SPRINT FINAL DE LA COUPE DE FRANCE

QUART DE FINALE DE LA COUPE DE FRANCE


Quevilly (CFA) // Boulogne (L1)
Auxerre (L1) // Paris-SG (L1)
Monaco (L1) // Sochaux (L1)
Lens (L1) OU Brest (L2) //Saint-Etienne (L1)

Ces quatre matches auront lieu le mardi 23 mars.

15/02/2010 01:57
QUEVILLY JOUERA BOULOGNE
Quevilly, le petit Poucet des quarts de finale, se mesurera le 23 ou le 4 mars à Boulogne-sur-Mer. La grande affiche sera Auxerre - PSG.






Quevilly, club de CFA, est en quarts de finale de la Coupe de France.
Quevilly, le petit Poucet des quarts de finale de la Coupe de France, issu du CFA, tombeur de Rennes cette semaine (1-0), se mesurera le 23 ou le 4 mars à Boulogne-sur-Mer
, certainement l'un des pensionnaires de L1 les plus prenables du plateau (actuellement 19e de L1)en cfa en 2005


. Comme le veut le règlement, l'équipe amateur recevra, même si son nom a été tiré en second. Lors du tirage au sort effectué dimanche soir sur France 2, les autres affiches désignées ont été Auxerre - Paris-SG et Monaco - Sochaux. Le vainqueur du huitième de finale en retard Lens - Brest, qui aura lieu mercredi, recevra ensuite Saint-Etienne.

La commission d'organisation de la Coupe de France a fixé, ce lundi, les dates et horaires des quarts de finale de l'épreuve :

Mardi 23 mars :
18h00 : Quevilly (CFA) - Boulogne-sur-Mer
20h45 : Auxerre - PSG

Mercredi 24 mars :
17h00 : Monaco - Sochaux
20h45 : Lens - Saint-Etienne


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contre le psg d'hier soir ils peuvent avoir leur chance d'ammer au stade de france

ON VIT UN PETIT RÊVE»Quevilly
a réalisé une performance «exceptionnelle» contre Boulogne (3-1) en quart de finale de la Coupe de France. Il ne veut pas s'arrêter là.




Les joueurs de Quevilly hurlent de bonheur après la victoire sur Boulogne. Mais ne veulent pas se déconcentrer.
Quevilly a conscience d'avoir réalisé une performance «exceptionnelle» (Laup) contre Boulogne (3-1), mardi, en quart de finale de la Coupe de France. Pour qualifier la prestation de l'USQ et décrire les sentiments que cette qualification leur procure, «énorme» est le mot qui est revenu le plus souvent dans les bouches de joueurs de Régis Brouard et de leur entraîneur lui-même.

«Je leur avais dit avant le match qu'on perdrait sur des circonstances de match défavorables, mais qu'on gagnerait grâce à notre qualité de jeu. Et c'est comme ça qu'on s'est qualifié», savoure le technicien. «C'est énorme de vivre des moments comme ça, devant un public extraordinaire, s'enthousiasme pour sa part le défenseur et capitaine de Quevilly Grégory Beaugrard. Je n'ai pas de mots. On vit un petit rêve». S'il rêve de le voir se prolonger jusqu'en finale «avant le Stade de France, il y a un match à jouer, prévient Brouard. Un quart de finale c'est une chose, une demi-finale en est une autre».

Côté boulonnais, le président de l'USBCO Jacques Wattez n'a pas mâché ses mots. «Ce soir, j'ai honte d'être Boulonnais», a-t-il lancé. S'il s'est dit «triste», mais pas forcément «en colère», Habib Bellaïd a reconnu que «la victoire de Quevilly était méritée». «Ce soir, c'est la meilleure équipe sur le terrain qui a gagné, abonde son entraîneur Laurent Guyot. La victoire de Quevilly ne souffre aucune contestation possible. J'avais dit qu'il faudrait faire un match de L1 pour passer et ce soir on a été mangé dans la récupération. A partir de là, malheureusement, c'est un scénario classique de Coupe de France, avec une équipe en face survoltée. On n'a pas été suffisamment costaud

Paris peut toujours espérer sauver sa saison après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de France à Auxerre (0-0, 6 t.a.b.à 5).

Après cent-vingt minutes pas vraiment enthousiasmantes et un match nul sans but).

