CES ENTRAINEURS QUI SURFENT SUR LA VAGUE ......

Girard : «Le plus beau cadeau» 21/05/2012 07:49:08

Girard a offert un beau cadeau à Loulou Nicollin : le titre de champion de France.René Girard, l'entraîneur d'un Montpellier champion de France, a estimé dimanche que «l'argent ne faisait pas le bonheur» pour expliquer le succès de son club qui a devancé au classement le richissime Paris-SG. «Et Loulou Nicollin a reçu le plus beau cadeau possible», a-t-il rajouté.

«René Girard, quelle est votre réaction après ce fabuleux dénouement ?
C'était un match un peu heurté et saccadé mais ça se termine bien pour nous. On se demande comment on va finir, on est toujours inquiet après deux interruptions. Mais ça couronne la saison. Je suis très fier de mes garçons. Ils ont fait une saison exceptionnelle. On a marqué des buts et on n'en a pas beaucoup pris. On a mérité d'aller au bout.

C'est l'aboutissement de votre carrière ?
Vaut mieux tard que jamais. Je l'ai vécu en tant que joueur. C'est fort. Nos supporters ont été exceptionnels. J'espère qu'on va faire une fête extraordinaire à la Comédie. Je ne savais pas qu'on pouvait soulever un enthousiasme comme ça. Ce dimanche soir, il y avait des Montpelliérains partout. On doit leur tirer un grand coup de chapeau. C'est quelque chose qui commence entre cette équipe et le public.

Vous devez avoir une pensée pour Louis Nicollin...
J'ai vu qu'il était stressé à cinq minutes de la fin et je lui ai dit : "Positivez, soyez cool" et après deux minutes, il m'a dit : "Je crois que ce coup-ci, on y est." Lui aussi va réaliser demain que c'est un grand moment pour le football pailladin. Si j'avais un cadeau à lui faire, c'est le plus beau que je pouvais lui offrir.

Qu'est-ce que cela fait de terminer devant tous les cadors de L1 ?
Je crois que c'est frais, c'est bien. Cela ravive notre football, ça montre qu'il ne faut craindre personne, que l'argent ne fait pas le bonheur. On est un club de copains, un club formateur. Et à l'arrivée, ça donne un cocktail pas trop mal. On a produit un football complet. On n'a pas fait que défendre. Il y a eu un bel équilibre dans l'équipe et je suis bluffé.»

Ancelotti: "Pas de révolution"
Carlo Ancelotti a dressé lundi le bilan de la saison du PSG, tout en évoquant déjà l'exercice 2012-2013. L'entraîneur italien a notamment confié sa satisfaction de se qualifier en Ligue des champions, que Paris n'a plus disputée depuis huit ans. L'ancien coach de l'AC Milan estime qu'un nombre de trois recrues sera suffisant, et il indique aussi que Javier Pastore ne reculera pas d'un cran.



Le classementCarlo, quel est le sentiment qui prédomine ? Déçu de la première place, ou content de la deuxième ?
C'est une satisfaction de retourner en Ligue des champions après de longues années d'absence. C'est très important pour toutes les équipes d'Europe, et aussi pour le PSG. C'est important d'y être pour le futur du club, on y est arrivés. On doit désormais préparer la saison prochaine. Naturellement, nous ne sommes pas contents d'avoir terminé deuxièmes, mais Montpellier a fait une grande saison, félicitations à l'équipe et à l'entraîneur. Ils ont beaucoup gagné, surtout sur la fin, et ont fini champions. C'est une bonne motivation pour l'année prochaine, nous bataillerons pour le titre.

Le prince héritier du Qatar était-il satisfait ?
Très satisfait, oui. Le président a remercié tous les joueurs, il sait que le club a fait beaucoup de changements, de joueurs comme d'entraineur. Dimanche soir, il a d'ailleurs voulu remercier Antoine Kombouaré, qui a fait un très bon travail. Je crois qu'on est très contents. Cette saison était une bonne expérience, pour le club, pour les joueurs et pour moi aussi, afin de connaître les joueurs, la Ligue 1, l'ambiance en France... Ce sera très utile pour le futur.

