STADE DE REIMS A TOUT JAMAIS..ENCORE UN MEDITERRANEEN !! DE COEUR

Arrivés jeudi, en début de
soirée, à l’hôtel Caesar de
Plan-de-Cuques, les joueurs
du Stade de Reims ont pris
leurs marques hier matin au
stade Le Mail. "Nous savions
que l’OM a eu ses habitudes ici,
dévoile Hubert Fournier,
l’entraîneur champenois.
Nous avons pris des renseignements
sur le lieu, qui semblait
nous convenir parfaitement en
terme d’infrastructures. Et c’est
le cas, même si, en venant dans
le Sud, on aurait souhaité un
peu plus de soleil (rires)."
Dans la proche périphérie
marseillaise, les Rémois ne préparent
pas seulement leur 32e
de finale face à l’OM, demain.
Ce mini-stage est surtout
l’occasion d’échafauder au
mieux un mois de janvier infernal
pour l’équipe. Hubert
Fournier - rassuré par l’état de
ses troupes qui ont scrupuleusement
suivi le programme
établi avant la trêve- a ainsi
consacré une grande partie de
l’après-midi à des entretiens
privés avec les joueurs, tandis
que d’autres suivaient des
soins.
"On ne sait pas trop quoi faire,
on pensait qu’on allait
s’entraîner", glissait l’un
d’entre eux, parti à l’aventure
avec un coéquipier dans les
rues de Plan-de-Cuques. Objectif
: mettre la main sur un
jeu de cartes. Visiblement plus
facile à dire qu’à faire, les deux
Rémois rentrant bredouilles
de leur expédition. Qu’ils se
r a s s u r e n t , i l s a u r o n t
l’occasion aujourd’hui de retrouver
la pelouse du Mail
avec deux séances au menu.
Et une dernière demain matin,
en guise de réveil musculaire,
avant de prendre doucement
la direction du stade Vélodrome...

Reims porte chance à l’OML’OM est toujours allé en finale de la coupe de France
après avoir rencontré le Stade de Reims pendant la
compétition. Et l’avoir donc éliminé, cela va sans dire.
Cela s’est produit quatre fois :
1954 16e de finale, 16 février à Paris
Reims-OM: 2-3
➔ Au Parc des Princes, malgré des buts de Glovacki et
Kopa, l’OM l’emporte, emmené par un très grand
BenBarek, auteur du troisième but et Gunnar
Andersson, fidèle à lui-même, qui réussit le doublé.
➔ Finale: Nice-OM 2-1
1972 Demi-finale, 10 et 13 mai
Reims-OM 0-0; OM - Reims: 2-2
Lire en page suivante.
➔ Finale: OM-Bastia 2-1
1976 Huitième de finale, 6 et 10 avril
Reims-OM 1-1; OM - Reims: 3-1
➔ Face au trio argentin (Laraignée, Bianchi,
Santamaria), qui sera finaliste l’année d’après, l’OM
souffre et encaisse un but de Jacky Vergnes, mais
égalise par Trésor. Au retour, c’est Georges Bereta qui
fait la différence, tandis que Simon a répondu à
Nogues. Deux buts de l’ancien Stéphanois en quatre
minutes qualifient l’OM.
➔ Finale: OM-Lyon 2-0
1987 Demi-finale, 26 mai et 2 juin
OM-Reims 2-0; Reims - OM: 1-5.
➔ À l’aller, Brisson et Benoît donnent l’avantage à
l’OM; au retour, Laurey, Passi, Cubaynes, Genghini et
Förster creusent l’écart.
➔ Finale: Bordeaux-OM 2-0

