OGC NICE // LIGUE 1 CLUB VILLE ET STADE

Nice-Puel: "On demande beaucoup à cette jeune équipe"
Refroidi par la défaite à Nancy dimanche dernier, Claude Puel n'en est pas moins satisfait du parcours réalisé par l'OGC Nice cette saison. Pour l'ancien entraîneur de l'Olympique Lyonnais, il ne manque pas grand-chose à son équipe pour faire partie du gratin de la Ligue 1. "Il faut accepter le fait de ne pas être encore assez mature pour répondre à la pression de jouer les premiers rôles. On a l'ambition d'y parvenir. On verra dans combien de temps ce sera le cas. On demande beaucoup à cette jeune équipe. Elle continue à se construire. Ce groupe a déjà fait beaucoup de très, très belles choses", a déclaré le Castrais dans un entretien accordé à Nice-Matin.Elle continue à se construire. Ce groupe a déjà fait beaucoup de très, très belles choses", a déclaré le Castrais dans un entretien accordé à Nice-Matin

L1 - 30e j.
Nice-Marseille à guichets fermés

Ce dimanche (14h00), la rencontre de la 30e journée de L1, Nice-Marseille se disputera dans un stade du Ray à guichets fermés.

NICE - OM AVEC "ENFANTS SANS DOULEUR"
A l'occasion du match Nice-Marseille, ce dimanche à 14h, l'OGC Nice reversera 1 euro sur le prix des places vendues au profit de l'association "Enfants sans douleur". Une action menée par les clubs Lions, Rotary et du Gym pour venir en aide aux enfants malades. Tous les fonds récoltés permettront d'offrir des voyages, du matériel médical, des aménagements pour les enfants handicapés...

Depuis neuf ans et son premier lancement, l'association a déjà récolté plus de 220 000 euros. Les partenaires et âmes généreuses peuvent transmettre leurs dons par chèques libéllés à l'ordre du Rotary Club Nice Baie des Anges et adréssés à Pierre Noiray, Entreprise Jean Spada, 266 avenue de la Californie, 06200 Nice.

Nice-OM : "Le football doit être une fête" (Rivère)
Nice / Publié le jeudi 28 mars 2013 à 13H38

Contacté ce midi, le président de l'OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a assuré n'être au courant de rien concernant l'interdiction de déplacement des supporters de l'OM dimanche au stade du Ray. "Il y a une information qui circule, je n'en sais pas plus, je n'ai pas de certitudes", a-t-il rétorqué avant de confier qu'il trouverait cela dommage. "J'ai regretté que nos supporters n'aient pas pu se déplacer au match aller, et en sens inverse, c'est la même chose. Ce qui me gêne, c'est quand il peut y avoir de la violence autour du football, ça je ne l'accepterai jamais. Mais le football est une fête, un spectacle et tout le monde doit y participer."

Nice va vendre les places de l'OM !!

ROCHER NISSART
Un sacré mal de crâne. Cette barre au front terrible de lendemain de soirée. Cette flemme disproportionnée qui fait épouser sa couette un jour férié. Dimanche, tout Nice était abattu. S'il reste 8 batailles à disputer cette saison, nous avons perdu la guerre face à Marseille. Rien que de l’énoncer, la tête tourne encore. Mais à quoi bon ressasser ? Vite, passons au livre suivant. Car désormais, chaque rencontre possédera son histoire. Samedi à 20h, pour le compte de la 31ème journée de Ligue 1, l'OGC Nice se déplace à Toulouse. La ville rose, la ville des briques en terre cuite. Cuite. Aie. Fichu mal de crâne.

Un dernier pour la route
Comme une chope à peine avaléeUn match comme un dernier verre mal approprié. Sept mois d’efforts consentis par les Aiglons réduits à néant. « Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, L'Art est long et le Temps est court », poétisait Charles Baudelaire. Nice est à l'image de Sisyphe, personnage de la mythologie grecque. Ce prisonnier condamné à pousser un rocher en haut d'une colline et qui dévale la pente à chaque fois qu'il en atteint le sommet. Comme une chope à peine avalée qu’un malicieux acolyte remplit à nouveau. On soupire, on grimace, on sait l’inanité du geste. Mais on recommence, toujours.

