PRESIDENTIELLES 2012
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aladin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Je rigolerais que Sarko décide de ne pas se représenter Je te dis le bordel et la guerre de tranchéesaladin a écrit:JUDAS a écrit:aladin a écrit:
j'suis pas dans le trou
j'suis pas ds le trou
j'suis pas ds le trou
mais je"m demande vers ou j'vais
Je vais te dire une connerie qui avec le temps n'en sera plus une
Vote Sarko è Basta
IMPOSSIBLE POUR DEUX RAISONS
1 ERE
la guerre de tranchéees y estDEJA
qd on voit la reaction de raffarin ca montre que derriere c'est pas la joie
FION COPE BAROIN ils ont tous des appetits d'enfer
c'est deja pret leur bataille
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Faut arrêter avec les chevenement ,Raffarin et co pourquoi pa Pasqua non plus a 128 ans par jambe..il est beau le renouveau de la Francealadin a écrit:JUDAS a écrit:Je rigolerais que Sarko décide de ne pas se représenter Je te dis le bordel et la guerre de tranchéesaladin a écrit:JUDAS a écrit:aladin a écrit:
j'suis pas dans le trou
j'suis pas ds le trou
j'suis pas ds le trou
mais je"m demande vers ou j'vais
Je vais te dire une connerie qui avec le temps n'en sera plus une
Vote Sarko è Basta
IMPOSSIBLE POUR DEUX RAISONS
1 ERE
la guerre de tranchéees y estDEJA
qd on voit la reaction de raffarin ca montre que derriere c'est pas la joie
FION COPE BAROIN ils ont tous des appetits d'enfer
c'est deja pret leur bataille
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
et pourtant les vieux elephants de mer sont tjs actifs
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Ils vont finir par nous déterrer Jules César,Napoléon,De Gaule et Mitterrandaladin a écrit:et pourtant les vieux elephants de mer sont tjs actifs
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Ils vont finir par nous déterrer Jules César,Napoléon,De Gaule et Mitterrandaladin a écrit:et pourtant les vieux elephants de mer sont tjs actifs
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
certes car a droite comme à gauche
l'opinion pense qu'il n' y a pa de leader naturel de figure emblématique
en 2012 DE GAULLE CONTRE MITERRAND serait le combat du siecle
pour les puristes
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
C'est la première fois qu'on se servirait d'une pelle pour aller voteraladin a écrit:JUDAS a écrit:Ils vont finir par nous déterrer Jules César,Napoléon,De Gaule et Mitterrandaladin a écrit:et pourtant les vieux elephants de mer sont tjs actifs
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
certes car a droite comme à gauche
l'opinion pense qu'il n' y a pa de leader naturel de figure emblématique
en 2012 DE GAULLE CONTRE MITERRAND serait le combat du siecle
pour les puristes
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:C'est la première fois qu'on se servirait d'une pelle pour aller voteraladin a écrit:JUDAS a écrit:Ils vont finir par nous déterrer Jules César,Napoléon,De Gaule et Mitterrandaladin a écrit:et pourtant les vieux elephants de mer sont tjs actifs
comme salarié tu es vieux à 45 ans en politique à 70
t'es un jeune loup de mer !!!!!
certes car a droite comme à gauche
l'opinion pense qu'il n' y a pa de leader naturel de figure emblématique
en 2012 DE GAULLE CONTRE MITERRAND serait le combat du siecle
pour les puristes
je savais que 2012 nous amenerait des surprises
nous se sommes qu'au début d'un long long..
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Crise : le courage c’est de dire la vérité
Avons-nous un gouvernement qui voit loin ? Derrière le programme de l’UMP dévoilé par Bruno Le Maire, on sent évidemment poindre une vision comptable mais pas une vision politique, sans même parler de la moindre once de vision historique.
Le problème du programme de l’UMP, tel qu’il a été pensé, c’est qu’il fait l’impasse sur un risque majeur : celui que l’Espagne fasse défaut d’ici la fin de l’année. Mardi dernier, je recevais, au cours d’un colloque que j’organisais avec Jean-Pierre Chevènement à Paris, Jacques Sapir, économiste de renom et auteur de « La démondialisation », livre dont je conseille la lecture tant il est éclairant sur les enjeux de notre temps. Jacques Sapir faisait remarquer que d’ici la fin de l’année, la moitié des 21% de chômeurs espagnols seraient en fin de droits. C’est évidemment un drame humain pour des millions de citoyens espagnols qui se profile. Mais c’est surtout un risque majeur dans un pays dont la croissance passée a été tirée par l’endettement des ménages et une imposante bulle immobilière. Pour les banques ibériques, des chômeurs en fin de droit, ce sont des crédits non remboursés.
La dégradation des notes de plusieurs gouvernements provinciaux espagnols incite en effet à regarder avec vigilance l’évolution de la situation espagnole. Comment ferons-nous pour pallier un défaut de l’Espagne ? Le total des dettes est équivalent, en Espagne, à cinq fois le PIB ! Le forfait de Zapatero aux prochaines élections, le vaste mouvement des Indignados de la Puerta del Sol sont les conséquences d’une situation économique gravissime pour nos voisins d’outre-Pyrénées.
Eurobonds et mutualisation de la dette ? Les Français y semblent davantage prêts que leurs voisins. Nous pouvons aussi envisager la monétisation de la dette. Cela permettrait au moins de dévaluer quelque peu l’euro, sur-évalué, dans un univers de monnaies (Yuan et Dollar) sous-évaluées. Sans ces solutions, les trous d’air économiques à répétitions que les orages de la dette nous font vivre, risquent de se transformer en cyclone de la dépression !
Dans ce contexte, la droite nous propose une « règle d’or » qui sera pour notre pays l’an I des années de plomb. La droite – et ceux qui calqueront leur programme sur le sien – n’auront d’autre choix que de faire subir au pays des « plans de rigueurs » en rafale s’ils ne changent pas radicalement de discours et de politique. Un plan de rigueur, ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des vies. Un plan de rigueur, dans les proportions en question, cela se chiffre en coût humain : c’est moins d’infirmières et de médecins et des couloirs d’hôpitaux remplis de brancard qui bouchonnent, c’est moins de policiers ou de gendarmes mais plus de répression, ce sont des professeurs dont on allonge la durée de travail sans leur donner les moyens pédagogiques nécessaires, ce sont des mairies, des conseils généraux privés de moyens et donc, par exemples, des services sociaux ou des programmes péri-scolaires qui disparaissent. Un plan de rigueur, ça ne se chiffre pas, ça se vit !
Pour ma part, je pense qu’en politique, il n’y a qu’une règle à tenir, c’est de dire la vérité. Et la vérité est la suivante : soit nous changeons radicalement de politique, soit nous risquons de subir la plus vaste période de récession de notre histoire économique. Une alternative reste à bâtir. Cela nécessite de bâtir un protectionnisme européen, social, environnemental et industriel. Cela nécessite de bâtir conjointement avec l’Allemagne et les quinze autres membres de la zone euro, une stratégie politique de gouvernement de notre monnaie unique. Cela nécessite surtout le courage de la vérité. C’est tout l’objet de ma candidature.
Avons-nous un gouvernement qui voit loin ? Derrière le programme de l’UMP dévoilé par Bruno Le Maire, on sent évidemment poindre une vision comptable mais pas une vision politique, sans même parler de la moindre once de vision historique.