Cematin, Hubert Fournier dirigera un ultime
entraînement au stade Le Mail de
Plan-de-Cuques, où le Stade de Reims a pris
ses quartiers depuis jeudi soir. La conclusion
de ce mini-stage de reprise, au cours de laquelle
l’entraîneur déterminera le groupeappelé
à défier l’OM dans la soirée*, avec
l’ambition de faire aussi bien que le 26 octobre
dernier (victoire 3-2). "Ce match est
peut-être important pour Marseille, qui aura
la volonté de bien lancer son année, mais il
l’est autant pour nous, assure celui qui porta
les couleurs de Guingamp et Lyon. Certes,
nous n’avons pas la pression liée à
l’obligation du résultat, mais on a envie d’y
croire jusqu’au bout. Comme en coupe de la
Ligue, nous avons l’ambition d’aller le plus
loin possible; mais cette année, les tirages ont
été particulièrement difficiles pour nous !
(Reims a éliminé Monaco en coupe de la Ligue
avant d’être battu à Lyon, ndlr)"
Pour sa deuxième saison au sein de l’élite,
Reims ne s’attendait pas à être à pareille fêteen
L1; le club champenois a terminé la
phase aller au 8e rang, à égalité de points
avec... l’OM(29) ! De quoi ouvrir de nouvelles
perspectives. "C’est l’une des raisons de ce
stage, étaye Fournier. On peut se fixer des objectifs
différents seulement si on s’en donne
les moyens. Les voyants sont certes au vert,
mais c’est dans ces moments-là qu’on doit
être le plus vigilant. Notre équipe est portée
par son collectif, pas par des individualités.
Si on l’oublie, on va vite souffrir..."
"Des changements d’attitude à l’OM"
L’OMa déjà fait les frais deux fois de cette
force collective en 2013 ; le 26 mai dernier
(0-0) puis, donc, en octobre. "Le plus intéressant,
c’est qu’on était allé chercher ce troisième
but, insiste Fournier. Il faut parfois avoir
un peu de réussite et nous en avions eu sur ce
match-là.Mais on joue avec la volonté de toujours
y croire et d’aller marquer un but de
plus que l’adversaire. Ça nous a parfois joué
des tours.Mais si nous ensommes là, c’est aussi
grâce à cet état d’esprit."
Une valeur qui a aussi été érigée en leitmotiv
du côté de l’OM depuis la prise de fonction
de José Anigo. "Tout ce qui s’est passé récemment
à Marseille constitue forcément un
paramètre à prendre en compte, poursuit le
coach rémois. Si les résultats ne sont pas mirobolants,
il y a eu des changements
d’attitude. En octobre, j’avais d’abord trouvé
cette équipe crispée.Mais elle avaitmontré
un tout autre visage après le repos. La
richesse de son banc de touche est
un élément prépondérant; chaque
changement avait apportéune valeur
ajoutée. Il yamatière à faire
des choses intéressantes avec un
tel effectif." Hubert Fournier serai
t - i l candidat au pos t e
d’entraîneur de l’OM, officieusement
vacant? "L’OM cherche un
entraîneur? Il me semble qu’il y
en a déjà un, et il a l’air de prendre
du plaisir dans sa fonction.
Peut-être même qu’il restera
au-delà de cette saison!"
Sébastien AUMAGE
OM
% De l’intérêt pour Alvaro
Pereira mais…
José Anigo l’a annoncé: l’OM
pourrait renforcer les côtés
de sa défense cet hiver. Avec
une contrainte: engager uniquement
des joueurs sous
forme de prêt. Un obstacle
sur lequel ont buté les dirigeants
olympiens sur le dossier
Sébastien Corchia, Sochaux
réclamant un transfert.
Un autre joueur de couloir
plaît énormément. Il
s’agit d’Alvaro Pereira. Le latéral
gauche de l’Inter Milan,
âgé de 28ans et sous contrat
jusqu’en 2016, intéresse
l’OM pour le prochain marché
estival. Quid de cet hiver?
Les probabilités de voir
l’international uruguayen
(55 capes) débarquer ce
mois-ci semblent extrêmement
faibles pour plusieurs
raisons. Après avoir dépensé
près de 40 M d’euros cet été
et conservé ses cadres, l’OM
doit vendre avant d’espérer
une arrivée. Problème,
aucun joueur ne veut s’en aller
malgré plusieurs offres financièrement
alléchantes.
D’autant que la taxe à 75%
réduit un peu plus sa marge
de manoeuvre. Ce dossier apparaît
actuellement très illusoire,
qui plus est dans un
secteur déjà bien pourvu.
F.L.
*22 joueurs étaient
en stage. Krychowiak,
v i c t i m e d ’ u n e
gastro-entérite,
n’a rejoint
le groupe que
vendredi et reste
incertain pour
la rencontre

Signorino : «La pression est sur eux»
Auteur d'une bonne première moitié de saison, le Stade de Reims se prépare à un mois de janvier chargé, dont le coup d'envoi sera donné dimanche en Coupe de France contre Marseille au Vélodrome (20h45). Mais Franck Signorino sait positiver le programme qui l'attend.

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Franck Signorino au duel avec Mathieu Valbuena. (L'Equipe)



Janvier, ça va être compliqué. Oui, mais ...
Marseille, Lille, Lyon, Nantes ... le moins que l'on puisse dire, c'est que Reims débute 2014 pieds au plancher. «Cette année, on a eu des tirages compliqués en coupes. Monaco, Lyon à Lyon, Marseille à Marseille … Mais le positif est qu’on peut utiliser ce match de Coupe de France contre un adversaire de L1 pour tout de suite se mettre dans le bain.  Alors que l’an dernier, on voulait utiliser le match contre Plabennec pour se remettre la tête à l’endroit après la mauvaise passe qu’on traversait. Résultat : on a perdu et cela nous a maintenus dans notre série noire.Ce sont toutes des équipes qui sont bien classées et ont des ambitions. Même si cela paraît compliqué, on peut utiliser cela comme un bon baromètre pour savoir où on peut se situer dans ce championnat et si on peut ambitionner autre chose que le maintien. Même si on a 29 points actuellement, il faut atteindre la barre des 42. L’an dernier, Valenciennes affichait 29 points à cette même période et avait éprouvé toutes les difficultés du monde à se maintenir. Si on passe le mois de janvier sans trop de casse avec un capital de points correct, on peut se dire que le maintien est presque acquis et espérer une place d’honneur. Ce mois de janvier très compliqué représente un bon baromètre pour voir ce pour quoi on peut se battre et peut-être nous caler dans la première moitié du classement. Si on le gère bien.»

