NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE

Le numéro d’équilibriste

jonglant entre stratagèmes

et conversations "off" a fini

par se retourner contre lui





Il peut difficilement



se séparer d’"El Loco",



dont la cote de popularité



est élevée auprès du public

OM: Labrune s’en
sortira-t-il ?

Mercato: l’hiver
sera chaud?Vincent Labrune pourra-t-il tenir cet hiver
les promesses qu’il avait formulé à Marcelo
Bielsa le printemps dernier? Rien n’est moins
sûr.
Si Mathieu Valbuena, Lucas Mendes et Jordan
Ayew sont venu remplir les caisses du club
- en plus des départs de Raspentino, Amalfitano
et des prêts de Sougou, Kadir, Khalifa et
Abergel - l’OM reste avec plusieurs cas épineux
sur les bras. Cinq joueurs seront en fin de
contrat au terme de l’actuel exercice. Et non
des moindres: Gignac, Ayew, Cheyrou, Morel
et Fanni. À l’heure actuelle, aucune proposition
de prolongation’est à l’étude à l’exception
de Cheyrou, discussions qui ont d’ailleurs
conduit le vice-capitaine olympien à être mis
au ban du groupe pro. S’ils seront libres de
s’engager où bon leur semble dans six mois
(pour la saison suivante), l’OM pourrait être
tenté de leur trouver une porte de sortie cet hiver,
histoire de récupérer un peu de liquidité
en allégeant sa masse salariale. Seuls ces départs
pourraient générer d’éventuelles arrivées,
l’OM ayant déjà lourdement investi cet
été (au moins 22 M¤). Et n’a pas réussi à trouver
de porte de sortie à un autre de ses gros salaires
(André Ayew), comme cela été initialement
programmé...

La méfiance d’un vestiaire
Jeudi 14 août, La
Commanderie.
Trois jours avant
d’inaugurer son nouveau
stade Vélodrome
face à Montpellier, les
Olympiens sont convoqués
à 13 heures pour
l’entraînement du jour.
Dix minutes avant le rendez-
vous, et alors qu’il
s’apprête à franchir les
g r i l l e s d u c e n t r e
d’entraînement, Morgan
Amalfitano reçoit un (nouveau)
SMS le prévenant qu’il
peut disposer à son gré de sa
journée... Un événement de
plus dans un été tourmenté qui
va consommer la cassure entre
les joueurs et la direction du
club.
Depuis l’instauration du
"loft", quand bienmêmece terme
n’a jamais plu aux décideurs
olympiens, la méfiance
s’était immiscée au sein du vestiaire
de l’OM. Tour à tour, plusieurs
joueurs se sont vu propulser
sous le feu médiatique du
mercato contre leur volonté, notamment
Dimitri Payet, qui a dû
freiner des deux pieds pour ne pas
se retrouver malgré lui à Swansea.
"Beaucoup de joueurs se posent des
questions", dévoilait un membre
du vestiaire, une fois les micros
éteints. Solidaires entre eux, plusieurs
joueurs étaient ainsi restés
sur le terrain d’entraînement
quand Marcelo Bielsa avait décidé
d ’ a n n u l e r l a s é a n c e
d’entraînement à cause de la présence
d’Amalfitano (qui avait
d’ailleurs commencé celle-ci sans
que cela ne gêne personne). Pas
pour protester contre la décision
du technicien argentin. Mais pour
s’élever face aux méthodes de la direction
du club, qui a souhaité sa
mise à l’écart.
Un sentiment de trahison
"Labrune n’a plus de crédibilité
par rapport aux joueurs" estime
un autre olympien, échauddé par
l’épisode Cheyrou. Si guère étaient
encore dupes, beaucoup ont été
blessés par la façon dont on été
traité des cadres du vestiaires, internationaux
de surcroît (Fanni,
Sougou). Et se sont senti trahis.
Si le mercato est terminé,
l’épisode a laissé des traces. Rod
Fanni, malmené depuis le début
de l’année civile, a finalement été
réintégré dans le groupe, plus par
défaut - aucun latéral droit ciblé
n’a pu être recruté - que par véritable
volonté présidentielle. Benoît
Cheyrou est aujourd’hui dans une
situation inédite: sa mise à l’écart
adûprendre fin pour ne pas que le
club ne semette à la faute par rapport
aux réglements de la LFP. Élément
clé du vestiaire, son cas interpelle
et inquiète. Et si les joueurs
partis sous d’autres cieux ont
avoué leur ressentiment, celui-ci
est également toujours vivace
dans l’esprit de leurs camarades
restés au club.
Pour les joueurs, Vincent Labrune
dégage désormais plus que
l’image d’un président injoignable,
qui fait passer l’aspect financier
avant l’intérêt sportif de l’OM.
Chargé de faire le tampon entre
l’équipe et la direction - et de transmettre
les mauvaises nouvelles - ,
Philippe Perez ne fédère guère. S’il
adhère à la méthode Bielsa,
l’effectif olympien se détache inéluctablement
de sa direction. Le reconquérir
sera ardu.

