ELIE BAUP...

OM-Baup: "La Ligue des champions nous prend la tête..."

En battant Montpellier vendredi en ouverture de la 15e journée de Ligue 1 (2-0), Marseille a signé une troisième victoire de rang en Championnat et sa millième parmi l'élite. Un motif de fierté pour Elie Baup, interrogé à l'issue de la rencontre au micro d'OMtv: "C’est un moment très fort, nous sommes le premier club à franchir le cap des 1000 victoires, ça montre la présence dans le foot français et la qualité du club, je suis très content que le groupe ait participé à cette 1000e et enchaîne une troisième victoire consécutive. La Ligue des champions nous prend un peu la tête, nous sommes en difficultés, mais le groupe a continué à se battre. Nous sommes rentrés à 4h30 d'Arsenal, avec seulement deux jours devant nous, tout le monde a été marqué par ce match, mais il fallait être costauds et organisés contre Montpellier, on l'a été. On a eu une première période où il y a eu de la qualité dans la circulation du ballon, on a vu des choses intéressantes, derrière, la présence plus haute de Montpellier nous a gênés, mais on n’a pas lâché et on a bien fini."

"Un match historique !" ˇ
Élie ❚ Que retenez-vous de cette victoire ?
Les trois points sont là et, en plus,
c’est un match historique car c’est la
1000e victoire de l’OM. C’était important
de prendre les trois points,
d’enchaîner une troisième victoire.
C’est toujours compliqué car on a eu
peu de temps de récupération, même
s’il y a eu du roulement àArsenal.
Ce n’était pas évident. La première
mi-temps a été de qualité dans
l’utilisation du ballon, la deuxième
un peu moins, mais on a su résister.
Si la réorganisation de Montpellier et
l’entrée de Camara nous ont gênés,
on s’en est bien sorti.
❚ C’était également important de
gagner avant d’affronter Lille ?
On doit engranger le maximum de
points jusqu’à la trêve. Avec
l’énergie dépensée en Ligue des
champions, on doit rester solides
pour réussir nos matches de L1.
Comme vous l’avez écrit, on a fait
face à notre pain quotidien.
❚ Et Thauvin vous a encore permis
de débloquer la situation...
Il a fini épuisé! Il a une générosité
incroyable et il a encore marqué,
c’est vrai. Il est dans un cycle
d’efficacité, tant mieux pour lui et
pour nous. Mais il faut faire attention
avec son physique car il donne
beaucoup. Entre les matches disputés
avec nous et ceux joués avec
l’équipe de France espoirs, ça fait
une grosse quantité de rencontres

Elie Baup se concentre avant tout sur "la lutte" pour le podium. "Les trois équipes de tête tournent très fort puisqu'elles ont une moyenne supérieure à deux points par match" analyse Elie Baup. Pour ce dernier, cette fameuse moyenne de deux points par match "est synonyme d'une place sur le podium". Or l'OM pour l'instant n'engrange que 1,8 point/match. Conscient du léger retard des Olympiens par rapport à ses concurrents, Elie Baup souhaite que ses joueurs s'accrochent :"il faut rester dans les roues"

Baup : «Difficile à accepter»
Abattu après la défaite à Lille mardi soir (1-0), Elie Baup estime ce résultat «injuste, cruel». «Il faut améliorer notre finition», a-t-il également affirmé.








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Elie Baup, entraîneur de Marseille: «C'est injuste, cruel ou autre, mais le résultat est là. Par rapport au contenu du match, c'est difficile à accepter. On sait que Lille est sur une dynamique des 1 à 0 avec cette qualité défensive, ce gardien qui est imbattable et qui l'a encore montré ce soir. Nous,on doit continuer à essayer de produire du jeu, de faire des actions. On est parti à l'intersaison sur un projet de jeu, on a recruté des joueurs offensifs et il faut continuer comme cela. Mais il faut améliorer notre finition.

Florian (Thauvin) est resté tout le temps dans son match, il n'a montré aucun geste qui m'a fait penser le contraire. Il est resté dans son rôle d'équipier. Depuis octobre on a eu beaucoup d'échéances. Ce soir le résultat est dur par rapport au contenu de notre match mais il faut s'appuyer sur cela pour continuer à produire du jeu et cela nous amènera des victoires. Lille est dans la même dynamique que nous l'an dernier. Leur solidité défensive est encore plus affirmée que nous l'an dernier. C'est une manière de jouer au football et de faire des résultats. Ca leur appartient