Dur, dur le retour après les fêtes. Oui, mais ...
«Si on passe janvier sans trop de casse, on peut se dire que le maintien est presque acquis. » On le sait, les organismes ont toujours un peu de mal à se remettre d'une trêve hivernale et des agapes qu'elle induit. Mais à Reims, on a breveté une méthode depuis trois saisons : le stage de dégrisement post-fêtes. «Cette fois, on a attendu le tirage au sort de la Coupe de France pour désigner le lieu de stage. L’an dernier, on avait eu Plabennec alors que le stage était programmé à Clairefontaine. On avait passé deux jours dans les transports, alors que là on a pu optimiser la récupération et le travail à l’entraînement en étant sur place. Cela nous remet dans une optique sérieuse après les fêtes. On a effectué une très bonne année 2013 : on a eu 53 points sur une année civile, très beau pour un promu. Ce stage remobilise tout le monde, reconcentre les troupes sur l’objectif du maintien pour valider cette première partie de saison. On sait que par le passé, Marseille venait dans cet hôtel (l'hôtel Caesar à Plan-de-Cuques, NDLR) mais cela ne va pas plus loin. Il y avait un terrain à 500m à pied, avec une pelouse adéquate pour le football. C’était avant tout pour avoir de bonnes conditions d’entraînement.» Parce que pour les loisirs, Plan-de-Cuques, ça n'a rien de jojo : les Rémois, qui avaient oublié d'emmener un jeu de cartes pour les temps morts, ont dû faire 20 bornes pour mettre la main sur un exemplaire ...

Marseille au Vélodrome, c'est costaud. Oui, mais ...

«Marseille se cherche encore un peu et est en quête d’un second souffle. Ils ont montré des ressources mentales en revenant au score sur leurs derniers matches. Ils sont dans un état d’esprit commando pour accrocher une place européenne. La Coupe de France est un objectif pour eux, d’autant plus qu’ils se déplacent à Lyon en Coupe de la Ligue … Mais ce sont des individualités qui ont du mal à jouer ensemble, et une équipe qui connaît quelques soucis sur le plan défensif, on l’a vu au match aller. A nous de travailler là-dessus et on croit en nos chances. Au Vélodrome, on a tout à gagner. La pression est sur eux : c’est un de leurs objectifs. Nous, on ne crache pas sur un parcours en Coupe mais le tirage n’est pas en notre faveur, et on sait que le tirage compte aussi pour beaucoup dans les beaux parcours.» Sauf que Reims a déjà démontré qu'il aimait bien les gros poissons. Le tout, c'est de ne pas frôler l'indigestion.

Coupe de France. Gignac sauve l'OM

Publié le 06/01/2014 à 03:49, Mis à jour le 06/01/2014 à 09:07

.Doublé de l'ancien Toulousain en prolongation, hier soir.LEGENDE]Dédé Gignac en pleine lumière, Momo Fofana ex' aussi du TFC au premier plan./ AFP

Coupe de France. Gignac sauve l'OM



L’Olympique de Marseille a pris sa revanche sur le Stade Reims… au forceps.
Battu au Vélodrome (2-3) par le club de Champagne fin octobre, l’OM, désormais coaché par José Anigo, n’a pas eu la tâche facile mais a assuré l’essentiel bien que privé de plusieurs de ses cadres, dont Steve Mandanda laissé au repos et remplacé dans la cage par le novice Brice Samba.
Pendant le temps réglementaire, les deux équipes ont fait preuve d’une grande maladresse devant le but alors que les occasions ont été multiples grâce notamment à un Dimitri Payet bien inspiré côté marseillais.
Lors de la prolongation, André-Pierre Gignac lui ne laissait aucune chance au portier rémois Placide (1-0, 94e) pour ensuite parachever la victoire marseillaise (2-0, 115e).
Grâce au 10e but toutes compétitions confondues de leur attaquant, les Marseillais réussissent ainsi leur en- trée en matière dans une épreuve dont ils détiennent toujours le record de victoires (10) et lancent l’année 2014 sur de bonnes bases. Après le renouveau aperçu lors des deux matches face à Lyon et Bordeaux, soldés sur un même score de 2-2.
Marseille 2 Reims 0 ap
MT (prol.) : 1-0.
Stade-Vélodrome,
7.000 spectateurs environ.
Arbitrage de M. Wilfried Bien.
Pour l’OM : Gignac (94, 115).
OM : Samba - Abdallah (Abergel, 106), Nkoulou, Diawara (cap.), B. Mendy - Lémina (Cheyrou, 78), Romao, Imbula - Thauvin (Khalifa, 66), Gignac, Payet./
Entraîneur : José Anigo.
Avertissement : Romao (105).
Reims : Placide - Mandi, Tacalfred (cap.), M. Fofana, Turan - Devaux, Fortès - de Préville (Atar, 66), Peuget, F. Ayité (Courtet, 97)- Charbonnier (Oniangué, 82).
Entraîneur : Hubert Fournier.
Avertissements : Fofana (84), Devaux (107).

