STADE DE REIMS A TOUT JAMAIS..ENCORE UN MEDITERRANEEN !! DE COEUR

Des absents du côté de Reims


Source de l'info www.asmfoot.fr : http://www.asmfoot.fr/breve-19252-Ligue-1-Des-absents-du-cote-de-Reims.html#ixzz2trn4Br2l

Sans Agassa à Monaco

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Comme nous vous l’annoncions dès mercredi, Reims sera privé de Kossi Agassa, touché à un genou, face à Monaco, vendredi (20h30). Son absence s’ajoute à celles de Fofana (Adducteur), Bastien (Coude) et Ouali (Genou). Suspendus pour accumulation de cartons jaunes, Nicolas De Préville et Antoine Devaux manquent également à l'appel.

Le groupe rémois
Placide, Gassama – Weber, Glombard, Turan, Tacalfred, Signorino, Mandi – Krychowiak, Ghisolfi, Albaek, Oniangue, Fortes, Ca, Ayite – Atar, Courtet, Charbonnier

Reims: Le groupe contre Monaco
Hubert Fournier a annoncé le groupe qui ira défier Monaco, vendredi soir au Stade Louis-II en ouverture de la 26e journée de Ligue 1. Deux changements sont à noter dans le groupe rémois puisque l'entraineur ne pourra pas compter sur Nicolas De Préville et Antoine Deveaux, tous deux suspendus. Pour les remplacer dans le groupe, Fournier a fait appel à Franck Signorino et Gaëtan Charbonnier. Le club champenois est par ailleurs privé de plusieurs joueurs blessés qui sont actuellement en soins: Agassa (genou), Fofana (adducteur), Bastien (coude), Ouali (genou). Le groupe rémois: Placide, Gassama – Weber, Glombard, Turan, Tacalfred, Signorino, Mandi – Krychowiak, Ghisolfi, Albaek, Oniangue, Fortes, Ca, Ayite – Atar, Courtet, Charbonnier.

Ce soir à 20h30, la 26e journée de Ligue 1 démarre avec le match entre Monaco et Reims au stade Louis-II. Les Rémois ont pris l'habitude de résister aux Monégasques avec un match nul à l'aller (1-1) et une victoire en 16e de finale de Coupe de la Ligue (1-0). L'ASM, qui récupère Berbatov pour cette rencontre doit gagner pour ne pas voire le Paris Saint-Germain s'envoler.

Le groupe de Monaco : Subasic, Romero - Fabinho, Carvalho, Abidal, Kurzawa, Raggi, Isimat-Mirin - Toulalan, Moutinho, Rodriguez, Kondogbia, Obbadi, Dirar, Ocampos, Ferreira Carrasco - Rivière, Germain, Martial, Berbatov.

Le groupe de Reims : Placide, Gassama - Mandi, Tacalfred, Weber, Signorino, Turan - Atar, Krychowiak, Albaek, Oniangué, Glombard, Ca, Ghisolfi - Ayité, Fortes, Charbonnier, Courtet.

Reims-Krychowiak: "Nous sommes devenus gourmands"

Septième de Ligue 1, avec 39 points pris en 25 journées, le Stade de Reims regarde vers le haut du classement avant de se déplacer à Monaco, vendredi soir. "Maintenant que nous avons pratiquement obtenu notre maintien, nous sommes devenus un peu gourmands, admet Grzegorz Krychowiak sur le site officiel du club champenois. On se sent bien dans cette première partie de tableau. Nous voulons finir la saison le plus haut possible. C’est pour cela que nous allons nous rendre à Monaco avec de l’ambition, pour aller chercher des points."

Fournier : «Frustré et déçu»
Hubert Fournier, l'entraîneur de Reims, a regretté la «naïveté» de ses joueurs, battus à Monaco vendredi (2-3). «Il y avait les moyens de repartir avec autre chose que cette cruelle défaite», a-t-il soufflé.

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«L'équipe a été à la hauteur» a tenté de positiver Hubert Fournier. (L'Equipe)



Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Frustré et déçu pour les garçons. Il y avait les moyens de repartir avec autre chose que cette cruelle défaite. On a fait preuve d'un manque de malice sur ce dernier ballon. On aurait dû mettre le ballon en touche et presser cette équipe. Cela aurait été plié. On a fait preuve d'un peu de naïveté sur cette rencontre avec un but encaissé sur coup de pied arrêté au bout de cinq minutes. Et ce dernier but que l'on doit éviter. On n'a pas su gérer les aléas de ce match et l'exclusion (de Mandi, ndlr) nous a fait du mal. Pourtant, au-delà de ce point négatif, l'équipe a été à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. On doit s'appuyer sur ces points-là, sans pour autant occulter nos erreurs.»