OM-Baup: "Une soirée noire"
Publié le 3 décembre 2013 à 23h38



Élie Baup a commenté la défaite de l'OM (1-0) face à Lille ce mardi soir lors de la 16e journée de Ligue 1, un revers concédé dans les derniers instants suite à un but de Nolan Roux. "Je dirais que tous les qualificatifs peuvent être utilisés ce soir, d’injuste à cruel. Même si le résultat est là, par rapport au contenu, cette défaite est difficile à accepter, a confié l'entraîneur marseillais en conférence de presse. On sait que Lille est sur une dynamique de 1-0 avec cette qualité défensive, son gardien imbattable. Le LOSC l’a encore démontré, avec la réussite qu’il faut dans les arrêts de jeu. Si on cumule le tout, prendre ce but, ne pas marquer et enregistrer la perte de Mathieu (Valbuena) et de Dimitri (Payet) peut-être pour plusieurs semaines, on peut dire que c’est une soirée noire. Lille est dans la dynamique comme nous l’an dernier, avec cette idée de procéder par des contres, de ne pas prendre de but. Ces victoires 1-0 et cette solidité défensive sont encore plus fortes que nous l‘an dernier. C’est une marque de fabrique, une façon de jouer au football et ça leur appartient."

OM-Nantes: "Une situation très compliquée" (Baup)

Publié le Vendredi 06/12/2013 à 23H31 - mis à jour le Vendredi 06/12/2013 à 23H38





Visiblement touché par la nouvelle défaite de l'OM face à Nantes, Elie Baup s'est exprimé au micro , à la fin du match. "Depuis le début de la saison, avec la Ligue des Champions, c’est une situation très compliquée. Entre l’usure que l’on peut éprouver entre ces enchaînements de matchs et l’intensité qu’il y a en Ligue des Champions... On le paye en championnat. On n’est pas dans les points où l’on espérait être, donc il y a une part de déception", a-t-il avancé, alors que de nombreux supporters ont scandé sa démission en fin de rencontre.

[*]
Créé le 06/12/2013 - 23:16
OM-Baup: "Je lutte"

Elie Baup a vu son équipe, l'Olympique de Marseille, concéder une nouvelle défaite ce vendredi en ouverture de la 17e journée de Ligue 1 contre Nantes (1-0). "Je lutte avec ce groupe. Ce qui est important est de continuer à lutter, croire en notre groupe. Le reste ne nous appartient pas, mais il faut faire le métier. Dans notre métier, il faut être toujours sur le terrain et essayer de rebondir, a-t-il confié sur BeIn Sport. On a une succession de matches conséquentes, à haute intensité et avec une succession de blessures, a-t-il poursuivi. On paye un peu cette série rapprochée de matches, il faut faire le dos rond jusqu'à la trêve. Ce sera plus facile ensuite de prendre des points."

"Ça fait beaucoup..." Quelle est votre analyse ?
On n’était pas dans le match durant les 20
premières minutes. Il nous a fallu du temps
pour rentrer dedans. On a essayé d’être un
peu plus haut par la suite, mais ce but avait
déjà été encaissé.
❚ Pourquoi avez-vous changé de système
après la pause ?
L’idée était de presser, d’aller chercher
l’adversaire très haut, mais on n’y est pas
parvenu. Les Nantais ont réussi à passer
par-dessus notre défense.
❚ La situation est-elle grave ?
Elle est la conséquence de cette série de matches
tous les trois jours, avec beaucoup
d’intensité et pas de résultats. Ça pèse dans
les organismes et dans les têtes. Ça fait beaucoup
de choses...
❚ Les tribunes du Vel’ grondent...
C’est pareil pour tous les entraîneurs quand
les résultats ne sont pas en adéquation avec
les espoirs et les objectifs. Il faut être combatif
même s’il y a déjà beaucoup de points
d’écart avec nos concurrents.

Anigo remplace Baup
Cinquième du Championnat et déjà éliminé de toutes les Coupes d'Europe, Marseille a remplacé Elie Baup par José Anigo samedi matin.

Elie Baup a été limogé de son poste d'entraîneur par l'OM. (L'Equipe)










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Elie Baup n’est plus l’entraîneur de l’Olympique de Marseille depuis ce samedi matin, alors qu'il avait pourtant participé au décrassage. Arrivé en juillet 2012 pour remplacer Didier Deschamps, il n’a pas résisté au début de saison de l’OM en deçà des espérances du club et de son président, Vincent Labrune, qui avait tablé sur une troisième place en fin de saison. L'OM compte à ce jour 11 défaites en 22 matches.

A l’issue du revers vendredi soir contre Nantes (0-1), Baup s’était montré assez dépité. Il s’était longuement réuni avec son président, Vincent Labrune, et José Anigo, le directeur sportif. Ce dernier devrait assurer l’intérim jusqu’à la trêve.

Après seulement un tiers de la saison, Sochaux, Valenciennes, Ajaccio, Montpellier et donc l'OM ont déjà changé d'entraîneur...

