ENERGIES ECOLOGIQUES ET POURQUOI PAS ???

a court terme..

JE ME DEMANDAIS DANS QUELLE RUBRIQUE
JE METTRAIS CET ARTICLE RIDICULE

COMME NOUS SOMMES EN PRESENCE DU SEUL NUCLEARISTE
QUI NE PRENDS PAS DE DECISIONS
APRES LA CATASTROPHE NUCLEAIRE DU JAPON EN 2011

TEPCO COMME EN EDF EN FRANCE
ILS ACHETENT TOUT LE MONDE

aladin a écrit:

ECONOMIE D ENERGIE

1 juin 2011
Nucléaire: la France va évaluer les conséquences de la décison allemande
Le ministre de l'Energie Eric Besson a annoncé mercredi la tenue le 9 juin prochain d'une réunion de la filière énergétique afin d'évaluer les conséquences de la décision prise par l'Allemagne de fermer toutes ses centrales nucléaires, qui intervient en pleine sécheresse.

Le ministre a reconnu sur France Info que cette décision pourrait avoir un effet en France "à court terme", en privant l'Hexagone d'une source d'importation, au moment où la sécheresse accroît les besoins en électricité.

"L'arrêt immédiat des sept centrales nucléaires enlève à l'Allemagne à peu près 10% de sa production électrique", ce qui veut dire que "l'Allemagne ne va plus pouvoir exporter, ou beaucoup moins", a expliqué M. Besson.

"Or, nous sommes liés à l'Allemagne par (...) le fait que si globalement nous exportons davantage que nous importons d'électricité vers l'Allemagne, (...) il arrive qu'en été nous importions de l'électricité".

"Et cela pourrait être le cas cette année si on cumule les conditions de sécheresse et la baisse de la production par les Allemands", a-t-il ajouté.

Le ministre annonce donc qu'il réunira le 9 juin "tous les indsutriels concernés", le gestionnaire du réseau d'électricité RTE et les fournisseurs d'énergie, "pour tirer une double leçon, la sécheresse et ses conséquences et, deuxièmement, la décision allemande".



"Il ne faut pas que nous soyons alarmistes, mais vigilants", a-t-il conclu.

Le ministre a par ailleurs indiqué que le report de l'ouverture de l'enquête publique sur le projet de réacteur nucléaire EPR de Penly (Seine-maritime) ne signifiait aucunement un "arrêt du processus d'enquête publique à Penly", rappelant que le président Nicolas Sarkozy avait réaffirmé le choix du nucléaire.

Les retombées inattendues
de Fukushima dans le port
Les douaniers doivent mesurer la radioactivité des conteneurs japonais

Tous les jours, des centaines de conteneurs arrivent sur le port parmi lesquels des japonais qui font polémique

Malgré la vague de
protestations, les
contrôles démarreront
la semaine prochaine



On aurait eu bien du mal à
le prévoir. Le séisme au
Japon a provoqué des secousses
jusqu’au port de Marseille.
L’explosion de la centrale
nucléaire de Fukushima a, en effet,
eu des retombées pour le
moins inattendues pour... les
douaniers.
Décidés par l’Union européenne
le 15 avril dernier, des
contrôles radiologiques des
conteneurs en provenance du
pays du Soleil Levant leur sont
désormais imposés par leur administration.
"Des mesures prises en dépit
du bon sens, explosent, dans un
communiqué, la FNME CGT et
la CGT Finances en dénonçant
"une réaction désordonnée,
sans le recul nécessaire à la pleine
compréhension de cette problématique
particulière". En guise
de protestation, les personnels
du port de Marseille-Fos
ont exercé leur droit de retrait
jusqu’à ce que l’administration
leur fournisse, au moins, des
masques et des combinaisons.
"Le problème n’est pas qu’on ne
veut pas le faire mais on ne peut
pas le faire,martèle Denis Terribile,
secrétaire régional CGT
des douanes. Notre métier est
de contrôler la marchandise
afin de savoir si elle est saine
pour pouvoir entrer sur le territoire
national. On n’est pas des
spécialistes du nucléaire !"
"Ils ont été formés et on leur a
distribué des radiomètres", rétorque,
laconique, la direction.
"Formés?, s’étrangle le syndicaliste.
C’est un cadre supérieur de
notre administration, après
avoir lu la notice de l’appareil,
qui nous a expliqué comment ça
marchait. Normalement, ces
contrôles sont effectués par des
radioprotectionnistes, qui ont
obtenu un diplôme après huit semaines
de formation. Je le répète,
on ne refuse pas de le faire.
On propose de cibler les marchandises,
de les sélectionner et
de les mettre sur des terminaux,
puis de faire venir du personnel
qualifié pour mesurer le taux de
radioactivité. D’ailleurs, certaines
sociétés privées procèdent déjà
comme ça."
Pour l’heure, aucun conteneur
"contaminé" n’aurait été
décelé par les douaniers. "Heureusement,
puisque, de toute façon,
on ne nous a pas dit ce
qu’on devait en faire", souligne
Denis Terribile.
Selon l’Autorité de sûreté nucléaire,
"en cas de contrôle positif
sur le territoire français, la palette
sera mise de côté et sera traitée
selon un processus spécifique
défini par la sécurité civile
en lien avec l’ASN et l’IRSN".
Toutefois, d’après les experts,
le risque serait minime. "L’impact
est dépendant du niveau de
contamination des produits manipulés,
explique l’ASN. En cas
de contamination d’un objet, le
risque lié à la radiation externe
peut être considéré comme négligeable."
En revanche, le risque
de toxicité, par inhalation ou ingestion
de particules, peut être
réel. De l’iode radioactif peut,
par exemple, se fixer sur la thyroïde
et provoquer des cancers.
Si le délai de transport permetune diminution du niveau de la
contamination éventuelle de certains produits, compte tenu
de la courte période radioactive
de certains iodes, les contrôles sont nécessaires. "Toutefois, estime
un ingénieur spécialisé dans le nucléaire, si ces contrôles
sont logiques, il n’est pas normal qu’ils soient effectués par
des douaniers. Il faut être habilité
à mesurer ce genre de chose".
Malgré la vague de protestations, les contrôles devraient débuter
la semaine prochaine, à Marseille-Fos et au Havre. "Par
échantillonnage, soit 1 à 3% desconteneurs en provenance du Japon,
précise Sébastien Géhan,
secrétaire national à la CGT desdouanes. Ce qui est minime.
Mais soi-disant, c’est pour rassurer!"
En attendant, si certains
conteneurs "japonais" sont bloqués,d’autres, contenant notamment
des pièces automobiles,
de l’artisanat ou du matériel
hi-fi, sont d’ores et déjà disséminéssur le territoire national