Justement, après cette expérience, où situez-vous les améliorations nécessaires pour aller chercher le titre et être compétitif en Ligue des champions ?
Sur l'aspect technique, on a eu une bonne identité de jeu sur les derniers matches. Les joueurs savent très bien quelle est mon idée du football, mais on doit désormais le faire sur la continuité. J'espère donc améliorer la qualité de jeu, avec plus de constance.

Mais de nouveaux joueurs vont arriver, ce qui ne sera pas simple pour assurer cette continuité...
Pour améliorer l'équipe, quelques autres joueurs arriveront. On a le temps, le marché ouvre le 3 juin. D'ici là, on doit discuter pour trouver la meilleure solution, pour que l'équipe soit meilleure techniquement.

Combien y aura-t-il de recrues ?
Il n'y aura pas de révolution. Trois joueurs, ce serait bien.

Dans quelles lignes ?
Dans tous les secteurs.

Peut-on s'attendre à un recrutement galactique ?
Non, les noms ne sont pas importants. Il faut des joueurs bons pour l'équipe, techniquement et tactiquement.

On a parlé d'Eto'o...
Je ne veux pas donner de noms, tout le monde était focalisé sur le championnat... Désormais, nous avons le temps pour discuter.

Le fait que le 13e budget du championnat soit sacré dénote-t-il un problème dans le football français ?
Non, j'ai vu un bon niveau de football, de bonnes organisations. Montpellier a gagné parce qu'il a développé un jeu naturel, travaillé depuis beaucoup d'années, avec beaucoup de continuité. Le niveau du championnat était bon. J'ai été surpris par Marseille, un peu par Lyon. Mais l'année prochaine, Lyon et Montpellier joueront le titre.

Montpellier n'est pas très riche et va disputer la Ligue des champions. Est-ce gênant pour le foot français d'avoir un champion de ce type ?
La différence se fait sur le terrain. Construire une équipe n'est pas facile. Tu as besoin de temps, forcément. Eux l'ont, ça fait plusieurs années qu'ils travaillent ensemble. Ça n'a pas été facile pour le PSG de construire, il y a eu beaucoup de changements. Mais l'année prochaine, ce sera mieux.

Y aura-t-il plus de pression encore la saison prochaine ?
La pression, c'est normal. Ce n'est pas un souci pour une équipe qui veut gagner. Pour être compétitif en Ligue des champions, on doit avoir beaucoup de motivation. Le PSG ne doit pas avoir de problème avec la pression.

De combien de joueurs voulez-vous vous séparer ?
On est 28, tous les joueurs ont respecté mes décisions, il n'y a eu aucun problème. Je pense que 28, c'est bien pour préparer toutes les compétitions.

"Pastore aura plus de concurrence"


Ancelotti-Kombouaré: Le comparatif
Antoine Kombouaré comme Carlo Ancelotti ont tous les deux dirigé le PSG durant 19 matches de Ligue 1. Le premier nommé a pris 40 points, soit un de plus que l'Italien, puisque Paris a terminé la saison avec un total de 79 unités. Sous l'ère Kombouaré, le PSG a marqué 31 buts et en a encaissé 17, alors que les filets ont plus tremblé dans les deux sens avec l'Italien: 44 buts pour et 25 contre, pour un total de 75 buts marqués (meilleure attaque) et 41 buts encaissés (cinquième défense, à égalité avec Bordeaux).



Combien voudriez-vous en recruter ? Trois, quatre ?
Peut-être...

Mamadou Sakho a-t-il encore sa place au PSG ?
Il a joué beaucoup de matches avant d'être remplacé, mais il est jeune et il doit s'améliorer. Tout le monde connait ses qualités, il peut continuer à jouer au PSG sans problème.

