L INDISCUTABLE BAKARY SAGNA

Surpris» de voir Raymond Domenech dévoiler une liste de 30 joueurs et non pas 23, Bakary Sagna a eu une pensée pour les grands absents que sont Patrick Vieira, Karim Benzema et Samir Nasri. «Ils doivent être surpris et déçus, nous a-t-il indiqué. Je le suis pour eux. Ils font partie de ceux qui sont régulièrement appelés, que l'on côtoie souvent...».

Dans une liste où figurent trois autres Gunners (Clichy, Gallas et Diaby), l'international français imagine la détresse dans laquelle doit se retrouver plonger Samir Nasri. «Ça fait plaisir de voir autant de joueurs d'Arsenal, mais je me mets aussi à sa place. Sincèrement, dans ces moments-là, il n'y a rien à dire. Je ne l'ai pas encore eu au téléphone, mais aucun mot ne pourra l'apaiser... Il rate une Coupe du monde...»

Sagna a, par ailleurs, porté un regard bienveillant sur les arrivées de Mvila, Planus et Valbuena en équipe de France. «C'est bien, tout le monde va essayer de les faire rentrer dans la concurrence d'entrée». L'ancien Auxerrois les encourage à ne faire preuve «d'aucune timidité». «Ici, tout le monde est bienvenu, souligne-t-il. Puisqu'ils veulent gagner leur place, les gens vont penser que la concurrence risque d'être féroce, mais en équipe de France, elle est permanente. Après, c'est au coach de faire ses choix»

Sagna: "Il va falloir être soudés"
Bien parti pour animer le couloir droit des Bleus en Afrique du Sud, Bacary Sagna se prépare à disputer son premier Mondial dans le peau d'un titulaire. Un nouveau rôle qui ne fait pas peur au latéral des Gunnes, bien décidé à "se servir des critiques" pour "aller au bout". Après un exercice précédent compliqué, l'ancien Auxerrois a remis le bleu de chauffe et espère entraîner ses coéquipiers dans son élan.


Bacary Sagna comprend le désamour qui sépare les Bleus de leur public. (Maxppp) Bacary, tout d'abord comment se passe le début de ce stage à Tignes ?
Super, tout le monde est content d'être ici aujourd'hui pour retrouver le groupe. Et on a besoin de faire une bonne préparation pour ce Mondial, c'est important. On a pu renouer le contact avec tout le monde car depuis l'Espagne on n'avait pas eu trop le temps de se retrouver et de passer du temps ensemble. Le fait d'être allé en montagne et d'avoir vécu des moments différents c'est aussi bon pour le groupe.

Justement, ces moments-là, comme la nuit que vous avez passée en altitude ou le biathlon, permettent-ils au groupe de se souder ?
C'était déjà bien se retrouver tous ensemble. On a besoin d'apprendre à se connaître différemment, en dehors du foot. Et je pense qu'au bout d'un moment, ça se ressentira sur le terrain. Car après certains résultats, l'ambiance redescend forcément un petit peu. On sait très bien qu'il va falloir être soudés pour aller loin et qu'on forme surtout une bonne équipe. On a les joueurs de qualité pour, on a la possibilité d'aller au bout et surtout la qualité pour gagner ce Mondial, on en est conscients. Maintenant c'est sur le terrain qu'il faut agir.

Quel message vous délivre Raymond Domenech au quotidien ?
D'être bien et de travailler. La réponse viendra de nous-mêmes. Ça, c'est prouvé dans le foot. Je n'ai jamais vu l'entraîneur rentrer sur le terrain et changer les choses. Le coach et le staff sont là pour nous accompagner. A nous de faire ce qu'il faut pour être bien et aller au bout.