Pour le Paris SG, ce quart de finale ne représentait rien d'autre qu'une occasion de donner un peu de saveur à une saison terne sportivement

Mais puisque leur adversaire d'un soir s'en tenait à essayer de faire circuler le ballon sans parvenir à se procurer la moindre occasion, les Auxerrois décidaient enfin de surmonter la timidité qui les habitait depuis le coup d'envoi. Et sur leur première vraie opportunité, les Bourguignons étaient à l'épaisseur d'un gant d'Edel d'ouvrir le score et de marquer le but de l'année. Le gardien arméno-camerounais du PSG devait en effet déployer des talents insoupçonnés de funambule pour détourner du bout des doigts un lob de quarante mètres de Niculae, qui avait remarqué que l'ancien joueur du Pyunik Erevan était légèrement avancé (22e).

La suite de cette première mi-temps sombra dans une mer d'approximations et de médiocrité, jusqu'à ce qu'Hoarau se procure la première occasion parisienne de la soirée, sans parvenir à cadrer (50e). Le temps pour Sessegnon de récolter son avertissement rituel pour une vilaine faute sur N'Dinga (55e), et le match s'animait enfin à l'aube du dernier quart d'heure. Giuly dévissait sa reprise - du gauche - au second poteau (72e), puis Jelen butait sur un Edel impeccable (75e), juste avant un coup franc de Sessegnon (85e) détourné en corner par Riou et une tête de Sakho au ras du poteau droit auxerrois (86e).

Pourtant, cela n'évitait pas aux quelques « privilégiés » d'endurer trente minutes supplémentaires de ce spectacle finalement assez tarte. . Le PSG, plus frais physiquement, caressait ensuite l'espoir de se qualifier sans passer par l'aléatoire séance des tirs au but, mais ni Kezman (104e, 107e), ni Hoarau (111e) ne parvenaient à ouvrir le score, tandis qu'Auxerre réclamait un penalty à deux minutes de la fin pour une main de Jallet. Des penalties, il y en eut à satiété à la fin de la prolongation, et à ce petit jeu, ce sont les Parisiens qui se sont montrés les plus adroits, Makelele offrant la victoire à son équipe après qu'Edel a repoussé la tentative de Quercia. La fin de saison du PSG ne sera pas trop longue..

LE BON JEAN QUI RIT



ET LE MAUVAIS JEAN QUI PLEURE

TIRAGE DES DEMI FINALES
DIMANCHE APRES MIDI DANS STADE 2

QUEVILLY-PARIS EN DEMIE !
Quevilly, le Cendrillon des demi-finales, recevra le Paris-SG tandis que Monaco accueillera Lens.
Les matches auront lieu les 13 et 14 avril.

ON NOUS PREND POUR DES PLOUCS »
A la veille d'une réunion place Beauvau qui pourrait priver Quevilly d'un match à Robert-Diochon, le député de la Seine-Maritime Laurent Fabius s'oppose...




Le député de la Seine Maritime n'est pas certain que le match serait mieux sécurisé à Caen ou au Havre.
Le député de la Seine-Maritime et ex-Premier ministre Laurent Fabius s'est ému, mardi, de l'idée que la demi-finale de Coupe de France entre Quevilly et le Paris-SG puisse avoir lieu ailleurs qu'à Rouen, où l'équipe normande a réalisé jusqu'ici son parcours. «J'ai l'impression qu'on nous prend pour des ploucs» a déclaré le représentant de la circonscription du club.

«Quevilly a fait sa progression sans rien demander à personne, relève Laurent Fabius. C'est un club soutenu par une population ravie de l'aventure, qui a des petits moyens. Et maintenant que ça devient sérieux, on nous dit qu'on n'est pas capable et qu'il faut aller ailleurs. C'est incorrect car on va priver une partie des supporters de leur plaisir.»

Laurent Fabius, sur le volet sécuritaire, ne voit pas pourquoi le match serait mieux protégé à Caen ou au Havre. «L'Etat doit assurer la sécurité, il peut le faire. Si le match a lieu à Robert-Diochon, nous occupons toutes les places. Il n'y aura pas de gens venus de l'extérieur susceptibles de venir faire des troubles. Si la menace est à l'extérieur, c'est aux forces de police de faire leur travail. Si on va je ne sais où, il risque d'y avoir d'autres places disponibles et cela risque de mal se passer.»

Déplacer le match, prévu le mercredi 14 avril, le député «trouve ça inefficace et inélégant». «Comme disaient les Shadoks : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? De temps en temps faut faire simple. Et le foot est une affaire de plaisir, pas uniquement de gros sous.» Ces propos sont tenus à la veille d'une réunion au ministère de l'Intérieur, prévue mercredi, visant à étudier la faisabilité du match à Rouen.