15h10 - « Baup ne peut pas être surpris » pour Courbis

Le limogeage d'Elie Baup par l'OM ce samedi n'est qu'une demi-surprise pour Rolland Courbis. Le membre de la Dream Team RMC Sport pense même que les supporters se sont montrés patients : « Par rapport à une certaine époque, du côté de l’OM, les supporters sont plus indulgents qu’ils ont pu l’être, insiste Rolland Courbis. Parce que si on regarde le parcours de Marseille en Ligue des Champions avec 0 points en 5 matches, les défaites en championnat contre les deux rivaux (PSG et Monaco), une série de défaites (11 en 22 matches)… Il y a des objectifs à atteindre. A l’intersaison, le club annonce un recrutement fait pour être efficace et améliorer l’aspect offensif. Mais l’OM est moins solide que l’année dernière et ne marque pas plus de buts. Donc je ne pense pas qu’Elie Baup puisse être surpris d’être limogé. »

14h56 - Larqué : « Pas supportable pour l'OM »

Plus que le nombre de défaites en championnat (six au total), c'est le classement de l'Olympique de Marseille qui a sans doute fragilisé Elie Baup. « En championnat, la 5e place n’est pas dramatique, mais être à 10 points du leader est plus embêtant, surtout qu’on n’est même pas à la moitié du championnat, estime Jean-Michel Larqué. Sur ce rythme, l’OM pourrait finir avec 20 points de retard sur le PSG. A Marseille, ça aussi ce n’est pas supportable. Quant aux défaites à domicile de l’OM en Ligue 1, il faut aussi en parler. Tu perds au Vélodrome contre Monaco (1-2), qui est un promu malgré son recrutement. Ce n’est pas supportable, surtout que cet été les Marseillais ont dépensé 40 millions d’euros. Ce n’est pas autant que l’ASM, mais beaucoup plus que l’immense majorité des clubs français ! Ensuite tu es également battu par le PSG (1-2), alors que tu mènes 1-0 et que tu joues à 11 contre 10. Pas supportable. Puis, tu es aussi battu par Reims (2-3). Pas supportable non plus évidemment.

17e journée. Le technicien commingeois a été remplacé, hier midi, par José Anigo.

L'ex-coach toulousain n'a pas survécu au dernier revers face à Nantes./ Photo AFP



E t de 5 ! Dont 2 cette semaine… Après Hély à Sochaux, Sanchez à Valenciennes, Ravanelli à Ajaccio et Fernandez jeudi à Montpellier, élie Baup est bien le 5e coach de Ligue 1 a quitter son poste cette saison… L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, qui avait succédé à Didier Deschamps, a été démis de ses fonctions au lendemain d’une nouvelle défaite au Vélodrome, vendredi devant Nantes (0-1), alors qu’une partie du stade, le soir-même, appelait à sa démission. Le directeur sportif, José Anigo, «prend la tête du staff technique jusqu’à la trêve hivernale» stipule un communiqué du club. Il sera donc sur le banc dès mercredi soir contre Dortmund, lors de la 6e journée - sans enjeu - de Ligue des champions.
Ainsi la direction de l’OM a jugé qu’après 17 journées de championnat, «la courbe de résultats ne correspondait pas aux objectifs fixés et qu’une décision forte devait être prise pour relancer l’équipe au cours des prochaines semaines… Cette saison, élie Baup n’a pas obtenu les succès attendus. Un choc psychologique doit avoir lieu pour nous permettre de retrouver toutes nos ambitions…» Classique. Demain après-midi, le président Labrune et José Anigo tiendront une conférence de presse.
élie Baup, 58 ans, était arrivé sur la Canebière au début de la saison dernière après plusieurs années sans poste durant lesquelles il avait été consultant pour Canal+. En mai dernier, il avait conduit l’équipe à une inattendue 2e place… Selon une source proche du club, la décision de se séparer de l’ancien tacticien de Toulouse et Saint-étienne n’a été prise qu’hier matin.
Bientôt la réception du TFC…
Après la dernière levée de C1, l’Olympique de Marseille se rendra en championnat à Lyon dimanche prochain puis recevra Bordeaux le 22 décembre. Entretemps, les vice-champions de France recevront le Toulouse FC (18 décembre) pour le compte des 8es de finale de Coupe de la Ligue.
Ancien mentor de Bordeaux, des Verts et des Violets, puis pour terminer de… Nantes, Baup avait pris la suite de Deschamps, devenu sélectionneur de l’équipe de France qui avait conduit l’OM au titre de champion en 2010.
Parcours cahoteux
Mais cette saison, les Marseillais ont un parcours cahoteux : 5 défaites en autant de joutes de C1, 4 revers à domicile en L1 et un retard de 8 points sur le 3e, accessit à la Ligue des champions, objectif affiché clairement par le club.
Vendredi, pour la première fois cette saison, une partie du public, excédé par la piètre prestation de leur formation face au promu breton, avait donc appelé à la démission de Baup. Interrogé, celui-ci avait alors déclaré : «Tout le monde l’a bien compris, quand les résultats ne sont pas en adéquation avec les espoirs et les objectifs promis, les entraîneurs sont dans cette situation…»
Il se doutait bien que s’il y avait un sacrifié, ce serait lui…

