LES BLEUES

Le 10/07/2013 à 21:40:00 | Mis à jour le 11/07/2013 03:00:23

Foot Euro (Femmes) Necib à l'arrêt, Henry en solo



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Comme mardi, Louisa Necib (psoas) ne s’est pas entraînée parmi ses partenaires. Elle est restée en survêtement, au bord du terrain, tout au long de la séance. Le matin elle avait passé une IRM qui ne semblait rien révéler d’inquiétant. Le sélectionneur Bruno Bini a cependant choisi de ne prendre aucun risque avec elle, tout comme avec Amandine Henry (cuisse).

Cette dernière a démarré la séance collectivement en participant au taureau d’échauffement. Puis elle a passé le reste de la séance à travailler physiquement en s’astreignant à divers ateliers de courses. Son retour n’est prévu qu’à partir du 16 juillet soit après le deuxième match de la poule contre l’Espagne.

Abily: «Vendredi, il y aura des buts...»
Telle est la promesse formulée par la milieu de terrain des Bleues Camille Abily avant d'affronter la Russie pour son premier match du Championnat d'Europe vendredi (18h00).

Camille Abily a hâte d'affronter la Russie. (L'Equipe)










«Camille Abily, à la veille d’entrer de pleins pieds dans la compétition, quel sentiment domine ?
On hâte d’y être surtout depuis qu’on a vu la compétition commencer. On est le dernier groupe à passer donc ça va être encore long, mais on est aussi impatiente d’être à ce soir pour regarder Allemagne-Pays Bas. Ce sont des moments sympas sans aucune pression vu comme nous sommes bien installées. Mais on se dit vivement que ce soit notre tour quand même (sourire). On a une petite salle télé sur des pouffes, on est trop bien installé. Hier dès 20h on était devant l’écran pour avoir la meilleure place. Et ce soir, on remet ça.

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Justement qu’avez-vous pensé du démarrage poussif de la Suède, pays hôte et faisant partie des favoris ?
Un match intense contre le Danemark que j’ai d’ailleurs trouvé très bon. Les Danoises essayaient toujours de repartir de derrière. Je ne pensais pas quel joueraient ce style de football. Quant aux Suédoises, je suis certaine qu’elles vont monter en puissance. C’est sûr qu’elles n’ont pas fait leur meilleur match, non plus. Et puis Lotta (Schellin) qui manque un penalty (1-1), j’étais vraiment triste pour elle. On joue ensemble à Lyon, je m’entends très bien avec elle, je sais aussi ce que c’est de rater des penalty. Là c’est chez elle, elle aurait pu donner un but d’avance à son équipe. Mais ça n’est pas aussi évident que cela, alors qu’elle a eu le courage d’aller le tirer.


Que pouvez-vous nous dire de la Russie, votre premier adversaire ?
C’est une équipe qui m’a plutôt surprise dans la qualité de jeu. On a vu contre la Norvège qu’elle essayait en permanence de repartir de derrière. Il y a de bonnes joueuses au niveau technique. Je pense qu’elles sont moins homogènes que nous, mais elles sont vraiment intéressantes et il faudra se méfier. Si on ne les prend pas au sérieux, elles peuvent nous mettre en difficulté.

«Recevoir des centres, faire des reprises ou même des intérieurs du pied et marquer, je pourrais en bouffer toute la journée» Concernant l’équipe de France, on vous a vues répéter les séances de travail devant le but depuis votre arrivée en Suède...
(elle coupe) C’était important de le faire parce que c’est un peu notre péché mignon depuis quelques temps. Alors le travail à l’entraînement c’est super, ça fait un moment qu’on l’effectue, mais cela ne veut pas forcément dire que l’on va marquer en match. Mais hier la séance était super sympa parce qu’on enchaînait quatre passages devant le but avec la volonté de bien faire, en essayant d’approcher le plus possible de la réalité du match. Perso, je ferais ça pendant des heures : recevoir des centres, faire des reprises ou même des intérieurs du pied et marquer, je pourrais en bouffer toute la journée. Du plaisir à l’état pur (rire).

