PATRICE EVRA

Patrice Evra s'en sort bien

Publié le 25/10/2013 à 03:52

medias. Après les propos de l'international lors de Téléfoot. Pas de punition de la part de la FFF.

Finalement, Deschamps doit être soulagé de pouvoir utiliser le latéral droit, car la concurrence n'est pas féroce à ce poste-là/AFP



«Tenant compte des explications fournies, du regret manifesté par le joueur sur la forme employée et dans la perspective de deux matches décisifs pour l’avenir du football français, le président Noël Le Graët décide que Patrice Evra reste à la disposition du sélectionneur national», explique dans un communiqué la FFF, qui n’a donc prononcé aucune sanction contre l’intéressé.
Dimanche dernier, Evra avait traité quatre consultants (Fernadez, Lizarazu, Menès et Courbis) de «clochards» et «parasites», entre autres, dans un entretien télévisé sur Téléfoot.
Le joueur de Manchester United a été reçu hier par Le Graët et le sélectionneur Didier Deschamps qui «ont, de nouveau, signifié devant le joueur leur désaccord formel quant à certains termes employés et à l’opportunité de ce règlement de comptes personnel à l’approche d’une échéance capitale (barrages contre l’Ukraine)».
De l'acharnement
Le latéral gauche «a fait valoir que, si le moment était effectivement mal choisi, et l’emploi de certains mots déplacé, l’acharnement dont il estimait être la victime de la part des personnes visées était une réalité dont avait eu à souffrir sa famille». «Ce qui pouvait expliquer, à défaut de le justifier, qu’il ait fini par craquer au terme d’une longue interview habilement menée pour le pousser à bout et le faire sortir de ses gonds», estime la FFF.
Il faut préciser toutefois que Patrice Evra avait donné son accord à la diffusion de l’interview sur TF1, qui n’a souhaité faire aucun commentaire.

Football / "Affaire Evra" : le débat n'intéresse pas Deschamps
Midilibre.fr
07/11/2013, 14 h 49 | Mis à jour le 07/11/2013, 15 h 07



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Patrice Evra. "Il était sélectionnable, j'ai pris la décision de le sélectionner", a sobrement expliqué Didier Deschamps. (AFP/FRANCK FIFE)
Le sélectionneur national, qui a dévoilé ce jeudi matin une liste de 24 joueurs pour les barrages contre l'Ukraine, dont Patrice Evra, n'a pas souhaité en rajouter dans la polémique autour du défenseur et de ses attaques contre des consultants audiovisuels : "Libre à vous d'écrire ce que vous voulez", a-t-il lancé aux journalistes.
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a tenté d'évacuer jeudi la polémique autour de Patrice Evra, convoqué pour le barrage du Mondial-2014 après ses attaques contre des consultants audiovisuels, déclarant que "ce débat" ne l'"intéress(ait) pas".
Plusieurs questions, aucune réponse



"L'important pour moi, c'est d'être focalisé sur cette échéance très importante pour nous, a-t-il affirmé en réponse à plusieurs questions sur le sujet. Il peut y avoir des débats sur plein de sujets, libre à vous de rentrer dans ces débats, d'écrire ce que vous voulez. Je le répète, Evra était sélectionnable, j'ai pris la décision de le sélectionner."
"Pas envie qu'on se détourne de ce qui est vital pour nous"
"En interne, on restera focalisé sur l'objectif sportif, a-t-il ajouté. Tout le reste ne doit pas occuper notre esprit. C'est important d'avoir cette unité par rapport à cet objectif sportif. Je n'ai pas envie qu'on se détourne de ce qui est vital pour nous, ce débat-là ne m'intéresse pas. Je fais un choix sportif."
Pas de sanction pour le joueur
Convoqué le 24 octobre pour s'expliquer devant le président de la Fédération française de football Noël Le Graët et Didier Deschamps, Patrice Evra, qui avait qualifié quatre consultants de "clochards" et "parasites" quatre jours plus tôt sur TF1, avait été laissé "à la disposition de la sélection" après "le regret manifesté par le joueur sur la forme", selon la FFF.

