MONTPELLIER HERAULT S C // JOUEURS ET STAFF

il devrait etre titulaire ... quoique

L1 - 2e j. - Les équipes probables
Dimitri Payet et Ludovic Obraniak sont en balance
pour débuter avec Lille contre Montpellier.
LILLE : Landreau - Debuchy, Basa, Chedjou, Béria - Balmont, Mavuba (cap), Pedretti - Hazard, Sow, Payet (ou Obraniak).

MONTPELLIER : Pionnier - Bocaly, Yanga-Mbiwa, Hilton, Bédimo - Pitau (cap), Belhanda, Estrada - Dernis, Giroud, Utaka.

HILTON TITULAIRE

Un grand Pionnier,
une défense et un bloc solides voire rugueux et un maximum de réalisme et d'opportunisme offensif


. Le scénario est presque idéal avec trois arrêts décisifs de Laurent (Pionnier).
Il a fait un super match.» En l'absence de Jourdren, blessé aux côtes, le portier sudiste a été l'homme de la rencontre. Mais il a refusé de s'enflammer, attendant la suite avec sérénité : «Je suis déjà redescendu», sourit-il. «Je sais quel est mon poste. J'ai assez de maturité.»

René Girard a annoncé lors du point presse d'avant match que Geoffrey Jourdren et Abdé El Kaoutari seraient forfaits pour la rencontre à Lille. Laurent Pionnier devrait donc garder les buts Pailladins dans le Nord. En défense centrale, Vitorino Hilton pourrait faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs, El Kaoutari étant revenu blessé du Maroc

Montpellier/Pionnier : « Rester lucide »


Radieux en se réveillant lundi matin au lendemain de la victoire des Montpelliérains à Lille (1-0), Laurent Pionnier sait que même si tout a réussi à son équipe sur ces deux premiers matchs, tout peut également très vite basculer.



Laurent Pionnier, comment se sent-on au lendemain d’une victoire sur la pelouse du champion de France ?

C’est vraiment le bonheur qui prédomine ce matin. Maintenant, tout n’a pas été tout bon pour nous sur ce match-là. Il faut être lucide, Lille n’aurait pas démérité non plus sur ce genre de rencontre. C’est bien pour nous d’avoir gagné sur la pelouse de Lille, le champion de France en titre, mais ils ont eu pas mal d’occasions aussi. Maintenant, tout le monde n’ira pas gagner là-bas, c’est sûr. Ce qui me dérange ? Nous avons fait une entame un peu timide, et il ne faut pas dénigrer cette équipe de Lille qui pratique à mes yeux l’un des plus beaux football de France. Nous avons su faire le dos rond car, quand ils nous ont attaqués, ça a été un peu dur et il a fallu un gros match de la défense. Mais ils ont quand même fait un bon match dans le jeu. Et s’ils refont ce genre de match, ils gagneront plus souvent qu’ils ne perdront. C’est certain.

Mais comme face à Auxerre, Montpellier a encore montré des signes très prometteurs dès ce début de saison ?
Oui, c’est sûr. Ce sont de toute façon des choses sur lesquelles il faut que l’on s’appuie et sur lesquelles on s’appuyait déjà les saisons passées. A savoir une bonne solidité défensive. Car après, on sait que sur quelques occasions, même si nous n’en avons que très peu, nos attaquants peuvent mettre le ballon au fond. Ce qui a été le cas hier soir (dimanche soir). Nous avons un jeu qui nous oblige à avoir une assise défensive vraiment très importante pour pouvoir développer ce jeu. Après, devant, nous avons des attaquants très adroits, donc tout est possible. Et sur une des rares occasions qu’a eues « Olive » (Giroud) hier, il l’a mise au fond. Quand tu es solide derrière et que tu maintiens le score nul, tu peux commencer à espérer, et les autres commencer à gamberger.