Voulez-vous le garder ?
Bien sûr.

Que Kaka ou un autre arrive, Javier Pastore reculera-t-il d'un cran au milieu, comme vous l'avez déjà évoqué ?
Non, il est meilleur en tant que milieu de terrain offensif. Il aura plus de concurrence. Il y aura beaucoup de pression, beaucoup de matches, et on veut être compétitif sur tous les tableaux, la Ligue des champions, le championnat, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. Donc il sera plus en concurrence.

Kévin Gameiro n'a inscrit que deux buts depuis votre arrivée. Il est sorti à la mi-temps à Lorient, qu'est-ce que ça signifie ?
Ça ne signifie rien. Il avait fait de bons matches et quand je suis arrivé, on a trouvé une solution différente sans attaquant, avec trois milieux offensifs, et il a eu quelques problèmes à la fin de la saison. Il a perdu un peu de confiance, mais lui et Guillaume Hoarau ont de très bonnes qualités. Je pense que ce sera différent la saison prochaine.

Les trois, quatre joueurs que vous aimeriez recruter seront-ils fuoriclasse ?
Non, je ne connais que trois joueurs comme ça. Ce que je veux, ce sont des joueurs de très bon niveau.

Qui est le troisième ?
Je dirais Rooney.

Vous ne voulez pas, ou ne pouvez pas, nous dire les noms des recrues ciblées pour la saison prochaine. Recherchez-vous quand même un profil plus précis sur ces trois joueurs ?
Un défenseur qui défend, un attaquant qui marque des buts (rires)... Et un milieu habile avec le ballon.

Sera-t-il plus facile d'attirer de grands joueurs avec la Ligue des champions ? On sait que certains étaient réticents à cause de ça l'hiver dernier...
Ce ne sera pas la seule raison. Le PSG est sérieux et a de l'avenir.

Estimez-vous avoir fait des erreurs dans vos compositions, avez-vous des regrets personnels ?
A la fin de chaque saison, tous les coaches doivent faire un ‘'check''. On a bien travaillé sur la préparation physique, peut-être que quelques décisions auraient pu être différentes, mais c'est normal. J'ai remercié les joueurs, parce que beaucoup n'ont pas pu jouer et aucun n'a exprimé de mécontentement, chacun a respecté les décisions. L'ambiance était très bonne, et je les ai donc tous remerciés.

Avez-vous donné des consignes aux joueurs pendant les vacances ?
On va en donner un, oui, un très léger entraînement pour revenir en bonne condition.

Les trois recrues devront-elles déjà connaître la Ligue des champions ?
Oui, on va chercher des joueurs avec une expérience internationale et de la personnalité.

Rivère maintient le suspense
Le 21/05/2012 | Mis à jour le 21/05/2012 17:59:25

Pris par un rendez-vous, le président niçois Jean-Pierre Rivière a rapidement abordé le chapitre du changement d'entraîneur ce lundi midi. S'il a confirmé la fin de l'aventure de René Marsiglia qui pourrait se voir proposer un autre rôle dans le club, il n'a pas dévoilé l'identité de son successeur qui pourrait être Claude Puel. «J'ai deux noms d'entraîneurs français, on doit désormais finaliser notre projet pour le présenter sans doute jeudi», a-t-il déclaré

DEPF 2012/2014
Les quatorze candidats
Suite aux tests qui se sont déroulés le mardi 5 juin 2012 au CTNFS, voici la liste des 13 candidats qui suivront la formation en vue de l'obtention du DEPF (diplôme d'entraîneur professionnel de football) 2012/2014. Cette formation sera encadrée par Francis Smerecki, Philippe Bergerôo et Pierre Mankowski. A noter que pour la première fois, une femme, Corinne Diacre (photo), fera partie de la promotion du DEPF.

