QUEL SERA LE CLUB PARISIEN AVEC LE PSG EN LIGUE 1 ???

plutot que de parler de ligue 1 ce sera
une bataille pour le maintien en national
vendredi (20H00) entre les 2 équipes franciliennes


Groupe de Créteil : Trivino, Kerboriou ; Mahon de Monaghan, Bong, Golliard, Ait Bahi, Remy, Laifa, Le Postollec, Youssouf, Esteves, Djellilahine, Bourgaud, Da Cruz, Lesage, Marques.

Groupe de l'UJA Alfortville : Scribe, Raphose ; Silva, Reine Adelaide, Faye, Sofitikis, Bonan, Pinto, Vaugeois, Taibi, Saci, Boudjema, Doumbia, Diomande, Beauregard, Moukouri.

Gnabouyou loin de l’OM
Rassuré par son nul à Strasbourg (0-0), le club de la capitale défie ce soir Cannes (4e), avant Guingamp (3e) et Bastia (1er). Son nouvel attaquant débutera à nouveau sur le banc.


Tunis, le 28 juillet dernier. Rentré en fin de match, Guy Gnabouyou participe au succès de l’OM face au PSG lors du Trophée des champions en réussissant son tir au but (5-4). Sept mois plus tard, très loin du centre d’entraînement Robert-Louis-Dreyfus, le Marseillais de Plan-de-Cuques (21 ans) tente de reprendre avec le PFC — rejoint lors des dernières heures du mercato — le fil d’une carrière qui s’était enlisée à Orléans (N).

Vincent revient aux racines Demarconnay reprend la main « Ça a été dur moralement de devoir quitter mon petit cocon et l’OM, mon club de cœur, reconnaît ce proche de Charles Kaboré. A Orléans (10 matchs, 2 buts), j’ai eu des difficultés à m’adapter au 3-5-2. Je n’ai jamais su reprendre le dessus et je me suis doucement laissé couler. »
En juin 2008, cet attaquant puissant avait pourtant su faire preuve d’un gros mental pour surmonter un énorme coup dur. Alors qu’il venait de disputer son 1er match en L 1 et de signer un contrat pro de trois ans, les médecins lui ont décelé une anomalie cardiaque (hypertrophie de l’aorte).
« Tout était beau, j’avais 18 ans, je côtoyais des stars tous les jours à l’entraînement mais tout s’est écroulé en quelques secondes », murmure-t-il. S’il a retrouvé le groupe pro six mois après son opération (entrées en jeu en Coupe de France à Besançon et en L 1 à Auxerre en janvier 2009), il avoue « avoir mis longtemps à se remettre de ce traumatisme ». « Même si les médecins m’ont assuré que je n’encourais plus aucun risque, ça m’a vraiment cassé. Mais être passé par de tels moments m’a aussi appris à mieux relativiser les choses, comme mon échec à Orléans. » Gnabouyou — dont Mamadou Niang avait dressé un portrait flatteur à ses débuts (« il m’a beaucoup impressionné, il a d’énormes qualités physiques et techniques, notamment une protection de balle qui me rappelle celle de Drogba », disait alors l’actuel joueur de Fenerbahçe) — considère son arrivée au PFC « comme une bouffée d’oxygène ». Entré en jeu face à Bayonne (0-2) et à Strasbourg (0-0), il sera encore sur le banc ce soir face à Cannes. « Je prends déjà ce qu’on me donne. C’est à moi de prouver des choses. Je suis en reconstruction, c’est comme si je repartais de zéro. »

PARIS FC - CANNES (ALLER : 0-0)
CE SOIR (20 HEURES), STADE CHARLÉTY (PARIS XIIIe)
Arbitre : Mlle Zinck.
Paris FC : Demarconnay - Lala, Clément, Ponroy, Afougou ou Besnard - Sankharé, Roye, Ramdani ou Vandenbossche, Vincent - Meyé, Y. Touré. Rempl. : Ndiaye (g.), Besnard ou Afougou, Vandenbossche ou Ramdani, Gnabouyou, El Hajaoui. Entr. : Vannuchi.
Cannes : (parmi) Gavanon, Radic - Avinel, Lamine, Cériélo, M’Bow, De Magalhaes - Gregori, Lopez Peralta, Neumann, Ndiaye, Leroy, Uzamukunda - Compan, Armand, Voavy. Entr. : Zvunka.
RENTRÉES. PFC : Vincent (cuisse), El Hajaoui (réintégré après sanction disciplinaire), Vandenbossche (fin de suspension) ; Cannes : Avinel, Compan (reprise), Uzamukunda, Neumann (choix de l’entraîneur).
ABSENTS. PFC : Mirza (suspendu), El Hajri (cheville), Mawéné, Barthelme (à disposition de la réserve, CFA 2) ; Cannes : Koller, Scotto, Rambier, Di Bartolemeo, Bugnet (blessés), Raddas (choix de l’entraîneur).