Le problème du programme de l’UMP, tel qu’il a été pensé, c’est qu’il fait l’impasse sur un risque majeur : celui que l’Espagne fasse défaut d’ici la fin de l’année. Mardi dernier, je recevais, au cours d’un colloque que j’organisais avec Jean-Pierre Chevènement à Paris, Jacques Sapir, économiste de renom et auteur de « La démondialisation », livre dont je conseille la lecture tant il est éclairant sur les enjeux de notre temps. Jacques Sapir faisait remarquer que d’ici la fin de l’année, la moitié des 21% de chômeurs espagnols seraient en fin de droits. C’est évidemment un drame humain pour des millions de citoyens espagnols qui se profile. Mais c’est surtout un risque majeur dans un pays dont la croissance passée a été tirée par l’endettement des ménages et une imposante bulle immobilière. Pour les banques ibériques, des chômeurs en fin de droit, ce sont des crédits non remboursés.
La dégradation des notes de plusieurs gouvernements provinciaux espagnols incite en effet à regarder avec vigilance l’évolution de la situation espagnole. Comment ferons-nous pour pallier un défaut de l’Espagne ? Le total des dettes est équivalent, en Espagne, à cinq fois le PIB ! Le forfait de Zapatero aux prochaines élections, le vaste mouvement des Indignados de la Puerta del Sol sont les conséquences d’une situation économique gravissime pour nos voisins d’outre-Pyrénées.
Eurobonds et mutualisation de la dette ? Les Français y semblent davantage prêts que leurs voisins. Nous pouvons aussi envisager la monétisation de la dette. Cela permettrait au moins de dévaluer quelque peu l’euro, sur-évalué, dans un univers de monnaies (Yuan et Dollar) sous-évaluées. Sans ces solutions, les trous d’air économiques à répétitions que les orages de la dette nous font vivre, risquent de se transformer en cyclone de la dépression !
Dans ce contexte, la droite nous propose une « règle d’or » qui sera pour notre pays l’an I des années de plomb. La droite – et ceux qui calqueront leur programme sur le sien – n’auront d’autre choix que de faire subir au pays des « plans de rigueurs » en rafale s’ils ne changent pas radicalement de discours et de politique. Un plan de rigueur, ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des vies. Un plan de rigueur, dans les proportions en question, cela se chiffre en coût humain : c’est moins d’infirmières et de médecins et des couloirs d’hôpitaux remplis de brancard qui bouchonnent, c’est moins de policiers ou de gendarmes mais plus de répression, ce sont des professeurs dont on allonge la durée de travail sans leur donner les moyens pédagogiques nécessaires, ce sont des mairies, des conseils généraux privés de moyens et donc, par exemples, des services sociaux ou des programmes péri-scolaires qui disparaissent. Un plan de rigueur, ça ne se chiffre pas, ça se vit !
Pour ma part, je pense qu’en politique, il n’y a qu’une règle à tenir, c’est de dire la vérité. Et la vérité est la suivante : soit nous changeons radicalement de politique, soit nous risquons de subir la plus vaste période de récession de notre histoire économique. Une alternative reste à bâtir. Cela nécessite de bâtir un protectionnisme européen, social, environnemental et industriel. Cela nécessite de bâtir conjointement avec l’Allemagne et les quinze autres membres de la zone euro, une stratégie politique de gouvernement de notre monnaie unique. Cela nécessite surtout le courage de la vérité. C’est tout l’objet de ma candidature.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
7 septembre 2011
Intentions de vote 2012: Hollande domine et progresse
François Hollande réaliserait le meilleur score au premier tour de la présidentielle avec 28,5% des voix, en hausse d'un point et demi par rapport à juin, devançant de 5 points Nicolas Sarkozy qui ferait jeu égal à 24% avec Martine Aubry (-1) selon un sondage Louis Harris.
Selon cette enquête sur les intentions de vote rendue publique mercredi, réalisée pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, le député de Corrèze arrive nettement en tête du premier tour s'il se passait dimanche prochain.
A 28,5%, il engrange un point et demi par rapport à une précédente enquête de juin. Dans cette hypothèse, le président sortant grignote un demi-point à 23,5.
Marine Le Pen (FN) perd trois points à 18%.
En progression: la candidate EELV Eva Joly (8%, +2 sur le précédent sondage qui testait Nicolas Hulot) et le MoDem François Bayrou (7%, +1), bien que Jean-Louis Borloo, autre centriste, reste stable à 7%.
En revanche, le champion du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon accuse une chute de 4 points, à 3% dans l'hypothèse Hollande.
La maire de Lille est créditée de 24%, en baisse d'un point, si elle conduit la candidature socialiste en 2012. Elle est à stricte égalité avec M. Sarkozy (inchangé).
Marine Le Pen rassemble dans cette configuration 20% des intentions de vote (-2).
Progression pour M. Bayrou (8%, +2), Eva Joly (7%, +1), et maintien de M. Borloo à 7%.
M. Mélenchon baisse de 2 points à 5%.
Dans l'hypothèse où Ségolène Royal était la championne du PS, Nicolas Sarkozy, en baisse de 2 points à 24%, serait largement en tête du premier tour, devant Marine Le Pen (20%, -2). La présidente de Poitou-Charentes perd 2 points à 15%.
Dans une telle configuration, Eva Joly recueille 10% (+3), François Bayrou 9% (+2) et Jean-Louis Borloo 9% (inchangé). Cette hypothèse est la plus favorable des trois à M. Mélenchon, qui perd cependant un point à 7%.
Pour Louis Harris, ces données montrent notamment un avantage aux responsables qui parlent de la dette "avec force" (Hollande, Bayrou, Joly).
Sondage réalisé en ligne du 31 août au 5 septembre auprès de 888 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d'un échantillon représentatif des Français de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Ses proches avaient annoncé un discours «fondateur». Elle leur a offert un «serment». Le «serment de Toulouse». Devant plus de 2000 personnes, Martine Aubry a tenu ce mercredi soir à Toulouse son premier grand meeting de campagne dans la course aux primaires socialistes. Un meeting au cours duquel, la candidate - toujours distancée dans les sondages par François Hollande - a proposé «le vrai changement».
«Le serment de Toulouse, c'est de proposer un vrai changement, pas un aménagement ni un accompagnement, encore moins une adaptation de la politique qui échoue et du système qui s'effondre», a lancé Martine Aubry devant une salle comble.
«Je suis prête». Il s'agit «d'abord d'envoyer un message à tous les Français de métropole et des outres-mers: je suis prête à présider la République pour redresser notre pays», a-t-elle assuré, lors d'un discours d'une heure et demie devant un fond de scène bleu et le slogan «la volonté du changement». Elle s'est dite prête «pour faire barrage à la droite et l'extrême droite, pour refaire de la France une grande nation éducative».
Hollande critiqué mais pas cité. Sans le citer, elle a critiqué son rival François Hollande. «Nous ne battrons pas le président sortant (...) sans une volonté et une clarté dans le changement. Si nous disons "les emplois d'avenir, on verra, la sortie du nucléaire, on verra, le non cumul des mandats, on verra" (...), je crains que les Français nous disent le jour des élections "Voter pour vous? on verra"».
Dans les pas de Mitterrand. Citant François Mitterrand qui «avait l'habitude d'achever ses campagnes à Toulouse», elle a assuré: «J'ai voulu que tout commence ici par Toulouse, que le fil soit renoué avec 1981 et 1988 [..] car la gauche, ce sera toujours changer la vie».
«Je sais encaisser». «Pour redresser, rassembler et progresser, il va falloir du courage, une campagne présidentielle, ce n'est pas une partie de campagne», a-t-elle dit, assurant «Je sais encaisser». Avant de terminer par une ode à la jeunesse en ces termes: «Le vrai changement, c'est pour la la jeunesse que nous le voulons! Les jeunes sont les premiers à payer le prix d'un système à bout de souffle».