"On peut se servir de ces critiques"

Vous évoquiez le dernier France-Espagne (0-2), avez-vous eu l'occasion d'en reparler ensemble depuis ?
Non. Il n'y a pas forcément besoin d'en reparler. On sait qu'on a été nuls et le plus important c'est d'en être conscient aujourd'hui. On sait qu'on a des lacunes mais aussi des forces. A nous de changer nos lacunes en forces pour faire la meilleure équipe possible.

Comprenez-vous le pessimisme - voire le désamour - que suscite l'équipe de France ?
Oui. Parce quand tu t'attends à certains résultats et que tu ne les as pas, forcément ça déçoit. Je comprends tout à fait les supporters qui nous sifflent lorsqu'on perd. Je ne pense pas que ce soit un désamour, au contraire. Quand on aime quelqu'un, ça fait réagir. Ce serait plus embêtant de ne pas avoir de réaction.

Et que vous inspirent les critiques de Yannick Noah, notamment sur votre présumé manque d'amour envers vos supporters ?
Chacun est libre de dire ce qu'il veut. C'est peut-être comme ça qu'il perçoit la chose. Je pense que le groupe aime son public et s'il y a certaines critiques qu'on prend mal, c'est parce que c'est humain, tout simplement. Mais ça fait toujours avancer. Peut-être que demain on aura envie de réagir pour eux et surtout pour nous. Nos fans nous soutiennent et le Stade de France a toujours été plein. Ce n'est pas comme s'ils ne venaient pas. Je crois que pendant ce stage, on peut se servir de ces critiques, comme en 1998, pour rebondir. On en a besoin.

"J'ai mal vécu certaines critiques dans ma période noire"

Après une saison difficile (Bacary Sagna a connu un gros passage à vide suite au décés de son frère en février 2008, ndlr), vous vous êtes bien repris, et vous semblez même avoir progressé au niveau des centres...
L'an passé j'ai eu quelques soucis, je n'ai pas besoin d'en reparler. J'ai mis tout ça derrière et j'ai travaillé, tout simplement. Je sais que pendant une période, mes centres n'étaient pas parfaits. Les critiques font avancer et maintenant je reste après l'entraînement pour travailler mes centres et ça commence à payer. Il faut que je continue, et surtout que je sois décisif. Après, j'ai aussi mal vécu certaines critiques durant ma période noire. Mais je me suis ouvert et ça va beaucoup mieux aujourd'hui. J'avais un poids sur la tête, je ne me sentais pas moi-même et j'étais mal dans ma peau. Et ça se ressentait forcément sur mes performances. Le fait de m'ouvrir à certaines personnes m'a fait beaucoup de bien.

Un mot sur votre partenaire à Arsenal William Gallas, qui se remet de sa blessure au mollet...
Il va bien. Il sort d'une période difficile, surtout après sa rechute. Mais il a fait ce qu'il fallait en partant en rééducation pour être prêt aujourd'hui. Et donc pour le moment il se sent bien, que ce soit dans les courses ou avec le ballon, même si on ne l'a pas beaucoup touché. C'est prometteur pour l'avenir.

L'incertitude concernant William Gallas renvoie forcément au choix du 24e homme de la liste. Vous en parlez entre vous ?
Tout le monde donne son maximum mais le coach a un choix à faire et un joueur va malheureusement nous quitter. Mais on n'en parle pas du tout entre nous. On prend les choses comme elles sont...

INDISCUTABLE ET EXCELLENT BAKARY SAGNA A DROITE DE LA DEFENSE ..

ARRIERE DROIT A MON AVIS LE SEUL POSTE NON REMPLACE...
REVEILLERE ET CARRASSO ON RENTRES EN 2 MATCHS

Sagna : «Pas un match facile»




Bakari Sagna : «Le but qu'on prend rapidement comme contre le Costa Rica est quelque chose qu'on doit corriger.» (EQ)
Bakari Sagna, latéral droit : «Ce n'était pas un match facile. On s'attendait a une grosse entame de leur part. Mais on a réussi à avoir la maîtrise du match et à se trouver. Le but qu'on prend rapidement comme contre le Costa Rica est quelque chose qu'on doit corriger. On a réussi à revenir, il y a donc des choses de positif. On monte en puissance et le travail qu'on a fait depuis quelque temps commence à payer. Les conditions du match faisaient qu'il y avait plus d'engagment de la part des Tunisiens que des Costaricains. Il aurait fallu accélérer dans les 30 derniers mètres.»