À 21h, stade Pierre-Mauroy.
Arbitre : M. Castro.
Lille : Enyeama - Sidibé, Kjaer,
Basa, Souaré - Balmont, Mavuba,
Gueye - Martin - Roux, Kalou.
Entraîneur: René Girard.
Reims : Agassa - Mandi,
Tacalfred (cap), Fofana (ou Weber),
Signorino - Krychowiak, Devaux -
Ayité, Oniangue, Albaek -
De Préville (ou Charbonnier).
Entraîneur: Hubert Fournier.

Reims surprend Lille
Lille s'est incliné sur son terrain face à Reims ce dimanche. Les Dogues ont pourtant maîtrisé le ballon pendant la plupart du match. Ils ont payés leur manque de tranchant offensif. Reims a ouvert le score avec un but chanceux de Fortes (72'). Krychowiak a doublé la mise quatre minutes plus tard. Lille a réduit l'écart grâce à une erreur d'Anthony Weber à la 88e minute. 1-2.
Lille reste 3e. Reims grimpe à la 7e place.

Fournier : «Une grande discipline collective»
L'entraîneur de Reims, Hubert Fournier, a reconnu que le scénario s'est idéalement déroulé pour son équipe ce dimanche à Lille (2-1), et ce malgré une première période difficile.

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Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Ca ne pouvait pas mieux se passer ce soir. En gagnant ici, on répare 40 ans de disette du Stade de Reims en terres lilloises, donc, j'ai une pensée pour nos anciens. On a fait preuve d'une grande discipline collective. La première mi-temps a été difficile, la deuxième a été beaucoup plus satisfaisante. Il fallait avoir de la réussite et on en a eu, mais on a été la chercher. Notre rêve est de se maintenir, de passer la barre des 40 points. Quand on aura passé les 41 points, il sera temps de penser à d'autres objectifs. Ce soir, on a été chanceux sur le premier but. Odair Fortes marque des buts de manière originale cette saison ! Ca fait plaisir de voir cette rigueur qui était nécessaire pour faire un résultat ici. J'étais déçu de la prestation offensive en première mi-temps. On a plus lâché les chevaux en deuxième mi-temps. On a été dangereux, on marque avec de la chance et après le premier but, on a encore été efficace sur coup de pied arrêté (pour marquer le deuxième but). Au-delà du résultat, je suis satisfait d'avoir vu une équipe rigoureuse, solidaire. Sur les deux matches contre Lille, on a réussi à hausser notre niveau de jeu. La bataille du milieu était capitale contre le LOSC et on les a bien embêtés. Mais on peut faire mieux, notamment sur nos sorties de ballon. Ce soir, on est très content et satisfait de ce résultat.»

Stade Pierre-Mauroy. Mi-temps: O-0. Arbitre : Alexandre Castro.
Buts - Lille : Weber (88, csc). Reims : Fortes (73), Krychowiak (76).
Avertissements - Lille : Kjaer (89). Reims : De Préville (88).
Lille : Enyeama - Sidibé (Méité, 82), Kjaer, Basa, Souaré - Balmont (Origi, 79), Mavuba
(cap.), Gueye, Martin (Rodelin, 70) - Kalou, Roux.
Entraîneur: René Girard.
Reims : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino - Devaux, Krychowiak, Oniangué
(Albaek, 71) - De Préville, Charbonnier (Fortes, 66), Ayité (Peuget, 80).
Entraîneur: Hubert Fournier.