Abdel Bouhazama
Stéphane Crucet
Corinne Diacre
Eric Garcin
Rémi Garde
Pascal Gastien
Vincent Hognon
François Keller
Yann Lachuer
Claude Michel
Stéphane Moulin
Ulrich Ramé
Réginald Ray
Dominique Veilex

Claude Puel ne craint pas son retour au stade Gerland. Publié le jeudi 12 juillet 2012 à 11h11 .

. Dans un entretien accordé au Parisien, l'entraîneur de l'OGC Nice assume complètement son bilan à la tête de l'Olympique Lyonnais (2008-2011). Et au moment de retourner au stade Gerland avec les couleurs du Gym, il n'aura aucune appréhension.

"Retrouver Gerland ? Cela ne m’inquiète pas du tout. Je suis vacciné, a-t-il expliqué. Mon image a été saucissonnée. A un moment donné, ça devient difficile d’aller contre. A Lyon, au printemps 2011, il fallait rester concentré sur le terrain afin de bien tenir la saison. Malgré l’environnement, à l’intérieur comme à l’extérieur du club, on termine sur le podium. On avait pourtant un énorme retard après un départ catastrophique."

PUEL /AULAS A GERLAND CA VA VALOIR LE COUP
surtout si le gym met un but vainqueur des les arrets de jeu

aladin a écrit:

Claude Puel ne craint pas son retour au stade Gerland. Publié le jeudi 12 juillet 2012 à 11h11 .

. Dans un entretien accordé au Parisien, l'entraîneur de l'OGC Nice assume complètement son bilan à la tête de l'Olympique Lyonnais (2008-2011). Et au moment de retourner au stade Gerland avec les couleurs du Gym, il n'aura aucune appréhension.

"Retrouver Gerland ? Cela ne m’inquiète pas du tout. Je suis vacciné, a-t-il expliqué. Mon image a été saucissonnée. A un moment donné, ça devient difficile d’aller contre. A Lyon, au printemps 2011, il fallait rester concentré sur le terrain afin de bien tenir la saison. Malgré l’environnement, à l’intérieur comme à l’extérieur du club, on termine sur le podium. On avait pourtant un énorme retard après un départ catastrophique."

Brouard : «J'imagine ce premier match...»
France Football consacre, ce vendredi, un long dossier à l'ouverture de la L2. L'occasion pour Régis Brouard de se confier sur ses premiers pas à Clermont et dans le monde professionnel. La fin de l'aventure quevillaise, son entretien d'embauche, sa prise de fonction, le recrutement, les premiers contacts avec les joueurs, le comportement avec les joueurs, les matches de préparation, la saison à venir... et cette première rencontre, ce vendredi à Niort.

«Depuis plusieurs jours, j'imagine ce match, avoue l'entraîneur clermontois
Différents scénarii se bousculent dans ma tête. Ça me réveille la nuit, j'y pense la journée. C'est d'autant plus fort que l'on commence à Niort, où j'ai joué. Le calendrier m'a réservé de belles surprises. Après Niort, on affronte Angers, qu'on avait éliminé deux fois avec Quevilly, puis Nîmes, que j'ai entraîné après y avoir joué, et Caen, un autre de mes anciens clubs. C'est quand même terrible...

Chauvin: "Stabiliser le club"
La parenthèse Alex Dupont refermée, Brest a choisi Landry Chauvin, 43 ans, comme nouvel entraîneur. Pour sa première expérience sur le banc d'une équipe de Ligue 1, l'ancien coach de Nantes et ancien responsable de la formation à Rennes a pour mission de pérenniser la situation du club breton. A moins de deux semaines de l'ouverture du Championnat, Chauvin veut bâtir avec humilité et ambition.


Landry, comment se passent vos premières semaines à Brest ?
Tout à fait normalement. La prise de contact a été assez rapide. Comme le recrutement a été bien ciblé, la majorité des joueurs étaient là dès la reprise de l'entraînement, et ça a facilité les choses. Je connaissais déjà certains joueurs, comme Paul Baysse et Ismaël Traoré que j'ai entraînés à Sedan. Je connaissais aussi les joueurs qui ont participé à la montée il y a trois ans pour avoir joué contre eux. Et les recrues évidemment, qui ont un vécu en Ligue 1.