NANTES - RENNES
À 17h, stade de La Beaujoire.
Arbitre : C. Turpin.
Nantes : Ré. Riou - I. Cissokho, Vizcarrondo,
Djilobodji, Veigneau - B. Touré, Deaux - Gakpé,
Veretout, Bessat - Audel (ou Shechter).
Entraîneur: Michel Der Zakarian.
Rennes: Costil - Danzé, Hountondji, S. Armand,
Mbengue - Makoun, T. Bakayoko - Pitroipa
(ou Grosicki), Kadir, Alessandrini - Toivonen.
Entraîneur: Philippe Montanier

Ligue 1. Sur le fil, l'ASM revient à 2 longueurs

Publié le 22/02/2014 à 08:32



Grâce à un but de Kurzawa (son 5e, défenseur le plus prolifique du Championnat) à la 5e min du temps additionnel et au 2e but de Toulalan en L1 - son premier et dernier remontait au 2 octobre 2004 lors d’un Strasbourg-Nantes ! -, Monaco poursuit donc son mano a mano avec le PSG. Mais une fois de plus, cela a été très dur contre Reims qui avait déjà éliminé le club du Rocher en Coupe de la Ligue. Et pourtant l’ASM avait bien débuté…
Monaco 3 - Reims 2
MT : 1-0.
Stade Louis-II, 6.127
spectateurs. Arbitrage de M. Antony GAUTIER.
Pour l’ASM : Germain (, Toulalan (63), Kurzawa (90+5).
Pour le Stade : Oniangué (53, 71).
association sportive monaco : Subasic - Fabinho, Ricardo Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa - Kondogbia (Obbadi, 61), Toulalan, Joao Moutinho - James Rodriguez - E. Rivière (Ocampos, 61), V. Germain (Berbatov, 80)./
Entraîneur : Claudio Ranieri (ITA).
Avertissements : Toulalan (90), Ricardo Carvalho (90+1).
stade de reims :
Placide - Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino - Fortes (Turan, 85), Krychowiak, Albæk, Oniangué, Ghisolfi (F. Ayité, 68) - Courtet (G. Charbonnier, 66)./
Entraîneur : Hubert Fournier.
Avertissement : Albæk (70) ;
Exclusion : Mandi (84).

Reims-Fournier: ''C'est cruel''

Monaco a battu Reims (3-2) vendredi soir au stade Louis-II en match d'ouverture de la 26e journée de Ligue 1, grâce notamment à son arrière gauche Layvin Kurzawa, auteur à la 95e minute de jeu d'un but providentiel qui permet à l'ASM de rester dans la roue du PSG au classement. "C'est cruel de perdre à la dernière seconde à dix contre onze. On manque de malice sur cette fin de match. On doit botter en touche sur ce ballon dans le rond central mais on le remet en jeu", regrette vivement Hubert Fournier sur le site Internet du Stade de Reims. Et l'entraîneur d'analyser en profondeur: "L’expulsion nous met en difficulté aussi car ça leur redonne espoir. Sous la pression, on n'est pas à l'abri de ce type de scénario. Je suis quand même satisfait de la prestation des joueurs. On est revenu deux fois au score et on a montré beaucoup d'ambition dans la façon d'aborder le match. On les a gênés mais il nous manque encore un peu d'expérience pour mieux gérer les cinq dernières minutes. On perd un point".

Reims : Diego de retour, neuf mois après
L'attaquant brésilien du Stade de Reims, Diego Rigonato (25 ans) voit enfin le bout du tunnel. Lors de l'avant-dernière journée de championnat la saison passé, Diego s'était très gravement blessé au genou. Une rupture du tendon rotulien l'avait éloigné des terrains depuis lors.

Samedi, Diego a enfin pu disputer un match de football. Il a retrouvé la compétition avec la réserve rémoise (CFA2 B) lors d'un match contre Poissy. Malgré la défaite à domicile (1-2) Diego s'est déclaré heureux de ce retour et affirme avoir retrouvé "de bonnes sensations".

Un match pour Mandi
Expulsé en fin de match à Monaco vendredi dernier (2-3), le défenseur rémois Aïssa Mandi a écopé d'un match de suspension ferme, plus un avec sursis.

De Préville et Devaux de retour
Pour la réception de Valenciennes samedi (20h00, 27e journée de Ligue 1), Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs. Si l'attaquant Nicolas De Préville et le milieu de terrain Antoine Devaux font leur retour de suspension, Aïssa Mandi ne répondra pas présent après avoir écopé d’un carton rouge lors de journée précédente contre Monaco (3-2). De retour de blessure, le gardien Kossi Agassa (genou) et le défenseur central Mohamed Fofana (adducteur) sont trop justes physiquement pour intégrer le groupe. Diego, victime d'une rupture du tendon rotulien en mai dernier, a effectué son retour à la compétition le week-end dernier avec la réserve rémoise mais manque encore de rythme.