ALLEMAGNE● Fermeture de trois autres centrales nucléaires.
La chancelière Angela Merkel a annoncé, hier, que l'Allemagne
comptait fermer trois autres centrales cette décennie, en plus
des huit d'ores et déjà désaffectées dans le cadre d'une sortie
accélérée du nucléaire. Le programme de fermeture de ces
trois centrales débutera en 2015, trois autres seront fermées
d'ici à 2021 et les trois dernières en 2022

Mardi 7 juin, 19h

Selon le Yomiuri Shimbun, le plus grand journal nippon, le gouvernement japonais va informer l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) que le combustible nucléaire en fusion pourrait avoir percé la cuve sous pression des réacteurs 1, 2 et 3 et s'être accumulé au fond de l'enceinte de confinement qui entoure la cuve. Chacune de ces cuves est entourée d'une enceinte de confinement reposant sur une dalle de béton de huit mètres d'épaisseur.

Toutes ces données restent toutefois des suppositions, les techniciens n'ayant pas la possibilité de voir l'état réel de l'intérieur des réacteurs.

L'Agence japonaise de la sûreté nucléaire a d'autre part multiplié par deux son estimation de la quantité de particules radioactives émises dans l'atmosphère pendant la première semaine suivant l'accident à Fukushima Daiichi (N°1), le plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Elle pense que 770.000 terabecquerels se sont échappés des réacteurs endommagés et non pas 370.000 terabecquerels comme estimé précédemment. Une autre commission gouvernementale avait toutefois d'emblée évalué à 630.000 terabecquerels la radioactivité émise à la suite des explosions d'hydrogène et par les panaches de vapeur. Ces niveaux sont inférieurs à ceux relevés à Tchernobyl.

Les experts soulignent en outre que la majeure partie des particules ont été emportées par les vents vers l'océan Pacifique, sans survoler les zones habitées. Tepco espère parvenir d'ici janvier à refroidir progressivement le combustible et à le maintenir sous la barre des 100 degrés Celsius, étape cruciale pouvant mener à une sortie de crise à Fukushima. Le gouvernement japonais a par ailleurs indiqué qu'il allait procéder à des contrôles de radioactivité des zones de baignade en mer, en rivière et dans les lacs.

Après Fukushima, la sûreté nucléaire demande une réévaluation des mesures
mercredi 08 juin 2011 à 11H07


Ce matin à Marseille a eu lieu la conférence de presse annuelle de l'Agence de la sûreté nucléaire (ASN). Tirant les leçons de l'accident de Fukushima au Japon, les experts demandent la réévaluation des mesures sur les installations nucléaires de base. L'ASN préconise notamment de prendre en compte l'éventualité d'un accident au cours duquel on aurait à faire face à une accumulation des risques (barrage qui cède, feux de forêt, panne électrique,...), comme cela a été le cas à Fukushima.

D'autre part, l'enquête publique sur Iter va permettre à chaque citoyen de prendre la parole, du 15 juin au 20 juillet, pour dire ce qu'il pense de ce projet.