Eric Abidal, défenseur central gauche : «On est très mal entré dans le match mais on a su revenir très très vite. Ce sont les petits détails qu'il faut régler. Mais c'est intéressant parce qu'on s'attend à ce genre de match contre l'Afrique du Sud. Le point positif c'est qu'après le but qu'on a pris, on a su réagir et à aller jouer dans leur camp.»

Patrice Evra, latéral gauche et capitaine : «On savait qu'on n'allait pas perdre ce match et on l'a prouvé. On a su revenir après une période de relâchement et à l'arrivée, je suis plutôt content. On n'a pas paniqué et on a continué à jouer notre jeu. Les buts qu'on prend en début de match sont dus à des erreurs de concentration mais on a su rectifier le tir. Notre objectif c'est de ne perdre aucun match d'ici la Coupe du monde et pour l'instant c'est ce qu'on réussit

Sagna- à 225 minutes (deux matches complets + une période).pas mal en fdefense
mais apporte peu en attaque surtout avec le transparent govou devant lui

DECLARATION DE GUERRE !!!!!!



A nous de leur marcher dessus"


, a lancé mercredi le latéral droit Bakary Sagna, à deux jours du premier match de l'équipe de France au Mondial-2010 contre l'Uruguay, vendredi au Cap.



Comment se sent l'équipe avant le premier match ?
Tout le monde a hâte de débuter. La pression monte mais c'est de la bonne pression. Il faut s'imposer dès le premier match, à nous de leur marcher dessus.
En préparation, l'équipe a encaissé un but à chaque fois...
C'est embêtant, on a envie de garder les buts inviolés, tout le monde a à coeur de le faire. Il faut qu'on communique un petit peu plus. C'est le travail de tout le monde, l'attaquant est le premier défenseur.
Quel rôle avez-vous dans ce côté droit alors qu'on dit que l'équipe penche à gauche ?
Je suis conscient que je peux apporter plus. Mais j'ai eu une période de dix jours sans rien faire avant d'arriver au stage. Je devais me remettre à niveau pendant la préparation. Mais il ne fallait pas que je me crame avant le début de la compétition. Maintenant, on y est. C'est vrai que, quand le latéral gauche monte, c'est à moi de couvrir la défense et de ne pas partir à l'abordage, c'est à moi de réfléchir.
Ribéry a l'air en forme...
Il a montré ce qu'il sait faire, il a montré qu'il était présent. Il a une certaine aisance technique avec le ballon. Je suis content de le voir dans sa forme actuelle. Il est prêt à montrer l'exemple. En 2006, il a fait une belle Coupe du monde. Là, il est prêt à prendre le jeu à son compte.
Comment sentez-vous Gallas ?
Il se sent bien. Il a pas mal galéré cette saison, il a été en centre de rééducation après sa blessure, pour être prêt le jour J. Il est prêt à faire une grande Coupe du monde.
Et Evra, comment est-il comme capitaine ?
C'est un leader naturel, il communique énormément avec les joueurs de son club (Manchester United) et il le fait normalement avec l'équipe de France. Quand ça ne va pas et quand ça va bien, il sait le dire. Il est naturel, entier.
Dimanche, les joueurs ne sont pas obligés d'aller visiter le township: qu'allez-vous faire ?
Moi j'y vais! Je pense que c'est un devoir pour tout le monde. Tout le monde a hâte de découvrir les Sud-africains et de voir leur mode de vie.
Que pensez-vous de votre vie en vase clos avec les Bleus ?
Ca fait un peu de bien d'être tous ensemble, d'être coupés de tout. On aura le temps de s'entraîner devant les gens d'ici au 11 juillet.
D'ici au 11 juillet...
Oui, d'ici au 11 juillet (jour de la finale, ndlr).
Que pensez-vous du système en 4-3-3 ?
Tout le monde est content dans ce système -ce n'est pas qu'on n'était pas content dans le système avant- et ça nous donne encore plus d'envie d'en faire encore plus.
Un joueur comme Gourcuff semble pourtant avoir des difficultés...
Il est dans un rôle différent. Dans ce système, il va lâcher plus vite le ballon, moins prendre le jeu à son compte.
Trois semaines, est-ce suffisant pour travailler un nouveau système?
Oui, en trois semaines, on l'a fait avec Arsenal, on jouait en 4-4-2, et après le départ de joueurs, on est passé au 4-3-3, et on l'a fait durant le stage en Autriche.
Il y a beaucoup de critiques sur l'équipe de France, les acceptez-vous?
J'en accepte beaucoup. Notamment sur mes centres (rires). Ca ne fait que me pousser à travailler, ce ne sont que des bonnes critiques.