Le groupe rémois

Agassa, Placide – Weber, Conte, Turan, Tacalfred, Signorino – Krychowiak, Albaek, Oniangue, Fortes, Devaux, Ayite, Ghisolfi – Atar, Charbonnier, Courtet, De Preville

Le groupe de Reims
28/02 18h00 - Football, L1
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Valenciennes, samedi en Ligue 1. Glombard (genou), Diego (cuisse), Fofana (cuisse), Bastien (coude) et Ouali (genou) sont blessés. Mandi est suspendu.
Le groupe rémois :
Agassa, Placide – Weber, Conte, Turan, Tacalfred, Signorino – Krychowiak, Albaek, Oniangue, Fortes, Devaux, Ayite, Ghisolfi – Atar, Charbonnier, Courtet, De Preville

3/1
Auguste Delaune. Mi-temps: 2-0.
Spectateurs : 16 000. Arbitre : S. Ennjimi.
Buts - Reims : de Preville (21), Oniangue (38), Charbonnier (77).
Valenciennes : Dossevi (88).
Avertissements - Reims : Tacalfred (56).
Valenciennes : Waris (79).
Reims : Placide - Conte, Tacalfred (cap.), Weber (Ghisolfi, 83),
Signorino - A. Devaux, Krychowiak, Oniangue (Albæk, 61) -
Fortes, de Preville (Charbonnier, 77), F. Ayité.
Entraîneur : Hubert Fournier.
Valenciennes : Novaes - Nery, Medjani, Kagelmacher (cap.),
Masuaku - Doumbia, Enza Yamissi (da Silva, 76), Ducourtioux -
Melikson (Dossevi, 61), Pujol, Waris.
Entraîneur : Ariel Jacobs.

Tacalfred : «le TFC est une bonne équipe qui n'est pas à sa place au classement»
Publié le 07/03/2014 à 03:52, Mis à jour le 07/03/2014 à 08:29

LIGUE 1. 28e journée. Demain (20h), Toulouse reçoit Reims pour enfin prendre des points à domicile.

Tacalfred a disputé 25 matches cette saison, tous en titulaire./ Photo AFP




Le TFC, en pénurie de points à domicile, reçoit le Stade de Reims, très à l’aise à l’extérieur, demain soir (20h sur beIN SPORTS 1 & 6). Actuellement 7e au classement, à égalité de points avec Lyon, le club champenois réalise une excellente 2e saison dans l’élite. Mickaël Tacalfred, capitaine et défenseur, entend bien poursuivre sur cette lancée et finir la saison en beauté avec son club.
Le Stade de Reims est en train de réaliser une très grande saison…
Cette 7e place est inespérée. On ne l’imaginait pas au début de la saison. On savoure pleinement ce qui nous arrive et on fait tout pour que ça continue.
Justement, quel était l’objectif au début de la saison ?
Le maintien, tout simplement. Mais avec un meilleur classement que l’an dernier (14e ndlr).
Et maintenant, vous ne pensez pas à l’Europe ?
On nous en parle beaucoup mais, honnêtement, on n’y pense pas trop. On veut simplement faire la meilleure saison possible. C’est flatteur d’être à cette place, à hauteur de Lyon, et c’est toujours plus agréable que de batailler pour le maintien. Mais on ne calcule rien. Maintenant que le maintien est assuré, on profite de ce qui nous arrive.
Vous êtes sur une excellente dynamique à l’extérieur. Comment expliquez-vous la différence avec vos performances à domicile ?
À l’extérieur, les équipes sont plutôt ouvertes et doivent faire le jeu. Ce qui nous permet de créer des brèches. On se déplace toujours avec un état d’esprit conquérant car on sait que prendre des points à l’extérieur est important. A contrario, à domicile, on doit être plus entreprenant puisque c’est à nous de faire le jeu. On a réussi à corriger le tir contre Valenciennes (3-1) et il faut poursuivre sur cette voie.
Comment préparez-vous ce déplacement à Toulouse ?
Avec l’envie de faire un résultat, comme à chaque fois. C’est notre état d’esprit et on n’en démordra pas.
Que craignez-vous le plus au TFC ?
L’équipe dans sa globalité. Ils ont énormément de joueurs à vocation offensive et leur système de jeu est assez particulier. On va faire en sorte de les contrer le mieux possible mais ça ne sera pas facile. On sait qu’ils ont du mal à domicile. Ils sont un peu dans la même situation que nous. On va essayer d’en profiter. C’est une bonne équipe qui n’est pas à sa place je pense. Contre le PSG, ils ont fait un bon match. Ils ont bien joué, ont failli ouvrir le score avec ce raté sur la ligne mais, à la fin, il manque le résultat. C’est dommage mais je pense qu’ils vont encore grimper au classement.
Cela fait 6 saisons que vous êtes à Reims. Vous êtes capitaine et titulaire indiscutable. On dirait que la Ligue 1 vous sied à merveille…
C’est vrai que je me suis bien adapté et j’espère que je vais continuer à ce niveau. J’ai très envie de continuer au Stade de Reims. Je m’y sens très bien. Je suis en contrat jusqu’en 2016 mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura une 7e saison.
Vous avez 32 ans et encore toutes vos jambes, jusqu’où comptez-vous aller ?
(Rires) Le plus loin possible j’espère. Tant que mes jambes et ma tête suivront, je ne m’arrêterais pas. Je réfléchis un peu à l’après carrière car il faut toujours s’y préparer mais pour le moment, je me concentre sur le football en savourant chaque moment au maximum.