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
08/09/2011 07:55 | La Dépêche du Midi
Sénatoriales. Pierre Charon suspendu de l'UMP
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Le bureau politique de l'UMP a décidé la «suspension immédiate» des membres de listes sénatoriales dissidentes de celles investies par le parti, «en particulier» Pierre Charon à Paris, première étape avant une possible exclusion, a annoncé Jean-François Copé. Charon, ex-conseiller du président Nicolas Sarkozy, a déposé mardi sa liste aux élections sénatoriales dans la capitale, concurrençant celle investie par l'UMP et conduite par la ministre des Sports Chantal Jouanno qu'il a vivement critiquée en des termes peu élégants : «Qu'elle soit sur les tatamis ou au lit, elle est tête de liste. Elle sera donc élue !» «A ce stade, c'est temporaire, mais il peut y avoir une procédure d'exclusion» si les dissidents persistent, a affirmé Copé.
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Le bureau politique de l'UMP a décidé la «suspension immédiate» des membres de listes sénatoriales dissidentes de celles investies par le parti, «en particulier» Pierre Charon à Paris, première étape avant une possible exclusion, a annoncé Jean-François Copé. Charon, ex-conseiller du président Nicolas Sarkozy, a déposé mardi sa liste aux élections sénatoriales dans la capitale, concurrençant celle investie par l'UMP et conduite par la ministre des Sports Chantal Jouanno qu'il a vivement critiquée en des termes peu élégants : «Qu'elle soit sur les tatamis ou au lit, elle est tête de liste. Elle sera donc élue !» «A ce stade, c'est temporaire, mais il peut y avoir une procédure d'exclusion» si les dissidents persistent, a affirmé Copé.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Villepin juge sa candidature à la présidentielle "très vraisemblable"
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a qualifié jeudi soir de "très vraisemblable" sa candidature à l'élection présidentielle et appelé à la constitution d'une équipe de personnalités pour offrir des réponses aux Français.
"C'est très vraisemblable, c'est très très vraisemblable", a répondu Dominique de Villepin, questionné au "Grand journal" de Canal + sur sa candidature à la présidentielle.
"Moi, je respecte les Français. Qu'est-ce-qu'ils voient aujourd'hui ? un bal de prétendants qui tous viennent les voir en disant: nous sommes les plus beaux. Et ça, ce n'est pas la démocratie, c'est le dévoiement de la politique. C'est la politique dont on ne veut plus", a déclaré l'ex-Premier ministre en disant avoir "une révélation à faire".
"Il n'y a pas de sauveur en France", a-t-il lancé, "Ni François Hollande, ni Martine Aubry, ni Ségolène Royal, ni Nicolas Sarkozy, ni moi-même ne sauveront la France".
Alors, "j'ai une proposition à faire", a-t-il poursuivi: "il faut bâtir une équipe de personnalités capables d'offrir aux Français des réponses, des solutions ensemble et après, on verra au début de l'année prochaine qui sera le mieux placé pour être candidat".
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Parti
Rappel à l'ordre de la Haute autorité après les critiques de Royal sur Aubry et Hollande
"En conclusion, il n'y a pas moins de raison que je sois moins candidat que les autres parce que j'ai plus d'expérience que les autres mais j'aimerais une petite révolution politique où les femmes et les hommes politiques fassent preuve d'humilité, qu'ils constatent que seuls il ne peuvent rien faire", a-t-il dit.
"Celui ou celle qui gagnera en 2012 sera celui ou celle qui sera capable de constituer une équipe et de réconcilier des positions entre la droite et la gauche", estime M. de Villepin.
"Il n'y a pas de fatalité à commettre les mêmes erreurs. Moi, ce qui m'intéresse, c'est que la France gagne, c'est pas d'être en haut de l'affiche", a-t-il conclu.
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a qualifié jeudi soir de "très vraisemblable" sa candidature à l'élection présidentielle et appelé à la constitution d'une équipe de personnalités pour offrir des réponses aux Français.
"C'est très vraisemblable, c'est très très vraisemblable", a répondu Dominique de Villepin, questionné au "Grand journal" de Canal + sur sa candidature à la présidentielle.
"Moi, je respecte les Français. Qu'est-ce-qu'ils voient aujourd'hui ? un bal de prétendants qui tous viennent les voir en disant: nous sommes les plus beaux. Et ça, ce n'est pas la démocratie, c'est le dévoiement de la politique. C'est la politique dont on ne veut plus", a déclaré l'ex-Premier ministre en disant avoir "une révélation à faire".
"Il n'y a pas de sauveur en France", a-t-il lancé, "Ni François Hollande, ni Martine Aubry, ni Ségolène Royal, ni Nicolas Sarkozy, ni moi-même ne sauveront la France".
Alors, "j'ai une proposition à faire", a-t-il poursuivi: "il faut bâtir une équipe de personnalités capables d'offrir aux Français des réponses, des solutions ensemble et après, on verra au début de l'année prochaine qui sera le mieux placé pour être candidat".
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"En conclusion, il n'y a pas moins de raison que je sois moins candidat que les autres parce que j'ai plus d'expérience que les autres mais j'aimerais une petite révolution politique où les femmes et les hommes politiques fassent preuve d'humilité, qu'ils constatent que seuls il ne peuvent rien faire", a-t-il dit.
"Celui ou celle qui gagnera en 2012 sera celui ou celle qui sera capable de constituer une équipe et de réconcilier des positions entre la droite et la gauche", estime M. de Villepin.
"Il n'y a pas de fatalité à commettre les mêmes erreurs. Moi, ce qui m'intéresse, c'est que la France gagne, c'est pas d'être en haut de l'affiche", a-t-il conclu.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
La démondialisation inquiète les partisans d'un libéralisme aux abois
Aquilino Morelle, Professeur associé à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, Directeur de la campagne d'Arnaud Montebourg
La " démondialisation " est au coeur de la primaire de la gauche et sera au centre de la prochaine élection présidentielle. La convergence et la virulence des attaques dont ce projet politique fait l'objet, en particulier des déclarations critiques publiées au cours de l'été dans ces colonnes par Zaki Laïdi, Pascal Lamy et Pierre Lellouche, sont un indice de l'inquiétude qu'il suscite chez les tenants du libéralisme.
Leur thèse est connue : la mondialisation serait un phénomène inéluctable, parce que provoquée par des mutations technologiques irréversibles - " le porte-conteneurs et Internet ", selon Pascal Lamy. De surcroît, l'économie mondiale aurait atteint un tel degré d'intrication que les notions d'exportation et d'importation en seraient devenues caduques. Considérée comme l'horizon indépassable de l'humanité, la mondialisation impliquerait " l'adaptation " des économies et des sociétés nationales. Seule la " régulation " permettrait de " maîtriser " ses " excès ".
Quant aux millions de femmes et d'hommes que la mondialisation désespère - chômeurs au Nord, esclaves au Sud et à l'Est -, ils n'auraient qu'à prendre leur mal en patience, ses bienfaits supposés devant se faire sentir " à long terme ". Sacralisée à l'instar d'une loi de la nature, la mondialisation s'imposerait donc aux hommes. Proposer un autre modèle de développement déclenche aussitôt une classique entreprise de disqualification : la démondialisation serait une " absurdité " (Zaki Laïdi), une " illusion démagogique ", " une fable " (Pierre Lellouche), un " concept réactionnaire " (Pascal Lamy).
Bref, un véritable péché de l'esprit car, pour ses zélateurs, la mondialisation est une visée à la fois téléologique et théologique. Alors rappelons à ces esprits religieux que la loi de la gravitation n'a pas empêché les hommes de construire des avions ni les avions de voler. Les seules lois qui s'imposent à l'homme sont celles de sa raison et de sa volonté. Ce qui a été fait par des hommes peut être corrigé par d'autres hommes.