C’est fini et
c’est tant mieux
Battue 2-1 hier par l’Afrique du Sud, la France est éliminée
de la Coupe du monde de football.
Calamiteux sur le terrain
comme en-dehors, les Bleus doivent passer
à la reconstruction





L’équipe de France à genoux, à l’image de Sagna, a déçu ses millions de supporters et inquiète les milieux économiques et politiques. Maintenant, place au sport

«Vous avez fait partie des mutins de Knysna. Avez-vous craint de ne plus être en équipe de France ?
Craindre, non, l'erreur est humaine. Personnellement j'ai assumé. On en est arrivé là car on a été mauvais, mais la magie du foot fait qu'on peut changer les choses. J'ai été rappelé, je mesure ma chance. Chaque joueur est conscient qu'il faut montrer une toute autre image.

Ce qui est arrivé au Mondial vous a fait passer un mauvais été ?
J'étais miné, un petit peu, j'avais honte envers les Français, ma famille. Mais ça m'a permis de me remettre en question. Moi et certains membres de cette équipe, on n'a pas été à la hauteur des attentes. Je n'ai rien d'autre à ajouter. Une nouvelle ère commence et il faut la commencer le mieux possible dès vendredi.

Si le public siffle au Stade de France, vous comprendrez ?
Je comprendrai tout à fait. Ils aimeraient nous voir donner le bon exemple, ils voulaient nous voir gagner, et ces derniers temps on a oublié ce qu'était la victoire. On a la possibilité de le faire vendredi soir, tout le monde a hâte.

Qu'est-ce que l'équipe de France avait oublié d'autre ?
On a oublié certaines valeurs : se battre sur le terrain, l'humilité. On reprend les bases, on a la chance de repartir d'un échec, de montrer qu'on a grandi, mûri. On a passé une belle semaine, tout le monde est prêt pour le match.


«La France fait un peu moins peur»
Laurent Blanc insiste aussi pour chanter la Marseillaise avant les matches : c'est vieille école ou ça touche la nouvelle génération ?
Personnellement, c'est un plaisir de la chanter. Je suis Français d'origine sénégalaise, et être en équipe de France c'est avoir du respect envers cette équipe et les gens qui la supportent.

Contre le Bélarus, le beau jeu aura-t-il de l'importance ou seule la victoire compte ?
Seule la victoire compte. Mais on a envie de gagner de la plus belle manière, de se rassurer, de donner du plaisir aux gens, et d'en prendre nous-mêmes.

Est-ce que la France fait encore peur à ses adversaires ?
La France fait un peu moins peur. A nous de faire ce qu'il faut pour transmettre cette crainte, s'imposer pour montrer que l'équipe de France est toujours une très bonne équipe.