Montpellier attend-il encore beaucoup cette saison du mix entre jeunes et anciens ?
Oui, c’est même une des clés de la réussite du groupe. La victoire hier soir est celle de tout un groupe. Contre Auxerre, il y avait quelques joueurs en moins. Il y en avait d’autres qui ont été mieux hier soir ainsi que d’autres qui sortiront encore et d’autres qui arriveront. C’est ce qui fait notre force jusqu’à maintenant : nous avons un groupe qui vit bien et est très soudé. Nous savons pertinemment que certains peuvent jouer certains matchs, d’autres non, et que cet amalgame entre jeunes et anciens doit fonctionner. Nous avons eu la chance que le groupe n’évolue pas trop à, l’intersaison, puisque nous avons perdu un joueur et en avons retrouvé deux (ndlr : Hilton et Bedimo sont arrivés, Spahic est parti). Nous essayons de nous appuyer sur ce qui a fait notre force ces deux dernières années. Nous connaissons l’importance pour nous de bien débuter la saison.

Nous avons réussi à le faire les deux dernières années, et c’est ce que nous voulions faire de suite, car bien commencer évite de trop se mettre la pression sur l’arrière du peloton. C’était déjà important de gagner contre Auxerre pour pouvoir aller à Lille avec un peu plus de sérénité, car on connaît la qualité de cette équipe. Donc avoir gagné là-bas, c’est bien. Maintenant, il ne faut pas gâcher notre début de saison en croyant que c’est arrivé, et en étant moins bon contre Rennes. Ça n’arrivera pas tout seul. Il faudra y mettre l’envie et le contenu des deux premiers matchs.

MHSC : Ligali-Pionnier, les remparts
Posté le 15 août 2011 |
un sur eurosport à 22 h
l'autre sur Canal à 21 h

on peut feliciter l'entraineur des gardiens de montpellier ce sont des herault

Le jeune gardien Jonathan Ligali s’est qualifié ce dimanche soir avec l’équipe de France des moins de 20 ans pour une demi-finale mondiale en Colombie. Le troisième gardien de Montpellier n’était pas prévu au départ pour être titulaire mais le destin en a voulu autrement.

Hier soir, les Bleuets ont vaincu le Nigéria après prolongation (3-2) avant de défier le Portugal pour une place en finale de Coupe du Monde ! Après la prestation hors catégorie de Laurent Pionnier également hier soir sur Canal + chez le champion de France en titre (victoire sur Lille 0-1 sur un but de Giroud, le MHSC est 2e de L1 avec deux victoires en deux matches!), la doublure de Geoffrey Jourdren dans l’élite, on peut affirmer sans se mouiller que le club héraultais sait préserver ses cages contre vents et marées…

Interrogé par Hervé Mathoux dans le débriefing de la chaîne cryptée, Laurent Pionnier a pu s’exprimer devant les caméras, peu habitué à pareille fête ! Le natif de Bagnols/Cèze, qui avait débuté à Alès pour rejoindre le MHSC à 15 ans, a le talent pour gagner ses galons de gardien numéro 1, qu’il porte dans le dos…

Un vrai petit paradis en enfer

L’horloge du stade affichait alors la 70e minute lorsque Olivier Giroud réussissait le geste parfait...
L’horloge du stade affichait alors la 70e minute lorsque Olivier Giroud réussissait le geste parfait... (Photo FRANCK VALENTIN)

Et Montpellier est encore là ! Comme chaque été, lorsque le soleil brille et que les filles sont bronzées. Oui, le MHSC va encore faire parler de lui au mois d’août, cette période décidément bénie depuis que le club a rejoint l’élite et ses grosses écuries.

Gagner à Lille, sur la pelouse du tout nouveau et tout beau champion de France en titre, ils ne seront certainement pas nombreux à pouvoir s’en vanter d’ici le mois de mai. Comme ils ne seront probablement pas légion non plus à terminer un match face au Losc sans encaisser le moindre but.