Reims réussit une très belle saison»
Publié le 08/03/2014 à 03:56



«Reims réussit une très belle saison»




Titularisé pour la 2e fois depuis son retour de blessure, Clément Chantôme retrouve peu à peu son niveau physique. Prêté par le PSG jusqu’à la fin de la saison, il entend profiter du temps qu’il lui reste au TFC pour «s’éclater».
Que pouvez-vous encore espérer pour cette fin de saison ?
L’objectif du club est de finir dans les 10 premiers. Là, on est 10e. On a les moyens de faire mieux car on fait de très bons matches à l’extérieur mais on a du mal à domicile. C’est le petit problème de l’équipe à régler dès ce week-end pour entamer une série.
Justement, vous êtes en difficulté à domicile et Reims est très à l’aise à l’extérieur, le défi est de taille…
On sait très bien que cette équipe est joueuse, qu’elle défend bien à l’extérieur et va très vite en contre. Typiquement les caractéristiques qu’on n’aime pas ici car on a du mal à faire le jeu. Il va falloir mettre beaucoup d’envie et presser cette équipe puis marquer sur nos temps forts.
Après votre blessure, vous avez eu du mal à revenir. Où en êtes-vous physiquement ?
Ça a été une blessure très compliquée. C’est la première fois que je me blesse aussi gravement. Une fracture de la rotule, ce n’est pas évident. J’ai eu de mauvaises sensations à la reprise avec des inflammations en haut du tendon rotulien. Mais je commence à retrouver mon niveau physique et renchaîner les matches me fait énormément de bien.
Votre exclusion contre Bastia a en plus freiné votre retour…
C’est un petit coup de frustration que je n’aurais pas dû avoir. Un petit contretemps dans ma reprise. Mais j’ai eu la chance que la commission de discipline ait été clémente.
Comment avez-vous géré cette semaine sans vos internationaux ?
Très bien. On a l’habitude. Moi, à Paris, souvent on se retrouvait 2, 3 ou 4 mais ici il y a beaucoup de jeunes qui viennent s’entraîner avec nous donc tout s’est bien passé.
Est-ce que ça vous surprend que Reims soit à ce niveau du classement ?
Chaque année, il y a une équipe qui surprend et qui fait une très belle saison. Ils ont montré que tout ce qu’ils entreprenaient était cohérent. Ils proposent du jeu et marquent beaucoup de buts donc pour moi ce n’est pas une surprise de les retrouver là.
Vous vous êtes projeté sur l’après TFC ?
Je ne me suis pas posé la question. Je profite de cette saison. En rentrant à Paris, on en discutera, on verra si je reste là-bas, si je change d’air ou si je reviens ici.
Il y a la rumeur Marseille…
Oui ça revient souvent mais je ne pourrais pas faire ça. Je suis un pur parisien. C’est mon club de cœur. J’étais fan en étant petit et j’allais voir les matches.
Vous pensez à l’équipe de France ?
Une Coupe du monde, c’est toujours dans la tête. Je suis venu ici aussi pour ça car je savais que j’allais jouer. Pour être en équipe de France, il faut être performant et enchaîner les matches. Mais pour moi, le plus important est de bien revenir et de m’éclater les deux derniers mois qui restent

TOULOUSE - REIMS
À 20h, au Stadium. Arbitre : Sébastien Desiage.
Toulouse : Boucher - Veskovac, Zebina (cap.), Spajic - Aurier, Chantôme, Didot,
Trejo, Sylla - Ben Yedder, Ben Basat.
Entraîneur: Alain Casanova.
Reims: Placide (ou Agassa) - Mandi, Tacalfred (cap), Weber, Signorino -
Krychowiak, Devaux - Fortes, Oniangué, Albaek - De Préville (ou Charbonnier).
Entraîneur: Hubert Fournier

Reims: Ayité forfait pour Toulouse
Touché à un pied, Floyd Ayité ne fait pas partie des 18 joueurs retenus par Hubert Fournier pour le déplacement de Reims à Toulouse, samedi dans la cadre de la 28e journée de Ligue 1. Florent Ghisolfi (cheville) est également contraint au forfait, tandis que Christopher Glombard (genou) et Mohamed Fofana (cuisse) restent aux soins. Le groupe rémois: Agassa, Placide – Weber, Mandi, Conte, Turan, Tacalfred, Signorino – Krychowiak, Albaek, Oniangue, Fortes, Devaux, Ca – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet.

Jean-Pierre Caillot, l'homme qui vivait ses rêves
samedi 8 mars 2014 REIMS (MARNE)
de notre envoyé spécial Franck Le Dorze

Supporter de toujours du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot a, en 2012, fait remonter en L 1 le club qu'il préside depuis dix ans. Alors que son équipe se déplace ce soir à Toulouse, ce chef d'entreprise continue à " rêver debout ". (Photo Sébastien Boue/L'Equipe)









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Supporter de toujours du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot a, en 2012, fait remonter en L 1 le club qu'il préside depuis dix ans. Alors que son équipe se déplace ce soir à Toulouse, ce chef d'entreprise continue à « rêver debout ».