Reims crée la surprise à Lille

Publié le 13/01/2014 à 03:51, Mis à jour le 13/01/2014 à 08:50



Fortes a libéré les siens avec un but heureux de la tête./ Photo AFP



Que ce fut laborieux ! Lille avait l’opportunité de passer devant Monaco au classement et de s’emparer de la seconde place mais au coup d’envoi, l’envie n’était pas là. En première mi-temps, pas grand chose à se mettre sous la dent mise à part ce coup franc de Balmont (40) dévié par Kjaer pour Kalou. L’Ivoirien frappe à bout portant mais Agassa détourne en corner.
De meilleures intentions au retour des vestiaires. Du moins, pour les Lillois qui sont plus entreprenants à l’image de Roux qui reprend bien ce centre de Balmont (59). Il contrôle, pivote mais manque le cadre. Voyant son équipe à la dérive, Fournier joue la carte offensive et fait rentrer Fortes. Un coaching payant puisque, totalement contre le cours du jeu, les Rémois ouvrent le score ! Un but chanceux de Fortes (73) qui heurte le ballon du menton après un mauvais dégagement lillois permet aux Champenois de prendre l’avantage. Les joueurs du Losc, désemparés, perdent le fil du match, permettant à Krychowiak de faire le break (76) en prenant le dessus, de la tête, sur Souaré. Enyeama ne peut pas faire grand chose. René Girard fulmine sur le bord de la pelouse mais espère revenir dans les dernières minutes après un but contre son camp de Weber. Ce dernier trompe Agassa d’une tête lobée involontaire. Avec cette victoire, Reims remonte à la 7e place tandis que Lille (3e) fait du surplace.
lille 1 reims 2
M-T : 0-0.
Stade Pierre-Mauroy ;
spectateurs : 36.287.
Arbitre : Alexandre Castro.
Pour Reims : Fortes (73),
Krychowiak (76).
Pour Lille : Weber (88 csc).
LILLE : Enyeama - Kjaer, Sidibé (Meïté, 81), Souaré, Basa - Balmont (Origi, 79), Mavuba (cap.), Gueye - Martin (Rodelin, 70), Kalou, Roux.
Avertissement : Kjaer (90, coup de coude sur Peuget).
Entraîneur : René Girard.
REIMS : Agassa - Signorino,
Weber, Tacalfred (cap.), Mandi - Oniangué (Albaek, 71) , Krychowiak, Devaux - Ayité (Peuget, 80), De Préville, Charbonnier (Fortes, 66).
Avertissement : De Préville (89, gain de temps).
Entraîneur : Hubert Fournier.

Avec confiance mais sans suffisance
Gonflés à bloc par leurs trois victoires d'affilée, les Lyonnais, 18es défense de L1 à l'extérieur, se méfient du déplacement ce dimanche (14h00) à Reims. Contre qui ils restent sur deux revers consécutifs en Championnat.

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L'OL de Rémi Garde reste sur trois succès consécutifs toutes compétitions confondues avant de retrouver Reims qui l'avait battu à Gerland, fin août. (L'Equipe)



Cela ne leur était plus arrivé depuis le mois d'août. Les Lyonnais ont enchaîné face à La Suze-sur-Sarthe (6-1 en Coupe de France), Sochaux (2-0 en L 1) et Marseille (2-1 en Coupe de la Ligue) trois succès de rang. De manière plus générale, la bonne dynamique lyonnaise se traduit par une seule défaite sur les quinze derniers matches - et encore c'était au Parc des Princes le 1er décembre (0-4) -. «C'est toujours agréable de gagner et ce n'est pas par hasard. Comme il n'y avait pas de hasard quand on s'est fait remonter plusieurs fois au score (fin 2013)», indique Rémi Garde pour qui l'OL navigue «entre confiance et vigilance contre un excès de confiance». En revanche, «de la suffisance, il n'y en aura pas», ose espérer l'entraîneur lyonnais. «Une déconvenue (face à Reims) sera au rendez-vous si on se laisse griser en arrivant là-bas.»

«On marque beaucoup de buts, mais on est aussi la 18e défense à l'extérieur. Là, il y a quelque chose qui cloche à corriger.» Depuis que le Stade de Reims est revenu en élite, l'OL est passé déjà deux fois à la moulinette face à une formation invaincue depuis 5 journées (4 victoires, 1 nul). Alors peut-on parler de début de bête noire pour les Lyonnais ? En même temps, Reims se fait un malin plaisir à déranger la plupart des équipes les plus prestigieuses du Championnat, comme en témoigne sa victoire à Lille le week-end dernier (2-0). «La défaite que nous avions concédée en août à Gerland (1-0) nous avait fait très mal», lâche Garde, lequel note que son équipe, en plus de bien jouer au football, sait mieux gérer les temps faibles depuis quelques matches, tout en distillant quelques nuances. «On marque beaucoup de buts (30, ce qui fait de Lyon la 3e attaque de L 1) mais on est aussi la 18e défense à l'extérieur. Là, il y a quelque chose qui cloche à corriger.»
 
La bonne dynamique ne se reflète pas encore sur le classement : l'OL se maintient à une peu glorieuse 9e place, à 9 points du quatrième, Saint-Étienne (qui compte un match de plus). «Si on reste très concentrés, si on garde la rigueur et l'exigence qui ont fait notre force ces derniers matches, cela peut nous donner de belles perspectives pour la deuxième partie de saison», avance l'entraîneur. De son côté Miguel Lopes souligne que débarquer en Champagne en pleine confiance «est plus un atout qu'un risque». «On est une vraie équipe, compacte et solide. Il faut continuer comme ça», insiste le latéral portugais.

À 14h au stade Auguste-Delaune. Arbitre : Olivier Thual.
Reims: Agassa - Mandi, Tacalfred (cap), Weber (ou M. Fofana), Signorino -
Krychowiak, Devaux, Oniangué - Fortes, De Préville (ou Charbonnier), Ayité.
Entraîneur: Hubert Fournier.
Lyon: A. Lopes - M. Lopes, Bisevac, Umtiti, Bedimo - G. Fofana, Gonalons,
Gourcuff, Grenier - B. Gomis, Lacazette. Entraîneur : Rémi Garde.