LE CLASSEMENT : 1. SC Bastia (26 matchs joués), 60 pts; 2. Amiens SC (25 m.), 49; 3. Guingamp (25 m.), 46; 4. Cannes (25 m.), 45; 5. Strasbourg (26 m.), Rouen (26 m.), 43; 7. Fréjus-St-Raphaël (24 m.), 42; 8. Beauvais (26 m.), 41; 9. Créteil-Lusitanos (26 m.), 37; 10. Orléans (26 m.), 36; 11. Niort (25 m.), 35; 12. Paris FC (26 m.), 34; 13. Plabennec (26 m.), 30; 14. Luzenac (25 m.), 29; 15. Gap (25 m.), 28; 16. Bayonne (26 m.), 26; 17. Pacy (25 m.), 23; 18. Colmar (26 m.), 21; 19. Rodez (26 m.), 20; 20. Gueugnon (25 m.), 15; 21. UJA (24 m.), 14.

Au stade du renouveau?
Proche de la relégation, la lanterne rouge recevra dès ce soir, et jusqu’à la fin de saison, sur la pelouse du stade Yves-du-Manoir, mis à sa disposition.
26.02.2011, 07h00
STADE YVES-DU-MANOIR (COLOMBES), HIER. Azzedine Meguellatti (à g.) et ses hommes, qui avaient rejoint Colombes pour s’entraîner en janvier, joueront désormais à domicile dans l’antre du Racing-Levallois (CFA 2), avec lequel l’UJA songe à s’associer. |

« SDF du football », comme l’a souvent laissé entendre son président Gilles Baudu, l’UJA cultive cette singularité. Son treizième match à domicile, la lanterne rouge ne le jouera pas au stade Marville de La Courneuve, qu’elle louait 4250 € par match depuis août. Ni dans l’enceinte Nelson-Mandela à rénover de Sarcelles, option privilégiée en début de saison mais complètement abandonnée aujourd’hui. SUR LE MÊME SUJET

L’UJA peut-elle gagner à Créteil? L’UJA en terrain miné C’est sur la mythique pelouse olympique du stade Yves-du-Manoir à Colombes — où la dernière rencontre de football jouée remonte au 24 novembre 2007 (Colombienne - Rouen, en Coupe de France) — que le promu recevra en effet Luzenac et ses prochains hôtes jusqu’au terme du championnat.
Après l’arrivée de l’UJA, en janvier, sur les terrains d’entraînements de Colombes, ce déménagement devrait encore faire parler. « On est là pour favoriser la pratique du sport, coupe Cyrille Dechenoix, chargé des sports au conseil général des Hauts-de-Seine. Cette demande (NDLR : du club) nous a été faite il y a peu, et au vu du calendrier allégé du Racing-Métro 92 (rugby), on s’est rendu compte qu’on pouvait l’accepter. C’est aussi une manière pour nous de donner un coup de main au projet de fusion des équipes premières du Racing-Levallois et de l’UJA. » La gratuité d’utilisation du stade Yves-du-Manoir est même envisagée. Une aubaine pour le club ujaïste, en proie à des difficultés financières.

Signer un premier succès à domicile

Reste à savoir si cette nouvelle terre d’exil permettra à l’UJA — dont l’avenir s’inscrit de plus en plus en CFA, alors que la fusion avec le Racing est théoriquement conditionnée par son maintien — de signer un premier succès à domicile. « Il faudra mettre toutes les forces dans la bataille pour continuer simplement d’espérer », lance Azzedine Meguellatti, qui devrait apporter du changement dans son onze de départ.