Un rêve lapidé
Il y a huit jours encore, le Gym poursuivait son ascension vers le toit français, au seuil de l'Europe. La dernière marche, le dernier coup de cravache, la dernière tournée du patron. Le coup de boule de Gignac lui a coupé les ailes. Les illusions européennes ont dégringolé de l'avenue Borriglione aussi vite qu'un shot s'ingurgite. Nous n’entendrons pas l’hymne de Tony Britten. L'important ce n'est pas la chute mais l'atterrissage. On plane encore. L'affrontement toulousain sonne comme le point de départ d'un grand huit et nous avons le foie aguerri. Huit matches, huit finales, un nouvel objectif. Nous avions énuméré les raisons d'une saison déjà réussie mais la boulimie ne se maîtrise pas. La tentation est beaucoup trop forte pour y résister. Cédons, sans véritablement forcer. A moins que le malsain roc ne nous retombe sur la tête. Et si nous refaisions l'Histoire au Capitole ?

Sisyphe reprendrait bien une Coupe
Juste une victoire à Toulouse pour ne pas gâcher l’odysséeLe prisonnier devait se sentir bien seul là-haut sur la colline... Des siècles plus tard, la nation est prévenue, l'OGSisyphe reste capable de déplacer les montagnes, comme un Niçois parcourt pieds nus les galets de la Prom’. Une équipe, un club, une ville entière s’apprêtent à remonter le rocher. Avec un sentiment d'invincibilité décuplé, le même qui pousse à défier tous les piliers de comptoir. Quoi qu'il arrive, vous le savez, il y aura toujours une personne pour vous soutenir. Ou vous relever. Avec l'Olympique Lyonnais, Claude Puel a atteint les demi-finales de la C1. On n’en demande pas tant. Juste une victoire à Toulouse pour ne pas gâcher l’odyssée accomplie depuis le mois d'août. L’escadre rouge et noire à l’assaut de la ville rose, c’est Ulysse dans le 31. La pierre jetée dans la Garonne ricochera comme autant d’ambitions européennes que l'on pensait noyées. Nous sommes peu à y croire mais nous sommes pleins. Pleins d'espoir.

Il faut imaginer Sisyphe heureux.

Ligue 1: Nice arrache la victoire à Toulouse !
Nice s'est imposé à Toulouse au terme d'un match aussi spectaculaire que prolifique (4-3), samedi lors de la 31e journée de Ligue 1. Les Niçois ont très vite mené grâce à Bauthéac (1ère), mais Wissam Ben Yedder (8e) puis Etienne Capoue (11e) ont permis au TFC de mener presque dans la foulée. Nice a alors repris l'avantage sur un doublé de Bauthéac (40e) puis un but de Cvitanich (68e), mais un autre doublé de Ben Yedder, à la 90e minute, a permis aux Toulousains de revenir à nouveau. C'était sans compter sur Kevin Anin, ultime buteur à la 92e minute et qui permet aux Aiglons de revenir provisoirement à la quatrième place, à deux points de Lyon. Toulouse reste 11e avec 41 points. A noter qu'Ali Ahamada a été expulsé (82e), de même que Bosetti à Nice (90e+1).

Interview de Jean Pierre Rivère (Président de l'OGC Nice) ce midi pour le journal "L'Equipe" sortie de l'article ce jeudi ! Un Président fédérateur, passionné et qui abat un énorme boulot pour son club ! Franchement "Chapeau M. Rivère !"

L1 / OGCNVendredi 12 Avril 2013
UN GYM PRESQUE PARFAIT
Pour nos familles et nos proches, ce miracle toulousain est gravé dans la roche. Une frappe d'Anin sortie de nulle part, c'était écrit et ce n'est pas un hasard. L'OGC Nice devait expier le souvenir phocéen. On néglige volontairement l'expression "comme un symbole" mais...Kévin Anin. Celui qui plongeait lentement vers les abysses il y a quelques semaines vient de porter tout un peuple vers le ciel. Et nous revoici la tête dans les étoiles avant d'accueillir l’ancien club d’Anin dimanche à 14h, le FC Sochaux.