Surtout, si elle tire une part de sa force de données techniques, la mondialisation est avant tout un projet idéologique pensé, voulu et mis en oeuvre avec opiniâtreté par des intellectuels et des responsables politiques, de gauche qui plus est. Le rôle central d'une certaine élite de la gauche française, incarnée par Jacques Delors, Pascal Lamy et Michel Camdessus, dans la conception et la promotion de la mondialisation, a été décortiqué par Rawi Abdelal, professeur à la Harvard Business School, dans Capital Rules : The Construction of Global Finance, (Harvard University Press, 2007). Un livre qu'il serait de salubrité publique de traduire enfin en français et de faire lire au plus grand nombre...
Pénétrés de la supériorité du libre-échange, ces hommes se sont toujours considérés comme des progressistes en lutte contre les conservateurs du " vieux socialisme " dirigiste; ils persistent dans cette vision des choses : c'est ce qui donne son sens au mot " réactionnaire " dans la bouche de Pascal Lamy. Pour eux, en 1983, le choc de la " contrainte extérieure " (c'est ainsi que l'on désignait alors la mondialisation) a été un événement providentiel, l'occasion de faire valoir leurs conceptions en jouant du traumatisme politique qu'a représenté sur le moment cette " fin des illusions ".
Ils ont alors convaincu François Mitterrand de libéraliser la finance. L'année 1983 n'a pas été l'année de la capitulation de la gauche française devant la finance, mais celle de son ralliement à celle-ci ! Un ralliement dont les mots d'ordre auront été " maîtrise " et " régulation ". A partir de 1985, ayant pris la tête de la Commission européenne (MM. Delors et Lamy) et du Fonds monétaire international (M. Camdessus), ils ont diffusé cette politique de libéralisation financière à l'ensemble de la planète. Par leur habileté politique et leur persévérance, ces " socialistes " français ont réussi à établir ce qu'il est convenu d'appeler le " consensus de Paris ".
C'est ce consensus et non celui de Washington, souvent décrié, qui a donné l'impulsion à la libéralisation mondiale des mouvements de capitaux. Ces hommes de gauche français ont ainsi créé un nouveau Moloch libéral, qui a dévoré toute la gauche européenne et ouvert à Tony Blair le chemin de sa " troisième voie ". Voilà ce que nous confirme l'historien américain dans son travail édifiant - quand la recherche universitaire conforte l'analyse politique.
La mondialisation a d'abord été financière : en 1983, Internet n'existait pas et les porte-conteneurs n'encombraient pas les océans. Elle le reste encore alors que les flux financiers commandent l'économie. Voir les financiers et leurs complices invoquer le bonheur des peuples du Sud et de l'Est - c'est le rôle du mythe de " l'énorme classe moyenne chinoise " - pour justifier un système qui sert avant tout à les enrichir est un des spectacles les plus obscènes auxquels il nous a été donné d'assister. C'est " le triomphe de la cupidité " dénoncé par le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Un triomphe rendu possible non par la démission des hommes politiques de gauche, comme on le croit encore trop souvent, mais par leur consentement !
Financière, la mondialisation, au gré des accords successifs de libre-échange imposés aux peuples à leur insu par cette élite agissante de la gauche libérale, est devenue aussi la mise en concurrence des économies, des salaires, des fiscalités, des protections sociales, des peuples, des hommes, de leurs vies. Quel aveuglement idéologique que d'avoir accepté l'entrée de la Chine au sein de l'OMC en 2001 sans aucune contrepartie ! " Les idées, la connaissance, l'art, l'hospitalité, les voyages : ce sont là des choses qui, par nature, doivent être internationales. Mais produisons les marchandises chez nous chaque fois que c'est possible " : ce sont cette raison et ce sens des réalités humaines soulignés par Keynes que les partisans de la mondialisation ont voulu nous faire perdre. C'est le retour à cette sagesse qui est au coeur du projet de démondialisation.
Pour ses promoteurs, la mondialisation a toujours été un projet idéologique, le rêve d'un monde enfin débarrassé de la politique, où l'Homo oeconomicus aurait supplanté l'Homo sapiens, ce que Jürgen Habermas a résumé par la formule : " La mondialisation, c'est l'effondrement du pouvoir d'achat des bulletins de vote. " Quant à la " mondialisation heureuse ", rarement une mystification aussi cynique aura été tentée.
Ce projet a été démasqué et cette mystification dissipée. Les peuples ont compris la véritable nature de la mondialisation et ils retirent leur confiance aux gouvernements - droite et gauche confondues - qui leur ont imposé chômage et austérité en leur promettant des jours meilleurs.
Cette défiance s'exprime dans les taux d'abstention record, dans la poussée de l'extrême droite, dans la colère des paysans brésiliens sans terre ou celle des ouvriers de Continental Clairoix, licenciés pour motif économique et qui ont reçu en 2010 une proposition de reclassement à Bizerte (Tunisie) pour un salaire mensuel de 260 dinars (soit 133 euros). Les peuples refusent dorénavant d'attendre le " long terme " pour profiter des prétendus bienfaits de la mondialisation, parce qu'ils savent avec Keynes qu'" à long terme, nous serons tous morts "...
Soit nous conduisons une stratégie de protectionnisme raisonné, européen, social et écologique, soit les peuples céderont aux sirènes perverses des droites extrêmes. La démondialisation s'oppose ainsi autant au délire de l'ouverture infinie des marchés détruisant les protections sociales, les industries et les modes de vie, qu'au repli nationaliste et haineux de Marine Le Pen.
Démondialiser, ce n'est pas se retirer du monde, au contraire ; c'est vouloir l'habiter dans la solidarité et l'harmonie.
La démondialisation est un projet de modération d'un système financier et économique mondial devenu extrémiste. La démondialisation, c'est la définanciarisation, la démarchandisation et la réorganisation du monde. C'est le projet de construire, avec les pays du Sud et de l'Est, un nouveau système de Bretton-Woods. C'est le keynésianisme du XXIe siècle. Voilà pourquoi la démondialisation est un projet né au Sud et que le mot même a été forgé par le sociologue philippin Walden Bello.
C'est de France que sont nés et partis le tsunami financier et la vague de mondialisation libérale ; et c'est donc de France que le coup d'arrêt devra leur être donné. Pour la gauche, le temps de la confrontation avec la finance, frappée d'hubris, est venu. L'heure de rendre la République plus forte que l'économie a sonné. La démondialisation est une remise à l'endroit de la gauche, cul par-dessus tête depuis la victoire des idées libérales en 1983.
Face à la crise de la mondialisation, le socialisme redistributif, arc-bouté sur l'Etat-providence, est une impasse ; le socialisme de l'accompagnement, infirmier de l'économie libérale, est une imposture ; le socialisme de la transformation, celui qui veut changer les règles de la finance et de l'économie, est désormais un impératif.
"Tout au long des années 2000, les profits de l'économie réelle ont été confisqués par le système financier qui s'est mis à travailler pour son propre compte et celui de ses dirigeants, dans des conditions extravagantes(...) Il va falloir revenir à un concept de mondialisation plus sain et plus réfléchi. La mondialisation des transports, des communications, de l'information est légitime. Mais le risque financier doit rester contrôlé. Il faut en avoir conscience : si l'on ne fait rien, il y aura d'autres crises, sans doute plus graves (…) Le retour au protectionnisme, ce ne sera pas pour cette fois, mais lors de la prochaine crise. D'un seul coup, la logique de la mondialisation apparaîtra alors comme inadaptée. " De qui sont ces propos sans appel ? D'Emmanuel Todd ? D'Arnaud Montebourg ? Non, de Valéry Giscard d'Estaing.
La gauche a le choix : continuer à ânonner le même bréviaire libéral et libre-échangiste –la mondialisation - et alors l'histoire la balaiera ; comprendre ce qui s'est joué à partir de 1983 et faire face à la réalité du monde : elle serait alors fidèle à sa vocation historique et l'avenir pourrait lui sourire à nouveau.