DES MESURES DRACONNIENNES..POUR LE PETIT POUCET ET LE VILAIN OGRE

Le ministère de l'Intérieur et la Fédération Française de Football (FFF) ont arrêté, ce jeudi, les mesures à ce que la demi-finale de la Coupe de France, opposant Quevilly (CFA) au Paris Saint-Germain, le mercredi 14 avril à 20h45 au stade Michel d'Ornano de Caen, « se déroule dans les meilleures conditions possibles de sécurité ».

Cette demi-finale « sera interdite d'accès aux supporters du PSG », ont annoncé conjointement le ministère de l'Intérieur et la FFF. «

Afin d'interdire l'accès de la billeterie aux supporters du PSG, la vente de celle-ci se fera uniquement dans des points de vente physiques ouverts à Quevilly, Rouen et Caen (aucune vente sur Internet, ni aux guichets de Michel d'Ornano le jour du match). L'achat des billet ne sera ouvert qu'aux personnes résidant dans les cinq départements de Haute-Normandie et de Basse-Normandie (Seine-Maritime, Eure, Calvados, Manche, Orne).

Cette vente sera ensuite limitée à 4 billets par acheteur. Enfin, le nom de l'acheteur figurera sur chaque billet vendu. »

dernier representant de la mediterranee monaco

LENS ne gagnera pas cette année ENCORE LA COUPE

Monaco au bout du suspense
Monaco est le premier qualifié pour la finale après sa victoire contre Lens (1-0 a.p.). L'ASM affrontera Quevilly ou le PSG, qui jouent mercredi.




Moussa Maazou (ici avec Nenê) a inscrit l'unique but monégasque contre Lens.
Monaco est le premier qualifié pour la finale après sa victoire
contre Lens (1-0 a.p.). L'ASM affrontera Quevilly ou le PSG, qui jouent mercredi.

Dans la douleur. Comme face à Sochaux au tour précédent (4-3 a.p.), Monaco a dû s'employer pour venir à bout de Lens (1-0 a.p.), mardi soir. Comme depuis le début de la compétition, les joueurs de Guy Lacombe ont su se surpasser pour s'autoriser le droit de rêver d'un sixième sacre en Coupe de France. Avec également Tours, Lyon et Bordeaux au tableau de chasse depuis le début de l'épreuve, le club de la Principauté présente le profil d'un futur vainqueur. Il saura mercredi qui de Quevilly ou du Paris-SG l'accompagnera au Stade de France. En jeu, un titre, bien sûr, mais aussi la possibilité de retrouver l'Europe. L'ASM n'y a plus goûté depuis la saison 2005-2006.

Monaco est passé par tous les sentiments. La peur de passer à côté de l'évènement au coeur d'une première période dominée de la tête et des épaules par les Lensois. La frustration d'un penalty à retirer et raté lors de sa deuxième tentative par Nenê (56e). Enfin, la joie d'une qualification acquise au bout du suspense grâce une tête de la recrue hivernale Maazou (112e), entré quelques minutes plus tôt (99e). Pour la cinquième fois de sa carrière, la troisième fois dans cette épreuve, Guy Lacombe verra le Stade de France le 1er mai prochain. Il le doit «à (ses) joueurs», a-t-il souligné au micro d'Eurosport. Ils ont été solidaires de bout en bout.

Comme trop souvent cette saison, les Sang et Or se sont montrés bien trop maladroits dans le dernier geste pour espérer remporter la seule compétition nationale qui leur manque au palmarès. S'ils ont été percutants offensivement, leur manque de réalisme assorti à un Stéphane Ruffier énorme devant Akalé, Roudet et Demont (32e, 98e, 112e) leur a été rédhibitoire. Avec le maintien en poche, le RC Lens a rempli le premier objectif que leur avait assigné Gervais Martel en début de saison. Cela ne devrait pas suffire à consoler son président. Comme il nous le confiait avant le match, "Dame-Coupe" a bien du mal à se laisser séduire par les Lensois. A Guy Lacombe, en revanche, elle ne semble rien pouvoir refuser.

Coupe - Lens - Wallemme est «amer»

Jean-Guy Wallemme n'a pas pu masquer sa «déception» et son «amertume» au moment de commenter l'élimination de son équipe par Monaco (0-1 a.p.)
en demi-finale de la Coupe de France, mardi. S'il estime que ses joueurs sortent «la tête haute de cette compétition», il regrette qu'ils soient «sortis du match» après le penalty de Nenê.