[size=36]OM: Labrune ne veut pas sanctionner Bielsa[/size]

voir la photo






Encore en vacances en Sicile, Vincent Labrune ne fera pas de vagues lors de son retour à Marseille, notamment lors d'un entretien fixé lundi prochain avec Marcelo Bielsa. Le président de l'OM n'a pas prévu de sanctionner l'entraîneur, qui a grandement critiqué sa direction lors d'une conférence de presse il y a une semaine. Selon RMC, le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus "veut la jouer cool, rencontrer d'abord tranquillement son entraîneur et dédramatiser la situation". D'autant qu'El Loco a menacé d'en venir aux mains avec son traducteur et se tient donc prêt à s'expliquer de manière violente avec son responsable hiérarchique au lendemain de la rencontre contre Evian TG, dimanche soir. Muet dans les médias depuis le début de la présaison, Labrune rappelle en privé que c'est "son choix" d'avoir confié les rênes de l'équipe à l'ancien de Bilbao et que cela a été fait "sans ignorer ses qualités, surtout, et ses excès, parfois". Toujours selon la radio, qui cite une personne de l'entourage, "surpris" mais pas "vexé", le président est "prêt à mettre de côté (s)on ego et (s)on amour propre... à partir du moment où l'OM est compétitif".

OM:Vincent Labrune

chercheàgagnerdutemps

[size=40]Labrune : «L'incident est clos»[/size]

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Pour Vincent Labrune, l'incident avec Marcelo Bielsa est désormais clos. (L'Equipe)



Dans un communiqué diffusé lundi sur le site Internet du club, le président de l'OM Vincent Labrune revient sur son entrevue avec Marcelo Bielsa, vendredi dernier, et estime que les différends qui ont opposés les deux hommes sont désormais derrière eux. «Nous avons eu une discussion franche, approfondie et respectueuse. Elle a permis de lever certains malentendus et incompréhensions réciproques, explique le président marseillais. Marcelo m’a tenu un discours de vérité et j’ai compris qu’il n’avait pas cherché à polémiquer mais à faire part de son ressenti aux supporters. Cette discussion aura permis d’identifier certains problèmes de communication interne liés à notre nouvelle organisation, mais elle aura surtout permis de retrouver une plus grande fluidité dans notre relation. Désormais, l’incident est clos. Le projet continue. L’intérêt du club passe avant tout et nous sommes tous ensemble, direction, staff, joueurs, salariés, tournés vers un seul objectif : la réussite de notre saison sportive.»



L'entraîneur argentin de l'OM avait créé la polémique en critiquant publiquement le mercato réalisé par le club, affirmant notamment n'avoir pas désiré les joueurs qui sont arrivés sur la Canebière, comme par exemple le défenseur brésilien Doria. Des propos qu'il avait ensuite refusé de nuancer, insistant sur des dysfonctionnements et des mésententes entre lui et la direction du club.

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[size=14]Les chiffres ont la parole !...
[/size]

Labrune : "Bielsa n'a pas cherché à polémiquer"

Marseille / Publié le Lundi 15/09/2014 à 18H00






Alors qu'un rendez-vous était programmé ce lundi pour aplanir leurs différends, Vincent Labrune et Marcelo Bielsa se sont finalement rencontrés vendredi soir. Mis en cause par son entraîneur, le président de l'OM est revenu sur ce rendez-vous au sommet qui, selon lui, a permis d'enterrer la hache de guerre et de repartir sur des bases nouvelles.
"Nous avons eu une discussion franche, approfondie et respectueuse, a souligné "VLB" sur le site du club. Elle a permis de lever certains malentendus et incompréhensions réciproques. Marcelo m'’a tenu un discours de vérité et j’'ai compris qu'’il n'’avait pas cherché à polémiquer mais à faire part de son ressenti aux supporters. Cette discussion aura permis d’'identifier certains problèmes de communication interne liés à notre nouvelle organisation, mais elle aura surtout permis de retrouver une plus grande fluidité dans notre relation. Désormais, l'’incident est clos. Le projet continue. L’'intérêt du club passe avant tout et nous sommes tous ensemble, direction, staff, joueurs, salariés, tournés vers un seul objectif : la réussite de notre saison sportive."

