OM FEMININES / D2 JOUEUSES ET COACHS

D2 féminine - Groupe  - 10e journée
Stade Guillaume-Warmuz, OM bat Blanzy 3 à 0. Mi-temps : 3-0X.
Arbitre : M. Thomas Oivier assisté de Mme Catherine Aurousseau et M. Giuseppe Spadola.
Délégué : Franck Moscato.
Buts - OM : Cousin (13), Rubio (31), Roffe-Vidal (41).
Avertissements - OM : Cousin (75).
Blanzy : Tain - Munot (Morin, 86), Conte, Laugerette, Laroche - Puzenat – Majri (Labrut, 58), Bonney - Ravet (cap) - Soufi, PintoX.
Entraîneur : Robert Creuzet.
OM : Hatchi - Montagna, Roffe-Vidal, Pelloux, M’Bassdijé - Rubio (cap, Perrin, 87), Marcilly - Ben Abdelghani (C. Abou-Deraa, 71), Pourquies (L. Abou-Deraa, 65), Vallet - Cousin.
Entraîneur : Christophe Parra.

Tout au long de la semaine, dans la préparation de ce déplacement, jamais le terme «dernier» n’a été accolé à l’équipe de Blanzy. L’une des clés de la préparation pour éviter au groupe olympien de divaguer sur le terrain.
Lors de la causerie, d’avant-match, Christophe Parra est allé plus loin. Il a demandé à ses filles de prendre le classement, de le retourner et de lui dire quelle était la place de l’adversaire du jour. «Premières», ont lancé en chœur les Olympiennes.
«Comportez-vous alors comme un match de haut de tableau !» 
Les Olympiennes ont fait le job. Avec sérieux, dans des conditions difficiles en raison d’un terrain cabossé, ne favorisant pas les échanges courts et rapides. L’idée était de tuer le match vite, très vite. Elles ont atteint cet objectif en ouvrant le score sur une ouverture d’Hadia Ben Abdelghani, lançant Pauline Cousin dans le dos de la défense blanzynoise. Léa Rubio a assuré, à la demi-heure, d’une frappe lointaine relâchée dans ses buts par Tain. Laure Roffe-Vidal a placé une ête finale juste avant la pause sur un corner de Léa Rubio.
3 à 0 à la pause, sans jamais être mises en danger, en essayant de produire du jeu sur un terrain non prédisposé à cette ambition, la journée était déjà bien remplie. Les Olympiennes étaient présentes dans les duels, tentaient de gommer les incertitudes des rebonds du ballon. Comme leurs adversaires, reconnaissons-le, elles ont eu du mérite d’évoluer sur un tel revêtement, mais cela appartient au football : tout se mérite, face à des adversaires compensant les limites techniques par la détermination et la générosité. L'investissement olympien a été récompensé au terme d’une première mi-temps parfaitement maîtrisée tactiquement et stratégiquement.
Elles ont redonné le sourire à leur staff, ont été solidaires quand la situation l’a exigé, ont accompli les efforts ensemble.
Plus statiques après le repos, plus gestionnaires, elles ont reculé sans subir, sans être mises hors de position. Durant tout le week-end, elles ont surtout eu envie de donner un deuxième élan à leur vie commune en retrouvant une rigueur inconstante. Elles ont surtout validé le travail du staff dans le courant des derniers jours. Une victoire d’équipe. Cela leur colle mieux à la peau…

D2 féminine - Groupe C - 12e journée