?
LAPORTE : "MALAUCOEURPOUR ÉLIEInterrogé ce week-end, en marge de la victoire du RCT en H-Cup,
contre Exeter (9-14), Bernard Laporte a donné son avis sur le limogeage
d’Élie Baup. "Cela me fait mal au coeur pour Élie, car je
l’apprécie beaucoup, déclare l’entraîneur toulonnais. On est originaires
de la même région. C’est un très bon entraîneur. Je
connais des gens qui l’ont côtoyé dans sa profession et tous sont
unanimes : c’est un tout bon. Mais ce sont les aléas du sport professionnel.
C’est vraiment gênant. Dans le monde professionnel,
le problème, c’est qu' il y a beaucoup de gens qui ne connaissent
pas forcément le sport et qui commandent. En fait, c’est l’argent
qui commande", conclut-il sèchement.

OM : "Baup ? Son départ a été une petite surprise" (Mandanda)

Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 17H34





Interrogé sur la manière dont il avait vécu le limogeage d'Elie Baup, Steve Mandanda vient de confier : "Ça a été une petite surprise, on l'a su après l'entraînement de samedi. Pour la plupart du groupe, ça a été une grosse déception. On était derrière le coach. Mais on est conscient que, nous joueurs, on a une grande responsabilité."

Chapeau
Élie Baup


Ça va vite, le ballon.Hommede la reconquête
de l’OM après le divorce entre
les dirigeants olympiens et Didier
Deschamps, Élie Baup a réussi un tour
de force en conduisant Mandanda et
sa bande (au rabais) à ladeuxième place
du championnat, derrière Paris, retrouvant
de facto une qualification directe
en Ligue des champions. Une saison
complètement folle, plus par le
classement final que le spectacle proposé
-rappelons-nous des 1-0 en pagaille
-, que personne ne promettait au
natif de Saint-Gaudens. Bizarrement,
le Haut-Garonnais a cristallisé tous les
reproches dès l’entame de sa deuxième
saison - que nous prédisions
compliquée…- et a été limogé sans
ménagement. Pour tout ce qu’il aura
accompli, en arrivant seul, avec si peu
de moyens, d’aide et de confiance, on
ne pouvait que lui tirer notre chapeau.
Ou notre casquette, c’est selon.

Valbuena

Little big man

Les années se suivent et, à chaque

fois, on croit que Mathieu Valbuena a

touché ses limites. Que l’enfant deBruges

ne pourra pas aller plus haut. Que

ce qu’il vit est inespéré, lui qui est devenu

pro sur le tard. Que son gabarit de

poids plumefinira par se révéler rédhibitoire

face aux poids lourds du football

hexagonal etmondial. Mais le "Petit"

se plaît à dribbler les critiques et à

forcer son destin. L’année 2013 le

confirme. Que ce soit sous le maillot

olympien ou avec la tunique bleue sur

le dos, il a été époustouflant. Décisif

aussi. Au point de se rendre indispensable.

Le constat est limpide. Il y a

deux OM : un avec Valbuena et un

sans lui. Ce n’est pas un hasard si, depuis

sa blessureàLille, l’OM n’aempoché

qu’une victoire en six sorties. Et encore,

c’était en coupe de la Ligue… Ce

Little big man est rare. Et donc précieux.

Je pouvais continuer avec cette équipe" (Baup)

On n'avait pas entendu Elie Baup depuis son éviction de l'OM. C'est maintenant chose faite ! En effet, sur Sport365, le technicien est revenu sur son bilan : "Je me dois de me défendre. 53% de victoire avec l'OM, ça me fait rentrer dans les 4 meilleurs entraîneurs de l'histoire de l'OM. Cela veut dire que je pouvais continuer avec cette équipe."

AFRIQUE
ÉlieBaupvers la Tunisie?
Selon la presse tunisienne, l’ancien entraîneur de l’OM serait en pole
position pour prendre la tête des Aigles de Carthage. Le poste est en
effet vacant depuis le départ de Ruud Krol. Élie Baup y retrouverait
son ancien attaquant, Saber Khalifa

Gignac raconté par Baup

Publié le 02/02/2014 à 09:40

Ligue 1. 23e journée. OM-TFC, c'est ce soir avec l'ancien Toulousain qui affiche la forme de sa vie.