Un plat qui se mange froid
"Ce soir c'est votre coupe d'Europe"Sochaux, d’accord, mais restons à Toulouse. 3-4, un score qui frappe les esprits comme un missile de Noé Pamarot au pied du Rocher. "Ce soir c'est votre coupe d'Europe" chantèrent sarcastiquement les fidèles du Louis II un soir d'octobre 2004. Et si, presque une décennie plus tard, les hommes du plus monégasque des coachs leur rendaient la pareille ? Imaginer Claude Puel décrocher l’Europe en rouge et noir, voilà une gourmandise à se damner jusque dans l’abbaye de Cimiez. On prend le risque. Jamais rassasié, on en veut encore, et même plus.

L'encas sochalien
Le calendrier se transforme en carte de chef étoilé. Réduit d’andouillettes de Troyes sur lit de crêpes rennaises saupoudrées de râpé franc-comtois en amuse-bouches. Pour le plat de résistance, on partira sur un suprême de quenelles lyonnaises et molécules de champignons de Paris. Les adieux au Ray tiendront lieu d’animation. Pour finir sur une touche gourmande et croquante, les Cyril Lignac niçois proposeront un fiadone ajaccien.

"Ivres de bonheur, ivres de souvenirs"Certains émettront des doutes sur notre capacité à tout engloutir, les yeux plus gros que le ventre, peut-être. Ils oublient que ces dernières saisons nos frigos et nos cuisines étaient aussi vides que nos verres samedi dernier. Ivres de bonheur, ivres de souvenirs. Le jeûne européen fut long et difficile, les crampes d'estomac s'aggravaient des illusions périmées chaque printemps. De ces luttes pour le maintien au goût piquant de socca trop sèche. Nous avons désormais Chef Puel et ses master apprentis.

PSG-Nice sera joué le 21 avril
A la demande de la Préfecture de police de Paris, qui n'avait pas les effectifs suffisants pour assurer la sécurité à la fois sur le match PSG-Nice de la 33e journée de Ligue 1, prévu le samedi 20 avril à 17h, et sur la finale de la Coupe de la Ligue quatre heures plus tard au Stade de France entre Rennes et Saint-Etienne, PSG-Nice a été finalement fixé au dimanche 21 avril, à 21h. Du coup, Marseille-Brest, initialement prévu sur cette case horaire, aura lieu le samedi 20 à 17h.

Nice
«Laissez-nous vivre une belle fin de saison»
Conforté par le 3-0 infligé à Sochaux dimanche dernier, l'entraîneur de Nice Claude Puel prévient tout de même : «Paris sera une tout autre histoire».

«La prestation de Nice devant Sochaux est-elle une excellente préparation face au PSG ?
Chaque match a son histoire. Mais le Nice-Sochaux est le genre qu'on souhaiterait vivre plus souvent. Complet, très satisfaisant offensivement et défensivement. J'ai apprécié l'écoute des joueurs qui ont corrigé les points faibles vus à Toulouse. Il était important de s'appuyer sur cette rencontre, certainement très attractive pour les spectateurs, moins pour les techniciens, et de rectifier certaines choses pour passer des paliers... Les joueurs ont su le faire. Maintenant, Paris sera une tout autre histoire. Déjà notre équipe connaîtra des évolutions automatiques dans le secteur offensif du fait des suspensions (Bauthéac, Bosetti, Eysseric) et des blessures (rupture des croisés antérieurs du genou droit pour Maupay). Il faudra trouver des solutions d'ici la fin de semaine. D'autres garçons postulent.

L'élimination du PSG de la Ligue des champions et de la Coupe de France peut-elle influer sur la confrontation de dimanche ?
Pour l'épreuve européenne, je sais par expérience que le plus dur à gérer est le retour immédiat au Championnat. Il y a toujours une petite dépression. Paris l'a bien géré à Troyes sans y faire un gros match. Notre équipe ne joue pas en fonction de ses adversaires. Elle essaie de développer son jeu, d'être performante et ambitieuse en toutes circonstances. On connaît les forces du PSG qui s'est forgé dans les challenges européens. C'est le résultat du travail d'Ancelotti. Le rendez-vous est forcément particulier mais il n'y a que 3 points en jeu.