Reims - Lyon : 0-2

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Au terme d'une prestation collective aboutie, Lyon récolte une 4ème victoire de rang, toutes compétitions confondues et poursuit sa remontée au classement. Vaillants, mais inefficaces, les Rémois n'ont pas confirmé après le succès ramené de Lille

Le 19/01/2014 à 16:05:00 | Mis à jour le 19/01/2014 16:28:32

Foot Ligue 1 21e j. Lyon ne s'arrête plus
L'OL a remporté dimanche contre le Stade de Reims (2-0) son quatrième succès de suite, toutes compétitions confondues, depuis le début de l'année. Les Lyonnais remontent dans la première partie du classement, à la huitième place.

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Fofana, ici à droite, a marqué un superbe but lors du succès de Lyon à Reims. (AFP)




2014, année de l’Olympique Lyonnais ? Il est certainement trop tôt pour l’écrire, mais force est de constater que cet OL-là est irrésistible depuis la reprise. Il a remporté contre le Stade de Reims (2-0), une équipe qui l’avait pourtant battu lors des deux précédentes confrontations en Championnat, son quatrième match en autant de rencontres jouées depuis le début de l’année. Quatre jours après la victoire contre l’OM en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (2-1), Rémi Garde avait décidé d’aligner les mêmes joueurs, notamment Henri Bedimo sur le côté gauche de la défense, Gueïda Fofana au milieu et Alexandre Lacazette en attaque.

Fofana a fait très mal aux Rémois
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Epaule touchée pour M. Lopes


 
Le film du match




Ces trois joueurs ont joué un rôle prépondérant dans la partie. Le latéral camerounais a multiplié les incursions dans la surface rémoise. Il a failli ouvrir le score à  la 17e minute. Parti depuis son côté gauche, il s’est joué de Mandi et Krychowiak pour se retrouver seul devant Agassa, mais sa frappe croisée a trouvé le poteau. Autre incursion du Camerounais à la 25e. Cette fois-ci, il a servi Lacazette, seul à l’entrée de la surface. L’international français s’est mis le ballon sur le pied gauche pour ouvrir le score d’une frappe croisée. Gueïda Fofana, lui, a enfin mis les Lyonnais à l’abri d’un missile qui a terminé sa course en pleine lucarne (84e). Enfin, car Yoann Gourcuff et Bafétimbi Gomis se sont procuré plusieurs occasions. Le meneur de jeu, qui s’est pris un vilain coup de la part de Charbonnier en fin de match, a sollicité Agassa dès la 8e, puis a failli le lober sur un coup franc lointain. Le gardien rémois a réussi à toucher le ballon du bout des doigts pour le sortir en corner. Gomis, lui, s’est retrouvé à deux reprises face à Agassa. Sa première frappe a terminé dans le virage (43e), la deuxième a été détournée par le Togolais en corner (83e).

Les Rémois ont manqué de précision

Les Rémois n’ont pas été en reste niveau occasions, mais ils ont manqué de précision. Floyd Ayité a tenté sa chance dès la 4e minute, mais il a raté le cadre. Deux minutes plus tard, il se retrouvait de nouveau en position idéale, mais Lopes s’est bien couché pour sortir sa frappe croisée en corner. Libre de tout marquage à deux reprises, Nicolas De Preville a lui aussi raté le cadre, d’une frappe sans contrôle (39e) et de la tête (72e). La plus belle occasion rémoise est venue d’une autre tête, celle de Weber, mais il a trouvé la barre (43e). Une inefficacité qui coûte cher, puisque les Rémois, septièmes, n’ont plus qu’un point d’avance sur l’OL, désormais huitième au classement de la Ligue 1.

Ligue 1. Lyon l'emporte à Reims
France - 19 Janvier

• 
  
  Gueida Fofana (à gauche), félicité pour son but par Clément Grenier. | AFP
  

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Les joueurs de Rémi Garde se sont imposés 2-0.