Bon, nous direz-vous, tous les gardiens de Ligue 1 n’ont pas la qualité de Laurent Pionnier, l’habituelle doublure de Geoffrey Jourdren. Quel match ! Sept, huit, peut-être neuf arrêts déterminants ! Dans les pieds ou sur des frappes lointaines, le natif de Bagnols a plané sur la rencontre et bluffé son entraîneur. "Il a fait un match exceptionnel", a réagi René Girard à chaud.

À froid, l’entraîneur du MHSC sera probablement tout aussi dithyrambique. Et sans vouloir présager de la semaine à venir, il pourrait même avoir quelques maux de tête à l’heure de composer l’équipe qui recevra Rennes, dimanche prochain. Surtout si Jourdren est totalement rétabli...

Nous n’en sommes pas encore là, évidemment. Et à chaque soir suffit sa peine. Et son bonheur ! Celui d’avoir réussi une prestation solide et réaliste face à une équipe lilloise annoncée en rodage. En rodage ? Certainement pas. Car même s’ils furent moins véloces dans les vingt dernières minutes, les équipiers de l’exceptionnel Eden Hazard (quel talent !) portèrent un danger permanent devant le but montpelliérain.

Sans la malchance d’Utaka, le MHSC serait même leader du championnat, ce matin

Mais le MHSC adore souffrir pour être beau. Recroquevillés durant une demi-heure, harcelés, Vitorino Hilton, impeccable pour ses débuts, et ses équipiers surent faire le dos rond et planter la bonne banderille au bon moment.

L’horloge du stade affichait alors la 70e minute et sur un ballon parfait de Jamel Saihi, préféré à Pitau à la récupération, Olivier Giroud réussissait le geste parfait : contrôle et frappe au-dessus de Landreau. Et le tout avec une classe et une élégance incroyables.

Sans l’insupportable malchance d’Utaka, qui frappait le poteau de Landreau sur un raid solitaire, le MHSC serait même leader du championnat, ce matin. Il se satisfera d’une anecdotique deuxième place, à un petit but seulement du Toulouse FC.

L’essentiel est évidemment ailleurs. Dans cette capacité à prendre les points lorsque les autres cherchent encore des... points de repère. "Ce qui est pris n’est plus à prendre", philosophera même René Girard en salle de presse.

Face à Rennes, dimanche à La Mosson, il conviendra de ne pas oublier cette nouvelle devise du club. Le soleil n’a peut-être pas fini de briller sur Montpellier...

Estrada vers l'Olympiakos : Le milieu défensif international chilien de Montpellier Macro Estrada (28 ans, sous contrat jusqu'en juin 2013) est sur le point de s'engager avec l'Olympiakos, rapportent plusieurs médias grecs. Le gaucher, meilleur passeur du MHSC l'an dernier (6 passes décisives), a joué la Copa America avec sa sélection en juillet et vient de participer aux deux premières rencontres de Championnat contre Auxerre (3-1) et à Lille (1-0).

Une violente, mais brève, altercation a opposé, ce matin à Grammont, le défenseur du Montpellier Hérault Abde El Kaoutari à l’attaquant John Utaka.

Alors que la matinée était consacrée à des jeux de tennis ballon et à un toro, l’international Marocain s’est approché du Nigérian, assis sur la pelouse pour s’étirer et lui a glissé quelques mots à l’oreille. Utaka s’est alors levé précipitamment et les deux hommes ont échangé quelques coups de poings, avant que leurs équipiers n’interviennent pour les séparer.


René Girard, absent au moment de l’altercation, a immédiatement vu les deux joueurs, séparément. À l’issue de l’entraînement, le coach du MHSC s’est adressé à l’ensemble du groupe dans le secret du vestiaire. Rien n’a filtré sur l’origine de l’altercation.