A titre personnel, vous semblez très en forme cette saison...
En tant qu'ancien attaquant (il a commencé à ce poste), j'aimerais être un peu plus décisif, aider l'équipe à démarrer les matches de la meilleure façon possible. J'ai 27 ans et un peu de regrets pour mes performances passées, j'ai envie d'être plus décisif, de me lâcher un peu plus.»

PAS SUR D ETRE CONTRE LE BRESIL



Par ailleurs, Bacary Sagna a bien récupéré. Victime d'une commotion cérébrale mardi, lors de la qualification d'Arsenal pour la finale de la Coupe de la Ligue aux dépens d'Ipswich, le latéral français devrait également être dans le groupe dimanche. Ou au plus tard mardi contre Everton en Championnat. «Sagna va aussi bien que possible. Hier il est resté chez lui et il avait encore un peu mal à la tête. Tous les examens passés à l'hôpital étaient bons», a déclaré Wenger.

Equipe de France EdF: Sagna incertain
Absent dimanche à Old Trafford où Arsenal a subi la loi de Manchester United (8-2), Bacary Sagna souffre d'une forte fièvre depuis ce week-end. La latéral droit des Gunners n'est attendu que mardi midi à Clairefontaine pour faire le point avec le staff médical. Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, se réserve le droit de faire appel à une autre défenseur pour les deux matches à venir de l'équipe de France, en Albanie (le 2) et en Roumanie (le 6), en cas de forfait de l'ancien Auxerrois.

Debuchy remplace Sagna
Le 02/10/2011 à 22:43 | Mis à jour le 02/10/2011 à 22:45

Gravement blessé à la jambe droite lors du match entre Tottenham et Arsenal, Bacary Sagna a été remplacé chez les Bleus par Debuchy.


Bacary Sagna sera absent environ trois mois.
Bacary Sagna a été victime d'une fracture du péroné dimanche lors de la rencontre entre Tottenham et Arsenal. Son absence est estimée à trois mois et il a donc déclaré forfait pour les matches éliminatoires des Bleus contre l'Albanie et la Bosnie. « Le docteur de l'Equipe de France, Fabrice Bryand, a été informé par son collègue d'Arsenal de la fracture instable du péroné droit de Bacary Sagna. Le défenseur international sera opéré lundi et son indisponibilité est estimée à trois mois. Dans ces conditions, Laurent Blanc a convoqué le lillois Mathieu Debuchy », indique la Fédération française de football (FFF) sur son site internet. Le latéral droit a été remplacé par le Lillois Mathieu Debuchy dans le groupe des Bleus.

30/01/2012 - 16:04
Arsenal-Sagna: "Quatre mois, c'est long"
Victime d'un fracture du péroné de la jambe droite début octobre contre Tottenham, Bacary Sagna a fait son retour sur les terrains dimanche, en entrant en fin de match contre Aston Villa (3-2) en Cup. La fin d'un long calvaire pour le latéral droit de l'équipe de France. "Je suis enchanté. Ça a été une période difficile. Quatre mois, c'est long. J'avais juste envie d'être de retour le plus vite possible, et c'est fait. Maintenant, je dois travailler encore plus dur pour revenir car je n'ai participé qu'à deux séances d'entraînement. Je vais encore travailler avec le préparateur physique, mais je ne reviendrai en forme qu'en jouant des matches. J'ai hâte de débuter, mais je ne vais pas me précipiter", a déclaré Sagna sur le site de son club.

Fracture du péroné pour Sagna

L'Euro 2012, ce sera sans Bacary Sagna. Le latéral droit d'Arsenal est sorti sur une civière à la 32e minute du match face à Norwich (3-3), et souffre d'une fracture du péroné de la jambe droite. L'ancien Auxerrois avait déjà été écarté des terrains durant quatre mois cette saison pour la même blessure.