Evra s'est mis la pression

Publié le 15/11/2013 à 03:51



Patrice Evra était déjà dans le collimateur de consultants télévisuels ? Son acerbe réponse publique l’a encore davantage exposé, et sa performance n’en sera que plus particulièrement scrutée ce soir.
Comme un air de déjà-vu réveillant les «démons de Knysna», l’interview diffusée sur TF1 le 20 octobre a relancé la polémique autour de l’arrière gauche, déjà marqué au fer rouge par l’épisode de la fameuse grève de l’entraînement des Bleus au Mondial-2010 en Afrique du Sud (il avait été suspendu cinq matches en tant que capitaine et considéré comme le principal meneur).
Le 20 octobre, il règle ses comptes avec quatre personnalités du paysage médiatico-footballistique, qu’il caricature : Luis Fernandez («Michel Fernandel»), Rolland Courbis («Rolland Tournevis»), Bixente Lizarazu et Pierre Ménès. «Les gens ont une bonne image de moi, c’est pas ces clochards qui vont salir mon image. Qu’ils arrêtent de mentir aux Français», lance-t-il à propos de ces «parasites» qu’il accuse de le ramener sans cesse à Knysna.
Les intéressés répondent, entre ironie et consternation, Didier Deschamps parle de «dérapage», mais Evra est laissé à la disposition des Bleus. Il sait ce que ça veut dire.

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Créé le 15/11/2013 - 09:26
Pour Gallas, "Evra, c'est un bonhomme"

Dans un long entretien accordé à L'Equipe en marge du barrage aller pour la Coupe du monde 2014 entre l'équipe de France et l'Ukraine, l'ancien défenseur des Bleus William Gallas (84 sélections, 5 buts), auteur du but de la qualification lors d'un autre barrage face à l'Irlande en 2009 (1-0, 1-1, a.p.), qui avait permis aux Tricolores de rallier le Mondial 2010 en Afrique du Sud pour le scénario que l'on sait, livre notamment son regard sur l'un de ses successeurs au sein de la défense tricolore, le sulfureux Patrice Evra. "Evra, c'est un bonhomme désolé. Il n'a pas peur. Mais, dans le foot, on n'aime pas ça. Le foot, ce sont les non-dits", assène celui qui, à 36 ans, a rejoint le club de Perth, pour un probable dernier défi dans le championnat australien. "Je le connais bien et je sais que c'est un joueur qui sera présent le jour des barrages. Il sera là, il sera costaud, car il est costaud dans sa tête."

Man Utd: Evra de retour en Ligue 1 ?

En fin de contrat avec Manchester United, Patrice Evra a prévenu qu’il ne prolongerait pas son bail avec les Red Devils. Deux clubs français se serait donc mis en tête de convaincre le latéral gauche de s’engager, rapporte le Daily Star. Le PSG et Monaco se seraient ainsi mis sur le rangs pour s’offrir les services de l’international tricolore, lui proposant un salaire de 180 000 euros par semaine, et ce sur quatre ans…

Anelka défend Evra
Près de deux mois après son entretien polémique accordé à Téléfoot, dans lequel il réglait ses comptes de manière aussi virulente que maladroite avec certains consultants (Luis Fernandez, Rolland Courbis, Bixente Lizarazu et Pierre Ménès), Patrice Evra a reçu le soutien appuyé de… Nicolas Anelka. L’ex-attaquant des Bleus, qui évolue aujourd’hui à West Bromwich Albion, comprend l’attitude de son ex-coéquipier en équipe de France. "Pat a répondu à sa manière. En agissant de la sorte, il s’est fait quelque part le porte-voix des autres. Et il assume car ce n’est pas son genre de se défiler, lâche-t-il ainsi dans le magazine Optimum, lui qui a été viré de la sélection pendant la Coupe du monde 2010 après que son clash avec Raymond Domenech. Les journalistes ne se rendent pas toujours compte de la violence de leur propos et du fait qu’ils vont parfois trop loin." Pour Nicolas Anelka, le comportement du latéral gauche de Manchester United est exemplaire. "Si un jour je dois partir en guerre, tout de suite à côté de moi, en première ligne, je placerais Patrice Evra. D’ailleurs, il n’y en a pas beaucoup que je mettrais…, ajoute-t-il, craignant que les rapports entre joueurs et journalistes se tendent davantage. Ça va aller en empirant. Je crains que cela ne se termine mal et que des incidents se multiplient."