Comment se sont déroulés les contacts avec les dirigeants brestois ?
C'est d'abord un premier coup de fil de Corentin Martins (le directeur sportif du club, ndlr) à mon agent. Ensuite, j'ai rencontre une première fois Corentin Martins et Michel Bucquet (le conseiller du président Guyot, ndlr). Puis Michel Guyot, accompagné de ces deux personnes. Ils avaient besoin de me connaître au travers de ces entretiens et ensuite ils ont fait leur choix. Etant sous contrat à l'époque avec Nantes, rien ne me poussait à aller voir ailleurs.

Votre position difficile à Nantes, et notamment les relations tendues avec le président Waldemar Kita, vous a-t-elle poussé à changer d'air ?
C'est d'abord le contact avec Brest, le contact avec un club de Ligue 1, bien évidemment ça fait réfléchir. Et lors des premiers contacts, on mesure la personnalité des gens avec qui on va travailler. Ce sont surtout ces deux points-là qui ont pesé dans ma décision.

"Remettre la formation au goût du jour"

Vous avez commencé en tant que formateur auprès des jeunes à Rennes. C'est un profil comme le vôtre que les dirigeants brestois recherchaient selon vous ?
Ils ne m'en ont pas parlé précisément. Mais avec mon vécu et les quinze ans passés à Rennes, si je peux aider les éducateurs déjà présents au club, j'en serai ravi. Mais la décision première, c'est d'installer durablement le club en Ligue 1. Si les jeunes peuvent intégrer au fur et à mesure le groupe professionnel, ce sera un vrai plus pour le club.

C'est une politique que vous allez essayer de mettre en place justement ?
Le groupe était déjà constitué avant mon arrivée. Cette saison, quatre joueurs issus de la formation ont signé leur premier contrat professionnel (Adama Ba, Abel Khaled, Florent Julien et Mathieu Kervestin, ndlr). C'est un premier pas et il faudra faire en sorte de faire appel à eux au cours de la saison. Brest a longtemps été un grand club formateur, notamment dans les années 1990. On essaie aujourd'hui de remettre la formation au goût du jour mais on sait que ça prendra du temps.

Vous arrivez avec vos méthodes d'entraînement. Avez-vous eu de bons retours de la part des joueurs ?
Je ne fonctionne pas comme cela, je ne m'occupe pas de savoir s'il y a des bons retours ou pas. Moi, ce que je veux, c'est l'adhésion des joueurs au quotidien. On a besoin de cette adhésion pour avancer et obtenir des résultats. Jusqu'à présent, je sens cette adhésion. Il y a un dialogue permanent pour que les joueurs se sentent à l'aise dans ce que l'on propose.

Sur quels joueurs allez-vous vous appuyer cette saison ?
Il ne faut pas oublier que le club a perdu trois joueurs très importants la saison dernière: Nolan Roux d'abord, puis Steeve Elana et Jonathan Zébina, qui étaient trois piliers de l'équipe. On ne les remplace pas comme ça en claquant des doigts. C'est pour cela qu'on a recruté des joueurs d'expérience comme Bernard Mendy, Kamel Chafni et Geoffrey Dernis, qui vont apporter leur vécu en Ligue 1. Et il y a d'autres joueurs au sein du club sur lesquels on peut s'appuyer, je pense à Ahmed Kantari et Bruno Grougi. Kantari sera d'ailleurs le capitaine.

"J'espère qu'on obtiendra un maintien serein"

Brest a déjà recruté sept joueurs. D'autres arrivées sont-elles à prévoir avant la fin du mercato ?
Non, parce qu'on a déjà un groupe assez fourni à l'entraînement. S'il y a des départs, on avisera au moment venu. On sait qu'il y a des secteurs dans lesquels on doit être plus performant, mais on ne se renforcera que s'il y a des départs.