Sagna : «C'était évitable» 25/06/2012 21:04:11


Bacary Sagna «n'excuse en rien les propos» de Samir Nasri après le match contre l'Espagne.
Victime d'une fracture du péroné de la jambe droite début mai, Bacary Sagna se soigne actuellement au Qatar. Le défenseur d'Arsenal a accepté de répondre à nos questions sur l'Euro des Bleus. «J'ai été embêté d'entendre toutes ces histoires autour», souligne-t-il.

«Bacary Sagna, comment avez-vous vécu cet Euro de l'extérieur ?
Je m'étais fait une raison. Je me suis soigné comme il faut. J'ai été supporter comme beaucoup de Français. C'est dommage, on avait le potentiel pour aller plus loin. Les gens me prenaient pour un fou quand je disais ça, mais je voyais l'équipe aller en finale. J'avais foi en elle. J'ai surtout été embêté d'entendre toutes ces histoires autour.

En conférence de presse, Florent Malouda a déclaré que Suède-France avait réveillé en lui «de vieux démons». Avez-vous craint vous aussi de les voir ressurgir ?
Le problème, c'est qu'on rabâche trop ce qui s'est passé. La nouvelle génération subit ça alors que pour beaucoup, ils n'étaient même pas en Afrique du Sud. C'est dommage, on ne laisse jamais l'équipe tranquille. Nous, on passe derrière des joueurs qui ont été champions du monde en 1998 et champions d'Europe en 2000, mais on n'est pas France 1998. Alors, oui, on n'est pas forcément au niveau auquel on attend l'équipe de France, mais on aspire à y être. Pour moi, l'équipe a repris du poil de la bête. On ne va pas devenir l'Espagne du jour au lendemain.

Comprenez-vous que certaines attitudes aient pu choquer, notamment celle de Samir Nasri ?
C'est délicat de parler, je n'y étais pas. Samir, je le connais, quand quelque chose ne lui plaît pas, il le dit... Il a eu une réaction violente, mais vous avez également votre part de responsabilité. Parfois on est bon, parfois moins, mais ce sont toujours les mêmes qui prennent. Et je m'inclus dedans. Quand la presse attaque quelqu'un, elle ne le lâche pas.

Même si le journaliste de l'AFP n'avait pas à lui dire «casse toi», avez-vous malgré tout été surpris par la violence de ses propos ?
Je n'excuse en rien ses propos, mais avec l'énervement du match, tout ce qui a été écrit sur lui, ce n'était peut-être pas le moment de le titiller. Il aurait dû garder son calme, mais c'est que ça lui pesait. L'Euro n'avait même pas encore commencé que la presse le critiquait déjà. Péter un plomb, parfois, ça arrive. Moi-même, ça m'est arrivé avec Zabaleta, mais ce n'était pas moi. Des fois, on redevient humain... Ce qui est regrettable, c'est qu'au final, ça donne une mauvaise image de nous, de l'équipe de France et de la presse pour rien. Ça gâche la compétition. Tout ça était évitable.

«Heureusement qu'on se dit les choses»
Après la Suède, des mots avaient déjà été échangés entre Diarra et Nasri, mais aussi entre Blanc et Ben Arfa...
Moi, ça ne m'a pas choqué. Ça arrive dans n'importe quelle équipe. Je dirais même : heureusement qu'on se dit les choses, c'est bon signe. A Arsenal aussi, quand quelque chose ne va pas, le ton monte. A Manchester United, c'est même le coach qui prend le premier la tête à ses joueurs. Parce qu'on est en équipe de France, ça a pris des proportions énormes, mais c'est partout comme ça.

