, dans le jeu, le comportement
frileux, pusillanime, plus encore
que pour le score de 1-2 en faveur du
PSG.
Invincible, le PSG? On n’est pas loin
d’être forcé à le croire par les faits. Mais
deux équipes l’ont battu cette saison :
Évian Thonon-Gaillard (2-0, le 4 décembre
en L1) et Montpellier (1-2 en coupe
de France au Parc, le 22 janvier).
Les deux entraîneurs victorieux, Rolland
Courbis et Pascal Dupraz, ne sont
d’abord guère rassurants: selon eux, c’est
plus le PSG qui a perdu que leurs formations
qui ont trouvé la solution miracle.
Mais ils laissent la porte ouverte à un exploit
parce que, toujours selon eux, l’OM
appartient à une catégorie de clubs plus
proches du niveau du PSG. Et que sur un
match, il faut continuer d’y croire...

PASCAL DUPRAZ
"C’est plus liéà la perf’ du
PSGqu’à la nôtre "Nous n’avons plus gagné
le moindre match de L1
depuis notre victoire" Sougou trompe Sirigu. Jallet et Marquinhos sont abattus, Wass exulte :
depuis, Évian TG n’a plus gagné

❚ Comment avez-vous battu le
PSG?
2 à 0! (rires).
❚ Rolland Courbis nous a dit que
Montpellier, c’était par accident...
Oui, nous aussi. Mais c’était le
deuxième accident, puisque nous
les avions éliminés aux tirs au but la
saison dernière en coupe de France.
Àmon avis, c’est plus lié à laperformance
du Paris Saint-Germain
qu’à la nôtre. S’ils avaient joué à
leur niveau, on ne gagne jamais
contre eux.
❚ Aviez-vous préparé quelque chose
de particulier ?
Ce serait présomptueux... J’avais
préparé le match en cherchant à
couper les alimentations. Je me disais
que si on essayait de museler
Ibra, Cavani et toute la clique offensive,
c’est perdu d’avance. Nous
avons donc essayé d’exercer un fort
pressing sur leur triangle du milieu
et nous y étions parvenus.
❚ C’était un match bonus, perdu
d’avance que vous avez abordé sans
pression?
Si vous êtes dans notre peau, tous
les matches de Ligue 1 sont perdus
d’avance. Nous sommes l’équipe
qui le moins de passé en L1, on
vient juste de fêter notre centième
match. En attendant mieux, que
nous réussissions à nous installer
en L1 pendant quatre ou cinq saisons,
tous les matches sont des bonus.
Alors, quand on affronte le
PSG, c’est un événement. Les
joueurs professionnels de l’ETG
sont comme les autres: motivés.
❚ Mais pour votre club, une défaite
peut être considérée comme logique.
Tout autre résultat est un plus...
Je ne le prends pas ainsi. Je me souv
i e n s d e m a c a u s e r i e
d’avant-match. J’avais dit qu’en
football, il existe des surprises et
qu’on a toujours une chance, quel
que soit l’adversaire. Il faut être
complètement décomplexé. Mais il
y a tellement de matches de Ligue 1
où nous ne sommes pas favoris,
que ce n’est pas cet argument-là
qu’il faut avancer.
❚ On se demande toujours s’il faut
renforcer la défense ou mettre de la
folie contre eux...
La première fois que j’ai coaché
l’équipe à Paris, après avoir succédé
à Pablo Correa, j’avais expérimenté
une défense à cinq, j’avais
voulu subir et nous avons perdu
4-0. Depuis, nous essayons toujours
de jouer. Sauf que le ballon,
on l’a moins souvent qu’eux, on
court beaucoup après. Cela nécessite
une grande attention défensive,
des joueurs hyper concentrés, il
faut réaliser le match parfait et tenter
chaque fois qu’on a le ballon.
Nous y sommes bien arrivés cette
saison, mieux que l’an passé en coupe,
car nous nous sommes créés
plus d’occasions.
❚ La saison dernière, le dernier
vainqueur du PSG était Reims. Cette
saison, c’est vous et Montpellier en
coupe de France. Ont-ils plus de risques
d’être battus par des équipes
dont ils se méfient moins?
C’est vrai que notre stade peut les
surprendre. Dans les vestiaires visiteurs,
Ibra ne tient peut-être pas debout,
c’est mansardé. Le contexte
est inhabituel pour eux, mais le terrain
était jouable.
La logique voudrait que si le PSG
est battu d’ici la fin de saison, ce
soit par un grand club, une équipe
qui a les arguments. Contre nous,
c’est sûr qu’ils vont se méfier désormais.
Au retour, on va déguster !
Nous n’irons pas battus d’avance,
moi, je suis un montagnard! Mais
soyons réalistes: ils vont se souvenir
qu’on les a battus...
Cela dépendra aussi du calendrier
démentiel qu’aura le PSG en fin de
saison et qui permettra à des équipes
plus proches de son niveau
-parce qu’à son niveau il n’y en a
pas- de les contrarier.
❚ Nous n’osons pas vous demander
si ce succès sur Paris vous a fait du
bien...
Et pour cause : nous n’avons plus
gagné le moindre match de championnat
depuis !
Nous ne nous sommes pas laissé
griser; ce qui nous a fait mal, c’est
que le match suivant a été remis. À
Saint-Étienne, le terrain était injouable
et nous sommes restés
quinze jours sans jouer, alors
qu’avec le mors aux dents, il aurait
fallu enchaîner. L’excuse que
j’avance, c’est d’avoir été coupés
dans notre élan.
Et nous aurions dû en gagner
d’autres: contre Ajaccio, l’arbitre
dormait, on a battu le record
d’Europe du hors-jeu. Six mètres :
on n’en reverra pas d’autre !
L’erreur est humaine, mais pas celle-
là! Nous sommes poursuivis par
des chats noirs. J’espère qu’on va
les lâcher, parce que sinon, la saison
prochaine, onnepourra pas rejouer
contre Paris ouMarseille.