Aquilino Morelle, Professeur associé à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, Directeur de la campagne d'Arnaud Montebourg
La " démondialisation " est au coeur de la primaire de la gauche et sera au centre de la prochaine élection présidentielle. La convergence et la virulence des attaques dont ce projet politique fait l'objet, en particulier des déclarations critiques publiées au cours de l'été dans ces colonnes par Zaki Laïdi, Pascal Lamy et Pierre Lellouche, sont un indice de l'inquiétude qu'il suscite chez les tenants du libéralisme.
Leur thèse est connue : la mondialisation serait un phénomène inéluctable, parce que provoquée par des mutations technologiques irréversibles - " le porte-conteneurs et Internet ", selon Pascal Lamy. De surcroît, l'économie mondiale aurait atteint un tel degré d'intrication que les notions d'exportation et d'importation en seraient devenues caduques. Considérée comme l'horizon indépassable de l'humanité, la mondialisation impliquerait " l'adaptation " des économies et des sociétés nationales. Seule la " régulation " permettrait de " maîtriser " ses " excès ".
Quant aux millions de femmes et d'hommes que la mondialisation désespère - chômeurs au Nord, esclaves au Sud et à l'Est -, ils n'auraient qu'à prendre leur mal en patience, ses bienfaits supposés devant se faire sentir " à long terme ". Sacralisée à l'instar d'une loi de la nature, la mondialisation s'imposerait donc aux hommes. Proposer un autre modèle de développement déclenche aussitôt une classique entreprise de disqualification : la démondialisation serait une " absurdité " (Zaki Laïdi), une " illusion démagogique ", " une fable " (Pierre Lellouche), un " concept réactionnaire " (Pascal Lamy).
Bref, un véritable péché de l'esprit car, pour ses zélateurs, la mondialisation est une visée à la fois téléologique et théologique. Alors rappelons à ces esprits religieux que la loi de la gravitation n'a pas empêché les hommes de construire des avions ni les avions de voler. Les seules lois qui s'imposent à l'homme sont celles de sa raison et de sa volonté. Ce qui a été fait par des hommes peut être corrigé par d'autres hommes.
Surtout, si elle tire une part de sa force de données techniques, la mondialisation est avant tout un projet idéologique pensé, voulu et mis en oeuvre avec opiniâtreté par des intellectuels et des responsables politiques, de gauche qui plus est. Le rôle central d'une certaine élite de la gauche française, incarnée par Jacques Delors, Pascal Lamy et Michel Camdessus, dans la conception et la promotion de la mondialisation, a été décortiqué par Rawi Abdelal, professeur à la Harvard Business School, dans Capital Rules : The Construction of Global Finance, (Harvard University Press, 2007). Un livre qu'il serait de salubrité publique de traduire enfin en français et de faire lire au plus grand nombre...
Pénétrés de la supériorité du libre-échange, ces hommes se sont toujours considérés comme des progressistes en lutte contre les conservateurs du " vieux socialisme " dirigiste; ils persistent dans cette vision des choses : c'est ce qui donne son sens au mot " réactionnaire " dans la bouche de Pascal Lamy. Pour eux, en 1983, le choc de la " contrainte extérieure " (c'est ainsi que l'on désignait alors la mondialisation) a été un événement providentiel, l'occasion de faire valoir leurs conceptions en jouant du traumatisme politique qu'a représenté sur le moment cette " fin des illusions ".
Ils ont alors convaincu François Mitterrand de libéraliser la finance. L'année 1983 n'a pas été l'année de la capitulation de la gauche française devant la finance, mais celle de son ralliement à celle-ci ! Un ralliement dont les mots d'ordre auront été " maîtrise " et " régulation ". A partir de 1985, ayant pris la tête de la Commission européenne (MM. Delors et Lamy) et du Fonds monétaire international (M. Camdessus), ils ont diffusé cette politique de libéralisation financière à l'ensemble de la planète. Par leur habileté politique et leur persévérance, ces " socialistes " français ont réussi à établir ce qu'il est convenu d'appeler le " consensus de Paris ".
C'est ce consensus et non celui de Washington, souvent décrié, qui a donné l'impulsion à la libéralisation mondiale des mouvements de capitaux. Ces hommes de gauche français ont ainsi créé un nouveau Moloch libéral, qui a dévoré toute la gauche européenne et ouvert à Tony Blair le chemin de sa " troisième voie ". Voilà ce que nous confirme l'historien américain dans son travail édifiant - quand la recherche universitaire conforte l'analyse politique.
La mondialisation a d'abord été financière : en 1983, Internet n'existait pas et les porte-conteneurs n'encombraient pas les océans. Elle le reste encore alors que les flux financiers commandent l'économie. Voir les financiers et leurs complices invoquer le bonheur des peuples du Sud et de l'Est - c'est le rôle du mythe de " l'énorme classe moyenne chinoise " - pour justifier un système qui sert avant tout à les enrichir est un des spectacles les plus obscènes auxquels il nous a été donné d'assister. C'est " le triomphe de la cupidité " dénoncé par le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Un triomphe rendu possible non par la démission des hommes politiques de gauche, comme on le croit encore trop souvent, mais par leur consentement !
Financière, la mondialisation, au gré des accords successifs de libre-échange imposés aux peuples à leur insu par cette élite agissante de la gauche libérale, est devenue aussi la mise en concurrence des économies, des salaires, des fiscalités, des protections sociales, des peuples, des hommes, de leurs vies. Quel aveuglement idéologique que d'avoir accepté l'entrée de la Chine au sein de l'OMC en 2001 sans aucune contrepartie ! " Les idées, la connaissance, l'art, l'hospitalité, les voyages : ce sont là des choses qui, par nature, doivent être internationales. Mais produisons les marchandises chez nous chaque fois que c'est possible " : ce sont cette raison et ce sens des réalités humaines soulignés par Keynes que les partisans de la mondialisation ont voulu nous faire perdre. C'est le retour à cette sagesse qui est au coeur du projet de démondialisation.
Pour ses promoteurs, la mondialisation a toujours été un projet idéologique, le rêve d'un monde enfin débarrassé de la politique, où l'Homo oeconomicus aurait supplanté l'Homo sapiens, ce que Jürgen Habermas a résumé par la formule : " La mondialisation, c'est l'effondrement du pouvoir d'achat des bulletins de vote. " Quant à la " mondialisation heureuse ", rarement une mystification aussi cynique aura été tentée.
Ce projet a été démasqué et cette mystification dissipée. Les peuples ont compris la véritable nature de la mondialisation et ils retirent leur confiance aux gouvernements - droite et gauche confondues - qui leur ont imposé chômage et austérité en leur promettant des jours meilleurs.
Cette défiance s'exprime dans les taux d'abstention record, dans la poussée de l'extrême droite, dans la colère des paysans brésiliens sans terre ou celle des ouvriers de Continental Clairoix, licenciés pour motif économique et qui ont reçu en 2010 une proposition de reclassement à Bizerte (Tunisie) pour un salaire mensuel de 260 dinars (soit 133 euros). Les peuples refusent dorénavant d'attendre le " long terme " pour profiter des prétendus bienfaits de la mondialisation, parce qu'ils savent avec Keynes qu'" à long terme, nous serons tous morts "...
Soit nous conduisons une stratégie de protectionnisme raisonné, européen, social et écologique, soit les peuples céderont aux sirènes perverses des droites extrêmes. La démondialisation s'oppose ainsi autant au délire de l'ouverture infinie des marchés détruisant les protections sociales, les industries et les modes de vie, qu'au repli nationaliste et haineux de Marine Le Pen.