Visez-vous désormais l'Europe ?
Nous avons dit que nous ferions le point à cinq étapes de la fin. Or, il en reste six (sourire). Aujourd'hui, nous pensons surtout à prendre des points, à batailler à chaque match. Que dire d'autre de sérieux ? De Bordeaux à l'OM, tous regardent plus haut. Jouons notre jeu, et nous verrons où cela nous mène. Je n'aime pas les effets d'annonce. Laissez-nous vivre une belle fin de saison.»

PSG: Thiago Motta suspendu, Lucas Moura revient
Hormis Thiago Motta, suspendu, tout le monde est sur le pont au PSG pour affronter Nice dimanche, à l'occasion du dernier match de la 33e journée de Ligue 1. Lucas Moura est bien remis de sa blessure aux côtes. Le groupe parisien: Douchez, Le Crom, Sirigu - Alex, Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, Thiago Silva, Tiéné, Van der Wiel - Beckham, Chantôme, Lucas Moura, Matuidi, Pastore, Verratti - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi, Ménez.

Le PSG y va tout droit
Le titre se profile pour le PSG qui a corrigé Nice ce dimanche à domicile (3-0). A cinq journées de la fin, les Parisiens comptent neuf points d'avance sur l'OM.


A quoi reconnaît-on un grand joueur ? A son talent, sa grinta, son charisme, sa capacité à changer à lui tout seul le cours d'une rencontre, mais aussi et surtout à sa capacité à réagir après une déconvenue. Zlatan Ibrahimovic réunit tous ses ingrédients et l'a prouvé ce dimanche face à Nice (3-0), au Parc des Princes, en livrant une performance quatre étoiles.

Un tir sur le poteau dès la 5e minute, suivi d'une ouverture lumineuse sur Pastore qui amena l'ouverture du score de Ménez à la 10e minute : Ibra n'a pas traîné pour faire oublier au public parisien l'élimination honteuse en demi-finale de la Coupe de France, quelques jours plus tôt face à Evian TG. En seconde période, l'international suédois y est allé de son 27e but de la saison, sur penalty. Pour retrouver la trace d'un tel total en L1, il faut remonter à l'année 1992 et au bon vieux Jean-Pierre Papin. Ça valait bien un bisou dans le cou de Civelli.
Paris enchaîne un 6e succès de rang à domicile

A deux minutes de la fin, l'ancien du Barça a délivré un caviar pour Chantôme, permettant du coup au PSG de soigner son goal-average (+40) à cinq journées du terme. Les Parisiens, qui ont terminé le match sans encaisser de but pour la 21e fois de la saison, comptent désormais neuf points d'avance sur l'OM. Autant dire que la messe est (presque) dite...

Puel : «Nice doit être dans les cinq premiers»
Actuel sixième de Ligue 1, l'OGC Nice «doit se situer dans les cinq premiers du Championnat», a estimé ce mercredi Claude Puel, l'entraîneur des Aiglons. Après la défaite (0-3) subie dimanche au Parc des Princes devant le leader parisien, et malgré un secteur offensif rongé par les blessures et suspensions, Claude Puel assure que son équipe «a encore son destin entre ses doigts de pieds».

«Nous partons évidemment avec des handicaps dans ce sprint court qui imposera régularité et solidité, dévoile-t-il. Et nous ne sommes pas les seuls à vouloir terminer dans le top 5. La dernière journée nous a été très défavorable, mais nous n'allons pas nous apitoyer sur notre sort. J'ai confiance dans mon groupe qui a du caractère et de l'ambition et qui a su se relever à maintes reprises. Il n'a que du bonus à aller désormais chercher.»

Nice, qui a été dans les cinq premiers de Ligue 1 à dix reprises depuis le début de la saison, a devant lui un calendrier délicat avec trois déplacements (Rennes, Evian-TG et Ajaccio) pour deux réceptions (Troyes et OL).

Nice: Berbizier rend visite aux Aiglons
L'ancien manager du Racing-Métro (de 2007 à 2012), Pierre Berbizier, était présent à l'entraînement de l'OGC Nice jeudi matin. "J'étais moi-même passé le voir au Racing Métro l'an dernier, explique l'entraîneur des Aiglons Claude Puel, sur le site du club. Nous avons sympathisé il y a quelques temps et à son tour, il est venu en observation. Mine de rien, il y a beaucoup de points communs entre nos sports. Dans ma jeunesse, j'ai d'ailleurs vu bien plus de match de rugby que de football..." Le club azuréen, actuellement sixième au classement et qui s'apprête à recevoir Troyes dimanche lors de la 34e journée de Ligue 1, a par ailleurs fait savoir que Neal Maupay et Mahamane Traoré, blessés jusqu'à la fin de la saison, avaient été opérés avec succès, respectivement du genou et de l'épaule droite.