Anelka derrière Evra


Nicolas Anelka. (Icon Sport)

Par la rubrique Football
Publié le 11 décembre 2013 à 17h12
Mis à jour le 11 décembre 2013 à 17h13

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Ex-coéquipier de Patrice Evra chez les Bleus, Nicolas Anelka est revenu sur les attaques du latéral gauche de Manchester United à l’encontre de plusieurs consultants. Des propos que l’attaquant de West Bromwich comprend.
L’affaire refait surface. Près de deux mois après son entretien polémique accordé à Téléfoot, dans lequel il réglait ses comptes de manière aussi virulente que maladroite avec certains consultants (Luis Fernandez, Rolland Courbis, Bixente Lizarazu et Pierre Ménès), Patrice Evra a reçu le soutien appuyé de… Nicolas Anelka. L’ancien attaquant des Bleus, qui évolue aujourd’hui à West Bromwich Albion, comprend l’attitude de son ex-coéquipier en équipe de France.
"Pat a répondu à sa manière. En agissant de la sorte, il s’est fait quelque part le porte-voix des autres. Et il assume car ce n’est pas son genre de se défiler, lâche-t-il ainsi dans les colonnes du magazine Optimum, lui qui a été viré de la sélection pendant la Coupe du monde 2010 après son clash avec Raymond Domenech. Les journalistes ne se rendent pas toujours compte de la violence de leur propos et du fait qu’ils vont parfois trop loin."
Pour Nicolas Anelka, le comportement du latéral gauche de Manchester United est exemplaire. "Si un jour je dois partir en guerre, tout de suite à côté de moi, en première ligne, je placerais Patrice Evra. D’ailleurs, il n’y en a pas beaucoup que je mettrais…, ajoute-t-il, craignant que les rapports entre joueurs et journalistes se tendent davantage à l’avenir. Ça va aller en empirant. Je crains que cela ne se termine mal et que des incidents se multiplient."

Evra : «Notre appétit est revenu»

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La réception de Tottenham (mercredi 18h30), dans le cadre de la 20e journée de Premier League, doit permettre à Manchester United de «maintenir [sa] dynamique» actuelle, a expliqué Patrice Evra. Les Red Devils restent sur quatre victoires en Championnat et six toutes compétitions confondues. «Je vois que notre appétit est revenu, donc je suis confiant», a déclaré le latéral français, pour qui il est trop tôt pour «parler du titre de champion.» Avant cette 20e journée, Man.United compte huit points de retard sur le leader Arsenal.

Man Utd: Evra bientôt à la Juventus ?

Patrice Evra va-t-il quitter Manchester United très prochainement ? Cette rumeur est de plus en plus fondée. En fin de contrat en juin prochain à United, le latéral gauche ne voudrait pas prolonger "pour raisons familiales". Et certains clubs européens ont un œil sur sa situation. Le dernier en date: la Juventus de Turin. Selon Tuttosport, la Vieille Dame s’intéresse de très près à l'international français et ce, dès cet hiver. Patrice Evra est arrivé chez les Red Devils en 2006 et a disputé 358 matches.

Inter Milan: Evra aurait rencontré Ausilio...

Le 30 juin prochain, le contrat de Patrice Evra à Manchester United prendra fin et rien n'indique pour l'heure que le latéral gauche sera prolongé par le champion d'Angleterre en titre. Au contraire, l'international tricolore serait en quête d'un nouveau challenge, lui qui figure notamment sur les tablettes de l'AS Monaco. Mais la presse transalpine confirme ce samedi les rumeurs sorties il y a 48 heures et faisant état d'un intérêt de l'AC Milan pour le défenseur français. Ce dernier aurait même rencontré très récemment Piero Ausilio, le directeur sportif nerazzurro. Pour rappel, Bacary Sagna et Nemanja Vidic seraient également suivis de près par la formation lombarde.