Ce problème d’efficacité vous inquiète-t-il ?
Sincèrement, je crois qu’il ne faut pas perdre confiance. La séance d’hier a permis à tout le monde de marquer des buts et de se remettre en confiance. Il ne faut pas douter. On a toutes marquer pleins de buts dans l’année. Que ce soit Marie-Laure (Délie), Eugénie (Le Sommer) ou moi. On a été décisives à un moment donné. Les gestes, la technique, on les a. C’est juste de la détermination et sans se poser trop de questions non plus. Le foot, c’est de l’instinct. Mais sincèrement, je pense que demain, il y aura des buts. Je ne me fais pas de souci là-dessus».

Euro (Femmes) Bleues: Vers une formation classique
Les Bleues ont participé jeudi soir à leur dernier entraînement avant d'entrer dans la compétition face à la Russie, laissant deviner ce qui pourrait être l'équipe de départ pour cette rencontre.

Louisa Necib, qui souffrait de douleurs au psoas, a participé normalement à la séance. (L'Equipe)










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Jeudi soir, sur la pelouse légèrement bosselée du Nya Parken, un petit stade de 16 700 places ramené à 11 000 à l’occasion de cet Euro féminin, les Françaises ont effectué un dernier galop d’essai avant leur entrée dans la compétition, vendredi (18h00), face à la Russie, 22e nation mondiale au classement FIFA. Sous une douceur printanière, elles ont passé une petite heure sur le terrain, laissant deviner ce qui pourrait être l’équipe de départ face aux joueuses slaves. Un 4-2-3-1 avec Marie-Laure Délie en pointe, Camille Abily derrière, Gaëtane Thiney et Eugénie Le Sommer sur les côtés. Le reste de l’équipe restant très classique avec Bouhaddi dans les buts, Renard et Georges à la charnière encadrées par Boulleau et Franco, et devants elles, Bussaglia et Soubeyrand.

«Je n'aime pas trop parler de nos adversaires. Ça va être interprété et ça leur donne de la force.» À noter que Louisa Necib, qui souffrait de douleurs au psoas, a participé normalement à la séance pour la première depuis son arrivée en Suède. Un peu petit plus tôt, lors de la conférence de presse officielle, Bruno Bini, précautionneux, n’a pas souhaité s’étendre sur son adversaire du soir : «Je n'aime pas trop parler de nos adversaires. Ça va être interprété et ça leur donne de la force. Mais on a fait un travail de professionnel, comme toujours. On a disséqué leurs cinq ou six derniers matches, et on avait un observateur lors de leur dernier match contre la Norvège (victoire 3-2). On a fait notre travail habituel d'observation et de présentation aux joueuses.»

«Les filles doivent aussi être égoïstes»

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Necib a repris normalement



 
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En revanche, le sélectionneur a rappelé une nouvelle fois l’objectif à atteindre lors de cette compétition et ses enjeux : «Si l'un des autres entraîneurs dit qu'il n'est pas là pour gagner, c'est un menteur. Alors comme on n'est pas des menteurs, on le dit : On est là pour gagner. Mais ça ne sert à rien de gueuler partout : «Champion d'Europe ! Champion d'Europe ! Champion d'Europe !» On sait simplement tous et toutes vers quoi on veut aller. Quant au développement du foot féminin, ce n'est pas ça qui fait courir les filles et le staff. On sait que plus on ira loin, plus on donnera une bonne image et plus il y aura de filles qui viendront au foot. Maintenant les filles doivent aussi être égoïstes, jouer pour elles, le groupe et leur palmarès. C'est la seule fois où on leur demande d'être égoïstes !»

Foot Euro (Femmes) Onze de départ sans surprise







Il n'y a pas de surprise dans la composition de départ de l'équipe de France qui affronte la Russie pour son entrée dans l'Euro suédois à 18h00  Délie démarre en pointe, avec Ablily, Le Sommer et Thiney en soutien. Louisa Necib, qui ne s'était pas entraînée de la semaine, sinon jeudi lors de la dernière séance, en raison de douleurs au psoas, a bien pris place sur le banc. 

Le onze de départ
Bouhaddi - Franco, Georges, Renard, Boulleau - Bussaglia, Soubeyrand (cap.) - Le Sommer, Abily, Thiney - Délie.

France
21e M.Delie
32e M.Delie
67e Le Sommer
0

0



Russie
84e E.Morozova


[b class="tabt"]Tirs au but[/b]
 









90+4
 
Face à une timide équipe de Russie, la France s'impose sans trembler pour ses débuts dans l'Euro (3-1). Delie avait lancé les Bleues avec un doublé dans le premier acte, avant un troisième but signé Le Sommer. Morozova a réduit le score pour les Russes.