Technologie :
Nice soigne son "son"Pour limiter les nuisances et optimiser l'ambiance à l'Allianz Riviera, le futur stade de Nice, les acousticiens ont analysé la clameur du... Vélodrome. Leçon de son.Retenu pour l'Euro 2016, l'Allianz Riviera (35 000 places, 243,5 ME) doit être inauguré le 5 septembre

Les oreilles ont eu du nez. Avec ses quatre buts, OM-Monaco du 12 septembre 2010 (2-2) a idéalement renseigné les acousticiens de l'Allianz Riviera sur le niveau sonore que peut atteindre la clameur d'un stade. «Elle ressemble à l'entrée en scène d'un chanteur ou à un Boeing au décollage, compare Laurent Egarnès, chef de projet pour le bureau d'études Lamoureux Acoustics. Alors que la phase de remplissage du stade correspond au bruit moyen de la circulation sur les Champs-Elysées, un but ou une grosse occasion peuvent dépasser pendant quelques secondes à l'intérieur du stade la barre des 100 dB(A)», l'unité de mesure de la pression acoustique utilisée pour quantifier la pollution sonore



«Trouver un compromis entre la tranquilité des riverains et la satisfaction des supporters» C'est moins qu'une boîte de nuit (105dB(A), plus chargés en basse fréquence), mais pour le spécialiste, un "Théâtre des Rêves" est avant tout un «objet bruyant». «Il fallait trouver un compromis entre la tranquillité des riverains, protégée par une épaisse règlementation, et la satisfaction des supporters qui veulent que "ça pète" dans leur stade.» Peu avant l'inauguration, annoncée pour le 5 septembre, les pros du son valideront les simulations effectuées sur ordinateur. Ils feront du barouf dans l'enceinte de 35 000 places (45 000 en configuration spectacle) et en mesureront le rayonnement à l'intérieur et à l'extérieur sur leurs sonomètres. «Contrairement à de nombreux chantiers où l'acoustique est dispersée entre différents corps de métier, cette partie du jeu a bénéficié d'une enveloppe spécifique (sur une facture totale de 243,5 millions d'euros, Ndlr). Nous avons été associés à la conception, dès le concours. C'était indispensable compte tenu de l'implantation du stade.»
Sa silhouette, «légère et lumineuse» selon son architecte, Jean-Michel Wilmotte, se dresse dans un "éco-quartier" à l'ouest de Nice. «La principale difficulté acoustique se situait du côté du stade surplombé par une colline résidentielle où les habitants sont à vue de la pelouse et à portée du bruit», reprend M. Egarnès. Objectif : cantonner au maximum l'énergie sonore dans le stade tout en limitant sa réverbération. La "peau" intérieure, un sandwich de tôle, de laine, et de tôle perforée, réduira les rebonds sonores entre tribunes. Les accès aux gradins pourront être fermés, à la différence des "vomitoires" ouverts du Parc des Princes qui laissent passer le bruit à l'extérieur. Surtout, pour limiter le rayonnement sonore côté colline, le haut des tribunes a été coiffé d'une «casquette acoustique». "Chapeau", devraient pouvoir dire riverains et supporters aux concepteurs. - J.LB.
Old Trafford ne s'entend plus chanterMalgré ses 75 000 spectateurs, le stade de Manchester United est souvent critiqué pour son manque d'ambiance. Le phénomène remonte à la suppression des places debout, il y a une vingtaine d'années. Leur retour est réclamé par un groupe de fans mais a peu de chances d'être accepté, en raison des contraintes de sécurité. Le club a bien essayé de déplacer les supporters visiteurs pour regrouper ceux des siens qui chantent le plus, mais après un essai l'an dernier, la police a mis le holà. Nouvelle tentative cette saison : sous la pression de Stretford End, la tribune ouest qui s'égosille en vain, les dirigeants se sont résolus à faire appel à un ingénieur acousticien. Attendues dans quelques semaines, ses préconisations pourraient inclure des panneaux réflecteurs de son en surplomb des plus haut gradins. Peut-être permettront-ils de rendre un peu de son âme perdue au plus grand stade de Premier League.