Lyon a retrouvé la première partie de tableau grâce à sa victoire à Reims (2-0), dimanche, lors de la vingt et unième journée de Ligue 1, confirmant sa belle dynamique, quatre jours après son succès en Coupe de la Ligue contre Marseille (2-1). L'OL est désormais huitième au classement, un point et un rang derrière son adversaire du jour.
Les joueurs de Rémi Garde, qui l'ont emporté grâce à des buts d'Alexandre Lacazette (25') et de Gueïda Fofana (84'), ne se sont inclinés qu'à une seule reprise lors de leurs seize derniers matches, toutes compétitions confondues. 
Si les places européennes sont encore loin pour le club de Jean-Michel Aulas, encore engagé dans quatre tableaux (championnat, les deux coupes nationales, Ligue Europe), il sera peut-être l'un des grands animateurs de la seconde partie de saison avec le podium en ligne de mire. 
Avec la forme actuelle de Yoann Gourcuff, tous les espoirs sont en tout cas permis. Le meneur de jeu, encore une fois excellent, a visiblement retrouvé son physique et le moral, offrant de nouvelles perspectives à son équipe. 
Reims, bourreau des grosses cylindrées, a tout de même eu sa chance dans une partie très engagée et a touché les montants adverses à la suite d'une tête de Weber juste avant la pause. 
Revivez le match en cliquant ici
REIMS - LYON : 0-2 (0-1)
Arbitre : M. Thual.
BUTS. Lacazette (25'), Fofana (84').
AVERTISSEMENTS. Reims : Signorino (31'), De Preville (90+3'). Lyon : Lacazette (9').
REIMS : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino - A. Devaux (Oniangue, 78'), Krychowiak, Albæk (Courtet, 82') - F. Ayité (Fortes, 69'), Charbonnier, De Preville. Entraîneur : Hubert Fournier.
LYON : A. Lopes - M. Lopes (Zeffane, 63'), Bisevac, Umtiti, Bedimo - G. Fofana, Gonalons (cap.), Gourcuff - Grenier (Malbranque, 90+8') - Lacazette (Koné, 77'), B. Gomis. Entraîneur : Rémi Garde.
Les réactions :
Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : " On est tombés sur meilleurs que nous, sur une équipe lyonnaise qui, à l'heure actuelle, est l'une des meilleures du championnat. Il est logique qu'elle remporte ce match-là. A nous de travailler pour combler cette différence. Il aurait fallu qu'on soit à 120% pour espérer gagner ce match. Lyon a l'habitude de la répétition des grands rendez-vous. On a fait un match honorable mais on aurait voulu peser plus offensivement. On a été dangereux sur contres et coups de pied arrêtés. On est forcément déçus car perdre à domicile c'est jamais agréable. Lyon a une maturité et une maîtrise technique qu'on n'a pas encore. On ne leur a pas posé assez de problèmes avec nos trois joueurs offensifs. Il faut se servir de ce match-là pour avancer. On n'est pas encore au niveau pour jouer dans la cour des grands, mais ce n'est pas une nouveauté. Maintenant on ne va pas lâcher et on va continuer notre petit bonhomme de chemin. Ce soir on n'a pas manqué d'ambition mais peut-être un peu de talent. " 
Rémi Garde (entraîneur de Lyon) : " C'est une belle victoire, collectivement l'équipe a été performante, on a fait un très bon match sur pas mal de plans alors que c'est très difficile de jouer ici. De plus, Reims était dans une très bonne forme. On a trouvé les décalages, on les a fait courir et on les a un peu usés. Reims est une équipe difficile à jouer, c'est très costaud physiquement mais aujourd'hui on a su être présents dans le combat et on a su les faire courir. Je les ai vu fatigués en fin de match. L'équipe a envie de jouer et elle a envie de marquer. On est en progrès dans les phases de transition, quand on n'a pas le ballon. La solidarité de l'équipe et du groupe est à mettre en valeur. (Interrogé sur le mercato) J'ai sorti le mot mercato de ma tête ces derniers jours. Je suis serein. J'espère que le président est satisfait de l'équipe. "

Reims: Peuget prolongé puis prêté

En marge de la rencontre entre le Stade de Reims et l'Olympique Lyonnais (0-2), Jean-Pierre Caillot, le président champenois, a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec Alexi Peuget concernant une prolongation de contrat. En revanche, la durée du nouveau bail du jeune milieu de terrain n'a pas été précisée. Le dirigeant rémois a également annoncé que Peuget allait faire l'objet d'un prêt jusqu'à la fin de la saison en Ligue 2, du côté de Châteauroux. Cette saison, Alexi Peuget n'a pris part qu'à deux rencontres de Ligue 1.

Ce lundi, Châteauroux devrait officialiser deux nouvelles arrivées. Ainsi, après avoir trouvé un accord avec Alexi Peuget (Reims), qui n'a plus qu'à passer la visite médicale ce jour avant de valider son prêt, la Berri va faire signer Marvin Esor, l'ancien Clermontois, ce jour. Double renfort intéressant en perspective pour le groupe de Jean-Louis Garcia.

Turan remplace Glombard0

Un seul changement est à signaler parmis les 18 joueurs rémois retenus pour le déplacement à Nantes, samedi (20h00). Non retenu face à Lyon le week-end dernier, Attila Turan effectue son retour, et c'est Christopher Glombard qui sort du groupe.
Le groupe rémoisAgassa, Placide – Weber, Mandi, Turan, Tacalfred, Signorino, Fofana – Krychowiak, Albaek, Devaux, Oniangue, Fortes, Ayité – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet.