Man Utd: Avec Rooney, Van Persie et Évra

Annoncés titulaires, Rafael n'est même pas sur la feuille de match et Marouane Fellaini ne débutera pas ce mardi soir au Pirée en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Tout le contraire de Rio Ferdinand et Tom Cleverley, qui font bien partie du 4-2-3-1 mis en place par David Moyes, à l'instar de Wayne Rooney, Robin van Persie ou autre Patrice Évra. Le onze de départ de l'Olympiakos: Roberto - Leandro Salino, Manolas, Marcano, Holebas - Maniatis (capitaine), N'Dinga - Campbell, Dominguez, Perez - Olaitan. Le onze de départ de Manchester United: De Gea - Smalling, Ferdinand, Vidic (capitaine), Évra - Cleverley, Carrick - Valencia, Rooney, Young - Van Persie.

Evra aurait pu arrêter en 2012

26/02 18h25 - Football, EdF
Au micro de RMC, Patrice Evra a laissé entendre qu’il a hésité à mettre un terme à sa carrière en équipe de France après l’Euro 2012 : «J’ai gagné tous les trophées avec Manchester United et quand j’allais en équipe de France, il y avait toujours des problèmes, des polémiques, raconte-t-il. Surtout, je ne gagnais pas les matches qu’il fallait et je n’allais pas loin dans les compétitions. J’ai hésité sur mon avenir en équipe de France. Quand Didier a repris les rênes, je savais que j’allais être avec quelqu’un qui ne me ferait pas de cadeau. Il est très franc. Je joue pour l’équipe de France, après je joue pour l’entraineur. Et l’entraineur peut tirer le meilleur de toi-même. Didier a gagné tous les trophées, mais il a une telle humilité qu’il arrive à la transmettre. Tu as envie de tout donner pour lui.»

Evra se réconcilie avec «Fernande''l''»   
27/02 10h38 - Football
«C'est terminé. Avec Luis (Fernandez), on se respecte énormément. Il a fait beaucoup pour l'équipe de France. On a eu une discussion en tête à tête et tout va bien. J'espère maintenant gagner quelque chose avec mon pays comme Luis. Il l'a fait, pas moi. Il a donc un avantage sur moi», a souri Patrice Evra, invité dans l'émission de l'ancien international français, au sujet de l'affaire entre lui et certains consultants.

Evra : «Montrer notre fierté»
18/03 17h32 - Football, LdC
Alors que Manchester United est en fâcheuse posture avant d'accueillir l'Olympiakos en 8es de finale retour de la Ligue des champions, Patrice Evra veut retenir le positif et promet une révolte des Red Devils mercredi à Old Trafford : «Nous ne sommes pas habitués à perdre des rencontres. C'est une saison difficile mais tout le monde veut se battre pour ce club et tout le monde aime ce club. Dans la vie, on a toujours une deuxième chance et c'est le cas maintenant. Nous allons faire en sorte que les fans soient fiers de nous après ce match contre l'Olympiacos. Je ne peux pas dire que nous allons nous qualifier, mais nous montrerons notre fierté de porter ce maillot.»

MU: Evra suspendu en quarts
Sous le coup d'une suspension en cas de nouveau carton ce mercredi soir lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions entre Manchester United et Olympiakos (3-0), Patrice Evra ne disputera pas le quart de finale aller: le capitaine mancunien a en effet été averti à la 61e minute pour une faute sur l'attaquant paraguayen Valdez.

Man Utd-Evra: "On peut faire quelque chose de grand"

Pourtant battu à l'aller (2-0), Manchester United a réussi à sa qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions mercredi soir aux dépens de l'Olympiakos (3-0). Une belle réaction d'orgueil de la part des Red Devils, estime Patrice Evra. "C'est une compétition difficile mais je pense qu'on a montré que Manchester United est encore vivant, même si on a perdu il y a quelques jours face à Liverpool (0-3)", a expliqué l'international français sur la chaîne officielle du club, avant d'assurer qu'il ne craignait aucun adversaire. "On a rebondi. Maintenant on verra bien. On défiera n'importe quelle équipe. Quand on joue avec cet esprit, on peut faire quelque chose de grand." Sanctionné d'un carton jaune à Old Trafford, Patrice Evra sera suspendu pour le quart de finale aller.