ROLLANDCOURBIS
"Sur 90minutes, l’OMpeut gagner" "Il faut avoir conscience de
la valeur des quinzemeilleurs
joueurs de l’OM"

Contre le PSG, 90%
du temps, tu fais ce que
tu peux, pas ce que tu veux

Victor HugoMontano envoit Douchez sur les fesses. Les Parisiens restent coi
et Congré est fou de joie. Montpellier élimine le PSG

Comment avez-vous battu le PSG?
Par accident! Onapris ce match en toute
décontraction, pour progresser. J’ai
mis quatre ou cinq joueurs au repos
(Mounier, Jourdren, Marveaux, Sanson)
qui sont importants, mais je voulais
préparer la rencontre de Nice en
championnat. Et puis, on s’est dit que
s’il y avait une chance sur dix, ou sur
vingt ou sur trente, on essaierait de la
jouer.
Eux, ils ont démarré sans Zlatan, Thiago
Motta, Alex, ni Sirigu. Nous avons subi
pendant vingt minutes, puis ça s’est
équilibré et on a réussi à marquer deux
buts. Dans nos discussions avant le
match, nous étions convenus que la seule
chance pour gagner, serait de marquer
au moins deux buts. Mais si on
joue ce match dix fois, on le perd neuf
fois. Ce jour-là, on a gagné.
❚ Vous aviez préparé quelque chose de
particulier ?
Nous avions aligné quatre joueurs offensifs
et décidé de ne pas jouer dans nos
vingt-cinq derniers mètres. Ou du
moins, le moins souvent possible, parce
qu’après, contre une équipe aussi forte,
décider des choses, ce ne serait pas
seulement prétentieux, mais de la folie.
Contre le PSG, 90%du temps, tu fais ce
que tu peux, pas ce que tu veux.
❚ Le dilemme qui se pose, c’est souvent:
faut-il renforcer la défense pour résister
ou mettre de la folie et attaquer ?
Les deux... Avec de la folie, tu vas perdre
7-3. Ce sera fou! Mais attention, on ne
peut pas comparer l’OM, Montpellier et
Évian Thonon-Gaillard. Si tous les
joueurs de l’OM sont au top de leur forme
et de leur niveau, ils peuvent battre
n’importe qui. Ce qui n’est pas le cas de
Montpellier oud’ETG.
❚ Cette victoire a-t-elle été un stimulant
pour votre équipe ?
Oui et non. Trois jours après, nous
avons battu Nice, qui venait de gagner
5-4 à Marseille et avait eu 24heures de
récupération supplémentaire.
Mais c’est surtout avant que nous avions
été stimulés. Le PSG venait de battre
5-0 un Nantes à la dérive. Et le titre
de L’Équipe avant notre match, nous a
vexés : "PSG se prépare à un nouveau
spectacle". J’ai dit aux joueurs : "Je ne
crois pas que nous soyons des danseuses
du Crazy Horse". Et nous nous en sommes
servis dans la préparation. C’était
plus facile que de préparer notre rencontre
face à Ajaccio.
❚ Est-ce que Montpellier ou ETG
n’avaient pas plus de chances que l’OM
de tomber sur un PSG moins motivé?
Le match à Annecy, sur ce terrain, provoquera
neuf fois sur dix des problèmes
au PSG. On peut me dire que la pelouse
est la mêmepour les deux, je ne suis pas
d’accord; la pelouse verglacée était à
l’avantage d’ETG. Et contre nous, sans
les quatre joueurs majeurs qui font leur
épine dorsale, ce PSG-là est un peu jouable.
Ils ont fait rentrer Zlatan et Motta à
la 60e minute, mais vous connaissez la
fable du lièvre et de la tortue...
Je le répète: il faut avoir conscience de
la valeur des quinze meilleurs joueurs
de l’OM, comparés à ceux de Montpellier
et d’Évian Thonon-Gaillard. Sur un
match, ils peuvent rivaliser avec le PSG.
Pas sur 38 matches, car personne ne
peut rivaliser, mais sur un, oui !
❚ Mais l’OM n’a pas battu d’équipe du
Top 6, sauf Saint-Étienne à l’aller...
J’ai mes problèmes à Montpellier, je ne
vais pas me casser la tête à chercher le
pourquoi de cette anomalie. Je le répète:
entre l’OM, Montpellier et ETG, il
n’y a pas photo. J’ai suivi avec sympathie
et affection ce qu’ont fait Élie et José,
mais quand je vois l’OM, Bordeaux,
Lyon, Saint-Étienne, je ne suis pas sûr
de perdre contre ces équipes-là.
❚ Ayant battu le PSG, vous pouvez battre
tout le monde...
Non, je ne peux pas réfléchir ainsi. Je
vous le répète: on rejoue dix fois, on
perd neuf fois. Si j’ai lamême réussite et
si les adversaires mettent sur le banc
leurs quatre meilleurs joueurs, évidemment,
ça peut marcher...