Euro 2013 (D): Les Bleues dominent la Russie

L’équipe de France féminine de football a débuté le championnat d’Europe par une victoire - la première depuis le début de la compétition - face à la Russie vendredi à Norrköping (3-1). Marie-Laure Delie a inscrit un doublé en première mi-temps (21e, 32e), et Eugénie Le Sommer le troisième but après l’heure de jeu (67e), avant la réduction de l’écart signée Elena Morozova (84e). Les Bleues seront opposées à l’Espagne lundi, à 20h30, pour leur deuxième match au sein de ce Groupe C.

Football féminin: Euro-2013, les Bleues battent la Russie 3-1
12/07/2013,

Avec son doublé, Marie-Laure Delie, nouvelle recrue du Paris SG, a réglé la question de l'inefficacité offensive des Bleues. (AFP)
L'équipe de France féminine a parfaitement réussi ses débuts à l'Euro-2013 en battant logiquement la Russie 3-1 vendredi à Norrköping, où les Bleues de Marie-Laure Delie, auteure d'un doublé, ont aussi rassuré sur leur capacités offensives.
Quinze ans après l'inoubliable 12 juillet 1998 des Bleus, l'équipe de France féminine est passée tout près de s'offrir son propre 3-0, mais un petit raté de Renard en fin de match a permis aux Russes de revenir à 3-1 grâce à Morozova (84). Même s'il est à relativiser compte tenu du niveau vraiment moyen de la sélection russe, le succès français (le premier enregistré par une nation dans la compétition après quatre matches nuls) reste un premier message envoyé aux autres équipes de cet Euro.
Une efficacité offensive retrouvée



Alors que les autres favorites, la Suède et l'Allemagne, ont été accrochées pour leurs débuts et ont déjà laissé filer des points, la sélection de Bruno Bini a elle été sérieuse et appliquée dans le petit stade de Norrköping, où moins de 3.000 spectateurs étaient présents. Avec son doublé net et sans bavure, Marie-Laure Delie, nouvelle recrue du Paris SG, a également réglé pour l'heure la question de l'inefficacité offensive des Bleues, qui a un peu parasité la fin de leur préparation.
Objectif : championnes d'Europe pour les bleues
La suite - lundi contre l'Espagne et jeudi contre l'Angleterre - sera plus difficile, bien sûr, car la Russie du tonitruant Serguei Lavrentiev est apparue par moments totalement dépassée. C'était dû à sa propre faiblesse, mais aussi et surtout au sérieux des Bleues, notamment au milieu de terrain, où le triangle Bussaglia-Soubeyrand-Abily a été impeccable. Les Françaises ont beaucoup dit depuis un mois qu'elles voulaient être championnes d'Europe. Sans être tout le temps géniales et malgré quelques hésitations défensives en fin de match, elles ont montré vendredi qu'elles avaient sans doute les moyens de cette grande ambition. 
Euro-2013 féminin. Groupe C. Première journée A Norrköping (Idrottsparken), France bat Russie 3 à 1 (mi-temps: 2-0)
Temps: superbe Terrain: bon Spectateurs: 2.980 
Buts:
France: Delie (21, 32), Le Sommer (67)
Russie: Morozova (84) 

Euro (Femmes) Bini : «Ne pas s'enflammer»
L'efficacité des Bleues contre la Russie (3-1) a plu à Bruno Bini, le sélectionneur trouvant même dans le but concédé en fin de match «un mal pour un bien». «Ça permet de ne pas s'enflammer.»

«L'essentiel ce n'est pas d'être le premier à gagner, mais le dernier.» (AFP)










«Bruno Bini, est-ce le démarrage que vous attendiez ?
Les dix premières minutes, les filles étaient un peu tendues. Mais c’est normal, ça faisait tellement longtemps qu’elles attendaient ce match. Et puis le niveau du football féminin est vraiment en train de s’égaliser. Avant, il y avait l’Allemagne au-dessus, et puis un petit peloton derrière. Là, tout le monde peut battre tout le monde. On l’a vu sur les premiers matches. Sinon je suis satisfait des trois points, mais aussi des trois buts marqués et quels buts ! Le premier est une action individuelle et les deux autres de la belle ouvrage. Ceux qui nous suivent doivent se souvenir de quelques séquences d’entraînement. J’ai aussi aimé la lucidité affichée dans l’équipe. On était bien en place. Mais je reste persuadé, et je l’ai dit aux filles à la mi-temps, que même si le match s’est joué sur la technique, on peut-être encore être plus performante techniquement.