UJA – LUZENAC (ALLER : 0-4)
CE SOIR (20HEURES), STADE YVES-DU-MANOIR À COLOMBES
Arbitre : M. Delpech.
RENTRÉES. UJA : Nakkaa (choix de l’entraîneur) ;
Luzenac : Grégori (fin de suspension).
ABSENTS. UJA : N’Diaye, Zanoni (cuisse), Kimbembe,Médaci (reprise), Taïbi, Benaïssa (choix de l’entraîneur), Da Veiga (en instance de départ) ; Luzenac : Akaza (épaule), Dao (cuisse).
UJA : (parmi) Scribe, Raphose - Silva Nascimento, Reine-Adélaïde, Faye, Sofikitis, Bonan, Pinto, Vaugeois, Nakkaa, Beauregard, Saci, Boudjemaa - Moukouri, Diomandé, A. Doumbia.
Entr. : Meguellatti.
Luzenac : (parmi) Grégori,Mahout - Hergault, Messaoudi,Mignotte,Makalou D. Lacoste - Chanier, Koffi, Candelon,Malfleury, Guerbert, Fori - Guise, Camps, Laurent.
Entr. : Pélissier.

L'UJA semble t- il a définitivement abandonné tout espoir de maintien
suite à cette nouvelle défaite à domicile contre un adversaire direct pour le maintien en national
UJA Alfortville 1 - 2 Luzenac

ces petits clubs qui revent de ligue 1 en fusionnant
mais pour avoir vécu 16 ans à paris ca pose d'enormes
problemes d'embouteillages
pour les joueurs de se rendre dans les stades alors
une fusion levallois perret //racing/alfortville ca parait utopique

L'UJA sans Faye, ni N'Diaye
L'UJA Alfortville, 21e et dernier de National, devra composer sans ses défenseurs Ibrahima Faye et Oumar N'Diaye, tous deux blessés, pour le déplacement à Orléans, ce samedi (20 heures).

dimanche 20 mars 2011

AZZEDINE MEGUELLATTI, ENTRAÎNEUR D'ALFORTVILLE Si le score est là, c'est que c'est mérité. Avant le match, une seule chose nous intéressait, c'était les trois points. On n'a réussi qu'une 1re mi-temps plus que correcte. Ensuite, avec le 2e but, tout s'est ouvert... Le score est lourd mais Rodez a obtenu ce qu'il méritait.

LES 3 PARISIENS ...3 DEFAITES ...
1 RELEGABLES ET 2 DESPERES POUR LA MONTEE
NATIONAL
31e journée - Vendredi
Amiens - Créteil .....................................2 - 1
Hier
Rodez - Alfortville ..................................4 - 0
Bastia - Paris FC ......................................3 - 0

PTS J G N P BP BC G
11. Paris FC 38 30 8 14 8 31 32 -1
12. Créteil 38 29 10 8 11 25 27 -2

.................
17. Rodez 29 30 8 5 17 31 50 -19
18. Pacy Vallée 24 29 7 6 16 28 38 -10
19. Colmar 23 29 5 8 16 17 39 -22
20. Alfortville 17 29 3 8 18 24 57 -33
21. Gueugnon 15 30 3 6 21 20 54 -34

32e journée -

Vendredi 25 mars 2011
20H00 Creteil Rodez

- Samedi 26 mars
17H00 Paris FC - Colmar;
20H00 Alfortville - Rouen.

fin mars ca commence les equipes du ventre mou qui lachent des matchs aux relegables
classique


Paris FC 0 - 1 Colmar

créteil, hier.En inscrivant un doublé, l’attaquant Helder Esteves (au centre, ici félicité par Saïd Aït-Bahi) a contribué au succès de Créteil face à Rodez. Une victoire qui récompense un groupe meurtri par l’agression de l’entraîneur Hubert Velud. |


Pas d’effusion de joie démesurée, ni de marques de soutien particulières à l’égard de son entraîneur. Une semaine après l’agression dont a été victime Hubert Velud, c’est tout en sobriété, presque comme si de rien n’était, que Créteil a renoué avec le succès qui se faisait attendre depuis le 18 février, hier soir à Duvauchelle, face à Rodez (3-1).
Dans un stade touché par la concurrence de Luxembourg - France, c’est, il est vrai, devant la plus faible affluence de la saison (environ 200 spectateurs) que la formation dirigée pour l’occasion par le coach-adjoint Rui Pataca, a décroché un 11e succès qui lui permet de faire un pas de géant vers le maintien.
Malgré l’absence de leur président, les Val-de-Marnais — qui ont reçu la visite du maire Laurent Cathala avant la rencontre — n’ont pas tardé à prendre l’avantage sur des Ruthénois restant pourtant sur trois victoires.