Dédé dans les bras d'élie, ici au Stadium en décembre 2012./ Photo DDM, Michel Viala



Remercié le 7 décembre au lendemain d’une défaite à domicile face à Nantes (0-1, 17eJ), l’ancien technicien de l’OM élie Baup, 58 ans, a su relancer André-Pierre Gignac qu’il avait lui-même fait débuter au TFC saison 2007-2008. L’in- terlocuteur idoine pour nous parler de «Dédé» avant, «pourquoi pas, de prendre la tête d’une sélection africaine en vue de la CAN-2015 au Maroc». Après, aussi, avoir décliné un club en Turquie et un autre en Chine, «destinations trop exotiques». Paroles d’un Commingeois, toujours d’attaque.
l La PREMIèRE RENCONTRE.- «On allait jouer le tour préliminaire de la Ligue des champions (vs Liverpool) et on voulait être costauds. En le débauchant à Lorient, l’idée était de l’associer à Elmander. Le duo ne marcha jamais, je dus l’exiler côté droit. Pas son meilleur penchant. Mais tout ne fut pas à jeter au TFC. Dédé marqua quelques buts, importants. Je me rappelle sa tête qualificative dans les arrêts de jeu (90+6), à Sofia en barrage de Ligue Europe, au mois d’octobre 2007.»
l LEURS RETRoUVAILLES.- «L’histoire a vite été réglée quand je débarque à l’OM début juillet 2012. On s’est parlés 5 minutes en début de stage à Crans-Montana (Suisse), et ça a suffi. Je lui ai dit : ’’J’ai besoin de toi et toi pareillement de moi. Voilà notre challenge !’’ Il m’a répondu : ’’Avant, c’est avant. Je suis déjà passé à autre chose.’’ La minute suivante, il se défonçait à l’entraînement…»
l La dernière fois.- «Ce ne serait sûrement pas à moi de le dire, mais ça était écrit. Alors… Lorsqu’on m’a évincé de Marseille, il a eu une attitude super envers moi. Il a même été jusqu’à voir le Président Labrune pour qu’il revienne sur sa décision ! Toutes ses qualités humaines sont résumées là : Dédé est un grand affectif. Et s’il sait avoir votre confiance, vous pouvez lui demander la lune, il ira la décrocher.»
l son évolution.- «Déjà, quand je le retrouve à l’Olympique de Marseille, il a mûri. Il est davantage posé, plus concentré sur lui. Aujourd’hui, c’est même un leader de vestiaire qui n’hésite pas à secouer le cocotier. Sinon, d’un point de vue footballistique, il a progressé de partout ! Physiquement, il est au top : il ne s’est jamais aussi bien servi de son corps et ses épaules dans les duels ou les courses. Allez l’arrêter… Techniquement, son jeu de tête est devenu intéressant et il n’a pas que sa spéciale, l’enroulé du droit côté gauche ; il tire également les coups francs. Tactiquement, il s’est très bien recentré dans la surface de réparation améliorant ses appuis dos au but. Bref, il pète la calamine ; sa bicyclette face à Nice en est la meilleure illustration. De tous les attaquants que j’ai eus sous ma coupe, il se rapproche de Papin pour, justement, ce côté spontané. Le fait de pouvoir scorer dans toutes les positions.»

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repères
«André-Pierre était meilleur chez nous, car l’équipe jouait pour lui.»
AlainCASANOVA,coach du TFC interrogé sur la bonne passe de l’intéressé.

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Le chiffre : 10
buts > en 9 matches. Toutes compétitions confondues. Telles sont les dernières stats d’APG. Actuel 2e meilleur finisseur de Ligue 1 depuis 2006-2007.

Baup
côté rugby L'ancien entraîneur de l'OM
évoque sa passion pour l'Ovalie Récemment, Élie Baup a assisté à l’entraînement de Bordeaux-Bègles dirigé par le trio Ibanez-Sonnes-Etcheto Parmi ses amis rugbymen figurent aussi Fabien Pelous et Didier Codorniou "J’ai davantage d’amis
dans le rugby
que dans le foot