C E MATIN, jour de match, Jean-Pierre Caillot a dû sagement attendre, comme à son habitude, que son ami Didier Perrin, le président de l'association, vienne le chercher. Ils ont dû rallier l'aéroport, direction Toulouse, où le Stade de Reims, surprenant 7 e de Ligue 1, joue ce soir. Tout à l'heure, quand il s'assiéra en tribune, dans un costume qu'il aura bien choisi – pour qu'il ne porte pas malheur –, il mastiquera un chewing-gum, toujours de la même marque, qu'il changera à la mi-temps. À 52 ans, ce père de trois grands enfants et chef d'entreprise reconnu ne peut lutter contre ses élans de superstition. « J'ai beau me dire que c'est ridicule, c'est plus fort que moi,

Fournier : «Un énorme gâchis»
Alors qu'il menait 2-0 à la pause, Reims s'est finalement incliné 2-3 sur la pelouse de Toulouse, samedi soir. «Cela montre nos insuffisances pour viser un peu plus haut», a souligné Hubert Fournier.

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Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «C'est un énorme gâchis. On va forcément regretter cette occasion que l'on avait de gagner ici à dix journées de la fin. Cela montre nos insuffisances pour viser un peu plus haut. On nous parlait d'Europe mais pour cela il faut montrer plus de solidité et de caractère. Je n'arrive pas encore à m'expliquer le changement de visage de mon équipe. Notre deuxième mi-temps a été trop insuffisante. Quand on mène 2-0 à l'extérieur, c'est quand même intéressant mais dès que l'on a concédé ce premier but j'ai senti que nous étions plus près de la défaite qu'autre chose. C'est une faillite collective sur la deuxième mi-temps. Il va falloir que l'on trouve de la constance sur nos matches. Cela nous coûte sans doute très cher ce soir, on ne va pas se mentir. Il faudra en tirer les enseignements nécessaires.»

L1. Des Violets à réaction sonnent la révolte !

09/03/2014 à 06:54

28e journée. Hier soir, le TFC a mis fin à la spirale négative à domicile en revenant sur Reims après avoir été mené.

Serge Aurier a remis ses coéquipiers sur le bon chemin avec un but et une passe décisive./ Photo DDM, Michel Viala




Une seule équipe. Deux visages. Et un second souffle inespéré. Hier soir, à la mi-temps, le Stadium était plongé dans une atmosphère tendue. Les supporters, sur les nerfs, ont d’ailleurs raccompagné les joueurs, plus crispés que jamais, sous une bronca de sifflets.
Pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent en première mi-temps… sauf les erreurs défensives d’une arrière-garde toulousaine beaucoup trop friable, laissant les Rémois frapper au but 11 fois sans vraiment réagir.
Et des approximations trop coûteuses à l’avant. Au quart d’heure de jeu, Aurier rate l’immanquable sur un bon centre, à ras de terre, de Ben Basat. Action révélatrice de toutes les tentatives toulousaines, si peu nombreuses soient-elles (5 tirs dont 2 cadrés). La dernière passe et le dernier geste n’étant pas à la hauteur des contres. Le ballon fuyant trop rapidement les crampons violets à chaque.
Si la formation d’Hubert Fournier ne s’est pas vraiment avérée dangereuse, elle a profité de deux grosses «boulettes» téfécistes pour faire le break.
La première, une faute de Zebina dans sa propre surface de réparation. Le capitaine du TFC retient De Preville par le bras (21). Monsieur Desiage siffle immédiatement penalty. Décision sévère si l’on en croit les protestations des quelque dix mille spectateurs présents. Krychowiak transforme, Boucher s’incline de justesse : 0-1.
La deuxième est beaucoup plus évidente. Mandi, lancé à pleine vitesse dans le couloir droit, se fait sauvagement faucher dans la surface par un Sylla jusque-là peu en vue dans ce secteur de jeu (35). Ce coup-ci, c’est De Preville qui concrétise conservant le même côté que son camarade. Pas Boucher… 0-2.
L’addition aurait pu être beaucoup plus salée à la mi-temps. Albaek puis Oniangué, tous deux oubliés, sont tout proches de plonger le Stadium, déjà refroidi, dans le silence le plus complet.
Aurier relance la machine
De retour sur le terrain après la pause, les Violets montrent un tout autre visage. À commencer par Ben Basat qui manque de surprendre Agassa sur une jolie passe de Chantôme, qui a clairement pris le jeu à son compte.
Verrouillant le milieu de terrain quand il le faut, avec le soutien de Trejo, entré à la place de Didot (72), très juste dans son placement et ses relances. Le dynamitant dans les temps forts.
Le prêté parisien est d’ailleurs à l’origine de la réduction d’écart. Il délivre un magnifique coup franc pour la tête d’Aurier qui fusille Agassa avant d’encenser le public sur «jump, jump, jump» (76). 1-2. Quelques minutes plus tard, Ben Basat remet les compteurs à égalité avec un but «gag» : le ballon franchit lentement la ligne après un déséquilibre de Tacalfred. 2-2.
Les Rémois perdent totalement pied. Le meilleur buteur du club, Ben Yedder, s’illustre au plus beau des moments. Il décoche un tir croisé rasant après quelques dribbles de haut vol au milieu de la défense rémoise. 3-2.
Le Stadium est en liesse. Les joueurs obtiennent enfin, 3 mois après, le moment de communion avec leurs supporters qu’ils cherchaient. Le TFC gagne une place au classement (9e avec 39 pts) et se rapproche du maintien. Reims (42 pts) reste 7e, à la portée de Bordeaux (40 pts).
Maeliss Innocenti