Son président Gervais Martel a résumé la défaite de son équipe à une problématique des plus simplistes. «Dans le football, il faut marquer. On n'a pas été capable de le faire.» «Monaco a été plus réaliste que nous, a-t-il poursuivi. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. Mais on ne s'est pas qualifié, c'est la chose la plus importante. Il nous a aussi manqué un grain de folie».

Interrogé sur cette nouvelle occasion manquée de remporter cette épreuve qui continue de fuir le RCL, le dirigeant s'est montré résigné. «La Coupe de France, je vous le garantie, je ne la gagnerai jamais, a-t-il affirmé. J'ai une idée pour la Fédération, jouer les deux demi-finales de la Coupe de France au Stade de France, comme le font les Anglais. Cela récompenserait les équipes qualifiées. (Avec AFP)

SI L" ON PENSE
A LA REPRESENTATION DE LA FRANCE EN LIGUE EUROPA

C QD MEME PLUS LOGIQUE
D" AVOIR MONACO OU PSG ..
POUR TENTER DE PASSER DEUX OU TROIS TOURS

MAIS SI ON SE FIE A SON COEUR ...ON DIT

QUEVILLY

d'affronter le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Coupe de France, Régis Brouard l'entraîneur de Quevilly (CFA) affirme à l'AFP : «Pour nous, le match, c'est notre finale.»


Le club normand, qui retrouve un tel niveau de la compétition plus de quarante ans après son épopée de 1968 (demi-finale perdue contre Bordeaux) aborde ce rendez-vous avec calme. «Le groupe est très serein. Il n'y a pas de prise de tête. C'est la force de ce groupe: ils savent d'où ils viennent.» Une sérénité confirmée par le milieu de terrain Sébastien Vaugeois : «On ne va pas trembler, a-t-il assuré à l'AFP. Nous, d'une certaine façon, nous avons déjà gagné. Eux (le PSG), par contre, ils jouent leur saison.»


Cette incroyable aventure, Fabrice Buchon, 36 ans, a failli la rater. Il devait en effet quitter l'USQ l'an dernier, se ravisant à la demande de son entraîneur. «Ca fait 11 ans que je joue à Quevilly et cette année, c'est ma dernière saison. (...) J'aurais vraiment été dégoûté de les suivre devant ma télé mais là, je peux fêter mon jubilé devant 80.000 personnes.» Ce serait en cas de victoire, au Stade de France

POUR MONACO LE DERNIER REPRESENTANT DE LA MEDITERRANEE
IL NE RESTE PLUS QUE LE PSG POUR AVOIR LA COUPE DE FRANCE ET FINIR SUR UNE NOTE TRIOMPHALE CETTE SAISON 2009/2010
C COMME SI C "ETAIT FAIT VU LA SOUFFRANCE CONTRE LES AMATEURS TOUS LES MATCHS CETTE ANNEE

OLYMPIQUE DE MARSEILLE ..LE DOUBLE
MONACO LA COUPE DE FRANCE

LA MEDITERRANEE FAIT TABLE RASE DES TROPHEES EN 2010


Paris a battu un Quevilly combatif (1-0, Erding)
pour s'offrir une finale de Coupe de France à Saint-Denis face à Monaco.




Mevlut Erding est félicité par ses partenaires après avoir ouvert la marque contre Quevilly.
Paris a battu un Quevilly combatif (1-0, Erding) pour s'offrir une finale de Coupe de France à Saint-Denis face à Monaco le 1er mai.

Il y a deux ans, Paris s'était rendu deux fois au Stade de France : d'abord pour gagner la Coupe de la Ligue (2-1 contre Lens) puis pour perdre la Coupe de France (0-1, ap, contre Lyon). Cette dernière compétition, le PSG tentera de l'emporter pour la huitièmes fois le 1er mai prochain contre Monaco, toujours à St-Denis. Un match qui a déjà fait beaucoup parler de lui, la police ayant du mal à s'organiser pour assurer la sécurité des manifestations de la fête du travail en même temps qu'une finale de Coupe jouée par Paris. Mais ça, le PSG n'en a cure !