C’est un poisson d’avril qui
a fait un joli buzz. Sur son
site internet, l’Union Bordeaux-
Bègles annonçait
l’arrivée d’... Élie Baup au sein
du staff pour y occuper la fonction
d’entraîneur en charge des
buteurs. C’était une bonne blague,
mais il y avait quand même
un fond de vérité dans tout ça.
Car le Haut-Garonnais a bel et
bien fait escale, récemment, sur
le site d’entraînement de l’UBB
pour y assister aux diverses
séances de travail (vidéo, mises
en place tactiques) à l’invitation
du staff, le trio Ibanez-Sonnes-
Etcheto.
"Je les connais bien, indique
Baup qui s’était déplacé en compagnie
d’Albert Cigagna (1).
Avec Raphaël (Ibanez), on s’est
notamment croisés lorsque
j’étais consultant télé (l’ex-talonneur
international oeuvre sur
France Télévisions)."
Ce n’était pas le premier
contact de Baup avec l’univers
de l’Ovalie. Loin de là. Car entre
le technicien du football, natif
de Saint-Gaudens (59 ans), et le
rugby, les liens existent réellement.
Ceux-là ne datent pas
d’hier.
"Lorsque j’entraînais les Gir
o n d i n s d e B o r d e a u x
(1997-2003), j’allais déjà voir
des matches au stade Moga, rappelle-
t-il. Là, l’UBB évolue en
Top 14 et je suis attentif à ses performances."
Au rugby de manière
générale. "Je suis originaire
du Sud-Ouest, ça aide !, lance-
t-il. J’ai toujours été proche
des gens du rugby. À la fac des
sports de Toulouse, où j’ai étudié,
ceux-là étaient plus nombreux
que les footeux. J’évoluais
avec l’équipe de France universitaires
de foot, mais tous les jeudis,
je tenais à jouer avec celle de
l’UREPS (Unité d’enseignement
et de recherche en éducation
physique et sportive) de rugby.
C’est vous dire !"
S’il a opté pour le sport de
"manchots", Baup n’a cessé de
nouer d’étroites relations avec
des rugbymen notoires ou non.
"C’est un sport qui favorise la
convivialité, souligne-t-il. En
fait, j’ai davantage d’amis dans
le rugby que dans le foot." Des
copains rencontrés au fil de son
parcours de coach.
"J’ai commencé à entraîner à
Castelnaudary (1982-84), relate-
t-il. Là-bas, j’ai bien connu la
famille Spanghero (2). Il en fut
de même, ensuite, avec Didier
Codorniou (3), Guy Novès (4) ou
encore Fabien Pelous (5). Avec Albert
Cigagna, on se fréquente depuis
des années, car il habite
non loin de chez moi. J’ai également
pu m’entretenir avec Christian
Lanta et Christophe Deylaud
(6). Ensemble, on ne cesse
de parler d’entraînement."
Quand on l’entend énumérer
ainsi ces noms qui renvoient à
de grandes heures de l’Ovalie,
on sent Élie Baup en osmose totale
avec ce monde-là. Au point
de se demander si ce dernier
n’aurait finalement pas été aussi
bien dans son métier s’il avait
eu pour cadre le rugby.
Il sourit : "Oh, je ne sais pas...
Peut-être. Quand j’entraînais les
Girondins de Bordeaux et le Toulouse
FC (2006-2008), on
m’avait effectivement trouvé des
points communs avec les entraîneurs
de rugby. À l’époque où je
coachais l’AS Saint-Étienne
(1994-96, 2004-2006), j’avais
également sympathisé avec le
staff du CS Bourgoin-Jallieu. De
toute façon, le sport dans sa globalité
(c’est aussi un grand passionné
de cyclisme notamment),
c’est le sens de ma vie."
Une existence ouverte à tous
les courants. "Je suis attentivement
le Top 14, mais aussi la
HCup et le XV de France, poursuit
Baup. Personnellement, j’ai
connu le rugby français avec
80 clubs en Première Division
avec des équipes comme Tarbes!
Aujourd’hui, ce sport est également
devenu très professionnel.
Le Top 14, et l’arrivée de nombreux
joueurs de dimension
mondiale, incarne cette évolution.
Mais dans le même temps,
comme il s’agit d’un sport de
contact et d’engagement, ces caractéristiques-
là fédèrent forcément
les huit de devant et le
groupe des 23 joueurs dans son
ensemble. La notion d’équipe est
ainsi nécessaire en permanence.
Même si une formation possède
en son sein un Jonny Wilkinson
ou un Mathieu Bastareaud, la dimension
collective est toujours
la plus forte."
La référence à ces deux cadres
du RC Toulon n’est pas anodine.
Quand il officiait à l’OM,
entre l’été 2012 et fin 2013,
Baup s’intéressait toujours de
près aux résultats du club voisin
coaché par Bernard Laporte, un
autre de ses amis rugbymen (lire
ci-contre). "J’ai eu l’occasion
de rencontrer Maxime Mermoz,
Jocelino Suta et Jean-Charles
OrioliàLaCommanderie, raconte-
t-il. On avait bien échangé. Je
ne connais pas personnellement
des gars comme les frères Armitage
(Delon et Steffon), mais ils
ont l’air de super mecs!"
Tout autant que les footballeurs
qu’il a pu diriger? Au fond,
est-ce si caricatural d’opposer
ces deux univers, l’un - le football-
argenté et superficiel,
l’autre - le rugby- plus près des
réalités? Élie Baup coupe court.
"Mais c’est essentiellement
une question de contexte, développe-
t-il. Vous savez, quand on
avait pris partàunmatch caritatif
au stade Mayol avec le RCT
( o r g a n i s é a u p r o f i t d e
l’association "Un sourire, un espoir
pour la vie" en juillet 2013),
moi, j’ai vu des gars comme Gignac,
Valbuena et d’autres aux
anges. Il y avait une véritable
complicité avec les joueurs toulonnais.
On aurait dit qu’ils
avaient des tas d’histoires à partager!
C’est bien la preuve qu’au
fond de chaque footballeur, il y a
ce côté humain, qui est peut-être
plus visible chez les rugbymen,
mais il existe aussi chez les footballeurs.
Il suffit simplement de
l’activer. Là, on est tout à fait
dans l’humain, en somme."
Un paramètre moins évident
dans les clubs de foot à première
vue. "Pendant un moment,
on s’est un peu égarés, à mon
sens, reconnaît Baup. C’est la raison
pour laquelle je me sens bien
dans le rugby. Les épopées sportives
et collectives reposent sur cette
dimension-là. Mais attention,
il y a de super types dans le football
aussi." Et l’erreur serait
donc de réduire ce sport au pouvoir
de l’argent.
"Certains médias y sont pour
beaucoup, estime-t-il. Au lendemain
de la victoire du PSG
contre Chelsea au match aller
des quarts de finale de Ligue des
champions (3-1, puis 2-0 au retour),
onne parlait que des éventuelles
primes qui seraient distribuées
en cas de qualification
pour les demies. On mettait tous
ces chiffres en avant, mais derrière
tout ça, il y avait quand même
une aventure humaine. Ça, il ne
faut jamais le perdre de vue. Cela
peut paraître utopiste, mais
pour moi, c’est la vérité."
Laurent BLANCHARD
lblanchard@laprovence-presse.fr
(1) Ancien 3e ligne de Toulouse
(1981-1995) ; (2) grande famille de rugbyman
du RC Narbonne, dont Walter (52 sél.
en équipe de France); (3) ancien centre
international (31 sél.) de Narbonne et de
Toulouse; (4) manager général de Toulouse;
(5) ancien 2e ligne international
(118 sél.) de Toulouse ; (6) entraîneurs de
Bayonne.