«Je me suis tourné vers mes adjoints et je leur ai dit "deux occas', deux buts. C'est nouveau !"» Votre ratio occasions / buts marqués s’est sacrément amélioré sur ce match. Est-ce la principale satisfaction de la soirée ?
 On attendait d’abord de gagner ce match. Après bien sur que je suis satisfait de notre efficacité. Après le deuxième but, je me suis retourné vers mes adjoints et je leur ai dit?: "deux occases, deux buts. C’est nouveau?!" Mais vous ne m’avez jamais entendu dire du mal de mes attaquantes. Parce que c’est tellement dur. Mais elles ont fait le dos rond. Elles ont bossé et elles ont eu leur récompense.

Le but concédé "bêtement" vous contrarie-t-il ?
Je préfère toujours positiver. C’est un mal pour un bien. Ça permet de mettre tout le monde en alerte. Si à 3-0 on déroule pour gagner 4-0, il y a un risque de se relâcher. Là, on garde bien les pieds sur terre. D’ailleurs je ne pense pas que Wendie (Renard) rate son contrôle. Je pense plutôt que c’est une erreur de surface de contact. Une faute pareille d’une telle joueuse, cela n’est même pas imaginable. Mais c’est une petite erreur que l’on paye cash. Un avertissement sans gros frais qui va nous servir.

«Ce n'est que le premier match. Donc on ne s'enflamme pas, même si c'est toujours mieux de commencer par une victoire.» N’auriez-vous pas souhaité un peu plus d’adversité pour rentrer un peu plus fort dans le vif du sujet comme ce fut le cas pour la Suède et l’Allemagne ?
Je joue contre qui on me dit de jouer. J’aurais bien joué contre le Luxembourg, mais elles ne sont pas qualifiées. Cette équipe russe a gagné en Norvège 3-2. Donc elle a un peu de potentiel. Après on les a faites courir. On les a laissées jouer dans leur base. De temps en temps on est allé les chercher. Mais ce n’est que le premier match. Donc on ne s’enflamme pas, même si c’est toujours mieux de commencer par une victoire.»

Bleues : Quartier libre et finale au programme
Au lendemain de leur entrée convaincante dans le championnat d'Europe face à la Russie (3-1), les joueuses de l'équipe de France ont, samedi après-midi, le droit à un quartier libre.

Amandine Henry a participé normalement à la séance. (L'Equipe)










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Intense matinée pour les remplaçantes du match contre la Russie remporté vendredi (3-1) sur la pelouse du Nya Parken. Dans leur petit stade d’entraînement niché dans la zone commerciale de Norrköping, et devant une vingtaine de supporters français, les Bleues ont démarré l’entraînement par quelques foulées avec un parcours balisé à effectuer balle au pied. Puis elles ont encore une fois travaillé devant le but avec des séries de centres et de frappes enchaînées à intensité maximale.

La séance s’est terminée par une petite opposition à un rythme élevé. Comme l’avait annoncé Bruno Bini la veille, la milieu de terrain Amandine Henry a effectué normalement l’intégralité de la séance. Le reste de l’équipe est resté à la Villa Fridhem pour procéder à quelques soins en piscine et sur les tables de massage.

Derrière les Bleuets
Le midi, l’ensemble du groupe avait quartier libre afin d’aller déjeuner en ville et, pour certaines, rejoindre de la famille et des proches. Ce samedi soir, le dîner a été avancé à 19h00 afin que l’ensemble de la délégation puisse être à l’heure devant son poste et suivre la finale de la Coupe du monde des U20 entre la France et l’Uruguay.

Une compo en suspens
Face à des Espagnoles imprévisibles, l'encadrement français n'a pas encore tranché entre les différentes options qui s'offrent pour le 2e match des Bleues à l'Euro, lundi (20h30).

Bruno Bini décidera de son onze de départ à quelques heures du match. (AFP)










Dimanche soir, au cours d’une conférence de presse largement dispensable, Bruno Bini avait averti qu’il n’y aurait pas de mise en place et donc peu d’indices à glaner pendant l’entraînement quant à la composition de l’équipe de France qui affrontera l’Espagne au Nya Parken de Norrköping. Dans une atmosphère poisseuse, les Françaises ont cependant affiché une belle humeur, lors des petits jeux avec ballon qui ont ouvert la séance. Ensuite elles se sont astreintes à des séries de courses avant de terminer par une opposition sur demi terrain ou s’affrontaient deux équipes mixtes.