Le club de la capitale n'est pas tombé dans le piège à Caen face à Quevilly (1-0). Contre une équipe qui évolue en CFA mais a tout d'une équipe pro (cinq à six entraînements par semaine, joueurs qui sortent tous de centres de formation et ne travaillent pas tous à côté...), Paris a souffert. Surtout durant les vingt premières minutes, les joueurs de Régis Brouard étant très bien entrés dans leur match. Comptant sur leur dynamiteur Laup, les Normands ont fait douter les Parisiens... comme sur cette frappe lointaine de Vaugeois (42e). L'ancien du centre de formation du PSG a permis à Edel de briller sur un arrêt vraiment pas facile. Peut-être en surrégime, Quevilly n'a pas tenu ce rythme toute la première mi-temps d'un match qui s'est durcit en fin de première période (accrochages entre joueurs à la 43e puis 44e minute).

Un joueur a traîné sa peine toute la première période : c'est Mevlut Erding. L'attaquant turc a manqué trois ou quatre grosses occasions devant le but de Rhoufir (31e, 34e et 38e). Malchanceux, il s'est finalement montré en réussite à la sortie des vestiaires (51e). Suite à un centre d'Armand, Giuly a dévié presque involontairement sur le crâne de l'ancien Sochalien ! Tombeur de trois clubs pros (Angers, Rennes, Boulogne) pour atteindre le dernier carré, Quevilly n'a pas encaissé de deuxième but. Cela lui a permis d'espérer jusqu'au bout : Laup a oublié un partenaire très bien placé dans l'axe à quatre minutes de la fin avant de trouver le poteau sur coup-franc à la 90e. Mais Paris a tenu et peut toujours espérer sauver sa saison en remportant un trophée

L"ILE SAUVAGE DE FRANCE CONTRE UNE ENCLAVE EN FRANCE
DIFFICILE DE DIRE LEQUEL
DES DEUX REPRESENTE LE MIEUX LE FOOT AMATEUR FRANCAIS
QUI CONNAITRA SON VAINQUEUR CE SOIR DE LA COUPE DE FRANCE



A TOUT LE MOINS JE CHOISIRAIS
EN FONCTION DE SA LATITUDE MONACO PAR DEFAUT
Anomalie du foot français qui recueille un club qui n'est pas français
allez comprendre


PS La latitude est une coordonnée géographique représentée par une valeur angulaire, expression de la position d'un point sur Terre (ou sur une autre planète), au nord ou au sud de l'équateur qui est le plan de référence.


Après sept longues années sans titre, Monaco a l'occasion
de garnir enfin sa salle des trophées contre Paris, samedi, en finale de la Coupe.




Guy Lacombe n'a aucun esprit de revanche à l'heure de retrouver Paris en finale de la Coupe de France.
Après sept longues années sans titre, Monaco a l'occasion de garnir enfin sa salle des trophées contre Paris, samedi, en finale de la Coupe de France.

«La recette pour s'imposer ? On verra après la rencontre. Si on gagne, on vous la donnera.» Djimi Traoré osera donc, en cas de victoire samedi en finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain, dévoiler les secrets de la réussite monégasque pour s'imposer dans une compétition qui a vu les Rouge et Blanc éliminer successivement Tours, Lyon, Bordeaux, Sochaux et Lens. L'ancien défenseur de Liverpool espère ajouter le PSG à son tableau de chasse. «Cette finale, ce n'est pas l'occasion de sauver notre saison, c'est juste la cerise sur le gâteau. On a réalisé un super parcours, on mérite notre place, tout comme Paris.» Mais que ce soit pour Monaco ou le PSG qui a pris successivement le meilleur sur Aubervilliers, Evian-Thonon-Gaillard, Vesoul, Auxerre, Quevilly, on ne retiendra pas les adversaires dominés, mais forcément le nom du vainqueur de l'édition 2010.

Si l'ASM l'emporte, ce sera une première pour Djimi Traoré qui n'a jamais eu l'occasion de disputer une finale au Stade de France chez les pros et qui n'a jamais rien gagner sur le sol français. «Après le titre national en Ligue 1, la Coupe de France, c'est le plus beau trophée à remporter. Ca ferait en tout cas une bonne ligne au palmarès», renchérit celui qui n'a soulevé "que" la Coupe aux grandes oreilles en 2005, avec les Reds. Pour son entraineur, habitué de l'épreuve et déjà vainqueur en 2006 - il entrainait alors, à l'époque... le Paris Saint-Germain - «c'est un clin d'oeil de retrouver Paris en finale. Maintenant, je n'ai aucun esprit de revanche et je me sens à 3000% monégasque. J'espère qu'on pourra l'emporter. Ce serait une belle récompense pour le Prince, les résidents monégasques et pour le groupe. Ce serait mérité.» Cela permettrait à Monaco de nettoyer une armoire à trophées qui a dû prendre la poussière depuis 2003 et un succès en Coupe de la Ligue.