Démondialiser, ce n'est pas se retirer du monde, au contraire ; c'est vouloir l'habiter dans la solidarité et l'harmonie.
La démondialisation est un projet de modération d'un système financier et économique mondial devenu extrémiste. La démondialisation, c'est la définanciarisation, la démarchandisation et la réorganisation du monde. C'est le projet de construire, avec les pays du Sud et de l'Est, un nouveau système de Bretton-Woods. C'est le keynésianisme du XXIe siècle. Voilà pourquoi la démondialisation est un projet né au Sud et que le mot même a été forgé par le sociologue philippin Walden Bello.
C'est de France que sont nés et partis le tsunami financier et la vague de mondialisation libérale ; et c'est donc de France que le coup d'arrêt devra leur être donné. Pour la gauche, le temps de la confrontation avec la finance, frappée d'hubris, est venu. L'heure de rendre la République plus forte que l'économie a sonné. La démondialisation est une remise à l'endroit de la gauche, cul par-dessus tête depuis la victoire des idées libérales en 1983.
Face à la crise de la mondialisation, le socialisme redistributif, arc-bouté sur l'Etat-providence, est une impasse ; le socialisme de l'accompagnement, infirmier de l'économie libérale, est une imposture ; le socialisme de la transformation, celui qui veut changer les règles de la finance et de l'économie, est désormais un impératif.
"Tout au long des années 2000, les profits de l'économie réelle ont été confisqués par le système financier qui s'est mis à travailler pour son propre compte et celui de ses dirigeants, dans des conditions extravagantes(...) Il va falloir revenir à un concept de mondialisation plus sain et plus réfléchi. La mondialisation des transports, des communications, de l'information est légitime. Mais le risque financier doit rester contrôlé. Il faut en avoir conscience : si l'on ne fait rien, il y aura d'autres crises, sans doute plus graves (…) Le retour au protectionnisme, ce ne sera pas pour cette fois, mais lors de la prochaine crise. D'un seul coup, la logique de la mondialisation apparaîtra alors comme inadaptée. " De qui sont ces propos sans appel ? D'Emmanuel Todd ? D'Arnaud Montebourg ? Non, de Valéry Giscard d'Estaing.
La gauche a le choix : continuer à ânonner le même bréviaire libéral et libre-échangiste –la mondialisation - et alors l'histoire la balaiera ; comprendre ce qui s'est joué à partir de 1983 et faire face à la réalité du monde : elle serait alors fidèle à sa vocation historique et l'avenir pourrait lui sourire à nouveau.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
douze mesures de sécurisation de l’économie proposées par Arnaud Montebourg.
Arnaud Montebourg 2012
Verbatim :
« Si je suis élu Président de la République, la première des lois que je demanderai au Parlement d'adopter en urgence sera une grande loi de protection de notre économie qui réduira la dépendance à l'égard de la finance, réduira la dette et reprendra le contrôle du système financier.
La première de ces mesures sera simple : Prohibition, sous peine de confiscation des avoirs et de perte de licence des établissements bancaires, de toute forme de spéculation par les établissements financiers avec l'argent de leurs clients.
La deuxième mesure consistera en la fermeture des filiales des établissements financiers situés dans les paradis fiscaux, avec rapatriement obligatoire des avoirs appartenant aux ressortissants français sur le sol national, avec non opposabilité du secret bancaire.
La troisième mesure que je propose relève du bon sens et a été appliquée avec succès dans le passé : séparation obligatoire des activités entre banques de dépôts et banques d'investissement.
La quatrième mesure de mon projet est la mise sous tutelle des établissements bancaires exerçant sur le sol national, sans indemnité du trésor public, avec entrée dans le conseil d'administration de représentants du gouvernement, des usagers du crédit entreprises et ménages, et les salariés de la banque.
Autre mesure que je propose aux Français dans cette campagne : l’abrogation des pouvoirs des autorités administratives indépendantes chargées de la surveillance des institutions et des marchés financiers et transmission de leurs pouvoirs au Ministre de l'Economie et des Finances…
Pour être efficace dans la lutte contre la dette, voici ma 6ème mesure de sécurisation de l’économie : Création d'une taxe sur les transactions financières de 0,1 % au plan national en cas de non création d'une telle taxe au plan européen, afin d'assurer le remboursement de la part de la dette de la République française constituée dans la crise financière.
Ma septième proposition est l’obligation d'investir tout ou partie de l'épargne collectée par le système bancaire dans l'économie nationale ou européenne.
Je suis en outre favorable à un salaire maximum fixé par la loi des traders, courtiers et dirigeants des institutions financières.
Je propose de démanteler les agences de notation en interdisant aux investisseurs institutionnels d'y avoir recours en les contraignant d'évaluer les risques par eux mêmes, et en punissant les conflits d'intérêts dont les agences sont coutumières.
Je propose la création de nouvelles normes comptables européennes aux exigences renforcées définies par la loi.
L’interdiction des rachats d'entreprises par voie de LBO et contrôle par le Gouvernement des OPA sur nos entreprises industrielles en provenance de fonds souverains non européens sera une autre mesure que je prendrai.
Je propose l’effacement d'une partie du surendettement des particuliers en réduisant d'autorité et drastiquement par la loi les taux d'intérêt usuraires appliqués aux utilisateurs du crédit à la consommation, victimes des abus du système bancaire.
Arnaud Montebourg 2012
Verbatim :
« Si je suis élu Président de la République, la première des lois que je demanderai au Parlement d'adopter en urgence sera une grande loi de protection de notre économie qui réduira la dépendance à l'égard de la finance, réduira la dette et reprendra le contrôle du système financier.
La première de ces mesures sera simple : Prohibition, sous peine de confiscation des avoirs et de perte de licence des établissements bancaires, de toute forme de spéculation par les établissements financiers avec l'argent de leurs clients.
La deuxième mesure consistera en la fermeture des filiales des établissements financiers situés dans les paradis fiscaux, avec rapatriement obligatoire des avoirs appartenant aux ressortissants français sur le sol national, avec non opposabilité du secret bancaire.
La troisième mesure que je propose relève du bon sens et a été appliquée avec succès dans le passé : séparation obligatoire des activités entre banques de dépôts et banques d'investissement.
La quatrième mesure de mon projet est la mise sous tutelle des établissements bancaires exerçant sur le sol national, sans indemnité du trésor public, avec entrée dans le conseil d'administration de représentants du gouvernement, des usagers du crédit entreprises et ménages, et les salariés de la banque.
Autre mesure que je propose aux Français dans cette campagne : l’abrogation des pouvoirs des autorités administratives indépendantes chargées de la surveillance des institutions et des marchés financiers et transmission de leurs pouvoirs au Ministre de l'Economie et des Finances…
Pour être efficace dans la lutte contre la dette, voici ma 6ème mesure de sécurisation de l’économie : Création d'une taxe sur les transactions financières de 0,1 % au plan national en cas de non création d'une telle taxe au plan européen, afin d'assurer le remboursement de la part de la dette de la République française constituée dans la crise financière.
Ma septième proposition est l’obligation d'investir tout ou partie de l'épargne collectée par le système bancaire dans l'économie nationale ou européenne.
Je suis en outre favorable à un salaire maximum fixé par la loi des traders, courtiers et dirigeants des institutions financières.
Je propose de démanteler les agences de notation en interdisant aux investisseurs institutionnels d'y avoir recours en les contraignant d'évaluer les risques par eux mêmes, et en punissant les conflits d'intérêts dont les agences sont coutumières.
Je propose la création de nouvelles normes comptables européennes aux exigences renforcées définies par la loi.
L’interdiction des rachats d'entreprises par voie de LBO et contrôle par le Gouvernement des OPA sur nos entreprises industrielles en provenance de fonds souverains non européens sera une autre mesure que je prendrai.