Evra : «L'amour du maillot»
20/03 10h01 - Football, LdC

Patrice Evra, le capitaine de Manchester United, n’a pas caché sa fierté après la qualification de son équipe pour les quarts de finale de la Ligue des champions après la victoire 3-0 face à l’Olympiakos. «Je suis vraiment content pour tout le monde, pour les supporters, pour le nouveau staff technique, pour les joueurs, a déclaré le Français. Il était important aujourd'hui de montrer l'amour et le respect que nous avons pour ce maillot. C'est notre état d'esprit qui nous a fait gagner. Peut-être que les gens vont dire que je suis un peu vieux jeu mais lorsque vous avez l'esprit de Manchester United, vous pouvez faire la différence.»

Même pas sur la feuille de match lors de la défaite à Everton (0-2) qui a coûté la tête de David Moyes, Patrice Évra a retrouvé les près de Sa Majesté avec Manchester United ce week-end. Pour la première de Ryan Giggs dans le costume de manager, le latéral tricolore a livré une performance sérieuse lors du succès décroché à Norwich ([u]4-0). Solide dans son couloir gauche (66,7% de duels gagnés), toujours appliqué offensivement (4 centres, 3 occasions créées), le Red Devil est, en outre, impliqué sur le deuxième but de Juan Mata. Un match sérieux, sans fausse note, à l’instar de Manchester United qui a sans doute rendu sa copie la plus aboutie de la saison. [/u]
Patrice Évra, solide pour la première de Ryan Giggs avec MU. Patrice Évra (Manchester United)

Mercato. Patrice Evra prolonge à Manchester United
Angleterre - 23 Mai
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• Patrice Evra (à droite). | Photo : AFP
  

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Le latéral gauche international français, pourtant annoncé sur le départ, a prolongé son contrat d'une saison.

Le défenseur français Patrice Evra, longtemps annoncé sur le départ, a signé vendredi un nouveau contrat d'un an avec Manchester United, a annoncé le club.
« Nous pouvons confirmer que Patrice Evra a prolongé son contrat à MUFC d'une année supplémentaire », a déclaré le club via Twitter.

Manchester United        ✔ @ManUtd
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We can confirm that Patrice Evra has extended his contract at #mufc for another year.
7:03 PM - 23 Mai 2014
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L'avenir à Old Trafford du latéral international avait fait l'objet de spéculations ces derniers mois. L'intérêt de l'Inter Milan, que va rejoindre Nemanja Vidic, un autre défenseur de MU, avait été évoqué.

L'arrivée du Néerlandais Louis van Gaal aux commandes de l'équipe première à la place de David Moyes semble avoir convaincu Evra de prolonger l'aventure à Manchester.

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Evra, «le grand frère»

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Loïc Rémy assume sans état d'âme son rôle de joker. (L'Equipe)




A deux jours de l’entrée en lice des Bleus dans le Mondial, Loïc Rémy a salué «l’impact» de Patrice Evra au sein du groupe. «Il a peut-être le rôle le plus important dans l’équipe, a souligné l’attaquant de Newcastle. Il a l’expérience, la maturité, il a déjà disputé une Coupe du monde. Il nous parle beaucoup, il a un rôle de grand frère.»

Evra : «2010 m'a bouffé»
Pour sa première apparition médiatique depuis novembre 2012, Patrice Evra est revenu sur son rôle de leader au sein du groupe. Mais aussi sur la bonne entente qui y règne. «L'adversaire numéro 1, c'est l'équipe de France», a-t-il averti.

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Patrice Evra est notamment revenu sur le traumatisme de Knysna en 2010. (L'Equipe)




«Patrice Evra, comment expliquez-vous le décalage entre l’image que vous renvoyez auprès du public et celle au sein du groupe ?
Déjà, je n’aime pas trop ‘‘auprès du public’’, c’est auprès des médias. J’ai rencontré plusieurs supporters français, il n’y a jamais eu d’accroc, ils ont toujours été positifs avec moi. Si les médias veulent transmettre cette image-là, que je passe pour un ‘‘bad boy’’, pas de problème. Moi, ce qui m’intéresse, c’est ce que pensent les joueurs, le staff.