Laurent Blanc arrive en fin de contrat. Pensez-vous qu'il soit toujours l'homme de la situation ?
Tout le monde est d'accord pour dire qu'il a fait du bon boulot. Ce dont on a besoin, c'est de plus de matches ensemble pour créer un phénomène de groupe. Durant cet Euro, il n'y a pas eu que du mauvais. Les joueurs n'ont pas triché. Ce qu'il faut, c'est faire abstraction de ce qui se dit, se créer notre bulle pour se concentrer sur le foot et sur nous-mêmes. Aujourd'hui, on joue toujours avec une petite crainte.»

«Sagna reste un joueur habitué au haut niveau»
Après plusieurs mois d'absence, Bacary Sagna retrouve les Bleus. Blessé quelques semaines avant l'Euro 2012, le latéral droit est appelé pour la première fois par Deschamps qui n'a, en revanche, pas convoqué Abou Diaby. «Bacary a eu une grave blessure mais il enchaine les matches depuis son retour. C'est un joueur habitué au haut niveau, donc j'avais envie de le revoir. Ce n'est pas une main tendue, il était international avant, il est habitué au haut niveau. Je l'ai vu faire de bons matches, d'autres moins bons. Ça reste un joueur habitué au haut niveau.»

Arsenal-Sagna: "Je ne ferme aucune porte"
Interrogé par Canal Plus sur les rumeurs qui l'envoient hors de Londres la saison prochaine et notamment au Paris Saint-Germain, Bacary Sagna a reconnu qu'il n'était pas certain de jouer pour les Gunners après cet été. "Tous les jours mes coéquipiers me chambrent en me disant que l'an prochain je serai à Paris. Au bout du compte, je ne sais rien, et personne ne sait ce qu’il se passera à l’avenir. Je ne ferme aucune porte, ni à Paris, ni à Monaco, ni à Arsenal, a déclaré l'international français, avant de pronostiquer un avenir radieux au PSG. Dans quelques années, je vois Paris gagner la Ligue des Champions. Je vois Paris survoler le championnat de France et être parmi les grands clubs européens".

France-Sagna: "Une très mauvaise entame"
Bacary Sagna n'avait pas le sourire après la défaite des Bleus en Uruguay, mercredi au stade du Centenario (0-1). "Même si l’Uruguay a mérité sa victoire, je pense qu’on a fait une très mauvaise entame de match. Malgré ça on a su relever la tête en fin de première période et on a su se procurer plusieurs occasions. Il faut continuer à travailler, surtout offensivement pour qu’on soit plus tranchants et défensivement qu’on empêche les équipes de jouer. L’état du terrain ne nous a pas aidés, on a voulu assurer le coup quand on aurait dû jouer à une touche de balle. On sait qu’on est capables de bien jouer mais il ne faut pas le faire sur des périodes…", a-t-il expliqué après coup.

Arsenal: Sagna en discussion pour une prolongation

Annoncé du côté du Paris-SG et de l'AS Monaco au début du mercato, Bacary Sagna serait proche de trouver un accord pour prolonger son contrat à Arsenal, selon les informations de Sky Sports. L'international français a déclaré que ce sont les journalistes qui l’envoyaient chez les Parisiens, mais que lui restait du côté de Londres. Le latéral droit de 30 ans (25 matches en 2012/2013) devrait donc bien être londonien la saison prochaine, lui dont l'engagement court déjà jusqu'en 2014

Arsenal: Sagna relancé par le PSG ?

Sous contrat jusqu’en 2014 avec Arsenal, Bacary Sagna pourrait quitter le club londonien cet été. Son agent, Laurent Gutsmuth, a confié au Daily Mail que le latéral droit (30 ans) était courtisé par trois clubs, dont le PSG qui l'avait déjà contacté il y a quelques mois. "Bacary a toujours un an de contrat mais le Fenerbahçe, le Galatasaray et le Paris Saint-Germain sont tous intéressés", a-t-il affirmé. L’international français évolue depuis 2007 chez les Gunners.