A la question de savoir s’il souhaitait tout de même effectuer des changements ou des ajustements par rapport à l’équipe victorieuse face à la Russie (3-1), vendredi dernier, le sélectionneur est resté sibyllin : «Les 23 joueuses de la délégation sont aptes à jouer. Il faut qu'on revoit certaines choses, que je consulte mes cadres. Et puis c'est bien de casser la routine.»

Un adversaire en progrès constant
En cas de victoire sur les Espagnoles, les Françaises seraient d’ores et déjà qualifiées pour les quarts de finale. Pour cela, il faudra s’imposer face à une équipe, 18e au classement FIFA, mais en progrès constant et, en dépit de quelques lacunes défensives, qui pratique un football similaire à celui de la grande sélection masculine double championne d’Europe (2008 et 2012) et championne du monde en titre (2010). De leur côté, si les Françaises affichent la même efficacité que face aux Russes et commencent à monter en puissance physiquement, comme il semble que cela soit programmé, elles devraient passer l’obstacle.

Les Bleues valident leur ticket pour les quarts
Publié le 16/07/2013 à 03:49
football. Euro féminin. Les Françaises ont dominé hier les Espagnoles (1-0) et accèdent aux phases finales.

Wendie Renard, à gauche, a fait le plus dur./ Photo AFP



Ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Françaises. Heureusement, Wendie Renard leur a facilité la tâche en ouvrant le score dès les premières minutes d’une tête limpide (0-1, 5e) sur un corner de sa partenaire en club, Necib. La sérénité était d’apparat. La menace espagnole n’a cessé de faire frissonner le banc français. Avec notamment quelques situations de flottements où Adriana rodait (19) et une sortie hasardeuse de Sarah Bouhaddi (21). Thiney sur une balle de récupération pouvait tuer le match, sa frappe manquait de piquant (32). Et Adriana, encore, menaçait les cages bleues après la reprise. Les Bleues sortaient du brouillard et entrevoyaient la porte des quarts. Le tout, l’esprit tranquille, puisqu’elles sont assurées du coup de garder la première place du groupe, ce qui leur permettra d’éviter la Suède et l’Allemagne, les deux autres favorites de la compétition.
HIER
Angleterre - Russie 1-1
Classement : 1. France 6 pts ; 2. Espagne : 3 ; Angleterre 1 ; 4. Russie 1.
Les deux premiers de chaque groupe et les deux meilleurs troisièmes sont qualifiés pour les quarts de finale.
espagne 0 - france 1
MT : 0-1. à Norrköping (Suède), stade Norrköpings Idrottsparken. 5 068 spectateurs. Arbitrage de Mme Carina Vitulano (ITA).
Pour la France : Renard (5).
ESPAGNE : Tirapu - Torrejon, Diéguez, Paredes, Ibarra - Sandra (cap.) (Erika, 85), Meseguer - Adriana (Putellas, 78), Hermoso, Sonia (Losada, 78) - Boquete. Entraîneur : Ignacio QUEREDA.
FRANCE : Bouhaddi - Franco, Georges, Renard, Boulleau - Soubeyrand (cap.) (Thomis, 46), Bussaglia - Abily, Necib (Le Sommer, 63), Thiney - Delie. Entraîneur : Bruno BINI.
La Dépêche du Midi

Foot/Euros dames : les Bleues en quarts de finale
Midilibre.fr
15/07/2013, 22 h 17 | Mis à jour le 15/07/2013, 23 h 08



2 réactions



C'est Wendy Renard, en reprenant victorieusement de la tête un corner, qui a donné la victoire à l'équipe de France face à l'Espagne. (AFP)
Lors de la deuxième journée du premier tour, la France a assuré sa qualification grâce à sa victoire face à l'Espagne (1-0).
L'équipe de France féminine jouera les quarts de finale du championnat d'Europe qui se déroule actuellement en Suède. Elle a validé son billet grâce à sa victoire sur l'Espagne acquise sur un but de Wendy Renard après cinq minutes de jeu. La sélection de Bruno Bini a même assuré la première place de son groupe avant l'ultime match du premier tour qu'elle jouera jeudi face à l'Angleterre.

es Bleues valident leur ticket pour les quarts
Publié le 16/07/2013 à 03:49, Mis à jour le 16/07/2013 à 08:24 | 1
football. Euro féminin. Les Françaises ont dominé hier les Espagnoles (1-0) et accèdent aux phases finales.