PSG-OM : "On ne va pas à Paris avec la peur" (Anigo)
Marseille / Publié le Vendredi 28/02/2014 à 12H53


Clasico oblige, la concentration et la détermination se lisent sur les visages des joueurs de l'OM depuis le début de la semaine. "On ne va pas à Paris avec la peur de perdre 4-0, insiste José Anigo. On peut perdre largement mais on peut aussi gagner. La solution sera de ne pas les regarder jouer. Nous sommes capables de faire quelques misères à n'importe quel adversaire."

PSG-OM : la victoire des Olympiens, vous y croyez ?
Marseille / Publié le Samedi 01/03/2014 à 10H43

Demain soir à partir de 21 heures et sur LaProvence.com, l'OM rencontre le PSG au Parc des Princes et dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1. Face à l'ogre parisien, les joueurs de José Anigo peuvent-ils ramener un match nul de Paris ? Voire remporter le match ?

Une question
de fierté
PSG-OM Au-delà du résultat de ce soir au Parc des Princes, les Olympiens
devront montrer la consistance d’un candidat au podium

PSG-OM:
lematch et
l’avant-match
sont sur
LaProvence.com
Anigo remettra-t-il au goût du
jour le 3-5-2 testé avec succès à
Saint-Étienne? Ourestera-t-il fidèleà
un schéma plus classique? Réponse
ce soir au Parc des Princes
où les Olympiens se déplacent
pour un choc au sommet contre le
PSG. Un clasico à suivre et à commenter
en direct dès 21h

RRaanniimmeezz
la flamme! RIVALITÉ L’OMne pourra pas rattraper le PSGmais il doit
semontrer dignepour rendre passionnante la fin de saison

Depuis vingt-cinq ans, la rivalité
entre l’OM et le PSG est une
constante, avec ses excès sur le
terrain mais surtout en dehors, transformant
souvent ce qui devait être une affiche
de standing européen en problème
de sécurité publique. Auparavant, on
était dans le folklore Paris-province, les
joueurs pouvaient voyager sur des avions
de ligne, débarquer sans service de
sécurité et le président du PSG, Francis
Borelli pouvait rendre visite à sa mère
qui habitait non loin du Vélodrome. La
rivalité sportive n’a pas duré bien longtemps.
Entre 1991 et 1994 puis, un peu,
au printemps 2009. Mais les deux équipes
ne se sont plus disputé le titre. Ou,
comme l’an dernier, l’OM dauphin du
PSG et aujourd’hui candidat au podium,
mais loin, très loin, trop loin
pour être un vrai rival.
Question de fierté
C’était mieux avant? "Je préfère qu’il
y ait de l’enjeu, du piment, que nous en
soyons séparés que par trois points, regrette
José Anigo. Mais d’un autre côté,
ça dérape souvent, alors il faut garder
de la réserve et surveiller ses paroles.
"C’est vrai qu’il y a moins de passion
chez les joueurs, chez les présidents.
Avant, c'était un peu plus agressif, répond
Laurent Blanc. Ce sera toujours
un match particulier. Pour qu’il y ait un
peu plus de piment, il faut que les deux
clubs fassent une bonne saison."
Cela signifie donc que pour
l’entraîneur du PSG, l’OM ne fait pas
une bonne saison. Du haut de son piédestal,
le PSG peut mésestimer tout le
monde."Dominer son sujet en Europe,
ça définit un certain niveau collectif, reconnaît
José Anigo. Les grosses équipes
qui visent la victoire en Ligue des champions
se méfient elles aussi du PSG."
C’est donc entendu: PSG sera champion,
PSG est le meilleur, PSG va encore
gagner ce soir. C’est réglé et on n’en
parle plus? On arrête là le championnat,
l’OM va à Canossa, la corde au
cou? "On n’y va pas en leur disant :
’ M a n g e z - n o u s ! ’ l a n c e
l’entraîneur marseillais. Les
joueurs le préparent comme
quelque chose de difficile;
concentration, envie d’en découdre,
mais pas de peur. On
peut perdre 4-0, comme on peut
gagner, mais il faut être acteurs, pas
spectateurs."
Dans ce qui fut donc jadis le sommet
du championnat et où ne demeure
des heures glorieuses
que la haine des supporters, le
risque est bien la perte de passion,
la perte d’intérêt. Et la
résignation, en Provence, à
une situation figée: PSG en
haut, les autres en bas.
Or, outre Montpellier et
ETG qui ont créé l’énorme
surprise cette saison, quelques
équipes ont
ponctuellement
posé des problèm
e s , comme
Guingamp, Monaco
ou l’OM,
pendant une demi-heure à l’aller."Depuis,
PSG a beaucoup progressé", souligne
José Anigo. "À l'aller, c’est peut-être
l’un de nos meilleurs matches", dit
pourtant Blanc. "Ils vont nous rentrer
dedans pour marquer d’entrée", dit André
Ayew. Il faudra donc résister, lutter
et durer. L’essentiel, au-delà du
score et de l’écart qui risque de se
creuser avec le podium, ce sera de ranimer
la flamme, de se montrer digne
du standing de l’OM, comme
l’an dernier, en L1. Dans sa défaite,
l’OM avait puisé des raisons d’y croire
jusqu’au bout. L’OM aura besoin
de la fierté qui luiamanqué à l’aller

L1. PSG-OM : pas si classique...