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Les joueurs
Mais où Aurier a-t-il trouvé tout ce jus ?
BOUCHER (12/20).- Au chômage ou presque en première période et deux buts encaissés. La soirée aurait pu être très mauvaise pour l’ex-Havrais qui a montré beaucoup de sûreté sur deux actions en deuxième mi-temps (53 et 76).
SPAJIC (10). - Impeccable dans ses interventions d’homme à homme, le jeune Serbe a souffert sur les contres Rémois, au début, comme les autres défenseurs locaux.
ZEBINA (10). - Ni meilleur, ni moins bon que les autres, le capitaine. Son duel avec De Préville, à la 21e, ne méritait pas le penalty.
VESKOVAC (11). - Il a encore montré de la qualité, sur un côté droit où Aurier est beaucoup monté. La suite pourrait être très intéressante.
AURIER (16). - Ah ! S’il avait pu convertir en but la magnifique occasion de la 14e (but grand ouvert), on n’aurait sans doute pas eu ce drôle de match. Heureusement, le Toulousain le plus dynamique a été récompensé à la fin : but, puis passe décisive pour Ben Bassat, après avoir encore échoué de peu sur une tête (51).
CHANTOME (11). - Très actif, l’ancien Parisien. Il a beaucoup tenté, sans être toujours compris, jusqu’à ce coup franc de la 75e, magnifiquement donné à Aurier. Remplacé par TRICHARD (85).
AGUILAR (11). - Derrière des attaquants qui perdaient trop vite le cuir en première période, il a bouché de nombreux trous. S’est un peu plus lâché à la fin et aurait pu surprendre Agassa (81) avec un tir sous la barre.
DIDOT (. - S’il a touché beaucoup de ballons, il n’a pas toujours été bien inspiré dans ses passes. Remplacé par TREJO (66) qui a incontestablement apporté un plus dans l’animation offensive des siens.
SYLLA (9). - Le premier à mettre le feu, il a aussi été très malheureux sur son intervention de la 34e qui occasionne le 2e penalty.
BEN YEDDER (12) .- S’il a souvent voulu trop en faire, il a magnifiquement terminé la rencontre avec une tête trop décroisée (69) et surtout ce magnifique but de la victoire.
BEN BASSAT (11). - Après avoir essayé de faire jouer ces camarades - c’est lui qui centre pour Aurier (14) - a enfin pris sa chance et trouvé la solution. J.-L.D.

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Ils ont dit…
Alain Casanova : «On a été totalement dominé en première mi-temps. Reims nous a beaucoup gênés, leur milieu de terrain avait la mainmise sur le match. On a été menés logiquement. En seconde mi-temps l’équipe a fait preuve de beaucoup de ressources mentales. Elle a su se reprendre en main et élever son intensité. Il y a eu une prise de conscience. L’équipe a tout fait en seconde mi-temps pour aller chercher cette belle victoire. C’est important car nous ne sommes pas loin d’avoir atteint le maintien, qui est notre premier objectif. Ce succès nous offre de belles perspectives car nous ne sommes pas loin de la cinquième place. J’aimerais que l’équipe prenne conscience de son potentiel. Ben Yedder ? C’est le talent à l’état pur. Il est capable de faire gagner un match à n’importe quel moment. Comme tous les grands joueurs des grandes équipes. Son but est extraordinaire, tout simplement.»
Hubert FOURNIER (entraîneur de Reims) : «C’est un énorme gâchis. On va forcément regretter cette occasion que l’on avait de gagner ici à dix journées de la fin. Cela montre nos insuffisances pour viser un peu plus haut. On nous parlait d’Europe mais pour cela il faut montrer plus de solidité et de caractère. Je n’arrive pas encore à m’expliquer le changement de visage de mon équipe. Notre deuxième mi-temps a été trop insuffisante. Quand on mène 2-0 à l’extérieur, c’est quand même intéressant mais dès que l’on a concédé ce premier but j’ai senti que nous étions plus près de la défaite qu’autre chose. C’est une faillite collective sur la deuxième mi-temps. Il va falloir que l’on trouve de la constance sur nos matches.»
Fiche
TFC- Reims: 3-2
MT : 0-2.
Stadium municipal,
Spectateurs : 10.409.
Arbitre : Sébastien DESIAGE, assisté de Mathieu GROSBOST et Gilles LANG.
Pour Toulouse : Aurier (76), Ben Basat (80), Ben Yedder (88).
Pour Reims : Krychowiak (21, sp), De Preville (35, sp).
TOULOUSE FC : Boucher - Veskovac, Zebina (cap.), Spajic - Aguilar, Aurier, Chantôme, Didot (Trejo, 72), Sylla - Ben Yedder, Ben Basat (Trichard, 83).
Entraîneur : Alain CASANOVA.
Avertissements : Sylla (35, fauche Mandi dans la surface), Didot (67, tacle en retard sur Krychowiak).
STADE DE REIMS : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Turan - Devaux, Krychowiak, Oniangué (Charbonnier, 76) - Fortes (Atar, 84), De Preville, Albaek (Courtet, 88).
Entraîneur : Hubert FOURNIER.
Avertissement : De Préville (35, a enlevé son maillot après le but).