Marco Estrada ne rejoindra pas le Pirée. Montpellier a en effet refusé de prêter son milieu de terrain chilien après avoir reçu une offre de la part de l'Olympiakos, comme l'a annoncé ce vendredi Laurent Nicollin, vice-président en charge des transferts du club héraultais.

«A moins d'une offre que l'on ne pourrait refuser, il restera chez nous, a confirmé le dirigeant. Pour un prêt, c'est déjà bien d'avoir formulé une réponse aux Grecs.» Débarqué l'été dernier, l'international âgé de 28 ans est lié au MHSC jusqu'en juin 2013. Par ailleurs, Montpellier a proposé une prolongation de deux ans au jeune attaquant Fodé Koita (20 ans), libre en juin prochain.

Montpellier mise sur ses jeunes !

olympien13 a écrit:Montpellier mise sur ses jeunes !

ils ont un des (5 MEILLEURS CENTRES DE FORMATION DE FRANCE

de toute façon tous les clubs vont revenir à ca a cause de la crise
plus d'arent pour acheter

Ils vont miser sur les jeunes obligé..

olympien13 a écrit:Ils vont miser sur les jeunes obligé..

y en a un paquet de jeunes talentueux dans ces deux clubs lyon et montpellier

Oh oui !!

olympien13 a écrit:Oh oui !!

il y avait je crois 4 lyonnais en EDF DES 20 ANS EN COLOMBIE

ET 5 LYONNAISES A LA COUPE DU CMONDE FEMININES
Y A RIEN A DIRE
LYON EST UN GRAND CLUB FORMATEUR FRANCAIS
à l'instar de l'om

Le 28/08/2011 à 00:01 | Mis à jour le 28/08/2011 à 00:22 58 COMMENTAIRES Foot - L1
Girard a trouvé les Lyonnais «chambreurs»

René Girard.
Au-delà de la défaite «injuste» de son équipe à Lyon (1-2), René Girard n'a pas aimé certaines décisions arbitrales. «Il y a eu une faute non sifflée quand John Utaka part tout seul au but en première période qui méritait le carton rouge. L'arbitre fait partie du jeu et il peut se tromper. Il s'est trompé.» L'entraîneur héraultais est aussi remonté contre le comportement de certains Lyonnais. «Il y en a quelques-uns qui feraient mieux de fermer leur clapet car ils parlent plus qu'ils ne courent. Je parle de Pjanic et de Bastos. A un moment donné, il faut respecter les gens.»

Après l'expulsion, Girard ne s'est pas privé pour le dire au Bosnien : «Je lui ai demandé d'être respectueux. Je pense qu'il y a des paroles qu'on peut ravaler facilement. Il a été irrespectueux et très chambreur. Quand on joue dans un grand club comme Lyon, on doit faire preuve d'un autre comportement.» En tenant compte de l'altercation entre Réveillère et Jourdren dans le couloir des vestiaires, la fin de match a été animée à Gerland. Les Montpellierains promettent des suites, mais surtout pour effacer leur défaite. «On les retrouvera, je crois qu'il y a un match retour, annonce Girard. On aura l'occasion de remettre les pendules à l'heure.»

MHSC : Belhanda lâchéà l’OL… l’année prochaine ?

Loulou Nicollin et son franc-parler ont encore fait mouche au micro
Interrogé sur les rumeurs concernant Younès Belhanda et les intérêts de l’OM et de l’OL, le président de Montpellier a fermé la porte à un départ cet été, mais veut bien le réserver pour Lyon l’année prochaine !