Publié le 02/03/2014 à 08:49

27e journée. Ce soir, Paris reçoit Marseille (21h sur Canal+) pour se rapprocher du titre.

Ibrahimovic, Lavezzi et Verratti devraient être titulaires./ Photo DDM Michel Viala





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Enjeu sportif évident mais opposition déséquilibrée. Ce soir, le Paris-SG, leader du championnat, reçoit Marseille, candidat à la troisième place, pour un «clasico» qui a nettement perdu en prestige, tant le niveau et les objectifs des deux équipes sont différents, mais pas en importance.
Avant que le PSG ne prenne une dimension «galactique», ces matches-là étaient tellement brûlants que l’excitation gagnait la France entière. Laurent Blanc s’en souvient mais ne minimise pas la pression qui court encore aujourd’hui : «Il y a toujours cette rivalité entre les deux clubs, entre le Sud et le Nord, la capitale et la province. Mais les acteurs sont un peu moins agressifs quand arrive ce match, il faut le reconnaître.»
Si le folklore des années 1990 s’est en effet dissipé, la rencontre n’en est pas pour autant déclassée. Le succès de Saint-Étienne sur Monaco (2-0), hier, a un peu terni le «parcours de champion», dixit Laurent Blanc, de l’équipe de la Principauté et le PSG peut créer le trou sur son dauphin et principal adversaire au titre. Nettement favoris, et revigorés après leur voyage à Leverkusen, les hommes de Laurent Blanc pourront aussi s’appuyer sur le match aller, au Vélodrome, où il avait renversé la situation à 10 contre 11. Pour l’OM en revanche, le succès des Verts, provisoirement montés sur le podium, n’est pas une bonne nouvelle dans l’optique de la troisième place, son dernier objectif cette saison.
«Aucune pression» selon Valbuena
Si les chiffres ne sont pas en faveur des Olympiens, le meneur de jeu, Mathieu Valbuena, s’est montré optimiste en conférence de presse : «Le PSG a également ses faiblesses. Il y en a peu, c’est sûr. Mais nous devons être en mesure d’en profiter au maximum. Nous y allons sans pression car nous n’avons rien à perdre.»
José Anigo a de son côté rappelé que défendre à tout prix n’était pas forcément la meilleure option face au géant parisien. «Contre Paris, des équipes défendent trop bas croyant qu’elles tiendront le choc. Mais c’est difficile de tenir 90 minutes en défendant. Nous y allons sans peur, avec l’idée d’être un acteur de notre destinée.»
Pour cela, l’OM peut compter sur un Gignac en pleine forme et sur le retour au meilleur niveau de Valbuena et Ayew. Il faudra au moins ça pour perturber le remarquable milieu de terrain parisien, alors que Payet, meilleur Marseillais des dernières semaines, aura l’occasion de justifier une sélection en Bleu qui a laissé certains observateurs perplexes. «Nous sommes des travailleurs. Nous sommes un petit club populaire. Nous essayons de nous défendre avec nos moyens» a déclaré le coach marseillais.
Face au surpuissant PSG, l’OM a beau jeu de faire le modeste. Ses supporters lui pardonneront sans doute un revers, à condition que les joueurs «mouillent le maillot» et qu’ils donnent tout… c’est-à-dire plus qu’au match aller.

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L'avis de Jérôme Rothen, ancien joueur du PSG et consultant Canal Plus.
Rothen : «Paris ne joue plus dans la même dimension»
Joueur emblématique du championnat de France, Jérôme Rothen a récemment quitté les terrains de football mais pas le monde du ballon rond. Il est désormais consultant sur Infosport et Canal Plus. À l’occasion du match PSG-OM, il est revenu sur son parcours dans le club de la capitale, évoquant quelques souvenirs. Il nous a également livré son avis d’expert, analyse et pronostic à l’appui.
Vous avez définitivement raccroché les crampons en janvier. Ça a été une décision difficile à prendre ?
Ce n’est jamais facile. Surtout après 17 ans de carrière. J’ai bien pesé le pour et le contre. Puis quand il n’y a plus d’envie, ça ne sert à rien de s’entêter.
Quels sont les meilleurs moments de votre carrière ?
Il y en a tellement ! Chaque trophée que j’ai pu gagner… Ces moments resteront toujours à part. Après, il y en a qui se détache un peu comme mon premier match en pro, la finale de la Ligue des Champions avec Monaco, ma première sélection en Équipe de France…
Vous êtes maintenant consultant, comment se passe votre nouvelle carrière ?
Vraiment très bien. Ça m’a permis de faire une transition tranquille. Le football est et restera toujours ma passion donc j’ai envie de rester proche du terrain.
Est-ce que vous envisagez d’entraîner ?
Pourquoi pas. J’ai déjà passé une partie des diplômes pendant ma carrière de joueur. Je suis prêt à passer le reste. Je vais déjà essayer de les avoir puis après on verra. Mais aujourd’hui, ce n’est pas ma priorité. Je veux d’abord progresser dans ma carrière de consultant.
Vous avez longtemps joué au PSG, auriez-vous aimé y évoluer aujourd’hui ?
Quel joueur n’aurait pas aimé jouer dans cette équipe-là ? Paris est une des meilleures équipes européennes avec de très grands joueurs. Je me souviens avoir vécu de grands moments sur la scène européenne avec Monaco. C’est un peu ce qui se passe pour Paris en ce moment.
A-t-elle l’étoffe pour remporter la Ligue des Champions dès cette année ?
Elle est armée pour. Aujourd’hui, cette équipe n’a vraiment rien à envier au Barça, au Real ou au Bayern. Pour aller plus loin, il faut que Paris enchaîne les bonnes performances et obtienne de bons tirages. Et il faudra surtout faire preuve de constance.
Vous connaissez le caractère particulier de ces PSG-OM. Qu’est-ce qui a changé depuis votre époque ?
Pas grand-chose. Il y a toujours un grand rapport de force entre les supporters, ce qui donne une ambiance extraordinaire. Ce qui a changé, c’est que Paris est favori alors qu’il y a quelques années, les 2 équipes se valaient.
Lequel vous a le plus marqué ?
J’ai réussi à marquer 2 fois au Vélodrome mais le «clasico» qui me reste le plus en tête, c’est la finale de la Coupe de France en 2006 (2-1). Le stade était coupé en deux avec les supporters marseillais d’un côté et les parisiens de l’autre.
L’OM a-t-il les moyens de défier le PSG sur ses terres ?
Ça va être très compliqué. À domicile, Paris est un vrai rouleau compresseur. Les Marseilleillais vont subir les assauts parisiens. Je doute de leurs capacités à l’emporter. Même s’ils ont une grosse armada offensive avec Gignac, Thauvin, Ayew, Valbuena, Payet… En face, il y a le meilleur défenseur du monde, un milieu offensif très performant… Paris ne joue plus dans la même dimension.
Le PSG a quand même été bousculé à Toulouse…
C’est vrai qu’à l’extérieur, ils peuvent se faire contrarier. Et il faut reconnaître la valeur de Toulouse. Ils ont joué leur va-tout. Avec ce système 3-5-2, le milieu de terrain de Paris était moins performant en première période. Après, la classe a fait la différence…
Un petit pronostic pour le grand classique de ce soir ?
Victoire de Paris et assez largement.