Laporte: "Élieaurait
puêtre coachà Quinze Bernard Laporte et Élie Baup sont très proches. En juillet 2013, ils
avaient pris part à unmatch caritatifàMayol Ils se connaissent du temps où Élie Baup entraînait Bordeaux(
1997-2003). Ex-joueur du CA Bègles-Bordeaux, avec qui il
fut sacré champion de France en 1991, Bernard Laporte, devenu
coach du Stade Français (1995-99), revenait, alors, régulièrement
en Gironde pour y affronter son ancien club au stadeMoga. "On se
voyait souvent, se souvient Baup. Tous les deux, on pouvait discuter
un temps fou d’entraînement et de défense en zone notamment!
C’était hyper-intéressant, car c’est quelqu’un qui est très ouvert sur
tous les sports."
De très proche aussi. Le RC Toulon jouait un match de Coupe
d’Europe à Exeter, en Angleterre, lorsque Baup a été évincé de
l’OM, le 7 décembre dernier. Alors que son équipe venait de
s’imposer (9-14), Laporte eut une attention particulière à l’égard
de son ami en pleine conférence de presse (*). "Ça m’avait vraiment
touché, confie l’ex-Olympien. Il n’y en apas eu beaucoup à en
faire autant dans le foot. Je ne pense pas qu’il y en ait eu un même.
La réaction de Bernard est humaine. C’est ce qui définit notre relation,
d’ailleurs. C’est un personnage extraordinaire. Dans le rugby,
des gars comme lui, il y en a énormément. Ils sont incroyables !"
Le manager général du RCT en dit tout autant de Baup. "Élie incarne
pleinement la mentalité du rugby, estime-t-il spontanément.
Il a été formé dans l’Ariège, un authentique département du rugby.
Dans son approche et sa façon de parler, je suis persuadé qu’il pourrait
coacher une équipe de rugby. Il dégage à la fois du charisme, de
l’humilité et du respect. J’aime ce genre d’entraîneur."
L.B.
(*) "Jusqu’à la fin de mes jours, je sais qu’Élie Baup est un bon entraîneur de football. Ce
qui est gênant, c’est que dans cemonde professionnel, ce sont des gens qui ne connaissent
pas nécessairement le sport qui commandent, c’est l’argent qui commande."