Je propose l’effacement d'une partie du surendettement des particuliers en réduisant d'autorité et drastiquement par la loi les taux d'intérêt usuraires appliqués aux utilisateurs du crédit à la consommation, victimes des abus du système bancaire.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
TONTON BIS
vendredi 9 septembre 2011 18:48
Education: Hollande veut recréer les postes supprimés, "irresponsable" dit Chatel
François Hollande, candidat à la primaire PS, a pris vendredi l'engagement de revenir sur l'ensemble des suppressions de postes engagées dans l'Education nationale depuis 2007, une proposition aussitôt jugée irresponsable par les ministres Luc Chatel et Valérie Pécresse.
"Je fais la proposition de faire une loi de programmation qui permettra de récréer des postes sur les cinq ans. On créera les 60.000 à 70.000" postes supprimés depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, a affirmé M. Hollande lors d'une conférence de presse à Soissons (Aisne).
A ce jour, 66.000 postes ont été supprimés dans l'Education.
Le député de Corrèze a même ajouté que s'il y avait "plus de moyens et plus de croissance, on pourrait peut-être en mettre davantage".
"Je prends un engagement sur 5 ans minimal", a-t-il commenté, en promettant d'arrêter "l'hémorragie que représente la règle du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite et nous allons recréer des postes".
François Hollande, qui a fait de la jeunesse l'axe central de sa campagne, a expliqué que les postes nouvellement créés seraient "affectés là où les besoins sont les plus sensibles".
"Ce ne sont pas que des postes d'enseignants qu'il faudra créer mais aussi des postes d'encadrants, d'assistantes sociales, de psychologues", et des métiers "liés aux nouvelles technologies", a-t-il notamment noté.
S'agissant du financement de ces postes, il a relevé que les "suppressions de postes", cela rapportait "250 millions par an". Il a mis en regard le coût de la TVA dans la restauration "3 milliards d'euros", et les exonérations des heures supplémentaires "4,5 milliards d'euros".
Ces propositions de M. Hollande ont entraîné une réplique cinglante de Luc Chatel qui les a jugées "irresponsables" en raison de la politique de désendettement à mener et "irréalistes" du fait du peu de candidats se présentant actuellement aux concours d'enseignants.
"M. Hollande propose à nouveau les vieilles recettes de la fuite en avant budgétaire (...). Il révèle son vrai visage, puisque je rappelle qu'il est à la tête du département de France le plus endetté", a asséné à l'AFP le ministre de l'Education.
De son côté, la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a estimé que "la primaire socialiste" virait "chaque jour un peu plus à la course à la dépense". "Les déclarations anti-dette de François Hollande sont de pure façade", a-t-elle ajouté.
Les engagements du candidat vont au-delà des préconisations de la fondation Terra Nova, proche du PS. Dans un rapport sur l'école 2012, cette fondation prône de réinvestir fortement dans le primaire et l'éducation prioritaire, en créant notamment 10.000 postes par an durant le quinquennat dans l'Education nationale.
A l'AFP qui le questionnait pour savoir s'il se démarquait du projet PS, le député de Corrèze a répondu: "je suis plus précis
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
10/09/2011 à 17:48
La rivalité Borloo-Morin perturbe la première université d'été de l'Alliance
L'université d'été de l'Alliance des centres s'est ouverte samedi sur fond de tensions entre partisans de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, rivaux pour la présidentielle, alors que, de loin, le patron du MoDem François Bayrou se propose de jouer les juges de paix.
Les fondateurs de la nouvelle Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES) qui regroupe le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne et la Convention démocrate, voulaient faire de leur première université d'été une nouvelle étape pour consolider leur union.
Mais les tensions exacerbées par la rivalité entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, tous deux candidats à l'investiture de l'Alliance pour 2012, ont mis à mal cette volonté.
Excédé par les échanges de petites phrases vénéneuses entre partisans de Borloo et de Morin, le président de la Convention démocrate Hervé de Charette, cofondateur de l'Alliance, a décidé de bouder la fête de famille.
"Je ne veux pas participer ou assister aux chicaillas qu'il y a depuis trop longtemps entre Hervé Morin et Jean-Louis Borloo", a expliqué au téléphone à l'AFP l'ancien ministre des Affaires étrangères.
à lire aussi
dans actualité :
Partis
Marine Le Pen reçoit les compliments de l'ex-patron des RG Yves Bertrand
centre
Borloo poursuit son offensive contre le plan anti-déficit
"Je suis l'un des membres fondateurs de l'Alliance et la création d'une nouvelle force politique française à une grande importance à mes yeux. Et, j'enrage de voir les chausse-trappes, les mauvais procédés, l'inertie, la maladie de la langueur dont le projet me paraît aujourd'hui atteint", explique-t-il. "Quand MM. Borloo et Morin auront réglé leur problème, tout ira mieux", assure-t-il.
"Si Jean-Louis Borloo veut être candidat à l'élection présidentielle, il faut qu'il se décide à le dire", juge l'ex-ministre qui soutient sa candidature, en déplorant les conséquences pour l'Alliance de la rivalité entre les deux hommes: "Je regarde, j'observe et parfois je me désole."
La veille, dans un entretien à l'Express.fr, le député Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du Nouveau Centre mais partisan d'une candidature Borloo, avait déclenché les hostilités en dénonçant "la stratégie" présidentielle "nuisible" de son président Hervé Morin.
"Pour traverser le désert, vous choisissez un chameau, pas une chèvre", avait-il lancé en comparant le 1% d'intentions de vote d'Hervé Morin au 8% recueillis par Jean-Louis Borloo dans les sondages sur la présidentielle.
En réponse, le député Philippe Vigier, porte-parole du NC et proche d'Hervé Morin, a dénoncé auprès de l'AFP "la violence" des propos de Jean-Christophe Lagarde, expliquant qu'ils étaient dictés par "l'amertume de ne pas avoir été élu président du parti et président du groupe NC à l'Assemblée nationale".
Soucieux de calmer les esprits, le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel, a estimé que l'Alliance n'avait "pas tous les éléments pour évoquer une candidature à la présidentielle".
"D'ici l'automne, il peut se passer beaucoup de choses", a-t-il souligné en expliquant que l'université d'été de l'Alliance "ne doit pas être une victime de la présidentielle".
"Je refuse que nos journées d'été soient marquées par ce seul sujet. Nous devons montrer notre unité et effacer les quelques moments de cacophonie qui ont pu se passer durant l'été", a-t-il plaidé.
Un message qu'ont également tenté de faire passer Hervé Morin et Jean-Louis Borloo qui ont déjeuné ensemble, au côté notamment du ministre NC de la Fonction publique, François Sauvadet.
Dans une tribune publiée dans le Figaro, le président du MoDem, François Bayrou, s'est proposé pour jouer les juges de paix en appelant ses amis centristes dispersés "à une unité retrouvée". "Il est tout seul alors, il s'invite", a ironisé Jean-Louis Borloo.
La rivalité Borloo-Morin perturbe la première université d'été de l'Alliance
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Les fondateurs de la nouvelle Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES) qui regroupe le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne et la Convention démocrate, voulaient faire de leur première université d'été une nouvelle étape pour consolider leur union.
Mais les tensions exacerbées par la rivalité entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, tous deux candidats à l'investiture de l'Alliance pour 2012, ont mis à mal cette volonté.
Excédé par les échanges de petites phrases vénéneuses entre partisans de Borloo et de Morin, le président de la Convention démocrate Hervé de Charette, cofondateur de l'Alliance, a décidé de bouder la fête de famille.