vrai combat

pour le podium,

c’est maintenant





Il reste 11 matches en Ligue 1, l’OM doit



absolument réussir une série de victoires



pour espérer revenir sur Lille et St-Étienne.



Comparatif des calendriers.

Tous les concurrents
directs pour la 3e place
vont affronter le PSG

Tel est donc l’enseignement
"positif" de cette défaite. Ainsi
que le reconnaissait Blaise Matuidi,
l’OMne s’est pas caché, a
tenté de bousculer son adversaire.
Ce qui n’avait pas été du
tout le cas à Monaco où les
Olympiens avaient vraiment regardé
jouer leurs adversaires.
Maintenant, au moins, l’OM
est "débarrassé" de ces deux adversaires
au-dessus du lot et va
pouvoir se consacrer à ses rivaux
directs ou à des équipes
présumées plus faibles. C’est
un nouveauchampionnat, limité
à la lutte pour le podium et
pour laquatrièmeplace, qualificative
pour la Ligue Europe, qui
va démarrer maintenant.
Ces adversaires directs -Lille,
Saint-Étienne et Lyon, auxquels,
vu l’écart de points
aujourd’hui réduit, nous avons
ajouté Reims et Bordeaux -,
l’OM ne les a pas battus cette
saison lors des matches aller,
sauf les Verts, chezqui les Olympiens
ont aussi obtenu le nul.
Pour parvenir à ses fins, un
seul moyen pour l’OM: battre
tous les autres, comme lors
d’un duel aller-retour, à élimination
directe. L’OMdoit aussi
compter sur Monaco et le PSG
pour se montrer aussi déterminés
et inaccessibles vis-à-vis de
ses rivaux, ce que Monaco n’a
pas su faire le week-end dernier.
L’écart de six points qui sépare
aujourd’hui Lille de l’OM serait
comblé avec une défaite de
Lille face à Paris et un succès de
l’OM sur le LOSC. Plus facile à
dire qu’à faire, mais sûrement
pas impossible. Si l’OM accédait
aupodium, ce ne serait pas
du tout un miracle, mais une
performance que les Olympiens
se devraient à eux-mêmes.
Le mois d’avril, avec, coup
sur coup, les réceptions de Lille
et Lyon, sera, à cet égard, déterminant.
Mais Montpellier, l’un
des rares tombeurs du PSG cette
saison, jouera aussi un rôle
d’arbitre: après avoir tenu Lyon
en échec à Gerland, l’équipe de
Courbis va à Lille ce dimanche,
avant de recevoir Bordeaux.
Plus tard, elle accueillera aussi
l’OM et ira à Geoffroy-Guichard.
Le Lyon-Saint-Étienne
du 30 mars vaudra aussi son pesant
de pralines, sachant que
l’OL est le prétendant au calendrier
le plus chargé, avec la finale
de la coupe de la Ligue contre
le PSG une semaine après leur
confrontation en championnat.
L’effet le plus positif que
pourrait avoir ce PSG-OM marquant
la cinquième défaite
consécutive de l’OMface à son
ancien rival, serait d’être, comme
l’an passé, le point de départ
d’une série de succès menant
le club vers son objectif. Il
est situé un cran plus bas cette
année. Et l’OM part de plus
loin.