◗ BIELSA 1 - LABRUNE 0
Vincent Labrune est sorti de sa réserve en publiant un communiqué
sur le site internet de l’OM, hier, au sujet des propos virulents
de son entraîneur, Marcelo Bielsa, le 4 septembre. En préambule,
le club olympien indique que la rencontre entre VLB et l’Argentin,
vendredi soir, a permis de "mettre un terme à l’épisode médiatique
regrettable (sic) qui a agité le club et son environnement ces
derniers jours". Une drôle de façon de voir les choses -ou de réécrire
l’histoire- puisque Bielsa s’est exprimé de son plein gré au
cours d’une conférence de presse qu’il a lui-même réclamée.
"L’incident est clos", précise toutefois le communiqué. Et c’est
bien là l’essentiel.
➔ Voici le communiqué de Vincent Labrune dans son intégralité :
"Nous avons eu une discussion franche, approfondie et respectueuse. Elle a permis de
lever certains malentendus et incompréhensions réciproques. Marcelo m’a tenu un
discours de vérité et j’ai compris qu’il n’avait pas cherché à polémiquer mais à faire part
de son ressenti aux supporters. Cette discussion aura permis d’identifier certains
problèmes de communication interne liés à notre nouvelle organisation, mais elle aura
surtout permis de retrouver une plus grande fluidité dans notre relation. Désormais,
l’incident est clos. Le projet continue. L’intérêt du club passe avant tout et nous sommes
tous ensemble, direction, staff, joueurs, salariés, tournés vers un seul objectif : la réussite
de notre saison sportiv

KYRIL LOUIS-DREYFUS: "LABRUNE, UNGÉNIE" Dans un entretien publié aujourd’hui dans France Football, Kyril Louis-Dreyfus
s’exprime publiquement pour la première fois. Le fils de MLD, qui affirme que "le
titre n’est pas réservé au PSG", évoque son amour pour l’OM et revient sur les sujets
qui font l’actualité olympienne. Impossible donc de ne pas parler de la sortie
virulente de Marcelo Bielsa contre Vincent Labrune. "Il a été fidèle à son surnom
d’El Loco sur le coup... Stratégiquement, cela n’a pas été une bonne affaire, ni pour
le club, ni pour lui", juge-t-il. Avant d’aborder la personnalité du président de l’OM :
"Plus que le foot ou le club, je pense qu’il aime bien ma maman, ma famille. Il lui
rend un grand service. Sans lui, les choses seraient beaucoup plus difficiles. Pour
moi, c’est un génie, le meilleur président de club en L1", encense Kyril à propos de
VLB. Alors que son nom est cité pour la présidence du club dans l’avenir, KLD se
montre plus nuancé. "Si un jour je travaille avec l’OM, ce ne sera qu’en tant
qu’actionnaire impliqué, pas en qualité de président. C’est trop stressant, trop prenant,
de diriger un club de foot au quotidien", prévient-il.

%Quand Margaritacommunique...
La propriétaire de l’OM est
intervenue par communiqué
hier sur le site officiel du
club. MLD est revenue sur
l’entretien de son fils Kyril,
publié mardi par nos confrères
de France Football. "Margarita
Louis-Dreyfus souhaite
exprimer ses regrets pour
le malentendu que
l’interview pourrait avoir
provoqué. En tant que seule
propriétaire de l’Olympique
de Marseille, elle se sent pleinement
responsable des décisions
stratégiques du club
et des déclarations afférentes.
Elle apprécie les efforts
intenses du président de
l’OM, ainsi que ceux de son
entraîneur,àmême de
conduire le club au succès
en dépit d’un environnement
actuel difficile.
L’actionnaire de l’OM tient
tout particulièrementàmanifester
sa reconnaissance
envers Marcelo Bielsa pour
ce début de saison de Ligue
1 très réussi."
Une mise au point que Vincent
Labrune nous a expliquée
quelques minutes plus
tard. "Il y a un ’malentendu’
dans le sens où Kyril (qui est
mineur pour rappel) ne peut
pas s’exprimer sans que personne
ne soit au courant. À
commencer par sa mère, qui
est la propriétaire du club."