« Non, il ne partira pas cet été, ni à Lyon ni ailleurs. Si Lyon le veut, on lui garde pour la saison prochaine, ou celle d’après. Je vous donne ma parole », a-t-il lâché. On veut bien le croire…

Publié dans L'actu du Montpellier HéraultComments (0)
Le MHSC redescend sur terre

OL 2 – 1 MHSC. On ne marque pas toutes les semaines quatre buts. Montpellier a pourtant eu les occasions pour le faire, hier. Il lui en aurait fallu beaucoup moins pour revenir avec au moins un point. La douleur de cette première défaite de la saison n’en est que plus cuisante. Face à un Lyon épuisé mais terriblement…


OL 2 – 1 MHSC. On ne marque pas toutes les semaines quatre buts. Montpellier a pourtant eu les occasions pour le faire, hier. Il lui en aurait fallu beaucoup moins pour revenir avec au moins un point. La douleur de cette première défaite de la saison n’en est que plus cuisante. Face à un Lyon épuisé mais terriblement roublard, le jeune leader de la Ligue 1 a subi une cuisante leçon face à un maître es-réalisme. L’OL a frappé sur les deux erreurs fatales des Héraultais. Il a capitalisé sur un l’entrée gagnante de Pjanic et le match parfait de Lloris.

Dommage, vraiment, car Montpellier a offert, hier, le contenu digne d’un leader. Mais il n’a trouvé le chemin des filets que trop tard. Bien trop tard… Rémi Garde avait (un peu) surpris en alignant les onze joueurs revenus jeudi de Kazan à 5 h du matin. Son équipe avait étonné plus encore en fonçant tête baissée dans cette rencontre. En tentant de prendre à la gorge, toutes griffes dehors, l’impudent leader qui se présentait dans l’arène.

Et le choc fut retentissant. Titanesque, même ! Dans cette entame de feu ou l’OL tentait de se donner des ailes avec Bastos et Briand, Montpellier opposa mieux qu’un simple dos rond. Au point de sortir de ce premier quart d’heure avec les deux meilleures occasions. Un ciseau et un coup de patte de Giroud qui eurent entamé net l’enthousiasme des Gones sans le talent déployé par Loris.

La suite ? Lyon s’usa, s’époumona comme prévu. Et Montpellier s’organisa, autour de son triangle magique, Saihi-Estrada-Belhanda. Le Chilien joua un rôle majeur dans la relance et le ballon virevolta de pied en pied dans une multitude de temps de jeu. Dommage, dans ces temps forts, qu’Utaka et Dernis n’eurent pas la puissance ni l’inspiration escomptée.

Lyon souffrait dans les impacts, dans l’engagement, mais se montrait capable de mordre à tout moment, comme sur ce tir de Réveillère, sauvé sur sa ligne par Mapou. La deuxième mi-temps s’ouvrait comme une belle promesse sur les espoirs d’un nouvel exploit.

L’entrée en jeu de Pjanic à la place de Briand (46e) allait, hélas, changer la donne dans une reprise où Montpellier faisait tout ce qu’il ne fallait pas faire : un petit jeu dangereux en passes courtes et une balle perdue bêtement entre Estrada et Saihi. Mise hors de position, la défense montpelliéraine se faisait déborder pas Bastos qui trouvait… Pjanic seul aux six mètres.

Premier but encaissé par les Héraultais depuis plus de 250 minutes. Il eut le mérite de leur remettre les idées en place. Giroud et sa bande se ruèrent à l’assaut du but lyonnais. Mais ils butèrent à chaque fois sur un Lloris stratosphérique. L’avant-centre montpelliérain deux fois, qui toucha même du bois (61e). Belhanda, surtout, auteur d’un slalom de demi-dieu dans la surface avant de voir sa frappe déviée sur la barre du bout d’un gant (68e).