Un réalisme bienvenu

Sur le premier coup franc de Bourgaud, William Rémy a ainsi placé une tête imparable sous la barre de Chazottes (11e). Un réalisme bienvenu tant il aura fallu patienter avant de voir de nouvelles opportunités cristoliennes dans ce match longtemps disputé dans un faux rythme.
Mais malgré le coup franc de l’ex-Parisien Lorthioir (18e) et la frappe sur le poteau de Patin (45e), c’est Créteil qui a fait parler son réalisme sur une frappe repoussée de Laïfa et une magnifique demi-volée, toutes deux conclues par Esteves (61e, 73e). Malgré la réduction du score sur une tête de Moura-Komenan (87e), Créteil a atteint son objectif : conclure cette singulière semaine par un succès. « Et il fallait le faire plus que d’habitude, se félicite Rui Pataca en pensant à Velud. Cette victoire appartient à tout le groupe. »

CRÉTEIL-LUSITANOS - RODEZ 3-1 (1-0)
Spectateurs : 220. Arbitre : Mlle Zinck.
Buts. Créteil : Rémy (12e), Esteves (61e, 74e) ; Rodez : Moura-Komenan (87e).
Avertissements. Créteil : Le Postollec (90e) ; Rodez : Patin (11e), Laneau (51e).
Créteil : Trivino - Mahon de Monaghan, Bong, Rémy, Aït-Bahi - Le Postollec, Laïfa, Djellilahine, Lesage, Bourgaud - Esteves.
Entr. : Pataca.
Rodez : Chazottes - Mallein (Chougrani, 77e), Laneau, Faviana, Ramond - Patin, Castanier, Moura-Komenan, Lorthioir (Laoudihi, 74e) - Bouscarrat (Sané, 82e), Darchy.
Entr. : Rizzetto.

baroud d'honneur q'alfortville mais qui ne les sauvera pas
bravo pour l'etat d'esprit
ne pas vendre ses matchs

soulignons le

Bayonne 0 Alfortville 4

voitoire à gpa du paris fc 1 à 0 qui ne sert à rien
si a gener gap

merci

ce sera pas alfortville en l 1

VICTOIRE PREVISIBLE DE NIORT DEVANT DES PARISIENS DEJA EN CFA
A 20 H A NIORT


Le groupe de Niort : Aubeneau, Pigeau - Letzelter, Konaté, Lamy, Guignery, Ricaud, Bustreau, Durand, Gastien, Gonzalez, Glombard, Diaw, Hébras, Guezoui, Dembélé.

Le groupe de l'UJA Alfortville : Scribe, Raphose - Silva Nascimento, Faye, N'Diaye, Kimbembe, Benaïssa, Kasri, Taline, Pinto, Beauregard, Diomandé, Taïbi, Boudjemaa, Saci, Moukouri Doumbia

A 20 H A PARIS DANS UN STADE CHARLETY DESERTIQUE
UN MATCH SANS ENJEU

Paris FC : Beauvais :


Le groupe du Paris FC : N'Diaye, Demarconnay - Le Bescond, Ponroy, Clément, Afougou, Ramdani, Toko, Sankharé, Mirza, Roye, Barthelme, Meyé, Touré, Vandenbossche, El Hajri.

Le groupe de Beauvais : Lucas, Gouget - Cordoval, Makuma, Mendy, Guillaume, Dikaba, Goaziou, Diawara, Vieillot, Farssane, Louisy-Daniel, Bertin d'Avesnes, Valéro, Tribeau, Bernardet.

A 20H A CHARLETY
PARIS SAUVE PACY POUR SE SAUVER

Le groupe du Paris FC : Demarconnay, N'Diaye - Le Bescond, Ponroy, Afougou, Lala, Mawéné, Ramdani, Mirza, Roye, Barthelme, Vincent, Vendenbossche, Ayivi, El Hajri, Touré.



Le groupe de Pacy-sur-Eure : Dos Santos, Rouchon, Domrane, Denoyers, Cvitkovic, Diack, Niakaté, Nirlo, Dieye, Scotté, Huysman, Fofana, Meslin, Elouaari, Essombé.