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Les buts
21e : Krychowiak ouvert le score sur penalty (faute de Zebina). Boucher part du bon côté mais le ballon fait trembler le petit filet gauche (0-1).
35e : Sylla fauche Mandi dans la surface. De Preville tire ce second penalty et fait le break en prenant Boucher à contre pied (0-2).
76e : Aurier réduit l’écart sur une tête parfaitement cadrée faisant suite à un coup franc brossé de Chantôme (1-2).
80e : L’égalisation pour Ben Basat. Sur un centre d’Aurier, l’Israélien ajuste de la tête avant d’être déséquilibré par Tacalfred. Le ballon vient doucement mourir derrière la ligne (2-2).
88e : Ben Yedder donne l’avantage au TFC d’un tir croisé à ras-de-terre après s’être joué de la défense rémoise (3-2).

Reims est friable
LIGUE 1 Battus hieràToulouse (3-2) après avoir mené 0-2 à lapause, les
Champenois sont tombés de haut avant de recevoir l’OM, vendredi soirAu Stadium.
Mi-temps: 0-2.
Spectateurs: 15000 environ.
Arbitre : S. Desiage.
Buts - Toulouse : Aurier (75), Ben Basat
(79), Ben Yedder (88).
Reims: Krychowiak (22 s.p.), de Preville
(35 s.p.).
Avertissements - Toulouse: Sylla (34),
Didot (67).
Reims: de Preville (36).
Toulouse : Boucher - Veskovac, Zebina
(cap), Spajic - Aurier, Chantôme, Aguilar,
Didot (Trejo 73), Sylla - Ben Basat (Trichard
85), Ben Yedder.
Entraîneur : Alain Casanova.
Reims: Agassa - Turan, Tacalfred (cap),
Weber, Mandi - Krychowiak, A. Devaux,
Oniangue (Charbonnier 76), Albæk (Courtet
89), Fortes (Atar 85) - de Préville.
Entraîneur : Hubert Fournier. Les Rémois peuvent nourrir des regrets après avoir compté un avantage de deux buts jusqu’à la 74e
minute de jeu. En 15 minutes, ils ont pris trois buts


Renversant! Mené 2-0 à
un quart d’heure du terme
de la rencontre, Toulouse
s’est finalement imposé à
domicile face à Reims (3-2),
hier, sur la pelouse du Stadium.
Les Champenois pourraient
regretter dans quelques semaines
ces trois points abandonnés
alors qu’ils avaient la possibilité
de se rapprocher provisoirement
à quatre points de Lille
(3e), qui recevra Montpellier
aujourd’hui. Ils laissent également
passer une belle occasion
de s’emparer de la cinquième
place et de doubler l’OM au
classement, à une semaine de
la réception du club olympien,
vendredi soir, en ouverture de
la 29e journée de Ligue 1.
Le "Téfécé", qui n’avait plus
gagné sur ses terres depuis le
30 novembre 2013, pouvait de
son côté rugir de plaisir et pourquoi
pas rêver à une fin de saison
moins fade que prévu.
Passé à Istres,
De Préville a tout tenté
Pointés du doigt par leur entraîneur
pour leur manque de
réalisme, les Toulousains ont
une nouvelle fois manqué leur
première occasion sur un raté
d’Aurier, pourtant seul aux six
mètres face au but vide (19).
Comme souvent cette saison,
ils étaient cueillis dans la foulée
sur un penalty litigieux accordé
par M. Desiage, pour un
ceinturage de Zebina sur De
Préville, que transformait Krychowiak
(0-1, 22). Mené au score
pour la neuvième foisàdomicile,
un record en L1, le TFC
semblait devoir s’effondrer dix
minutes plus tard, toujours sur
penalty, suiteàune faute de Sylla
sur Mandi qui permettait à
De Préville, ancien joueur
d’Istres, d’inscrire son cinquième
but de la saison (0-2, 35).
Mais après une main ferme
d’Agassa sur Ben Basat (51) et
une tête ratée de Ben Yedder
(68), Reims craquait inexplicablement
dans le dernier quart
d’heure. Serge Aurier réduisait
d’abord l’écart sur une tête rageuse
(1-2, 75), avant d’être à
nouveau décisif sur un centre
repris par Ben Basat (2-2, 78),
de façon litigieuse.
Devenu complètement fou,
le match se soldait finalement
sur un improbable succès toulousain
grâce au sixième but en
six matches de Wissam Ben
Yedder (11 au total) après un exploit
personnel devant Tacalfred
(3-2, 88).
À quelques jours de recevoir
l’OM, les protégés d’Hubert
Fournier peuvent se mordre les
doigts d’avoir laissé passer une
opportunité en or. Côté olympien,
le résultat d’hier a surtout
souligné combien Reims était
friable