Contrat rempli pour l'OGC Nice 3 A 1 qui s'impose non sans mal face à une solide équipe de Troyes avec l'aide de Dario Cvitanich (15e but en L1), et garde intact son objectif européen. L'ESTAC reste lanterne rouge et s'éloigne toujours un peu plus du maintien.

Nice 3 R.Civelli (34e) D.Cvitanich (45e) L.Bruins (77e)
Troyes 1 M.Yattara (21e)

Ligue 1: Nice est encore là
Nice a dominé Troyes (3-1) dimanche lors de la 34e journée de Ligue 1, alors que l'Estac avait ouvert la marque par Yattara à la 21e minute de jeu. Mais les Aiglons ont renversé la vapeur par Civelli (34e), Cvitanich (45e) et Bruins (77e). Les joueurs de Claude Puel restent à la 6e place mais comptent désormais 57 points, à égalité avec Lille, à deux longueurs de Saint-Etienne et à trois points de Lyon. Les Troyens restent derniers avec 28 unités, à six points d'Evian, premier non-relégable.

Nice: Une attaque record
Voilà plus de 30 ans que l'attaque de Nice ne s'était pas montrée aussi efficace. En inscrivant trois nouveaux buts face à Troyes (3-1) dimanche, les Aiglons ont porté leur total de réalisations à 51 dans ce championnat, qui fait d'eux la cinquième attaque de Ligue 1. Jamais le club azuréen, emmené par Dario Cvitanich (15 buts), n'avait fait aussi bien depuis la saison 1979-1980, où les hommes de Léon Rossi avaient trouvé le chemin des filets à 53 reprises en 38 journées.

Nice-Puel: "Nous sommes le petit"
Claude Puel, l'entraîneur niçois, a particulièrement apprécié la victoire des siens dimanche face à la lanterne rouge, Troyes (3-1), d'autant plus que les Aiglons avaient encaissé le premier but. "On a souffert. J'ai souffert. Mais c'est d'autant plus beau et valorisant, face à une belle équipe qui n'avait plus perdu par plus d'un but d'écart depuis longtemps. Mes joueurs ont été énormes en termes de caractère pour aller chercher cette victoire dans des conditions difficiles. Tous ceux qui ont joué ont affiché une excellente attitude. Le match était mal engagé, nous nous sommes vite retrouvés menés. Et c'est d'autant plus valorisant d'en sortir vainqueur", a ainsi confié le technicien tarnais. Ce succès a permis au club azuréen, 6e au classement, de se replacer idéalement dans la course à la qualification pour une place européenne. "Nous sommes toujours vivants, poursuit ainsi Claude Puel. Nous allons devoir nous employer à chaque match, bien récupérer physiquement et psychologiquement. Il va falloir enchaîner, un gros challenge attend tout l'effectif. A côté des autres, nous sommes le petit. Mais nous verrons ce que nous réservent les prochains matchs." A égalité de points avec le cinquième, Lille, les Aiglons se déplaceront à Rennes dimanche prochain, à l'occasion de la 35e journée.

NICE SOUS-CÔTÉ PAR LES BOOKMAKERS
Depuis le début de saison, si vous aviez misé 100 euros à chaque match de l'OGC Nice, votre bénéfice s'éleverait à 705 euros.
. Une analyse qui prouve une fois de plus que Nice est sous-côté par les bookmakers et les parieurs.

Ligue 1 - 35e j. :
Nice peut-il accrocher la 3e place ?Bien caché derrière Saint-Etienne et Lille, Nice ne se trouve qu'à 3 points de Lyon, 3e de L1. Sur une bonne dynamique, les hommes de Claude Puel peuvent-ils coiffer toutes ces équipes dans la course à la Ligue des Champions ? C'est la question polémique de la semaine.