"Je ne veux pas participer ou assister aux chicaillas qu'il y a depuis trop longtemps entre Hervé Morin et Jean-Louis Borloo", a expliqué au téléphone à l'AFP l'ancien ministre des Affaires étrangères.
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"Si Jean-Louis Borloo veut être candidat à l'élection présidentielle, il faut qu'il se décide à le dire", juge l'ex-ministre qui soutient sa candidature, en déplorant les conséquences pour l'Alliance de la rivalité entre les deux hommes: "Je regarde, j'observe et parfois je me désole."
La veille, dans un entretien à l'Express.fr, le député Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du Nouveau Centre mais partisan d'une candidature Borloo, avait déclenché les hostilités en dénonçant "la stratégie" présidentielle "nuisible" de son président Hervé Morin.
"Pour traverser le désert, vous choisissez un chameau, pas une chèvre", avait-il lancé en comparant le 1% d'intentions de vote d'Hervé Morin au 8% recueillis par Jean-Louis Borloo dans les sondages sur la présidentielle.
En réponse, le député Philippe Vigier, porte-parole du NC et proche d'Hervé Morin, a dénoncé auprès de l'AFP "la violence" des propos de Jean-Christophe Lagarde, expliquant qu'ils étaient dictés par "l'amertume de ne pas avoir été élu président du parti et président du groupe NC à l'Assemblée nationale".
Soucieux de calmer les esprits, le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel, a estimé que l'Alliance n'avait "pas tous les éléments pour évoquer une candidature à la présidentielle".
"D'ici l'automne, il peut se passer beaucoup de choses", a-t-il souligné en expliquant que l'université d'été de l'Alliance "ne doit pas être une victime de la présidentielle".
"Je refuse que nos journées d'été soient marquées par ce seul sujet. Nous devons montrer notre unité et effacer les quelques moments de cacophonie qui ont pu se passer durant l'été", a-t-il plaidé.
Un message qu'ont également tenté de faire passer Hervé Morin et Jean-Louis Borloo qui ont déjeuné ensemble, au côté notamment du ministre NC de la Fonction publique, François Sauvadet.
Dans une tribune publiée dans le Figaro, le président du MoDem, François Bayrou, s'est proposé pour jouer les juges de paix en appelant ses amis centristes dispersés "à une unité retrouvée". "Il est tout seul alors, il s'invite", a ironisé Jean-Louis Borloo.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
AFP
A la question de savoir s'ils iront voter les 9 et 16 octobre, en sachant qu'il "faudra s'acquitter d'une participation aux frais d'organisation d'un euro au minimum et signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche", 23% des Français répondent par l'affirmative, contre 76% de "non" et 1% qui ne se prononcent pas.
En juin, 21% des personnes interrogées -- 9% "certainement" et 12% "probablement" -- avaient fait part de leur intention de participer à cette primaire, selon un précédent sondage d'Ifop.
Dans le sondage réalisé les 8 et 9 septembre, plus d'un sympathisant socialiste sur deux affichent leur intention de voter à cette occasion (27% "certainement" et 24% "probablement"), contre 48% qui répondent "non".
Parmi les sympathisants de gauche, 40% ont prévu de participer (20% + 20%), contre 59% qui prétendent le contraire.
Sur l'ensemble des Français, 60% affirment qu'ils n'iront "certainement pas" et 16% qu'ils n'iront "probablement pas" voter à la primaire socialiste.
Le sondage a été réalisé par téléphone les 8 et 9 septembre auprès d'un échantillon de 967 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Roooo!!!! Aujourd'hui ,tu ne poste rien sur ce topic Pourtant , il y a du lourd et du très lourd
JUDAS- Messages : 7590
Date d'inscription : 03/08/2009
Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Roooo!!!! Aujourd'hui ,tu ne poste rien sur ce topic Pourtant , il y a du lourd et du très lourd
ah bon
je crois que je me recentre sur le foot
la politique des politiciens me donne envie de vomir
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
y a ca mais c'est du menu fretin
rien que de l'habituel de l'elu corrompu maffieux
Robert Bourgi: "Je suis un repenti"
L'avocat Robert Bourgi s'est qualifié lui-même de "repenti", lundi sur RFI, après avoir participé pendant des années à ce qu'il appelle "le côté obscur de la Françafrique".
"J'ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu'à son départ en 1997. Et de 1997 à 2005, j'ai géré moi-même ce côté obscur de la Françafrique", a déclaré l'avocat franco-libanais, qui a allumé un incendie en accusant Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu de nombreuses mallettes d'argent liquide venant d'anciennes colonies françaises de 1995 à 2005.
"Robert Bourgi sert sur un plateau à l'opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à savoir depuis 25 ans", s'est-il vanté, parlant de lui-même à la troisième personne.
"Je suis un repenti, je bats ma coulpe", a-t-il dit.
Que promettait la France à ces chefs d'Etats africains en échange de cet argent ? "Mensonges, mensonges, mensonges, promesses non tenues, c'est-à-dire que la France fermait les yeux sur certaines dérives du pouvoir en Afrique", a accusé M. Bourgi.
"Aujourd'hui, le président Sarkozy, aidé du ministre Juppé, avec lequel je n'ai pas des relations exquises mais à qui je dois rendre hommage, veulent des régimes sains, acceptés par le peuple", a-t-il plaidé.
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Dommage ,il était question de valise et de présidentsaladin a écrit:JUDAS a écrit:Roooo!!!! Aujourd'hui ,tu ne poste rien sur ce topic Pourtant , il y a du lourd et du très lourd
ah bon
je crois que je me recentre sur le foot
la politique des politiciens me donne envie de vomir
JUDAS- Messages : 7590
Date d'inscription : 03/08/2009
Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Dommage ,il était question de valise et de présidentsaladin a écrit:JUDAS a écrit:Roooo!!!! Aujourd'hui ,tu ne poste rien sur ce topic Pourtant , il y a du lourd et du très lourd
ah bon
je crois que je me recentre sur le foot
la politique des politiciens me donne envie de vomir
pleine de billets j'avais lu ca il y a 8 jours
sarkozy recevant des valises pleines de billets
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
aladin a écrit:
y a ca mais c'est du menu fretin
rien que de l'habituel de l'elu corrompu maffieux
Robert Bourgi: "Je suis un repenti"
L'avocat Robert Bourgi s'est qualifié lui-même de "repenti", lundi sur RFI, après avoir participé pendant des années à ce qu'il appelle "le côté obscur de la Françafrique".
"J'ai assisté M. Foccart dans cette partie que je qualifie de côté obscur de la Françafrique jusqu'à son départ en 1997. Et de 1997 à 2005, j'ai géré moi-même ce côté obscur de la Françafrique", a déclaré l'avocat franco-libanais, qui a allumé un incendie en accusant Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu de nombreuses mallettes d'argent liquide venant d'anciennes colonies françaises de 1995 à 2005.
"Robert Bourgi sert sur un plateau à l'opinion publique française, à la classe politique française, ce que tous les journalistes cherchaient à savoir depuis 25 ans", s'est-il vanté, parlant de lui-même à la troisième personne.
"Je suis un repenti, je bats ma coulpe", a-t-il dit.
Que promettait la France à ces chefs d'Etats africains en échange de cet argent ? "Mensonges, mensonges, mensonges, promesses non tenues, c'est-à-dire que la France fermait les yeux sur certaines dérives du pouvoir en Afrique", a accusé M. Bourgi.
"Aujourd'hui, le président Sarkozy, aidé du ministre Juppé, avec lequel je n'ai pas des relations exquises mais à qui je dois rendre hommage, veulent des régimes sains, acceptés par le peuple", a-t-il plaidé.
C'est ça Heu !!! tu n'as pas mis l'article dans sa totalité
JUDAS- Messages : 7590
Date d'inscription : 03/08/2009
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