A LUZENAC
groupe de Luzenac : Non communiqué.

Le groupe du Paris FC : Ndiaye, Mahsas, Le Bescond,Ponroy, Mawéné, Clément, Chauvet, Roye, Vandenbossche, Ramdani, El Hajaoui, Y. Touré, Barthelmé, Gnabouyou, Ayivi.

Toufik Ben Saada quitterait Poissy pour Mantes

Anthony Buon quitterait Châtellerault pour Poissy
Aboubacar Yatassaye quitterait Drancy pour UJA Alfortville
Abrahim Tounkara quitterait Drancy pour UJA Alfortville

Le Paris FC et Beauvais



NAT - 1re j.
Le Paris FC bien lancé
Le premier leader du National version 2011-2012 est connu. Il s'agit du Paris FC, qui a pris le meilleur sur Luzenac (3-1) grâce à Faye, Gazeau et Ayivi. Le deuxième club de la capitale pointe donc en tête après cette première journée, juste devant Beauvais, qui est allé s'imposer à Bayonne ce samedi (2-0).

Le derby des retrouvailles

Le match avancé de la 7e journée de National offre un alléchant derby francilien entre le Paris FC (6e) et le Red Star 93 (15e).
Le Paris FC végète en National depuis six ans, visant chaque année la montée sans vraiment s'en donner les moyens. En face, le Red Star fait office de miraculé : parti de DH après un dépôt de bilan en 2003, le club de Saint-Ouen a été repêché in extremis cet été parmi les deuxièmes de CFA pour accéder au National. Une montée administrative tardive qui peut expliquer un départ très moyen (deux victoires et quatre défaites).

En face, le PFC est remonté : «Si on veut être ambitieux, on se doit de battre le Red Star», explique le président Guy Cotret dans Le Parisien. D'autant que plusieurs joueurs parisiens vont retrouver à Charléty un club qu'ils n'ont pas forcément quitté en très bons termes. C'est également le cas de l'entraineur Alain Mboma, non conservé après deux ans de bons et loyaux services à Saint-Ouen. Mikaël Germain, Jérémy Gazeau et Guimba Macalou ont eux aussi franchi le périphérique avec leur coach. «Ça fait mal, mais c'est la loi du genre, confie le président audonien Patrice Haddad. Il n'y a pas de malaise, juste de la déception.»

«Le match que tout le monde attend»

De leur côté, les joueurs regrettent, eux, de ne pas avoir bénéficié de la prime de montée offerte par leur ancien président, sous prétexte que celle-ci n'a pas été acquise sur le terrain. «On oublie qu'on a mouillé le maillot pendant un an, regrette Germain. Ce n'est même pas une question d'argent mais de respect. Si on n'a rien eu, pourquoi ont-ils proposé quelque chose à ceux qui sont restés ?»

Toutefois, ce jeudi, toutes ces polémiques devraient rester au vestiaire, même si le match promet d'être engagé : «Sur le terrain, ce sera chacun pour soi, promet Macalou, de retour au PFC après une saison dans le 93. C'est le match que tout le monde attend.» L'ancien capitaine parisien, Jérémie Clément, qui a fait le trajet inverse, espère une réaction des Audoniens : «Contre Cherbourg (0-2), on a déçu les gens. Cette fois, on n'est pas favoris et ça nous va bien.»

Si la Corse est forte, l'Ile-de-France voudrait l'être. Le PSG est appelé à écraser l'élite avec les Ibrahimovic and co, mais la région capitale n'a aucun autre club en L1 et L2. Le Paris FC et les deux clubs banlieusards du Red Star (Saint-Ouen) et de Créteil sont candidats.

Au Red Star, Marlet a pris sa retraite, et Queudrue (33 ans) est arrivé, en provenance de Lens (L2) où le défenseur central était en fin de contrat. Créteil s'appuiera sur l'inusable Lesage (35 ans). Le PFC devra pour commencer se remettre du 7-0 infligé par Amiens en amical vendredi dernier.

Alors, c’est qui le plus fort?
Stéphane Bianchi et David Goudey | Publié le 14.12.2012, Franck Queudrue, défenseur audonien.
Jean-Michel Lesage, le capitaine cristolien.