Voilà donc les Monégasques au pied de leur finale. Un match qu'ils ont «bien préparé», dixit Guy Lacombe. Ce dernier, battu la saison dernière à la surprise générale par Guingamp (1-2), a l'occasion de prendre sa revanche. Ses joueurs aussi puisqu'ils pourraient bien lui faire retirer sa moustache en cas de succès. «Je suis prêt à le faire, sourit-il. Aux joueurs de me le proposer. Pour l'instant, ils ne m'ont rien dit.» Les coéquipiers de Djimi Traoré ont jusqu'à samedi soir (20h45) pour tenter le pari. Après, il sera trop tard.

Diego Perez (Monaco) en demi-finale de la Coupe de France de football le 13 avril 2010 à Monaco

Coupe de France: une finale Paris SG-Monaco pour sauver une saison morne


La finale de la Coupe de France, samedi, entre le Paris SG et Monaco doit permettre de sauver une saison morne sur le plan sportif pour les deux clubs, dans le ventre mou de L1, une occasion pour le PSG d'oublier violences, mort et dissolutions qui ont entaché l'image du club.

Deux jours avant le match au Stade de France, le PSG a encore fait parler de lui en dehors du terrain, avec la dissolution, par décret au Journal officiel, de trois associations de supporters et deux "groupements de fait" de supporters du PSG. Une issue attendue après les heurts du 28 février entre supporters parisiens, qui avaient entraîné le décès mi-mars des suites de ses blessures d'un fan du virage Boulogne, passé à tabac ce soir-là par des supporters d'Auteuil.

Le dispositif policier devrait être très lourd autour du Stade de France pour éviter tout débordement après l'annonce de ces dissolutions.

Le PSG a déjà remporté 7 coupes de France. C'est sa compétition fétiche. Une 8e coupe permettrait de finir la saison sur une note enfin heureuse, dans la rubrique "sports" après être souvent passé ces temps-ci par la rubrique "faits divers et justice".

Le PSG est d'ailleurs exclusivement concentré sur l'objectif Coupe, à l'image de la composition d'équipe à Grenoble (avec des joueurs inexpérimentés comme Maurice et Makonda titularisés) mardi soir en match avancé de la 35e journée.

La rouste qui en a découlé (4-0, plus large défaite de la saison) n'a d'ailleurs provoqué aucun remous: mercredi, les joueurs se sont entraînés dans la bonne humeur générale au milieu de supporters venus les encourager.

Si on regarde de plus près les compositions, l'équipe-type parisienne n'a plus perdu depuis l'OM le 28 février (l'équipe B s'est en revanche inclinée contre Nice 1 à 0 et contre Grenoble).

Cette saison, le PSG a perdu deux fois contre Monaco, sur un scénario presque identique à chaque fois: domination de Paris qui n'arrive pas à ouvrir le score et se fait punir finalement, 2-0 à l'aller (première défaite de la saison du PSG), 1-0 au retour avec match éblouissant de Ruffier.

Mais le portier de Monaco s'est blessé à l'échauffement mardi avant le nul à domicile contre Le Mans (1-1). Sera-t-il remis à 100%? Guy Lacombe a retenu trois gardiens dans son groupe de 20 joueurs pour la finale. Mais l'entraîneur monégasque estime que si Ruffier doit jouer, "il devrait bien se sentir dans ce genre de match".

Dans les buts parisiens, la question ne se pose plus. Coupet, qui revenait pour la première fois en L1 depuis sa grave blessure le 28 novembre, a encaissé quatre buts... C'est donc Edel, qui s'en est bien tiré pendant sa convalescence, qui devrait connaître le frisson du Stade de France.

La finale de Coupe de France (Monaco en a déjà gagné 5) représente plus qu'une façon de sauver sa saison pour l'ASM. "Il y a longtemps que Monaco n'a plus eu une telle échéance en point de mire", répète Guy Lacombe.

Il faut remonter à l'ère Deschamps pour trouver une période faste avec une victoire (4-1) en Coupe de la Ligue en 2003 face au Sochaux de... Guy Lacombe, sans oublier évidemment une finale de Ligue des champions perdue face à Porto en 2004.

"Les trois dernières saisons ont été difficiles, confirme Modesto. On ne jouait plus rien à un mois et demi de la fin de la saison. Cette fois-ci, c'est différent. On est là, en finale. Mais le plus important est de la gagner".