Arsenal: Sagna, ça bloque pour la prolongation

Arsène Wenger a profité d'une conférence de presse pour évoquer la situation de Bacary Sagna, dont le contrat expire en juin 2014. "Nous allons essayer de prolonger Bacary Sagna, mais nous ne sommes pas proches d'un accord", a réagi le manager des Gunners. Pour info, le latéral droit français, arrivé au club en 2007, a disputé 25 matches la saison passée en Premier League.

Debuchy : «Je savais qu'il allait revenir»
Mathieu Debuchy revient pour nous sur la concurrence avec Bacary Sagna au poste de latéral droit en équipe de France, avant les deux matches en Géorgie puis en Biélorussie, qualificatifs à la Coupe du monde 2014.

Avec le retour de Bacary Sagna, Mathieu Debuchy devrait retourner sur le banc. (L'Equipe)











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Mathieu Debuchy nous l’a souvent répété : même quand il «enchaînait les matches», il ne s’est «jamais senti dans la peau d’un titulaire» en équipe de France. C’est encore plus vrai depuis le retour aux affaires de Bacary Sagna. Depuis quelques matches, Didier Deschamps prône l’alternance. Le sélectionneur a titularisé Sagna face à l’Uruguay (0-1) et contre la Belgique (0-0). Entre les deux, il a préféré Debuchy au Gunner pour affronter le Brésil (0-3). Interrogé lundi sur le sujet, le technicien n’a pas formulé une réponse qui permette de dégager une hiérarchie claire : «Tout dépend du moment et de la forme…»

Sur la forme du moment, Sagna semble disposer de quelques longueurs d’avance. Malgré sa place de remplaçant  lors de la victoire face à Tottenham (1-0) et son repositionnement dans l'axe en début de saison afin de dépanner, le joueur d'Arsenal a été plutôt à son avantage, contrairement à Debuchy. A la rue contre Manchester City (0-4) à l’occasion de la première journée de Premier League, le défenseur de Newcastle évoque un match «à oublier». De là à le priver de sa place pour les matches de qualification au Mondial en Géorgie puis en Biélorussie ? C’est ce qu’il semble avoir pensé. «On n’est à l’abri de rien, souligne-t-il. Je ne me dis pas à chaque fois que je vais être appelé».

«Mettre le coach dans l'embarras» (Sagna)

Du temps de Laurent Blanc, Debuchy avait "profité" d'une rupture des ligaments croisés du genou de Sagna puis d'une fracture du péroné droit de ce dernier pour s’imposer comme un titulaire indiscutable. Se savait-il en sursis en attendant le retour du joueur d’Arsenal ? «Sincèrement, non, répond-il. Mais je savais qu’il allait revenir. Il joue dans un très grand club, il est très costaud mentalement, mais bon, moi, je pense d’abord à moi…» S’il ne se «pose pas 36 000 questions» et s’il n’a «rien à dire sur les choix du sélectionneur», Debuchy ne cache pas qu’il «préférerait être sur le terrain». Problème, Sagna aussi. «L’équipe de France appartient à tout le monde, a rappelé mardi le joueur d'Arsenal. Mais mon but, c’est de mettre le coach dans l’embarras». C’est visiblement le cas.

Sagna: "Beaucoup de regrets"

L'équipe de France est restée muette vendredi soir en Géorgie d'où elle a ramené un piètre nul 0-0 en match de qualification pour la prochaine Coupe du monde. Un résultat qui laisse "beaucoup de regrets" à Bacary Sagna. "Quand on voit les occasions qu'on s'est créé, on aurait au moins pu marquer un but. On a essayé de les contourner, de jouer. Ce n'était pas facile, ils étaient bien regroupés. A nous de faire ce qu'il faut pour trouver la solution. Il faut garder la tête haute et récupérer parce qu'on a un match mardi contre la Biélorussie. Il va falloir remettre un coup de sang (sic) pour en sortir vainqueur", a déclaré après coup le défenseur d'Arsenal, interrogé par la Fédération française de football (FFF).