◗ TAXEÀ75%: L’OM
ADEMANDÉ UN DÉLAI
Lors de l’audition pour le
rapport sur les crédits
sport, jeunesse et vie associative,
le député socialiste
de la Loire, Régis Juanico, a
dévoilé que l’OM, au même
titre que Lyon et Lille, avait
demandé un étalement de
24 mois pour s’acquitter du
paiement de la taxe à 75%.
À ce titre, le club marseillais
doit verser 4,41 millions
d’euros. Loin des
20,8M¤ dus par le PSG.
Pour rappel, cette taxe
s’applique aux clubs de L1
employant des joueurs dont
les revenus sont supérieurs
à unmillion d’euros par an.
Neuf clubs sont concernés.
➔ PSG : 20,8 M¤; OM: 4,41 M¤ ; Lyon :
4M¤; Lille: 3M¤; Bordeaux: 2,7M¤ ;
Rennes: 2M¤; Saint-Étienne : 1,8M¤;
Nice: 716 000¤, Toulouse: 559 000¤

OM : "Alors Vincent, tu me prolonges ?" (Gignac)

Marseille / Publié le Vendredi 03/10/2014 à 10H18

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Selon le journal l'Equipe, André-Pierre Gignac a lancé au président de l'OM : "Alors Vincent tu me prolonges ?" - "Ok mais je ne peux pas te donner plus de 150 000 euros par mois", a répondu Vicent Labrune avant que l'attaquant olympien l'interroge de nouveau : "Oui mais combien de prime à la signature ?"... Histoire à suivre.

Pour rappel, le meilleur buteur du championnat arrive en fin de contrat à la fin de la saison en cours.

OM-Labrune: ''Je ne pense pas qu'on puisse être champion''
OM-Labrune: ''Je ne pense pas qu'on puisse être champion'' voir la photo
Sorti de son silence médiatique sur les ondes de RMC, lundi, Marcelo Bielsa a commenté les chances de titre de l'OM. Pour le président du club phocéen, le leader de la Ligue 1 après 9 journées "ne peut pas être champion de France si le PSG évolue à son niveau de la saison dernière". "Sur le papier, je ne pense pas qu'on puisse être champion. Notre effectif est prometteur mais encore jeune, malgré quelques joueurs d'expérience. Paris a des joueurs expérimentés et de très haut niveau à tous les postes. Mais il n'est pas interdit de vouloir titiller le PSG au maximum. On a fait neuf matches et on aura une idée plus précise de ce qu'on peut ambitionner à la trêve", explique le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus. Vincent Labrune s'est également satisfait du choix de Marcelo Bielsa, ainsi que de la "rigueur, du professionnalisme et de la méthode qu'il transmet aux joueurs" du technicien argentin. "Il est à part, c'est vrai. Il a une vision très précise des choses. Il ne fait pas beaucoup de compromis mais il est sûr de sa méthode et celle-ci, elle a marché partout où il est passé", commente l'ancien dirigeant de TF1, concernant les reproches médiatiques du "Loco".

le 07 octobre 2014 à 19:17 | 

INTERVIEW

[size=38]Vincent Labrune : «Content mais prudent»[/size]

 

 



Photos © Karim Haddouche, Yannick Parienti et Roland Grunchec/OM.net 2014

[size=18]LA PRÉPARATION DE LA SAISON

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«On avait de grandes ambitions, mais on a réalisé une saison dernière très décevante en terminant 6e sans obtenir de qualification pour une coupe d’Europe. C’était très loin de notre budget, de nos ambitions. On s’est retrouvé en difficultés financière, sportive, au niveau de notre image aussi. 
«On a essayé d’accélérer la réforme lancée depuis deux ans. On a lancé une révolution en recrutant quelqu’un qui est le plus à même de la mener, Marcelo Bielsa. En plus de cela, on a dû se battre avec certaines contraintes pendant le mercato, ce n’était pas facile. 
«On n’a pas beaucoup dormi, mais au bout du compte le début de saison nous satisfait pleinement. On n’a pas fait ça pour rien. »

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LE DÉBUT DE SAISON

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«On est satisfait, mais le véritable plaisir est de voir les spectateurs et les téléspectateurs apprécier le spectacle qu’on essaie de donner depuis le début de la saison. Donner du plaisir aux gens, c’est une satisfaction.»

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LES OBJECTIFS DU CLUB

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«On vise le podium malgré une saison dernière qui était très décevante. On doit jouer la Ligue des champions tous les ans. Il en va du standing du club, mais c’est aussi très important pour nos finances. On a pu conserver une équipe compétitive grâce à l’aide et à l’apport de l’actionnaire. On a la chance d’avoir une actionnaire très, très impliquée. Elle nous a permis de recruter un grand coach, de garder une équipe compétitive.»