C'est votre première expérience en Ligue 1. Avez-vous de l'appréhension ?
Je n'ai jamais rien envisagé, c'est venu comme ça. Mon seul objectif aujourd'hui, c'est de rendre sur le terrain la confiance que les dirigeants m'ont accordée. J'espère qu'on obtiendra un maintien serein. J'appréhenderai sans doute le moment venu, lors du premier match. Mais pour l'instant, non. Brest fera de toute façon partie de ce lot d'équipes qui va lutter tout au long de la saison, on en a conscience. C'est pour cela qu'il faut travailler avec beaucoup d'humilité, mais aussi une pleine ambition pour s'éviter des frayeurs jusqu'au bout. L'objectif est d'obtenir le maintien pour stabiliser le club en Ligue 1 pour quelques saisons.

Vous êtes un entraîneur qui aime quand son équipe produit du jeu. Allez-vous instaurer cette philosophie à Brest également ?
Oui, mais on est aussi dépendant des joueurs que l'on a à notre disposition. L'objectif, c'est de tirer la quintessence des joueurs, c'est l'idée, tout en faisant en sorte que les joueurs s'y retrouvent. Peut-être qu'au début, on aura un jeu moins ambitieux que celui que j'avais imaginé. J'espère qu'on saura évoluer au cours de la saison.

Comment se passe votre relation de travail avec Corentin Martins ?
Ça se passe très bien, il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal. Il y a des échanges quotidiens. C'est ce qu'il me manquait par exemple à Nantes la saison dernière.

Ancelotti: «Paris m'a séduit par...le pain!»
Le 06/09/2012 | Mis à jour le 06/09/2012 15:29:08


Carlo Ancelotti est heureux à Paris et ne se voit pas rentrer en Italie pour le moment
Carlo Ancelotti s'est épanché sur ses joueurs et sa vie à Paris dans un entretien à la Gazzetta dello Sport.

Dans un long entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, Carlo Ancelotti s'est confié et a tenu à rappeler qu'il n'était pas venu à Paris pour l'argent. Comme ses joueurs. «Le PSG m'a conquis par le pain ! Celui que l'on mange à Paris est introuvable ailleurs. Comme tous mes joueurs, je suis venu pour le projet, pas pour l'argent. L'argent, je l'ai pris à Roman Abramovitch, lorsque j'ai été remercié de Chelsea !»

S'il cite le Real, le Barça, City et... le Zénith parmi ses favoris et ses surprises pour la Ligue des champions, il sait aussi que son PSG est attendu. «L'objectif est de gagner la L1 et de passer la phase de groupes en C1. Si on y arrive, après... Au niveau tactique, nous ne sommes pas équilibrés. Mais c'est surtout au niveau psychologique qu'il faut travailler. Nous devons vouloir démontrer notre force. Nous devons faire peur aux autres», s'emporte celui qui va au Louvre une fois par mois et ne comprend toujours pas comment on a pu construire la Tour Eiffel en 1889.


Parlant volontiers de ses joueurs, l'ancien technicien du Milan s'est lâché dans le quotidien italien : «Ibrahimovic n'est pas arrogant. C'est comme Pirlo, il a une image à l'extérieur qui ne correspond pas à ce qu'il est dans un groupe. Il peut être notre guide. (...) Verratti n'est pas le nouveau Pirlo. Il joue plus court, ouvre moins le jeu. Vous devriez le voir sur le terrain, il est fantastique. (...) Thiago Silva est le meilleur défenseur du monde. Personne n'a sa concentration, sa vitesse, son élégance, son sens de l'anticipation. Il peut être le nouveau Maldini. Il lui manque un peu de caractère mais cela viendra avec le temps.»