Lyon, alors, était au supplice physiquement. L’OL refaisait sa fin de match de mercredi à Kazan. Recroquevillée sur son maigre butin et attendant la moindre faille. L’expulsion de Belhanda pour une faute vilaine sur Pjanic allait la lui fournir. dans la minute suivante, le Bosnien servait Pied pour une copie du premier but. La frappe de Bedimo qui faisait mouche à l’orée des arrêts de jeu ne faisait qu’attiser les regrets. Montpellier n’est pas certainement pas tombé sur plus fort

René Girard : « On veut aller loin »
Posté le 31 août 2011 | par Onze34 Montpellier


L’entraîneur héraultais veut jouer la Coupe à fond. Et surfer sur sa dynamique de leader. Cette Coupe de la Ligue placée en semaine internationale et qui vous oblige à jouer sans huit internationaux, c’est problématique ? C’est un peu gênant, oui, car c’est une compétition qu’on veut jouer sérieusement comme on l’avait fait…


L’entraîneur héraultais veut jouer la Coupe à fond. Et surfer sur sa dynamique de leader.

Cette Coupe de la Ligue placée en semaine internationale et qui vous oblige à jouer sans huit internationaux, c’est problématique ?

C’est un peu gênant, oui, car c’est une compétition qu’on veut jouer sérieusement comme on l’avait fait l’an dernier au point d’aller en finale. Ça paraît un peu aberrant comme programmation, mais des clubs comme Bordeaux et Toulouse sont autant pénalisés. On fera avec.

Cela va vous obliger à faire rejouer quelques titulaires utilisés samedi à Lyon ?

Ce n’est pas un problème car il y a une coupure de dix jours derrière. L’absence de certains internationaux va juste nous empêcher de faire le turnover escompté.

Quel est votre objectif dans cette épreuve ?

Elle nous permet d’avoir des matches intéressants pour maintenir un groupe de vingt-cinq joueurs sous pression. On veut clairement aller le plus loin possible. C’est toujours important de rester sur une bonne dynamique, de se fixer sur les trois compétitions. Ce serait une grave erreur de se dire que ce match contre Amiens est une formalité.

Au-delà de la place de leader en Ligue 1, d’où viennent vos satisfactions de début de saison ?

Il y a les résultats, mais surtout la détermination, l’envie affichées dans le jeu. Quand j’ai dit à Lyon qu’il y avait des défaites salutaires, ça veut dire qu’on doit continuer sur ces bases-là. Il y a un état d’esprit remarquable dans le groupe. Il est normal que les joueurs acceptent la concurrence à Montpellier aussi. Et puis, si je continue pendant six mois avec les mêmes onze joueurs et qu’ils sont cramés, ce n’est pas bon. Il faut maintenir un groupe performant.

Le fait qu’un joueur comme Pitau, contacté par Lens, décide finalement de rester, est une preuve de cet état d’esprit ?

À aucun moment il n’y a eu le moindre doute avec Romain. Il nous a fait part de sa proposition, on lui a dit que la décision lui appartenait, mais il était clair que ça ne changerait rien s’il décidait de rester. Il reste dans un état d’esprit où il participe activement à la vie du groupe.

Où en êtes-vous dans la hiérarchie de vos gardiens ?

On ne va pas entrer dans une polémique qui n’a pas lieu d’être. La hiérarchie a été modifiée ponctuellement pour cause de blessure puis de bonne dynamique. Mais Geoffrey Jourdren reste le numéro un. Il va jouer contre Amiens et on verra par la suite. Dans la mesure où il n’y a pas de méforme, il faut se tenir aux choses.

Un mot sur Younès Belhanda. Est-ce qu’il passe un cap, au poste de meneur ?

Il est certainement le plus mature de ceux qui ont gagné la Gambardella. Il avance. Il a encore une marge de manœuvre énorme. Il est capable de se discipliner dans le jeu pour devenir un fer de lance. Je lui ait dit qu’il fallait pour ça qu’il apprenne à faire jouer les autres.

1 septembre 2011
Discipline - Belhanda prend 2 matches
Expulsé pour un mauvais geste sur le Lyonnais Pjanic la semaine passée à Gerland, Younes Belhanda a été suspendu deux matches par la commission de discipline de la LFP.

LIGUE 1Trois matches de suspension dont un avec sursis: Younes Belhanda (Montpellier)