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LA RÉORGANISATION DU CLUB

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«Le football a évolué en France et en Europe depuis quelques années. Il y a une équipe de direction autour de moi qui s’est engagée dans cette réforme. 80% de l’effectif a été changé depuis deux ans, 80% du staff, 80% à la formation. On doit être en phase avec la nouvelle conjoncture économique, avec le nouvel environnement concurrentiel.
«Une réforme n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a parfois des petits dysfonctionnements, des petits malentendus. Cette réforme n’est pas terminée, mais, c’est clair, Marcelo Bielsa en est la pierre angulaire. »

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MARCELO BIELSA, VOTRE MEILLEUR CHOIX DE PRÉSIDENT ?

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«On verra en fin de saison si c’est mon meilleur choix mais c’est quelque chose qui me rend fier. Je le suivais depuis quelque temps. Je suis un grand fan du football argentin. Je suis très satisfait de sa rigueur, de son professionnalisme, de ses méthodes, de l’énergie positive qu’il inculque et transmet à nos joueurs. On est entré dans une logique de travail, de rigueur, une volonté d’être performant dans tous les domaines. Ça change les mentalités, ce n’est pas facile pour tout le monde. Les joueurs souffrent physiquement parlant et ils en récoltent les fruits sur le terrain.»

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LE PERSONNAGE BIELSA

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«Il est à part, c’est vrai. Il a une vision très précise des choses. Entre notre premier rendez-vous et le moment où il nous a donné son accord, on a parlé pendant deux mois, des heures et des heures au quotidien. Il ne fait pas beaucoup de compromis mais il est sûr de sa méthode et celle-ci, elle a marché partout où il est passé.
«Marcelo Bielsa, c’est moi qui l’ai choisi en parfaite connaissance de cause. Il n’est pas passé par hasard, il n’est pas tombé du ciel un matin. Je lui ai donné une place importante au club parce ce que c’est ce que je pensais qu’il fallait faire. Partant de là, j’assume toute la personnalité de l’homme, ses qualités et son tempérament. Pour en revenir sur la conférence de presse, je n’ai aucun problème avec Marcelo Bielsa. Quand il vient dire que le projet initial n’est pas le projet final, qu’il a appris les transferts de Lucas Mendes ou de Doria avec beaucoup retard, il dit la vérité. Il est de bonne foi. Mais nous aussi, on est de bonne foi. On a défini un projet sportif début mai et on a été rattrapé par un principe de réalité qui est la différence entre la théorie et la pratique en période de mercato.»

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LE CONTRAT DE BIELSA

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«Marcelo m’a expliqué qu’il se projetterait toujours à court terme pour ne pas faire de compromis lorsqu’il installe ses méthodes. Concrètement, il a un contrat de deux ans. On me parle de clause de résiliation mais on considère que c’est une clause de renégociation. On en parlera avec Marcelo en temps voulu. Il a créé un élan au club et on est plus que satisfait de ce qui se passe. Mais on est début octobre et la saison se termine en mai.»

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L’OM CANDIDAT AU TITRE

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«Sur le papier, je ne pense pas qu’on puisse être champion. Notre effectif est prometteur mais encore jeune, malgré quelques joueurs d’expérience. Paris a des joueurs expérimentés et de très haut niveau à tous les postes. Mais il n’est pas interdit de vouloir titiller le PSG au maximum. On a fait neuf matches et on aura une idée plus précise de ce qu’on peut ambitionner à la trêve. L’OM ne peut pas être champion de France si le PSG évolue à son niveau de la saison dernière. On a des ambitions mais on doit rester lucide. On a fait une bonne série mais on n’a pas encore rencontré la plupart de nos adversaires directs, hormis Saint-Etienne.»

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LE MERCATO D’HIVER

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«L’état de nos finances avec l’explosion des charges, ce n’est pas le sujet du jour. Les charges impactent fortement les clubs français et ne nous permettent pas d’envisager de recrutement spectaculaire. 
«On a trois ou quatre joueurs qui disputeront la CAN cet hiver. Mais c’est assez loin de nos préoccupations.
«On a un groupe compétitif, ambitieux, perfectible et qui peut bénéficier de l’apport de Marcelo et son staff.»