Créé le 20/09/2012 - 15:16
Saint-Etienne: Les excuses de Galtier
En colère samedi dernier après l'arbitre de Saint-Etienne-Sochaux (0-1), Saïd Ennjimi, qui avait selon lui expulsé injustement son défenseur Jonathan Brison après seulement dix minutes de jeu, l'entraîneur des Verts Chrisophe Galtier est revenu sur ses propos cette semaine en conférence de presse et s'est excusé auprès de l'homme en noir: "Je me suis entretenu de vive voix avec M. Ennjimi dans la semaine pour lui présenter mes excuses, car j’avais eu une mauvaise analyse de sa décision. Même si j’ai trouvé sa décision un peu précipitée, quand on revoit les images, il ne pouvait pas faire autrement que de sortir un carton rouge sur ce tacle-là. Les choses sont claires. Il a pris la décision qu’il devait prendre et le carton rouge est mérité", a ainsi confié le technicien stéphanois dans une vidéo publiée sur le site du Progrès.

Puel : «Une loque si je m'endors»Dans un long entretien, Claude Puel se confie. Le nouvel entraîneur de l'OGC Nice se livre notamment sur sa personnalité et sa méthode. ExtraitsClaude Puel se confie longuement



Une loque, Claude Puel ? Surprenant de la part d'un homme justement réputé pour son esprit de compétition, parfois poussé par jusqu'à l'extrême. «J'ai toujours pensé que j'aurais tendance à m'endormir si je n'étais pas en permanence dans la compétition», explique en fait l'actuel entraîneur de Nice dans un entretien à paraître samedi dans L'Equipe et où il se livre longuement sur sa personnalité et sa méthode. «Quand je pense que le cap est bon, je le maintiens, quelles que soient les conséquences. Sinon je m'y perdrais et ce ne serait plus moi. Alors on dit que je suis rigide...», dit encore l'ancien coach de Lyon, qui avoue aujourd'hui être «soucieux» de son image. Il confie une ambition : «Retrouver la Ligue des champions.» Et émet un voeu au sujet de l'équipe de France : «Dans sept ou huit ans, ça me dirait de postuler ou qu'on s'intéresse à moi.»

Lille: Seydoux confirme Garcia
Michel Seydoux, le président de Lille, a présenté ses vœux ce mardi dans une vidéo publiée sur le site officiel du club. Malgré une première partie de saison difficile, l’actionnaire majoritaire du Losc, 8e du classement à neuf points du podium, a réaffirmé son soutien à Rudi Garcia, "qui a toutes les capacités pour retrouver une meilleure position en Championnat". Seydoux a également précisé que la Coupe de la Ligue est l’un des objectifs de Lille dans les prochaines semaines (demi-finale à jouer contre Saint-Etienne le 15 janvier).

Bordeaux: Deux ans de plus pour Gillot
Alors que son contrat sur le banc des Girondins arrivait à terme en juin, Francis Gillot a décidé de poursuivre l’aventure à Bordeaux. L’ancien entraîneur sochalien et son staff ont été prolongés jusqu’en 2015, soit deux saisons supplémentaires. "Une nouvelle qui réjouit le club et ses fans", révèle le club bordelais sur son site internet, notamment "après les rumeurs de non-prolongation puis de prolongation" qui bruissaient depuis quelques semaines.

Créé le 21/01/2013 - 11:52
EAG-Gourvennec: "Je n'ai pas de plan de carrière"
Quatrième de Ligue 2, Guingamp a l'occasion ce lundi soir de remonter sur le podium en cas de victoire sur Angers, qui le suit à deux points, en match décalé de la 21e journée. Arrivé dans les Côtes d'Armor en 2010, Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur de la formation bretonne, suscite de plus en plus d'intérêt de la part de clubs de Ligue 1, certaines rumeurs l'envoyant même en fin de saison à Rennes, où il a débuté sa carrière professionnelle de joueur. Des rumeurs qui ne perturbent pas l'intéressé, concentré sur sa mission avec l'En Avant: "D’une manière générale, je pense qu’il vaut mieux faire envie que pitié,nous confie-t-il. Mais je suis tellement bien à Guingamp, sous contrat, dans le projet du club, avec plein de bonnes choses à faire, que ça ne me perturbe pas du tout. Je ne suis qu’au début de ma carrière, je n’ai pas de plan de carrière, pas d’agent, pas de contact, je suis très à l’aise par rapport à tout ça. La seule chose qui peut me déranger, c’est qu’on annonce mon nom dans des clubs où il y a des entraîneurs en place et je ne trouve pas ça bien."