L’OM accumule les nuages noirs
Par Cédric Callier, 06-03-2014

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Khalifa et Thauvin feront-ils oublier Gignac contre Nice - Panoramic
Entre une préparation tronquée, la suspension d’André-Pierre Gignac ou encore la méforme de Florian Thauvin, Marseille n’accueillera pas Nice vendredi soir avec le sourire aux lèvres. D’autant que les Aiglons ne lui ont guère réussi cette saison…
«Ce match contre Nice m’inquiète car entre les joueurs qui ne seront pas là et ceux que je récupère sans savoir dans quel état ils sont, le tout avec un temps de préparation extrêmement court, cela s’annonce très difficile.» Mercredi dernier, à la Commanderie, José Anigo ne cachait pas son appréhension avant d’accueillir son voisin niçois en ouverture d’une 28e journée de Ligue 1 qui s’annonce déjà extrêmement importante pour les ambitions du club phocéen. En effet, avec 6 points de retard sur Lille et 5 sur Saint-Etienne dans la course, l’OM n’a plus de points à perdre, spécialement à domicile. Sauf que pour de multiples raisons, cette rencontre n’arrive pas au meilleur moment pour les Olympiens…
Un report refusé qui attise la colère
Mi-février, Marseille avait demandé le report de ce match contre Nice car celui-ci était situé 48 heures à peine après des matches amicaux internationaux, auxquels plusieurs joueurs de son effectif étaient susceptibles de prendre part. Une demande à laquelle Nice, a priori, était favorable. Sauf qu’une dizaine de jours plus tard, la commission d’appel de la LFP décidait de maintenir ce match à la date initialement prévue, soit le 7 mars. La réponse du club phocéen n’a pas tardé, par le biais d’un communiqué s’insurgeant de l’absence «d’équité sportive». Sans parler du préjudice financier évoqué par Anigo : «Cela coûte 50.000 euros au club de récupérer nos joueurs et de les rapatrier dans le plus court délai. On nous a mis dans des conditions où nous sommes dos au mur sur tous les plans.» Et même si finalement le temps de jeu des uns et des autres aura été plus restreint que redouté (Payet, Ayew et Mandanda n’ont pas joué par exemple), il n’en demeure pas moins que la préparation de ce match très important pour l’OM s’est vu sérieusement amputée. Pour quels effets ?

Sans André-Pierre Gignac, un désert offensif ?
Suspendu pour la réception de Nice, André-Pierre Gignac ne mènera pas l’attaque olympienne. Exit donc celui qui a inscrit 9 buts depuis le passage en 2014. Une perte non négligeable pour Jérémy Morel, même si celui-ci s’efforçait de la minimiser un tantinet : «C’est vrai qu’il nous a beaucoup aidés ces derniers temps en inscrivant des buts décisifs. On s’attend à un match compliqué dans le secteur offensif, c’est évident, mais nous ne devons pas faire une fixation là-dessus.» Pour le remplacer, Saber Khalifa tient la corde, malgré l’imbroglio vécu cette semaine avec la Tunisie qui a décidé de le faire jouer 45 minutes alors que l’OM voulait le préserver physiquement après la petite alerte vécue par celui-ci avant le match contre Paris. A moins qu’Anigo ne tente le pari de jouer sans véritable numéro 9, à l’image de l’équipe nationale espagnole : «Si je n’ai pas le choix, je serai bien obligé de m’adapter. Donc cela fait partie des options que je dois prendre en compte.» Avec Florian Thauvin en pointe alors ? Réponse amusée de l’entraîneur marseillais : «Florian, il peut jouer en pointe, oui, mais il peut aussi être arrière gauche.»

Thauvin, le coup de moins bien
Si Gignac brille depuis le passage à la nouvelle année, c’est nettement moins le cas de Thauvin. En effet, hormis un petit but le 29 janvier contre Valenciennes (2-1) et une passe décisive face à Evian TG le 12 du même mois, l’ancien Bastiais n’est plus décisif. Ce qui s’est vu en grand contre le Paris SG, un match à oublier très vite pour celui qui espérait encore être appelé avec l’équipe de France contre les Pays-Bas, avant de logiquement déchanter. Pour Anigo, le problème est identifié : «Je pense qu’il traverse simplement une mauvaise période, comme cela arrive avec les jeunes joueurs. D’autant plus que lui n’a pas fait de préparation avant la saison pour les raisons que vous connaissez. Or, la préparation, c’est le socle d’une saison. Du coup, aujourd’hui, il est dans une période où il est en dents de scie. Mais avec un joueur de ce talent, je n’ai pas d’inquiétude, cela va revenir. Il suffit d’un but par exemple. Il ne faut pas oublier également qu’il a 20 ans et qu’il faut lui laisser du temps.» Sauf que du temps, l’OM n’en a pas…
Nice et la passe de trois
Vendredi, l’OM défiera Nice pour la troisième fois de la saison. Autant être clair, les deux premières ne furent pas vraiment une réussite avec une défaite en championnat à l’Allianz Riviera (1-0) suivi d’une autre, retentissante, en 16es de finale de la Coupe de France au Vélodrome (4-5). De quoi faire des Aiglons la bête noire des Phocéens ? «C’est vrai que l’on a perdu deux fois contre eux cette année, mais je ne pense pas qu’il faille partir dans ce concept de bête noire. En championnat, on avait réalisé une bonne prestation mais cela n’avait pas suffi tandis qu’en Coupe, nous avions tellement voulu joué que l’issue avait été défavorable pour nous. Simplement, face à Nice, il y a le particularisme du derby qui rend ces matches différents.» Quant à Morel, il estime que le revers concédé en Coupe, aussi spectaculaire soit-il, a été oublié : «Cette défaite n’est pas forcément dans nos têtes. En tout cas, elle est moins présente que celle contre le Paris SG le week-end dernier.»