Après plusieurs années compliquées avec les médias, sentez-vous que le vent est en train de tourner progressivement ?
Ça fait toujours plaisir, mais quand ça se passait mal dans les médias, je n’ai jamais ressenti dans le groupe que je n’avais pas ma place. Je ne suis pas quelqu’un qui va voir ce qu’untel ou untel a écrit sur moi après les matches. Tout va vite. Au moindre faux pas, certains seraient capables de ressortir les guillotines.



«Pat', essaye de ne penser qu'à toi, de faire tes perfs, de te faire petit»Vous êtes présenté par vos équipiers comme un leader de vestiaire. Préféreriez-vous que l’on parle de vous comme un leader sur le terrain ?
J’aimerais bien qu’on ne parle pas de moi, ce serait mieux (sourire). J’ai eu plusieurs expériences, je suis capitaine en club, je ne vais pas changer ma nature. Ce qui a changé, c’est qu’avant, je donnais tout et je perdais beaucoup d’énergie. Aujourd’hui, je donne tout et je reçois beaucoup d’énergie. 2010 m’a bouffé.

Y a-t-il des moments où cela été plus compliqué pour vous de «tout donner» pour le groupe ?
Quand je suis revenu après mes cinq matches de suspension, je me suis dit : ‘‘Pat’, essaye de ne penser qu’à toi, de faire tes perfs, de te faire petit’’. Mais ça ne marche pas. Quand tu as ça dans le sang, tu ne peux pas tricher. Tu aimes aller vers les autres alors tu redeviens toi-même.

Il est beaucoup question de l’état d’esprit de ce groupe. En quoi est-il différent de ce que vous avez connu par le passé ?
Si je fais beaucoup de compliments, c’est comme si je critiquais les anciens. Ce groupe-ci fait peur parce que tout va bien, tous les feux sont au vert. A table, il y a même des équipiers qui me disent : ‘‘Imagine si on jouait tous dans le même club’’. On joue tous pour le même pays, c’est encore plus beau. Depuis France - Ukraine (3-0), il y a cette fierté de porter ce maillot, ça fait la différence. Le jour où on pensera que c’est facile, qu’on se prendra pour des stars, on perdra. Mais tant qu’on met le bleu de chauffe… Sans manquer de respect aux autres équipes, l’adversaire numéro 1, c’est l’équipe de France.



«Notre grosse force, c'est que la star, c'est vraiment l'équipe»Savez-vous ce que cette équipe a réellement dans le ventre ?
Ça, c’est la grande question. On ne sait pas vraiment. On l’a su lors de France - Ukraine. Ces mecs-là - je vais rester poli -, ils ont du caractère. Réagir de cette manière-là, ça je sais. Si on est dos au mur, on répondra présent, je peux m’en porter garant.

Avez-vous d’autres certitudes ?
Il faut être vigilant, mais ne pas avoir peur non plus de dire qu’on a quelques certitudes. J’ai confiance dans les 23. Notre grosse force, c’est que la star, c’est vraiment l’équipe. J’aimerais bien savoir comment elle va réagir quand on connaîtra des moments difficiles. C’est là qu’on verra si le groupe est vraiment solide.

Cette Coupe du Monde est-elle un bon moyen pour effacer la grève de Knysna ?
La grève, je m’y attendais… (sourire) Pour certains qui ont souffert, bien sûr. Mais qu’on aille au bout ou pas, la priorité, c’est que les Français ressentent à quel point on se donne à fond, qu’on respecte ce maillot. On veut qu’ils soient fiers de nous.»

Evra a fait le show
Parce qu'il se fait de plus en plus rare dans les médias français, la présence en conférence de presse de Patrice Evra, mercredi, était un évènement. Le latéral gauche a fait le show.

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Patrice Evra était à l'aise devant la presse mercredi. (Alain Mounic/L'Equipe)




Il ne s’était plus présenté devant la presse depuis le 13 novembre 2012, veille d’Italie-France. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que l’on regrette que ses apparitions médiatiques soient aussi rares. Détendu, souriant, chambreur, Patrice Evra a fait le show dans le théâtre Pedro II de Ribeirao Preto. «Je donne à ‘‘manger’'’, a-t-il acquiescé. Ce n’est pas parce qu’il y a des caméras que je vais utiliser d’autres mots. Je suis Pat’, je suis comme ça, je ne changerai pas.» En l’espace de 25 minutes, le latéral gauche en a fait beaucoup pour restaurer en partie une image brouillée par le Mondial 2010 et la grève de Knysna. Ce n’était pas feint, ni surjoué. Dans la vie de groupe comme derrière les micros, il ne va pas «contre sa nature».