● Jean FernandezàMontpellier ? Les bruits se font de plus en plus
persistants. D’après plusieurs indiscrétions, Jean Fernandez pourrait
succéderà René Girard, qui quittera ses fonctions à l’issue de
la saison, sur le banc montpelliérain. L’ancien entraîneur de l’OM
est sans club depuis son départ de Nancy en janvier

Guingamp: Gourvennec prolonge.
Arrivé à l’été 2010, l’ancien Olympien
a prolongé, hier, son contrat
avec En Avant. Jocelyn Gourvennec
a rempilé pour trois saisons
supplémentaires, soit jusqu’en
juin 2017. Guingamp occupe actuellement
la troisième place de
Ligue 2.

Brest: Martins assurera la fin de saison
Corentin Martins n’était "pas postulant". Mercredi après-midi, le directeur sportif du Stade Brestois, intronisé entraîneur intérimaire jusqu’à la fin de la saison, a précisé qu’il avait contacté des entraîneurs ces dernières heures. Certaines pistes ont été "écartées", d’autres techniciens ont décliné la proposition. "Je travaille dans ce club, je l’aime et je crois en ces joueurs pour nous relancer et prendre le maximum de points. Je vais essayer d’insuffler mon état d’esprit, ma vision du football et aller chercher le maximum des joueurs. Je vais m’appuyer sur mon expérience d’ancien footballeur pour mettre le groupe en confiance. Il n’y aura pas de chamboulement, il peut y avoir une ou deux retouches", a expliqué l’ancien milieu offensif à RMC.

Foot Ligue 1 Sondage

Laurent Blanc, star ou... déception ?

Concernant les coaches, les votes sont paradoxaux. Vous êtes 28% à considérer que Blanc (PSG) sera le manager de l’année… mais également 14% à penser qu’il sera le premier licencié. «Il a quand même un groupe déjà construit donc la réussite devrait être là», estime Jallarov. Sous pression à Monaco, Ranieri pourrait aussi être rapidement débarqué selon vous. «Il a toujours fait de la daube avec de l'or», tacle zekreu.

Qui sera le manager de l'année ?

Elie Baup (Marseille)
Laurent Blanc (Paris-SG)
Alain Casanova (Toulouse)
Michel Der Zakarian (Nantes)
Pascal Dupraz (Evian-TG)
Jean Fernandez (Montpellier)
Hubert Fournier (Reims)
Christophe Galtier (Saint-Etienne)
Rémi Garde (Lyon)
Francis Gillot (Bordeaux)
René Girard (Lille)
Christian Gourcuff (Lorient)
Jocelyn Gourvennec (Guingamp)
Frédéric Hantz (Bastia)
Eric Hély (Sochaux)
Philippe Montanier (Rennes)
Claude Puel (Nice)
Claudio Ranieri (Monaco)
Fabrizio Ravanelli (Ajaccio)
Daniel Sanchez (Valenciennes)

Renard dévoile son salaire
6/02 17h27 - Football, L1

Dans un entretien , Hervé Renard dévoile son salaire à Sochaux. «Je peux vous le dire : je gagne 30.000 euros (par mois, ndlr). Mais ça intéresse qui ? L’argent aujourd’hui c’est pas le plus important. Après la victoire à la CAN, j’aurais pu gagner cinquante fois plus dans le Golfe mais j’ai pas envie d’aller là-bas. Moi, mon objectif, c’est de vivre une Coupe du monde avec une sélection africaine», confie l’ancien sélectionneur de la Zambie