Plus qu’un derby! Le choc entre le Red Star et Créteil, ce soir au stade Bauer à Saint-Ouen, est aussi celui de deux prétendants à la Ligue 2. A court terme pour le solide leader cristolien. A moyen terme (2015 au plus tard) pour l’outsider audonien (11e). Qui a les meilleurs arguments pour incarner l’autre club de référence en Ile-de-France derrière le géant PSG? Nous avons lancé le match…

La compétitivité sportive
Créteil a plusieurs longueurs d’avance. MON ACTIVITÉ

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Le leader incontesté (40 points) avec douze longueurs d’avance sur Colmar, le 4e, réalise sa meilleure saison. La meilleure attaque du championnat (39 buts) peut, avant même de rêver à un retour en L2, signer une phase aller historique en clôturant la 18e journée avec un record (42 points détenus par Bastia) jusque-là jamais atteint. Avec un budget de 2,5 M€ — contre 3,2 M€ pour Créteil —, la direction du Red Star a, elle, fait le choix d’une politique plus prudente en matière de recrutement et de rémunération des joueurs. L’effectif a été construit pour obtenir un maintien confortable. 1-0 pour Créteil

Les infrastructures
Malgré les efforts de la direction du Red Star (rénovation des vestiaires, aménagement d’un club-house et d’une salle de musculation cette saison) et de la municipalité de Saint-Ouen (pelouse synthétique depuis l’été 2011), le stade Bauer est une enceinte inadaptée (tribunes vétustes ou condamnées, parking exigu…) sur le long terme. Tout l’inverse du stade Duvauchelle qui, rénové en 1999, puis agrandi en 2004, offre à Créteil un écrin parfait pour le professionnalisme. Une capacité de 12150 places, une salle de musculation, un sauna, un bassin de récupération, des terrains d’entraînements gazonné et synthétique… 2-0 pour Créteil

L’expérience du haut niveau
Patrice Haddad a certes pour lui son expérience de chef d’entreprise (production audiovisuelle et publicitaire). Mais au Red Star, les dirigeants n’ont pas d’expérience du monde pro. C’est moins vrai du côté de Créteil. Le président Lopes a ainsi piloté cinq des huit dernières saisons de Ligue 2, le manageur général, José Ferreira, a fait ses classes à Naval (Portugal), quant au responsable du recrutement, Samir Amirèche, il compte près de 200 matchs en pros. 3-0 pour Créteil

Le standing
Le Red Star, c’est d’abord une marque, un palmarès et un passé riche notamment de 53 saisons de professionnalisme (dont 19 en Ligue 1 jusqu’en 1975). Avec ses douze saisons de Ligue 2 entre 1988 et 2007, un quart de finale de Coupe de France (1997) et un 8e de finale de Coupe de la Ligue (2003 et 2009), Créteil ne lutte pas à armes égales. 3-1 pour Créteil

La popularité
Un chiffre résume la passion qui perdure autour du Red Star : 50892. Celui du record de spectateurs pour un match de Coupe de France établi le 7 janvier dernier au Stade de France face à l’OM (0-5). Même en DH (à la suite de sa liquidation judiciaire en 2003), le club de Saint-Ouen mobilisait un large public. Cette saison, la barre des 1000 entrées a toujours été atteinte à domicile. Créteil peine davantage. Si les bons résultats lui ont permis de doubler les recettes boutique, sa vente de billets et d’attirer, plusieurs fois cette saison, plus de mille personnes au stade, Créteil est loin de déclencher la même ferveur que son voisin de Seine-Seint-Denis. 3-2 pour Créteil

Le projet de développement
Le pari réussi du Stade de France a donné des ailes aux dirigeants audoniens. Hier, ils ont jeté les premières bases du projet qui a pour ambition de les porter vers la Ligue 1. Il est question d’infrastructures (un nouveau stade, un centre d’entraînement) mais aussi de formation, sportive et socio-éducative. Le club veut incarner la Seine-Saint-Denis et rêve que 80% de son effectif soit un jour issu du département. Créteil ne voit pas si loin. Avant de rêver d’élite, le chantier vise surtout à préparer le retour en L2. Fin novembre, les dirigeants ont d’ailleurs posé les premiers jalons en réunissant sponsors publics et privés autour des dossiers prioritaires : le budget, que le club aimerait porter à 7 M€ et la construction d’un centre de formation. Score final : 3-3