Reims: Turan revient

Le Stade de Reims se déplace à Reims samedi soir à l'occasion de la 22e journée de Ligue 1. Pour cette rencontre, Hubert Fournier a décidé de convoquer un groupe de dix-huit jours. Un groupe presque inchangé par rapport à celui qui a affronté Lyon le week-end dernier (0-2). Seul Atila Turan fait son retour dans le groupe aux dépens de Christopher Glombard. Le groupe : Agassa, Placide – Weber, Mandi, Turan, Tacalfred, Signorino, Fofana – Krychowiak, Albaek, Devaux, Oniangue, Fortes, Ayité – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet

Samedi à 20h00, Nantes (6) recevra Reims (7e). Les deux équipes comptent toutes les deux 32 points et tenteront de se départager.

Le groupe de Nantes : Riou, Dupe - Alhadur, Aristeguieta, Bangoura, Bedoya, Bessat, Cissokho, Deaux, Djilobodji, Djordjevic, Gakpé, N'koudou, Touré, Trebel, Veigneau, Veretout, Vizcarrondo.

Le groupe de Reims : Agassa, Placide – Weber, Mandi, Turan, Tacalfred, Signorino, Fofana – Krychowiak, Albaek, Devaux, Oniangue, Fortes, Ayité – Atar, De Preville, Charbonnier, Courtet

À 20h, stade de La Beaujoire.
Arbitre : Mikaël Lesage.
Nantes : Ré. Riou - I. Cissokho,
Vizcarrondo, Djilobodji, Alhadhur -
B. Touré, Deaux - Gakpé, Bedoya,
Bessat - Djordjevic (cap.).
Entraîneur: Michel Der Zakarian.
Reims : Agassa - Mandi,
Tacalfred (cap.), Weber, Signorino -
Krychowiak, Devaux - Ayité, De Préville,
Albaek - Charbonnier.
Entraîneur: Hubert Fournier.

Ligue 1. Nantes et Reims dos à dos
Nantes - 25 Janvier

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  Les Nantais n'est pas parvenu à s'imposer. | Photo : Frédéric Girou / Ouest-France
  

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Nantais et Rémois ne sont pas parvenus à se départager (0-0). Au terme d'une rencontre assez terne les deux équipes doivent se contenter du nul.

Nantes, qui n'a pu faire autrement que concéder le nul à domicile face à Reims (0-0), s'est toutefois rassuré face à des Rémois restés sur de bonnes performances à l'extérieur, samedi lors de la 22e journée de Ligue 1. 
Les Canaris peuvent même s'estimer heureux, les Champenois s'étant créés les meilleures opportunités dans cette rencontre. 
Fortes déposait Djilobodji avant de décocher une belle frappe enroulée. Celle-ci était déviée par le portier ligérien sur sa propre barre transversale (43e). Une opportunité qui venait donner un peu de sueurs froides aux spectateurs de la Beaujoire, toujours aussi enthousiastes. 
Au retour des vestiaires, les Rouge et Blanc se créaient encore une belle occasion, mais la frappe de Courtet, consécutive à un corner, n'était pas cadrée (47e). 
Côté nantais, on se montrait plus entreprenant en seconde période mais un peu brouillon. La tentative d'Aristeguieta mettait toutefois Agassa à contribution (77e). 
Au tableau, Nantes et Reims, 5 et 6e avec 33 points chacun mais une meilleure différence de but pour les joueurs de Der Zakarian (+2 contre +1) se rapprochent du maintien mais ratent l'occasion de s'assurer une place européenne. 
NANTES - REIMS : 0-0 
Spectateurs : 27.000 
Arbitre : M. Lesage 
AVERTISSEMENTS : Nantes : Veigneau (90'+5). Reims : Tacalfred (32'), de Preville (79'), Charbonnier (90'+6). 
NANTES : Re. Riou - I. Cissokho, Vizcarrondo, Djilobodji, Veigneau - Gakpé (Trebel 90'+1), Veretout, Bedoya (Aristeguieta 76'), Deaux, Bessat (Is. Bangoura 58') - Djordjevic (cap). Entraîneur : Michel Der Zakarian. 
REIMS : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap), Weber, Turan - A. Devaux, Krychowiak, Oniangue (Charbonnier 85') - Fortes (Atar 81'), Courtet, F. Ayité (de Preville 69'). Entraîneur : Hubert Fournier. 
Les notes de nos envoyés spéciaux : Cissokho (5), Vizcarrondo (6), Djilobodji (6), Veigneau (5,5), Gakpe (6,5), Deaux (4,5), Veretout (4,5), Bessat (6), Bedoya (4), Djordjevic (6,5).

Fournier :«Plein de maîtrise»
L'entraîneur de Reims, Hubert Fournier, a apprécié la maîtrise collective de son équipe à Nantes (0-0). Mais il a regretté le peu d'occasions créées devant le but.

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Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Ce que je vais retenir, c'est qu'on a fait un match plein de maîtrise. Il aurait fallu qu'on se crée plus d'occasions. Par rapport à notre ratio de possession de ballon, on aurait pu créer plus de danger. Cependant, on n'a pas fait n'importe quoi avec le ballon. On craignait un peu ce match. Il nous a juste manqué un peu de réussite.»