Wendie Renard, à gauche, a fait le plus dur./ Photo AFP



Ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Françaises. Heureusement, Wendie Renard leur a facilité la tâche en ouvrant le score dès les premières minutes d’une tête limpide (0-1, 5e) sur un corner de sa partenaire en club, Necib. La sérénité était d’apparat. La menace espagnole n’a cessé de faire frissonner le banc français. Avec notamment quelques situations de flottements où Adriana rodait (19) et une sortie hasardeuse de Sarah Bouhaddi (21). Thiney sur une balle de récupération pouvait tuer le match, sa frappe manquait de piquant (32). Et Adriana, encore, menaçait les cages bleues après la reprise. Les Bleues sortaient du brouillard et entrevoyaient la porte des quarts. Le tout, l’esprit tranquille, puisqu’elles sont assurées du coup de garder la première place du groupe, ce qui leur permettra d’éviter la Suède et l’Allemagne, les deux autres favorites de la compétition.
HIER
Angleterre - Russie 1-1
Classement : 1. France 6 pts ; 2. Espagne : 3 ; Angleterre 1 ; 4. Russie 1.
Les deux premiers de chaque groupe et les deux meilleurs troisièmes sont qualifiés pour les quarts de finale.
espagne 0 - france 1
MT : 0-1. à Norrköping (Suède), stade Norrköpings Idrottsparken. 5 068 spectateurs. Arbitrage de Mme Carina Vitulano (ITA).
Pour la France : Renard (5).
ESPAGNE : Tirapu - Torrejon, Diéguez, Paredes, Ibarra - Sandra (cap.) (Erika, 85), Meseguer - Adriana (Putellas, 78), Hermoso, Sonia (Losada, 78) - Boquete. Entraîneur : Ignacio QUEREDA.
FRANCE : Bouhaddi - Franco, Georges, Renard, Boulleau - Soubeyrand (cap.) (Thomis, 46), Bussaglia - Abily, Necib (Le Sommer, 63), Thiney - Delie. Entraîneur : Bruno BINI.
La Dépêche du Midi

Le jour des coiffeuses
Publié le 18/07/2013 à 03:49
football. Euro dames en Suède. La France, déjà qualifiée, contre l'Angleterre ce soir (20h30).

Eugénie Le Sommer et Viviane Asseyi décontractes./ Photo AFP



Après avoir souffert contre l’Espagne (1-0), les Bleues peuvent jouer sans pression. Avec six points en deux matches et un niveau de jeu satisfaisant, elles ont obtenu le droit de poursuivre leur séjour suédois avec un maximum de confort.
Premier point positif pour le sélectionneur Bruno Bini : il va pouvoir gérer son effectif. Même s’il n’a pour l’instant donné aucune indication, Bini pourrait mettre au repos certaines cadres (Abily, Soubeyrand, Thiney) et donner du temps de jeu à des remplaçantes comme Catala ou Houara ou à la revenante Henry.
a assuré mardi Camille Abily, milieu de terrain de Lyon et des Bleues. Ce soir, les calculettes seront de sortie, puisqu’il existe un soupçon d’enjeu.
«Elles vont être mortes de faim»
En effet, sortent des phases de poules les premiers de chaque groupe et les deux meilleures troisièmes. Si elles battent l’Angleterre, elles augmenteraient en effet la probabilité d’un quart de finale contre le Danemark (3e du groupe A), qui en dehors de son nul initial contre la Suède (1-1) n’a guère impressionné.
L’Angleterre non plus n’a pas brillé, avec une défaite contre l’Espagne (3-2) et un nul in extremis contre la Russie (1-1) qui lui a permis de rester en vie dans cet Euro.
«Je me méfie de ces équipes qui ont l’air à moitié finies et qui terminent en gagnant le tournoi. Elles vont être mortes de faim », a lâché le sélectionneur hier. En 2009, les Anglaises s’étaient ainsi hissées en finale du tournoi en profitant d’un tableau en or après être sorties de poules dans la douleur, en tant que meilleures troisièmes. Un scénario que les Françaises ne souhaitent pas vraiment voir se réaliser à nouveau.
Ce soir sur Eurosport et W9 à20 h 30.