L'OM a perdu bien plus qu'un match

Publié le 08/03/2014 à 03:53

hier soir

Marseille 0 - NICE 1
MT : 0-0. Stade Vélodrome, spectateurs : 25 000. Arbitre : M. Duhamel.
Pour Nice : Eysseric (66).
MARSEILLE : Mandanda (cap.) - Fanni, Nkoulou, Mendes, Morel (Mendy, 83) - Cheyrou (Imbula, 69), Romao, A. Ayew (Khalifa, 43) - Valbuena, Thauvin, Payet.
Entraîneur : José Anigo.
Avertissements : Thauvin (23), Khalifa (70).
NICE : Ospina - Puel, Genevois, Bodmer, Amavi - Mendy, Eysseric (Rafetraniaina, 89), Abriel (cap.) - Pied (Brüls, 45), Cvitanich (Maupay, 82), Bauthéac.
Entraîneur : Claude Puel.
Avertissement : Amavi (29).

L'OM rate la marche niçoise
Obligé de renouer avec la victoire en championnat après son revers contre le PSG (2-0) dans le Clasico de la précédente levée, l'OM a mordu la poussière contre Nice (0-1), ce vendredi au Vélodrome, en ouverture de la 28e journée de Ligue 1. Les Marseillais se sont inclinés sur une seule réalisation des Aiglons après 66 minutes de jeu. Un coup franc d'Eysseric a fait la différence pour des visiteurs qui remontent du coup au 11e rang. En revanche, les Phocéens regretteront peut-être longtemps ce revers et restent provisoirement à 6 longueurs de Lille et de la 3e place. En cas de victoire à domicile contre Montpellier, les Dogues pourraient ainsi reprendre un peu plus leurs distances avec un concurrent direct.

Les illusions perdues
PODIUMLa défaite faceàNiceaportéun sérieux coup aumoral desOlympiensdans laquêtede la 3e place

Certains silences en disent
plus que des longs discours.
Vendredi soir, sous
le Virage Nord, les Olympiens
n’ont pas traîné dans la zone
mixte, visiblement pressés de
quitter l’enceinte du stade Vélodrome.
Plutôt à l’aise dans ce
genre d’exercice, Rod Fanni ne
dérogeait pas à la règle. "Non, je
ne préfère pas parler, sinon je
vais dire des conneries (sic)",
s’excusait dans un sourire gêné
le Martégal. Lequel en avait, visiblement,
gros sur la patate. Seul
Dimitri Payet livrait le fond de sa
pensée. "Il reste 10 journées,
donc 30 pointsàprendre;mathématiquement,
c’est encore possible
d’atteindre notre objectif.
Mais là, à chaud, j’aurais tendance
à dire que ça sera très difficile..."
En perdant la première de ses
onze "finales", l’OM est brusquement
retombé sur terre. Battu
dans un stade Vélodrome de
plus en plus résigné et distant,
en se montrant incapable de
créer du danger devant le but de
l’une des plus faibles équipes à
l’extérieur de la Ligue 1 (1victoire,
1 nul et 10 défaites, 5 buts
marqués pour 21 encaissés
avant la rencontre !), l’OM a
abandonné ses illusions de
conquête de la troisième place.
Rattrapé par la vérité du terrain,
l’état-major olympien était
aussi marqué par l’abattement.
"On ne va plus parler de la troisième
place, a tranché José Anigo.
Nous avons hypothéqué nos
chances. On ira à Reims avec la
volonté de gratter des points, et
on verra bien où on sera à
l’arrivée..."
Après s’être entretenu avec
son entraîneur (ou son directeur
sportif ?), Vincent Labrune s’est
également présenté devant les
médias, en toute fin de soirée.
Une habitude prise dès que son
club traverse une zone de turbulences,
comme ce fut le cas
après le revers face à Reims
(2-3), le 26 octobre, ou encore à
Monaco, le 26 janvier dernier.
Cette fois, le président olympien,
qui s’est avoué "désabusé"
en privé par la prestation de son
équipe, s’est montré moins optimiste
qu’il ne voulait le faire entendre.
"Onaunchallenge essentiel
à jouer. Et ce n’est même plus
de dire que l’on joue le podium;
c’est le statut du club, a-t-il avancé.
Je le dis pour la 300e fois : on a
un effectif pour être sur le podium.
On n’y sera peut-être pas,
mais onaun statutàdéfendre. Je
reste optimiste. On doit se battre
jusqu’au bout pour finir le plus
haut possible."
Terminer quatrième?Cinquième?
Si le discours reste nébuleux,
il est révélateur de l’état
d’esprit qui règne au sein du
club: un renoncement certain
au podium. Si l’OM semble revenu
à son point de départ -
c’est-à-dire au soir de la défaite
face à Nantes au stade Vélodrome(
0-1), fataleàÉlie Baup - Vincent
Labrune n’a cette fois plus
aucun levier à activer. À l’image
du jeu produit vendredi soir, le
club tourne en rond. Et VLB se
retrouve Gros-Jean comme devant.
L’électrochoc souhaité par
la prise en main de José Anigo
n’a pas eu l’effet escompté; sous
Baup, l’OM tournait en moyenne
à 1,58 point par match en L1.
D e p u i s l e c h a n g e m e n t
d’entraîneur, la formation marseillaise
glane 1,45 point par rencontre.
"On a très largement hypothéqué
notre saison sur la première
partie, insiste Labrune.
On s’est fixé un calendrier très
précis d’écart avec le podium chaque
mois. On avait onze points
de retard à la trêve sur le podium.
Nous ferons un point fin
mars pour voir quelles sont nos
chances."
Reims, Rennes et Sochaux
n’ont pas des profils de cadors.
Pas plus que Nice, qui a infligé
trois défaites lourdes de conséq
u e n c e s c e t t e a n n é e à
l’escouade olympienne. Avec
des jeunes toujours trop tendres
et des cadres défaillants, l’OM
s’est fait une raison. Car il s’agit
désormais de sauver les apparences.
Et advienne que pourra.