«On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes ! (Rires). C'était un grand moment, mais non, je ne l'ai pas trouvée»A un confrère qui lui demandait quelle était la différence entre le Patrice Evra de 2010 et celui de 2014, l’ancien Monégasque a lancé du tac au tac : «Pourquoi ? Tu n’aimes pas le Patrice Evra de 2010 ?». Et lui alors l’aime-t-il ? «Je m’aime tout le temps !, a-t-il répondu provoquant l’hilarité générale. C’est un peu arrogant, mais je ne vais pas critiquer ma personne. Le Pat’ de 2010 et le Pat’ de 2014, je les kiffe tous les deux». Autre question, autre fou rire : a-t-il enfin trouvé la taupe qu’il s’était évertué à chercher après la révélation dans notre journal des insultes de Nicolas Anelka à l’attention de Raymond Domenech à la mi-temps de France – Mexique ? «Maintenant, ça me fait rire. On était dans une telle bulle qu’on cherchait des taupes ! (Rires). C’était un grand moment, mais non, je ne l’ai pas trouvée.»

En affirmant d’emblée qu’il se sentait «comme un enfant de huit ans», Evra avait d’une certaine manière annoncé la couleur. Le latéral gauche est «heureux que ça soit sur le terrain ou devant vous», et ça s’est vu. «Je vis le moment présent, chaque seconde est importante», a-t-il insisté. Quatre ans après l’Afrique du Sud, il mesure d’autant plus sa chance de faire partie de ce groupe que, contrairement à lui, d’autres n’ont pas pris l’avion. Il cite Eric Abidal et Samir Nasri qui avaient pris part aux qualifications, mais aussi Franck Ribéry et Clément Grenier éliminés des 23 sur blessure. «Franck a failli me faire pleurer quand il est parti du château, a-t-il confié. Quand tu vois aussi Clément Grenier qui a l’impression que le monde s’écroule… C’est pour ça que je suis fier d’être là, pas par rapport à 2010.» Avant de quitter la pièce, Evra a lancé : «Merci à vous d’être venu. C’était un plaisir.» Il était partagé.

Mondial 2014. Evra : "Je suis un homme heureux et comblé"
Brésil - 18 Juin
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• Patrice Evra est "heureux d'être devant la presse et sur le terrain. " | Photo : AFP
  

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C'est peu dire que Patrice Evra était attendu pour sa première conférence de presse de la Coupe du Monde. L'arrière des Bleus a abordé tous les sujets et répondu sans détour.