SON LIMOGEAGE À L’OM Élie Baup a été remercié le 7 décembre dernier
"Dujour aulendemain, il n’yaplus rien..." Quand on l’a joint, Élie Baup était dans sa
maison de famille, dans les Pyrénées. Remercié
il y a un peu plus de quatre mois,
l’ex-entraîneur de l’OM reste naturellement
branché sur le foot. "Je regarde les matches,
confie-t-il. De temps en temps,
j’interviens dans des émissions générales
sur le football sans traiter de l’actualité, car
c’est trop particulier. Vous voyez, je ne suis
pas coupé du foot !"
Le terrain lui manque. Forcément. "Ce fut
quand même brutal..., relève-t-il sans évoquer
directement son éviction de l’OM. Ces
derniers jours, j’écoutais des maires qui
n’avaient pas été réélus. Leurs journées
étaient pleines. Dorénavant, ils ne savaient
plus quoi faire! C’est un peu pareil dans le
foot. Quand on entraîne une équipe, on est à
fond tous les jours. Entre la ferveur populaire
autour et les sollicitations médiatiques,
on vit avec une intensité incroyable. Surtout
à l’OM. Et là, du jour au lendemain, il n’y a
plus rien... Il faut vivre avec."
Ses propos ne trompent pas. On sent Élie
Baup marqué par son limogeage à l’OM. "En
cours de saison, comme ça, ce n’est jamais
facile, concède-t-il. Durant une intersaison,
ce n’est pas pareil, car il y a une coupure.
Alors que là, on était dans l’action. C’est
comme si vous étiez stoppé en plein vol.
Mais bon, on n’a pas le choix. On ne peut même
pas avoir d’états d’âme, car c’est comme
ça. C’est acté. Il faut être blindé pour accepter
cela, parce que ce n’est pas aussi simple
que ça. Il y a des mecs qui disent : ’Il a pris le
fric (les indemnités)’. Mais c’est des conneries.
Moi, l’argent, je le laisse pour continuer
mon métier, ma passion !"
Justement, Élie Baup pourrait retrouver
un poste dans les mois à venir. "J’ai des propositions
à l’étranger, indique-t-il. On verra..."

Anigo n'a pas fait mieux que Baup
Le bilan affiché par José Anigo après 17 matches est moins bon que celui d'Elie Baup, écarté après la défaite au Vélodrome contre Nantes en décembre (0-1). À la Beaujoire ce vendredi (20h30), les Marseillais, 6es, veulent pourtant montrer qu'ils restent mobilisés jusqu'au bout.

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José Anigo a échoué dans sa (re)conquête de podium. (L'Equipe)




L’OM s’apprête ce vendredi à retrouver Nantes (20h30) à La Beaujoire, 4 mois et demi après avoir perdu contre cette même équipe au Vélodrome (0-1). Cette défaite à la 17ème journée (6 décembre 2013) avait scellé le sort d’Elie Baup, remplacé par José Anigo le lendemain. «Ce n’est pas la meilleure chose qui soit arrivée pour plein de raisons», lâchait mercredi dernier l’entraîneur de l’OM en conférence de presse. Parlait-il de sa fragilité morale (après la mort de son fils) ou des difficultés pour relancer cette équipe marseillaise après des débuts ratés ? José Anigo ne l’a pas précisé. Mais les chiffres ne parlent pas forcément pour lui.



25 points pour Anigo, 27 pour Baup sur 17 matches de Ligue 1 Début décembre, l’OM était alors 5ème avec 27 points, à 9 points des Lillois déjà troisièmes. Concrètement, le choc psychologique n’a pas eu lieu. Après un léger sursaut avec un nul arraché à Lyon le dimanche suivant (2-2), les Marseillais ont repris leur chemin chaotique. Et le club phocéen pointe désormais à la 6ème place du championnat, à 12 points de Lille, 5 de Saint-Etienne et 3 de Lyon. Avec José Anigo sur le banc, les Olympiens n’ont glané en 17 matches que 25 points avec 6 victoires, 7 nuls et 4 défaites (23 buts pour, 20 contre) contre 8 victoires, 3 nuls et 6 défaites avec Baup (23 buts marqués pour 16 encaissés). Vincent Labrune a remisé assez vite ses calculs savants, et ses espoirs de remontée au classement pour terminer sur le podium.



«Il faut qu'on soit professionnel jusqu'au bout»

Les jeunes recrues sur lesquelles il avait fondé de grands espoirs cet été ont été ramenées sur le banc. «Mais je ne suis pas inquiet pour eux, assure Anigo. Il faut leur laisser le temps de grandir. Je reste persuadé qu’il vont devenir de très grands joueurs.» Les cadres sur lesquels l’OM a tenté de s’appuyer n’ont pas tous été à la hauteur. Certains comme NKoulou ou Payet ont enchaîné les prestations en dents de scie. Et d’autres souhaitent maintenant se préserver pour la Coupe du Monde au Brésil. Cependant, Anigo continue d’évoquer un objectif de qualification en Ligue Europa. «Il faut y croire, même si ce n’est pas simple de chercher la motivation tous les jours. Il reste 25 jours et 15 séances d’entraînement, il faut qu’on soit professionnel jusqu’au bout.»