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LE CAS GIGNAC

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«Il affiche une forme et un rendement éblouissants. Il est récompensé par sa discipline de travail. Je suis heureux pour lui, heureux aussi de le voir retrouver les rangs de l’équipe de France. 
«Son cas est connu. Il est transparent et a été communiqué l’année dernière. On avait pris la décision, lui, son représentant et moi de ne pas prolonger son contrat au 30 juin 2015 pour des raisons financières. Il nous a tenu un discours très énergique, très motivé pour nous montrer son ambition pour lui et pour le club. Depuis cette date, il enchaîne les buts, c’est le meilleur buteur en 2014. Il connaît notre attachement à lui. On va rediscuter avec lui et on verra ce qu’on peut ou ne peut pas faire.
«Il y a un sujet de fond qui dépasse le cas d’André-Pierre : l’explosion des charges sociales, des charges patronales. La fiscalité en France empêche les clubs français d’offrir aux grands joueurs les salaires à la hauteur de ce qu’ils ont aujourd’hui. Il faut que l’Etat, le gouvernement nous aident. Nous sommes en période de crise économique. Les recettes des clubs, une industrie du spectacle, s’effondrent. On paie 30 à 40% de charges supplémentaires que nos concurrents européens. Ce n’est pas l’homme qui est en question, on l’aime beaucoup, c’est un personnage emblématique du club. Mais il y a un problème plus général : la fiscalité, c’est un problème de survie pour beaucoup de clubs.»

[size=40]Labrune: «Bielsa, la star»[/size]
A quelques heures du choc entre l'OM et Lyon, le président marseillais Vincent Labrune est élogieux envers son entraîneur Marcelo Bielsa.

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Le pari Bielsa de Labrune est réussi pour le moment. (L'Equipe)



«Marcelo Bielsa est la star de l'OM», affirme le président du club, Vincent Labrune, dans une interview au Journal du dimanche, en assurant ne pas avoir tenu rigueur au bouillonnant entraîneur argentin des critiques qu'il lui avait adressées en septembre : «Je suis content de cet engouement mérité. On n'a pas les moyens d'avoir les meilleurs joueurs du monde mais lui est un des meilleurs entraîneurs du monde. (...) Avant lui, on était entré dans un train-train, confortable mais pas compatible avec le haut niveau. Il fallait créer un électrochoc pour mettre le club en phase avec la réalité du football européen. Marcelo était la personne la plus à même de le faire.»

L'OM avait frôlé la crise début septembre lorsque Bielsa avait sévèrement critiqué son président en conférence de presse, l'accusant notamment de lui avoir menti sur les moyens mis en oeuvre pour le recrutement. «Je ne l'ai pas mal pris sur le fond. J'ai simplement été surpris par la forme et par les conséquences médiatiques de cette sortie imprévue. Il a convoqué une conférence de presse. J'aurais aimé qu'il me prévienne en amont. Mais au final, c'est un détail», assure Labrune.

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[size=14]Avec Grigore et Puscas...[/size]

%Sous les yeux de Labrune
Si, cette année, il n’effectue
pas tous les déplacements, le
président de l’OM ne voulait
pas rater le choc à Gerland.
Hier, Vincent Labrune
se trouvait
dans les tribunes,
tout comme Philippe Pérez,
le DG du club.

LABRUNEET
BIELSA CÔTEÀCÔTE!
Hier, l’OM a profité de la matinée
pour faire sa photo officielle
au centre Robert
Louis-Dreyfus. Alors qu’on
ne les avait jamais vus ensemble
publiquement depuis
le début de leur collaboration
commune, Vincent
Labrune et Marcelo Bielsa
sont enfin apparus l’un à côté
de l’autre. Un petit événement
dans le microcosme
olympien!

[size=36]OM-Labrune: "Certains joueurs m'ont trahi"[/size]

voir la photo






Interrogé par Le Parisien, Vincent Labrune explique avoir décidé de prendre ses distances avec ses joueurs. La faute à certains comportements, l'an passé. "Je considère que certains m'ont trahi. Je n'ai pas compris certaines attitudes. La saison dernière, je la considère comme un scandale. Après la fin du championnat, je passais mes nuits à refaire les matchs. J'ai limogé Elie, José est parti pour d'autres raisons, on a perdu de l'argent. Mes joueurs, je ne voulais plus les voir, je ne pouvais plus les voir, explique le président de l'OM, bien moins prêt à porter une oreille attentive à toutes les demandes. C'était devenu le bureau des pleurs, et c'est un point central qu'on a évoqué avec Marcelo. Leur référent, c'est lui."