Reims-Weber: "Passer à autre chose"
Alors qu'ils menaient 2-0 à Toulouse jusqu'à la 75e minute, les Rémois se sont finalement inclinés au Stadium samedi soir (3-2), à l'occasion de la 28e journée de Ligue 1. Un retournement de situation impardonnable à ce niveau estime le défenseur champenois Anthony Weber, au micro de BeIn sports à l'issue de la rencontre. "Comme d’habitude, on a un Stade de Reims aux deux visages. Ce soir on réussit notre première période et on passe à côté de la deuxième. On a fait des erreurs de débutants et on le paye cash. Il va falloir se remobiliser et passer à autre chose. On a un gros match à domicile face à l’OM qui arrive et il faudra qu’on se rattrape", a-t-il expliqué

Un TFC à deux vitesses a fait rugir le Stadium de plaisir

 10/03/2014 à 12:20 | 2

ligue 1. 28e journée. Samedi soir, les Toulousains ont conjuré le mauvais sort à domicile en battant Reims.

À plusieurs reprises, Eden Ben Basat s'est confronté, en duel, à Mickaël Tacalfred (défenseur central et capitaine du Stade de Reims). Notamment à la 80e minute pour l'égalisation./ Photo DDM, Michel Viala.




Vidéo -- Contre Reims, les Violets ont enrayé leurs difficultés à domicile avec une 4e victoire. Posant les bases mentales, et physiques, d’un avenir beaucoup plus reluisant.
Le couperet n’est pas passé loin ! Samedi, au Stadium, les Toulousains ont livré un match où les deux mi-temps s’opposent en paradoxe. Tout comme l’humeur des supporters. La première période, insipide, a laissé retentir de bruyants sifflets à la pause. La deuxième, savoureuse, a fait exploser de joie des fans soulagés au coup de sifflet final.
Chronique d’un match qui restera dans les annales de la saison du TFC.
- > La déroute de la première période
À peine cinq minutes de jeu, et une belle occasion ratée, voilà que les Violets retombent dans leurs travers. Trop empruntés pour embêter Reims, ils laissent le chrono filer sans s’engager dans la partie. La faute à différents facteurs. «Reims était bien organisé et nous a empêché de mettre notre jeu en place» a déclaré Alain Casanova.
Mais l’adversaire n’est pas le seul responsable. «On a manqué d’engagement et d’agressivité dans la récupération du ballon, en leur donnant, du coup beaucoup d’opportunités.» Et deux auront suffi. Deux penaltys transformés par Krychowiak puis De Preville suite à des fautes de Zebina (pas si évidente) et Sylla. 2-0 à la pause. Scénario compliqué… Heureusement, un miracle couvait.
- > Des ressources mentales prometteuses
Retour sur la pelouse. Il flotte déjà dans l’air un parfum de révolte. Et pourtant, rien de particulier ne s’est dit à la mi-temps. Simple prise de conscience collective. «Tout le monde était conscient que l’on passait complètement à côté du match. Pas seulement les joueurs, moi aussi» concède le coach.
Le jeu est transfiguré. Les Violets s’emparent du ballon et vont de l’avant. «On est revenu avec des intentions mentales très fortes. On a réussi à pousser l’adversaire à la faute et à marquer ce premier but pour revenir dans le match.» Merci Aurier. Puis Ben Basat. Et enfin, Ben Yedder. Une performance collective que le coach n’a pu que louer : «Je tiens à féliciter mes joueurs parce que montrer autant de ressources mentales et physiques, ce n’est pas évident.» Le stress retombé, l’envie de faire mieux au prochain rendez-vous pointe.
- > Quel scénario pour jouer plus sereinement ?
Comme souvent à domicile, les joueurs du TFC ont d’abord dû encaisser avant de réagir. Cette fois-ci, le résultat était au bout en dépit des erreurs défensives. Évitables. «Le premier penalty est un peu sévère. Le second, c’est une faute d’inattention et de concentration.» À gommer à l’avenir. Mais comment ? «En exploitant nos temps forts, en étant plus réalistes et en obligeant l’adversaire à se découvrir.» Recette simple sur le papier. Bien mise en œuvre au retour des vestiaires. À confirmer contre Évian dans 15 jours. Après une petite escale à Rennes.