L'OM ne devrait pas jouer l'Europa Ligue" (Luis Fernandez)

et lui ne devrait plus faire de radio,parce que ce n'est pas un animateur et encore moins un entraîneur
L'année prochaine sera pire que cette année. Il faut un vrai tremblement de terre.
Les meilleurs et les moins meilleurs n'en peuvent plus.
Les jeunes arrivés , Mendy et imbula, tous deux talentueux sont gachés et doivent se demandés qu'est qu'ils foutent là.Pour moi Thauvin , très discutable sur le terrain(pertes de ballons à l'infini, et personnel à ecoeurer tous les autres)doit être un gros metteur de merde. Il faut un entraîneur incontestable dans son exemplarité. J'ai toujours pensé que Guerets a sa place.
Bref , les problèmes sont devant le club et pas derrière.
ET je ne m'épanche pas sur l'encadrement..bref, bref, bref.


DD c'est la victoire! Avant son arrivé ZERO titre et Après son départ ZERO titre!
Des gens comme toi et votre Gourou d'Aligot, on foutu la merde où l'équipe patauge. Ton Aligot avec son équipe qu'il a construit à base de millions (40!), elle sert à quoi? A part LA FANNY, et plus gros nombres de buts encaissés en UN match au Vélodrome, on va aligner quoi de plus au palmarès??? RIEN sauf de la honte!!!

Vidal13



Ce bouffon ne manque jamais une occaz pour enfoncer l'OM.
Mais quelque part, quand on voit les clowns qui dirigent le club, on sait très bien qu'ils vont lâcher la League Europa (si jamais le club se qualifie!) dès octobre prétextant trop de matchs/semaine pour se recentrer sur le championnat.
Bref le manège habituel, on fait la course en championnat pour se qualifier en Coupe européenne, puis la lâcher à l'automne pour se concentrer sur le championnat pour.... se qualifier pour une coupe européenne, etc.... Vraiment navrant!

fernandez .on t'attend pour driver l'equipe .mais tu as plus de tchatche que de ballon .comme entraineur aussi .d'ailleurst ues tellement bon que tu as finit a la radio la ou il y a tous les delaissés du foot

alagachon




Je ne comprend pas que ce mec ai une émission nulle a caguer sur Rmc, tout est faux dedans !

L'OM en roue libre ?
Les Marseillais ont accusé le coup après la défaite contre Nice (0-1). Un incident à l'entraînement impliquant Gignac et Ayew et remettant en cause l'autorité de Franck Passi, incite à poser la question de leur remobilisation.

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André-Pierre Gignac a ignoré le rappel de Franck Passi à l'entraînement. (L'Equipe)



«Tout le monde est concerné dans la vie du groupe, qu'ils soient cadres ou pas.» En marge du point presse ce mercredi matin, avant le match contre Reims vendredi (20h30), André Ayew a rappelé la motivation des Marseillais pour accrocher une place européenne à l'issue de cette saison. Pourtant un petit incident à l'entraînement entre Franck Passi et certains cadres, justement, pose clairement la question de leur implication en cette fin d'année. Ces joueurs et non des moindres - Gignac, André Ayew notamment - ont délibérément ignoré le rappel de Franck Passi, l'entraîneur adjoint, pour faire des longueurs supplémentaires en fin d'exercice fractionné. Ils sont rentrés directement au vestiaire.

«Certains ont encore des objectifs individuels» José Anigo, interrogé sur cet incident, a expliqué que le joueurs «avaient effectivement effectué tout le travail prévu. Cette journée est une journée de récupération et de soins, Franck a voulu imposer une longueur de plus mais ce n'était pas prévu au programme.» Aucune sanction n'a donc été prise pour avoir remis en cause l'autorité de l'entraîneur adjoint. José Anigo a en revanche laissé transparaître quelques signes d'inquiétude pour la mobilisation de tous sur cette fin de saison. «Je ne peux rien garantir de ce point de vue, même si j'aimerais vous convaincre du contraire. Le plus embêtant serait de terminer dans le ventre mou du Championnat. Certains ont encore des objectifs individuels, d'autres cherchent pour le club à terminer le plus haut possible. Il faudra s'accrocher jusqu'au bout.»

OM : "Finir le plus haut possible" (Anigo)

Marseille / Publié le Mercredi 12/03/2014 à 12H37


Après la défaite contre Nice qui éloigne l'OM du podium, José Anigo n'abdique pas toute ambition avant le match de vendredi à Reims.

"L'Europa Ligue est compliquée parce qu'on joue le jeudi mais c'est une belle compétition que disputent de grands clubs. Nous allons tout de même essayer de finir le plus haut possible" a t-il déclaré "et même si cela tient du miracle nous allons continuer de viser la troisième place".

L’OM ne veut

rien lâcher