Elles ne lâcheront rien
Qualifiées en quart, les Bleues auraient l'opportunité de lever le pied contre l'Angleterre ce soir (20h30) ou de faire tourner en conséquence. Mais l'objectif fixé par Bruno Bini a été clair. La victoire et puis c'est tout.

         

 
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Elles-ne-lacheront-rien/386631

L’équipe de France affronte l’Angleterre, ce jeudi soir, dans le petit stade de Linköping (7 200 places). Un match pour du beurre, puisque les Bleues sont déjà qualifiées pour les quarts de finale, mais dont l’issue désignera leur adversaire soit en fonction du d’Espagne-Russie, soit à l’issue d’un tirage au sort, si le meilleur troisième du Groupe C se retrouve à égalité avec le meilleur troisième du groupe A, à savoir le Danemark (2 points). En dépit d’un confort de travail certain, Bruno Bini n’a pas laissé retomber la pression, loin de là : « On a un profond respect pour la compétition et pour le jeu. Quatre cent personnes sont venues de France, elles ont aussi le droit au respect. Après, j’aurais des choix à faire et une équipe en fonction de plusieurs paramètres. » Ce match 3 sans enjeu, d’ordinaire réservé aux coiffeuses (ou coiffeurs dans les compétitions masculines), comprenez aux réservistes afin de les garder mobilisées et dans le rythme pour la compétition, ne leur ai finalement pas promis. Le sélectionneur a d’ailleurs considérablement brouillé les cartes, mercredi lors de la mise en place. « Aujourd’hui, les 23 joueuses peuvent débuter le match. C’est nouveau par rapport à il y a trois jours... », a glissé une fois de plus dans un trait d’ironie, l’entraîneur tricolore.

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La milieu de terrain Camille Abily, invitée à ses côtés en conférence de presse, a cependant rappelé la nécessité de clore la phase de groupe sur un succès : « France - Angleterre fait forcément envie tout le monde. Après c’est Bruno qui décidera, parce qu’il faut aussi penser à la suite. Nous sommes toutes des compétitrices et nous aurons toutes envie de gagner. C’est une bonne équipe. Elle est vice-championne d’Europe en titre. Il faut le rappeler. Il est certain que je ne m’attendais pas à cela comme résultat de leur part. Mais cela démontre avant tout que les autres équipes progressent aussi. » Face à l’Espagne (1-0), les Bleues s’étaient retrouvées en difficulté dans leur animation offensive, notamment en première mi-temps où Bini avait volontairement renforcé son milieu de terrain, mais s’était privé de vitesse dans les couloirs. En seconde, il avait ensuite fait évoluer son système vers un 4-2-3-1 plus traditionnel, en plaçant Gaëtane Thiney en position de numéro dix et en faisant rentrer ses deux flèches Le Sommer et Thomis. Même si l’équipe de France n’était pas parvenue à trouver la faille pour inscrire un second but, le jeu s’était alors éclairé.

Nécib pourrait honorer sa 100e cap

Ce soir face aux Anglaises, il pourrait se permettre de laisser reposer quelques cadres éprouvées par une saison longue, mais conserver une ossature de titulaire afin de garder le rythme et peaufiner ses automatismes. En dedans il y a trois jours, mais relevant de blessure, Louisa Nécib pourrait se voir confier à nouveau la conduite du jeu et ainsi honorer sa 100e cap. L’interrogation principale entoure la titularisation ou non d’Amandine Henry, milieu de terrain de l’OL, considérée comme l’une des meilleures joueuses d’Europe à son poste, et qui est enfin apte à jouer après avoir soigné une vilaine blessure à la cuisse droite. Mais quelle que soit l’équipe alignée ce soir, l’objectif sera le même : Un sans faute sur la première phase à valeur d’avertissement pour les autres concurrentes.

Euro (Femmes) Thiney : «Encore du boulot»
Malgré la belle victoire contre l'Angleterre, les joueuses de l'équipe de France refusent de s'enflammer, alors qu'un quart de finale contre le Danemark se profile.