Le joueur de Manchester United s'est tout d'abord dit « heureux d'être là. J'ai l'impression d'être un gosse, je suis heureux d'être sur le terrain, je vis le moment présent. Je m'estime plus heureux d'être là et chanceux par rapport à des joueurs qui ont vécu les qualifications et qui ne sont pas là. » Il est ensuite revenu sur le décalage entre son image perçue par le grand public et sur celle qui est commentée par ses partenaires : « c'est plus auprès des médias qu'il y a un décalage. J'ai rencontré plusieurs supporters et il n'y a jamais eu d'accrocs. Ce qui compte c'est l'image que le staff, les supporters, les coéquipiers et les profs ont de moi. Si les médias me font passer pour un badboy, ça ne me touche pas. Je ne lis pas la presse et ne regarde pas internet. »
« 2010 m'a bouffé mon énergie »
Pour autant, Evra ne se considère pas comme un miraculé de 2010. Capitaine lors du Mondial en Afrique du Sud, il a avoué « avoir pris son rôle trop à coeur et ça m'a bouffé mon énergie. Sans doute que faire un résultat ici permettra à certaines personnes de définitivement tourner la page Knysna »
« Je sais qu'on pourrait ressortir les guillotines »
Concernant le chemin parcouru entre 2010 et 2014, l'homme fort du vestiaire français a avoué ne pas regarder «  le passé, je suis passé à autre chose. Je suis content que ça évolue bien pour moi. Mais je ne joue pas un jeu, je reste le même. Je sais que tout va vite dans le football. Au moindre faux-pas, je sais qu'on pourrait ressortir les guillotines. » Comme en 2010 par exemple où il a « dit à mes coéquipiers: "Partez en vacances les gars, c'est moi qui vais tout prendre" » Il a aussi déclaré avec le sourire et beaucoup d'humour ne pas avoir « réussi à trouver la taupe. »
« Le brassard ? Un honneur mais pas une priorité »
Interrogé sur le brassard de capitaine, Evra ne considère pas cela comme « une priorité. C'est beau de l'être, c'est un honneur. Mais le plus important, c'est de tout donner. » Avant de revenir sur l'étiquette de taulier et de « grand frère » du groupe : «  je n'aime pas qu'on dise que je suis le taulier. J'ai parlé à Olivier (Giroud) et à la Pioche (Paul Pogba) pour ce qui leur est arrivé (Giroud n'a pas été titularisé contre le Honduras et Paul Pogba a failli être expulsé lors de ce match). Il n'y a pas un leader mais 23 »
Toujours sur le plan personnel, Evra a aussi déclaré qu'il ne se « pose pas la question de savoir si c'est ma dernière compétition internationale »
« Rien n'est sûr avec Deschamps »
Le latéral gauche est revenu sur ses relations avec Didier Deschamps : «  j'ai tout de suite accroché avec lui. Je me suis dit que je ferai quelque chose avec lui et c'est ce qui est arrivé. C'est quelqu'un de très humble et france. C'est un bonheur de travailler avec lui. » Même s'il avoue que «  rien n'est clair avec lui concernant les titulaires. Il ne fait pas de cadeau et sait être clair. On n'est jamais sûr d'être titulaire avec lui. Quand il te dit : « Patrice, loupe-toi aujourd'hui, moi je ne te louperai pas »  »
« Quatre centraux de qualité »
Sur le plan collectif, Evra a commenté la charnière centrale : « on a quatre centraux de qualité. » Il a égélement donné son avis concernant la jeunesse de celle-ci (22,5 ans de moyenne d'âge) « Mamad' (Sakho) et Raph' (Varane) jouent tous les deux dans de très grands clubs. » 
Evra a notamment précisé que l'équipe doit être « vigilante. Mais il ne faut pas avoir peur de dire qu'on a certaines certitudes au niveau du jeu. » 
« Si on se prend pour des stars, on perdra »
En vue du match contre la Suisse, il n'a pas voulu citer de joueur en particulier. Il a simplement tenu à dire que « si on se prend pour des stars, on perdra. Il faut qu'on mette le bleu de chauffe et là, on gagnera. » Pour lui, le principal adversaire de l'équipe de France « c'est nous-même. » 
Une manière de rappeler que « depuis l'Ukraine, on a pris conscience de jouer pour le même pays. On a un état d'esprit irréprochable. Le jour où l'on va croire que ça sera facile, on va perdre. Il faut que les Français soient fiers de nous, que l'on perde ou que l'on gagne. »
Pour lui : « la star, c'est l'équipe. Tout reste fragile. On verra si on est un groupe solide le jour où ça ira mal et comment on gérera cette situation »

J'ai pris mon rôle trop à coeur (en 2010), ça m'a bouffé mon énergie. »
19/06/2014 05:25
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Patrice Evra. - (AFP)

Le latéral gauche Patrice Evra, qui fut le capitaine de l'équipe de France lors du fiasco de Knysna en 2010, a déclaré hier que ce rôle endossé l'avait desservi, lui qui fut, de par son statut, un des leaders de la grève des Bleus lors du Mondial 2010. Interrogé sur l'importance de faire oublier cet épisode funeste, Evra a estimé que ça « l'est pour certaines personnes qui ont souffert ». « Il faut que les Français soient fiers de nous quoi qu'il se passe, c'est ça le mot d'ordre, et la priorité est qu'ils voient qu'on a respecté ce maillot », a poursuivi le latéral qui fut à l'époque sanctionné d'une suspension de trois matchs par la FFF.