Pour vivre ambitieux vivons cachés. C'est ce que doivent actuellement se dire les Niçois. Auteurs d'une superbe deuxième partie de saison, les Aiglons sont actuellement placés en embuscade dans la course à la troisième place de Ligue 1, qualificative pour la Ligue des champions. Si le nom de leur club n'est pas souvent évoqué dans les pronostics pour le futur podium du Championnat, les hommes de Claude Puel comptent pour autant le même nombre de points que Lille, et un seul de moins que Sain-Etienne. Quant au favori lyonnais, il n'est qu'à une victoire (3 points). Et comme les Rhodaniens se déplacent au Stade du Ray lors de l'avant-dernière journée, les Azuréens peuvent légitimement rêver de disputer la C1 l'an prochain.

Leur buteur Dario Cvitanich est totalement remis de sa blessure et les Niçois restent sur une bonne dynamique puisqu'ils ont remporté trois de leur quatre derniers matches (seule défaite: à Paris 0-3). «Nous sommes toujours vivants, avait ainsi lâché Claude Puel après la victoire sur Troyes la semaine dernière. Nous savons que nous devrons nous employer à bien faire à chacun des quatre derniers rendez-vous.» Autre motif de satisfaction, les retours de suspension d'Eric Bauthéac, Alexy Bosetti et du gardien de but international colombien David Ospina qui pourraient ainsi être alignés à Rennes dimanche (14h00).

Toujours sans Kévin AninToutefois, les Niçois n'ont pas un effectif au complet au moment de lancer le sprint final. Camel Meriem (ischio-jambiers) Mahamane Traoré et Jérémy Pied (cuisses) ne feront pas le déplacement en Bretagne ce week-end. Et le mystère autour de Kévin Anin, absent depuis 10 jours et la défaite à Paris (3-0), plane toujours. L'absence de l'ancien milieu de terrain sochalien, performant cette saison mais toujours fragile psychologiquement, pourrait coûter cher à des Aiglons moins expérimentés que leurs rivaux pour la troisième place. Enfin, le calendrier des Niçois n'est pas forcément à leur avantage puisqu'ils se déplaceront à trois reprises (Rennes, Evian-TG et Ajaccio) pour une seule réception (Lyon). Or, si les partenaires de Renato Civelli sont à l'aise chez eux (2e équipe de L1 à domicile), ils éprouvent des difficultés loin de leurs bases (9e équipe du Championnat à l'extérieur).

- 35e j.
Le gros coup des Aiglons
Vainqueur à Rennes (3-0) pour la première fois depuis 1990, Nice double Saint-Etienne et Lille pour se retrouver 4e avec le même pécule que Lyon (3e), dont le déplacement à Nancy (coup d'envoi à 17 heures) ne sera à surtout pas négliger.

Alors ça, pour une belle opération ! Victorieux à Rennes (3-0), dimanche en début d'après-midi, Nice a parfaitement exploité les défaillances stéphanoise et lilloise pour se porter à la 4e place du classement. Mieux, avant le déplacement de l'OL à Nancy, les Aiglons comptent le même nombre de points (60). Et, lorsqu'on sait que le club azuréen recevra Lyon lors de la 37e et avant-dernière journée, on imagine qu'il doit rêver plus que jamais de Ligue des champions. La troisième place sera accessible, à condition de négocier aussi convenablement le futur déplacement à Annecy contre Evian, dimanche prochain.

Mavinga, expulsé sévère

Saint-Etienne accroché vendredi par Bordeaux à Geoffroy-Guichard (0-0), et Lille tombé samedi à Toulouse (2-4), Nice connaissait la feuille de route pour profiter de la situation. Pourtant, avant de craquer, Rennes aurait pu, aurait dû, mener. Pitroipa, dès la 5e minute, et surtout à la 33e minute, a mal joué le coup en bonne position, tandis que Féret s'est montré maladroit (19e, 44e). L'efficacité du «tueur» Cvitanich a ensuite fait la différence (52e, 71e sur penalty). Entre les deux buts de l'Argentin, le match avait pris une autre tournure après le carton rouge sévère dont avait écopé Mavinga pour avoir poussé Cvitanich dans le dos (56e). Sur le coup, le latéral gauche voulait récupérer rapidement le ballon alors que l'arbitre avait déjà sifflé... Bauthéac a finalement corsé l'addition (84e) pour les Niçois, eux aussi réduits à dix (Pejcinovic exclu directement, 90e), victorieux à Rennes pour la première fois depuis le 29 août 1990 (3-0, là encore...).