Gaëtane Thiney a été très active contre l'Angleterre. (L'Equipe)










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Gaëtane Thiney (milieu de l’équipe de France) : «Il y a encore du boulot, des choses à améliorer. En même temps, il faut profiter de cette victoire parce que ce n’est pas tous les jours que tu bats l’Angleterre 3-0. Après il faut rester humbles et sérieuses jusqu’au bout. Et surtout bien récupérer. Un quart de finale c’est autre chose. Ça se joue sur un match. Il faut faire attention. Restons sereines et profitons de cette belle victoire et dès demain on se concentrera sur l’objectif suivant. Le Danemark est une équipe qui a donné beaucoup de fil à retordre à la Suède. Elles avaient une assez bonne qualité dans le jeu. J’avais été impressionnée, donc attention.»

Amandine Henry (milieu de l’équipe de France) : «Je faisais mon retour après cette longue blessure (déchirure de la cuisse droite). On gagne 3-0 et d’une belle manière. Je ne pouvais pas rêver mieux. J’ai aussi ressenti beaucoup de fierté à représenter mon pays. Malgré tout, j’ai essayé de faire abstraction de tout cela, parce que j’avais déjà beaucoup de pression. J’ai joué, je me suis lâchée. Après on a un groupe de qualité avec le potentiel et les joueuses pour aller jusqu’au bout. Mais on ne va pas s’enflammer non plus. On va faire notre petit chemin tranquillement. Le Danemark ça restera physique, mais c’est à nous d’imposer notre jeu. On n’a pas l’habitude de courir après le ballon. Notre spécificité c’est la technique.»


Louisa Nécib (milieu de l’équipe de France, sur sa 100e sélection) : «Je suis à l’image de l’équipe. Quand elle prend du plaisir et joue bien, personnellement je me régale aussi. Que ce soit moi où elle, on est ravie. Quant à ma 100e sélection, quand on est joueuse, on ne pense pas à ça. J’étais simplement contente de gagner le match. A la fin du match, les filles m’ont demandé d’aller au milieu du cercle pour effectuer une petite danse, mais il n’y en a pas eu (sourire)... Maintenant, on démarre une autre compétition avec les matches à élimination directe.»

Sandrine Soubeyrand (capitaine de l’équipe de France, sur l’Allemagne qu’elles ne retrouveront potentiellement pas avant la finale) : «Un mal pour un bien peut-être pas, parce qu’il ne faudrait pas se dire que les autres adversaires sont moins fortes. L’Allemagne a la prétention de remporter le titre, mais dans une compétition, il y a un peu de hasard au tirage, un peu de chance dans les résultats. Peut-être que c’est un avantage de ne pas les affronter en demi-finale, mais on n’y prend pas garde, on fait notre bonhomme de chemin, sans penser aux adversaires potentiels. Après, de toute façon, si on veut être championnes, il faudra battre tout le monde.»
[b class="edito_auteur"]Propos recueillis par Renaud BOUREL avec Nicolas MIDAVAINE, à Linköping[/b]

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3
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France
9eE.Le Sommer
62eL.Necib
64eW.Renard

Angleterre



Voir le film du match
http://medias.lequipe.fr/img-stade:football-jpg/stade//0-665-0-80/

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Infos
Equipe de France Féminine

 
15/07 : Espagne 0-1 France 18/07 : France 3-0 Angleterre 22/07 : France - Danemark



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Bini : «On est satisfait»
Bruno Bini, le sélectionneur de l'équipe de France, a fait part de sa satisfaction après la victoire des Bleues contre l'Angleterre (3-0).

Bruno Bini est content de la victoire des Bleues. (L'Equipe)










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Bruno Bini (sélectionneur de l’équipe de France) : «On est satisfait. Déjà parce qu’il y a la victoire et des buts. Nous avons fait comme nous avions dit que nous ferions. Nous avons respecté le jeu et de quelle manière ! On n’a rien lâché parce qu’on est venu là pour gagner des matches. Le premier match a donné ton de la compétition et j’ai dit aux joueuses que ce troisième allait donner le ton de la compétition qui arrive. Je remarque aussi que quand les autres joueuses rentrent, c’est du pareil au même.

Ce qui ne va pas me faciliter la tâche mais je l’ai déjà dit, ce sont des problèmes de riches. On avait décidé de laisser volontairement au repos Marie-Laure (Delie) et Laura (Georges). L’histoire des grosses compétitions nous a appris que comme Laura donne elle a parfois coup de mou sur le match 5 ou 6. Et c’est un peu pareil pour Marie-Laure, qui joue beaucoup sur sa puissance. Amandine (Henry) a fait un premier match très courageux, mais elle a peiné à la fin, donc je ne voulais pas la mettre en difficulté.»